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8 avril 2010 4 08 /04 /avril /2010 20:03

 

 

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BANGUI - AFP / 08 avril 2010 19h40 -  L'ancien Premier ministre (2001-2003) Martin Ziguélé, candidat déclaré à la présidentielle, a demandé à la France d'intervenir en Centrafrique pour reporter les élections présidentielle et législatives du 16 mai de plusieurs mois, selon ses déclarations à la presse jeudi.

"Nous demandons au gouvernement français de nous aider à revenir à une situation normale. Nous demandons seulement un recensement, l'établissement de listes fiables", a affirmé M. Ziguélé à la presse, avant une rencontre jeudi soir avec le secrétaire d'Etat français à la Coopération, Alain Joyandet.

"La France a beaucoup mobilisé la communauté internationale pour qu'on aide massivement ce pays (la Centrafrique) mais tous ces sacrifices seront vains si on laisse le président (François Bozizé) n'en faire qu'à sa tête", a estimé M. Ziguélé, en présence d'autres membres de l'opposition.

"Si cela (le recensement électoral) prend cinq ou six mois de plus, nous sommes prêts à accepter le maintien au pouvoir du président pendant tout ce temps-là jusqu'aux élections", a-t-il assuré.

"En 2005 (dernière présidentielle), la liste électorale était une extrapolation de 2003. Il n'y a jamais eu de révision de la liste (...)", a ajouté M. Ziguélé.

L'opposition et les ex-rebelles menacent de boycotter le scrutin qui a été reporté du 25 avril au 16 mai, estimant que "toutes les conditions ne sont pas réunies (...)".

Le président Bozizé estime qu'il ne faut pas dépasser la date constitutionnelle de la fin de son mandat (11 juin). Il a entériné début mars la date proposée par la Commission électorale indépendante (CEI) que l'opposition accuse d'être partiale.

Interrogé à ce sujet avant sa rencontre avec les opposants, M. Joyandet avait estimé que "le président Bozizé a le souci de respecter les institutions du pays, ne pas dépasser la date de son mandat".

"La France ne va pas encourager à ce que les institutions du pays ne soient pas respectées", a ajouté le ministre, tout en souhaitant que les élections aient lieu dans "la transparence" et le "respect des conditions démocratiques".

Le général Bozizé, 63 ans, au pouvoir depuis son coup d'Etat en mars 2003 et élu en mai 2005, est candidat à sa succession. Ses plus grands rivaux devraient être l'ancien président (1993-2003) Ange-Félix Patassé, qu'il a renversé en 2003, et Martin Ziguélé.

L'ex-ministre et opposant Eloi Anguimaté, chef de la Convention nationale (CN), ainsi que la ministre déléguée à la Décentralisation Marie Reine Hassen (indépendante) complètent la liste actuelle des candidats déclarés.

(©)

 

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8 avril 2010 4 08 /04 /avril /2010 19:48

 

 

MRH

 

 

                                 COMMUNIQUE DE PRESSE n°3

DE LA CANDIDATE INDEPENDANTE MARIE-REINE HASSEN

 

La candidate indépendante à l’élection présidentielle 2010 en République Centrafricaine Marie-Reine HASSEN informe l’opinion nationale et internationale qu’elle ne déposera pas son dossier de candidature à l’élection présidentielle, refusant ainsi de cautionner l’opacité totale et le manque de crédibilité du processus électoral, et rejoignant la position du Collectif des Forces du Changement et des autres candidats.

Par un communiqué du 14 mars 2010, Marie-Reine HASSEN s’était déjà opposée au calendrier électoral unilatéralement fixé par le Président BOZIZE, et avait réclamé un report des dates permettant de résoudre les nombreux problèmes qui entachent le bon déroulement du processus.

Il est important de noter que la saison des pluies rend la campagne électorale impossible à organiser, ce qui ajouterait un écueil supplémentaire au processus électoral.

La candidate Marie-Reine HASSEN demande donc que les élections soient reportées à une date qui tiendrait compte de la réalisation de tous les préalables nécessaires à  une élection transparente et crédible.

