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10 octobre 2012 3 10 /10 /octobre /2012 23:22

 

 

 

 

 

Armoiries de la RCA


Radio Ndéké Luka Mercredi, 10 Octobre 2012 14:15

 

A l’heure où le monde est à sa 10ème célébration de la journée internationale contre la peine de mort, ce 10 octobre, la République Centrafricaine fait encore partie des 50 Etats qui valident la peine capitale dans leurs dispositifs pénaux. Même si depuis 31 ans elle n’est pas appliquée, la peine de mort  fait partie intégrante de la constitution centrafricaine. Toutefois, les négociations avec les autorités centrafricaines  sont en cour en vue de retirer la peine de mort du code pénal de la Centrafrique.

 

Contre cette pratique jugée « inhumaine » par les 130 pays qui l’ont abolie, la République Centrafricaine reconduit, après chaque modification de son code pénal, la peine de mort parmi les sanctions judicaires valables d’être infligées à un homme qui enfreint la loi.

 

A l’occasion de la journée internationale contre la peine de mort, célébrée aujourd’hui, le président de l’Action Chrétienne pour l’Abolition de la Torture (ACAT), Me Hyacinthe Gbiegba, déclare que « des démarches sont entreprises auprès des autorités centrafricaines pour une abolition totale de la peine capitale en RCA ».

 

Vu l’importance de la question, Me Hyacinthe Gbiegba révèle aussi que  « nous venons de saisir le Président de la République, François Bozizé, pour lui demander de prendre une décision politique allant dans le sens de l’abolition de la peine de mort ».

 

En ce jour, l’ACAT fait également un plaidoyer auprès du Gouvernement centrafricain pour appuyer la demande déjà faite au Chef de l’Etat, François Bozizé.

 

Pour les pays qui ont mis un terme à la peine de mort, l'idée selon laquelle l'on puisse mettre fin à la vie d’un humain au nom de la justice « va à l'encontre des valeurs de l'humanité elle-même » commente le monde.fr ce 10 octobre. Il argumente en jugeant que « la peine capitale est incompatible avec le respect des droits de l'homme » car « l'exécution des personnes innocentes suffit à vider la peine capitale de toute légitimité ».

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Centrafrique-Presse.com - dans Société
10 octobre 2012 3 10 /10 /octobre /2012 18:53

 

 

 

Réseau des journalistes pour les Droits de l’homme en République Centrafricaine (RJDH-RCA)


 

Obo : Joseph Kony se serait réfugié dans la préfecture de la Vakaga

 

Kony en brousse avec ses hommes

 

 

Obo, le 10 octobre 2012 (RJDH) – Le leader de l’Armée de résistance du seigneur (LRA)  Joseph Kony, se trouverait dans la préfecture de la Vakaga (nord-est) avec certains de ses hommes, selon le témoignage d’une  femme de 19 ans qui s’est échappée de la captivité, le 27 septembre dernier.


 L’information a été livrée, le lundi 8 octobre, par le colonel ougandais Milton Katarinyebwa, au cours de la réunion hebdomadaire de sécurité. D’après le témoignage de la jeune fille à Radio Zéréda,  il y aurait  environ 18 groupes des hommes de Joseph Kony en République centrafricaine.


« Ils se sont divisés en groupes de 30 à 100 personnes et œuvrent sous le commandement   de trois officiers. Il y’ a Okelo Johnson qui a remplacé le général Dominic Ongwen qui est malade, Le second chef est  Okot Odhiambo et Kivola », a expliqué la jeune femme.


Cette victime est actuellement confiée à une structure humanitaire présente à Obo pour une observation psycho-sociale.


Par ailleurs les forces armées américaines basées à Obo ont installé le mercredi passé  un deuxième panneau d’affichage des informations concernant la LRA au quartier AIM. Elles se proposent de continuer à installer d’autres panneaux dans les autres villes du Haut-Mbomou dans les prochains jours.


 

Bangui : Il n’y aurait pas 3000 éléments du FPR en Centrafrique

 

Bangui, le 10 octobre 2012 (RJDH) – Le nombre des éléments de l’ex-rébellion tchadienne du Front populaire pour le redressement (FPR) d’Abdel Kader Baba-Laddé présents sur le sol centrafricain n’atteint pas 3000 personnes. L’hypothèse a été émise le 9 octobre, par Firminho Ferreira, chargé de communication du comité  de rapatriement de ces hommes.


