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14 septembre 2010 2 14 /09 /septembre /2010 00:29

 

 

Feindiro

 

 

Chaque fois que le Procureur de la République Firmin Findiro publie des communiqués de presse pour réagir ou faire de prétendues mises au point sur certains sujets politico-judiciaires dont regorge l’actualité nationale, il fait indirectement la démonstration qu’il est un procureur en service commandé au profit d’une justice privée. C’est encore ce qu’il a fait vendredi dernier en réagissant par un communiqué de presse avec de lamentables élucubrations au document liminaire au point de presse tenu le 3 septembre dernier par le Collectif des Forces pour le Changement dont Me Nicolas Tiangaye est le porte-parole.

L’opposition politique regroupée au sein du CFC a réitéré son exigence du début de l’affaire, de voir mettre en place une commission d’enquête internationale pour faire la lumière sur les circonstances de disparition de l’ex ministre d’Etat, le colonel Charles Massi.

Le CFC répondait en fait à un précédent communiqué très cynique du même Findiro en date du 12 août dernier dans lequel il prétendait qu’il n’y avait pas d’élément nouveau dans l’affaire Massi « de nature à attester la disparition, a fortiori la torture et l’assassinat de M. Charles Massi dans les locaux du camp de Roux ou de la prison de Bossembélé » et de conclure qu’on était «  encore dans l’hypothèse d’une présomption d’absence dont la durée est de 10 ans à compter de la décision du tribunal dans le cas où la partie civile a engagé une procédure y relative. Pendant cette période, l’absent est présumé vivant ».

Dans son plus récent communiqué de presse en date du 10 septembre 2010, Findiro croit devoir préciser que les opposants n’avaient aucune base juridique pour écrit-il "exiger directement la mise en place d'une enquête internationale au détriment des institutions judiciaires nationales qui restent ouvertes à la disposition de tous les citoyens".

Faut-il rappeler à Feindiro que la disparition du colonel Charles Massi est une affaire criminelle aux motivations et connotations politiques évidentes. Aussi bien sa famille, tous ses amis, connaissances et proches, ainsi que tous les Centrafricains, veulent connaître exactement les conditions dans lesquelles il est porté disparu voilà bientôt un an. Pour Charles Massi qui fut leader d’un parti politique membre de l’opposition, le CFC n’a nullement besoin de la permission d’un procureur en service commandé totalement discrédité comme Feindiro pour exiger l’ouverture d’une enquête internationale.

Ce procureur ne se fait pas fort de rappeler à Bozizé les bases juridiques qui lui interdisent de faire une descente au parquet pour ordonner l’arrestation de citoyens faussement accusés d’être à l’origine de l’incendie du supermarché RAYAN que le même Findiro a fait déporter à Bossembélé et qui y croupissent jusqu’aujourd’hui.

 

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13 septembre 2010 1 13 /09 /septembre /2010 23:03

 

 

080710rebelles-lra

 

 

Radio Ndéké Luka Lundi, 13 Septembre 2010 16:47

 

Les éléments de l’ex-rébellion de l’UFDR (Union des forces démocratiques et républicaines de Zacharia Damane) branche rebelle ayant signé l’accord de paix de Bangui, associés aux éléments d’autodéfense de Ouadda-Djallé ainsi que des forces armées centrafricaines (FACA) étaient tombés dans une embuscade des éléments rebelles de la LRA de Joseph Kony, le samedi 11 septembre 2010 à 70 km de Sam Ouandjà. L’embuscade a eu lieu au moment où ces éléments en fusion pourchassaient les Tongo-tongo de Joseph Kony qui avaient attaqué lundi 06 et mardi 07 la ville de Ouadda-Djallé dans la Vakaga.

 

Les combats ont duré entre 6 h et 10 h (07H et 11H GMT) du matin soit 4 heures de temps. D’après un bilan provisoire fourni à Radio Ndeke Luka par le Colonel Issa Issaka, sous-chef d’Etat-major de l’UFDR, commandant l’opération, il y a 2 morts et 7 blessés dans le rang des forces régulières, 20 morts, plusieurs blessés et 4 prisonniers du côté des Tongo-Tongo (appellation locale de la LRA).

