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10 septembre 2010 5 10 /09 /septembre /2010 02:22

 

 

baleiniere.jpg

 

Radio Ndéké Luka Jeudi, 09 Septembre 2010 13:32

 

2 personnes repêchées  mortes et plus d’une vingtaine d’autres portées disparues le mardi 7 septembre 2010, lors d’un naufrage d’une pirogue au large du fleuve Oubangui.

Selon l’adjudant-chef Franck René Blaise BANGUI, Commandant de la brigade de gendarmerie de Bimbo, qui a mis les responsables de la pirogue aux arrêts, et interrogée par Radio Ndeke Luka,  le naufrage est dû à une surcharge.

Pour le piroguier Junior LIBAMBA, il s’agit  d’un incident rare dans l’exercice de sa fonction depuis plus d’une décennie.

Signalons que les enquêtes sont en cours, et c’est la 2ème fois qu’une pirogue chavire courant l’année 2010.

 

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10 septembre 2010 5 10 /09 /septembre /2010 02:21

 

 

Bozize KNK

 

 

Radio Ndéké Luka Jeudi, 09 Septembre 2010 13:36

« Soutien indéfectible d’une partie de la jeunesse du Rassemblement Démocratique Centrafricain (RDC) à la candidature de François BOZIZE et la disparition de Charles MASSI ».

 

Ces points ont été le mardi 8 septembre 2010, au centre d’une conférence de presse animée par le président de la jeunesse Kwa Na Kwa (KNK), Christian GUENEBEM au siège dudit parti à Bangui.

Christian GUENEBEM, déclare sur Radio Ndeke Luka que la décision de la jeunesse du RDC de soutenir la candidature de François BOZIZE est courageuse, mais elle n’est pas liée à une  complicité avec le parti au pouvoir KNK.

 

Au sujet de la disparition du Colonel Charles MASSI, le président de la jeunesse KNK a déclaré qu’il attend la  preuve établissant la responsabilité  du gouvernement dans cette disparition.

 

Il y a une semaine le Collectif des Forces du Changement avait remonté les bretelles au procureur de la République qui, dans un communiqué, a indiqué que Charles Massi serait un présumé vivant.

 

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10 septembre 2010 5 10 /09 /septembre /2010 02:18

 

 

université de Bangui

 

 

Ai- Rca Jeudi, 09 Septembre 2010 17:00 - Le bureau exécutif de l'Aneca (Association Nationale des Etudiants de Centrafrique) représenté par son vice président Serges Ihano a donné le  8 septembre une conférence de presse à l'amphithéâtre de la Faculté des Sciences de la Santé (Facss) de l'Université de Bangui.

C’était  pour apporter des éclairages sur l'incident qui s’est produit dans la nuit  du samedi 4 à dimanche 5 septembre dernier au service des soins intensifs du complexe pédiatrique où un infirmier à failli perdre sa vie dans l'exercice de sa fonction.

Le but de cette rencontre avec la presse était d'échanger sur les problèmes récurrents que rencontrent les étudiants de la FACSS admis à faire des stages pratiques dans les établissements hospitaliers.

« Vers 23 heures nous avons reçu un bébé de cinq mois  qu'accompagnaient un externe  et deux internes  en plus des parents du bébé», a expliqué Abakar Mahamadou,  étudiant en 3è année de l'Infirmier diplômé d'Etat (IDE).

«Le bébé était installé dans son lit et les internes m'ont recommandé à ce qu'il soit mis sous l'oxygénothérapie parce qu’il présentait  déjà des détresses respiratoires », a-t-il poursuivi.

Selon Mahamadou, quelques minutes après, la fréquence respiratoire du bébé s'est améliorée et les deux internes et l'externe ont rebroussé chemin laissant le bébé et ses parents au service des soins intensifs où il montait la garde.

Et d'ajouter : « je me suis retiré pour administrer d'autres soins aux autres malades. Deux minutes après,  la mère de l'enfant commença à s'agiter ».

« A mon arrivée, l’enfant avait  déjà rendu l’âme » a conclu, visiblement abattu, M Mahamadou

Selon des témoins, le père du bébé, Capitaine d’armée,  très furieux a sorti son arme et a menacé  l'infirmier, lui enjoignant de s'expliquer sur la mort de son enfant.