Firminho Ferreira répondait ainsi à l’inquiétude de la population qui se demande si les 3000 hommes annoncés par Baba-Laddé le 8 septembre dernier à Ndjamena pourront tous regagner leur pays le Tchad.


Pour lui, le chiffre revendiqué par Baba-Laddé est au-dessus de la réalité. « C’est un peu exagéré le chiffre. Nous pensons peut-être à un millier d’hommes. En fixant ce chiffre, Baba-Laddé voulait peut-être opérer une dissuasion. Nous avons aussi connu des cas similaires avec certaines rébellions centrafricaines, lors du processus de Désarmement, démobilisation et réinsertion (DDR). Celles-ci avaient donné des chiffres élevées de leurs éléments, mais dans la vérification le nombre était toujours en-dessous », explique-t-il.


Il précise que l’essentiel est que « ces hommes aient la volonté de rentrer dans leur pays, afin de laisser en paix la population centrafricaine qui a déjà trop souffert à cause des armes ». Les premiers éléments de cette rébellion ont été remis aux autorités tchadiennes, avant-hier, en présence de leur chef.

L’opération se poursuit encore, en dépit du délai imparti qui est arrivé à expiration. Une dizaine d’entre eux, constitués en majorité des femmes et des enfants se sont présentés le lundi 8 octobre, et sont logés en ce moment à la mairie de Bambari (centre), en attente de leur rapatriement.


« Nous habitons très loin dans la brousse.  Le véhicule de rapatriement était parti avant notre sortie. C’est pourquoi nous avons pris  un véhicule de transport en commun pour descendre à Bambari  attendre notre rapatriement », a  fait savoir une des 18 personnes.


Amasséka Obin, premier adjoint au maire de la ville de Bambari  a précisé que sa structure n’a pas de moyens suffisants pour prendre en charge ces éléments. Toutefois il fait appel aux structures impliquées dans le processus du rapatriement de s’en occuper.


Alors qu’à Kabo, une source militaire a confié au RJDH que deux éléments auraient fui pour échapper au rapatriement. Mais le document signé à Ndjamena atteste que « tous les éléments récidivistes seront considérés comme des cibles militaires et encourent tous les risques ».

 


 

Bangui : « La peine de mort est inhumaine » d’après ACAT-RCA

 

Bangui, le 10 octobre 2012 (RJDH) – L’Action des chrétiens pour l’abolition de la torture et la peine de mort (ACAT-RCA)  déclare que la peine de mort constitue une violation caractérisée du droit fondamental à la vie et les méthodes d’exécutions constituent également  une violation.

Cette déclaration a été faite le mercredi, 10 octobre,  par  Me Bruno Hyacinthe Gbiegba, président de cette structure, à l’occasion de la journée mondiale contre la peine de mort, célébrée sous le thème « Pour un monde meilleur ».


Selon lui, «la peine de mort reste inhumaine et est un instrument de vengeance qui ne saurait inscrire dans un processus de justice ».


Me Bruno Hyacinthe Gbiégba a également évoqué l’intervention de Pape Benoit XVI,  le 19 Novembre 2011 au Benin, qui attire l’attention des responsables de la société sur « la nécessité de faire tout ce qui est dans la mesure du possible pour arriver à l’élimination de la peine capitale, ainsi que sur la réforme du système pénal pour que la dignité humaine du prisonnier soit respectée ».


Il a par ailleurs rappelé que des progrès, dans le domaine de l’abolition de la peine de mort, ont été enregistrés au cours des dix dernières années en Centrafrique. Il invite toutefois le gouvernement centrafricain à ratifier le deuxième  protocole facultatif  qui rapporte le pacte international relatif aux droits civils et politiques, visant à abolir la peine de mort et à le retirer du dispositif pénal centrafricain.

 


 

Bouar : Bilan et perspectives du comité préfectoral de lutte contre le VIH/sida

 

Bouar, le 10 octobre 2012 (RJDH) – Le comité préfectoral de lutte contre le VIH/sida et  le comité national de lutte contre le sida (CNLS) ont organisé une réunion d’échange, le mardi 9 octobre,à Bouar (ouest), au cours de laquelle  les préfectures sanitaires ont présenté le bilan du taux de prévalence du VIH/sida pour l’année 2011 dans leur région respective.


D’après les informations livrées au cours de cette région, les zones les plus affectées par le VIH/sida sont entre autres les préfectures de la  Nana-Mambéré (ouest) dont le taux de prévalence est de 5%, la Haute-Kotto (nord-est) avec 9% et le Haut- Mbomou (sud-est)13%.