Suite à la non acceptation des éléments de la MINURCAT (Mission des nations unies en République centrafricaine et au Tchad) de transporter les blessés à bord de leurs 2 hélicoptères, l’Etat-Major de l’UFDR a interdit le 12 septembre 2010 à la mission onusienne de patrouiller dans les zones à insécurité sous son contrôle, a fait savoir la source citée ci-haut.

Une mission conduite par Bernardin Yongo, secrétaire général par intérim de la préfecture de Vakaga, représentant le sous-préfet de Birao, a quitté Birao ce 13 septembre, à destination de Sam Ouandja en vue de trouver un terrain d’entente.

Depuis l’attaque du 6 septembre dernier à Ouadda Djallé, les éléments de l’ex-rébellion de l’UFDR, ceux de l’autodéfense de Ouadda-Djallé et les forces armées centrafricaines se sont fusionnés pour pourchasser les éléments rebelles de la LRA qui sèment la terreur dans la région.

 

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13 septembre 2010 1 13 /09 /septembre /2010 23:01

 

 

URNE EN BOIS

 

 

Radio Ndéké Luka Lundi, 13 Septembre 2010 16:51

25 Chefs de quartiers et de groupements de Bangui participent depuis le 13 septembre 2010 à un Atelier de formation sur les Droits de l’Homme, la Bonne gouvernance et le Processus électoral en République Centrafricaine.

L’activité s’inscrit dans le cadre du projet « Réaliser le renforcement de capacité, plaidoyer, communiquer pour les droits de l’homme » de l’ONG internationale Mercy Corps.

Selon Ousmane KABELE CAMARA, Gestionnaire du Projet Rich à Mercy Corps, il s’agit d’outiller les Chefs de quartiers en connaissances sur la bonne gouvernance, le leadership, les violations des droits de l’Homme pour la promotion d’élections libres et justes à travers une éducation civique des citoyens ; acquis qu’ils devront relayer une fois de retour dans les collectivités.

Il ajoute que cette formation est en même temps une réponse aux problématiques des droits de l’homme posées en République Centrafricaine.

L’Atelier va se dérouler en deux phases. La 1ère phase prend fin le 16 septembre 2010. Elle regroupe 25 chefs de quartiers et, la 2e , du 17 au 20 septembre regroupera 25 autres participants.

 

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13 septembre 2010 1 13 /09 /septembre /2010 22:59

 

 

Bozize KNK

 

 

Le DG de la presse présidentielle de Bozizé a cru devoir opposer un démenti ce lundi 13 septembre 2010 aux informations faisant état d'une maladie du président François Bozizé suite à la publication par Centrafrique-Presse d’informations persistantes pourtant confirmées par l’intéressé lui-même ainsi que son fils Francis. Puis le DG de la presse présidentielle d’ajouter qu’il s’agit d’informations mensongères car le président Bozizé se porterait selon lui, comme un charme et qu’il appelle la population à la tranquillité.

La maladie de Bozizé a été évoquée initialement par lui-même lors d’une réunion à Sassara qu’il a présidée le 13 août 2010 et ultérieurement par son fils Francis à Boali le 22 août dernier avec leurs agents de renseignement et autres « tontons macoutes » du régime. Elle faisait état d’une maladie mystérieuse dont souffrirait Bozizé depuis quelques semaines et pour laquelle il envisage de se rendre à Cotonou pour se faire soigner par un guérisseur traditionnel refusant de se faire évacuer en France car les autorités de ce pays chercheraient à le renverse selon luir.

Ce démenti du griot de la presse présidentielle de Bozizé est plutôt la confirmation que celui-ci est bien malade. Lorsqu’il s’agit de l’état de santé d’un président de la République, on ne saurait se satisfaire d’un chiffon de papier comme celui du thuriféraire de la presse présidentielle de Bangui. Bozizé a un ou plusieurs médecins à son service. Pourquoi ceux-ci ne publient pas un bulletin officiel pouvant attester de l’état de santé du dépeceur et c’est à sieur Zama Javan Papa, qui n’est pas médecin qu’il revient cette besogne ?

