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  • : informations générales sur la république centrafricaine et l'Afrique centrale
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12 septembre 2010 7 12 /09 /septembre /2010 02:40

 

 

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KHARTOUM 12 sept (AFP) – Des personnalités de la société civile des quatre pays africains affectés par la rébellion ougandaise de l'Armée de résistance du Seigneur (LRA), ont appelé samedi à davantage de coordination pour mettre fin à sa longue campagne de violence.

Une trentaine d'élus locaux et de responsables religieux venus d'Ouganda, de République démocratique du Congo (RDC), de Centrafrique et du Sud-Soudan ont critiqué le "manque de stratégie globale et coordonnée" pour mettre fin à la rébellion, dans un communiqué commun dont l'AFP a obtenu une copie.

"La LRA commet des atrocités dans des régions très reculées de pays déjà instables", peut-on lire dans ce communiqué publié après une rencontre exceptionnelle de trois jours à Yambio, au Sud-Soudan, capitale de l'Etat d'Equateur-Occidental particulièrement touché par les violences.

Une meilleure coopération est nécessaire, ont averti les signataires dont six évêques, soulignant que "les atrocités de la LRA ne montrent aucun signe de diminution".

Des dizaines de milliers de personnes ont été tuées par la LRA depuis qu'elle a commencé ses activités dans le nord ougandais en 1988. Les rebelles ont étendu leurs opérations dans l'extrême nord-est de la RDC depuis une dizaine d'années, puis en 2008 en Centrafrique. Ils sévissent aussi depuis des années au Sud-Soudan.

"La RDC, le Soudan et la Centrafrique souffrent tous de conflits intérieurs qui les empêchent de concentrer leurs forces contre la rébellion", affirment-ils, appelant les armées nationales à déployer davantage de troupes sur ce front.

"La communauté internationale n'a pas réussi jusque-là à mettre sur pied un plan global pour lutter contre la LRA", estiment-ils, réclamant que les troupes de l'ONU soient autorisées à "se déployer plus rapidement" en cas d'attaque.

Ils ont dit préférer "une solution durable dans le cadre d'un accord négocié", après "des décennies d'interventions militaires vaines".

Les brutalités de la LRA -meurtres, viols, enrôlement de force des enfants- ont poussé plus de 25.000 personnes à fuir le seul Sud Soudan depuis janvier, selon l'ONU.

Des milliers d'autres ont été massacrés, enlevés ou expulsés de chez eux en Centrafrique et RDC par les rebelles dirigés par Joseph Kony, recherché par la justice internationale pour crimes de guerre et contre l'humanité.

Copyright © 2010 AFP

 

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12 septembre 2010 7 12 /09 /septembre /2010 02:38

 

 

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AREVA a procédé ce mercredi 8 septembre au lancement officiel des travaux de plusieurs projets sociétaux et à la remise officielle de pompes à eau à la population de Bakouma

L’on se souviendra que le 4 mai dernier à Bakouma avait lieu en marge de la fête du travail en présence du Ministre d’Etat aux Mines, du Ministre Résident du M’Bomou et du Ministre de la Fonction Publique, la signature de quatre conventions pour quatre projets sociétaux majeurs, à savoir :

- un projet d’alphabétisation en langue française sur 3 ans pour un cout de près de 10 millions de FCFA

- un projet de construction d’une salle polyvalente avec bibliothèque pour un montant d’environ 35 millions de FCFA.

- un projet de construction d’une plateforme sportive multisports (volleyball, handball et basketball) pour un montant d’environ 25 millions de FCFA

- un projet agricole de culture maraîchère

Le DG AREVA avait par ailleurs dans son discours annoncé la mise en service prochaine de dix pompes à eau afin d’approvisionner la population en eau potable.

Aujourd’hui c’est chose faite !

Le lancement officiel du projet d’alphabétisation a eu lieu en juillet 2010 et AREVA a même accordé un financement supplémentaire de 4 487 000 FCFA, portant ainsi le cout total de son financement pour le projet à 9 866 750 FCFA.

AREVA a franchi ce mercredi 8 septembre plusieurs étapes, notamment en signant le contrat avec une association partenaire chargée d’assurer la mise en place du projet agricole qui devrait démarrer dans les jours qui viennent.

Le même jour, AREVA Ressources Centrafrique a procédé au lancement officiel des travaux de construction des deux autres projets sociétaux, à savoir la salle polyvalente et la plateforme sportive dont le coût cumulé dépasse les 60 millions de FCFA.