Selon ces mêmes témoins,  M Abakar n’a pas pu être sauvé que grâce à la mère de l'enfant qui a supplié son mari de ne pas tirer sur l'infirmier.

Pour le vice-président de l'Aneca Ihano, ce comportement est très fréquent dans les hôpitaux de Bangui. Parfois les parents se ruent sur le personnel soignant pour le rosser et/ou simplement l'insulter.

« Le  but de cette rencontre avec la presse est d’amener  la population et plus particulièrement les autorités à prendre des mesures adéquates pour garantir la sécurité de nos collègues de la FACSS » a-t-il martelé.

Il convient de préciser que cet incident survint après celui de l'Hôpital Communautaire  où les parents des malades ont maltraité un étudiant stagiaire. Cas similaire à l'Hôpital de l'Amitié où des garde- malades  ont battu un stagiaire.

Kabongo, Ai Bangui.

 

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9 septembre 2010 4 09 /09 /septembre /2010 03:36

 

 

080710rebelles-lra

 

Source: Human Rights Watch (HRW )

Date: 1 septembre 2010

La nouvelle loi américaine sur les objectifs de l’Armée de résistance du Seigneur et soutien  aux victimes de ce groupe

Le travail de Human Rights Watch pour enrayer les atrocités commises par la Lord's Resistance Army (LRA) , un groupe rebelle ougandais , a pris un grand pas en avant en mai, lorsque l'administration Obama a décidé de contribuer activement à mettre fin à la violence.

La nouvelle législation américaine oblige l'administration Obama à développer une stratégie globale visant à protéger les civils des attaques de la LRA . Il doit prendre des mesures avec les gouvernements de la région à lutter contre les atrocités et pour garantir la primauté du droit en Afrique centrale.

La loi demande aux États -Unis à accroître l'assistance humanitaire à tous les pays touchés par la violence de la LRA. Dans le nord de l'Ouganda, une région ravagée par l’activité passée de la LRA, les États-Unis doivent soutenir la reprise économique. La loi oblige également les Etats-Unis à aider l'Ouganda à poursuivre en justice les membres de la LRA.

La LRA a été impliquée dans l'un des plus longues et plus brutales insurrections du monde. Le groupe rebelle renforce ses rangs en enlevant les enfants et en les forçant à devenir des soldats. Les femmes et les filles sont enlevées et transformées en esclaves sexuelles, les hommes enlevés sont utilisés comme porteurs et ouvriers. La Cour pénale internationale a délivré des mandats d'arrêt contre les principaux dirigeants du groupe qui a commis des crimes graves en Ouganda.

En Mars, Human Rights Watch a publié Le sentier de la mort : les atrocités de la LRA dans le Nord- Congo, qui a enquêté sur un saccage de quatre jours en Décembre 2009. Nous avons constaté que la LRA avaient attaqué des civils, tuant au moins 321 personnes avec des machettes, des haches et des bâtons en bois lourds. Le groupe a enlevé un autre groupe de 250 civils, au moins 80 d'entre eux étaient des enfants.

Malgré le nombre de morts énorme, l'attaque de Décembre n'a pas été signalée dans la presse , en partie parce que la région est si éloignée , il n'y a pas de téléphones , d'électricité ou de routes, mais aussi parce que peu d'attention a été accordée aux récits sur les tueries faits par les gens du nord-est du Congo.

Human Rights Watch a écouté ceux qui ont eu le courage de lui en parler, puis une enquête approfondie et une large diffusion du massacre a eu lieu. Le chemin de la mort a généré une couverture médiatique dans au moins 20 pays différents, les articles de la page d'accueil ont atterri à la BBC et la première page du New York Times.

Nous avons transmis nos résultats à des diplomates, des représentants de l'ONU, et des responsables gouvernementaux. Nous avons obtenu de le soutien non seulement avec le gouvernement des États-Unis mais aussi avec l'Organisation des Nations Unies. La mission de paix des Nations Unies au Congo - connue par son acronyme français , la MONUC a envoyé ses propres - enquêteurs des droits de l'homme se pencher sur les massacres et élaborer des recommandations pour atténuer les abus futurs . La MONUC a également donné suite à notre suggestion de créer une nouvelle base dans Tapili, l'une des villes ciblées par les rebelles, comme une mesure préventive contre la violence.

