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  • : informations générales sur la république centrafricaine et l'Afrique centrale
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8 décembre 2012 6 08 /12 /décembre /2012 19:39

 

 

RÉSEAU DES JOURNALISTES POUR LES DROITS DE L’HOMME EN RÉPUBLIQUE CENTRAFRICAINE (RJDH-RCA)

 

OBO/MBOKI : CERTAINS RÉFUGIÉS N’APPRÉCIENT PAS LA CONSOLIDATION DES CAMPS À ZÉMIO

 

camp-deplaces-Mboki.jpg

 

Obo/Mboki, 8 décembre (RJDH)–Une partie des réfugiés congolais basée dans les villes d’Obo et Mboki (sud-est) ne partage pas la décision du gouvernement centrafricain et du Haut-commissariat aux réfugiés (HCR) de procéder à l’unification de tous les camps du sud-est dans la ville de Zémio.

 Selon Jean-Jacques Magba, un réfugié congolais basé à Obo, après avoir passé trois ans, les réfugiés se cohabitent déjà les autochtones et qu’il est inutile de quitter pour créer à nouveau un « dépaysement ».

« Nous nous sommes habitués avec la population de la ville d’Obo, celle-ci nous considère  comme des frères, maintenant on nous demande d’aller à Zémio, nous craignons de ne pas être acceptés par la population locale. En plus, nous n’avons pas fini de récolter nos produits agricoles et on vient nous imposer ce programme de manière très accélérés. Comment allons-nous faire pour vivre à Zémio », a-t-il souligné.

« Je ne prendrais pas le risque d’aller à Zémio avec ma famille, parce qu’il y a  plusieurs compatriotes là-bas qui sont obligés de traverser vers l’autre rive à la recherche des terres cultivables, pour éviter des conflits avec la population locale », a fait savoir Sanik Paulidor, un réfugié de Mboki.

D’après le constat fait par le correspondant du RJDH dans la ville de Mboki,  seulement une partie des réfugiés s’est présentée pour récupérer les sacs à bagage qui leur ont été distribués par le HCR afin de leur permettre de ranger leurs affaires.

Du côté du HCR et du gouvernement centrafricain, l’on affirme avoir toutes les dispositions avant le démarrage du transfert.  Cette information a été livrée lors du point de presse animée le 28 novembre dernier par le secrétaire général de la Commission nationale pour les réfugiés (CNR), Ange Gabriel Touaboy, et la Représentante du HCR, Mme Gogo Hukportie pour annoncer le programme de consolidation des camps des réfugiés à Zémio.

« Nous avons obtenu une parcelle de terre cultivable pour permettre aux réfugiés, une fois installés, d’exercer des travaux champêtres pour qu’ils soient capables d’assurer la moitié leur charge, en plus des distributions des vivres faites par le Programme alimentaire mondial. Six puits additionnels sont en construction, ainsi que des infrastructures scolaires, afin de permettre aux enfants de continuer à étudier », avait fait savoir Mme  Hukportie.

S’agissant de la crainte des réfugiés pour une cohabitation difficile avec la population autochtone de Zémio, Mme Gogo Hukportie avait déjà précisé que des mesures étaient déjà prises pour éviter des choses pareilles.

« Des activités de sensibilisation de la population ont été réalisées, à travers les autorités locales,  pour préparer la communauté et les réfugiés qui sont installés à Zémio, à accueillir les autres  qui vont arriver», avait-t-elle souligné.

Au total 1 366 réfugiés congolais basés à Mboki et 998 autres du site d’Obo  seront transférés à Zémio. Ils viendront rejoindre les 3653 autres qui y vivaient déjà.

 

 

BOUAR : LA POPULATION INVITÉE À LA PRÉVENTION DES FEUX DE BROUSSE

 

Bouar, 8 décembre (RJDH)–Le phénomène des feux de brousse est devenu récurrent dans la sous-préfecture de Bouar (ouest),  avec l’arrivée de la  saison sèche. Ces incendies sont, la plupart du temps, provoqués par des chasseurs, des cultivateurs ou simplement des personnes mal intentionnées. Le responsable du service des eaux et forêts de la préfecture de la Nana-Mambéré, Jean Fidèle Boutoungui, appelle la population à la vigilance.

« Dans le cadre de la prévention de ces feux de brousse qui tuent des personnes et font d’énormes dégâts matériels, il est impératif de sensibiliser la population rurale sur ce  phénomène », a-t-il dit. Dans ses explications techniques, il indique qu’il existe trois phases de feu de brousse que la population doit connaître afin de les éviter.

« La première phase est celle dite précoce. Elle commence en novembre et prend fin vers le 15 décembre. La deuxième phase, la plus violente,  commence  à partir de mi-décembre jusqu’au 15 avril.  La troisième phase  arrive tardivement vers le mois d’avril et  peut aller jusqu’au mois de mai », a-t-il expliqué.

Selon la même source,  la phase précoce pourrait est presque négligeable parce que les herbes ne  sont pas  totalement desséchées. Par contre, la phase violente sème beaucoup de terreur, car il est difficile d’éteindre le feu. Les dégâts causés par ces feux sont très importants. Des personnes peuvent être tuées, des maisons incendiées et des récoltes parties en fumée.

