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7 septembre 2010 2 07 /09 /septembre /2010 23:59

 

 

Michel-Salle.JPG

 

La Voix du Nord mardi 07.09.2010, 05:11 -

Le festival d'art animalier mis sur pied par Dominique Gall est une véritable réussite. ...

Il s'est totalement investi dans cette exposition qui, du 3 au 6 septembre, réunissait une trentaine d'exposants. La peinture, la sculpture, la gravure, les objets décoratifs, la fauconnerie, le tir à l'arc, tout était réuni pour que le public passe un agréable moment dans le cadre adapté de la citadelle.

Le retour des éléphants

Bernard Noiret, de l'association Doli qui milite et agit pour la protection des éléphants et la conservation de la faune sauvage en république de Centrafrique, avait convié Michel Sallé, ministre, chef de cabinet de la présidence de la république de Centrafrique. Le ministre était ravi de sa visite : « Je retire une très bonne impression de ce festival. J'apprécie beaucoup ce que fait l'association Doli pour qui je sers de facilitateur auprès de mon gouvernement ». Les éléphants tendent à disparaître, l'action de Doli est positive et dans certains pays, les éléphants reviennent. Le fléau principal est le braconnage. Le gouvernement de Centrafrique et Doli gèrent une réserve de 550 000 hectares au sein de laquelle la faune sauvage est protégée.

Parmi les nombreux artistes présents, Sonia Sibiet venue de Belgique présentait quelques-unes de ses peintures ayant trait à la faune africaine. Son sens de l'observation et son talent plongent le visiteur au coeur de la savane. Elle connaît bien l'Afrique qui la fascine où elle se rend fréquemment.  

 

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7 septembre 2010 2 07 /09 /septembre /2010 23:52

 

 

ARV.jpg

 

                             prise d'ARV

06/09/2010 à 17h:53 rédaction web de Jeune Afrique

Une enquête de l'inspection générale du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme a mis au jour d'importants détournements d'argent public au Mali. Ils concerneraient plusieurs milliards de francs CFA, selon une source diplomatique.

Plus d'une dizaine de personnes ont été arrêtées au Mali dans le cadre d'une affaire de détournement de fonds d'après des sources policières et judiciaires concordantes.

 

« L'utilisation du Fonds mondial domicilié au ministère de la Santé a donné lieu à des malversations », a déclaré Sombé Théra, le procureur du pôle économique et financier de Bamako lundi.

Ces accusations se fondent sur un rapport d'enquête de l'inspection générale du Fonds mondial (dont les enquêteurs ont été envoyés sur place), qui comprendrait 55 000 documents d'après le magistrat.

"C'est énorme"

 

D'après lui, la découverte des fraudes s'est faite en deux étapes. « Dans un premier temps, ces malversations (essentiellement des falsifications de chèques) portaient sur plusieurs centaines de millions de francs CFA, a-t-il déclaré. Mais les enquêtes, par la suite, ont montré que les malversations étaient plus grandes. »

 

Un diplomate d'une institution des Nations unies basée à Bamako s'exprimant sous couvert d'anonymat, et qui affirme disposer du rapport a évoqué le chiffre de « plusieurs milliards de francs CFA ».

« Des médicaments censés être sur le terrain ne le sont pas. Il y a eu surfacturation, c’est énorme ! », s’est-il étonné.

 

« Dans un premier temps, il y a eu moins de 200 millions de francs CFA (environ 300 000 euros) mal gérés et cette somme a été remboursée par le ministère de la Santé. Mais aujourd’hui, avec le rapport que nous avons en main, on peut parler de quelques milliards de CFA. »

 

D'après une source gouvernementale s'exprimant sous couvert d'anonymat, l'exécutif menace déjà d'être « très sévère » envers les auteurs du détournement. En plus des personnes arrêtées, d'autres suspects sont sous le coup d'une interdiction de quitter le Mali. Le ministre de la Santé, Ibrahim Oumar Touré, qui a été entendu par les enquêteurs et qui aurait été reçu par Koulouba la semaine dernière, pourrait démissionner tant sa situation est devenue délicate.


(avec AFP)

 

 

NDLR : Le CNLS de Bangui fait des émules à Bamako. C'est triste pour les malades maliens. Pauvre Afrique !

 

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7 septembre 2010 2 07 /09 /septembre /2010 16:11

 

 

logo Orange

 

Radio Ndéké Luka Mardi, 07 Septembre 2010 13:59

Le personnel de la Société de téléphonie mobile Orange Centrafrique est ce mardi 7 septembre 2010, en colère et exige le départ de son nouveau Directeur Général envoyé par Paris, pour remplacer le Directeur Général sortant Bruno ALLASONNIERE.

