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1 septembre 2010 3 01 /09 /septembre /2010 02:51

 

 

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La radio nationale a diffusé le dimanche 29 août, un communiqué appelant les Centrafricains à faire des dons sous forme de transfert de crédit de communication à Telecel a été diffusé à plusieurs reprises à l’antenne.

Les sommes ainsi collectées devraient être reversées à la Fondation Femmes Enfants Solidarité au profit des sinistrés de Bossangoa.

Ce n’est pas nécessairement de l’argent dont ont besoin les victimes de ces inondations. Est-il besoin de rappeler que la Fondation Femmes Enfants Solidarité est l’ONG de Mme Monique Bozizé envers qui la direction générale fait déjà preuve d’une sollicitude et d’une générosité extrêmes. On en est même à se demander si ce n’est pas plutôt purement et simplement de l’extorsion de fonds à des fins de campagne électorale.

Télécel, comme les autres opérateurs de téléphonie GSM, est rudement mis à contribution par non seulement les épouses officielles et officieuses de Bozizé, les rejetons de ce dernier, et aussi les associations de malfaiteurs qui prétendent œuvrer pour sa réélection comme le BDR de Claude Richard Gouandjia. BDR s’en met déjà plein les poches en rackettant les quatre sociétés de téléphonie mobile et les revendeurs grossistes de coupons de recharge. C’est fort de cette juteuse magouille que cette idée de drainer aussi de l’argent vers l’ONG de Mme Monique Bozizé leur a germé dans la tête.  

On ne comprend pas que Bozizé et ses épouses qui de leur hélicoptère ou voiture, ont l’habitude de jeter par la fenêtre à leurs indigents compatriotes, des liasses de billets de banque craquants - comme ils l’ont encore fait récemment à Nzila en revenant de la pose de la première pierre de la cimenterie – ne puisse pas faire preuve du même élan de générosité à l’égard des nombreux sinistrés de Bossangoa Nord suite aux dernières et terribles inondations. Pourquoi ce sont les pauvres citoyens qui ont déjà d’énormes difficultés à joindre les deux bouts qui doivent être mis à contribution via l’ONG de Monique Bozizé et Télécel ?

La Croix Rouge centrafricaine se démène depuis des années pour venir en aide aux victimes d’inondations antérieures de Bangui dans l’indifférence totale de Mme Monique Bozizé et sa Fondation. Cette initiative de générosité vis-à-vis des populations de Bossangoa sent à plein nez un avant-goût électoraliste intéressé et de la politique politicienne de Bozizé et son épouse.

 

Rédaction C.A.P 

 

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1 septembre 2010 3 01 /09 /septembre /2010 00:00

 

 

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Bangui doit redoubler de vigilance et se méfier de ses voisins du sud, du nord et de l’est, soit disant pays frères et amis avec lesquels les relations bilatérales sont bien nouées pourtant. Notamment le Congo, le Tchad et le Soudan qui partagent de milliers de kilomètres de frontière avec la République Centrafricaine.

Décidément, le Président Sassou Nguesso qui venait de présider le sommet extraordinaire des Chefs d’Etat de la CEMAC à Brazzaville est en train de prendre de la distance vis-à-vis de son homologue centrafricain François Bozizé.

Selon nos sources d’informations, le Président congolais Sassou Nguesso qui a parrainé le Président François Bozizé dans la franc-maçonnerie est en train d’entretenir une rébellion centrafricaine au Congo contre le régime de Bozizé, avec, comme tête de file le capitaine Kokaté Joachim qui avait publié un communiqué de presse du Collectif des officiers centrafricains. Ce piètre officier séjourne actuellement à Brazzaville depuis un (01) mois. Ce qui doit inquiéter le gouvernement centrafricain qui est en phase des préparatifs des élections présidentielles et législatives 2011 avec la Commission Electorale Indépendante (CEI) présidée par le Révérand Pasteur Joseph Binguimalé.