Jean Fidèle Boutoungui va plus loin pour faire savoir à la population que les feux de brousses peuvent également  provoquer la misère et la pauvreté dans une région. « Les conséquences sont très énormes par rapport aux gibiers que nous voulons chasser. Nous devons éviter ces  désastres et protéger notre environnement », a-t-il lancé-t-il à l’endroit de la population.

Entre le 4 et 6 décembre,  trois  cas d’incendies liés au feu de brousse ont été déjà enregistrés dans la ville de Bouar. Des dégâts matériels ont été signalés.

 


BOUAR : LA MAIRIE ENCOURAGE L’AUTO-PRISE EN CHARGE DES FEMMES

 

Bouar, 8 décembre (RJDH)–Dans le cadre de la lutte contre la pauvreté et l’insalubrité, la mairie de la ville de Bouar a engagé une dizaine de femmes, le vendredi 7 décembre, afin de nettoyer les arrondissements. Les travaux seront récompensés par une somme forfaitaire, pour permettre à ces femmes de se prendre en charge.

« Nous avons recruté ces femmes afin qu’elles soient capables de répondre aux besoins de leur foyer respectif. Ceci entre dans le cadre de la lutte contre la pauvreté. Chacune de ces femmes percevra régulièrement mille francs pour cinq heures de temps de travail », a expliqué le maire de la localité, Ali Ahoudou-Moumini,

Il précise que ces femmes seront payées au quotidien, pour éviter la démotivation, puisque l’assainissement des localités est un devoir et la responsabilité de tous.

Ali Ahoudou-Moumini, a indiqué que  la ville doit être propre, toujours nettoyée et embellie. C’est un moyen efficace pour lutter contre le paludisme, le choléra et d’autres maladies qui peuvent subvenir. « Ces femmes sont là chaque jour pour mettre la propreté  autour de nous », a-t-il dit.

 


 

BOUAR : LES FEMMES PROTESTENT CONTRE LES VIOLENCES BASÉES SUR LE GENRE

 

Bouar, 8 décembre (RJDH)–Les femmes de la ville de Bouar (ouest) ont organisé une marche pacifique, le vendredi 7 décembre, pour protester contre les violences dont elles sont victimes. D’autres activités ont été prévues dans ce sens, appuyées par l’ONG Mercy Corps en partenariat avec le centre d’écoute des femmes para-juristes.

« Nous avons organisé une série d’activités pour sensibiliser la population sur le respect des droits humains, et plus particulièrement sur les violences basées sur le genre. Les hommes sont également impliqués dans cette lutte, puisqu’ils  sont les principaux acteurs de ces agressions à l’égard des femmes », a indiqué Lucie Boualo-Ayalet, officier-juriste au centre d’écoute et d’assistance de Mercy Corps à Bouar.

Il s’agit d’une campagne  destinée aussi à impliquer la  communauté dans la lutte contre les violences basées sur le genre. « Ce moment d’échange et de prise de conscience individuelle, aidera la population à dénoncer tout acte de violence, pour que les meneurs soient poursuivis », a-t-elle souligné.

Pour Lucie Boualo-Ayalet, sensibiliser la population sur les droits humains est la meilleure façon de l’impliquer dans le système de lutte contre toutes formes de violences pratiquées dans la région.

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8 décembre 2012 6 08 /12 /décembre /2012 19:18

 

 

 

Bozizé en galante compagnie KNK

 

 

Bangui 8 déc (CAP) - Après le conclave de Boali le week-end d’il y a quinze jours, voici le staff du KNK qui s’en va cette fois-ci passer le week-end à Bossangoa où Bozizé doit le rejoindre ce samedi en hélicoptère. Ne sachant comment s’y prendre et par quelle voie ni méthode procéder pour pouvoir briguer à sa propre succession en 2016 lorsque son actuel et dernier mandat va expirer, ce dernier est en train de multiplier les initiatives pour parvenir à ses fins.

Selon certaines informations dignes de foi, il voudrait mettre en place un comité ad hoc pour étudier les modalités de modification constitutionnelle tout en étant conscient de l’opposition ferme non seulement de la France mais aussi de l’Union Européenne notamment. Bozizé est vraiment décidé à régler cette épineuse question et cet obstacle constitutionnel avant la fin de l’année 2012.

Me Opalegna, député KNK de Mongoumba et président de la commission des lois à l’assemblée nationale est un des hommes de confiance de Bozizé dont la côte est en train de monter ainsi qu’un certain Mike Steve Yambété, dignitaire de son église du christianisme céleste et non moins un de ses agents de renseignement attitré, est aussi chargé de noyauter et embrigader la jeunesse désoeuvrée afin que le moment venu, des marches prétendument spontanées de la jeunesse visant à appeler à une troisième candidature de Bozizé soient organisées.

Modification constitutionnelle,  modification constitutionnelle, c’est le seul souci de l’heure de Bozizé.  

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Centrafrique-Presse.com - dans Politique
8 décembre 2012 6 08 /12 /décembre /2012 15:16

 

 

FACA drapeau

 

Bangui, 8 déc (CAP) – Des assaillants armés non identifiés ont encerclé et abattu le 6 décembre dernier le commandant du détachement Faca de la localité de Ndjoukou au bord de l’Oubangui située à moins de 100 km à vol d’oiseau de la capitale, et un de ses éléments dont les corps ont été rapatriés le 7 décembre dernier à Bangui dans la soirée pour être déposés à la morgue de l’hôpital communautaire, apprend-on auprès de la famille.