Le Sous-préfet de Bakouma a dans son discours souligné la priorité qui a été donné par AREVA au recrutement de la main d’oeuvre locale dans l’appel d’offre. Les travaux devraient s’achever fin décembre selon le cahier de charge technique. Rendez-vous est donc pris pour l’inauguration de ces bâtiments !

Par ailleurs, le DG d’AREVA a procédé ce même mercredi 9 septembre à la remise officielle de six pompes à eau à la population de Bakouma auxquelles viendront s’ajouter 4 pompes supplémentaires dans les jours à venir.

L’approvisionnement en eau potable est l’un des défis quotidiens auquel est confrontée la population de Bakouma. Le DG a insisté sur le fait qu’AREVA est heureux d’apporter son soutien aux communautés locales en offrant dix pompes prêtes à l’emploi qui faciliteront cette tâche essentielle.

Le sous-préfet et le maire de Bakouma ont remercié AREVA au nom de la population. Ils ont tenu à rappeler que la population est consciente de l’importance de cette action, et a d’ores et déjà constitué dix comités de gestion en charge d’administrer la bonne utilisation des nouvelles infrastructures mises à leur disposition. Ces comités sont notamment composés d’agents de maintenance volontaires formés par AREVA.

Pour la population de Bakouma, c’est bien la preuve s’il en fallait une, qu’AREVA respecte les engagements pris. Et nul n’est sans ignorer que l’un des engagements très attendu par tous les Centrafricains est le démarrage de l’exploitation. Et sur ce point le Directeur Général d’AREVA en Centrafrique reste ferme : le projet avance surement, et le démarrage de l’exploitation démarrera comme prévu au quatrième trimestre 2010 conformément aux engagements envers le gouvernement.

 

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12 septembre 2010 7 12 /09 /septembre /2010 02:35

 

 

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« Les Etats Unis donnent un bon exemple en se dotant d’une loi exigeant des industries extractives la publication de tout paiement fait aux Gouvernements des pays d’accueil»

Le Conseil Inter Organisation Non Gouvernementale en Centrafrique en sigle « CIONGCA », a appris avec satisfaction il y a quelques mois la loi susmentionnée votée par les Etats-Unis et se félicite de la signature par le Président OBAMA de la loi dénommée «  Dodd Franck  Act». C’est une loi novatrice  qui  fait obligation aux entreprises américaines de publier tous les paiements faits aux gouvernements de pays dans lesquels elles exploitent des ressources naturelles  et  de faire savoir  si leurs produits miniers proviennent de la République Démocratique du Congo ou des  pays voisins.

Cette loi  permet aux organisations de la société civile d’accéder aux informations nécessaires,  de demander des comptes aux gouvernements sur l’utilisation  des revenus issus des industries extractives et contribue à la réduction des conflits armés liés à l’exploitation des ressources naturelles minières, gazières et pétrolières.  Elle décourage la commercialisation des minerais provenant des groupes armés des pays d’accueil qui sont le plus souvent, responsables des violations massives des droits de l’Homme  dans ces pays.

Pour que ce combat contre la corruption, le détournement des fonds publics et l’exploitation sanglante des ressources minières, gazières et pétrolières soit efficace et globale, le CIONGCA souhaite  vivement, pour le cas de la République Centrafricaine, que cette loi inspire particulièrement :

 Ø  la France, dont les multinationales exploitent les ressources naturelles en République Centrafrique, à suivre l’exemple des Etats Unis en prenant des lois similaires.

Ø   Le Gouvernement de la RCA à s’engager effectivement  dans la lutte contre la corruption et le détournement des deniers publics;  et de publier régulièrement, et de manière désagrégée,  toute sorte de paiement reçu des industries extractives.

 

Fait à Bangui, le  09 Août 2010

 

Modeste GONDA

Président

 

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10 septembre 2010 5 10 /09 /septembre /2010 14:33

 

 

LRA-soldats

 

 

Radio Ndéké Luka Jeudi, 09 Septembre 2010 13:38

9 morts du côté des rebelles de l’Armée de Résistance pour le Seigneur (LRA) et 45 personnes libérées.

C’est le bilan d’une riposte de l’auto-défense de Ouadda-Djallé (nord de Centrafrique), à une attaque de ces rebelles lundi 6 septembre 2010.

Selon le correspondant de Radio Ndeke Luka à Birao, la 1ère attaque fait 5 tués coté rebelles, 2 coté population, 90 maisons incendiées et des biens pillés.

Il précise que les éléments de la LRA viennent de Sam-Ouandja (nord-est de Centrafrique) en quête de vivres.

Le correspondant conclut que les éléments de l’ex rébellion de l’Union des Forces Démocratiques pour le Rassemblement (UFDR) ont porté secours aux éléments de l’auto-défense.