 

                                         Paris le 8 avril 2010

                                         Marie-Reine HASSEN

 

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7 avril 2010 3 07 /04 /avril /2010 23:59

 

 

Sarko.jpg

 

 

                    REPUBLIQUE   CENTRAFRICAINE

                COLLECTIF DES FORCES DU CHANGEMENT

                                          (SECTION DE FRANCE)

 

                                                                                   Paris, le 2 Avril 2010

 

                                                                 A  S.E. Monsieur le Président Nicolas SARKOZY

                                                                 Palais de l’Elysée                                     

                                                                 55, rue du Faubourg Saint-honoré

                                                                 75007 Paris

OBJET : Elections générales en Centrafrique

 

Excellence Monsieur le Président,

 

     L’année 2010 est celle des élections législatives et de l’élection présidentielle en République Centrafricaine. Un décret convoquant le corps électoral pour le 16 Mai 2010 a été  pris par le Président de la République sans le rapport de la Commission Electorale Indépendante (CEI) chargée légalement  d’organiser les élections,  et sans l’avis de la communauté internationale, partie prenante au processus électoral (ONU, France, UE, USA).    

 

 Or, les conditions matérielles et politiques préalables à l’organisation d’une élection crédible ne sont pas remplies :

 

-          Non achèvement du programme de Désarmement, Démobilisation et Réinsertion (DDR),

-          Des déplacements des populations à l’intérieur et à l’extérieur du pays qui sont estimés à 438 134 par le Haut Commissariat aux Réfugiés et les ONG humanitaires. En effet, sur seize préfectures, huit connaissent des mouvements de rébellion armée,

-          L’inexistence de listes électorales  viables et incontestables : le gouvernement  confectionne un document  à partir des listes manuscrites qui ne sont pas celles de la Commission électorale indépendante,

-          Découpage électoral non équitable fait à partir du recensement non actualisé  de 2003 et aussi en violation de l’article 191 du code électoral.

 

      En outre, le Président de la Commission Electorale Indépendante est partial, exclut les membres de l’opposition des délibérations  de la CEI, est acquis au Président de la République et pratique une mauvaise gestion des fonds de la Commission.

       

     La France, pays de la démocratie et des droits de l’Homme a des relations historiques avec la République Centrafricaine et est impliquée dans ces élections. Nous vous prions d’intervenir auprès du Président François BOZIZE  pour :

 

-          Abroger le décret convoquant le corps électoral et reporter les élections en Janvier 2011, date qui tient compte de la réalisation de toutes les opérations nécessaires à  une élection transparente, crédible et non contestable.

-          Exiger la démission de Président de la Commission Electorale Indépendante.

 

 

Nous vous prions, Monsieur le Président, de croire à notre très haute considération.

 

 

ENTITES SIGNATAIRES :

 

1)- ENTITE : OPPOSITION DEMOCRATIQUE

 

ADP : Clément BELIBANGA

MLPC : Jean Didier KABRAL

 

2)- ENTITE : AUTRES PARTIS

 

CRPS : Serge-Simplice SOLET BOMAWOKO

PATRIE : Benjamin BELOUM

 

 3)- ENTITE : MOUVEMENTS POLITICO-MILITAIRES

 

NAP /APRD: Aubin-Roger KOMOTO

 

 

 

 

                                                P.0/Le porte-parole

 

 

                                            Clément BELIBANGA                              

                                                   Ancien Ministre

 

 

 

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7 avril 2010 3 07 /04 /avril /2010 23:18

 

 

Kabila.jpg

 

 