L’adjudant-chef Alain Nadjibé et un de ses soldats ont été et abattus à bout portant par des assaillants dans des circonstances non encore élucidées, qui écument la zone de Ndjoukou, Galafondo sur l’axe Damara-Sibut depuis plusieurs mois déjà.

Les soldats des Faca continuent de payer un lourd tribut à la bozizie alors qu’ils sont pour la plupart d’entre eux, envoyés sur les différents fronts pour affronter les nombreuses bandes armées lourdement armées qui écument le territoire national aujourd’hui, sans grands moyens, ni en outils de transmission, ni en armement, ni moyens roulant. 

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Centrafrique-Presse.com - dans Nation
8 décembre 2012 6 08 /12 /décembre /2012 03:05

 

 

 

Jean Pierre Redjekra 

 

On ne vit plus en toute quiétude en Centrafrique, dans les villes et dans les villages naguère paisibles. Auparavant, désignée comme la Suisse africaine, mon pays, notre pays est devenu un territoire occupé, un endroit où l'on craint pour son intégrité et pour sa vie. Un pays non démocratique, car il n y a pas de démocratie sans liberté d'aller et venir, sans possibilité de s'établir  sur un quelconque espace de terre pour y développer une activité, ou pour y vivre simplement. 

Parce que c'est un enjeu d'intérêt commun, intérêt dépassant celui du régime en place, intérêt surpassant les ambitions de celles et ceux qui ont une stratégie de conquête du pouvoir, intérêt cardinal à toutes centrafricaines, à tous centrafricains, j'ai pris la responsabilité de m'interroger: 

1) S'il y a eu une politique de sécurité et de défense nationale portée par le chef de l'Etat, mise en œuvre par le gouvernement et contrôler par l'action vigilante de notre parlement? 2) S'il y en a eu une, elle est manifestement en deçà des défis, au regard de la porosité de nos frontières (présence de forces non conventionnelles sur notre territoire que l'on ne compte plus) d'une part, des violences et des attaques dont sont victimes tous azimuts les femmes, les enfants, les hommes vieux et jeunes, sur toute 'étendue du territoire d'autre part.

La question fondamentale que je pose cette fois est surtout de savoir s'il faut se réjouir de l'échec de la politique de sécurité et de défense nationales? Quelles pistes devraient t-on entrevoir par ailleurs dans le cadre d'un projet politique alternatif? 

Schématiquement, l’on peut indiquer que l’insécurité et le perméabilité de nos frontières sont : un facteur de déstabilisation du pouvoir du général-président, un contexte favorable aux « préempteurs » en eaux troubles qui profitent pour spolier des richesses de notre peuple. Notre pays apparaît comme subdivisé en mille et un mini territoires contrôlés, sous contrôlés par telle ou telle faction, de tels ou tels groupes rebelles. Encore que la notion de rébellion et de voyoucratie d’Etat ont bien essaimé depuis 15 ans environ. 

L’économie, l’activité agricole notamment qui fait vivre le vrai peuple de Centrafrique a régressé consécutivement à l’augmentation de l’insécurité et de l’affaiblissement de la capacité de l’armée nationale. Sans délai, il est urgent de défendre notre intégrité et notre souveraineté territoriale. Toutes les activités sont devenues risquées.

 

Sans vouloir rouvrir la polémique, l’exploitation de l’uranium par le groupe Areva a été stoppée en partie, en raison de l’insécurité, liée aux exactions de la LRA dans le sud est centrafricain. Ce n’est pas l’appui logistique de l’armée américaine qui a pu changer la donne dans cette partie sous-continent de l’Afrique centrale. Les assoiffés de « sang, de pierres précieuses, de gibiers extorqués, de femmes vierges », soldats barbares de John Kony sévissent à intervalles réguliers. Nous consacrerons un article entier à toutes les autres forces qui occupent notre pays. 

Cette situation d’insécurité est un obstacle structurel lourd. Il entrave l’autorité de l’Etat et surtout il empêche l’expression démocratique locale, régionale et nationale. Comment en effet reconstruire paisiblement la vie quotidienne de nos villages de l’extrême est centrafricain ? Comment y poser une infrastructure routière, hospitalière ? Comment construire un partenariat gagnant-gagnant avec le nouvel Etat du sud Soudan qui se met en place de l’autre côté de la frontière, et qui malgré la situation de tension avec le Soudan du nord, parvient à projeter des grands travaux notamment ferroviaires ? 

Comment veut-on que les professionnels de santé, les religieux, les étrangers qui veulent s’établir chez nous, nous-mêmes propres enfants du pays pourront envisager un quelconque projet d’envergure quand la quiétude du trajet est l’exception et que le risque majeur est la règle ? Comment enfin, les candidates et les candidats à la magistrature suprême en 2016, pourront-ils se rendre à la rencontre du peuple au-delà de la barrière de la sortie nord ou sud de la ville de Bangui ? 