 

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10 septembre 2010 5 10 /09 /septembre /2010 12:51

 

 

Carte-Centrafrique-Generale-

BANGUI (AFP) - 10.09.2010 10:29 - La Commission électorale indépendante (CEI) de Centrafrique a déployé des responsables dans toutes les préfectures du pays en vue du recensement électoral qui débutera le 22 septembre, a annoncé vendredi à l'AFP le président de la CEI, le pasteur Joseph Binguimalé.

La Commission électorale indépendante (CEI) de Centrafrique a déployé des responsables dans toutes les préfectures du pays en vue du recensement électoral qui débutera le 22 septembre, a annoncé vendredi à l'AFP le président de la CEI, le pasteur Joseph Binguimalé.

La Centrafrique devait organiser cette année des élections présidentielle et législatives, qui ont finalement été fixées au 23 janvier 2011 après deux reports et de nombreuses tergiversations.

La Commission électorale indépendante (CEI) de Centrafrique a déployé des responsables dans toutes les préfectures du pays en vue du recensement électoral qui débutera le 22 septembre, a annoncé vendredi à l'AFP le président de la CEI, le pasteur Joseph Binguimalé.

"Au moment où je vous parle, tous les commissaires de la CEI sont déployés dans les préfectures de notre pays. Je précise qu'il s'agit du lancement des opérations en vue du recensement électoral (...) prévu du 22 septembre au 21 octobre", a affirmé M. Binguimalé, sans préciser leur nombre.

"Ces commissaires vont s'atteler à la formation des agents recenseurs jusqu'au 17 septembre inclus car ceux-ci ont un devoir à accomplir et ils doivent maîtriser les techniques. Ils doivent aussi pouvoir lire et écrire", a-t-il expliqué.

La Centrafrique devait organiser cette année des élections présidentielle et législatives, qui ont finalement été fixées au 23 janvier 2011 après deux reports et de nombreuses tergiversations.

Parmi les préalables à la tenue des scrutins, l'opposition avait notamment réclamé la tenue d'un recensement électoral, au lieu d'une simple révision des listes électorales organisée en avril par la CEI sur la base d'un recensement électoral datant de 2005 et qui n'avait pas suscité beaucoup d'engouement auprès de la population.

"Certes, nous avons pu recueillir les données du recensement de 2005, mais je vous affirme que nous ne disposons pas de fichier électoral. Nous pourrons détenir un fichier après ces opérations (du recensement de septembre-octobre) et savoir combien il y a exactement d'électeurs dans ce pays", a encore déclaré Joseph Binguimalé.

Les candidats à la présidentielle et aux législatives pourront déposer leurs dossiers du 10 octobre au 8 novembre, d'après la CEI.

Le premier tour des élections est prévu le 23 janvier, et un éventuel second tour le 20 mars. Les membres des forces de l'ordre devront voter sur leur lieu d'affectation et un jour avant les civils, afin de pouvoir assurer la sécurité des opérations électorales le jour du scrutin.

© 2010 AFP

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10 septembre 2010 5 10 /09 /septembre /2010 02:37

 

 

vote d'une femme en Afrique

 

 

Ai- Rca Jeudi, 09 Septembre 2010 16:45 - Le Président de la Commission Electorale Indépendante (CEI), Pasteur Joseph Binguimale a donné le 8 septembre  à Zila dans la Lobaye le coup d’envoi de la formation des commissaires de la CEI sur le processus de recensement électoral.

C’était en présence de la représentante spéciale du secrétaire général des Nations Unies  et patronne du Bureau Intégré des nations Unies en Centrafrique (Binuca) Sahle Work Zewdé.

Selon les organisateurs, cette session de formation de deux jours permettra d’outiller les commissaires en technique de recensement électoral en vue de l’élaboration des listes électorales acceptées par tous.

« Vous vous apprêtez à vous engager dans une première phase du processus électoral qu'est l'établissement de la liste électorale pour le recensement des électeurs. Ceci demeure le fondement pour des élections apaisées »,  a déclaré Mme Zewdé pour qui,  les élections  sont  importantes dans la vie d'une nation et surtout dans l'exercice de la démocratie.

« Il faudra le plus  vite dépasser cette étape pour passer à l'essentiel qui consistera à aider la RCA à affronter les défis du développement et  la reconstruction du pays », a-t-elle souhaité,  exhortant les participants « à bien se comporter ».

« Il suffit seulement de voir les  processus électoraux sur le continent pour se rendre compte  de l'importance d'un recensement réussi et de l'existence d'une liste électorale acceptée par tous »,  a conclu Mme Sahle.

