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10 septembre 2012 1 10 /09 /septembre /2012 22:23

 

 

 

 

 

Réseau des journalistes pour les Droits de l’homme en République Centrafricaine (RJDH-RCA)

 

Zémio : Deux chasseurs tués par des éléments de la LRA

 

 

Kony en brousse avec ses hommes

 


Zémio, 10 sept. (RJDH)–Deux hommes ont été tués, le samedi 8 septembre, par des éléments de l’Armée de résistance du seigneur (LRA) de Joseph Kony, alors qu’ils étaient allés chasser à 25 kilomètres du village de Bangassou-Nzakara (sud-est).


D’après les témoignages d’un troisième chasseur qui a réussi à s’échapper, ils étaient dans une pleine partie de chasse, lorsqu’ils ont été surpris par les « tongo-tongo » (appellation locale de la LRA) et ont tué deux de ses deux de ses camarades.


Le rescapé est accouru pour alerter les habitants du village qui sont allés ramener les corps des victimes, le dimanche 9 septembre.


Les éléments de la gendarmerie et ceux du détachement des Forces armées centrafricaines basés à Zémio se sont rendus sur les lieux pour constater les faits.

 


 

Bangassou : Deux personnes tuées et 53 autres libérées

 

Bangassou, 10 sept. (RJDH)–Deux personnes ont été tuées et 53 autres libérées à la fin de la semaine passée par des éléments de l’Armée de résistance du seigneur (LRA). Il s’agit des habitants du village de Vougba-Balifondo, à 70 kilomètres de  la ville de Bangassou (sud-est), pris en otage le vendredi 31 août lorsque le village a été attaqué.


L’information a été confirmée par les autorités administratives qui ont effectué  une seconde mission d’enquête dans ce village.


Selon le Préfet du Mbomou, Stanislas Yama, joint ce lundi par le RJDH, la grande partie de la population du village attaqué  a trouvé refuge à la périphérie de la ville de Bangassou, craignant d’autres attaques.

« La population  du village de Vougba-Balifondo et celle des environs  vivent toujours dans la panique, ils ont fui leur village», a-t-il indiqué.


Le village de Vougba-Balifondo, a été attaqué le vendredi 31 août par la LRA. Des personnes ont été enlevées, d’autres sont portées disparues. Des greniers ont été pillés et plusieurs maisons ont été également détruites par ces hommes.

 


 

Zacko : La carence de personnel qualifié affecte les soins de santé

 

Zacko, 10 sept. (RJDH)A Zacko (sud-est), une commune peuplée d’environ 14 000  personnes, il n’existe ni personnel qualifié ni soins de qualité. La population s’en plaint car elle est obligée de se déplacer vers les villages environnants pour se faire soigner.


Cette situation qui affecte la santé de la population a été déplorée par l’adjoint au maire de la commune, Alain Alabalé, dans un entretien avec le correspondant du RJDH, le vendredi 7 septembre, sur la prise en charge médicale à Zacko.


« Le centre de santé est tenu par un seul  infirmier assistant qui est le chef du centre, il n’est assisté que des infirmiers secouristes. Pour cela certains habitants de la commune préfèrent se rendre dans la sous-préfecture de Bakouma, à 60 Kilomètres,  pour des examens médicaux et des soins», a- t-il ajouté.


Cette information est confirmée par Dadamuo Rubin, un habitant de la commune de Zacko qui affirme qu’il conseille à son épouse d’aller passer les consultations prénatales à l’hôpital de Bakouma, afin de bénéficier de traitements de qualité.


L’adjoint au maire de la commune  de Zacko, Alain Alabalé, sollicite l’appui du  gouvernement afin sortir de cette situation qui affecte la santé des populations.

