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29 mai 2019 3 29 /05 /mai /2019 16:37
Masssacres de Paoua : COMMUNIQUE DU SECRETAIRE GENERAL DE LA

 

 

"COMMUNIQUE DU SECRETAIRE GENERAL DE LA COMMUNAUTE ECONOMIQUE DES ETATS DE L’AFRIQUE CENTRALE - CEEAC SUR LES EVENEMENTS SURVENUS LE 21 MAI A L’OUEST DE PAOUA DANS L’OUHAM PENDE

 

Le Secrétaire général de la CEEAC a appris avec consternation le massacre d’une cinquantaine de personnes civiles, le 21 mai 2019, par des hommes armés qui seraient affiliés au mouvement Retour, Réclamation, Réconciliation (3R) dans les villages de Koundjili, Ndjondjom et Bolong.

 

Le Secrétaire général de la CEEAC condamne énergiquement ce massacre et rappelle que les actes de violence n’ont plus de place dans le règlement des conflits en Centrafrique depuis la signature de l’Accord Politique pour la Paix et la Réconciliation en RCA (APPR-RCA).

 

En effet, les articles 5.b, 34 et 35 de l’APPR-RCA imposent que « les Parties s’accordent à renoncer, dès la signature de cet Accord, à tout recours à la force armée pour le règlement de quelque différend qu’elles puissent avoir ».

 

Le Secrétaire général de la CEEAC invite les signataires de l’APPR-RCA à s’abstenir de tout comportement de nature à provoquer des situations de violence. Il invite en outre les autorités territoriales et les Forces de Défense et de Sécurité ainsi que celles de la MINUSCA à dissuader de tels comportements.

 

Les efforts sont en cours pour le déplacement sur le terrain d’une mission conjointe de recherche d’information, composée des représentants du Gouvernement, des Nations Unies, de l’Union africaine, de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale ainsi que d’autres partenaires pour situer les faits afin de déterminer les mesures à prendre, eu égard à la gravité de cet acte.

 

Le Secrétaire général de la CEEAC adresse ses condoléances attristées aux familles des victimes et demande aux Forces de Défense et de Sécurité et à la MINUSCA de continuer à assurer la protection des populations civiles et a entreprendre une enquête judiciaire pour identifier et punir les coupables.

 

Le Secrétaire général de la CEEAC

 

Libreville, le 24 mai 2019"

 

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29 mai 2019 3 29 /05 /mai /2019 16:31
Massacre de Paoua : Communiqué de l'Ambassade des USA

Massacre de Paoua : Communiqué de l'Ambassade des USA
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29 mai 2019 3 29 /05 /mai /2019 16:10
Le cardinal Nzapalainga rappelle les rebelles à leurs responsabilités

 

https://www.vaticannews.va

 

Entretien réalisé par Xavier Sartre – Cité du Vatican

 

Après le massacre de civils dans le nord-ouest de la Centrafrique par des membres d’un groupe rebelle, les inquiétudes sur la survie de l’accord de paix du 6 février ont ressurgi. Le cardinal Nzapalainga, très engagé en faveur de la paix, appelle chacun à ses responsabilités et demande que les FACA soient vraiment aidées.

Même présent à Rome pour la 21e assemblée générale de Caritas Internationalis, le cardinal Dieudonné Nzapalainga, archevêque de Bangui, suit avec attention les événements dans son pays, la République centrafricaine. Mardi 21 mai, plus de cinquante civils ont été tués par des membres du groupe 3R, qui contrôle tout un pan du pays.

Sommé par la Minusca, la mission des Nations unies en Centrafrique, et par le gouvernement centrafricain de livrer les responsables, le groupe rebelle a remis à la justice vendredi trois hommes accusés d’être responsables du massacre.

Cela n’a pas empêché le gouvernement de dépêcher une mission conjointe avec l’Union africaine et la Minusca dans la zone de Paoua, près de la frontière avec le Tchad pour s’assurer que le mouvement 3R démantèle bien ses bases et les barrières dressées le long des routes et des pistes.


Ces derniers montrent à quel point l’accord de paix du 6 février dernier, signé entre le gouvernement et 14 groupes rebelles, est fragile et combien les autorités légitimes ont du mal à instaurer leur pouvoir sur l’ensemble du pays.