« Cette assise vise  à sensibiliser les responsables des comités locaux des sept préfectures sur les perspectives de lutte contre le sida. Nous nous sommes basés sur les plans et les  stratégies, les actions à mener pour atteindre l’objectif qui consiste à réduire le taux du VIH/sida jusqu’à 0% en 2015 », a expliqué le docteur Ludovic Fiomona.


Les préfectures qui ont pris part à cette rencontre sont la Sangha-Mbaéré, la Mambéré-Kadéi, l’Ouham, l’Ouham-Pendé, la Lobaye, la Nana-Mambéré et l’Ombella-Mpoko.

 


 

Bria : Manque de tables-blancs au lycée Dialé

 

Bria, le 10 octobre 2012 (RJDH) – Le lycée Dialé de la ville de Bria (centre) est dépourvu des table-bancs, en ce début d’année scolaire. La majorité des élèves s’asseyent  sur des briques et d’autres sur des fenêtres des salles de classe pour suivre les enseignements.


André Lemercier, proviseur dudit lycée, a fait savoir que son établissement compte   1000 élèves pour  155 tables-bancs. « Pour les neuf salles de classe que compte le lycée, il y a 17 tables-bancs par salle », a-t-il déploré.


Aroun Zouma, élève au second cycle témoigne que les  élèves  de la classe de 6ème, 5ème et 4ème se bousculent tous les jours pour trouver de la place, à cause de l’insuffisance des tables-bancs. Ceux qui habitent proche de l’établissement emmènent des chaises ou autres accessoires pour s’asseoir.


« Nous demandons au gouvernement de nous venir en aide,  en fournissant des tables-bancs au lycée, car le nombre des élèves s’accroît »,  a dit André Lemercier.

 


 

Zacko : La maternelle de Zacko, menacé de fermeture

 

Zacko, le 10 octobre 2012 (RJDH) – L’école maternelle de la ville de Zacko (sud-est) éprouve des difficultés pour reprendre les activités scolaires, depuis la rentrée scolaire, a fait savoir Fernand Yamo, président de l’association des parents d’élèves, lors d’une assemblée générale tenue le 8 septembre.


Cet établissement connait ces difficultés à cause du contrat rompu entre l’ONG ‘’Agir pour Zacko’’ qui finançait l’école depuis 2010.


« L’avenir  de nos enfants est menacé parce qu’on ne sait pas comment on va payer ceux qui les encadrent. C’est depuis 2010 que cette ONG nous aide dans le payement de ces enseignants et en nous fournissant également du matériel didactique », a expliqué Fernand Yamo.


Par ailleurs, il demande au gouvernement, aux personnes et aux organisations de bonne volonté de venir en aide à cette école. « Car le droit de nos enfants à l’éducation risque d’être compromis cette année », a-t-il lancé.


Créée en 2010 avec l’appui financé de l’ONG agir pour le Zacko, l’école maternelle de Zacko compte une quarantaine d’élèves.

 

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10 octobre 2012 3 10 /10 /octobre /2012 18:44

 

 

 

 

babaladdé

 

 

 

BANGUI, 10 octobre 2012 (IRIN) - Les préparatifs du rapatriement de 3 000 partisans de l’ancien chef rebelle tchadien ont débuté à Bangui, la capitale de la République centrafricaine (RCA). En cas de succès, cette opération d’une durée d’un mois constituera une étape importante pour le retour de la paix et de la sécurité dans le nord et dans le centre-nord de la RCA.

Abdel Kader Baba-Laddé, le chef du Front populaire pour le redressement (FPR), s’est rendu le 3 septembre et est arrivé au Tchad deux jours plus tard pour négocier la paix avec le gouvernement. Un comité – présidé par le Médiateur de la République centrafricaine, Paulin Pomodimo, et soutenu par les Nations Unies et la force multinationale déployée en RCA – a été formé pour superviser le rapatriement de ses partisans de nationalité tchadienne – une minorité d’entre eux a été recrutée en RCA.


Ces partisans abandonnent la ville d’Ippy, située au centre de la RCA, où le FPR s’est retranché après l’attaque lancée conjointement par les forces armées de la RCA et du Tchad en janvier 2012. « Les femmes et les enfants feront partie du premier convoi, et les hommes suivront », a dit Ferreira Firmhino, directeur de cabinet du médiateur de la République et président du comité de rapatriement. Ils se rendront d’abord à Bangui.