L’attaque sur Mbandaka est prise au sérieux

Le carnet de Colette Braeckman, envoyée spéciale en Afrique du Le Soir

http://blogs.lesoir.be/colette-braeckman

5 avril 2010

Un calme précaire a été rétabli à Mbandaka, la capitale de la province de l’Equateur, au nord ouest du Congo. Selon une résidente, interrogée par téléphone, les forces gouvernementales avaient repris l’aéroport, mais des coups de feu continuaient à retentir dans la ville où les habitants ont passé le week-end de Pâques terrés chez eux. L’attaque a commencé le dimanche de Pâques en fin de matinée : plusieurs dizaines d’hommes, très bien armés, ont débarqué au « beach » de Mbandaka après avoir arraisonné, plus haut sur le fleuve un bateau-pousseur appartenant à une société forestière. Dès leur arrivée, les assaillants se sont scindés en trois groupes, se dirigeant vers l’Assemblée nationale, vers la résidence du gouverneur (lequel se trouvait à Kinshasa) et vers l’aéroport dont ils se sont emparés en moins d’une heure. Deux Casques bleus de la Mission de Nations unies au Congo ont été tués durant cette attaque éclair et dans un premier temps, les forces gouvernementales se sont débandées.
Ce n’est qu’en fin d’après midi qu’avec l’aide de la MONUC l’aéroport a été repris et que plusieurs insurgés ont été tués ou capturés.

Les premières sources faisaient état d’une nouvelle révolte de la tribu Enyele, qui avait déjà engagé des combats pour la récupération de ses droits sur des étangs poissonneux et dont l’insurrection avait été matée d’une main de fer par la 321eme brigade, formée par les Belges (celle là même que le ministre De Crem envisageait d’inviter à Bruxelles le 21 juillet…) Au vu des méthodes utilisées par les assaillants, disciplinés et organisés, au vu surtout des équipements dont ils disposaient (armes lourdes, matériel de communication dont téléphones satellites thurayas adaptés aux combats en forêt) la thèse d’une révolte de simples pêcheurs a rapidement été abandonnée : en réalité, la capitale de l’Equateur a été attaquée par des militaires formés, professionnels et bien équipés, qui disposaient sans doute de complicités locales et d’appuis extérieurs.

Dans la province de l’Equateur en effet, le malaise est évident depuis que le gouverneur Makila, issu du MLC (Mouvement pour la libération du Congo) de Jean-Pierre Bemba a été démis pour cause de corruption et remplacé par Jean-Claude Baende, proche de la majorité présidentielle. Cette mesure a fortement mécontenté les ressortissants de la province, qui avaient voté pour Jean-Pierre Bemba et demeurent fidèles au souvenir du président Mobutu. Ce qui donne à penser que parmi les insurgés, s’il y avait sans doute des membres de la tribu Enyele, il y avait plus sûrement encore des anciens membres de la Division spéciale présidentielle, la garde personnelle du président Mobutu, une unité d’élite dont de nombreux membres ont soit été enrôlés dans les troupes de Bemba ou se sont repliés dans les pays voisins, le Congo Brazzaville et la Centrafrique. Dans le cas présent, les assaillants pourraient être venus de Centrafrique et avoir disposé de caches d’armes dissimulées dans la ville.

A Kinshasa la situation est prise très au sérieux et nul ne se hasarde plus à évoquer une révolte purement locale : il est question d’appuis extérieurs dont le mouvement bénéficierait dans les pays voisins, mais aussi en Europe (en Grande Bretagne, au Luxembourg, en Belgique) et l’on craint, d’ici le 30 juin prochain, d’autres tentatives de déstabilisation soigneusement planifiées. La tension actuelle est également avivée par les craintes exprimées par l’opposition politique, qui redoute un report des élections prévues pour 2011 et une modification de la Constitution adoptée en 2006.

Faut-il souligner aussi que cette attaque sur Mbandaka, qui a été déjouée grâce à l’intervention de la MONUC démontre, si besoin en était, que la demande de départ des Casques bleus, formulée par les autorités, est peut-être prématurée…

 

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7 avril 2010 3 07 /04 /avril /2010 19:15

 

 

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07/04/2010 à 17h:57 Par la rédaction web de Jeune Afrique

Le Collectif des forces du changement menace de se retirer des élections si la date du scrutin est maintenue le 16 mai. Auquel cas François Bozizé se retrouverait bien seul face aux électeurs.

