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30 août 2010 1 30 /08 /août /2010 14:26

 

 

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Jeudi 26 août 2010 4 26 /08 /2010 01:09

Le gouverneur de la BEAC gagne 30 millions par mois (sans compter les indemnités) contre 9 millions pour celui de la BCEAO, pourquoi ?

La situation à la BEAC est inadmissible et il est temps que la population globale d’Afrique centrale (Le Cameroun, la Centrafrique, le Congo Brazzaville,  le Gabon, la Guinée Equatoriale  et le Tchad) s'y intéresse et au besoin qu'elle se soulève contre cette mafia qui n’a que trop duré.

Voilà une institution qui se dit celle des Etats membres mais dont le mécanisme de fonctionnement semble aller à l’encontre des intérêts des populations.

Selon les premières estimations du Comité de rémunérations  crées pour  faire l'audit de la boite, pour l’exercice 2009, la Beac a enregistré un déficit de 29 milliards de Fcfa. Au 30 juin 2010, ses pertes étaient évaluées à 31 milliards de Fcfa. Sur la foi des observations formulées par les commissaires, six hauts cadres de la Beac (je dis bien 6) sont rétribués à hauteur de 130 millions de Fcfa  à eux seuls chaque mois.

Au nom de quelles grilles salariales, un gouverneur de la BEAC gagne 30 millions de FCFA contre 9 millions pour son collègue de la BCEAO ? Un vice-gouverneur et le secrétaire général de la BEAC ont 20 millions de rémunération chacun, et que les trois directeurs généraux perçoivent 15 millions mensuels chacun alors que le vice-gouverneur de la BCEAO ne perçoit mensuellement que 5 millions de FCFA ?

Qu’est-ce qu’un cadre d’encadrement supérieur de la BEAC fait plus que son collègue de la BCEAO pour percevoir environ 2 millions de FCFA  (y compris les salaires du 13ème et 14ème mois) par mois alors que celui de la BCEAO de grade équivalent ne touche que un millions de FCFA ?

Et pourtant, en matière de résultats, on ne peut comparer ces deux institutions, la BCEAO étant nettement devant. Cela se justifie par les innovations récurrentes de cette Banque au profit de la zone de l’UEMOA qui avance alors que la CEMAC et la BEAC sont amorphes, et chancellantes. Quelqu'un m'aurait laissé entendre qu'aux rencontres communes qui réunissent les deux banques ou les deux unions économiques et monétaires, les représentants de la BEAC ou ceux de la CEMAC observent un silence de cimetière, tant les débats menés par leurs collègues de l'Ouest ont un niveau généralement très élevé. Cela ne signifie pas bien entendu qu'il n'existe pas dans ces institutions d'Afrique centrale des rares compétences de grande qualité.

La BEAC est véritablement une vache laitière au sein desquels ne travaillent que les partisans et les proches des chefs d’Etat des pays membres. Sur les 300 cadres supérieurs que compte la Banque aujourd’hui, moins de 10% y sont par compétence. Les 90% ont été parachutés d’en haut. Les simulacres de test d’entrée à la BEAC sont des parapluies pour masquer les placements des chefs.

Une fois de plus, j’en appelle au sens de vigilance des populations sur les dos desquels toute cette mafia s’opère.

Les scandales financiers à répétition, depuis les détournements au bureau de Paris en passant par des placements hasardeux des fonds sont symptomatiques d’une gestion désastreuse et la solution ne pourra venir que d’un soulèvement général des populations exploitées.

A l'avenir, en cas de non changement, les populations peuvent boycotter tous les produits et services de la BEAC en guise de mécontentement. Cela pourra se faire en deux étapes en commençant par les banques commerciales qui sont les principaux interlocuteurs de cette institution, puis par les populations.

Si d'aventure cette solution ne les amène pas à changer, des solutions fortes peuvent être envisagées en  paralysant les activités des directions nationales installées dans chaque pays.

N'est-ce pas qu'il faut des mesures fortes pendant que nous entrons dans  un nouveau cinquantenaire?

 

Daniel hongramngaye

BP 69742, Ndjamena Tchad

hongramngaye@yahoo.fr

 

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Centrafrique-Presse.com - dans AFRIQUE
29 août 2010 7 29 /08 /août /2010 23:49

 

 

Bozize KNK

 

Le dimanche 22 août 2010 de 22 heures à 4 heures du matin, a eu lieu la réunion hebdomadaire des différents services de renseignements à Sassara (juste à côté de la salle où sont stockées  les motos destinés à la campagne du KNK), sous la présidence de François Bozizé. Pour la première fois, les fils Bozizé qui sont  lieutenants à la gendarmerie ont pris part à cette réunion, ainsi que des officiers de la garde présidentielle ex-libérateurs triés sur le volet.