Après plusieurs tentatives de négociations et de dialogue infructueuses, le « général » Baba-Laddé s’est rendu, déclarant qu’il allait « faire la paix avec les habitants de la République centrafricaine ».


Les militants des droits de l’homme sont cependant opposés à son rapatriement sans condition, même s’il est salué par les civils déplacés par les opérations du FPR.

 

Plus de 20 000 déplacés


M. Baba-Laddé, un ancien membre des forces de police tchadiennes, est arrivé en RCA en 2008, profitant de l’absence quasi-totale de forces de sécurité dans le nord-ouest du pays.

Principalement basé dans la commune de Ouandago, son groupe, qui incluait de jeunes chômeurs originaires de la région, a été accusé d’avoir commis des atrocités contre des civils. Selon un rapport du 29 mai 2012 présenté par le Bureau Intégré de l'Organisation des Nations Unies en Centrafrique (BINUCA), 22 000 personnes ont été déplacées par le FPR.

Les pasteurs Fulani ont également été pris pour cible : ils ont dû faire face à des attaques à mains armées et à des demandes de rançon. « Parfois, M. Baba-Laddé s’emparait de notre bétail. Lorsqu’il en avait envie, il l’achetait au prix qu’il souhaitait payer. Il nous a également fait escorter par ses hommes jusqu’au marché au bétail de Bangui : nous y vendions nos animaux et lui donnions l’argent pour qu’il nous laisse repartir », a dit Diodi, un négociant en bestiaux de Bangui.


 La présence de M. Baba-Laddé a également eu des répercussions sur le désarmement, la démobilisation et la réintégration (DDR) d’autres combattants en République centrafricaine.

Un expert du BINUCA associé au programme de DDR a dit à IRIN que l’Armée populaire pour la restauration de la démocratie (APRD), un groupe armé basé dans le centre-nord de la RCA, avait conditionné son désarmement au désarmement ou au rapatriement des forces de M. Baba-Laddé. Cette décision a entraîné la suspension des opérations de DDR en septembre 2011. Il a fallu attendre que les forces de M. Baba-Laddé soient « neutralisées » en janvier pour que l’APRD soit complètement désarmée et démobilisée.


Revendications de justice


 Après la reddition de M. Baba-Laddé, le Réseau des organisations de promotion et de défense des droits de l’homme (ROPDDH), une organisation non gouvernementale (ONG) locale, a indiqué que les crimes qu’ils avait commis « pourraient relever de la compétence de la Cour pénale internationale ».


Le 4 septembre, le ROPDDH a publié un communiqué de presse demandant que justice soit faite pour « les nombreuses victimes du banditisme » de M. Baba-Laddé.


Le Conseil national de médiation pense que cette revendication est « juste et normale », mais pas urgente. « Il ne s’agit pas d’une priorité. Il n’est pas question de lancer des poursuites contre cet homme alors que ses partisans sont toujours armés et se trouvent en RCA », a dit le médiateur Paulin Pomodimo.


Le médiateur a également indiqué qu’il n’y aurait pas de programme de DDR pour les partisans centrafricains de M. Baba-Laddé. Ils seront simplement regroupés à Bangui avant d’être renvoyés au sein de leur communauté respective, à l’exception de ceux qui ont accepté l’offre du Tchad de s’installer sur son territoire.

 

 

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10 octobre 2012 3 10 /10 /octobre /2012 17:30

 

 

 

 

Hollande-au-Bourget.jpg

 

 

kabila-et-Tshisekedi.jpg



 

PARIS, 9 oct 2012 (AFP) - Trois jours avant sa première visite en Afrique, le président français François Hollande a haussé le ton, mardi, vis-à-vis de Kinshasa, jugeant la situation démocratique en République démocratique du Congo (RDC) "tout à fait inacceptable".


Au côté du secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, en visite à Paris, le président français a vivement critiqué la politique de l'immense pays d'Afrique centrale présidé par Joseph Kabila depuis l'assassinat de son père, Laurent Désiré, en 2001.


"La situation dans ce pays est tout à fait inacceptable sur le plan des droits, de la démocratie, et de la reconnaissance de l'opposition", a déclaré M. Hollande, attendu samedi dans la capitale congolaise avec une vingtaine d'autres chefs d'Etats et de gouvernements pour le 14e sommet de la Francophonie.


La riposte de Kinshasa n'a pas tardé. Le porte-parole du gouvernement, Lambert Mende, a estimé que ce jugement de François Hollande ne correspondait "à aucune réalité". "C'est au peuple congolais d'accepter ou ne pas accepter une situation au Congo", a-t-il insisté auprès de l'AFP.