Radié de l’armée centrafricaine sous le régime de feu Président André Kolingba pour sa malhonnêteté et escroquerie, Kokaté Joachim s’est lancé dans des aventures à haut risque pour poser des actes antisociaux et antidémocratiques. Ce dernier ignore que la République Centrafricaine qui aspire à la paix a tenu en décembre 2008 un forum politique et que les recommandations fortes en matière sécuritaire condamnent la reprise des armes et autorisent le Comité de suivi du Dialogue Politique Inclusif (DPI) à poursuivre les récidivistes et tous ceux qui prendront les armes pour déstabiliser un régime démocratiquement élu.

C’est là que le Comité de suivi doit prendre aussi ses responsabilités.

Kokaté Joachim serait entretenu par l’ancien ministre de Kolingba, M. Bingaba et un barbouze français, un certain Dufron, homme de main de Charles Massi qui était à l’époque régulièrement reçu à la Cour Impériale par l’ancien Président Jean Bedel Bokassa.

Dufron est Conseiller militaire de Charles Massi puis du fils Néris Massi qui est passé Chef rebelle de CPJP après la disparition de son père. C’est encore le même Dufron qui a conseillé le Dr Lala Bévarrah d’intégrer le mouvement militaro-politique CPJP comme Porte parole afin de drainer les militaires Gbaya à se désolidariser du Président François Bozizé. Pour objectif, diviser la préfecture de Bossangoa en fragilisant le régime actuel. Le tout, pour occasionner la chute du Président Fondateur du Parti Kwa Na Kwa au pouvoir.

Des anciens mutins expatriés qui refusent de rentrer au bercail sont recrutés à partir de Brazzaville pour renforcer les capacités du mouvement rebelle en ressources humaines. Tout se passe sous le regard goguenard et avec la complicité de Brazza contre le Président François Bozizé.

Où est donc passé la fameuse solidarité sous régionale entre les Chefs d’Etat ? Pourquoi tenir toujours de beaux discours au grand rendez-vous pour flatter les populations alors qu’on a des visées d’annexion purement économiques derrière la tête ? Pourquoi ne pas faire comme le Cameroun en boutant hors de nos frontières les opposants armés d’un pays frère et ami et de surcroit de la communauté d’Afrique centrale ? Est-ce parce que nous sommes venus au pouvoir par les armes qu’il faut favoriser les autres alors que cette procédure antidémocratique est révolue ?

Souvenons-nous que le Chef rebelle Charles Massi a été déclaré « persona non grata » au Cameroun quand il menait ses aventures militaro-politiques.

Dieu seul sait ce qui se passe hors de nos frontières au sud, au nord et à l’est mais lui seul trouvera des solutions pour éviter le bain de sang en Centrafrique, ce beau pays au cœur du continent où il a doté pleinement de richesses de sol et sous-sol qui suscitent la jalousie de part et d’autre.

En tout cas, plus jamais ça ! Le peuple centrafricain a trop souffert depuis son indépendance et veut désormais vivre en paix et dans la quiétude…

Yongo Do Wi Gbèmè

Source : Globe visionnaire n° 482 du lundi 30 août 2010

 

NDLR : A vu de nez, ce papier qui reflète parfaitement la paranoïa ambiante qui a atteiint les plus hautes sphères du pouvoir de Bangui, paraît être télécommandé par le nouveau patron du Bureau National de la Documentation (BND) à la présidence de Bangui, successeur du cupide et mythomane Aristide Reboas, qui est aussi le coordonnateur de l'association de malfaiteurs Bozizé doit rester (BDR), un certain Claude Richard Gouandjia.

 

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31 août 2010 2 31 /08 /août /2010 23:41

 

 

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Radio Ndéké Luka Mardi, 31 Août 2010 13:30

 

« Nous avons cette responsabilité de sauver notre parti qui, après la mort du président fondateur André Kolingba, n’a pas encore un leader de taille qui puisse conduire le Rassemblement Démocratique Centrafricain (RDC) à la victoire des élections de janvier 2011 ».

