Touadéra interpelé sur le retard du dépôt de la Loi de Finances
2013
Radio Ndéké Luka Lundi, 22 Octobre 2012 13:12
Le Premier Ministre centrafricain Faustin Archange Touadéra a été interpelé ce 22 octobre sur le retard accusé
dans de l’acheminement du projet de la Loi des Finances 2013 à l’Assemblée Nationale.
En effet, en vertu de la Loi 62 alinéa 3 de la constitution du 27 décembre 2004, le projet de la Loi de Finances doit être
présenté aux députés dès l’ouverture de la deuxième session. Or depuis le 1er octobre 2012, date d’ouverture de la session actuelle, les élus du peuple ne disposent pas encore de ce
document. Toute la question est de savoir pourquoi la date du dépôt de ce document n’est pas respectée.
Autre interrogation soulevée par les députés, celle de savoir comment le ministre des Finances peut-il se rendre en mission hors
du pays, alors qu’il est question de ficeler un document qui détermine la vie de toute la nation ?
Face aux élus de la Nation, certains ont reconnu que des efforts ont été réalisés dans le domaine de la sécurité. C’est par
exemple le rapatriement de Baba Ladé et une partie de ses éléments au Tchad, la mise en place d’un processus de lutte contre la LRA de
Joseph Kony.
Cependant, pour d’autres parlementaires, l’amélioration du pouvoir d’achat des Centrafricains reste encore un défi à
relever.
Cette interpellation du chef du gouvernement intervient 5 jours après qu’il ait instruit ses ministres de désormais rendre
compte de leurs actions au peuple centrafricain. Un exercice exigé sur les plateaux de la radio et télévision nationale. La décision de Faustin Archange Touadéra a eu lieu au
moment où il dressait un bilan d’activités de 18 mois qualifié de positif malgré tout. Toutefois, une partie de la population ne s’est pas retrouvée dans un tel bilan.
NDLR : Un Touadéra peut-il empêcher
un Albert Besse de renoncer à effectuer une mission ? Ces députés prennent leur désir pour la réalité.
Après plusieurs jours d’attente, les pèlerins centrafricains n’iront plus à La
Mecque
Radio Ndéké Luka Lundi, 22 Octobre 2012 10:27
Il faut se rendre l’évidence. Les 662 pèlerins musulmans centrafricains qui attendent depuis plus d’une semaine un avion pour
les acheminer à La Mecque, ne partiront hélas plus.
D’abord pour une raison bien simple : l’aéroport de Djeddah est fermé au trafic par les autorités
saoudiennes depuis vendredi dernier justement pour les besoins du pèlerinage aux Lieux-Saints de l’Islam. Les rites qui ont commencé il y a plusieurs jours par
Médine où se trouve la Mosquée du Prophète Mahomet se poursuivent depuis samedi avec l’étape de La Mecque.
Ils culminent jeudi 25 octobre avec le stationnement des pèlerins sur le Mont Arafat, près de La
Mecque, à la veille de la fête du Fitr, appelé tabaski ou encore fête du mouton.
Comment en est-on arrivé à ce qu’il faut bien appeler un désastre ?
Déléris AHAMAT président du Comité National du pèlerinage à La Mecque est dans tous ses états.
Il explique à Radio Ndeke Luka avoir signé un accord de transport avec une compagnie saoudienne, en l’occurrence Djeddah Eagle Aviation. Pour un aller-retour
Bangui-Djeddah, chaque pèlerin a déboursé 1.700.000 frs CFA (environ 2590 euros).
Il a aussi encaissé les sommes correspondant à l’hébergement de chaque pèlerin. Il a loué des chambres et versé les arrhes
exigées. Même chose pour les bus devant servir à acheminer les pèlerins sur les différents sites. Il s’interroge à présent sur la crédibilité de cette compagnie qui devait assurer leur
transport.