D’entrée de jeu, Bozizé a annoncé à l’assistance qu’il est malade mais qu’il refuse toute évacuation sanitaire à l’étranger pour ne pas être empoisonné car il est convaincu que les Français cherchent à le renverser. Il a déclaré que les Français veulent utiliser des officiers des FACA pour le renverser c’est pourquoi il ne fait plus confiance aux FACA. Il démontrera aux Français qu’il est plus malin qu’eux, comme il a déjà prouvé à tous ceux qui l’ont pris pour un idiot qu’il est plus malin qu’eux. Par conséquent, il a décidé des changements suivants dans les services de sécurité pour anticiper le projet français:

- Adolphe Dobigué est nommé Colonel et affecté à la garnison de Bouar qu’il a regagné en urgence dès ce  samedi 28 août. Sa mission est de maîtriser la garnison de Bouar contre toute sédition ;

- Le Colonel Thierry Lengbé sera relevé de la direction générale de la sécurité présidentielle et nommé  Chef d’Etat-major des FACA.

- Il s’est réconcilié avec le Colonel Guy-José Galotty qui reprendra service, et sera envoyé en formation.

 - Les poudrières seront centralisées à Sassara jusqu’aux élections.

- Après les élections, Francis Bozizé sera envoyé à l’Ecole de guerre, puis il sera   nommé Général pour prendre en main l’armée.

- L’intégration dans la Garde présidentielle des mercenaires récemment recrutés et qui sont de nationalité sud-africaine, ougandaise, tchadienne et congolaise (RDC)

Ensuite, il a annoncé que compte de sa maladie, c’est Francis Bozizé qui présidera désormais les réunions de sécurité avec les « tontons macoutes » jusqu’à ce que sa santé se rétablisse. Par ailleurs, il a débloqué à son fils Francis les fonds pour sa campagne dont il sera désormais l’unique gestionnaire et lui rendra compte directement.

S’agissant des mesures relatives aux élections, Bozizé a abordé les points suivants :

-          Le MLPC a annoncé 120 candidats aux législatives tandis que Ange-Félix Patassé en a déjà investi plus d’une centaine. Il faut absolument empêcher que ces deux candidats n’aient la majorité à l’Assemblée. Les fonds nécessaires au « travail de sape en interne » de ces deux adversaires redoutables ont déjà été débloqués à Francis Bozizé à cet effet.

 

-          Tout doit être mis en œuvre pour la victoire au premier tour de François Bozizé. Si un deuxième tour est inévitable, il faut tout faire pour éviter que ce soit avec Ziguélé, car il risque de se faire soutenir par l’ensemble de l’opposition et c’est très dangereux. Il faut plutôt favoriser un deuxième tour  avec Patassé qui est moins dangereux car l’opposition ne le soutiendrait  pas en cas de deuxième tour, et ses soucis sont plus financiers et matériels que politiques, et en plus des canaux de travail en commun existent déjà avec lui.

 

-          Pour neutraliser Ziguélé que  Bozizé a qualifié et déclaré comme étant son adversaire le plus redoutable, les axes de travail suivants ont été identifiés :

 

-          1°) Une équipe spéciale de communication anti- Ziguélé composée  de Fidèle Ngouandjika, Levy Yakité, Tita Samba Saulet et Zama Papa Javon doivent œuvrer inlassablement à décrédibiliser Ziguélé par tous moyens sur tous les médias nationaux et internationaux ;

 

-          2°) Les responsables des minorités peuhles et pygmées seront invités à Bangui pour recevoir des dons de produits de première nécessité et de l’argent. A cette occasion, les responsables peuhls qui considèrent Ziguélé comme un des leurs parce qu’il parle peuhl doivent être sévèrement mis en garde contre les conséquences d’un vote massif de leur part en faveur de Ziguélé.

 

-          3°) Le ministre Parfait Mbay a été instruit de repartir à Mbaïki pour mettre en garde les chefs des villages dont les habitants ont fait le signe de la victoire du MLPC  lors du retour de la délégation gouvernementale de la célébration du cinquantenaire à Mbaïki le samedi 21 août.