 

"Nous sommes le pays le plus avancé dans les droits de l'opposition", a soutenu le porte-parole, suggérant au président français de "compléter son information" pour rendre son voyage à Kinshasa "très utile"...

 

Ce durcissement des positions intervient alors que, durant l'été, une grande partie de l'opposition congolaise et plusieurs associations en France avaient demandé à François Hollande de ne pas se rendre à Kinshasa, pour ne pas conforter un "régime illégitime en matière de démocratie et de respect des droits de l'homme". M. Hollande avait finalement décidé d'y aller, mais en avertissant qu'il pourrait "tout dire, partout".

 

De Kinshasa, "pays marqué par un certain nombre de difficultés démocratiques", François Hollande entend s'adresser "à tous les francophones mais aussi aux Africains" pour leur dire que le français est "une langue de valeurs, de principes". Il a cité "la démocratie, la bonne gouvernance et la lutte contre toutes les corruptions".

 

Au plan diplomatique, le président français a toutefois pris la défense de la RDC, en évoquant "l'agression" dont le pays est l'objet dans sa partie Est et en réclamant la protection de ses frontières.

Le conflit du Nord-Kivu y oppose l'armée congolaise au Mouvement du 23 mars (M23), né d'une mutinerie d'officiers tutsis soutenus, selon l'ONU, par le Rwanda voisin.


A Paris, Clément Boursin, de l'association Action des chrétiens pour l'abolition de la torture (ACAT), a salué les "paroles fortes" de François Hollande qui traduisent "certainement le mécontentement de Paris vis-à-vis de toutes les promesses faites durant l'été par les autorités congolaises et qui n'ont pas été tenues".


La France demandait un procès "équitable et transparent" des responsables de l'assassinat, en 2010, du militant des droits de l'homme Floribert Chebeya. Mais une audience cruciale a été reportée après le sommet. L'ONG fondée par Chebeya, qui accuse l'ancien chef de la police nationale, le général John Numbi, d'être le "suspect numéro 1", a dénoncé une "manoeuvre dilatoire".


La France avait aussi demandé une réforme de la Commission électorale, très critiquée lors des élections controversées de 2011. Réforme qui reste en discussions à l'Assemblée, de même que la création d'une Commission consultative des droits de l'homme, annoncée mais pas encore votée.


"La promesse de délivrer une invitation officielle de l'Etat congolais au cinéaste belge Thierry Michel, auteur d'un documentaire sur l'affaire Chebeya, n'a pas non plus été tenue", relève Clément Boursin.


Mardi, Audrey Gaughran d'Amnesty International a regretté, dans un communiqué, que l'"impunité pour les violations du droit international" soit "devenue la règle en RDC".

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10 octobre 2012 3 10 /10 /octobre /2012 17:23

 

 

 

 

Denguess

 



BRAZZAVILLE, 09 oct 2012 (AFP) - Charles Zacharie Bowao, l'ancien ministre congolais de la Défense, a été inculpé dans le cadre de l'enquête sur les explosions d'un dépôt de munitions qui ont tué près de 300 personnes début mars à Mpila, un quartier de Brazzaville.

 

Dans une lettre datée du 7 octobre adressée au Parti congolais du travail (PCT, au pouvoir), dont l'AFP a obtenu copie, M. Bowao affirme qu'il a été inculpé par le doyen des juges d'instruction du tribunal de grande instance.

 

Il est reproché à M. Bowao ses "maladresse, imprudence, inattention et négligence ayant causé les événements (explosions) du 4 mars et occasionné des morts, des blessures et des dégâts matériels importants".

 

Ces explosions dans un dépôt de munitions de la caserne des blindés de Mpila, un quartier de l'est de Brazzaville, ont fait officiellement près de 300 morts, plus de 2.300 blessés et 17.000 sans-abris.

 

Quelques jours après, M. Bowao, alors ministre de la Défense, avait qualifié ces explosions d"incident mineur sans importants dégâts". Il n'a pas été reconduit à son poste lors du dernier remaniement ministériel, survenu le 25 septembre dernier.

 

Selon l'ancien ministre, professeur de philosophie à l'université publique, son inculpation est un "dérapage d'autant plus grave qu'une telle inculpation devrait concerner toute la chaîne de commandement militaire, voire ceux qui avaient la responsabilité de financement et de construction des dépôts de munitions, des magasins d'armes".