Poursuivre le dialogue

Le cardinal Nzapalainga, au-delà de la prière pour les victimes et leurs familles, condamne «ces actes barbares qui ne traduisent pas l’expression du peuple centrafricain qui aspire à la paix». Pour l’archevêque de Bangui, les auteurs du massacre «doivent répondre de leurs actes devant la justice». Il faut aussi que les chefs des groupes rebelles assument leurs responsabilités et respectent les engagements pris dans l’accord du 6 févier, comme la levée des barrages et des barrières.

Plus largement, la communauté internationale et le gouvernement central doivent soutenir le pays qui «est encore fragile» afin que «les pauvres soient protégés dans leur dignité», assène le cardinal. Il faut aussi poursuivre le dialogue malgré les difficultés. «On n’a pas d’autres alternatives. La paix doit se faire avec nos ennemis, sinon on sera enchainés dans la haine».

Aider les FACA

Mais le soutien que réclame le cardinal Nzapalainga n’est pas synonyme de davantage de moyens en faveur des casques bleus. Au contraire estime-t-il. Il faut que l’ONU et les États partenaires «aident plutôt l’armée centrafricaine», les FACA (forces armées centrafricaines). «Il faut compter sur nos propres forces» affirme l’archevêque de la capitale. «Nous avons des hommes et des femmes qui veulent bien s’engager pour protéger le pays : aidons-les, formons-les, donnons-leurs les moyens». Un appel clair au gouvernement et à l’ONU pour que les Centrafricains redeviennent protagonistes de leur avenir.

 

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29 mai 2019 3 29 /05 /mai /2019 16:06

 

Mise à jour 28.05.2019 à 09:00

 

Entre quatre murs délabrés encore debout au milieu d'un tas de gravats, Muhammad Abdullahye, déguste un thé fumant pour la rupture du jeûne du ramadan. Depuis son modeste salon, il ne peut s'empêcher de sourire.

Il y a un mois, ce musulman d'une cinquantaine d'années a enfin retrouvé sa maison à Bangassou (sud-est de la Centrafrique) après avoir vécu pendant deux ans reclus dans le séminaire catholique de la ville.

Comme lui, ils sont environ 1.500 déplacés musulmans à y avoir trouvé refuge après l'attaque de la ville en mai 2017 par des milices anti-balaka, des violences qui ont fait 76 morts selon l'ONU.

"On a fui vers 3h00 du matin", se souvient Baba teké (Petit père en sango) comme on l'appelle ici.

"On s'est réfugiés dans la mosquée, mais lorsqu'ils ont tué l'imam, on est tous montés dans un camion pour fuir vers la cathédrale" qui jouxte le séminaire, raconte-t-il.

Sans possibilité de sortir du séminaire pendant deux ans, Baba téké a finalement retrouvé sa maison au quartier de Tokoyo fin avril. Depuis, dix familles l'ont suivi.

"Les gens sont heureux de nous revoir", se réjouit-il. Tokoyo est notre maison".

Ancien grand commerçant, Baba téké possédait la plus grande concession du quartier. Deux ans plus tard, il ne reste plus que les murs qu'il a sauvés, versant un tribu aux assaillants.

Younous Issa, son voisin, n'a pas eu cette chance. Sans argent pour payer les milices, il a tout perdu, jusqu'à la moindre pierre. Alors aujourd'hui, il construit une nouvelle maison.

"Maintenant je suis tranquille, les gens nous aident. Avant, il y avait trop de problèmes avec les anti-balaka", explique-t-il.

Car depuis l'attaque de mai 2017, plus aucun déplacé du séminaire n'osait sortir dans Bangassou, qui vivait sous la coupe des milices.

Les combats étaient d'ailleurs fréquents entre anti-balaka et les groupes d'autodéfense constitués au petit séminaire. Mais depuis quelques temps, un calme relatif a regagné la ville.

Le retour dans la localité des Forces armées centrafricaines (FACA), en juin 2018, y est pour quelque chose, analyse Richard Thienou, responsable de l'Organisation internationale pour les migrations (OIM) à Bangassou.

A leur arrivée "la population les a acclamés", raconte-t-il.

- Relative accalmie -

Selon lui, d'autres facteurs expliquent cette récente accalmie.

Par exemple, la signature en mai 2018, sous l'impulsion de la Mission des Nations unies pour la Centrafrique (Minusca), d'un accord de non agression entre les anti-balaka et les déplacés.