 

C’est la substance des propos tenus face aux journalistes ce mardi 31 août 2010, par David Gbéti, président de la jeunesse de ce parti au restaurant Kanakou à Bangui.

Il réagit aux divergences entre les militants du RDC au sujet du soutien par la jeunesse dudit parti de la candidature de François Bozizé aux élections de 2011.

D’après David Gbéti, interrogé par Radio Ndeke Luka, il faut du temps pour redonner confiance à ces militants en perte de vitesse  sur l’ensemble du territoire centrafricain.

Il précise que sur la prise de position sceptique du bureau politique transitoire du RDC, qu’en politique il faut reconnaitre ses faiblesses et repartir sur de nouvelles base afin d’incarner l’idéologie d’un parti à travers ses militant.

Le moment n’est pas propice pour le RDC, conclut David Gbéti, d’affronter un candidat de taille.

 

NDLR : On peut comprendre que le manque d’un candidat d’envergure du RDC aux prochaines présidentielles puisse constituer un réel handicap pour ce parti mais de là à appeler à soutenir le calamiteux Bozizé comme s’il pouvait constituer une solution pour sauver le RDC d’une certaine mort après la disparition de son président fondateur André Kolingba, il y a un pas que ce Jacob Gbéti franchit un peu trop vite. Combien a-t-il reçu de Bozizé pour tenter de lui offrir la jeunesse du RDC ? 

 

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31 août 2010 2 31 /08 /août /2010 19:10

 

 

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Ai- Rca Mardi, 31 Août 2010 10:40 - Le président de la Commission électorale indépendante, Joseph Binguimale a conféré le 30 août à Bangui  avec les professionnels des médias sur les dernières descentes des commissaires de la CEI dans les directions et sièges des entreprises et imprimeries de la place qui ont soumissionné pour la production des documents électoraux.

Selon une source proche  de la CEI,  cette rencontre avec la presse nationale et les correspondants des agences étrangères visait à informer l’opinion nationale et internationale sur le management de la CEI et sa collaboration avec les partenaires.

Le PNUD à travers le projet d’appui au cycle électoral (PACE) a lancé un appel d’offre pour la production des documents électoraux, a-t-on appris.

« Le but de cette visite dans les entreprises commerciales et  imprimeries de la place est de s’enquérir des réalités et des  conditions  de travail de ces prestataires de services qui devraient se charger de l’édition et l’impression des documents techniques du processus électoral et en évaluer leur crédibilité » a expliqué Joseph Binguimale pour qui  cette action s’inscrit dans le cadre de l’encouragement et de la promotion des entreprises nationales.

« Suite à l’appel du PNUD,  11 entreprises ont soumissionné dont trois internationales et huit nationales pour l’édition, l’impression des documents techniques pour le recensement », a dévoilé le président de la CEI, expliquant que, compte tenu de certains critères de pré qualification, seulement cinq entreprises ont été retenues donc trois sur le plan national et deux sur le plan international.

Selon le Président Binguimale, les trois entreprises nationales qualifiées sur dossiers, après vérification  faite par une équipe mixte CEI-Pnud, sont loin de répondre aux exigences de l’heure.  Faute : de la qualité des équipements, de  stock, du personnel, de l’environnement de travail et la sécurité énergétique.

« Face à cette situation un nouvel appel vient d’être lancé et j’ose espérer qu’à travers vous hommes de medias, cet appel sera relayé auprès des opérateurs économiques et particulièrement auprès des entreprises citoyennes » a souhaité  M Binguimale.

Selon lui, les critères de pré qualification sont : avoir la conformité administrative, être en règle avec les impôts, apporter la preuve d’existence d’au moins trois ans par la production des bilans certifiés 2007,2008 et 2009, avoir la capacité technique  et l’expérience dans le cas du marché similaire, l’équipement moderne, des  ressources humaines qualifiées.

L’appel à soumission a été lancé par le PNUD du 20 au 26 août dernier,  date à laquelle les soumissions ont été ouvertes sous la supervision de la CEI, a appris l’agence Ai.