« A l'occasion de ce séminaire ultime,   je vous invite tous à l'assiduité. Prenez soigneusement notes de tous les enseignements programmés » a indiqué M Binguimale à l'ouverture de l'atelier.

Selon lui, la restitution de ce séminaire sera très bénéfique pour les comités locaux qui  permettront  aux  agents recenseurs d'accomplir soigneusement leur travail à la grande satisfaction de l'électorat centrafricain.

L’atelier a pris  fin ce jour.

Kabongo, Ai Bangui

 

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Centrafrique-Presse.com - dans Politique
10 septembre 2010 5 10 /09 /septembre /2010 02:34

 

 

Bozizé pdt

 

Le samedi  7 Août 2010, à Nzila, PK 11 route de Mbaïki dans la commune de Bimbo, le Président Bozizé a posé la première pierre de  la construction de la Société Centrafricaine de Cimenterie (SOCACIM).  Cette première cimenterie du pays qui résulte d’une association entre l’Etat et des partenaires indiens aura une capacité de production journalière de 400 tonnes.  Le premier sac de ciment centrafricain, selon le Consul  de l’Inde en Centrafrique, est promis  pour juin 2011 soit 10 mois plus tard.

Entre cette pose de la pierre et la production promise du ciment, l’opinion est restée sur sa faim quand au capital de cette société, aux parts des actionnaires, aux caractéristiques techniques de l’usine, au nombre d’emplois, au prix d’un sac de ciment et à la conformité avec la Charte des investissements.

Cependant, la perspective pour la Centrafrique de disposer de sa propre cimenterie est très flatteuse, eu égard au prix exorbitant du ciment importé de la zone CEMAC et de pays tiers (Turquie…), ce qui ne permet pas à toutes les bourses de réaliser les ouvrages à des fins d’habitation, sociale ou ornementale et permettre ainsi à la capitale Bangui, naguère la coquette, de retrouver sa renommée.  C’est un grand ouf pour les centrafricains qui ont souffert très longtemps de cette situation. Les monuments actuellement érigés à chaque rond point  et à grands frais, donnent au promeneur curieux et naïf, l’impression de se retrouver dans une capitale comme une autre dans le monde.  Les immeubles publics, délabrés et insalubres parce qu’ils manquent d’entretien, portent encore les stigmates des crises militaro politiques qui ont meurtri le pays durant les années 90 doivent trouver une solution.  Les avenues et rues, quant à elles,  ne sont  qu’une succession de nids de poules en saison sèche et de fondrières pendant la saison des pluies doivent être comblées.  La construction d’une cimenterie digne de ce nom est, à tous les égards, définitivement souhaitable.  

En voulant halluciner, il n’est pas interdit de s’imaginer voir Bangui bientôt ressembler à certaines capitales africaines telles Yaoundé, Cotonou, Lomé, Accra ou Abidjan où de belles villas poussent comme des champignons.  On espère pouvoir  remplacer bientôt, à un coût à la portée de toutes les bourses, les vieilles cases en boue séchée avec des habitations décentes en ciment, les rigoles avec des collecteurs cimentés et les courts boueuses des maisons en dalles de béton et offrir ainsi les conditions d’une vie digne d’un citoyen du monde du 21è siècle.  Tout cela parait bien possible.

En réalité, aujourd’hui, à cause des détournements répétés des fonds publics et du non respect des engagements pris au nom de notre pays,  les bailleurs de fonds sont de plus en plus réticents à financer l’économie centrafricaine. Les élections approchant à grands pas et le besoin d’argent devenant pressant, Bozizé doit trouver d’autres sources de financement pour continuer à faire des placements sur ses comptes à l’étranger et surtout financer son parti KNK et les structures prédatrices et voyous (telle que BDR) pour se maintenir au pouvoir.  Il peut très bien se servir d’un projet comme la cimenterie pour tromper la vigilance du peuple, l’endormir et braquer les investisseurs naïfs comme il sait si bien le faire avec ses fils, ses neveux et ses ex-libérateurs. La pose de cette première pierre ne serait alors que l’épisode d’une publicité pré-électorale mensongère, c’est-à-dire un écran de fumée, mise en scène pour les besoins de la cause. Les braves indiens de la SOCACIM n’ont qu’à bien se tenir.

 Actuellement, seul le clan Bozizé connait la réalité des faits ainsi que ce qui se trame derrière la SOCACIM. Mais il en garde jalousement le secret.   