Nous avons traduit et remis une lettre ouverte au Président Obama de trente et un des défenseurs des droits de l'homme de Nyangara, une ville dans le nord de la République démocratique du Congo ravagée par la violence de la LRA. «Nous vivons chaque jour avec la crainte de plus d'attaques LRA ", écrivent-ils. " Quelle chance nous avons, si personne n'entend nos cris et personne ne vient à notre secours ? Nous vous en supplions, s'il vous plaît ne nous laissez pas seuls dans les mains de ces tueurs . "

Nous avons créé une carte postale courte vidéo mettant en vedette un défenseur des droits humains dans Niangara appel au Président Obama d'agir . Nous avons publié ce que le président Obama était sur le point d'examiner la Lord's Resistance Army le désarmement et le nord de l'Ouganda Recovery Act . Le projet de loi a été signé le jour après que des membres clés de l'équipe d'Obama a examiné les cartes postales vidéo .

Ce mois d'août, nous a révélé que la LRA a enlevé plus de 697 adultes et enfants au cours des 18 derniers mois dans une autre campagne en grande partie inédit, cette fois en République centrafricaine et une partie du Congo voisin .

Près d'un tiers des personnes enlevées ont été des enfants, dont beaucoup sont obligés de servir comme soldats ou sont utilisés pour le sexe par des combattants du groupe. En outre, Human Rights Watch a appris de plusieurs dizaines de cas ont été que la LRA a forcé des enfants à tuer d'autres enfants et adultes , souvent en les frappant sur la tête avec des massues .

La situation dans le nord- Congo et la République centrafricaine, où la LRA est actuellement basée, est désastreuse. Le Lord's Resistance Army du désarmement et du Nord de l'Ouganda Recovery Act - la législation la plus large de soutien spécifique à l'Afrique au cours des derniers Congrès d'histoire est une étape cruciale pour la protection des civils contre les exactions de la LRA et de trouver une solution durable à l'insurrection.

 

Copyright © , Human Rights Watch 350, avenue Fifth , 34e étage York York, NY 10118-3299 USA

 

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9 septembre 2010 4 09 /09 /septembre /2010 02:58

 

 

Binguis

 

 

Bangui (Xinhua) jeudi 9 septembre 2010 - Les membres de la Commission électorale indépendante (CEI) de la République centrafricaine ont débuté mercredi à Bangui une formation de deux jours sur les techniques de recensement électoral.

« Le recensement électoral n’est pas aussi facile qu’on le pense, c’est une opération délicate. C’est pourquoi il est nécessaire de former les commissaires sur les technique de base, comment manipuler les documents, comment juger l’authenticité des pièces et comment ménager les électeurs », a indiqué le président de la CEI, le pasteur Joseph Binguimalet à l’ouverture de la formation.

« Les conditions sont déjà réunies pour le déploiement des commissaires, et cette formation marque le lancement des opérations du recensement électoral », a-t-il déclaré.

Les commissaires formés à Bangui devront former, à leur tour, les membres des comités locaux de la CEI et les agents recenseurs, une fois dans leurs zones de compétence.

Les opérations de recensement électoral proprement dit vont démarrer le 22 septembre sur toute l’étendue du territoire, selon le chronogramme validé par les parties prenantes au processus.

Le président de la CEI a également annoncé que la CEI disposait déjà de 800.000 isoloirs et de 600.000 urnes acquis grâces aux fonds mis à disposition pas le président de la République François Bozizé quand les élections devaient avoir lieu en mai 2010

 

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8 septembre 2010 3 08 /09 /septembre /2010 23:37

 

 

RCA-dans-l-Afrique.jpg

 

 

Yaoundé, Cameroun - Pana 08/09/2010- Le ministre camerounais de la Santé publique, André Mama Fouda, et son collègue centrafricain des Affaires étrangères, de l'Intégration régionale et de la Francophonie, Antoine Gambi, se sont entretenus mardi à Yaoundé sur la question de la santé frontalière entre les deux pays.

Au cours de la rencontre, M. Gambi a sollicité l'aide du Cameroun pour le renforcement des plateaux techniques des hôpitaux de Batouri, Bertoua et Garoua Boulaï afin de permettre une meilleure prise en charge des malades centrafricains en cas d'évacuation sanitaire.