 

Selon le Personnel, le nouveau dirigeant de cette société brille en des comportements désobligeants qui créent un malaise au sein de l’équipe, depuis son arrivée le 02 septembre 2010.

 

Dans une pétition signée des délégués du personnel de la Société Orange Centrafrique avec ampliations aux autorités dont le Président de la République, les employés décrient le malaise dans lequel l’ensemble du personnel est plongé suite aux différents comportements et décisions du nouveau responsable Jean Michel GALLERON.

 

Selon les délégués du personnel, Orange Centrafrique a enregistré des pertes chiffrées à 17 milliards de FCFA durant ces dernières années, il est temps, précisent-ils, d’optimiser l’utilisation des ressources tant humaines, matérielles que financières et non le contraire.

 

Ils disent non aux prises de décisions dites « sauvages » et déclarent s’opposer à un directeur général qui dirige avec terreur, qui désavoue tous ses collaborateurs, qui maque d’égard envers les autorités et qui ne respecte pas les 5 valeurs du Groupe Orange.

 

Ces employés qui n’acceptent pas se faire traiter d’incompétents et de voleurs, exigent la révocation pure et simple de Jean Michel GALLERON dans ses fonctions de directeur général d’Orange Centrafrique, ainsi que son rapatriement vers la France.

 

Car selon eux, il est hors de question qu’il tienne des propos déplacés à l’égard du Chef de l’Etat centrafricain. Juste un service minimum assure la continuité des services au sein de cette société.

 

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Centrafrique-Presse.com - dans Economie
7 septembre 2010 2 07 /09 /septembre /2010 16:04

 

 

Olivier-Gabirault.jpg

 

COMMUNIQUE DE PRESSE

 

M’étant mis à l’écart de la vie politique centrafricaine depuis plus d’un an aujourd’hui, et n’aspirant qu’à vivre en paix loin des tumultes et fébrilités habituelles de la période électorale, j’ai appris avec consternation le lâche et horrible assassinat de mon neveu Augustin KEMBA, sous-officier des Forces Armées Centrafricaines à la retraite et assurant la garde de ma villa.

 

Son cadavre a été jeté devant mon portail, le crâne brisé, le corps poignardé à plusieurs endroits, ayant été ligoté et torturé préalablement.

 

Pour ceux qui connaissent mon parcours politique, ni dans mes écrits, ni dans mes propos, ni avec mes proches relations je n’ai encouragé d’une manière ou d’une autre la violence comme moyen d’accession ou de maintien au pouvoir.

 

J’ose croire que les enquêtes en cours, si elles ne sont pas étouffées comme c’est le cas dans de nombreuses circonstances analogues permettront de fixer l’opinion nationale et internationale sur cet odieux assassinat de sorte que ses commanditaires et exécutants  répondent de leurs actes devant la justice.

 

En effet, en ce début du 3e millénaire, il est inadmissible de replonger le pays dans un cycle de crises aux conséquences imprévisibles qui rappellent les pratiques d’un autre âge, surtout à la veille des consultations électorales.

 

Fait à Paris le 06 septembre 2010

 

Olivier GABIRAULT

Personnalité Politique Indépendante

 

 

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Centrafrique-Presse.com - dans Annonces et divers
7 septembre 2010 2 07 /09 /septembre /2010 02:14

 

 

ZOBIZE.jpg

 

Bozizé l'air méfiant et soupçonneux

 

En décidant de proférer sous forme de rumeurs savamment distillées et d’alimenter méthodiquement par presse interposée des accusations difficilement prouvables à l’encontre des chefs d’Etat du Congo Brazzaville, du Tchad et le gouvernement français, ceux-là mêmes  qui l’ont parrainé et permis son accession au pouvoir à Bangui depuis le 15 mars 2003 dans les conditions que l’on sait, on en arrive à se demander quelle mouche a piqué François Bozizé ? Que cherche-t-il ? Pourquoi fait-t-il preuve d’une si courte mémoire à l’égard de ses bienfaiteurs ?

Est-il besoin de rappeler que sans l’aide de presque tous les présidents des pays voisins à la RCA et plus particulièrement du parrainage, de l’action et du soutien multiforme des présidents Denis Sassou Nguesso du Congo et Idriss Déby Itno du Tchad, le tout couronné par l’appui décisif de la France, Bozizé n’aurait pas mis une seule minute au pouvoir à Bangui après sa calamiteuse rébellion et le prétendu sursaut du 15 mars 2003. 