 

 

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13 septembre 2010 1 13 /09 /septembre /2010 22:56

 

 

Thierry-Mal-yombo.jpg

 

 

Radio Ndéké Luka Lundi, 13 Septembre 2010 16:52

La Société Centrafricaine des Télécommunications (SOCATEL) est en crise depuis le 13 septembre 2010. La décision d’une grève illimitée a été rendue publique  ce jour à l’issue d’une assemblée générale que le personnel a tenue suite à  la promesse non tenue du ministre délégué aux finances qui a promis de verser ce jour-ci les salaires de leurs deux responsables syndicaux.

La grève a été décidée pour non versement du salaire du mois d’aout au personnel ainsi que la confiscation des 3 mois de salaires de deux responsables syndicaux.

Selon la note que le syndicat a envoyée au président du comité de gestion de la SOCATEL en date du 10 septembre dernier, il était question de rappeler les autorités sur la convention n°87 qui régit la  liberté syndicale et la convention n°95 du Bureau International de Travail garantissant le droit de salaire ratifiée par la RCA depuis 1961.

En  recevant cette note de préavis de grève, le ministre délégué aux finances ABDALLA KADRE  a aussitôt ouvert la discussion avec les responsables syndicaux pour empêcher cette grève. Il était convenu de payer le 13 septembre les salaires des responsables syndicaux suspendus depuis 3 mois.

Selon Salvador NGO, responsable du syndicat chrétien de la SOCATEL, les heures passent et les choses ne se précisent pas comme souhaitée, c’est pourquoi le personnel a décidé d’entrer finalement en grève et ce, pour une durée indéterminée.

Un service minimum est mis en place pour assurer la gestion des affaires courantes en attendant une éventuelle réaction des autorités. La Socatel est l’unique société de télécommunication d’Etat centrafricain.

 

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13 septembre 2010 1 13 /09 /septembre /2010 22:54

 

 

Sylvain-Ndoutingai  

 

Radio Ndéké Luka Lundi, 13 Septembre 2010 16:50

La première session ordinaire du comité de pilotage de l’initiative pour la transparence dans les industries extractives en RCA  (ITIE) 2010 est ouverte ce 13 septembre 2010 à l’Hôtel Azimut à Bangui.

Cette session permet d’examiner et d’adopter le projet du deuxième rapport de l’ITIE RCA portant sur les revenus fiscaux versés à l’Etat centrafricain par les industries extractives durant ces trois dernières années.

Cette première session ordinaire de l’ITIE-RCA 2010 a regroupé les représentants du gouvernement centrafricain, la société civile, le projet GTZ REMAP-CEMAC ainsi que les membres de l’ITIE.

Selon le ministre d’Etat centrafricain aux mines Sylvain NDOUTINGAÏ, cette première session ordinaire du comité de pilotage de l’ITIE couvre les revenus fiscaux des périodes 2007-2008 et 2009.

Sylvain NDOUTINGAÏ a aussi précisé que cette session est venu compléter plusieurs autres activités déjà réalisées.

Le 1er rapport de l’initiative pour la transparence dans les industries extractives en RCA  (ITIE) a été publié en mars 2009.

 

NDLR : La 2ème session ordinaire de l’ITIE-RCA 2010 convoquée ce lundi 13 septembre intervient un peu plus d’un mois après le séminaire d’information organisé le 10 août dernier à l’Assemblée nationale à l’attention des députés centrafricains.

Ayant pour mission essentielle de dénoncer toutes les faussetés du milieu minier, d’assurer la transparence de ses paiements, de rendre son information accessible à la société civile et au grand public et de favoriser le bon usage de cette richesse, l’Initiative pour la Transparence dans les Industries Extractives en République Centrafricaine (ITIE/RCA) dirigée M. Robert Moïdokana, proche parent du Président Bozizé et donc de l’inamovible Ministre des Mines et leur argentier Sylvain Ndoutingaï, est devenue dès le départ, une plateforme de détournements d’importants fonds miniers sous prétexte de transparence.

Pour y parvenir sans éveiller le moindre soupçon, M. Moïdokana est chargé de déployer assez régulièrement des écrans de fumée pour endormir l’opinion, notamment la société civile et le grand public qui constituent pour ces détourneurs de deniers publics d’intéressants  faire valoir. Une chose est sûre, les ressources générées par le secteur minier dont on est très loin de connaître les montants, ne profiteront jamais à la RCA tant que le tandem Bozizé-Ndoutingaï dirigera les affaires de l’Etat.