La date des élections faisait débat depuis des semaines en Centrafrique. Aujourd’hui, c’est la présence même de candidats aux élections présidentielles et législatives qui est remise en cause. Le Collectif des forces du changement, qui regroupe la principale coalition d’opposition l'Union des forces vives de la nation (UFVN), les "Autres Partis" d'opposition, et les mouvements politico-militaires ayant intégré le processus de paix, vient d’annoncer le boycottage du scrutin qui doit avoir lieu le 16 mai prochain. En cause : le refus du président sortant François Bozizé, candidat à sa succession, de reporter les élections au-delà du 11 juin, date de la fin de son mandat selon la Constitution.

"Si la date du 16 mai est maintenue, le Collectif ne participera pas aux élections. Aucun dossier ne sera déposé ni pour la présidentielle, ni pour les législatives", a affirmé Me Nicolas Tiangaye, porte-parole du Collectif des forces du changement.

Vide constitutionnel

Cette annonce n’est pas une surprise. Depuis des semaines, l’opposition demandait un report des élections. D’abord prévues le 25 avril par la Commission électorale indépendante (CEI), selon le processus prévu par la loi, elles ont ensuite été fixées au 16 mai par un décret présidentiel fin mars. Mais ce report ne satisfait toujours pas les forces d’opposition : "Malheureusement, au stade actuel des choses, le processus électoral n'est ni crédible, ni transparent, ni consensuel", a affirmé le Collectif dans un communiqué publié le 7 avril. Cependant, il "réaffirme sa volonté inébranlable" de participer aux scrutins présidentiel et législatif prévus cette année.

Me Henri Pouzère, le coordonnateur de l'UFVN, qui regroupe plusieurs mouvements, avait déjà indiqué que la date des élections devait "être fixée au-delà des délais constitutionnels parce que toutes les conditions ne sont pas réunies au plan sécuritaire, au niveau du recensement ou de la révision de la liste électorale".

Le président avait déclaré qu’il n’était pas possible d’étaler le calendrier au-delà du délai constitutionnel. Selon lui, une telle décision "signifierait des lendemains incertains pour le peuple". "Un report (…) conduirait à un vide constitutionnel, à une vacance de pouvoir et à la mise en place d'un gouvernement de transition".

 

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7 avril 2010 3 07 /04 /avril /2010 18:43

 

 

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COMMUNIQUE DE PRESSE

Faisant suite à l’impréparation des élections présidentielle et législatives de 2010 délibérément voulue par un homme, François BOZIZE, dont la seule ambition est de se maintenir vaille que vaille au pouvoir en dépit d’un bilan désastreux à la tête de notre pays ainsi que des appels de bon sens à lui adressés par l’Opposition responsable et la Communauté internationale engagée à nous aider à nous sortir de notre sort non enviable, Monsieur Elois ANGUIMATE, Président de la Convention Nationale, Candidat Indépendant à l’élection présidentielle de 2010 en République Centrafricaine, porte à la connaissance de l’opinion nationale et internationale qu’il ne déposera pas son dossier de candidature en attendant que toutes les conditions soient réunies pour la tenue d’un scrutin transparent, libre et équitable.

Il rejoint en cela la position commune exprimée par le Collectif des forces du changement. Il demande à ses Comités de soutien de rester mobilisés et vigilants. Il appelle les démocrates du monde entier à faire front pour barrer la route au nouveau Coup d’Etat que BOZIZE prépare.

 le 7 avril 2010

                                                      Bernard ETONDO

                               Porte-parole du candidat  Elois ANGUIMATE.

 

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7 avril 2010 3 07 /04 /avril /2010 18:30

 

 

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Mouvement de Libération du Peuple Centrafricain

Justice – Liberté – Travail

*******

Membre de l’Internationale Socialiste

Mouvement de Libération de la Jeunesse Centrafricaine

*******

Bureau National

*******

Secrétariat Général

*******

 

 

 

 

 

 

 

 

 

     

 

 

 

 

 

Bangui, le 06 Avril 2010

 

COMMUNIQUE DE PRESSE N°002/10

 

Depuis quelques temps, des déclarations sont faites sur les ondes des stations radio de la place et relayées par la presse écrite au nom de la Jeunesse Centrafricaine, attestant que celle-ci soutenait la date des élections présidentielles et législatives fixée unilatéralement par le Président de la Commission Electorale Indépendante (CEI), dont nul ne doute de sa partialité et entérinée par un Décret présidentiel du parrain.