Kabongo, Ai Bangui

 

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31 août 2010 2 31 /08 /août /2010 19:09

 

 

Bozize KNK

 

 

APA - Bangui (Centrafrique) 31-08-2010 Le président centrafricain, François Bozizé, s’est insurgé mardi à Bangui, contre les membres du bureau de la Commission Electorale Indépendante (CEI) qui menacent d’observer une grève pour réclamer le paiement de leurs indemnités.

 

Le Président François Bozizé a exprimé son mécontentement au cours d’une réunion d’évaluation à mi - parcours du processus électoral et de Désarmement, Démobilisation et Réinsertion(DDR) avec les Représentants des Organismes Internationaux résidents en Centrafrique.

 

« Il y a des défaillances dans le fonctionnement de la CEI, je demande à la CEI de bien travailler et de prendre leur responsabilité, car c’est une mission nationale », a dit le Président Bozizé, rappelant que le gouvernement a débloqué une somme de 3 milliards de FCFA en guise d’indemnités allouées à la CEI.

 

Concernant le DDR, il a souhaité que le comité de pilotage accorde la priorité au Désarmement, et la démobilisation avant de voir dans quelle mesure réinsérer les ex-combattants.

 

Il a exhorté le ministre chargé de la question de DDR de se rendre sur le terrain accompagné des chefs des ex-combattants afin de recueillir les aspirations de ces ex-combattants.

__._,_.___

NDLR : Bozizé n’a qu’à s’en prendre à lui-même. Cette menace de grève est une conséquente directe de son inadmissible ingérence dans les affaires de la CEI et la gestion scabreuse et dispendieuse du vrai faux pasteur Binguimalé. Ils ont fait de la CEI une véritable mangeoire et une source d’enrichissement de quelques crève-la-faim qui ont pris certaines mauvaises habitudes. Contre toute raison, ils ont recasé les cinq anciens représentants de l’UFVN convaincus de corruption comme « experts électoraux » pour en faire des complices  et des hommes de main du candidat du KNK.  

 

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31 août 2010 2 31 /08 /août /2010 18:20

 

 

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Brice R. Mbodiam Mutations 31 Août 2010

Par «erreur», la banque centrale a transféré plus d'argent qu'il n'en fallait au pays d'Obiang Nguema, qui refuse de rembourser le trop perçu.

Jeudi dernier, 26 août 2010, la Banque des Etats de l'Afrique centrale (Beac) a affrété un jet privé pour Malabo, capitale de la Guinée Equatoriale. A bord de cet avion, le vice-gouverneur de la Beac, Brahim Tahir, conduisait une délégation de quatre personnes devant rencontrer Baltasar Engonga Edjo, le ministre équato-guinéen des Finances, pour négocier le remboursement d'une somme de 7 milliards de Fcfa représentant le «trop perçu» d'un transfert de fonds effectué par la banque centrale en faveur du Trésor équato-guinéen il y a un an. Une fois à Malabo, indiquent des sources très bien informées, la délégation de la Beac s'est entendue dire par le ministre Engonga Edjo que la Guinée Equatoriale n'était pas sûre de devoir quoi que ce soit à la Beac.

Au surplus, ce membre du gouvernement équato-guinéen a demandé au vice-gouverneur de la Beac et à ses collaborateurs de constituer une délégation de comptables de la banque centrale, qui viendrait à Malabo travailler aux côtés des comptables du Trésor national à éplucher toutes les pièces comptables relatives aux transferts de fonds entre ce pays et la Beac sur la période incriminée, afin d'établir si oui ou non la Guinée Equatoriale a perçu plus d'argent qu'il n'en fallait. Un rapport de ce comité conjoint de vérification sera alors adressé au ministre des Finances, Engonga Edjo, qui le transmettra ensuite au président Obiang Nguema, lequel décidera de rembourser ou non, selon les conclusions du rapport.