Tous les observateurs de la vie politique centrafricaine savaient depuis quelque temps déjà que les relations entre Bozizé et ses pairs de la sous-région, n’étaient plus ce qu’elles avaient été au lendemain de son accession au pouvoir et s’étaient encore détériorées davantage depuis la mort du doyen des chefs d’Etat de l’Afrique centrale El Hadj Omar Bongo Ondimba, Bozizé s’est en effet révélé très tôt manquer d’envergure et n’être pas à la hauteur des espoirs fondés sur lui pour remettre de l’ordre dans la maison Centrafrique minée par d’incessants troubles politico-militaires, mutineries récurrentes et les errements de la gestion d’un Ange Félix Patassé de plus en plus contesté.

La gestion scabreuse des diverses perfusions financières et multiples concours financiers exceptionnels consentis par les pays de la CEMAC à Bozizé pour aider l’action de ses différents gouvernements depuis qu’il est à la tête de la RCA ont conduit ses différents pairs à s’interroger sur la véritable utilisation de ces appuis. Un dernier exemple en est l’enveloppe de 8 milliards de CFA réunie par les pays de la CEMAC pour financer le programme de désarmement mais dont les bénéficiaires présumés tardent à en voir la couleur. En définitive, Bozizé aura fait la démonstration à ses pairs de son incapacité à gérer les affaires d’un Etat.

Le piètre pilotage par lui en tant que président en exercice sortant de l’institution CEMAC de l’important et historique sommet de Bangui à la mi-janvier dernier, le premier qui a eu lieu en l’absence de Omar Bongo Ondimba, aura achevé de fixer ses homologues et permis aux chefs d’Etat des pays voisins de la RCA de lever leurs dernières illusions sur leur frère centrafricain qui aura réussi l’exploit de mécontenter chacun d’entre eux.

Faute de pouvoir prendre conscience de ses propres limites et son incapacité à se remettre en cause, Bozizé préfère faire de la fuite en avant en rejetant sur ses bienfaiteurs la responsabilité et les conséquences de ses turpitudes et errements. La paranoïa dont il fait actuellement preuve, est bien l’illustration s’il en était encore besoin, de l’ingratitude caractérisée que d’aucuns lui reprochent.  

 

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Centrafrique-Presse.com - dans Politique
6 septembre 2010 1 06 /09 /septembre /2010 23:35

 

 

Cyriaque-Gonda-1

 

 

Par RFI lundi 06 septembre 2010

Ils étaient venus monter une société de chasse en République centrafricaine, mais ils se sont retrouvés accusés d'avoir fomenté une tentative de coup d'Etat. Une dizaine de Slovaques ont été interpellés le 1er septembre, dépouillés de leur matériel et de leur argent avant d'être finalement relâchés le lendemain à l'aube.

Les chasseurs slovaques n'ont été interpellés que quelques heures mais l'affaire est embarrassante. Ces hommes ne sont pas entrés en catimini dans le pays. Ils ont obtenu un visa à l'ambassade de Centrafrique à Paris. Quand ils ont atterris à Bangui, ils sont passés entre les mains des services de l'immigration et ensuite ils se sont installés à l'hôtel.

Ces Slovaques sont venus dans un but précis : ce sont les partenaires économiques de l'ancien porte-parole du gouvernement (ndlr : il s’agit de Cyriaque Gonda) avec qui ils ont fondé la SOCAPRO, une société de chasse professionnelle centrafricaine.

Au cours de ce nouveau voyage en Centrafrique, car certains en sont à leur troisième visite, ils ont signé les derniers papiers administratifs de la société et visité une réserve de chasse.

C'est rentrant de cette excursion à 600 km de la capitale qu'ils ont été bloqués à un poste de contrôle.

On les a fouillés, on a saisi leur matériel audiovisuel et pris sur eux plusieurs milliers d'euros. Une grosse prise à en croire les autorités qui ont déclaré que «Ces hommes armés, étaient en possession d'une importante cargaison d'armes et de munitions de guerre et qu'ils fomentaient un coup d'Etat».

Une accusation sans fondement, on le sait aujourd'hui. Le ministère slovaque parle de malentendu, les chasseurs eux sont libres mais pour l'instant ils n'ont récupéré ni leur argent ni leur matériel.