Je suis intimement convaincu à vrai dire que, à part quelques membres de la voyoucratie, aucune centrafricaine, aucun centrafricain, ne trouve son compte dans la situation actuelle ! Elle concerne l’ensemble du territoire centrafricain avec les débordements sur les frontières des pays voisins. On ne peut pas raisonnablement se réjouir de l’insécurité ambiante dans laquelle j’inclus les disparitions et les exécutions extra-judiciaires, ni de l’incapacité globale à défendre nos frontières. C’est une question de dignité, d’honorabilité et de notre existence même en tant que Etat normalement constitué ! 

Au regard de ce cri du cœur, il faut réfléchir et poser les pistes de réponses politiques, stratégiques et opérationnelles. Elles sont le marqueur de l’aptitude à gouverner autrement et efficacement, qu’un certain nombre de centrafricaines et de centrafricains rassemblés dans une plate-forme sont entrain de formaliser.

 

Je verse au débat public que veut susciter en permanence notre plate-forme, le Conseil National pour la Renaissance Centrafricaine -  Finî Beâfrica, sur tous les sujets vitaux quelques pistes, quelques amorces stratégiques et des schémas opérationnels.

Quelques pistes de politiques de sécurité et de défense nationale :

-          Rétablir le service militaire et civique pour refonder une véritable armée nationale

-          Développer une armée comportant tous les corps de métiers

-          Organiser la reconnaissance de la nation à tous les soldats morts en mission commandée pour la patrie, notamment en légiférant pour accorder une priorité de recrutement à leurs enfants aptes et désireux de rejoindre les métiers des armes

-          Inscrire l’enseignement des valeurs de civisme, de patriotisme et de fierté citoyenne dès l’Ecole primaire, sans y donner une connotation partisane ou de culte de la personnalité

-          Promouvoir le projet d’une armée de la sous – région Afrique centrale

Quelques éléments stratégiques

-          S’appuyer sur l’expertise des structures de formation militaire et de police des Etats amis et les anciens de l’armée et de la police centrafricaine

-          Fixer durant une période de rattrapage de 10 ans une priorité budgétaire n° 2 ou 3 aux dépenses de sécurité et de défense, juste après celles de l’Education, de la santé et de l’énergie.

-          Impliquer le parlement dans les processus de nomination aux postes de commandement dans l’armée, en privilégiant les compétences techniques, le professionnalisme et la loyauté envers les institutions démocratiques.

-          Développer une action diplomatique active avec les pays émergents pour équiper nos forces de défense et de sécurité

Quelques éléments opérationnels

-          Planifier des campagnes de recrutement pour les forces de défense et de sécurité sur la base de critères équitables, transparents et visant l’efficacité.

-          Rouvrir les écoles de de formation militaire et de police et en tout cas augmenter la capacité de formation des hommes du terrain et du commandement.

Tout ce discours théorique ne sera légitimement porté que par des gouvernants dévoués, soucieux du bien commun et de l’impérieuse nécessité de la Renaissance Centrafricaine.

 

Jean-Pierre REDJEKRA

Conseiller National chargé de la stratégie, de l’organisation et de la mobilisation de la plate-forme du Conseil National de la Renaissance Centrafricaine – Fi
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Centrafrique-Presse.com - dans Opinion
8 décembre 2012 6 08 /12 /décembre /2012 02:36

 

 

 

 

RÉSEAU DES JOURNALISTES POUR LES DROITS DE L’HOMME EN RÉPUBLIQUE CENTRAFRICAINE (RJDH-RCA)

 

 

BRIA : MME HAWA BANGURA «TOUCHÉE» PAR LES TÉMOIGNAGES DES FEMMES VICTIMES DE VIOL

 

Mme Bangura Zainab Hawa

 

Bria, 7 décembre (RJDH)–La Représentante spéciale du Secrétaire général des Nations-unies, chargée des questions de violence sexuelle en période de conflit, Zainab Hawa Bangura, s’est dit «touchée » par les  témoignages des femmes de la ville de Bria, victimes de ce phénomène, pendant les derniers conflits.

Mme Hawa Bangura s’est longuement entretenue avec ces femmes, le jeudi 6 décembre. Celles-ci lui ont témoigné ce qu’elles ont vécu pendant les conflits qui opposaient les deux principaux groupes rebelles présents dans la région, à savoir la Convention des patriotes pour la justice et la paix (CPJP) et l’Union des forces démocratiques pour le rassemblement (UFDR).

Les unes racontent avoir été brutalisées alors qu’elles étaient au champ, les autres relatent avoir été prises à la maison, devant leurs enfants. Une autre catégorie dit avoir subi un viol collectif.

« Ce qu’elles ont, c’est parce qu’elles étaient des femmes. Mais le moment est venu pour que cela cesse (…). Le monde dans lequel nous vivons en ce moment n’aime plus que ces genres de chose se produisent. Il faut que les auteurs de ces actes de violence soient traduits devant la justice et qu’ils purgent des peines conformément à ce qu’ils ont fait », a indiqué Mme Hawa Bangura.

Toutefois, elle se optimiste et pense que la Centrafrique arrivera, un jour, à faire arrêter les différents conflits qui mettent la vie des femmes en danger. Elle a donné l’exemple de son pays d’origine, la Sierra Léone, qui a traversé des années de guerre, mais qui s’est stabilisé actuellement et contribue à la consolidation de la paix dans le monde.