 

-          4°) Le Ministre Zingas qui a été chargé de « retourner » David Gbéti, le Président de la Jeunesse du RDC, n’a pas entièrement réussi sa mission puisque d’autres jeunes du RDC, réunis derrière le secrétaire général de la JRDC, ont remis en cause l’appel de David Gbéti à soutenir Bozizé. Des fonds supplémentaires ont été remis à Aurélien Simlpice Zingas pour qu’il reprenne contact avec le groupe soutenant le secrétaire général du RDC. Tout doit être mis en œuvre pour que le RDC ne se rallie pas à l’idée d’une candidature unique de l’opposition, et aucun sacrifice financier ne doit être épargné pour parvenir à cela. « Une candidature unique de l’opposition, c’est notre fin » a conclu François Bozizé.

 

 

Enfin en divers, Bozizé a informé l’assistance des point suivants :

-           de l’argent sera remis aux jeunes centrafricains venus de France pour mettre en place l’association de soutien à Bozizé dénommée « Action Courant », sur le modèle BDR ;

-          La communauté libanaise en Centrafrique lui a remis une contribution de 400 millions de F CFA pour soutenir sa campagne. Une grande partie de cet argent servira à confectionner des cartes d’identité nationale aux militants KNK de province.

 

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Centrafrique-Presse.com - dans Politique
29 août 2010 7 29 /08 /août /2010 23:36

 

 

Hercules-C-130

 

 

Après un séjour de plus d'une année à Lisbonne au Portugal, l'épave du Hercules C 130 baptisé AIR KNK par les mauvaises langues, achetée par Bozizé et Emmanuel Touaboy est arrivé à Bangui via Casablanca au Maroc. Nous avions annoncé dans notre récente parution que l'ambassadeur de centrafrique, Ismaela Nimaga était parmi les heureux privilégiés qui devait prendre place à bord de cet appareil pour se rendre à Bangui mais en fin de compte, le pilote de l'appareil, un colonel tchadien à la retraite, a refusé d'embarquer les deux (2) tonnes de bagages de l'ambassadeur. Ce dernier a donc décidé dans ces conditions, de ne pas faire partie de ce voyage.

 

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Centrafrique-Presse.com - dans Annonces et divers
29 août 2010 7 29 /08 /août /2010 23:34

 

 

Bozize KNK

 

 

Plagiant les refrains d’animation des tubes du célèbre artiste musicien congolais Koffi Olomidé (très apprécié de Bozizé par ailleurs), l’association de malfaiteurs BOZIZE DOIT RESTER a retenu « C’EST LE MOMENT » comme slogan de campagne pour les élections à venir.

 

Ce choix est fait plus pour appâter Bozizé lui-même histoire de lui soutirer quelques subsides en lui faisant croire que l’association travaille à son maintien au pouvoir. En réalité, il n’en est rien car BDR est une véritable association de malfaiteurs économiques comme nous l’avons démontré dans un précédent article.

 

Le comportement économiquement criminel des responsables de BDR couplé aux massifs crimes de sang, massacres, vols et violations des droits humains en Centrafrique, rend le bilan de la présence de Bozizé à la tête du pays depuis sept ans tellement désastreux que travailler à son maintien au pouvoir dans ces conditions est véritablement un défi au bon sens.

 

Pour François Bozizé et l’association BOZIZE DOIT RESTER, c’est en effet le moment de partir.

 

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Centrafrique-Presse.com - dans Politique
29 août 2010 7 29 /08 /août /2010 23:31

 

 

Feindiro

 

Ai- Rca Samedi, 28 Août 2010 16:41 - Le détournement des deniers publics et la séquestration de la population de la commune de Gamboula institutionnalisés par le maire de la ville soutenu par   quelques conseillers municipaux ont fait l'objet d’une réunion de travail présidée le  25 août à la mairie par le sous-préfet de Gamboula Bernard Mokom, en présence des responsables des services déconcentrés de l’Etat.

 Selon une source proche de la sous-préfecture, le but de cette réunion était de  toucher du doigt les maux minent  cette  unité administrative  et la gestion peu orthodoxe  des biens publics,  suite aux multiples plaintes de la population.

Le sous-préfet de Gamboula s’est insurgé contre la gabegie  des ressources  par l’équipe municipale.

« Les ressources de la commune sont dilapidées par le maire et quelques rares de ses conseillers », a-t-il déploré, avant de déclarer que,  « les conseillers agissent sur l'instruction du maire ».