Cet épisode rappelle étrangement l’affaire dite de « la cité lumière KNK » sur l’île des singes, en face de Bangui, où des investisseurs étrangers, de connivence avec M. Ibrahim Aoudou Pacco, Député KNK, avaient promis investir 300 milliards de F CFA dans un projet immobilier pharaonique qui n’a jamais vu le jour. Ils ont fini par exploiter le diamant. 

Une telle pratique, érigée en système par le clan Bozizé, a amené la Banque Mondiale à classer la Centrafrique 183e sur 183 pour le climat des affaires. En termes clairs, la Centrafrique est le dernier pays au monde où un investisseur sérieux ne peut se permettre de mettre son argent, en ce moment.  Et pourtant, le Fonds Monétaire International (FMI), la Banque Mondiale et sa filiale de la Société Financière internationale (SFI) avaient apporté une assistance financière massive à Bozizé, plus qu’ils n’avaient assisté Patassé et Kolingba réunis,  pour lui permettre  d’améliorer le climat des affaires et   des investissements et de promouvoir le secteur privé dans notre pays.

D’ailleurs un chef d’entreprise installé à Bangui et qui connaît bien le pays, avoue désabusé « qu’il faut être fou pour investir actuellement en Centrafrique ». L’offre de cette cimenterie n’a pas encore livré tous ses secrets.

Tout ce dont notre pays a besoin, c’est d’avoir un climat sain et favorable aux affaires, pour attirer des investisseurs sérieux du monde entier.

Tout d’abord, pourquoi un projet aussi important qu’est la construction d’une cimenterie, n’a ni été débattu à l’Assemblée Nationale ni fait l’objet d’une publication dans le journal officiel comme cela se fait habituellement dans d’autres pays? 

Une grosse préoccupation résulte de ce que ces investisseurs indiens s’engagent à ouvrir à la fois une cimenterie et une société de transport en commun, dont les 100 autobus sont déjà à Bangui. Ne vaudrait-il pas mieux ne s’en tenir qu’à la cimenterie et réserver le transport urbain aux privés nationaux? Bozizé n’est pas obligé d’accepter leurs conditions.

Enfin quelle est l’identité de cet industriel indien, partenaire dans la SOCACIM et dont on ignore tout de la moralité et du niveau d’expertise? A-t-il déjà crée des cimenteries en Afrique ou ailleurs dans le monde ? Si oui, où? La Centrafrique dispose-t-elle d’une main d’œuvre qualifiée pour ce genre de travail ou ce sont des indiens qui viendront occuper les postes techniques et de direction? Outre la matière première (le calcaire) et le site de production (Nzila), quelle est l’apport financier de l’Etat?  Où est-ce que ce montant a été budgétisé car il n’apparaît pas dans le budget de l’Etat? Quel est le montant du capital financier de la SOCACIM et dans quelle banque locale les investisseurs ont-ils déposé les fonds  libérés?  Là aussi on ne voit aucune trace d’argent et on ne dispose d’aucune information! 

Bozizé lui-même connaît-il bien à qui il a affaire? Les sombres souvenirs de l’indo-pakistanais Saifee Durbar sont encore présents dans les mémoires. La mise en valeur des ressources naturelles de la Centrafrique doit se faire en respectant leur cahier de charge (construction des routes, des hôpitaux, des écoles) dans l’intérêt de la population locale. Les contrats léonins (avantages fiscaux, « parapluie politique »), l’exploitation de ressources nationales au profit de quelques mafieux et leurs comparses nationaux trouveront sur leur chemin des centrafricains déterminés pour les dénoncer et leur barrer la route.  

Techniquement, le ciment est obtenu à partir de calcaire et d’argile, extraits des carrières.  Le mélange de ces deux matières pour assurer une composition régulière est ensuite séché, broyé et cuit à 1450°C. Le produit ainsi obtenu est appelé clinker portland.  A ce produit refroidi, on ajoute du sulfate de calcium (gypse ou anhydrite). Ces sulfates permettent de ralentir la prise du ciment. Puis le tout est broyé pour obtenir une fine poudre qu’on appelle le ciment portland.

La cuisson à 1450°C  nécessite donc beaucoup d’énergie que la Centrafrique n’a pas la capacité d’offrir à l’heure actuelle. D’ailleurs le choix de Nzila a certainement été fait - au détriment de Ngaoundaye - pour des raisons d’énergie.  La production d’électricité de l’ENERCA n’a guère évolué malgré les multiples annonces d’autosatisfaction de la direction générale sur la résorption du problème. Or le délestage se poursuit de façon très drastique pour beaucoup d’arrondissements et de quartiers, malgré l’aide annoncée de la Chine. 