Source : http://www.rfi.fr/afrique/20100906-sept-slovaques-centrafrique-chasseurs-putschistes

 

NDLR : Dans cette pitoyable affaire de faux coup d’Etat, les chasseurs slovaques ont fait les frais de la paranoïa ambiante du régime finissant de Bozizé et de la suspicion et méfiance dont est victime l’ancien idéologue du bozizisme Cyriaque Gonda depuis son limogeage du gouvernement. Le général d’opérette Jules Bernard Ouandé rend le plus mauvais service à son président et collègue de promotion de l’ESFOA, un certain François Bozizé, en voyant partout des coups d’Etat qui menaceraient son pouvoir. Alors même que le pseudo coup d’Etat de mars dernier dont il avait accusé un certain AFP de l’avoir commandité n’a toujours pas été élucidé, cette nouvelle affaire de chasseurs slovaques pris pour des mercenaires introduits dans le pays par Cyriaque Gonda en vue de la réalisation d’un coup d’Etat qui tourne à présent au ridicule, projette une fois de plus les feux de l’actualité sur le régime de Bangui et particulièrement le bouffon Jules Bernard Ouandé.

 

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Centrafrique-Presse.com - dans Politique
6 septembre 2010 1 06 /09 /septembre /2010 22:21

 

 

drapeau-americain

 

Laurence Wohlers, un "centrafricaniste" US à Bangui


Il jure qu'il n'a cure des affaires - litigieuses - du pétrolier américain Jack Grynberg en Centrafrique, et l'on est tenté de le croire à le voir potasser le sango,  compulser des livres d'histoire empoussiérés sur la RCA.

Laurence Wohlers, le nouvel ambassadeur américain à Bangui, retourne à l'Afrique (il avait servi à Madagascar), après seize d'abstinence passés notamment comme conseiller à Moscou. autant dire que son poste en Centrafrique, obtenu sur le tard, il y tient ! D'ailleurs, jeune diplomate, il avait couvert le procès de l'empereur Bokassa pour le département d'Etat- et il en garde un bon souvenir.

Aujourd'hui, Laurence Wohlers ne serait pas fâché de réconcilier les Centrafricains avec leur histoire et, aussi, avec un monde extérieur qui ne comprend pas grand-chose au pays des foyers rebelles au coeur du continent. Comme viatique, l'homme filiforme n'emporte guère de leçons à donner mais, plutôt, la volonté d'écouter. Peu gâté sur ce plan par le précédent ambassadeur américain, le général-président François Bozizé peut donc soupirer. Il lui suffira de battre des paupières pour s'entendre avec "Laurence".


La Lettre du Continent, n°594, du 2 septembre 2010.

 

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6 septembre 2010 1 06 /09 /septembre /2010 21:04

 

 

Rémangai

 

 

Alexis Remangaï, journaliste au quotidien Indépendant Le Confident est libéré ce lundi 6 septembre 2010, après 4 jours de détention à la Section de Recherche et d’Investigation (SRI).

 

Il a été arrêté sur instruction du Directeur de Cabinet du Ministre d’Etat aux Mines.

 

Cette arrestation fait suite à la publication par le Quotidien Le Confident le 02 septembre, d’une lettre adressée au Ministre d’Etat aux Mines et dont le Confident a obtenu copie.

 

Dans cette Lettre, le Directeur de Cabinet du ministre d’Etat aux mines et certains de ses comparses ont été accusés par le Collectif des Présidents des Coopératives Minières de rétention d’information et de détournement des chèques d’un montant de 20 millions de FCFA remis par des partenaires venus d’Israël.


Cette lettre d’information dont copie est parue dans Le Confident n° 2517 du 02 Septembre 2010 n’a pas rencontré l’agrément du Directeur de Cabinet du ministre d’Etat qui, prétendait discuter de la situation avec le Directeur de Publication du dit journal empêché.

 

Le directeur de Cabinet a estimé nécessaire de faire arrêter le reporter qui répondait en lieu et place de son Directeur de publication.

 

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Centrafrique-Presse.com - dans Politique
6 septembre 2010 1 06 /09 /septembre /2010 20:59

 

 

Bozize KNK

 

Ouandet.jpg

 

 

Confidentiel Jeune Afrique n° 2591 du 5 au 11 septembre 2010

Psychose, le 1er septembre, à Bangui. Motif : l’interpellation la veille, dans les faubourgs de la capitale, d’une demi-douzaine de ressortissants slovaques vêtus de treillis, à leur retour d’un séjour de repérage dans la réserve de chasse de Nola (Sud-Ouest de la Centrafrique, non loin de la frontière avec le Congo-Brazzaville). Arrivés quelques jours auparavant par vol régulier, à l’invitation d’une obscure société forestière locale fondée par un ancien ministre d’Etat, ces Européens au crâne rasé et aux tatouages apparents s’apprêtaient à aller récupérer deux caisses d’armes et de munitions de petit calibre à l’aéroport de Bangui, où elles étaient arrivées ultérieurement à bord d’un autre avion. Immédiatement saisi par la police, ce matériel suspect a été transporté au palais présidentiel, alors que les Slovaques étaient placés en garde à vue au commissariat du port.