La jeunesse du Mouvement de Libération du Peuple Centrafricain (MLPC), Parti politique démocratique épris de paix et soucieux du bien être du peuple Centrafricain, tient à relever qu’elle ne se reconnaît nullement dans cette déclaration qui n’engage que leurs auteurs rompus dans l’art du « griotisme ».

Ainsi donc, le Mouvement de Libération de la Jeunesse Centrafricaine (MLJC) condamne avec fermeté cette déclaration qui n’est pas de nature à ramener la paix tant souhaitée aussi bien par le peuple Centrafricain que la Communauté Internationale qui est disposée à nous accompagner dans ce processus électoral de dernière chance.

Le MLJC joint sa voix à celles du Collectif des Forces du Changement (CFC) et de la Communauté Internationale pour demander avec insistance le report de la date des élections afin de donner la chance à notre pays de retrouver définitivement la paix, gage du développement socio-économique et par ricochet du bien être du peuple.

Il affirme par la même, son perpétuel soutien inconditionnel au Collectif des Forces du Changement à travers l’Union des Forces Vives de la Nation (UFVN) et sa détermination à œuvrer à ses côtés pour l’avènement du Changement réclamé par le Peuple Souverain mais Opprimé par ce régime aux abois.

 

                                   POUR LE BUREAU NATIONAL

 

                                 LE PRESIDENT

 

 

 

                              Emmanuel  T o b y

 

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7 avril 2010 3 07 /04 /avril /2010 18:20

 

 

vote d'une femme en Afrique

 

 

BANGUI AFP / 07 avril 2010 14h11- L'opposition et les rebelles centrafricains ayant signé les accords de paix ne participeront "ni à la présidentielle, ni aux législatives" en Centrafrique "si la date du 16 mai est maintenue", a annoncé à l'AFP mercredi le porte-parole du Collectif des forces du changement.

"Si la date du 16 mai est maintenue, le Collectif ne participera pas aux élections. Aucun dossier ne sera déposé ni pour la présidentielle, ni pour les législatives", a affirmé Me Nicolas Tiangaye, porte-parole du Collectif des forces du changement.

"Seul le report de la date des élections, a-t-il dit, pourrait faire revenir le Collectif sur sa position. Nous demandons que la date des élections soit reportée au-delà des délais constitutionnels", du 11 juin date de la fin du mandat du président François Bozizé.

Le collectif regroupe à la fois la principale coalition d'opposition l'Union des forces vives de la nation (UFVN), les "Autres Partis" (coalition de partis d'opposition non-membres de l'UFVN), et les mouvements politico-militaires ayant intégré le processus de paix.

Les élections, prévues le 25 avril, ont été reportées au 16 mai, selon un décret présidentiel début mars. L'opposition, le comité de pilotage et les bailleurs de fonds de l'élection étaient favorables à une date plus éloignée dans le temps. Comme le veut la loi, c'est la Commission électorale indépendante (CEI) qui avait proposé au président la date du 16 mai.

Le président François Bozizé avait indiqué qu'on ne pouvait dépasser le délai constitutionnel du 11 juin.

Dans un communiqué diffusé mercredi, le Collectif s'estime "contraint de ne pas déposer de dossiers" aux élections, mais "réaffirme sa volonté inébranlable" de participer aux scrutins présidentiel et législatif prévues cette année. "Malheureusement, au stade actuel des choses, le processus électoral n'est ni crédible, ni transparent, ni consensuel", affirme-t-il.

Me Henri Pouzère, le coordonnateur de l'UFVN, qui regroupe plusieurs mouvements, avait déjà indiqué que la date des élections devait "être fixée au-delà des délais constitutionnels parce que toutes les conditions ne sont pas réunies au plan sécuritaire, au niveau du recensement ou de la révision de la liste électorale".