 Il n'y a donc rien d'étonnant à ce que l'ITIE-RCA et son coordonnateur Robert Moïdokana aient fait preuve d'un silence assourdissant, dans la récente et scandaleuse affaire du journaliste Alexis Rémangaï du Confident, arrêté et détenu arbitrairement pendant trois jours à la Section de Recherches et d'Investigation (SRI, police politique de Bozizé) en raison de la publication de la lettre d'interpellation du ministre des mines et du président du conseil d'administration de l'Union Nationale des Coopératives Minières Centrafricaines sur les détournements et malversations dont leurs collaborateurs se sont rendus coupables. 

 

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13 septembre 2010 1 13 /09 /septembre /2010 00:09

 

 

Tiangaye

 

CONVENTION REPUBLICAINE POUR LE PROGRES SOCIAL  (CRPS)

        

          JUSTICE -PAIX- DEVELOPPEMENT

                                      

 

 

                                                                                                                                       DECISION N° 02/ 2010/ CRPS/ DPP/ PR

PORTANT CONVOCATION DU 1ER CONGRES ORDINAIRE DE  LA CONVENTION REPUBLICAINE POUR LE PROGRES SOCIAL (CRPS)

 

Le Président du Directoire Politique Provisoire,

 

- Vu les articles 22 et suivants des statuts du Parti

- Vu les articles 28 et suivants du règlement intérieur du Parti

- Vu la délibération du Directoire Politique Provisoire en date du 25 août 2010

 

DECIDE

 

Article 1er

 

Le 1er Congrès Ordinaire de la  CONVENTION REPUBLICAINE POUR LE PROGRES SOCIAL (CRPS) est convoqué à Bangui les 28, 29, et 30 Octobre 2010.

 

Article 2

 

La présente décision qui prend effet à compter de la date de sa signature sera communiquée aux fédérations et sous fédérations du Parti.

 

Fait à Bangui, le 30 août 2010

 

 

 

Maître Nicolas TIANGAYE

 

 

 

CONVENTION REPUBLICAINE POUR LE    PROGRES SOCIAL       (CRPS)

 

 

 JUSTICE -PAIX- DEVELOPPEMENT

 

 

                                    DECISION N° 03/ 2010/ CRPS/ DPP/ PR

 

PORTANT CREATION D’UN COMITE D’ORGANISATION DU 1ER CONGRES ORDINAIRE DE LA CONVENTION REPUBLICAINE POUR LE PROGRES SOCIAL (CRPS)

 

Le Président du Directoire Politique Provisoire

 

-         Vu les dispositions des articles 22 et suivants des statuts du Parti

-         Vu les dispositions des articles 28 et suivants du Règlement Intérieur du Parti

-         Vu la délibération du Directoire Politique Provisoire en date du 25 Août 2010.

 

DECIDE

 

Article 1er

 

Il est créé un Comité d’Organisation du 1er  Congrès Ordinaire de la Convention Républicaine pour le Progrès Social (CRPS), qui se tiendra à Bangui les 28, 29 et 30 octobre 2010.

 

Article 2

 

Le Comité d’organisation a pour mission de :

 

-          préparer la tenue du 1er Congrès Ordinaire de la CPRS ;

-          constituer des commissions préparatoires relatives à l’exécution des différentes tâches à réaliser pour la réussite des travaux ;

-          définir les attributions des commissions ;

-          désigner les Présidents et les membres des commissions

-          assurer le suivi et l’évaluation du processus des préparatifs des travaux.

 

Article 3

 

Le Comité d’organisation est composé de tous les membres du Directoire Politique Provisoire.

 

 Il se réunit au moins deux (2) fois par semaine et veille à la bonne exécution du calendrier des travaux préparatoires du 1er Congrès Ordinaire de la CRPS.

 

Article 4

 

La présente décision qui prend effet à compter de la date de sa signature, sera communiquée aux fédérations et sous fédérations du Parti.