L’information ayant filtré, la rumeur d’un putsch de mercenaires déjoué in extremis, à quelques mois de l’élection présidentielle, a aussitôt parcouru la capitale, un journal de la place n’hésitant pas à titrer l’implication (totalement fantaisiste) des autorités de Brazzaville dans cette pseudo-tentative. En réalité, les Slovaques étaient des chasseurs dont les fusils n’avaient pas été déclarés par le tour-opérateur centrafricain et dont les visas avaient été obtenus dans des conditions douteuses. Après trois jours de détention, ils ont été expulsés du territoire

 

NDLR : Prendre des chasseurs pour des putschistes ou bien encore prendre des vessies pour des lanternes comme on dit est bien la traduction pathétique du climat de paranoïa qui s’est emparé depuis quelque temps déjà de Bozizé, son fils Francis, le général d’opérette Jules Bernard Ouandé, le ministre de la sécurité et pseudo grand spécialiste du régime pour déjouer les coups d’Etat.

Selon nos informations, les visas des chasseurs slovaques qui sont arrivés le plus régulièrement du monde sur le sol centrafricain ont tout aussi régulièrement été délivrés auprès de l’ambassade de Centrafrique à Paris, autant de formalités dont se dispensent généralement volontiers des mercenaires qui veulent réaliser un putsch.

Après le traitement et les humiliations infligées à ces chasseurs européens (trois jours de détention dans le commissariat du port de Bangui dans les conditions de confort que l’on sait), doit-on s’étonner que les amateurs de safari-chasse et autres safari-vision, n’aient aucune envie de mettre pied en Centrafrique ! Tout est fait par les autorités de ce pays, pourtant particulièrement doté d’une extraordinaire potentialité faunique et touristique, pour dissuader la venue des touristes et des investisseurs. Contrairement à ce qu’aime à répéter Bozizé, ce n’est pas à l’étranger ni sur internet que se trouvent ceux qui détruisent l’image de la Centrafrique mais bel et bien à Bangui et dans son propre gouvernement, à commencer par lui-même, son fils Francis, son général d’opérette Ouandé, son procureur en service commandé Firmin Findiro, ses pseudos « libérateurs » tels que Eugène Ngaikoisset, Olivier Koudémon alias Gbangouma, Anatole Ngaya, Vianney Semdiro pour ne citer que ceux-là.

 

 

Centrafrique : libération de 7 « chasseurs » Slovaques arrêtés

 

BRATISLAVA 6 sept (AFP) — Sept Slovaques arrêtés en Centrafrique pour complot présumé ont été libérés, a annoncé lundi le ministère slovaque des Affaires étrangères qui parle de "malentendu" car c'étaient "des chasseurs".

Une dizaine de Slovaques ont été arrêtés le 1er septembre dans le sud-ouest de la Centrafrique et transférés à Bangui, où ils demeuraient détenus lundi pour tentative de coup d'Etat, avait annoncé dans la matinée à l'AFP le porte-parole du gouvernement centrafricain, Fidèle Ngouandjika.

"C'était un malentendu. Les Slovaques n'étaient pas des comploteurs mais des chasseurs, venus en Centrafrique pour un safari avec des armes qu'ils possédaient légalement", a déclaré pour sa part le porte-parole du ministère, Lubos Schwarzbacher.

Après leur arrestation mercredi dernier, ils ont été relâchés vendredi, leurs passeports leur ont été restitués et ils attendaient lundi dans un hôtel avant un vol devant les ramener chez eux, a-t-il précisé.

"Le gouvernement a déjoué une tentative de coup d'Etat venue de l'extérieur. (...) Les forces de défense et de sécurité de notre pays ont arrêté à cet effet le 1er septembre dernier une dizaine de personnes de nationalité slovaque entrées illégalement sur le territoire centrafricain et qui s'apprêtaient à mettre à exécution ce coup d'Etat", a déclaré M. Ngouandjika dans un entretien téléphonique avec l'AFP.