A l'en croire, le maire a embauché ses hommes de main  qui sont pour la plupart des peulhs. Ces derniers sont mis en mission  comme des  percepteurs. Ils  ont imaginé des stratégies de détournement.   « Quand ceux-ci perçoivent les taxes, ils ne les reversent pas dans les caisses de la mairie,  mais plutôt chez le maire à la maison », a-t-il dénoncé.

En ce qui concerne la séquestration dont est victime la population, M Moko a fait savoir « qu’un jeune a été pris, ligoté et foutu en tôle par des conseillers.  Il s’est même vu obligé par ces mêmes conseillers  de vendre sa moto pour payer les frais et les droits de leur déplacement ».

Furieux, selon des témoins,  le sous-préfet tout en prodiguant des conseils et à  mis  en garde les élus en ces termes : « Dorénavant les récidivistes seront traduits en justice ».

 

Kabongo, Ai Bangui

 

NDLR : Quelle justice dans cette RCA de Bozizé ?

 

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Centrafrique-Presse.com - dans Nation
29 août 2010 7 29 /08 /août /2010 23:28

 

 

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Ai- Rca Samedi, 28 Août 2010 17:26 - Le Ministre de l’éducation, M Ambroise Zawa a présidé le 27 août à Bangui la cérémonie de clôture des travaux de l’atelier sur la  mise en œuvre du programme des enseignements à la Faculté des Sciences Economiques et de Gestion (FASEG) de l’Université de Bangui.

C’était  en présence de la délégation de l’Université de Yaoundé II (Cameroun)  conduite par le Professeur Robert Wanda et du corps enseignant de l’Université de Bangui.

Cet atelier, selon une source universitaire, qui a débouché sur la signature d’un protocole d’accord entre l’Université de Bangui et celle de Yaoundé II a permis d’élaborer les différents programmes des cours magistraux, des travaux dirigés et des recherches par les étudiants à la FASEG.

« L’ouverture de la Faculté des Sciences Economiques et de Gestion (FASEG) à l’Université de Bangui est une preuve de la prise de conscience de la part des autorités de la République Centrafricaine » a déclaré M Zawa lors de la cérémonie de clôture.

Selon le Ministre de l’éducation, la détermination des participants à cet atelier témoigne de leur sérieux dans l’élaboration des différents programmes d’enseignement à la FASEG qui sera désormais « un établissement capable de former des cadres de très haut niveau ans le domaine des sciences économiques et de gestion au niveau local ».

Le membre du gouvernement s’est félicité de la coopération sud-sud entres les deux universités régionales avant de remercier la délégation de l’Université II de Yaoundé qui n’a pas hésité à venir  au secours de l’université de Bangui.

A l’en croire, malgré les énormes ressources naturelles  dont dispose la RCA, ce pays est parmi les pauvres au monde  et en Afrique pour la simple raison que la majorité de la population qui vivent de l’agriculture et de la cueillette ne disposent pas d’une  technologie pour la modernisation  des activités de développement.

Selon  M Zawa, en plus de ce manque de technologie,   vient s’ajouter le développement d’activités informelles  dans le secteur secondaire et tertiaire.

« Face à cette situation, entant que économiste, je sais que vous êtes très sensibles   à cette réalité » a -t-il souligné.

Il convient de signaler que, l’ancienne Faculté de Droit et des Sciences Economiques a été  scindée en deux : la  Faculté de Science Juridique et Politique et la Faculté des Sciences Economiques et de Gestion.

Kabongo, Ai Bangui

 

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Centrafrique-Presse.com - dans Nation
29 août 2010 7 29 /08 /août /2010 23:26

 

 

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Ai- Rca Samedi, 28 Août 2010 17:37 - Le Président de la Commission Electorale Indépendante (CEI), le révérend Pasteur Joseph Binguimale a présidé le  26 août à Bangui l’ouverture des travaux de l’atelier de formation des agents de sensibilisation organisé par l’Observatoire National des Elections (ONE) en présence du   directeur résident de National Democratic Institut (NDI)Arsène Gbaguidi.

 Pendant 48 heures,  les participants ont été  édifiés sur le rôle et la responsabilité de l’agent de sensibilisation à travers plusieurs communications à savoir : le cadre juridique et institutionnel des élections en RCA, les rôles et responsabilités des acteurs impliqués dans la gestion des élections, les rôles  et responsabilités des institutions impliquées dans le processus électoral, le mécanisme de lutte contre la corruption en matière électorale, et la présentation de la déontologie de l’agent de sensibilisation et du plan de déploiement.