 

 

 

Fait à Bangui, le 30 août 2010

 

 

 

 

 

Maître Nicolas TIANGAYE

 

 

 

 

CONVENTION REPUBLICAINE POUR LE    PROGRES SOCIAL       (CRPS)

 

 JUSTICE-  PAIX - DEVELOPPEMENT

 

 

 

DECISION N° 01/ 2010/ CRPS/ DPP/ PR

PORTANT NOMINATION DE MEMBRES TITULAIRES AU DIRECTOIRE POLITIQUE PROVISOIRE

 

Le Directoire Politique Provisoire

 

-         Constatant la démission ou la défection de certains membres du Directoire Politique Provisoire,

-         Vu les dispositions de l’article 54 des statuts de la CRPS

-         Vu les dispositions de l’article 50 du règlement intérieur de la CRPS

 

DECIDE

 

Article 1er

 

Les membres de la CRPS dont les noms suivent sont nommés membres titulaires au Directoire Politique Provisoire et reçoivent les affectations suivantes :

 

-         Secrétaire National chargé des Finances : Républicain Antoine BOKOLI

-         Secrétaire National à la communication et à la Presse : Républicain Emmanuel ZOUNDIN

-         Secrétaire National aux affaires sociales : Républicaine Marie-Angèle LOBAKA

 

Article 2

 

La présente décision prend effet à compter de la date de sa signature.

 

 

Bangui le, 30 août 2010

 

                                                                                    

 

Maître Nicolas TIANGAYE

 

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12 septembre 2010 7 12 /09 /septembre /2010 23:01

 

 

BEAC

 

 

Source : www.senego.com

Le gouverneur de la BEAC Monsieur Lucas ABAGA NCHAMA gagne 30 millions de F CFA par mois (sans compter les indemnités) contre 9 millions de F CFA pour celui de la BCEAO, pourquoi ?

La situation à la BEAC est inadmissible et il est temps que la population globale d’Afrique centrale (le Cameroun, la Centrafrique, le Congo Brazzaville, le Gabon, la Guinée Equatoriale et le Tchad) s’y intéresse et au besoin qu’elle se soulève contre cette mafia qui n’a que trop duré.

Voilà une institution qui se dit celle des Etats membres mais dont le mécanisme de fonctionnement semble aller à l’encontre des intérêts des populations.

Selon les premières estimations du Comité de rémunérations crées pour faire l’audit de la boite, pour l’exercice 2009, la BEAC a enregistré un déficit de 29 milliards de FCFA. Au 30 juin 2010, ses pertes étaient évaluées à 31 milliards de FCFA. Sur la foi des observations formulées par les commissaires, six hauts cadres de la BEAC (je dis bien 6) sont rétribués à hauteur de 130 millions de FCFA à eux seuls chaque mois.

Au nom de quelles grilles salariales, un gouverneur de la BEAC gagne 30 millions de FCFA contre 9 millions pour son collègue de la BCEAO ?

Un vice-gouverneur et le secrétaire général de la BEAC ont 20 millions de rémunération chacun, et que les trois directeurs généraux perçoivent 15 millions mensuels chacun alors que le vice-gouverneur de la BCEAO ne perçoit mensuellement que 5 millions de FCFA ?

Qu’est-ce qu’un cadre d’encadrement supérieur de la BEAC fait plus que son collègue de la BCEAO pour percevoir environ 2 millions de FCFA (y compris les salaires du 13ème et 14ème mois) par mois alors que celui de la BCEAO de grade équivalent ne touche que un millions de FCFA ?

Et pourtant, en matière de résultats, on ne peut comparer ces deux institutions, la BCEAO étant nettement devant. Cela se justifie par les innovations récurrentes de cette Banque au profit de la zone de l’UEMOA qui avance alors que la CEMAC et la BEAC sont amorphes, et chancelantes.

Quelqu’un m’aurait laissé entendre qu’aux rencontres communes qui réunissent les deux banques ou les deux unions économiques et monétaires, les représentants de la BEAC ou ceux de la CEMAC observent un silence de cimetière, tant les débats menés par leurs collègues de l’Ouest ont un niveau généralement très élevé. Cela ne signifie pas bien entendu qu’il n’existe pas dans ces institutions d’Afrique centrale des rares compétences de grande qualité.

La BEAC est véritablement une vache laitière au sein desquels ne travaillent que les partisans et les proches des chefs d’Etat des pays membres. Sur les 300 cadres supérieurs que compte la Banque aujourd’hui, moins de 10% y sont par compétence. Les 90% ont été parachutés d’en haut. Les simulacres de test d’entrée à la BEAC sont des parapluies pour masquer les placements des chefs.