Selon le porte-parole, les Slovaques "étaient en train de prendre possession d'une importante cargaison d'armes et de munitions de guerre" lorsqu'ils ont été arrêtés à Nola (sud-ouest).

L'annonce de ces arrestations est intervenue près de six mois après la révélation par Bangui de la découverte d'un projet de putsch supposé.

Le 13 mars, le ministre de la Sécurité nationale, Jules Bernard Ouandé, avait annoncé sur les médias d'Etat que les autorités avaient déjoué ce "plan d'attaque", qui devait être exécuté dans la semaine du 15 au 20 mars. Selon lui, les renseignements avaient mis en cause l'ex-président Ange Félix Patassé, sans le nommer clairement. M. Patassé a rejeté toute implication.

Copyright © 2010 AFP. Tous droits réservés

 

Centrafrique: le gouvernement confirme la libération des Slovaques arrêtés

BANGUI AFP / 06 septembre 2010 18h42 - Le porte-parole du gouvernement centrafricain, Fidèle Ngouandjika a confirmé lundi après-midi à l'AFP la libération, annoncée par la Slovaquie, de ressortissants slovaques qui avaient été arrêtés le 1er septembre et détenus pour tentative de coup d'Etat.

"Je suis présentement en mission gouvernementale à Birao (nord) avec mon collègue de la Justice. Et c'est à Birao que nous venons d'apprendre que les choses ont évolué. Les dernières informations nous font état de la mise en liberté vendredi des personnes arrêtées", a déclaré M. Ngouandjika, qui avait annoncé plus tôt lundi l'arrestation d'"une dizaine de Slovaques" depuis le 1er septembre et leur détention jusqu'à lundi pour projet de putsch.

Ces hommes, entrés "illégalement" en Centrafrique, avaient été arrêtés à Nola (sud-est) et "s'apprêtaient à mettre à exécution ce coup d'Etat, selon ses premières déclarations dans un entretien téléphonique avec l'AFP.

A Bratislava, le porte-parole du ministère slovaque des Affaires étrangères, Lubos Schwarzbacher, a affirmé que sept Slovaques, des chasseurs, avaient été arrêtés à la suite d'un "malentendu" en Centrafrique. Ils y effectuaient "un safari avec des armes qu'ils possédaient légalement" et ont été libérés vendredi, trois jours après leur interpellation, selon la même source.

"Nous sommes un Etat de droit. Si aucune charge ne pèse contre des personnes suspectées, c'est tout à fait normal qu'elles puissent recouvrer leur liberté", a indiqué le porte-parole du gouvernement centrafricain.

"Mais je redis que ces personnes ont été arrêtées en possession d'armes de guerre et elles ne justifiaient pas clairement leur présence sur le territoire centrafricain. C'est pour cela que nos forces de défense et de sécurité les ont transférées à Bangui, car il y avait un doute sur leur présence dans cette partie de la République centrafricaine, à Nola", a insisté Fidèle Ngouandjika.

(©)

Centrafrique Slovaques et faux coup d’Etat

Source : matin.branchezvous.com lundi 6 septembre 2010 à 8H40

Des Slovaques incarcérés malencontreusement en Centrafrique la semaine dernière pour coups d'État ont été libérés.

Sept Slovaques armés jusqu'aux dents ont été arrêtés la semaine dernière dans le Sud-Ouest de la Centrafrique.

« Les forces de défense et de sécurité de notre pays ont arrêté le 1er septembre dernier une dizaine de personnes de nationalité slovaque entrée illégalement sur le territoire centrafricain et qui s'apprêtait à mettre à exécution ce coup d'État », avait alors déclaré à
l'AFP, Fidèle Ngouandjika, porte-parole du gouvernement centrafricain.

Selon The Slovak Spectator, média slovaque, les personnes concernées dans cette affaire étaient plutôt des chasseurs en vacance.

« L'arrestation des Slovaques était un malentendu. Les Slovaques sont entrés légalement dans le pays, en vacances, avec toutes les autorisations nécessaires auprès des autorités locales », a indiqué Lubos Schwarzbacher, porte-parole du ministère des Affaires étrangères.

Source : The Slovak Spectator, AFP

 

Centrafrique : une dizaine de Slovaques arrêtés pour tentative de putsch

BANGUI (AFP) - 06.09.2010 11:51 Une dizaine de Slovaques ont été arrêtés le 1er septembre dans le sud-ouest de la Centrafrique et transférés à Bangui, où ils demeuraient détenus lundi pour tentative de coup d'Etat, a annoncé à l'AFP le porte-parole du gouvernement centrafricain, Fidèle Ngouandjika.