Vendredi dernier, 27 août 2010 dans l'après-midi, la délégation que conduisait le vice-gouverneur de la Beac est donc revenue à Yaoundé bredouille, après les victoires remportées auprès des gouvernements centrafricain et camerounais, qui, selon nos sources, ont respectivement remboursé, au mois de mai dernier, 3 et 8 milliards de Fcfa à la Beac. Sommes représentant le «trop perçu» par les trésoreries nationales de ces deux pays, suite à «des erreurs» commises lors des transferts de fonds effectués en leur faveur par la Beac.

Vérifications légitimes

Mais, comment en est-on arrivé là? En effet, apprend-on de très bonnes sources, depuis au moins un an, la Beac fait face à une insuffisance de ressources consécutive à la baisse des retombées de ses produits. A titre d'exemple, au 31 décembre 2009, la banque centrale affichait une perte sèche de plus de 20 milliards de Fcfa, et en cette année 2010, la Beac a déjà perdu 31 milliards de Fcfa au 30 juin 2010, selon le constat effectué par le comité de rémunération qui enquête au siège de cette banque centrale depuis plus de deux semaines. Ces pertes sont consécutives, a-t-on appris, à la baisse drastique et unilatérale (la décision a été prise par la partie française) du taux d'intérêt sur le compte d'opération de la Beac logé au Trésor français, lequel taux est passé de 2,75 à 1%. Soit une baisse de 60%.

A côté de cette décision des autorités françaises qui rémunèrent désormais moins les dépôts de la Beac, l'on peut subodorer que la banque centrale ne fait plus tourner sa salle de marché (service chargé de placer les avoirs de la Beac sur les marchés internationaux contre rémunération sous forme d'intérêts, qui constituent l'une des sources de revenus les plus importantes de cette banque centrale) avec le même rythme qu'avant, depuis la révélation en 2008 du placement à risque à la Société générale. L'on se souvient que ce placement effectué sous le gouverneur Philibert Andzembé, avait fait perdre à la Beac 16 milliards de Fcfa.

Face à cette baisse des ressources que lui procurent ses produits, d'une part, et l'obligation de jouer son rôle de pourvoyeur de fonds aux Etats-membres qui la sollicitent, d'autre part ; la Beac, affirment nos sources, a décidé d'utiliser les dépôts spéciaux, notamment le compte des générations futures renfloués par les Etats, pour satisfaire les besoins financiers des différents pays de la Cemac. C'est ainsi qu'à la demande des Etats, l'argent du compte des générations futures leur est prêté contre une rémunération de 5%. Et selon nos informations, les différents remboursements se sont effectués sans anicroche jusqu'ici.

Il se trouve simplement qu'il y a un an, à l'issue d'un pointage des fonds transférés à partir de ce compte en faveur des Etats demandeurs de financements, la Beac s'est rendue compte qu'elle avait, «par erreur», transféré plus d'argent qu'il n'en fallait à trois pays : le Cameroun, la République centrafricaine et la Guinée Equatoriale. A en croire nos sources, il n'a pas été très difficile de récupérer, en mai dernier, les 8 milliards indûment transférés au Trésor camerounais, ainsi que les 3 milliards de Fcfa de trop perçu encaissé par le Trésor public centrafricain.

La Guinée Equatoriale, elle, impose des vérifications préalables somme toute légitimes, mais qui vont certainement retarder la rétrocession de ces fonds à un moment où la Beac a plus que jamais besoin d'argent.

Erreurs ou tentatives de détournements ?

Depuis le sommet des chefs d'Etat de la Cemac de Bata en 2006, la Guinée Equatoriale est le pays qui alimente le plus la chronique autour de la gestion de la Beac. Une fois devenu le propriétaire de plus de 40% des réserves de change de cette banque centrale, le pays d'Obiang Nguema, après avoir obtenu le démarrage du chantier de la réforme de cette institution financière régionale, a continué à batailler et a finalement pris en janvier dernier le contrôle de la Beac, en catalysant le retrait du poste de gouverneur au Gabon et la nomination à ce poste de l'équato-guinéen Lucas Abaga Nchama. Voilà que la Guinée Equatoriale refait parler d'elle, cette fois-ci en refusant, du moins pour l'instant, de rétrocéder un trop perçu à elle transféré par la Beac.