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Centrafrique-Presse.com - dans Dépêches
10 septembre 2012 1 10 /09 /septembre /2012 22:09

 

 

 

 

Clotaire Saulet

 

 

 

Il arrive dans la vie de toute femme ou de tout homme un moment où, mû(e) par une ambition légitime, sous-tendue par des paramètres objectifs qui sont de nature à garantir la réussite d’une entreprise, ou mieux, à lui permettre de tendre asymptotiquement vers une limite que d’aucuns nommeraient « appel pour la patrie », à l’instar de Néhémie, cet échanson du roi à Suse, il arrive inéluctablement ce moment où cette femme ou cet homme se décide enfin à se lever en prenant courageusement ses responsabilités naturelles et historiques. Et comme sous le ciel il n’y a rien de nouveau et qu’un tel engagement ne peut s’accompagner que de la satisfaction à court, moyen et long terme, des conditions en ressources humaines, en ressources matérielles et en ressources économiques et financières si tant qu’il est sincère et dont le seul intérêt n’est que le meilleur devenir des larges masses populaires centrafricaines qui n’ont cessé de boire le calice jusqu’à la lie depuis 1960, il y a lieu d’affirmer, avec une modestie malgré tout et sans enthousiasme excessif mais plutôt de manière sereine et responsable, que la date du 6 mai 2012 annonce une nouvelle ère pour le Centrafrique, Terre de nos Ancêtres.


Convaincu de tout ce qui précède, nous avouons d’emblée que la réflexion de notre compatriote Henri Paul AKIBATA KETTE, postée depuis le 03 mars 2012 sur www.sozoala.com  sous le titre « La Centrafrique, l’indécision qui tue ! » et que nous avons lue, relue, imprimée pour bien lire entre les lignes et pour mieux nous imprégner de la substantifique moelle de ce document,  nous interpelle très, très fortement. Nous sommes nombreux, je suppose et j’espère, à avoir écouté avec les oreilles de notre cœur, la profondeur de ce message qui a été aussi l’un des facteurs déterminants pour ce qui apparaît comme un appel.


Nous faillirons à un devoir moral de reconnaissance si nous n’exprimons pas ici solennellement, toute notre gratitude à l’endroit de M. Louis GELIN, concepteur et gestionnaire du site www.sozoala;com pour l’initiative ôh combien salutaire qu’il a eue et pour le service qu’il a rendu, qu’il rend et qu’il  rendra encore, à sa manière et en toute liberté, à notre Pays et aux Centrafricain-e-s, ses frères et sœurs, au-delà de toute considération…Car, si ce site n’avait pas existé, nous n’aurions pas été aiguillonné pour écrire notre premier opuscule, lequel n’a été que l’enrichissement et le développement du premier article de la rubrique ‘’l’arbre à palabres’’, publié le 12 janvier 2005, sous le titre « Devoir de mémoire ».


Si ce site n’avait jamais existé, nous n’aurions pas pu découvrir tous ces compatriotes dont la pertinence et la profondeur des analyses sur tous les sujets qui touchent la vie de la nation centrafricaine ou les propositions positives qui n’ont pu trouver preneurs, tant au niveau du Pouvoir de Bangui dont la contradiction principale n’a été que « c’est notre tour de manger », que de nos fameux partis politiques d’opposition qui aspirent pourtant à exercer le pouvoir d’Etat et dont la plupart ne sont même pas capables d’avoir des compétences couvrant tous les secteurs d’activité d’un Etat si jamais ils devraient gouverner ou dont les responsables, pompeusement appelés leaders mais qui en toute objectivité ne le sont pas, mais qui polluent le paysage politique national en devenant actifs, le temps d’une rose, que lors des cérémonies officielles avec des nœuds papillons, barbichettes fournies assorties de pipes bourrées de ‘’clan’’ et qui sont de véritables pots de fleurs des tribunes officielles sur l’avenue des Martyrs, au Palais de la Renaissance, au Palais de l’Assemblée Nationale, au salon d’honneur de l’aéroport Bangui Mpocko, au stade Barthélemy BOGANDA et qui poussent le ridicule et le cynisme quelquefois dans l’arrière-pays en obligeant nos larges masses paysannes à leur offrir poulets, cabris et voire, de jeunes adolescentes aux seins pointus…Nous ne manquerons pas de joindre à ce concert de portail informatique le www.rca-beafrica.com de notre compatriote Roche TOMBIDAM dont l’action profonde de visibilité du Centrafrique profond de meure le cheval de bataille…

 

Que n’a-t-on pas encore dit sur le Centrafrique pour que nous nous hasardions à lancer un énième appel ? Nous croyons tous que le charpentier ne va pas, pas donner un seul coup de marteau pour bien enfoncer le clou dans le bois. Il lui faudra plusieurs coups et nous ne nous privons pas , depuis Cergy-Pontoise, dans le Val d’Oise ou le « neuf-cinq », de relancer un appel pour « l’émergence d’une classe politique de type nouveau -CPTN», grâce à la philosophie politique du « Changement Endogène ».