« Il y a de cela 15 ans en arrière, nous nous battions chez nous. Les personnes étaient été tuées, ses femmes étaient violées. Les Nations-unies étaient intervenues pour nous tirer de cette situation. Aujourd’hui, nous nous aimons et nous participons aux actions des Nations-unies. Nos troupes combattent en ce moment en Somalie sous la bannière l’ONU. Je suis convaincue que la Centrafrique peut aussi arriver à ce résultat », a-t-elle témoigné.

Mme Hawa Bangura promet de plaider auprès des Nations-unies et des personnes de bonne volonté, afin qu’elles appuient la République centrafricaine dans cette quête. « Je sais que les défis sont grands et que la République centrafricaine seule ne peut pas les relever », a-t-elle fait observer.

La suite de la visite Représentante spéciale du Secrétaire général des Nations-unies, chargée de cette question des violences sexuelles en période de conflit, prévoit des rencontres avec  des autorités centrafricaines. Un autre déplacement à l’intérieur du pays, notamment à Paoua (Nord) où elle rencontrera les acteurs et les victimes des violences. Cette région a été le théâtre, en 2005, de différents conflits entre l’armée, les groupes rebelles et autres groupes armés non identifiés.

 

BANGUI : LA DÉFENSE DE JEAN PIERRE BÉMBA A PRÉSENTÉ DES TÉMOINS À DÉCHARGES

 

procès JPB

 

Bangui, 7 décembre (RJDH)–Au total 14 témoins à décharges ont été présentés par la défense de Jean Pierre Bemba Gombo, au procès qui se déroule à la Cour pénale internationale (CPI) à la Haye. Les deux dernières dépositions qui ont eu lieu du 19 au 30 novembre, parlaient du tribunal martial instauré par l’accusé à Gbadolité (RD Congo), pour juger  les éléments du Mouvement de la libération du Congo (MLC) qui auraient commis des crimes en République centrafricaine.

Ces informations ont été projetées  par la cellule de communication du bureau de la CPI à Bangui, lors d’un point de presse co-animée ce vendredi 7 décembre par  Benjamin Yanguéré et Gervais Opportun Bodagay, chargés de sensibilisation sur le terrain.

Les derniers témoins ont parlé de la faisabilité de la Cour martial, comment Jean Pierre Bemba s’était organisé dans sa zone de juridiction à Gbadolité. « Jean Pierre Bemba a jugé et condamné  les éléments du MLC qui auraient commis des crimes en République centrafricaine », a déposé un des témoins au cours de la semaine du 19 au 30 novembre, en conformité avec les textes prévus par le tribunal militaire de la partie du Congo où Bemba  s’est proclamé président.

Gervais Opportun Bodagay a précisé que la défense de Jean Pierre Bemba a présenté ces témoins en réponse aux accusations selon lesquelles  les éléments du MLC qui ont commis des exactions en RCA, n’ont pas été sanctionnés par leur leader.

Parmi les témoins à décharges qui ont déposé, il y a des experts et autres personnes qui ont essayé de prouver que Jean Pierre Bemba n’est pas celui qui avait dirigé ses  éléments  sur le sol centrafricain ; mais l’ordre venait de l’Etat-major des Forces armées centrafricaines (FACA).

« Les Baniya-mouléngué, (appellation locale des éléments du MLC), une fois arrivés au Port Biche à Bangui, étaient sous le commandement de l’Etat-major des FACA. Ceux-ci n’avaient pas la maîtrise de la localité. Ils étaient à cet effet dirigés par des officiers centrafricains », a témoigné un soldat centrafricain devant la CPI.

Un autre témoin militaire a quant à lui indiqué que les hommes de Bemba et les FACA portaient tous les mêmes uniformes et qu’ils étaient difficiles de faire la distinction entre les deux troupes.

Par ailleurs,  5229 victimes des exactions commises par les troupes du MLC, tant à Bangui qu’à l’intérieur du pays, ont été autorisées à participer au procès. Celles-ci sont représentées par deux avocats centrafricains, à savoir Maîtres Marie-Edith Douzima Lawson et Me Zarambaut Assingambi.

La déposition des témoins à décharges, présentée par la défense de Jean Pierre, a commencé le 14 août et a pris fin le 30 novembre à la CPI. Les activités ont été temporairement suspendues et seront reprises en janvier 2013.

Jean Pierre Bemba est accusé de crime de guerre et crime  contre l’humanité à cause des actes  commis par ses éléments en République centrafricaine dans la période allant d’octobre 2002 à mars 2003.

 

MBAÏKI/KAGA-BANDORO : DES PRÉSUMÉES SORCIÈRES AGRESSÉES PAR LA POPULATION

 

Mbaïki/Kaga-Bandoro, 6 décembre (RJDH)–Trois femmes âgées d’une soixantaine ont été torturées les populations des villes de Mbaïki (sud) et de Kaga-Bandoro (nord). Celles de la ville de Kaga-Bandoro ont été accusées d’avoir envoûté un enfant âgé de neuf mois. Celle de Mbaïki est soupçonnée d’être à l’origine de la mort de son petit-fils.