Les difficultés de l’ENERCA à satisfaire sa clientèle sont faciles à cerner. La production des turbines de Boali 1 et 2 réunies, en plein régime, est de 18 Mw pour une demande de 25 Mw avant la construction de la savonnerie Savex et du stade du complexe sportif Barthélémy Boganda. Les besoins de ces deux infrastructures sont évalués à quelques 5 Mgw. A ces 5 Mw, il faut rajouter les besoins domestiques des quartiers qui continuent de s’étendre et de l’éclairage public. A l’évidence, l’ENERCA n’est pas en mesure aujourd’hui de fournir le courant électrique à toute sa clientèle. C’est ainsi que les banguissois qui le peuvent, commerçants ou particuliers, se sont doté de groupes électrogènes de tout genre pour faire face à leurs besoins. La brasserie Castel en fait partie. L’augmentation sans cesse des prix des boissons qui y sont produites résulte de cette situation.

La cimenterie à venir n’échappera pas à cette logique, si ses promoteurs tiennent à ce que sa production ne soit interrompue du fait de l’énergie dont le coût sera nécessairement répercuté sur le produit. Au bout du compte, c’est le consommateur qui paie toujours la facture finale, quel que soit le montant. 

Donc si la SOCACIM décide de chauffer les fours avec des groupes électrogènes, ou de se servir d’autres sources d’énergie, le prix du ciment doit forcement refléter les coûts supplémentaires. A combien sera vendu un sac de ciment produit à Bangui? Des personnes averties avancent le prix de 7 000 à 8 000 F CFA pour commencer. Mais en réalité bien malin sera celui qui pourra dire aujourd’hui combien coûtera exactement le sac de ciment demain.

Mais pour l’investisseur, même idiot, le raisonnement est simple.  Etant donné que le sac de ciment coûte 4 500 F CFA à Yaoundé, contre 14.500 F CFA à Bangui à l’heure actuelle, même si le sac de ciment produit à Bangui est vendu à 10 000 F CFA, le consommateur centrafricain épargnerait la somme de 4 500 FCFA.  Mais l’investisseur peut aller plus loin, en augmentant le prix de vente du ciment, jusqu'à éponger totalement « l’épargne » de 4 500 F CFA pour égaler le prix de 14 500 F CFA comme si le ciment venait du Cameroun.  S’il y a une résistance locale contre les augmentations de prix, il suffit de baisser la qualité du ciment produit pour maintenir ou augmenter le niveau des profits. En fin de compte, si le problème d’électricité n’est pas résolu avant tout, il vaut mieux pour le consommateur centrafricain de continuer à s’approvisionner au Cameroun. 

Mais le problème de la SOCACIM ne s’arrête pas seulement à la pénurie d’électricité et au prix de vente du sac de ciment.  Cette production, si elle est mal encadrée, portera de graves préjudices à l’environnement, aux populations environnantes de l’usine et à toute la population banguissoise (le site industriel est situé à  11km du centre ville et à 6km du marché du KM5). De la poussière et de quantités importantes de produits toxiques et nécessaires à la production du ciment, mais toutes dangereuses pour l’homme, la végétation et le sol, seront émises dans l’air. Il s’agit de l’oxyde d’azote, l’oxyde de soufre, le gaz carbonique, l’ammoniac, le méthane, etc.  Tous ces produits chimiques se retrouveront dans les assiettes des banguissois. Les conséquences directes à court terme seront une augmentation des maladies respiratoires et le cancer.  D’autres complications vont s’ajouter à long terme. Où trouvera-t-on l’argent pour soigner tous ces malades?

On affirme que cette cimenterie va être « moderne » et qu’elle répondra aux exigences de la consommation énergétique et de la protection environnementale.  Ces affirmations ne sont pas confirmées par une expertise indépendante et restent à démontrer.

Combien Bozizé a-t-il reçu pour sacrifier ainsi son peuple, déjà grandement éprouvé par la famine, le sida et l’insécurité? En cas de catastrophe, lui et sa famille se retireront dans leurs villas construites avec du ciment burkinabé et acheté avec l’argent du contribuable centrafricain, à Ouagadougou. Et le reste ?

Mais comme l’affirmait le Président Abraham Lincoln, je cite : « dans une République, il est impossible de mentir à tout le monde tout le temps ».

Le peuple sait ce qui est bon pour lui, et fait toujours le bon choix.

BOZIZE DOIT PARTIR !!!

 

Rédaction C.A.P

 

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10 septembre 2010 5 10 /09 /septembre /2010 02:32

 

 

Bozize KNK

 

Ai- Rca Jeudi, 09 Septembre 2010 16:30 - L’envoyé spécial du président angolais le conseiller ministre  Salami Makiabi Neves, en mission à Bangui a été reçu le 7 septembre par le Président de la République François Bozize.