Au demeurant, si l'on a souvent hâtivement accusé le nouvel émirat pétrolier de la Cemac de revendications hégémoniques égoïstes dans la gestion de la Beac, voire de chantage (lors du sommet de Bangui, le président Obiang Nguema a menacé de quitter le sommet si un équato-guinéen n'était pas nommé à la tête de la Beac) chaque fois que ses désidérata ne rencontrent pas l'assentiment de ses frères de la Cemac, peut-on raisonnablement condamner le pays d'Obiang Nguema d'exiger des vérifications préalables avant tout remboursement de présumés trop perçu ?

En effet, d'où vient-il qu'une banque centrale sensée utiliser des technologies de pointe pour ses opérations, et employer des experts aguerris au regard de la délicatesse de ses missions, en soit à commettre «des erreurs» qui lui font perdre jusqu'à 18 milliards de Fcfa (8 milliards de trop perçu pour le Cameroun, 3 milliards de Fcfa pour la Rca et 7 milliards de Fcfa pour la Guinée Equatoriale) ?

Au regard de la dextérité avec laquelle les détournements au bureau de Paris (19 milliards de Fcfa) ont été opérés, du niveau d'implication au moins indirect des plus hauts responsables de cette banque centrale et des maquillages des comptes qui s'en sont suivis pendant quatre ans (2004-2008), ces «erreurs» commises dans les transferts des fonds de la Beac vers certains Trésors nationaux sont-elles de simples «erreurs» commises de bonne foi ou alors des tentatives de détournements que l'on essaye simplement de rattraper ou de camoufler ?

A la découverte de «ces erreurs», les auteurs ont-ils été au moins sanctionnés au regard des conséquences de leur faute qui entame davantage la crédibilité de cette banque qui manipule tout de même les avoirs de six Etats? Loin de tout acharnement contre cette prestigieuse institution qu'est la Beac, qui s'est elle-même mise sous les feux des projecteurs depuis bientôt deux ans en alimentant la chronique des scandales, ce sont là autant de questions que l'on est fondé à se poser dans cette affaire, qui, on l'espère, ne débouchera pas sur un nouveau scandale.

 

Copyright © 2010 Le Quotidien Mutations. Droits de reproduction et de diffusion réservés. Distribué par AllAfrica Global Media (allAfrica.com).

 

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Centrafrique-Presse.com - dans Economie
31 août 2010 2 31 /08 /août /2010 12:20

 

 

hector Marie Tchemo

 

 

Source : Le Jour mardi, 31 Août 2010 09:07

La cérémonie de transfert de commandement à la tête de la Force multinationale de l’Afrique centrale était présidée hier à Bangui, par le président François Bozizé

Sous-officiers, gendarmes et policiers, hommes de rang  de la force Micopax, vous reconnaitrez désormais comme votre chef, le général de brigade Prosper Nabiolwa de la République démocratique du Congo ici présent.

Vous lui obéirez en tout temps et en tous lieux, en ce qu’il vous commandera, dans le respect des lois et des règlements de la Communauté économique des états de l’Afrique centrale, en vue de l’application du mandat et du statut de la Micopax1, pour le succès des idéaux du Conseil de paix et de sécurité de l’Afrique centrale». C’est en ces termes que Louis Sylvain-Goma, le secrétaire général de la Communauté économique des états de l’Afrique centrale (Ceeac), a passé le commandement hier 30 août 2010, à la tête de la Force multinationale d’Afrique centrale (Fomac), pour le maintien de la paix en République centrafricaine. Le général de brigade Prosper Nabiolwa remplace à ce poste, le général de brigade camerounais Hector-Marie Tchemo, deuxième commandant de cette force mise en place par le Conseil de paix et de sécurité des Etats de l’Afrique centrale (Copax), le 12 juillet 2008 .  Une délégation, conduite le général de division Pierre Samabo, Major-général à l’Etat-major des armées du Cameroun, s’est rendue hier à Bangui pour la circonstance.