Le chef d’antenne de l’ONG Conseil danois pour les réfugiés (DRC) de Mbaïki, Eloge Ibrahim, a fait savoir que la victime a reçu des blessures partout sur le corps, et qu’elle est soignée par des religieux de la localité. D’après lui, c’est la deuxième fois que cette femme est soupçonnée  sorcellerie et battue par les membres de sa propre famille.

A Kaga-Bandoro, les  deux  femmes accusées d’avoir envoûté un enfant âgé de neuf mois, ont été torturées dans la nuit de mercredi 5 à jeudi 6  décembre, par des habitants du quartier  Mbrés2 à Kaga-Bandoro (Nord).

D’après les témoignages du chef de quartier, l’enfant serait mort des suites d’anémie.

Les victimes sont actuellement à l’hôpital de la ville de Kaga-Bandoro pour des soins, à la charge du service des affaires sociales de la localité.

 

KAGA-BANDORO : UN HOMME BLESSÉ PAR DES BANDITS

 

Kaga-Bandoro (RJDH) –Un gardien de la station-service ’’Total’’  de la ville de Kaga-Bandoro a été blessé, dans la nuit du 6 au 7 décembre,  par des personnes armées non identifiées. La victime a failli être égorgée par ces bandits.

D’après les témoignages de la victime,  deux hommes qui marchaient  pied-nus sont arrivés à la station et se sont jetés sur lui. « Pendant que l’un me pressait la gorge pour m’empêcher de  crier, l’autre sortait le un poignard et a commencé à me trancher la gorge. Je me suis débattu pour crier au secours, c’est alors qu’ils ont pris la fuite », a-t-elle relaté.

Le  gardien se trouve présentement à l’hôpital pour des soins. D’après la consultation médicale, la plaie fait six centimètres de longueur.

 

BAMBARI : L’ONG ‘’CHRÉTIEN SECOURS’’ ASSISTE LES ENFANTS VULNÉRABLES

 

Bambari, 7 décembre (RJHD)–L’ONG ‘’Chrétien secours’’ vient de payer les redevances scolaires de plus de 200 enfants orphelins rendus vulnérables par le VIH/sida, dans la sous-préfecture de Bambari (centre), ce vendredi 7 novembre. Il s’agit des élèves des établissements scolaires de Lago, Maïdou, Goudou et Saint-Christophe

Le responsable de cette association, Symphorien Goudou, a fait savoir que ce geste a été réalisé  grâce à l’appui financier d’un opérateur économique de la place,  El Adj. Mamoudou., pour soulager ces enfants qui ont besoins de soutien.

L’ONG Chrétien Secours est une association locale qui appui les  orphelins et enfants victimes du VIH/ sida, et œuvre dans le cadre de la promotion des droits de l’homme.

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Centrafrique-Presse.com - dans Dépêches
7 décembre 2012 5 07 /12 /décembre /2012 18:21

 

 

Bozizé ailleurs

 

Radio Ndéké Luka Vendredi, 07 Décembre 2012 13:28

 

La question sécuritaire demeure instable en RCA et de surcroit, à quelques kilomètres de la capitale centrafricaine. Un  groupe d’hommes armés non identifiés a opéré  ce 6 décembre sur l’axe Damara-Sibut (Centre-sud) situé à environ 40 kilomètres de Bangui.  Ils ont tué un conducteur de transport en commun et dépouillé certains  usagers de leurs biens.

L’attaque a eu lieu hier après-midi à environ 10 kilomètres de la ville de Damara (située à moins de 50 kilomètres de Bangui). Le conducteur d’un véhicule de commerce a été froidement abattu par une bande armée non identifiée. Ces hommes ont aussi emporté certaines marchandises des passagers des véhicules qu’ils ont immobilisés.

Dans la foulée des opérations de brigandage sur cette artère, ces truands ont également intercepté un véhicule humanitaire en provenance de Bangui pour Sibut. L’Administrateur de ce projet a expliqué au correspondant de Radio Ndeke Luka dans cette région, qu’ils ont pris une importante somme d’argent, un ordinateur et quatre téléphones portables avant de les laisser poursuivre leur chemin.

L’administrateur  expliqué encore au correspondant qu’ « Ils sont nombreux. Avant de procéder aux fouilles des personnes et des véhicules, ils nous ont ligotés. Une fois les fouilles terminées, ils nous ont libérés ».

Cela fait plus de trois mois que cet axe enregistre régulièrement des séries d’attaques de la part des hommes armés, toujours non identifiés. Cette fréquence d’attaques fait, de l’axe Bangui-Sibut,  l’un des plus dangereux de la République Centrafricaine.

Il convient de rappeler que d’autres hommes armés similaires ont tendu de nombreuses embuscades à Boali dans l’Ombella M’Poko (Centre sud, environs 100 kilomètres de Bangui) en juin et juillet dernier. Celles de Sibut sont plus proches de la capitale.

 

 

Insécurité : Une bande de malfaiteurs sévit actuellement sur l’axe Gouzé-Paoua (nord). Elle y a tendu ce 6 décembre une embuscade à un véhicule humanitaire.  

Insécurité (bis) : Un homme à été tué et d'autres dépouillés de leurs biens ce 6 décembre sur l’axe Damara-Sibut. Les bandits de grand chemin y tendent des embuscades ces derniers temps. 