Ou encore, plus récemment, en mars, l'entente trouvée entre deux villages de la périphérie de Bangassou, théâtre en 2017 de massacres sanglants.

La mise en place de comités de paix mixtes entre anti balaka et musulmans dans la ville a également aidés, analyse-t-il.

"On ne sait pas ce qui se passera demain, mais pour l'instant, on fait de la sensibilisation sur la cohésion sociale, main dans la main avec les anti-balaka", explique Younous Issa qui inspecte les murs de sa nouvelle bâtisse.

Malgré les ruines qui s'alignent dans les hautes herbes du quartier de Tokoyo, la vie reprend doucement son cours.

D'ailleurs les déplacés du petit séminaire ne sont pas les seuls à avoir retrouvé la ville. Près de 5.000 chrétiens membres de l'ethnie banda, qui avaient fuit en République démocratique du Congo voisine, sont revenus à Bangassou.

- "On a tout perdu " -

Mais sur le site du petit séminaire, ils sont encore nombreux à ne pas oser quitter leur refuge. Et des tensions internes persistent.

Assis à l'ombre d'un manguier, entre deux tentes de survie, chapelet à la main, Idriss s’énerve: "Vous voulez que l'on rentre avec quoi. On a tout perdu ! Je suis aveugle, comment voulez-vous que je fasse ?"

Comme d'autres, il pointe du doigt l'aide financière offerte par le gouvernement et les Nations unies aux déplacés pour les encourager à rejoindre leur quartier d'antan. Insuffisante, selon lui.

"Avec 25.000 francs CFA (38 euros), comment voulez-vous reconstruire une vie et vivre au milieu de ceux qui vous ont chassés ?", interpelle Idriss.

Et si certains n'acceptent pas la main tendue aux ennemis d'hier, tous ici, malgré le déchirement, acclament le retour du calme à Bangassou.

 

© 2019 AFP

Centrafrique: après deux ans de réclusion, des musulmans retrouvent leur maison à Bangassou
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29 mai 2019 3 29 /05 /mai /2019 15:43
Réactions aux massacres de Paoua
Réactions aux massacres de Paoua
Réactions aux massacres de Paoua

 

Tueries de Lemouna et Koundjili

Réactions aux massacres de Paoua
Réactions aux massacres de Paoua
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29 mai 2019 3 29 /05 /mai /2019 15:35
 TROP, C’EST TROP ! par David Masseyo Koulayom

 

    L’échec et la catastrophe annoncés de la politique sans vision ni cap de Touadéra s’étalent jour après jour sous nos yeux , devenus secs à force de pleurer . Hier : Bambari, Alindao, Bangassou, Obo, Kaga  Bandoro, M’Brès, Zémio, Liwa, Mobaye, Batangafo, Boaranga, Bria, Baoro, Fatima…et aujourd’hui Paoua !  Le temps des négociations est révolu . il faut stopper ces assassins, non pas en livrant trois sous fifres sur les quarante trois tueurs comme semblent l’accepter le gouvernement et son inénarrable procureur de la République . Le citoyen camerounais Sidiki (Gueule cassée ) doit être mis hors d’état de nuire et ses bases en RCA démantelées . Il en va de la crédibilité du gouvernement, de l’Union Africaine et de l’ONU qui ont imposé cet imposteur en RCA .  

I . Aux naïfs de Bangui

    Au commencement était Baba Laddé, tête de pont d’un état islamique peulh que le Président Bozizé et son Premier Ministre Touadéra ont toléré comme une verrue sur le sol national . Cet hypothétique état peulh devait s’étendre du nord Mali jusqu’en Zambie .  Le nigérien Ali Darassa , assassin notoire du peuple centrafricain, devant lequel l’ONU ( avec le Français Delacroix) et l’Union Africaine , ce faux nez du président tchadien ont déroulé sans vergogne le tapis rouge, n’était à l’époque que le lieutenant de Baba Laddé . L’ONU et l’UA ont outrepassé leurs droits en RCA et personne en Occident, en Afrique pour protester . Des nègres qu’on assassine n’émeuvent pas grand monde : c’est entendu .  La nébuleuse Séléka couvrait d’authentiques brigands, des tueurs patentés mais aussi des Peulhs aux ambitions hégémoniques claires et nettes sur cette terre bénie des dieux où coulent le lait et le miel . Ils ont trouvé leur Eldorado ! Seulement les naïfs maires du palais de Bangui qui se contentent de gouverner 20% du territoire national n’ont jamais compris cette stratégie . Tant et si bien qu’avec l’arrivée de Sidiki au Nord Ouest de la RCA, c’est le gouvernement qui se trouve pris en tenaille et le peuple centrafricain qui paie le lourd tribut du manque de perspicacité de ses gouvernants . La destruction de l’Etat Civil centrafricain, l’incendie des écoles publiques, des églises ( terre brûlée)  et les assassinats ciblés des prêtres centrafricains sont autant de signes manifestes de cette stratégie .