Une fois de plus, j’en appelle au sens de vigilance des populations sur les dos desquels toute cette mafia s’opère.

Les scandales financiers à répétition, depuis les détournements au bureau de Paris en passant par des placements hasardeux des fonds sont symptomatiques d’une gestion désastreuse et la solution ne pourra venir que d’un soulèvement général des populations exploitées.

A l’avenir, en cas de non changement, les populations peuvent boycotter tous les produits et services de la BEAC en guise de mécontentement. Cela pourra se faire en deux étapes en commençant par les banques commerciales qui sont les principaux interlocuteurs de cette institution, puis par les populations.

Si d’avance cette solution ne les amène pas à changer, des solutions fortes peuvent être envisagées en paralysant les activités des directions nationales installées dans chaque pays.

Mardi 31 août 2010, le gouverneur de la banque des Etats de l’Afrique centrale (BEAC), Lucas ABAGA NCHAMA, a signé une décision portant suspension de Justin Grégoire BODEMAN et Ruffin MALIKO, respectivement, directeur des émissions monétaires et de la circulation fiduciaire et directeur de la formation.

L’acte pris par le gouverneur de la BEAC n’indique cependant pas les motifs de la suspension des deux cadres. Il y est simplement indiqué qu’ils sont remis à la disposition de la direction des ressources humaines de la BEAC.

Joint au téléphone, Justin Grégoire BODEMAN n’a pas souhaité s’exprimer sur la question. Plusieurs sources internes à la BEAC ont pourtant confirmé les faits en indiquant également qu’ils ignoraient les raisons de cette suspension. « La décision du gouverneur ne comporte pas le motif de la suspension, ce n’est pas évident de savoir ce qu’ils reprochent à ces deux cadres », a indiqué un cadre de la maison sous anonymat.

Justin Grégoire BODEMAN a cependant indiqué qu’il se trouve en ce moment à Paris en France pour des affaires personnelles. Toutes tentatives pour joindre Rufin MALIKO, le second cadre suspendu jusqu’à ont été veine. Les autres cadres de la BEAC que nous avons réussi à avoir également, n’ont pas souhaité s’exprimer sur la question.

Justin Grégoire BODEMAN et Rufin MALIKO sont de nationalité centrafricaine. Selon nos sources d’informations, le président de la République centrafricaine, François BOZIZÉ, a saisi la direction de la banque et ses pairs de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC) le jeudi 2 septembre 2010 par un courrier fax pour indiquer que ces deux cadres étaient bel et bien ceux choisis par son pays pour occuper ces postes au sein de la banque.

Le plan d’action du nouveau gouverneur de la BEAC a du plomb dans l’aile, du fait de déficits cumulés et de difficultés de gouvernance.

Au siège de la BEAC, sis au quartier Elig Essono à Yaoundé, si le patron des lieux continue de crier son désir de redressement et déroule, tant bien que mal, son plan de travail, la tâche qui s’impose à lui chaque jour s’avère davantage comme une mission des plus ardues.

A sa nomination, le 17 janvier 2010, au terme de la conférence des chefs d’Etat de la CEMAC à Bangui, il lui avait été collé la délicate mission de restauration de la rigueur dans la gouvernance de la BEAC. Il s’agissait de refaire l’image d’une vitrine plus que ternie.

Surtout que le président équato-guinéen, OBIANG NGUEMA MBASOGO, n’a eu de cesse d’y mettre sa part de pression, surtout depuis début 2009. Ce fut ainsi le cas lors du conseil d’administration de la BEAC, réuni à Bata, lorsqu’il poussa l’instance à se saisir enfin du dossier. Une mission de contrôle du comité d’audit, sur les malversations présumées commises à Paris, est nommée.

Elle se compose de 7 membres, dont le directeur du budget équato-guinéen, Miguel EGONGA OBIANG, qui la préside, et d’un haut cadre de la Banque de France, Philippe AGOUTIN. Son rapport, remis le 22 mai 2009, est accablant.

Aussitôt, la direction du contrôle général de la BEAC dépêche à Paris une mission d’audit complémentaire, pilotée par l’ancien ministre centrafricain des Finances, Théodore DABANGA. Elle a pour objectif d’établir précisément les responsabilités.