Selon une source  proche de la présidence de la république, M Salami était porteur d’un message du président Josué Edouardo  Dos Santos qui  invite  son homologue centrafricain à effectuer  une visite officielle de travail et d’amitié en Angola.

«  Outre ce message d’invitation que j’ai apporté, nous avons avec le président Bozize évoqué les questions liées à la coopération bilatérale entre nos deux pays », a déclaré l’envoyé spécial du président angolais.

Kabongo, Ai Bangui

 

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10 septembre 2010 5 10 /09 /septembre /2010 02:29

 

 

LRA.jpg

 

 

BANGUI (AFP) - 09.09.2010 18:57 Deux attaques lundi et mardi de la rébellion ougandaise de la LRA (Armée de résistance du Seigneur) ont fait 16 morts dont 2 civils dans le nord de la Centrafrique, a affirmé une source à la gendarmerie de Birao (nord) jeudi.  

La LRA a attaqué à deux reprises la localité de Ouandda Djallé (nord) lundi et mardi, rencontrant d'abord la résistance des habitants, puis celle d'éléments de l'ex-rébellion de l'Union des forces démocratiques pour le rassemblement (UFDR) venus en renfort, selon un gendarme de Birao (chef-lieu de la préfecture où se trouve Ouandda Djallé) joint par téléphone depuis Bangui.

Les éléments de l'UFDR ont ensuite pris en chasse les assaillants mercredi et libérés 45 villageois de la préfecture voisine de la Haute-Kotto (centre-est), notamment aux alentours de la zone minière de Bria qui a subi trois attaques le mois dernier, toujours selon cette source.

"Lors de la première attaque (lundi), cinq rebelles ont été tués, ainsi que deux membres du comité d'autodéfense de Ouandda Djallé. Un troisième élément a été grièvement blessé", a expliqué la source.

"Mécontents de cette résistance, les éléments de la LRA ont encore lancé le lendemain (mardi) une seconde attaque, mais ils ont été très vite repoussés par des éléments de l'UFDR venus secourir les habitants de Ouandda Djallé. Cette seconde attaque a fait 9 morts parmi les rebelles qui se sont repliés dans les montagnes surplombant la localité", a-t-elle poursuivi.

La LRA souhaitait "piller les maisons et retenir en otage les habitants", a affirmé la source. "Toutefois alertés, les habitants se sont constitués en autodéfense et ont opposé une résistance", lors de la première attaque, a-t-elle indiqué.

Depuis 2008, plus de 200 personnes ont été tuées et au moins 400 autres enlevées par la LRA dans l'est du pays, selon une association centrafricaine des ressortissants de ces régions.

Dirigée par Joseph Kony - recherché par la Cour pénale internationale pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité - la LRA est considérée comme l'une des guérillas les plus brutales au monde.

Elle est entrée en activité en 1988 dans le nord de l'Ouganda, avant d'étendre ses actions dans l'extrême nord-est de la RDC, en Province orientale depuis une dizaine d'années, puis en 2008 en Centrafrique.

Elle sévit au Sud-Soudan également.

Le 21 juin 2008, Bangui a signé un accord de paix avec l'UFDR. En 2006, cette rébellion s'était notamment rendue maître un temps de la ville de Birao et des localités d'Ouandda Djallé et Sam Ouandja.

© 2010 AFP

 

NDLR : Avec ces attaques, cela veut dire clairement que la LRA porte la guerre en plein coeur de la République centrafricaine. Il ne s'agit plus seulement des préfectures du Sud-Est (Bangassou et Obo) mais de l'Est du pays de l'extrême Sud à l'extrême Nord, l'axe Obo - Birao. En abandonnant le Sud-Est à l'armée ougandaise comme l'a fait Bozizé, il fallait s'y attendre. Aujourd'hui, Yoweri Museveni n'a plus à lutter contre la rébellion de la LRA sur le territoire ougandais pour la simple raison que celle-ci, obligée de fuir l'Ouganda, a reconstitué son sanctuaire en République centrafricaine.

 En allant attaquer les villes diamantifères de la RCA, à des milliers de km de l'Ouganda, l'objectif de Joseph Kony est donc clair et n'a plus rien à voir avec les raisons initiales du déclenchement de sa rébellion.A présent, c'est la rébellion du Darfour soudanais qui dénonce aussi l'attaque de ses positions à partir du territoire centrafricain. Un embrasement général de la région est à craindre car n'étant plus une vue de l'esprit.