Une dizaine de Slovaques ont été arrêtés le 1er septembre dans le sud-ouest de la Centrafrique et transférés à Bangui, où ils demeuraient détenus lundi pour tentative de coup d'Etat, a annoncé à l'AFP le porte-parole du gouvernement centrafricain, Fidèle Ngouandjika.

Une dizaine de Slovaques ont été arrêtés le 1er septembre dans le sud-ouest de la Centrafrique et transférés à Bangui, où ils demeuraient détenus lundi pour tentative de coup d'Etat, a annoncé à l'AFP le porte-parole du gouvernement centrafricain, Fidèle Ngouandjika.

"Le gouvernement a déjoué une tentative de coup d'Etat venue de l'extérieur. (...) Les forces de défense et de sécurité de notre pays ont arrêté à cet effet le 1er septembre dernier une dizaine de personnes de nationalité slovaque entrées illégalement sur le territoire centrafricain et qui s'apprêtaient à mettre à exécution ce coup d'Etat", a déclaré M. Ngouandjika dans un entretien téléphonique, confirmant certaines informations de presse.

Vendredi, le site Internet de l'hebdomadaire panafricain Jeune Afrique avait fait état de l'arrestation d'"une dizaine de personnes armées" à Nola, dans la région de la Sangha, à plus de 600 km à l'ouest de Bangui.

Le porte-parole du gouvernement n'a pas fourni de détails sur le ou les commanditaires de ce projet de putsch présumé, ni le pays de "l'extérieur" qui serait impliqué.

Selon Fidèle Ngouandjika, les Slovaques "étaient en train de prendre possession d'une importante cargaison d'armes et de munitions de guerre" lorsqu'ils ont été arrêtés à Nola.

"Pour le moment, ces personnes sont transférées à Bangui et gardées à vue à la police où elles font l'objet d'une enquête qui a été ouverte à ce sujet pour déterminer les implications internes et externes de cette tentative de coup d'Etat. (...) Seule l'enquête permettra donc de situer les responsabilités et de dire quelles étaient les intentions réelles des personnes arrêtées et leurs complices", a-t-il affirmé.

"Pour le moment, nous nous réservons de faire des commentaires pouvant gêner le travail de la justice centrafricaine qui s'occupe de cette affaire. Mais nous affirmons qu'une tentative de coup d'Etat a été déjouée et l'enquête est en cours", a-t-il ajouté.

"Le gouvernement n'accuse aucun pays voisin dans cette affaire. Seule l'enquête je le répète, déterminera les responsabilités", a-t-il insisté.

La région de la Sangha est frontalière du Congo-Brazzaville. Les autres pays voisins de la Centrafrique sont le Cameroun, le Tchad, le Soudan et la République démocratique du Congo (RDC).

L'annonce de ces arrestations intervient près de six mois après la révélation par Bangui de la découverte d'un projet de putsch supposé.

Le 13 mars, le ministre de la Sécurité nationale, Jules Bernard Ouandé, avait annoncé sur les médias d'Etat que les autorités avaient déjoué ce "plan d'attaque", qui devait être exécuté dans la semaine du 15 au 20 mars. Selon lui, les renseignements avaient mis en cause l'ex-président Ange Félix Patassé, sans le nommer clairement. M. Patassé a rejeté toute implication.

La Centrafrique doit organiser en janvier des élections présidentielle et législatives après deux reports, étape importante pour ce pays qui tente de mener à son terme un processus de paix après avoir été confronté pendant des années à des rébellions, coups d'Etat et exactions de rebelles, militaires et "coupeurs de routes".

 

© 2010 AFP

 

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6 septembre 2010 1 06 /09 /septembre /2010 01:36

 

 

Yangouvonda.jpg

 

 

Francis-Boziz-.jpg

 

Avec les propos de Francis Bozizé tenus samedi 4 septembre à Boali devant ses agents de renseignement et autres « tontons macoutes » sur sa détermination et celle de son candidat de  père à procéder à l’élimination physique des opposants et en particulier de Martin Ziguélé, est bien la preuve si besoin en était encore, que Bozizé n’acceptera jamais le verdict des urnes s’il était battu à l’issue des prochaines élections de janvier et mars 2011.