Son « Rapport provisoire d’enquête sur les détournements de fonds au Bureau extérieur de Paris » est achevé le 20 juillet 2009 et déposé sur le bureau du gouverneur. Le document est plus que précis, donne des noms et dévoile une première liste de chèques frauduleux.

L’ancien patron de la BEAC (1990-2007), Jean-Félix MAMALEPOT, est sur la sellette, Dans la foulée, son successeur, Philibert ANDZEMBÉ est limogé. La liste des personnes concernées par le scandale du BEP est déroulée et se décompose en deux catégories : les présumés bénéficiaires et les présumés responsables.

Certes, les rapports OBIANG et DABANGA sont à ce sujet extrêmement pointus et accusateurs, mais en attendant que la justice, si elle est un jour saisie, tranche sur la culpabilité de chacun, on se contentera d’évoquer les lourds soupçons que font peser sur plusieurs responsables, passés ou présents de la BEAC, les enquêtes internes diligentées par les services spécialisés de la Banque elle-même.

À noter que, sur les 30 millions d’euros détournés, seuls 7 millions à peine ont pour l’instant été « tracés » avec certitude, de la source à l’embouchure.

Si l’on trouve des ressortissants d’autres nationalités impliquées, la filière gabonaise se signale par son abondante activité dans ce dossier.

C’est dans ce contexte qu’arrive l’Equato-guinéen Lucas ABAGA NCHAMA, jusque-là directeur général de l’exploitation à la direction de la BEAC. Réputé rigoureux, certains milieux de la finance internationale le classaient en 4è position des possibles successeurs de Philibert ANDZEMBÉ.

Pour eux, son nom n’apparaissait longtemps après 3 Gabonais, dont le plus en vue était Hugues Alexandre BARROT CHAMBRIER. Cadre maison formé, entre autres, à l’Institut des techniques bancaires de Yaoundé, ce parfait bilingue qui a par ailleurs suivi plus d’une formation universitaire en France rejoint la BEAC en 1998.

Face aux injonctions du Fmi et au dictat français sur les rémunérations du compte des opérations, mais aussi aux hésitations, atermoiements et luttes d’hégémonie des chefs d’Etat, le gouverneur de la BEAC doit se frayer un chemin sur une voie chaque jour un peu plus sinueuse. Lui pour qui l’obsessionnel redressement est de plus en plus asymptotique.

 

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12 septembre 2010 7 12 /09 /septembre /2010 02:58

 

 

Bozize KNK

 

 

Bangui 12 sept (C.A.P) - Les membres du Conseil supérieur de la magistrature (CSM) désignés par décret présidentiel le 30 août dernier ont prêté serment ce 8 septembre au cours d'une audience présidée par le Garde des Sceaux et Vice-président du CSM, Laurent Ngon Baba.

 

A un journaliste de la radio nationale qui demandait sa réaction, une des heureux élus, Mme Annette Aoudou Paco, encore sous le coup de l'émotion, a eu l'élégante honnêteté de répondre que la responsabilité était lourde pour elle qui n'avait jamais "pratiqué", bien que titulaire d'une licence en droit.

 

L'honneur de la dame est donc sauf, mais il y a lieu de s'interroger sur les motivations qui ont conduit Bozizé à choisir ce profil pour siéger parmi les personnalités appelées à gérer la carrière des magistrats et donc à garantir une bonne administration de la Justice, qui est, comme il le sait sans doute, un des principaux piliers de l'Etat... 

 

Force est de constater que contrairement au Conseil Supérieur de la Magistrature (CSM), les douze (12) juges à la Haute Cour de Justice (HCJ) élus depuis le mois de mars 2009 pour les députés et un peu plus tard pour les magistrats, n’ont ni prêté serment, ni été installés. Le Ministre de la Justice qui ne met pas un entrain particulier à faire rendre opérationnelle cette haute juridiction justifierait ce retard, selon certaines sources, par sa composition incomplète.