 

Selon lui, "tout porte à croire qu'il s'agit d'une machination politicienne". Il annonce qu'il va commencer par récuser le juge d'instruction qui est politiquement instrumentalisé".

 

Dans le cadre de cette enquête 26 personnes essentiellement des militaires ont été inculpées et écrouées à la maison d'arrêt où elles attendent un jugement dont la date n'a pas été fixée.

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10 octobre 2012 3 10 /10 /octobre /2012 00:59

 

 

 

 

soldats-FOMAC.jpg

 


http://french.peopledaily.com.cn 09.10.2012 13h41


La mission de consolidation de la paix en République Centrafricaine (MICOPAX), opérant dans ce pays sous l'égide de la Communauté économique de l'Afrique centrale (CEEAC), accuse un déficit de 25 milliards de FCFA (environ 50 millions de dollars américains) du fait des retards dans le règlement des cotisations, a annoncé lundi à Libreville le secrétaire général de la CEEAC, Nassour Guelengdousia Ouïdou.


"Il y a certains pays qui ne paient pas du tout", s'est alarmé le secrétaire général de la CEEAC lors d'une réunion au siège de l'institution à Libreville.


M. Guelengdousia Ouïdou, de nationalité tchadienne, a refusé de révéler à la presse la liste de mauvais payeurs.


La CEEAC compte dix Etats membres, à savoir la République démocratique du Congo (RDC), le Burundi, l'Angola, Sao Tomé et Principe, le Cameroun, la Centrafrique, le Congo-Brazzaville, le Gabon, la Guinée Equatoriale et le Tchad.


La MICOPAX a pris en 2008 le relais de la Force multinationale en Centrafrique (FOMUC), créée en octobre 2002 par la Communauté économique et monétaire de l'Afrique centrale (CEMAC), suite à la crise au sommet de l'Etat centrafricain qui opposait l'ancien président Anges Félix Patassé à François Bozizé, l'actuel chef de l'Etat.


Sa mission prendra fin en 2013, selon une récente décision des Etats membres.

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10 octobre 2012 3 10 /10 /octobre /2012 00:25

 

 

 

des rebelles tchadiens

 

 

Par RFI mardi 09 octobre 2012


Les autorités centrafricaines ont remis lundi 8 octobre aux autorités tchadiennes quelques centaines d'éléments de l'ex-rébellion tchadienne du Front populaire pour le redressement (FPR). C'est la première vague de l'opération de rapatriement de ces combattants. Le 8 septembre dernier, Bangui et Ndjamena en signant un document de paix avec Abdel Kader Baba Laddé, le chef du FPR, avaient convenu d'un retour au Tchad de tous les combattants du FPR dans un délai d'un mois.

 

C’est dans la ville frontalière de Sido que ce groupe a été remis aux autorités tchadiennes. Il est composé de combattants, de femmes, d’enfants et de personnes du troisième âge. L’opération a eu lieu, d’après la médiation centrafricaine, en présence de Baba Laddé. Pourtant, il a demandé, vendredi sur RFI, à ses éléments de rester sur le site de cantonnement en République centrafricaine, le temps pour lui de négocier avec Ndjamena un programme de réinsertion pour eux.

 

Cette mission conduite par Jean-Francis Bozizé, ministre délégué à la Défense nationale et Paulin Pomodimo, chef du Conseil national des médiations, a prévu de conduire plus de 500 personnes à la frontière. Mais, une source bien informée parle de quelque 350 personnes sur place. C'est un chiffre très en dessous des 3 000 hommes que Baba Laddé a revendiqués lors de la signature du document de Ndjamena.

 

C’était donc ce lundi 8 octobre qu’arrivait normalement à terme le délai du rapatriement de ces hommes. Mais, le médiateur centrafricain qui est en charge de cette opération affirme que ceux qui arriveront en retard et qui se présenteront aux autorités seront également conduits à la frontière pour être remis aux autorités tchadiennes.

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10 octobre 2012 3 10 /10 /octobre /2012 00:21

 

 

 

 

 

Réseau des journalistes pour les Droits de l’homme en République Centrafricaine (RJDH-RCA)


 

Bangui : Les premiers éléments du FPR remis aux autorités tchadiennes

 

babaladdé

 

 

Bangui, 9 octobre 2012 (RJDH) – Quelques 350 combattants du Front populaire pour le redressement (FPR) d’Abdel Kader Baba-Laddé ont été remis le lundi après-midi, aux autorités tchadiennes. Les personnes qui font partie de cette première phase de rapatriement sont en majorité des femmes et des enfants.