Il a également souhaité l'expertise du Cameroun en matière de gestion et de renforcement de la surveillance des épidémies de choléra et de grippe A qui sévissent en permanence dans la sous-région.

En attendant le concours de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) et de la Communauté des Etats d'Afrique centrale (CEAC) pour la gestion et le renforcement de la surveillance des épidémies de choléra et de grippe A, les deux ministres se sont entendus sur les moyens et stratégies à mettre en oeuvre par les deux pays pour permettre au Cameroun d'apporter à la RCA son expertise en matière d'assistance médicale et de maintenance des équipements hospitaliers.

M. Gambi est arrivé au Cameroun à la tête d'une délégation de huit personnes pour prendre part à la 11ème commission mixte des deux pays qui a débuté lundi à Yaoundé pour durer trois jours/

Il a été reçu par le Premier ministre, Philémon Yang, et le ministre du Commerce, Luc Magloire Mbarga Atangana.

 

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8 septembre 2010 3 08 /09 /septembre /2010 23:35

 

 

RCA_carte-2.jpg

 

 

Les travaux de la commission mixte des deux pays qui s’achèvent aujourd’hui portent entre autres sur les questions de sécurité à la frontière.


C’est ce jeudi à 15h que s’achèvent en principe, les travaux de la Grande commission mixte Cameroun-Rca. Ces travaux ont démarré le 06 septembre 2010. Jusqu’à hier, les travaux en sous-commission battaient leur plein au Palais des Congrès de Yaoundé. Les échanges dans les sous-commissions en charge des relations économiques et politiques entre les deux pays ont été particulièrement longs durant les trois jours de travaux de cette commission mixte. Et impossible d’arracher le moindre mot aux participants sur le contenu de ces échanges. L’on sait cependant sur la base des documents produits à cette occasion par le ministère camerounais des affaires étrangères, que les discussions portent notamment sur les questions de sécurité entre les deux pays. La frontière qui sépare les deux pays est régulièrement le théâtre d’actes de criminalité et de grand banditisme.


En février 2010 déjà, lors des premiers travaux de la commission mixte permanente Cameroun-Rca, un chronogramme d’activités avait été arrêté par les deux parties. Au plan de la coopération économique, la question de la construction et de la viabilisation des voies de communication entre Yaoundé et Bangui occupe une place de choix dans l’agenda des participants. Ces derniers ont donc planché entre autres sur le projet de construction de la voie ferrée Ngaoundéré-Bangui et la viabilisation de l’axe routier Kenzou-Gamboula. Ces voies de communication devraient permettre de booster les échanges notamment commerciaux entre la République Centrafricaine et le Cameroun. Grâce à son ouverture sur l’Océan Atlantique, le Cameroun est un pays de transit pour les exportations et les importations de la Centrafrique.

Litige frontalier

 

Mais ce qu’aucun officiel ne veut évoquer publiquement et qu’aucun document n’annonce, c’est le conflit frontalier qui oppose les deux pays depuis 2001. Difficile en effet d’imaginer pareilles assises sans parler de cette affaire qui avait débouché sur la fermeture de la frontière entre les deux pays. L’on se souvient, en effet, qu’en février dernier, des ressortissants centrafricains avaient dressé leur drapeau à Garoua-Boulaï. Selon Kombo Gbéri, député de la localité interrogé par Mutations au moment des faits, «c’est depuis 2001, année du bitumage de la route Bertoua-Garoua-Boulaï que le problème s’est posé lorsque les engins avaient voulu bitumer jusqu’à la frontière. Les autorités camerounaises avaient pris soin d’enlever la barrière de la douane en la remplaçant par des herses afin que le travail se fasse sans heurts jusqu’à la limite.


Nos frères centrafricains parlent de zone tampon qui, à notre avis, n’existe pas». Le parlementaire poursuivait en indiquant à notre correspondant dans la région de l’Est que c’est pour matérialiser leur revendication sur cette bande de 100m qui sépare la barrière centrafricaine et le poste de douane camerounais, que les Centrafricains avaient implanté leur drapeau à Garoua-Boulaï. La commission paritaire mise sur pied pour résoudre ce conflit avait commencé par essuyer des échecs. Nul doute donc que c’est cet incident majeur survenu dans les relations entre les deux pays qui aura provoqué la tenue de cette 11ème session de la grande commission mixte Cameroun-Rca. A l’ouverture des travaux le 06 septembre dernier, le ministre camerounais des relations extérieures, Henri Eyebe Ayissi, confessait lui-même la «léthargie» dans laquelle était entrée cette commission dont les dernières assises eurent lieu en 2002 à Bangui.