Selon une source au NDI,  cette session de formation organisée s’inscrit dans  le cadre de son partenariat avec le National Democratic Institut (NDI) pour l’exécution du programme « promouvoir l’engagement citoyen et renforcer l’intégrité du processus électoral ».

Pour le coordonnateur de l’ONE, Fulgence Zeneth, dans tous les pays démocratiques du monde, les électeurs doivent au préalable être inscrits sur les listes électorales afin de pouvoir participer au vote.

Selon M Zeneth, en organisant cette session de formation, ONE entend s’impliquer dans la vulgarisation des textes fondamentaux qui organisent les élections  tout en mettant l’accent sur les attitudes dignes et responsables pour préserver la paix.

A l’en croire, à l’issue de cette formation, ONE va déployer parmi les 40 agents de sensibilisation formés  pendant une semaine dans les huit arrondissements et les quatre préfectures de la RCA Lobaye, Ouham, Kémo et Ouham Pendé pour une campagne de sensibilisation de proximité.

« J’exhorte les autres partenaires de la RCA à emboiter le pas au gouvernement afin que la grande partie  du territoire national puisse également être couverte par des séances de sensibilisation », a-t-il conclu.

Le directeur résident du  NDI  Arsene Gbaguidji a, dans son discours spécifié que, l’engagement de tout un chacun dans la connaissance des notions de bases de la citoyenneté est un facteur capital qui permet à une Nation de se construire et d’acquérir la conscience de ses droits, ses devoirs, des droits et devoirs  de l’Etat.

« En dehors des actions d’information et de sensibilisation par les médias, la sensibilisation de proximité aussi bien dans les arrondissements de Bangui  et quelques préfectures vont permettre aux citoyens  du dernier hameau de la RCA de pouvoir bénéficier aussi de la bonne information électorale » a-t-il souligné.

« La tenue de cet atelier de formation des agents de sensibilisation est fondamentale et salutaire pour les opérations que la CEI a projeté » a déclaré le Président de la CEI Joseph Binguimale à l’ouverture des travaux.

Selon lui, le chronogramme élaboré et signé le 10 août dernier comporte plusieurs opérations dont la première à être entamée est l’opération de  recensement des électeurs dont l’accomplissement dépendra aussi du rôle que vont jouer les agents sensibilisateurs.

A l’en croire,  cette opération débutera le 22 septembre et durera un mois.

Il convient de préciser que, cette activité intervient après la conférence de presse organisée le 25 août dernier qui marquait le lancement officiel des activités de l’ONE en matière de sensibilisation des populations centrafricaines.

Kabongo, Ai Bangui

 

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Centrafrique-Presse.com - dans Politique
29 août 2010 7 29 /08 /août /2010 23:22

 

 

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le 29 août, 2010 par © Afrique Actu - Un regard africain sur l'actualité

Depuis qu’ils ont quitté l’Ouganda pour pénétrer en République démocratique du Congo (RDC) et en République Centrafricaine (RCA) les rebelles ougandais de l’Armée de résistance du seigneur rendent les savanes de la Centrafrique aussi incertaines que l’était auparavant le nord de l’Ouganda.

Enlèvements d’enfants, attaques, incendies, les méthodes n’ont pas changé. Par crainte que l’immense territoire de la Centrafrique ne devienne un nouveau sanctuaire pour des bandits de toute la région, la France et les Etats-Unis renforcent maintenant leur présence militaire dans le pays. 19 experts militaires américains sont déjà stationnés à Obo, dans l’extrême sud-est du pays. L’information a été confirmée par le ministre de la défense Jean-Francis Bozizé, le fils du président François Bozizé.

L’affaiblissement de la LRA et des milices hutus rwandaises des FDLR est l’un des piliers de la politique américaine en Afrique centrale. L’objectif est d’empêcher que des pays voisins soient déstabilisés à partir du territoire congolais et que de nouvelles guerres éclatent dans la région.

 

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Centrafrique-Presse.com - dans Relations Internationales
28 août 2010 6 28 /08 /août /2010 01:07

 

 

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Ai- Rca Vendredi, 27 Août 2010 12:07 - Le Premier ministre, Prof Faustin Archange Touadera a procédé le 25 août  à Bangui au lancement officiel des activités du Projet du réseau de télécommunication haut débit à fibre optique d’Afrique Centrale ou encore Central African Backbone.

Le ruban symbolique a été coupé  au  siège devant abriter le projet(CAB), en présence de la représentante résident de la banque mondiale en RCA Jelena Pantelic.