Il restait certes à désigner par décret présidentiel un juge d’instruction et des greffiers, tâche qui incombait au CSM dont rien n’était également fait pour qu’il se réunisse mais cette explication est néanmoins quelque peu courte. La prestation de serment des membres le 8 septembre courant prouve, s’il en était encore besoin, que le temps pris pour sa convocation et la désignation de ses membres, se justifie par la recherche dans le cercle familial de Bozizé, des parents à responsabiliser à ce niveau. Maintenant que c’est chose faite on attend de savoir quand le tour de la HCJ, qui pour le malheur de ses juges, a pour mission de juger le Président de la République, les membres du gouvernement et les députés.

Dans le cas de la  République Centrafricaine caractérisée par une corruption sans pareille et des délits de toutes sortes des plus hautes autorités de l’Etat, ce qui les rend passibles d’être jugées par cette Haute juridiction, on comprend pourquoi rien n’est entrepris du côté du pouvoir pour rendre la dernière institution judiciaire prévue par la Constitution opérationnelle.
Qui a dit que la RCA était un Etat de droit et les autorités qui la dirigent des démocrates ?

 

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12 septembre 2010 7 12 /09 /septembre /2010 02:42

 

 

Feindiro

 

Bangui 11 sept (Xinhua)- Le procureur de la République centrafricaine Firmin Féïndiro a rejeté vendredi la demande des partis d’opposition de créer une commission d’enquête internationale chargée de faire la lumière sur la disparition de l’ancien ministre d’Etat Charles Massi.

"Le ministère public marque son étonnement de ce que des tierces personnes juridiquement étrangères à la procédure parce que n’ayant pas encore déposé une plainte quelconque devant les juridictions nationales, encore moins annoncé leur constitution de partie civile puissent se livrer à des allégations tous azimuts sur les ondes pour décrier là tort les conclusions de l’enquête ouverte", affirme le procureur dans un communiqué de presse.

"Jusqu’ici, le seul et unique interlocuteur du parquet dans le dossier de l’affaire Massi Charles reste et demeure Maître Mathias Barthélemy Morouba, conseil de la famille du disparu", ajoute M. Féïndiro, précisant que les opposants n’ont aucune base juridique pour "exiger directement la mise en place d’une enquête internationale au détriment des institutions judiciaires nationales qui restent ouvertes à la disposition de tous les citoyens".

Il en appelle, par ailleurs, "au courage civique de toute personne qui détiendrait des informations fiables au sujet de la disparition de M. Charles Massi de bien vouloir se rapprocher de la justice".

M. Féïndiro répond ainsi au Collectif des Forces du Changement (CFC), regroupement de 9 partis et organisations politiques, qui a exigé, dans une déclaration publiée le 3 septembre dernier la constitution d’une commission d’enquête internationale pour l’affaire Massi ainsi que "la mise en place immédiate de la Haute Cour de Justice conformément à la Constitution et aux Recommandations du Dialogue Politique Inclusif en vue de juger les auteurs d’assassinats politiques".

Le 12 août dernier, le procureur de la République avait publié les résultats d’une enquête de gendarmerie concluant à l’inexistence d’ "élément matériel plausible de nature à attester la disparition, a fortiori la torture et l’assassinat de M. Charles Massi dans les locaux du camp de Roux ou de la prison de Bossembélé".

Réagissant aux indications du procureur, l’avocat de la famille Massi, maître Barthélemy Morouba, avait déclaré que cette enquête "orientée" de la gendarmerie avait montré ses limites et donnait raison à ceux qui réclamaient une enquête internationale.

Maître Morouba avait justifié la demande d’une enquête internationale par le fait entre autres que deux armées (tchadienne et centrafricaine) sont impliquées dans cette affaire pour laquelle plusieurs personnes mises en cause doivent être entendues.

Ministre des Mines avant d’être condamné à mort sous le régime de l’ancien président Ange Félix Patassé (1993–2003), Charles Massi a été ministre d’Etat dans plusieurs gouvernements du président Bozizé, avant d’entrer en rébellion contre ce dernier, prenant la tête, en 2009, du conseil politique de la Convention des patriotes pour la justice (CPJP), groupe armé opérant dans le Nord-est de la République Centrafricaine.

Il n’a plus donné signe de vie depuis le 18 décembre 2009, ce qui alimente des rumeurs faisant état de son arrestation par l’armée tchadienne et son transfèrement à la prison de Bossembélé (157 km au nord de Bangui), où il aurait succombé à des tortures le 8 janvier 2010.

 

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