Serge D. Bontsebe

 

Source : http://www.quotidienmutations.info/septembre/1283931745.php

 

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8 septembre 2010 3 08 /09 /septembre /2010 00:07

 

 

Cyriaque-Gonda-1

 

Bangui 7 sept (C.A.P) - Depuis le 1er septembre, la Direction Nationale de Campagne du MLPC a aménagé dans une villa appartenant à Jerry Baba sise au quartier SICA 2 à Bangui. Cette propriété servait, il y a quelques mois, comme siège du Parti National pour un Centrafrique Nouveau (PNCN) de l’ex ministre d’Etat et idéologue devant l’Eternel du bozizisme, aujourd’hui tombé en disgrâce, mais qui continue toujours d’apporter son soutien à Bozizé en jouant les supplétifs du KNK. C’est après avoir accumulé des impayés de loyer d’un montant d’un million huit cent mille franc CFA (1.800.000) que Jerry Baba a décidé de résilier le bail du PNCN de Cyriaque Gonda pour en signer un autre avec le MLPC.

Dans la nuit du lundi 6 septembre, aux environs de 22 heure locale, Cyriaque Gonda en personne, flanqué d’un aide de camp et quelques nervis de son parti, débarque à l’ancien siège de son parti qui est maintenant loué par le MLPC, se présente au gardien des lieux comme ancien ministre d’Etat et  « petit frère de Bozizé », oblige le gardien qui s’exécute et lui ouvre les portes de la villa dont il avait les clés. Les portes dont il ne dispose pas des clés sont purement et simplement défoncées à coup de pieds par les gros bras qui accompagnaient Gonda. C’est ainsi que dans une pièce qui sert de bureau au trésorier de la DNC du MLPC, plusieurs documents importants et sensibles sont emportés par Cyriaque Gonda.

Prévenu tard dans la nuit, c’est le lendemain mardi 7 septembre dans la matinée qu’André Toby Kotazo, le Directeur de campagne de Martin Ziguélé et du MLPC, se transporte sur les lieux en compagnie de l’avocat de son parti Me Jean Paul Moussa Vékéto et d’un huissier de justice pour constater les dégâts afin de déposer plainte. Pendant qu’ils étaient encore présents sur les lieux, Cyriaque Gonda, dans un état éthylique déjà très avancé alors qu’il n’était qu’à peine 9 h du matin, se ramène à la tête d’une petite dizaine de nervis du PNCN dont son frère aîné le député Jean Benoit Gonda, et commence à vociférer des invectives contre le MLPC et Toby Kotazo.

On ne peut que s’indigner devant cette attitude de voyou dont se rend coupable quelqu’un qui, il n’y a pas très longtemps encore, était ministre d’Etat en charge de la réconciliation nationale et de l’organisation du Dialogue Politique Inclusif. Publiquement mis en cause par la suite et humilié par Bozizé pour vol et détournement des fonds du DDR, il a été limogé avec fracas du gouvernement et son passeport brièvement confisqué ensuite lorsqu’il tentait de quitter le pays pour une visite familiale en France.

En réalité, Gonda n’est pas à son premier coup d’essai car à l’endroit d’un bailleur dont nous taisons le nom et dont la villa a servi naguère de siège à son parti, il a également laissé une ardoise de plusieurs millions de F CFA que le bailleur lui réclame depuis six ans à ce jour. En choisissant de se comporter de la sorte et en se présentant comme « petit frère » de Bozizé, en dépit des humiliations (désignation comme voleur) et autres vexations (retrait de passeport et interdiction de quitter le pays) que ce dernier lui a fait subir, Gonda renoue avec la veine tribale qu’il pense lui offrir la meilleure opportunité d’éviter une poursuite judiciaire.