Deux vols étaient programmés. Il y a eu plusieurs reports. De guerre lasse, les futurs pèlerins ont quitté les hangars de
l’aéroport. Ils assiègent désormais le siège du Comité au quartier Combattant à Bangui.
Sur les ondes de Radio Ndeke Luka, certains en appellent désormais aux autorités pour sauver la situation.
« Le président Bozizé, père de la nation, doit faire quelque chose. On ne cherche plus à situer les responsabilités. Qu’on nous fasse partir
et on verra après ».
Bref la déception est totale. Le pèlerinage, que tout musulman doit accomplir une fois dans sa vie s'il en a les moyens, est le
plus grand rassemblement humain au monde et pose aux autorités saoudiennes un formidable défi logistique.
Un militaire riposte et abat 2 coupeurs de route
Radio Ndéké Luka Lundi, 22 Octobre 2012 13:11
Les passagers d’un véhicule de fortune ont eu la vie sauve le week-end dernier grâce à une riposte d’un élément des Forces
Armées Centrafricaines (FACA) contre des coupeurs de route. Il s’agit d’une attaque lancée vendredi 19 octobre dernier contre des malfrats à 25 kilomètres du village
Amou sur l’axe Sibut-Grimari (centre-est). Bilan : 2 assaillants assimilés aux rebelles inconnus tués et plusieurs autres mis en déroute.
Selon un témoin des faits, membre de l’équipage qui a requis l’anonymat et interrogé par le correspondant de Radio Ndeke
Luka, « le véhicule transportait des religieux en partance vers Bambari pour assister à l’ordination d’un diacre. Ce sont les tirs
nourris de cet élément des FACA en mission à Bangassou (est) qui ont mis en débandade les assaillants et tué deux membres du groupe. Le véhicule a foncé nuitamment pour atteindre la
ville de Bambari. Et, le lendemain, le brave soldat s’est présenté à la base de la 5ème région militaire avant d’être accueilli en héros par les fidèles de l’église en
fête », a précisé le même témoin.
A ce jour, les usagers de ce tronçon continuent toujours de s’inquiéter pour leur sécurité. La région de
Bambari et ses environs sont le théâtre de nombreuses attaques à mains armées.
Un voleur de câble meurt électrocuté
Radio Ndéké Luka Lundi, 22 Octobre 2012 13:10
Un homme d’environ une trentaine d’années a été retrouvé mort électrocuté ce lundi 22 octobre 2012. L’incident s’est déroulé au
quartier Ngongonnon 5 dans le 8ème arrondissement de Bangui. Tout laisse penser que le voleur, profitant du délestage et de la nuit a
voulu s’emparer de fils électriques. Il a été dans sa besogne par le retour brusque du courant. Il a succombé sur place suite à la décharge électrique.
Selon les témoignages recueillis sur place, le voleur a été imprudent d’utiliser une pince coupante non isolée pour son
opération.
Nicolas Samedi Bédaya, l’homme chez qui le voleur perpétrait le vol, a expliqué à Radio Ndeke
Luka qu’à l’instar de ses voisins du quartier, il a été surpris par cette nouvelle tôt ce lundi matin. Il raconte : « Ces derniers temps, de vendredi à samedi dernier, la lumière qui venait habituellement à minuit, ne vient qu’à 5 heures du matin. Comme je n’ai pas eu
de la lumière cette nuit, et j’ai cru que c’était toujours le même problème. Curieusement, c’est un neveu qui m’a annoncé vers 5 heures que la personne qui est venue pour me voler mon câble,
s’est électrocuté ».
Il a été surpris de constater que le présumé voleur est également un voisin. Il convient de rappeler que le vol des câbles
électriques est récurrent dans la quasi-totalité des quartiers de la capitale centrafricaine. Certains voleurs vont même cambrioler les câbles de haute tension de Energie Centrafricaine
(ENERCA), lesquels alimentent Bangui et la commune de Bimbo (sud).