Le coordonnateur du projet Justin Gourna Zacko a, dans son exposé, présenté le projet CAB comme étant  l’un des plus grands projets  du pays sinon le plus grand dans l’histoire de la télécommunication en RCA.

Cette fibre optique qui va relier les trois pays de l’Afrique Centrale quitte le port maritime de Kribi au Cameroun en passant par le port pétrolier de Doba au Tchad sur plus de 1000 Km.

« L’objectif du projet CAB est de construire une  vaste infrastructure de réseau de télécommunication à haut débit à fibre optique en Afrique Centrale pour une intégration sous régionale et de réduire par la même occasion la fracture numérique et le coût des communications » a-t-il expliqué.

A l’en croire, après la première phase du projet reliant les trois pays de l’Afrique Centrale, dix pays sont éligibles pour son extension.

« Le projet Cab est un projet ambitieux qui est à la fois un modèle d’intégration et de partenariat public-privé » a souligné Jelena Pantelic.

« C’est le 29 septembre que le conseil d’administration du groupe de la banque mondiale a approuvé  la première phase du programme CAB d’un montant de 26 millions de dollars américains pour le Cameroun, le Tchad et la RCA » a-t-elle rappelé, mettant  en exergue les  aspects bénéfiques de ce projet qui selon elle, est l’accès aux moyens les plus modernes de télécommunications dans des conditions de débit et de prix raisonnables.

Selon Mme Pantelic , l’Afrique Centrale a un grand problème de télécommunications comme en témoigne la dernière édition  de l’Union Internationale de Télécommunication dans son indice de mesure de la société d’information.

« Les pays d’Afrique centrale figurent parmi les moins bien lotis en matière de technologie et de l’information et de la communication », a regretté la représentante de la Banque mondiale.

Saluant les efforts des uns et des autres qui ont enfin abouti à la mise en œuvre du projet CAB, elle a conclu : « il appartient maintenant au gouvernement de réunir les conditions techniques, légales et réglementaires pour assurer d’une part la participation de l’ensemble des opérateurs public et privé dans le cadre de partenariat public-privé et d’autre part du respect de principe  d’accès ouvert  de non discrimination et d’équité en matière de politique de la concurrence. »

Le ministre des postes et télécommunications Thierry Maleyombo, a, dans son discours retracé l’historique  des actions ayant débouché sur la concrétisation de ce projet.

Selon le membre du gouvernement,  le  projet est non seulement un projet de grande envergure communautaire, sous régional  mais il est aussi la réalisation d’une infrastructure large bande.

M Maleyombo n’a pas manqué de louer les efforts consentis par  la Banque Mondiale  pour les travaux d’extension   du bâtiment.

Selon lui, autres avantages et non des moindres, le projet CAB aidera  la RCA de réduire la fracture numérique et du coup réduire le coût de communication. Et comme preuve, a souligné le chef du département « la libéralisation du marché n’a pas permis de réduire d’une manière drastique les coûts de communications

Et de conclure « le projet de réseau de télécommunication haut débit  fibre optique est un grand projet d’infrastructure qui va permettre aux pays de l’Afrique Centrale dans leur majorité encore enclavés numériquement d’avoir accès au câble sous-marin SAT 3 et bien d’autres à partir d’un point d’atterrissement sur la côte camerounaise »

Il convient de signaler que, la première phase du projet regroupe trois pays à savoir le Cameroun, le Tchad et la RCA.

Kabongo, Ai Bangui

 

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Centrafrique-Presse.com - dans Sciences
28 août 2010 6 28 /08 /août /2010 01:03

 

 

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Communiqué de presse n° 10/318


Le 25 août 2010

 

Le Conseil d'administration du Fonds monétaire international (FMI) a approuvé aujourd'hui la sixième revue des résultats obtenus par la République Centrafricaine dans le cadre d'un programme appuyé par la facilité élargie de crédit (FEC)1  . Cette approbation permettra de procéder à un décaissement d'un montant équivalant à 8,67 millions de DTS (environ 13,1 millions de dollars EU), ce qui porte le total des décaissements au titre du programme à 69,62 millions de DTS (environ 104,9 millions de dollars EU).