Paradoxalement c’est même cette perspective qui conduit déjà certains au sein de la classe politique à tenter de nouer dès maintenant une alliance avec Bozizé et le KNK afin, soit de faire leur entrée dans son prochain gouvernement post électoral, ou comme par exemple dans le cas de Désiré Kolingba qui est déjà en campagne dans la Basse-Kotto fief de son défunt père, appeler à voter Bozizé, afin de se donner les chances de continuer à demeurer ministre dans le gouvernement de Bozizé.

Les avantages colossaux et les délices du pouvoir que tire Francis Bozizé de l’exercice du pouvoir suprême de son père conquis par la force des canons sont tels que pour rien au monde, il ne peut consentir à accepter un verdict sorti des urnes qui soit défavorable à son père et lâcher ce pouvoir. Partis de rien, la fortune que lui et son père ont très rapidement amassée du fait de leur position à la tête du pays est des plus enviable. Alors que rien ne pouvait le laisser supposer, Bozizé gère aujourd’hui l’armée par son fils interposé. Contre toute attente, il l’a illégalement bombardé colonel dans les Faca et projette d’en faire bientôt un général pour commander les Faca. Du jamais vu sauf en Centrafrique de Bozizé.

Malgré son impopularité réelle dans les Faca, (beaucoup d’officiers le prennent pour un civil dont le directeur de cabinet est aussi de surcroît civil), Francis Bozizé se sert de l’armée comme une source d’enrichissement. Au sein du camp Béal, siège de l’état-major des Faca et où se trouvent également le ministère de la défense et le cabinet de ministre délégué, il fait tenir une boutique d’approvisionnement des bidasses en diverses marchandises. Layettes pour les épouses enceinte des soldats, téléphones portables, motocylettes et on en passe, octroyés à crédit aux soldats contre retenue à la source sur leur solde. C’est aussi Francis Bozizé qui a attribué moyennant commissions le marché de fourniture aux Faca de produits alimentaires divers (manioc, huile, viande, poisson etc…Une vraie mafia.

Comment accepter tranquillement de  renoncer à un tel fromage ! Lors des élections de 2005, contre toute évidence, Bozizé tenait absolument à gagner dès le premier tour, conscient des risques et du danger du second tour, emporté du reste en vérité par Martin Ziguélé. Bozizé et ses compagnons de maquis surnommés « libérateurs » mais en vérité de vulgaires assassins,  ont ouvertement eu recours à l’intimidation des citoyens et à la violence armée dans les bureaux de vote pour imposer un autre verdict. Le représentant du PNUD (organisme qui avait la charge du traitement informatique des résultats électoraux), de l’époque à qui il avait exigé la victoire dès le premier tour et qui a naturellement refusé d’accéder à son exigence, l’a appris à ses dépens. Bozizé l’a littéralement chassé du pays dès après la proclamation des résultats des élections. Tout cela montre que Bozizé qui est très loin d’être un démocrate n’acceptera jamais d’être battu dans les urnes par quelqu’un d’autre.

Quelle que soit la durée dans l’eau d’un tronc d’arbre, il ne deviendra pas un crocodile a dit un sage africain. Il a beau troquer le treillis contre des costumes rayés cravates, Bozizé restera un dictateur sanguinaire. Bientôt un an que Charles Massi aura disparu dans des conditions pour le moins obscures et toujours non élucidées. Bozizé et son fils rêvent de faire connaître le même sort à certains leaders de l’opposition qui l’empêchent de dormir comme Me Nicolas Tiangaye et surtout Martin Ziguélé qui a de réelles chances de le battre, voire même dès le premier tour de l’élection présidentielle.

En dépit des égoïsmes de certains qui voient midi à leur porte - l’idée qui fait son chemin qu’il soit désigné comme le candidat unique de l’opposition afin d’offrir à celle-ci toutes les chances de triompher plus facilement sur Bozizé qui ne compte en réalité que sur ses milliards pour plomber ces élections par l’achat massif des Centrafricains - sème une véritable panique dans le camp du pouvoir. D’où les rodomontades et autres menaces de Francis Bozizé.

Il est donc temps que tout en préparant la tenue des élections, on songe également à la nécessité de faire signer aux candidats à la présidentielle un engagement à respecter scrupuleusement le verdict des urnes sauf dans le cas où des fraudes massives avérées de nature à remettre notablement en cause ou fausseraient les résultats seraient objectivement constatées et établies. La communauté internationale qui aura financièrement permis la tenue de ces élections ne devrait pas rester les bras croisés devant un cas de refus délibéré de Bozizé d’accepter le verdict sorti des urnes qui lui serait défavorable. Elle doit prendre ses responsabilités.

 

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Centrafrique-Presse.com - dans Politique