François Bozizé, le président de la République centrafricaine s’est dit réjoui de la présence de cette force «adaptée à la situation particulière de la République centrafricaine» et, «qui contribue à la consolidation de la paix» en Rca. «Le débat politique dans mon pays se focalise aujourd’hui autour de la question des élections. Je faillirais à un devoir si je ne reconnaissais pas l’utilité et le succès des opérations menées par la Fomac dans l’arrière-pays, dans la perspective des prochaines consultations électorales», a-t-il ajouté. Faisant le bilan de son passage à la Fomac, Hector-Marie Tchemo déclare : «Nous avons pendant notre séjour ici continué à œuvrer pour que les belligérants d’hier fraternisent durablement et œuvrent pour la paix en Centrafrique. La paix, maintenant, est le meilleur cadeau qu’attendent les centrafricains».  La cérémonie de transfert de commandement s’est achevée par un défilé militaire des troupes commandées par le colonel congolais Célestin N’gangoye.

Anne Mireille Nzouankeu à Bangui

 

NDLR : La présence en Centrafrique de cette force sous-régionale a toujours été considérée par Bozizé comme une assurance vie pour son pouvoir et un encouragement objectif au statu quo. C'est la principale raison pour laquelle il s'est jusqu'ici dispensé de rechercher une solution à la  pacification véritable du pays. Or le stationnement de ces contingents des pays voisins coûte environ 25 millions d'euros par an à la France qui en assure le fonctionnement et la logistique. Certains pays membres expriment d'ailleurs  de plus en plus leur volonté de retirer leur troupe.  

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Centrafrique-Presse.com - dans Relations Internationales
31 août 2010 2 31 /08 /août /2010 11:43

 

 

ndele

 

 

Ai- Rca Samedi, 28 Août 2010 16:41 - Le détournement des deniers publics et la séquestration de la population de la commune de Gamboula institutionnalisés par le maire de la ville soutenu par   quelques conseillers municipaux ont fait l'objet d’une réunion de travail présidée le  25 août à la mairie par le sous-préfet de Gamboula Bernard Mokom, en présence des responsables des services déconcentrés de l’Etat.

 Selon une source proche de la sous-préfecture, le but de cette réunion était de  toucher du doigt les maux minent  cette  unité administrative  et la gestion peu orthodoxe  des biens publics,  suite aux multiples plaintes de la population.

Le sous-préfet de Gamboula s’est insurgé contre la gabegie  des ressources  par l’équipe municipale.

« Les ressources de la commune sont dilapidées par le maire et quelques rares de ses conseillers », a-t-il déploré, avant de déclarer que,  « les conseillers agissent sur l'instruction du maire ».

A l'en croire, le maire a embauché ses hommes de main  qui sont pour la plupart des peulhs. Ces derniers sont mis en mission  comme des  percepteurs. Ils  ont imaginé des stratégies de détournement.   « Quand ceux-ci perçoivent les taxes, ils ne les reversent pas dans les caisses de la mairie,  mais plutôt chez le maire à la maison », a-t-il dénoncé.

En ce qui concerne la séquestration dont est victime la population, M Mokom a fait savoir « qu’un jeune a été pris, ligoté et foutu en tôle par des conseillers.  Il s’est même vu obligé par ces mêmes conseillers  de vendre sa moto pour payer les frais et les droits de leur déplacement ».

Furieux, selon des témoins,  le sous-préfet tout en prodiguant des conseils et à  mis  en garde les élus en ces termes : « Dorénavant les récidivistes seront traduits en justice ».

 

Kabongo, Ai Bangui

NDLR : Quelle justice dans cette RCA de Bozizé ?