Le Conseil d’administration a approuvé un accord triennal d'un montant équivalant à 36,2 millions de DTS (environ 54,6 millions de dollars EU) en 2006 (voir communiqué de presse no 06/299). Il a approuvé des augmentations d'un montant équivalant à 8,355 millions de DTS (environ 12,6 millions de dollars EU) en juin 2008 (voir communiqué de presse n08/142) et à 25,065 millions de DTS (environ 37,8 millions de dollars EU) en juin 2009, date à laquelle il a approuvé aussi une prolongation de six mois de l'accord (voir communiqué de presse no 09/242). En juin dernier, le Conseil d'administration a approuvé une autre prolongation de six mois de l'accord.

A l'issue des délibérations du Conseil d'administration, M. Murilo Portugal, Directeur général adjoint et Président par intérim, a fait la déclaration suivante :

« Il convient de féliciter les autorités de la République Centrafricaine (RCA) pour l'exécution satisfaisante du programme appuyé par la facilité élargie de crédit (FEC), face à une conjoncture intérieure et extérieure défavorable.

« Les autorités ont continué de faire avancer leur programme de réformes économiques et financières. Elles ont amélioré la crédibilité des finances publiques en mobilisant des recettes intérieures, en exécutant prudemment le budget et en réduisant les arriérés intérieurs. En partie grâce aux mesures de réforme, l'économie semble aujourd'hui sur la voie d'une croissance durable plus élevée.

« Les autorités ont utilisé l'allocation de DTS du FMI, qui leur a permis de remplacer le financement coûteux des banques commerciales, et donc d’économiser des ressources budgétaires et de renforcer la liquidité du système bancaire. La stratégie de restructuration d'une banque locale conformément aux meilleures pratiques internationales constituera une étape importante dans ce processus.

« Il est important pour l'économie d'améliorer la situation sécuritaire et de préserver la stabilité politique jusqu'aux élections générales de janvier 2011. Il est essentiel d'obtenir un financement des donateurs pour le processus de paix et les élections. Une augmentation de l'aide financière et technique des donateurs est nécessaire aussi pour aider les autorités à renforcer leur capacité de gestion économique et à s'attaquer aux goulets d'étranglement dans les infrastructures essentielles.

« Les autorités doivent poursuivre leurs réformes pour accélérer la croissance, rehausser la compétitivité et mobiliser les ressources nécessaires pour réduire la pauvreté tout en préservant la viabilité de la dette. Les autorités doivent continuer d'axer leurs efforts sur la mobilisation efficiente des recettes, la gestion prudente des dépenses et de la dette, l'amélioration du climat des affaires et la promotion des activités du secteur privé, notamment en améliorant l'accès au crédit et en diversifiant les exportations. Il sera important de recommencer à ajuster régulièrement et automatiquement les prix des carburants afin d'éviter les subventions. »


1   La facilité élargie de crédit (FEC), qui a remplacé la facilité pour la réduction de la pauvreté et pour la croissance (FRPC) comme principal outil dont dispose le FMI pour apporter un soutien financier à moyen terme aux pays à faible revenu, est caractérisée par des plafonds d'accès plus élevés, des conditions de financement plus concessionnelles, une plus grande souplesse dans la conception des programmes qu'elle appuie, et une conditionnalité à la fois plus simple et mieux ciblée. Le taux d’intérêt des financements accordés au titre de la FEC est de 0 %, avec un différé d’amortissement de cinq ans et demi et une échéance maximale de dix ans. Le FMI revoit tous les deux ans les taux d’intérêt de toutes les facilités concessionnelles.

 

DÉPARTEMENT DES RELATIONS EXTÉRIEURES DU FMI

Relations publiques

  

Relations avec les médias

Téléphone:

202-623-7300

Téléphone:

202-623-7100

Télécopie:

202-623-6278

Télécopie:

202-623-6772

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Afrique Centrale: FMI- CEMAC - La confiance retrouvée

Simon Pierre Etoundi Cameroon Tribune 27 Août 2010

L'Institution de Bretton Woods reprend ses décaissements en faveur des pays de la CEMAC.

Le Conseil d'Administration du Fonds Monétaire International (FMI) a levé mardi dernier la suspension de décaissement qui frappait les six états membres de la Communauté économique et monétaire de l'Afrique centrale (CEMAC). Le Fonds a, en effet, procédé à la revue du programme économique de la République centrafricaine appuyé par la Facilité Elargie de Crédit (FEC) et approuvé un décaissement de 13.1 millions de dollars américains en faveur de l'Etat centrafricain. Pour l'ensemble des six Etats de la CEMAC, l'heure est au soulagement suite à cette décision du Conseil d'administration du Fonds monétaire international.