Cette première vague marque le début effectif de rapatriement des éléments du FPR, comme prévoit le document signé par leur leader et les gouvernements tchadien et centrafricain le 8 septembre dernier. Le chef du FPR était également présent à la cérémonie de remise de ces hommes. Elle a eu lieu dans la ville de Sido (nord), qui partage la frontière avec le Tchad.


En principe, la date impartie pour l’opération est arrivée à expiration le 8 octobre dernier. Mais le médiateur de la République, Mgr Paulin Pomodimo, qui préside le comité de rapatriement a fait savoir que l’opération se poursuivra jusqu’au rapatriement total des éléments du FPR.


Mais déjà, la tâche se veut compliquée parce que les hommes de Baba-Laddé sont dispersés à travers le pays et qu’il est difficile de les rassembler tous.


Quelques éléments du FPR regroupés dans le nord ont refusé la semaine dernière de regagner leurs camarades pour être rapatriés. Ils réagissaient ainsi à la suite de la déclaration de Baba Laddé, qui leur a demandé, vendredi de rester sur les sites de cantonnement, le temps pour lui de négocier avec le gouvernement tchadien un programme de réinsertion pour eux.

 

 

Bambari : Un présumé complice de Baba-Laddé interpellé par la gendarmerie

 

Bambari, 9 octobre 2012 (RJDH) – Des armes et des minutions de guerre ont été retrouvées au domicile d’un commerçant par la gendarmerie, le lundi 8 septembre, dans la ville de Bambari (centre). Celui-ci est soupçonné de protéger certains éléments de l’ex-chef rebelle tchadien, Baba-Laddé pour les encourager à ne pas rentrer chez-eux.


Selon une source proche de la gendarmerie qui a confirmé l’information, plusieurs armes et minutions de guerre ont été récupérées. « Mais le présumé auteur de cet acte n’a pas été retrouvé. Toutefois, la gendarmerie est à sa recherche », a-t-elle dit.


Pour Désiré Aho, président de la commission épiscopale justice et paix, témoin de l’événement, cet homme serait en parfaite relation avec les éléments de Baba-Laddé. Il tient à ce qu’une enquête soit ouverte pour mettre la main sur ce commerçant.


« Nous souhaitons qu’une poursuite judiciaire soit entamée contre cet homme, car il participerait vraisemblablement à des multiples exactions perpétrées dans la préfecture de la Ouaka. Les habitants ne sont plus en sécurité, la libre circulation des personnes et des biens est menacée », a-t-il conclu.

 


 

Bambari : Des cas de décès suite aux mauvais accouchements

 

Bambari, 9 octobre 2012 (RJDH) – Une  fille mineure de 13 ans, a trouvé la mort le lundi dernier, alors qu’elle allait accoucher. D’après Franck Koradime,major responsable de la maternité à l’hôpital préfectoral de Bambari (centre), cet incident est a eu lieu parce que la victime, n’avait pas la capacité de donner naissance.


Le major a expliqué que compte tenu de son âge, ses organes génitaux ne peuvent pas supporter le mécanisme de l’accouchement. Par ailleurs, ajoute-il, « Nous avons constaté plusieurs cas d’accouchement difficile chez les jeunes filles dont l’âge varie entre 13 et 15 ans », ce qui provoque souvent la mort des mineures qui tombent enceinte.


« Sur 100 jeunes filles victimes de mariage forcé, il y’a une cinquantaine qui souffrent de césarienne » sans compter celles qui meurent. Pour lui les causes de cette situation sont surtout le mariage précoce ou forcé.


« Cette mauvaise pratique a des conséquences graves sur la santé de reproduction des jeunes, réduit la croissance de la population et augmente le taux de la mortalité infantile. Une sensibilisation s’avère nécessaire pour la conscientisation de la population », a conclu le major Franck Koradime.

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9 octobre 2012 2 09 /10 /octobre /2012 18:16

 

 

 

 

 

des rebelles tchadiens


 

Radio Ndéké Luka Mardi, 09 Octobre 2012 13:29

 

La première vague de 400 ex-rebelles du Front Populaire pour le Redressement (FPR) du Général tchadien Baba Ladé a été finalement extradée à Ndjamena dans la soirée du 8 octobre 2012. La mission de rapatriement de ces soldats dans leur pays a été conduite par le Médiateur de la République en partenariat avec le Bureau Intégré des Nations Unies pour la Consolidation de la Paix en République Centrafricaine (BINUCA) et la Mission de la Consolidation de la Paix en Centrafrique (MICOPAX).