(©)

 

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7 avril 2010 3 07 /04 /avril /2010 18:14

 

 

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7 avril 2010 par Billets d’Afrique et d’ailleurs (survie.org)

En Centrafrique, rien n’est prêt pour garantir la tenue d’un scrutin présidentiel à peu près crédible, cette question ne constituant une priorité ni pour Bozizé ni sans doute pour ses conseillers militaires français.

Les demandes pour repousser le scrutin se multiplient donc, mais Bozizé ne veut pas d’une date au-delà de la fin prévue de son mandat, pour ne pas risquer une période de flottement constitutionnel.

« Les autorités françaises ont donc fait savoir au président François Bozizé que sa légitimité ne serait pas remise en cause par ce report extraconstitutionnel et qu’il ne serait pas tenu de former un gouvernement de transition » (Jeune Afrique, 21 mars) et elles ont discrètement fait pression sur les leaders de l’opposition pour que ces derniers adoptent la même ligne politique (La Lettre du continent, 18 mars).

Et si l’Elysée annonçait tout de suite le résultat du prochain scrutin ? On gagnerait du temps…

 

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7 avril 2010 3 07 /04 /avril /2010 00:41

 

 

Koyambounou.jpg

 

 

 A la suite de la vive contestation suscitée par les nouvelles dates d'élections  et la dénonciation du caractère illégal du décret de Bozizé convoquant à nouveau le corps électoral, pris non pas sur la base du rapport de la CEI mais sur ce qu'a rapporté le président de la CEI Joseph Binguimalé au président de la République des débats internes  de la CEI sur le chronogramme des élections, le Premier Vice Président de la CEI Gabriel Jean Edouard Koyambounou a tenu à opposer le démenti le plus catégorique à tous ceux qui font courir des allégations selon lesquelles les débats lors de la plénière de la CEI, auraient abouti à dégager une unanimité des participants sur la question du chronogramme qui avait été débattue.

 

La Rédaction de C.A.P

 

 

 

 

COMMUNIQUE DE PRESSE

 

Nous, Premier Vice Président de la Commission Electorale Indépendante (C.E.I), portons à la connaissance de l'opinion nationale et Internationale ce qui suit :

Lors de la plénière de la Coordination Nationale de la CEI en date du 27 Mars 2010, la question du chronogramme des élections a été inscrite à l'ordre du jour et débattue de manière houleuse. Le Premier

vice Président de la CEI que je suis, a eu à porter de sérieuses réserves et formuler des amendements quant aux délais relatifs à chaque séance de séquences du processus.

Malheureusement, rien n'a été pris en compte dans le nouveau chronogramme ayant déterminé les dates prescrites dans le nouveau décret fixant l'articulation des prochaines échéances électorales.

Au regard du procès verbal largement publié par la CEI mettant en relief le consensus, je tiens à inviter les lecteurs à relever toutes mes interventions inclues dans ce document qui insistaient sur les réalités du terrain notamment la dégradation trop prononcée de nos routes, pistes rurales et ponts qui rendent impossible la réalisation d'un tel chronogramme en si peu de temps.

Cette préoccupation a été également soutenue par le 2ème Vice Président de la CEI, Maître Mboli-Goumba. Ce dernier a demandé que la question de délai soit froidement discutée afin que le nouveau chronogramme soit accepté par tous et sans précipitation.

Le Premier Vice Président de la CEI que je suis, s'étonne et s'indigne de ce que les réserves et amendements portés sur la question n'aient pas été pris en compte d'une part, d'autre part, que certains membres de la Coordination mal intentionnés se soient empressés de déclarer que ce nouveau chronogramme a été adopté en plénière par consensus avec des amendements, tout en oubliant que ce consensus n'est pas 'synonyme d'unanimité.

Fort de ce qui précède, je marque mon désaccord et me désolidarise de cette manœuvre éhontée qui porte les germes d'une rupture de consensus avec les conséquences néfastes pour la suite du processus électoral en cours.

Fait à Bangui, le 04 Avril 2010

 

Le Premier Vice Président de la CEI

 

Gabriel Jean Edouard KOYAMBOUNOU

 

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