 

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8 septembre 2010 3 08 /09 /septembre /2010 00:03

 

 

REPORTERS_SANS_FRONTI_RES.JPG

 

Reporters sans Frontières  7 Septembre 2010

Reporters sans frontières déplore l'arrestation arbitraire dont a été victime, le 3 septembre 2010, Alexis Remangaï, journaliste au quotidien privé Le Confident. Arrêté à Bangui suite à une plainte en "diffamation" déposée par un responsable du ministère centrafricain des Mines, le journaliste a été libéré le 6 septembre dernier, en début d'après-midi.

"Le journaliste a été victime d'un véritable guet-apens alors qu'il répondait à une convocation officielle du directeur de cabinet du ministre d'État aux Mines. Nous déplorons qu'il ait été maintenu en détention pendant plus de deux jours alors qu'il n'a commis aucun crime et espérons que les juges qui statueront sur le fond de l'affaire concluront à son innocence ainsi qu'à celle de son média, dont le seul tort est d'avoir publié une lettre. L'organisation rappelle que les auteurs du document n'ont pas été inquiétés par la justice", a déclaré l'organisation.

Le 3 septembre, Alexis Remangaï s'est présenté à la convocation d'Obed Namsio, directeur de cabinet du ministre d'État aux Mines. Celui-ci reprochait au journaliste la publication, la veille, d'une lettre adressée au ministre des Mines par le Collectif des présidents des coopératives minières centrafricaines, l'accusant d'avoir détourné trois chèques de 20 millions de francs CFA (environ 30 500 euros).

"Je me suis présenté à la convocation en lieu et place de mon directeur de publication. Monsieur Obed Namsio m'a accusé pendant les quarante-cinq minutes d'entretien d'être l'auteur de la lettre. Il n'a pas voulu me comprendre. C'est le Collectif des présidents des coopératives minières centrafricaines qui a écrit cette lettre", a confié Alexis Remangaï à Reporters sans frontières.

"A la fin de l'entretien, le directeur de cabinet m'a indiqué que j'étais en état d'arrestation. Des policiers sont entrés dans son bureau et m'ont arrêté. J'ai été placé en garde à vue dans les locaux de la section de recherche et d'investigation de la gendarmerie de Bangui", a-t-il ajouté.

Après deux jours et demi de détention, le journaliste a été présenté au procureur de la République puis libéré provisoirement le 6 septembre. Aucune date de jugement au fond n'a pour le moment été fixée.

"L'incident qui a touché le journaliste du quotidien Le Confident est particulièrement inquiétant dans le contexte préélectoral actuel. Nous redoutons que les hommes politiques centrafricains et leurs collaborateurs ne fassent preuve d'un regain de crispation envers les médias à l'approche de l'élection présidentielle prévue le 23 janvier prochain" a conclu Reporters sans frontières.

La République centrafricaine occupe la 80e place sur 175 pays, du classement mondial 2009 de la liberté de la presse établi par Reporters sans frontières.

 

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8 septembre 2010 3 08 /09 /septembre /2010 00:02

 

 

080710rebelles-lra

 

Source: Missionary International Service News Agency (MISNA) 06 Sep 2010


Diffuser des messages radios pour inciter les rebelles ougandais de l'Armée de résistance du seigneur (Lra), responsables de nombreux massacres et d'enlèvements de mineurs, à se livrer aux autorités : telle est l'initiative proposée par les sociétés civiles de la République Démocratique du Congo, du Centrafrique, du Soudan et de l'Ouganda. Les leaders communautaires locaux mettent l'accent sur la nécessité de porter à la connaissance des rebelles ougandais l'existence d'un programme de désarmement, démobilisation et réinsertion sociale auquel ils pourraient adhérer.

Les sociétés civiles de la région proposent de promouvoir le programme à travers la diffusion radiophonique et l'affichage de messages en plusieurs langues. Après l'échec des négociations de paix visant à mettre un terme à 20 ans de violences dans le Nord-Ouganda, la Lra a transféré ses bases de l'autre côté de la frontière et sévit depuis près de deux ans dans le Nord du Congo, le Sud du Centrafrique et le Sud-ouest du Soudan.

Les rebelles ougandais sont par ailleurs responsables de l'enlèvement de nombreux mineurs pour gonfler leurs rangs. Les États-Unis ont dernièrement adopté des dispositions pour combattre la Lra bien qu'aucune mesure n'ait encore été prise sur le terrain. De son côté, le Centrafrique a sollicité en août l'aide de la France.

 

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