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Centrafrique-Presse.com - dans Nation
7 décembre 2012 5 07 /12 /décembre /2012 18:04

 

 

 

cargo Iliouchine 76

BRAZZAVILLE, 06 déc 2012 (AFP) - Les habitants des quartiers périphériques de l'aéroport de Maya-Maya à Brazzaville où un gros porteur s'est écrasé vendredi dernier faisant 32 victimes essentiellement au sol, voudraient sa délocalisation à l'extérieur de l'agglomération, apprend on jeudi dans le quartier proche de Makazou.

"Depuis de longues années tout le monde crie pour délocaliser cet aéroport qui est dans Brazzaville. Tous les projets de délocalisation n'ont pas abouti, mais il est temps que les autorités prennent leur responsabilité", a dit à l'AFP, un responsable de l'opposition Pasteur Kipemosso.

Récemment, le ministre de l'aménagement du territoire, Jean-Jacques Bouya, a affirmé que les autorités voulaient faire de cet aéroport "un hub dans la sous-région". Une nouvelle aérogare a été inaugurée et une seconde piste vient d'être ouverte.

"Un pays ne peut pas se prévaloir d'être émergent en 2025 et avoir des aéroports tout près des zones d'habitation, affirme Gildas Nkaya un habitant de Makazou.

Dénommé Maya-Maya, du nom d'un ancien village qui l'abritait pendant sa construction dans les années 40, l'aéroport de Brazzaville est depuis entouré de part et d'autre par des quartiers très peuplés, survolés par les avions.

"Quand cet aéroport a été bâti, il se trouvait loin des quartiers. L'action des propriétaires fonciers et l'occupation anarchique ont fait qu'il devienne ce qu'il est aujourd'hui",  a tenté de justifier un responsable des services municipaux, sous couvert d'anonymat.

"Il est temps que les autorités réfléchissent à l'avenir de cet aéroport. Avec les cercueils volants que nous voyons décoller et atterrir, c'est sûr qu'on n'arrêtera pas de compter les morts", affirme Antoine Makinou, un habitant du quartier encore ému de cet accident, qui a fait également une trentaine de blessés.

Le bilan de cet accident semble définitif. "Nous n'avons plus ramassé d'autres corps depuis dimanche", a dit à l'AFP Albert Mberi, secrétaire général de la Croix rouge congolaise.

Après l'accident de ce gros Iliouchine T76 quadriréacteur appartenant à une compagnie arménienne et affrété par une compagnie locale, le président Denis Sassou Nguesso avait affirmé vendredi que "le gouvernement allait prendre toutes ses responsabilités".

 

 

NDLR : Le même problème se pose pour l'aéroport Bangui-M'poko en Centrafrique mais certains "spécialistes" pensent qu'ils faut seulement rénover l'existant que de le déplacer. 

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7 décembre 2012 5 07 /12 /décembre /2012 17:58

 

 

 

course pirogue 1er décembre 2012

 

BANGUI, 06 déc 2012 (AFP) - Une enquête judiciaire va être ouverte sur le naufrage d'une embarcation sur le fleuve Oubangui samedi près de Bangui, dont le bilan s'est alourdi à au moins quatre morts, a indiqué jeudi le ministre des Transports, Parfait-Anicet M'bay, dans un communiqué.

"Une suite judiciaire sera réservée à cette affaire afin d'établir les responsabilités et que les coupables soient punis", a déclaré le ministre cité dans le communiqué.

Le bilan provisoire du drame est passé de trois à quatre morts et une dizaine de personnes sont portées disparues.

Selon le communiqué, l'embarcation qui a coulé, "la baleinière +Exaucé+, contre paiement et de manière clandestine, a embarqué une centaine de personnes, bien au-delà des normes prévues et en violation de toutes les règles sécuritaires".

"Cette embarcation avait déjà fait l'objet d'une plainte de la direction générale des transports de surface le 29 novembre 2012 auprès du commissariat du port, lorsqu'elle a quitté Bangui la nuit", précise le communiqué.

L'embarcation qui a coulé transportait une centaine de spectateurs venus assister à une course de pirogues à l'occasion de la fête nationale, le 1er décembre.

Cette course attire chaque année plusieurs milliers de personnes sur les bords de l'Oubangui, qui marque la frontière entre la Centrafrique et la République démocratique du Congo. La course a lieu entre Zongo, située côté congolais, et Bangui. 

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7 décembre 2012 5 07 /12 /décembre /2012 01:09

 

 

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Centrafrique : l’UA salue les progrès réalisés

6 déc. 2012

Le Conseil de paix et de sécurité de l’UA a adopté aujourd’hui, lors de sa 345e réunion, une décision saluant les avancées enregistrées en République centrafricaine et encourageant Bangui à poursuivre ses efforts. Le Conseil de paix et de sécurité a notamment appelé le gouvernement centrafricain à persévérer en ce qui concerne la promotion du dialogue nationale, la mise en œuvre du programme DDR, le programme RSS ainsi que l’approfondissement des réformes engagées dans le domaine socio-économique et le renforcement de la gouvernance. Le CPS a néanmoins souligné que de nombreux défis politiques, sécuritaires, socio-économiques et humanitaires subsistaient et mis en garde toute personne tentée de saper le processus de consolidation de la paix en Centrafrique.