    Le silence des autres musulmans centrafricains, par ailleurs pacifiques et dignes fils du pays, hypothèque inutilement l’avenir du pays . Pourquoi ne dénoncent-ils pas ces brigands qui usurpent leur identité et prétendent parler en leurs noms ?

II . Une politique suicidaire

    De ce qui précède, il apparaît clairement que la politique suivie par Touadéra et les siens est suicidaire pour les Centrafricains où qu’ils se trouvent . D’abandon en abandon, de cession en cession, rien ne peut satisfaire l’appétit vorace de ceux qui sont entrés en RCA avec un calendrier précis : prendre coûte que coûte le contrôle du territoire tout entier, quitte à massacrer tous les Centrafricains pour faire du pays le premier état peulh . Pensez donc : plus de 623 000 km2 pour quatre millions cinq cents mille habitants ! Moins que la population de Paris intramuros !  Dans leur macabre projet, ils peuvent compter sur Al Qaïda, Daech, le Tchad, le Soudan et tous les pétrodollars qataris et saoudiens qui ne sont jamais investis en Afrique pour le développement mais pour semer la mort .  Leur djiad continue …

    A ma connaissance, il n’y a pas de Centrafricain entré frauduleusement en territoire étranger pour se tailler un fief sur le dos des autochtones . L’anachronisme centrafricain doit cesser car un Président élu n’est pas là pour vendre son pays, ni émasculer ses propres forces armées ( FACA), ni castrer sa jeunesse par une mauvaise gouvernance . Le jugement de l’Histoire et surtout celui des Centrafricains seront sévères pour lui .

 

    Quand le Président Touadéra parlait de faire de la RCA un pays sans armes, il fallait comprendre sans armes pour les nationaux et toujours plus d’armes pour les apatrides qui peuvent continuer à massacrer IMPUNEMENT .  Si c’est là la vraie teneur du pacte secret conclu, il est encore temps de le dénoncer pour offrir une autre alternative au peuple centrafricain .  

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25 mai 2019 6 25 /05 /mai /2019 18:47
Des présumés auteurs du massacre de civils remis à la justice centrafricaine

 

https://www.bbc.com 25 mai 2019

 

Le groupe armé centrafricain 3R a remis à la justice trois de ses éléments accusés d'être responsables du massacre de plus de 50 civils dans le nord-ouest du pays.

Les trois personnes auditionnées hier à Paoua près de la frontière avec le Tchad ont reconnu avoir conduit un groupe de 22 hommes en vue de mener cette opération armée.

Cela fait suite à un ultimatum lancé mercredi par la Mission de l'ONU en Centrafrique et les autorités centrafricaines qui demandaient au leader du groupe 3R de livrer dans les 72 heures les auteurs présumés du massacre et qu'il démantèle ses infrastructures.

Dans un communiqué, le groupe 3R condamne cette tuerie, rejette la responsabilité de cette opération sur "des éléments isolés " et réitère sa "ferme volonté " à continuer à œuvrer pour la paix.

Plus de 50 civils ont été tués ces derniers jours dans une série d'attaques.

La tuerie la plus importante depuis la signature, le 6 février dernier, d'un accord de paix entre le gouvernement et 14 groupes armés qui contrôlent une grande partie de la Centrafrique.

Le président centrafricain Faustin-Archange Touadéra a décrété jeudi trois jours de deuil national en hommage aux victimes.