Du reste, l'importance de cette décision du FMI mérite d'être relevée. On se souvient, en effet, que les Chefs d'Etat de la CEMAC avaient à l'issue de leur sommet de Brazzaville les 6 et 7 juin 2010, décidé d'envoyer à Washington une mission de haut niveau de la CEMAC. Cette mission avait eu des discussions fructueuses avec la voix la plus autorisée de l'institution de Bretton Woods, Dominique Strauss-Kahn, son directeur général. On peut aujourd'hui penser que ces discussions ont permis de baliser les voies d'un nouveau partenariat entre le FMI et la BEAC. La décision du Conseil d'administration du FMI est la résultante immédiate de la bonne exécution à ce jour par la BEAC du plan d'action arrêté de commun accord entre les deux institutions en décembre 2009.

La reprise des décaissements en faveur des pays de la CEMAC ramène en tout état de cause la sérénité dans les relations entre les deux institutions, en même temps qu'elle rassure la communauté internationale sur l'exécution du plan d'action ainsi que sur la pertinence des choix stratégiques de la BEAC pour restaurer sa crédibilité. Elle signale également que l'institution de Bretton Woods a pris en compte non seulement la mise en oeuvre des mesures spécifiques contenues dans le plan d'action, mais aussi le fait que la suspension des décaissements portait surtout préjudice aux plus faibles dans un pays post-conflit. Au demeurant, cette décision rendue publique le 25 août dernier dépasse le simple cadre de la RCA. Elle est la matérialisation du retour de la confiance entre le FMI et l'ensemble des Etats de l'Afrique Centrale dont la BEAC est l'Institut d'émission. En effet, suite aux difficultés qu'a connues la BEAC après la découverte de détournements à son bureau de Paris ainsi qu'un placement risqué qui a fait perdre plus de 16 milliards à la Banque Centrale, le Fonds monétaire international a décidé de travailler étroitement avec la BEAC au titre de son mécanisme de sauvegarde afin, non seulement d'établir les responsabilités dans ces incidents de gestion, mais aussi et surtout d'aider à assurer la relance de la machine en respectant les bonnes pratiques de gouvernance. Un plan d'action a ainsi été conçu et adopté par le conseil d'administration de la BEAC.

Prime de bonne conduite

 

En reprenant le programme avec la RCA et en autorisant un décaissement en faveur de ce pays, le FMI reconnaît et se montre sensible aux efforts de bonne mise en oeuvre du plan d'action de la BEAC ainsi qu'aux réformes effectuées par le pays lui-même. Au-delà du cas de la RCA, c'est l'ensemble des Etats de la zone CEMAC dépendant de l'institut d'émission de l'Afrique centrale qui se retrouve ainsi récompensée pour ses efforts visant à tourner définitivement la page d'une période de gestion hasardeuse qui a fait du tort à l'Institut d'Emission commune. Il faut dire que la mesure de suspendre les décaissements qui frappait depuis mai dernier les pays de la CEMAC, était une vraie tâche noire pour leur crédibilité aux yeux de la communauté financière internationale.

 

En effet, au-delà du décaissement, un avis positif du conseil d'administration du FMI est un gage de sérieux et de rigueur dans la gestion ainsi qu'un signal fort vis-à-vis de la communauté financière internationale. La reconnaissance par le FMI des efforts faits par la BEAC sous le leadership de Lucas Abaga Nchama et l'ensemble du gouvernement de la Banque pour restaurer la crédibilité de l'Institut d'émission et ceux de l'Etat centrafricain lui-même vient normaliser la relation de l'institution de Bretton Woods avec la CEMAC. Elle vient asseoir un climat de sérénité dans la zone et dans chacun des Etats. Par ailleurs, la levée rapide de la suspension qui frappait les pays de la CEMAC est la preuve que les problèmes n'étaient pas d'envergure. Dans le même sens, cela démontre que la Banque centrale prend au sérieux les directives des institutions de Bretton Woods, notamment en ce qui concerne le plan d'action proposé et accepté conjointement.

A Bangui, Yaoundé, N'Djamena, Brazzaville, Libreville et Malabo, la levée de la suspension des décaissements par le FMI est certainement perçue comme une prime de bonne conduite. De fait, les pays de la CEMAC qui ont pu être mis à l'index, il y a trois mois, par les « sanctions » du FMI sont de nouveau crédibles. Il s'agit maintenant pour ces pays et pour leur institut d'émission de maintenir le cap de la bonne gouvernance ainsi amorcé.

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