Ces ex-rebelles qui ont semé la désolation parmi la population civile centrafricaine, ont quitté la ville de Ippy samedi dernier pour arriver lundi à Sido (nord), une localité située à la frontière de la République Centrafricaine et du  Tchad.


Selon le Directeur de cabinet du Médiateur de la République joint au téléphone par Radio Ndeke Luka, « ce sont au total, quelques 400 éléments, soldats et civiles confondus, qui ont été remis aux autorités tchadiennes. Une remise qui s’est déroulée en présence du leader du FPR, le Général Baba Laddé, qui, lui aussi, a effectué le déplacement pour accueillir ses hommes ».


« Les opérations de remise de ces ex-rebelles aux autorités tchadiennes se sont déroulées dans une parfaite ambiance. Une réunion de mise au point entre la délégation centrafricaine a été prévue pour ce matin à Sido avant de décider du retour de la mission », a indiqué la même source.


« Cependant, une vague de retardataires composés d’environs 40 ex-rebelles se trouvant du côté de Bria (nord-est), se met en route dans la journée de ce mardi. Le convoi composé de 2 véhicules, passera par la ville de Bambari (centre-est) où 6 femmes malades et 1 homme attendent pour embarquer. Ils seront à leur tour transférés au Tchad à la suite des autres une fois arrivés dans la ville de Sido à la frontière », a ajouté le Directeur de Cabinet de la Médiature.


D’après le constat fait par certains membres de la mission, au lieu de 3000 hommes, c’est finalement difficilement le tiers qui est regroupé et extradé au Tchad.


Le chef rebelle Baba Ladé a d’abord été extradé en septembre dernier après sa reddition aux autorités de Bangui avant d’être suivi par hommes. Cette opération a été effective grâce à un accord tripartite signé entre les gouvernements centrafricain, tchadien et le leader du FPR.

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9 octobre 2012 2 09 /10 /octobre /2012 18:14

 

 

 

 

 

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Radio Ndéké Luka Mardi, 09 Octobre 2012 13:38


Les habitants du village Ngamokombo, situé à 5 Kilomètres de la ville de Nola (sud) sur l’axe Nola–Ngoulo, sont actuellement terrorisés par la présence de 3 éléphants en divagation dans la zone.  Ces animaux détruisent des champs et empêchent les habitants de vaquer librement à leurs activités champêtres et autres. Cette incursion animale, prolongée, risque d’amplifier la crise alimentaire qui sévit dans la Sangha Mbaéré (sud) depuis de nombreux mois.


Selon le correspondant de Radio de Ndeke Luka, les habitants du village Ngamokombo, sont, depuis l’invasion de ces mammifères, limités dans leurs mouvements. Après 6 heures du soir, les déplacements d’une maison à une autre où d’un lieu à un autre se soldent le plus souvent par la rencontre de ces géants de la forêt équatoriale. Une rencontre non souhaitée par les personnes qui résident dans ce village et ses environs.

 

Ces 3 éléphants forestiers, dévastent les champs et attaquent les pâturages de la localité. Ils détruisent presque tout sur leur passage. Circonscris, les habitants renoncent aux travaux champêtres, principale activité de subsistance. Pour conséquence, il est difficile de se procurer de quoi à manger à Ngamokombo.

 

Les habitants du village Ngamokombo font appel aux autorités de saborder le projet de ces mammifères en les reconduisant dans leur environnement respectif.  Toutefois, le Chef du village explique au correspondant que depuis le SOS lancé par son village, les autorités de cette région ne semblent ne rien percevoir.

 

Les habitants s’impatientent de voir partir leurs envahisseurs, ce qui n’est pas le cas de ces mammifères.

 

Le correspondant estime que, le prolongement de cette visite animalière risquerait fort de plonger  le village Ngamokombo dans une crise alimentaire «  conditionnée ». Une crise qui toucherait la ville de Nola, vu qu’elle s’approvisionne en nombreux produits agricoles à partir de Ngamokombo.

 

Il convient de signaler qu’en dehors des dégâts matériels, aucune perte en vie humaine n’est causée par ces animaux en divagation à Ngamokombo. Une attitude contraire à celle des crocodiles qui ont causé la mort de 3 personnes, en Août dernier, dans la Ouaka ( centre).

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