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25 mai 2019 6 25 /05 /mai /2019 18:37
La Minusca condamne les tueries de Paoua
La Minusca condamne les tueries de Paoua

La MINUSCA condamne très fermement l’attaque odieuse contre les populations de Koundjili et à Ndjondjom, Bohong et Lemouna

 

Bangui, le 22 mai 2019 : La Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation en République centrafricaine (MINUSCA) condamne très fermement l’attaque, le 21 mai, perpétrée par des éléments de Retour, Réclamation et Réhabilitation (3R) contre des populations dans les villages de Koundjili, Ndjondjom et Bohong, à l'ouest de Paoua, dans la préfecture d'Ouham-Pende.

 

Selon les premières informations recueillies auprès des sources locales, les éléments des 3R auraient mené des attaques ciblées contre les populations civiles dans ces villages. Les attaques ont causé la mort d’au moins 34 civils dont 13 à Koundjili, 18 à Ndjondjom et trois à Bohong. Le député suppléant de Paoua et le directeur de l’école du village de Lemouna et deux enseignants figureraient parmi les victimes. Certaines victimes ont été ligotées avant d'être tuées. Trois personnes auraient également été blessées au cours de ces attaques. Les éléments des 3R ont aussi incendié trois maisons et emporté des bœufs appartenant aux populations.

 

La MINUSCA est particulièrement indignée par le caractère cruel et délibéré de ces attaques qui, en plus d’être planifiées et coordonnées, témoignent de l’intention des auteurs à infliger des atrocités entrainant la mort d’une large partie de la population présente dans les villages de Koundjili, Ndjondjom et Bohong. Il s’agit-là d’éléments constitutifs de crimes graves impliquant à la fois la responsabilité de leurs auteurs et du commandement des 3Rs sous la direction de « Sidiki ». La MINUSCA a exigé de Sidiki l’arrestation et la remise des auteurs à la justice centrafricaine et le démantèlement de ses bases de Letele et Boucaya.

 

Ces attaques surviennent au moment où le Gouvernement, avec l’appui de ses partenaires et l’adhésion progressive des populations, déploie des efforts pour une mise en œuvre effective de l’Accord Politique pour la Paix et la Réconciliation, cadre unique de promotion d’une paix et d’une stabilité durables tant attendues par les filles et les fils de la RCA.  Les 3R, faut-il le rappeler, sont signataires de cet Accord et participent au processus de paix en cours, de même qu’ils disposent d’un ministre au sein du Gouvernement inclusif mis en place le 22 mars 2019.

 

La MINUSCA tient particulièrement à souligner que rien ne saurait altérer sa détermination à mettre en œuvre son mandat de protection des populations civiles pour faire cesser immédiatement toute menace à leur égard. A ce titre, la MINUSCA a initié des mesures idoines pour la sécurisation des villages affectés et leurs environs, et la facilitation de l’assistance aux blessés.

 

La Mission interpelle les 3R, en particulier, et tous les Groupes Armés en général sur l’impératif du respect des engagements souscrits en vertu des dispositions de l’APPR-RCA ainsi que leurs obligations au regard du Droit international humanitaire et des droits de l’Homme.

 


Strategic Communication & Public Information Division


MINUSCA HQ, PK4 Avenue B. Boganda
BP : 3338, Bangui, Central African Republic
Mail : 
publicinformation-minusca@un.org
Website: https://minusca.unmissions.org │
Facebook https://www.facebook.com/minusca.unmissions/
Twitterhttps://twitter.com/@UN_CAR
Flickr 
https://www.flickr.com/photos/unminusca/ 

 

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25 mai 2019 6 25 /05 /mai /2019 18:25
ONU : un Casque bleu marocain mort en Centrafrique reçoit à titre posthume une médaille

 

par Maroc diplomatique avec MAP 25 mai, 2019

 

Un Casque bleu des Forces Armées Royales, décédé lors de l'exercice de sa noble mission de maintien de la paix au sein de la mission des Nations-Unies en Centrafrique (MINUSCA), a reçu, vendredi à titre posthume à New York, la Médaille Dag Hammarskjöld, qui rend hommage aux casques bleus tombés en 2018 et 2019.

Il s’agit du Caporal-chef Rachid Abarki, qui a perdu la vie le 24 avril 2018 alors qu’il servait dans le cadre de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations-Unies pour la stabilisation en République centrafricaine (MINUSCA).

Lors d’une cérémonie au siège de l’ONU, qui a honoré les 119 soldats, policiers et civils morts dans les opérations de maintien de la paix en 2018 et 2019, la médaille Dag Hammarskjöld a été remise par le Secrétaire général des Nations-Unies, Antonio Guterres, au Représentant permanent adjoint du Royaume du Maroc auprès de l’ONU, Omar Kadiri, en présence du Conseiller militaire près de la mission permanente du Royaume du Maroc aux Nations-Unies, le Colonel Abdelhak Mhasni.