(Source : UA)

 

Le Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine (UA), en sa 345ème réunion tenue le 6 décembre 2012, a adopté la décision qui suit sur la situation en République centrafricaine (RCA):

Le Conseil,

1.    Prend note du rapport de la Présidente de la Commission sur la situation en RCA [PSC/PR/2(CCCXLV)] et de la communication faite par la Représentante spéciale de l’UA en RCA, ainsi que des déclarations faites par le Représentant permanent de la RCA auprès de l’UA, et les représentants de Nations unies et de l’Union européenne (UE);

2.    Rappelle le communiqué PSC/PR/COMM.1(CCLV) adopté lors de sa 255ème réunion, tenue le 23 décembre 2010;

3.    Se félicite des avancées enregistrées en RCA, notamment les initiatives prises en vue de la promotion du dialogue entre l’ensemble des acteurs politiques et sociaux, les efforts entrepris pour promouvoir la sécurité et mettre en œuvre les différents Accords conclus avec les groupes politico-militaires actifs sur le terrain, y compris en ce qui concerne le programme de désarmement, de démobilisation et de réinsertion (DDR), les mesures prises pour faciliter la relance de l’économie nationale et lutter contre la pauvreté;

4.    Souligne qu’en dépit des avancées ainsi enregistrées, la RCA continue d’être confrontée à de nombreux défis, tant politiques, sécuritaires, socio-économiques qu’humanitaires. À cet égard, le Conseil encourage le Gouvernement centrafricain à persévérer dans ses efforts, en particulier pour ce qui est de la promotion de dialogue, de la mise en œuvre du programme DDR dans le cadre des Accords signés avec les groupes politico-militaires, du renforcement des capacités des Forces de défense et de sécurité, y compris la mise en œuvre effective de la réforme du secteur de la sécurité, la poursuite et l’approfondissement des réformes engagées dans le domaine socio-économique et le renforcement de la gouvernance;

5.    Lance un appel aux autorités centrafricaines compétentes pour qu’elles parachèvent le Code électoral, sur la base du consensus auquel les parties centrafricaines sont parvenues, et ouvrent la voie à son adoption rapide par le Parlement;

6.    Met en garde tous ceux qui seraient tentés de saper le processus de consolidation de la paix, de la sécurité et de la stabilité en RCA, et souligne qu'ils seront tenus responsables de leurs actes. À cet égard, le Conseil prie la Commission de lui soumettre des recommandations sur des sanctions contre les groupes politico-militaires et d'autres éléments qui entravent les efforts visant à rétablir la sécurité et qui sont impliqués dans des exactions contre la population civile et d'autres violations du droit international humanitaire;

7.    Félicite la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC), l’UE, le Bureau intégré des Nations unies en RCA (BINUCA) et l’ensemble des partenaires bilatéraux et multilatéraux pour l’appui qu’ils apportent à la RCA, et les exhorte à poursuivre et à intensifier leurs efforts. Le Conseil exhorte encore une fois les États membres, notamment dans le cadre de l’Initiative de solidarité africaine (ISA), lancée par la Commission en juillet 2012, de contribuer activement au processus de reconstruction et de développement post-conflit en RCA. A cet égard, le Conseil prie la Commission de prendre toutes les mesures nécessaires pour renforcer son action de plaidoyer en faveur de la RCA;

8.    Exprime son appréciation à la Mission de consolidation de la paix de la CEEAC en RCA (MICOPAX) pour le rôle crucial qu’elle joue dans le processus de stabilisation de la RCA, et prend note du fait que la MICOPAX va se désengager de la RCA le 31 décembre 2013. A cet égard, le Conseil prie la Commission d’initier les consultations requises avec la RCA, la CEEAC, l’UE, les Nations unies et les partenaires bilatéraux concernés aux fins de lui soumettre, dans un délai de trois mois, des recommandations sur les modalités d’un appui approprié aux autorités centrafricaines dans le domaine de la sécurité, prenant en compte les capacités actuelles des Forces de défense et de sécurité de la RCA; 

9.    Encourage la Commission de poursuivre les efforts engagés en appui à la stabilisation de la RCA et au processus de reconstruction et de développement post-conflit du pays, en particulier dans le cadre de l’ISA, de l’Initiative de Coopération régionale pour l’Élimination de la LRA (ICR-LRA) et du programme conjoint d’appui UA-Banque mondiale dans le domaine du DDR. A cet égard, le Conseil demande à la Commission d’ajuster en tant que de besoin le mandat du Bureau de Liaison en RCA; 

10.    Décide de rester activement saisi de la situation et de l’examiner tous les six mois sur la base de rapports intérimaires soumis par la Présidente de la Commission.

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6 décembre 2012 4 06 /12 /décembre /2012 23:15

 

 

Voilà ce qui reste du dépôt d'hydrocarbure de la société Hyrdo-Formule de José Perrière et Patrick Dejean de Zongo (RDC) en face de Bangui, sur l'autre rive de l'Oubangui après l'incendie qui l'a ravagé le mardi dernier. Tristes images !


La rédaction 

 

 

 

 

 

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