Par ailleurs, la présence de l'armée ougandaise est d'autant moins justifiée sur le territoire centrafricain que les soldats ougandais se livrent ouvertement au trafic d'armes et d'uniformes dans la région d'Obo, alimentant ainsi la guerre qui s'y déroule. Des avions ougandais quittent Kampala et se posent directement à Obo sans s'acquitter de la moindre redevance aéroportuaire à la représentation locale de l'ASECNA. Cette partie du territoire centrafricain a été offerte gartuitement par Bozizé à Museveni et ses soldats qui y font ce qu'ils veulent. C'est une des raisons pour lesquelles BOZIZE DOIT PARTIR. Il A CEDE UNE PARTIE DU TERRITOIRE NATIONAL ET TRAHI LES CENTRAFRICAINS !!!   

 

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10 septembre 2010 5 10 /09 /septembre /2010 02:26

 

 

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Source: Sudan Tribune

Khartoum 8 septembre 2010 - Les rebelles du Mouvement de libération et de justice ( LJM ) , signataire d'un accord de cessez-le en train de négocier l'accord de paix avec Khartoum , à Doha , a déclaré aujourd'hui leurs troupes ont été attaqués dans le sud du Darfour par les rebelles ougandais de la tristement célèbre Lord's Resistance Army (LRA ) . L'attaque a eu lieu dans la région reculée du Sud-Darfour, Davaq, qui a également des frontières de l'Ouest Bahr El- Ghazal Etat et la République centrafricaine (RCA ) dans la matinée du jeudi 2 Septembre .

" Les assaillants se forme la frontière avec la République centrafricaine, mais nous avons réussi à les repousser. Ils se sont enfuis et est retourné dans la voiture ", a déclaré Abdel -Aziz Abou - Nummosha vice-président LJM qui parlait au Soudan Tribune de Doha.

Abu- Nummosha révélé qu'ils ont perdu un soldat lors de cette attaque. Il a également ajouté ils ont identifié les éléments de la LRA de leurs biens qu'ils ont laissé derrière.

" Nous avons trouvé badges LRA et qu'ils parlaient la langue inconnue dans la région, a-t-il souligné.

L'Ouganda, l'armée soudanaise the Southern SPLA et les États-Unis fondée Assez Project signaled la présence de combattants de la LRA dans le sud de l'Etat du Darfour et accusé Khartoum de soutenir le groupe rebelle ougandais.

En Décembre 2009, le porte-parole du SPLA Kuol Deim Kuol dit que chef de la LRA Joseph Kony glissé vers le Darfour en provenance de la voiture après les frappes faites par des hélicoptères ougandais de ses forces.

Kuol a suggéré que Kony est en quête de protection de l'armée soudanaise et peut être utilisé pour combattre les groupes rebelles du Darfour.

Le conseiller présidentiel pour les affaires de sécurité, Salah Gosh a nié les allégations à l'époque en disant SPLA est de recourir à " fabrications "et" manoeuvres politiques "à" déformer l'image de l'armée soudanaise " .

Abu- Nummosha accusé l'armée soudanaise de diriger les rebelles ougandais pour attaquer leurs positions .

"Nous pensons qu'ils [ LRA ] éléments ont été initiées par le gouvernement et qui est une violation flagrante de l'accord de cessez le feu signé entre LJM et le gouvernement sur Mars 18 mai 2010. "

Il a ajouté que cette attaque signifie que " le gouvernement n'est pas sérieux dans un règlement politique ", soulignant qu'il s'inscrit dans le cadre de " la nouvelle stratégie gouvernementale et complot en vue sur la question du Darfour " .

Le gouvernement soudanais a récemment adopté un plan visant à obtenir la paix par le retour des personnes déplacées dans leur patrie et de projets de développement.

Comme les deux principaux groupes rebelles ne font pas partie des négociations, la nouvelle stratégie a également l'intention d'impliquer les gouverneurs élus et les députés et de marginaliser le rôle des groupes armés.

Le fonctionnaire rebelle a ajouté l'attaque de la LRA est en même temps que les raids récentes sur les camps de personnes déplacées et des civils dans la région par les milices du gouvernement.

" Qu'est-ce qui se passe actuellement en zone de Tawila , Omm Buraïda , Jabal Marra , et Kateila , reflète la poursuite de l'approche du gouvernement sur la base de donner libre cours à des Janjaouid et soutien à la LRA , at-il dit .

Abu- Nummosha mis en garde le Médiateur en chef conjoint et la mission de paix de la MINUAD au Darfour en disant à la violence par le gouvernement vise à " briser le processus de négociation de Doha , et laissant ainsi les options du mouvement "open .

 

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