Une minute de silence a été observée, par la suite, à la mémoire des soldats et personnel onusiens décédés.

Dans une allocution à cette occasion, M. Guterres a tenu à rendre hommage au courage et à l’héroïsme des 119 récipiendaires de la médaille Dag Hammarskjöld, qui porte le nom de l’ancien Secrétaire général des Nations-Unies, lui-même tué dans un accident d’avion au Congo il y a 58 ans alors qu’il œuvrait à négocier un accord de paix pour mettre fin à la guerre dans ce pays.

"Venus de différents horizons, nos héros décédés ont uni leurs efforts pour aider l'ONU à atteindre son objectif le plus important: sauver de nouvelles générations du fléau de la guerre", a dit M. Guterres.

"La médaille par laquelle nous les honorons à titre posthume porte le nom du Secrétaire général Hammarskjöld. Son nom y est inscrit ainsi que le leur - les liant pour toujours dans nos cœurs et nos souvenirs", a-t-il souligné.

Plus tôt dans la journée, M. Guterres a déposé une gerbe de fleurs en hommage à tous les soldats de la paix qui ont perdu la vie depuis 1948, pour marquer la Journée internationale des Casques bleus.

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25 mai 2019 6 25 /05 /mai /2019 17:11
CENTRAFRIQUE: LE GROUPE ACCUSÉ D'UN MASSACRE LIVRE TROIS DE SES ÉLÉMENTS
CENTRAFRIQUE: LE GROUPE ACCUSÉ D'UN MASSACRE LIVRE TROIS DE SES ÉLÉMENTS

 

Samedi, 25 Mai, 2019 - 11:06  Bangui (AFP)

 

Le groupe armé centrafricain 3R a remis vendredi à la justice trois de ses éléments qu'il a accusé d'être responsables du massacre de plus de 50 civils dans le nord-ouest du pays, a indiqué samedi une source proche du gouvernement.

Plus de 50 civils ont été tués ces derniers jours dans une série d'attaques attribuées au groupe 3R (Retour, réclamation, réconciliation), autour de la ville de Paoua (nord-ouest), près de la frontière avec le Tchad.

Il s'agit de la tuerie la plus importante depuis la signature, le 6 février dernier, d'un accord de paix entre le gouvernement et 14 groupes armés qui contrôlent une grande partie de la Centrafrique.

"Les trois éléments ont été auditionnés hier (vendredi) à Paoua. Ils ont reconnu avoir conduit un groupe de 22 hommes en vue de mener cette opération armée", a précisé à l'AFP la source gouvernementale.

Dans un communiqué reçu samedi par l'AFP, le groupe 3R en a rejeté la responsabilité sur des éléments isolés, affirmant que la tuerie avait été "perpétrée par des éléments des 3R à leur propre gré".

Il a condamné "avec fermeté" les tueries et avait promis de remettre à la justice les responsables du massacre quand ils auraient été arrêtés.

Mercredi, la Mission de l'ONU en Centrafrique (Minusca) et les autorités centrafricaines avaient lancé un ultimatum au leader du groupe 3R, pour qu'il livre dans les 72 heures les auteurs présumés du massacre et qu'il démantèle ses infrastructures.

Dans son communiqué, le groupe 3R a réitéré vendredi sa "ferme volonté à continuer à oeuvrer pour la paix".

3R a signé début février l'accord de paix centrafricain. En retour, son chef, Bi Sidi Souleymane (alias Sidiki), a été nommé le 25 mars "conseiller spécial militaire" auprès du Premier ministre, en charge de la mise en place des unités mixtes associant membres des Forces armées centrafricaines (Faca) et groupes armés.

Cette série d'attaques a été fermement condamnée par la communauté internationale, qui s'est également émue de l'assassinat lundi dans le sud-ouest du pays d'une religieuse franco-espagnole de 77 ans.

Le président centrafricain Faustin-Archange Touadéra a décrété jeudi trois jours de deuil national en hommage aux victimes de cette semaine meurtrière.

La Centrafrique est déchirée par les violences depuis 2013 et le renversement du président François Bozizé.

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