Selon nos informations, Bernard Mokom le sous-préfet dont il est question ici et qui joue les moralistes à Gamboula, c'est le cadet de son grand-frère Bozizé. Naguère maître d'école à Bocaranga, Bozizé l'a fait muter à Bangui en 2002 en prévision de son départ au maquis. Devenu gérant de la station-service de Bea-Rex montée de toute pièce par le chef d'état-major de l’époque, un certain François Bozizé à même les PGA et dotations en carburant des Faca. C'est lui qui ravitaillait les troupes rebelles avec les recettes de ladite station-service. Nommé sous-préfet à Gamboula dès les premiers mouvements et depuis, y demeure, frontière avec le Cameron et trafics de toute sorte obligent...L'administration régionale centrafricaine est truffée de ces parents de Bozizé, préfets, sous-préfets, qui n"hésitent même pas à arborer et se parer des habits et autres tee-shirts de KNK alors qu'ils sont censés être neutres car représentant l'administration centrale.

 

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31 août 2010 2 31 /08 /août /2010 11:39

 

 

Binguimale2 0

 

 

Lundi, 30 Août 2010 13:06

 « Il n’y’a plus de problème de financement des élections groupées de janvier 2011, et rien ne peut plus arrêter le processus électoral en cours ».

C’est ce qu’a déclaré le président de la Commission électorale indépendante Joseph Binguimalé, lors d’un point de presse, animé ce 30 août 2010 à Bangui.

Selon Joseph Binguimalé, sur le budget total des élections qui s’élève à 14 milliards de francs CFA, la plupart des partenaires financiers ont honoré leur engagement, ce qui justifie les appels lancés aux entreprises de la place pour soumissionner le marché d’impression de certains documents.

Au sujet de la gestion opaque  des fonds débloqués par le gouvernement centrafricain, le président de la CEI a déclaré qu’il s’agit plutôt d’une incompréhension, car l’achat des urnes et des isoloirs ne relève pas de la charge de la CEI mais plutôt des partenaires financiers de la Centrafrique.

Il a par ailleurs déclaré que le rapport de l’audit réclamé par  les autorités centrafricaines au sujet des présomptions qui planent sur la gestion des fonds  est déjà remis au gouvernement.

 

NDLR : Comme on le voit, les élections en Centrafrique vont sans doute avoir lieu sans que l’opinion soit fixée sur la gestion de la CEI du vrai faux pasteur Joseph Binguimalé. C’est donc bien Bozizé et son gouvernement qui ne veulent pas publier le rapport de l’audit de la gestion de Binguimalé. Qu’ont-ils tant à cacher ? On sait de toute façon que Binguimalé a dilapidé plus de 3 milliards de F CFA qu’il a partagés sous forme de marchés juteux à certains rejetons de Bozizé, des opérateurs économiques complices qui lui ont ristourné de coquettes commissions qui l’ont sérieusement enrichi. Ils ont gaspillé des millions de F CFA dans une inutile et coûteuse opération de communication sur la CEI consistant à déployer de gigantesques panneaux publicitaires dans la ville de Bangui.

 

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Centrafrique-Presse.com - dans Politique
30 août 2010 1 30 /08 /août /2010 14:31

 

 

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Radio Ndéké Luka Lundi, 30 Août 2010 13:00

La ville de Nzacko dans la préfecture de Mbomou est attaquée dans la matinée du 30 août 2010 par les éléments rebelles de la CPJP (Convention des Patriotes pour la justice et la paix).

L’attaque a commencé aux environs de trois  heures trente du matin. Elle a visé la position des forces armées centrafricaines (FACA) en détachement dans cette ville.

La CPJP a annoncé selon un chef du groupe qu’elle est en quête de renforcement de sa position dans la  localité et aussi de se procurer des armes des FACA.

Selon des témoignages recueillis par Radio Ndeke Luka dans la région, la CPJP à travers cette attaque demande au gouvernement de faire la lumière sur la disparition de leur leader le colonel Charles Massi.

Rappelons qu’il y a trois jours, la CPJP avait attaqué le grand village de Konon situé à 15 km de Nzacko. Les collecteurs et artisans ont fait les frais à travers les actes de pillages.  Cette faction rebelle qui opère dans la région est pilotée par un certain Général Mahamat Sallé.

 

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