En cette fin troisième trimestre 2012, pouvons-nous raisonnablement, prendre des vessies pour des lanternes dans le Centrafrique , cette terre bénie des dieux où une graine tombée sur le sol pousse d’elle-même ?  . Nous ne le croyons pas surtout que la date du 6 mai 2012, bien comprise, bien intégrée dans nos analyses, ne doit pas nous faire rêver béatement que 2016 aurait déjà eu lieu et ne serait qu’un remake de 1993 ou que la Libération de 2005 qui a raté son départ entre 2003 et 2005 ne nous réserverait plus d’autres illusions…


Nous allons faire parler, Mgr François-Xavier YOMBANDJE, pour mieux nous faire comprendre. Nous allons lui emprunter soin cri de révolte, car nous sommes, à des degrés divers, des révoltés, à l’allure où vont les choses aujourd’hui.

« Je voudrais faire le fou du pays pour que les premiers  rayons du Soleil qui arrivent jusqu’à nous, nous permettent de nous secouer de notre torpeur et de commencer les premières conscientes, actives et positives de notre histoire..


Je suis ce fou qui passe nu, les chaînes au pied dans nos rues, nos places fortes, dérangeant tout le monde par sa nudité, le bruit de ses chaînes qui cliquettent sur le goudron et sa folie qui lui accorde quelques libertés…Je vais écrire, écrire jusqu’à l’épuisement pour qu’on sache quel est le malheur de mon peuple, afin que  s’il y’avait quelque part un cœur généreux parmi mes contemporains, qu’il  m’écoute au moins, qu’il me lise au moins jusqu’au bout, même s’il ne peut, ni me consoler, ni voler à mon secours. Je ne demande pas mieux que d’attirer  l’attention sur mon peuple.


On a jeté un voile pudique sur nous, nous empêchant de pleurer et de dire que nous avons mal. Je veux enfin être l’enfant qui refuse de se taire et qui fait en sorte que tout le quartier soit alerté. On peut me traiter de tous les noms de bêtes et d’oiseaux, il faut que l’on sache que nous allons mal et que nous devons changer de mentalités et de comportement….D’année en année, nous attendons vainement ce qui arrive aux autres ailleurs : la prospérité, le bonheur, la paix. Comment faire autrement quand nous ne sommes abreuvés de guerre, de malheur, de misère et je ne sais quelle autre calamité, comme si nous étions nés pour souffrir et pour être les victimes de prédilection de tous nos bourreaux qui en ont reçu la mission ? Sommes-nous nés à une époque de fous, de maudits qui ne peuvent que produire tribulations et abominations ? Sommes-nous mal nés ? Qui serait pour les peuples, la sortie du désespoir, l’aube de l’espérance, l’étoile du matin ? Qui prendra les devants pour nous sortir de ce cloaque d’histoire, de cette histoire pourrie et sans issue ? »


Et nous ajoutons, qui nous sortira de cette histoire pourrie depuis cinquante et deux années ? Nous disons que ce n’est pas l’actuel parti ni ses satellites au pouvoir et encore moins les partis d’opposition démocratique dont les membres les plus hauts placés nourrissent l’espoir de, le secret espoir de rentrer dans un gouvernement, c’est à dire qui veulent se mettre à la mangeoire tout simplement…Et il aura fallu qu’ils nous donnent cette image désopilante d’une basse cour où les poussins, les coquelets, les coqs, les poulets s’imaginent  que les grains de céréales qui viennent d’être jetés par le véritable maître des lieux va transformer leurs becs en dents acérées pour bien picorer ou manger selon les cas…Aujourd’hui, comme ces oiseaux de la basse-cour, nos politiques ou politicards s’ébrouent, volent dans tous les sens, piaillent, roucoulent, jacassent, sautent en l’air car l’opportunité de rentrer dans un nouveau gouvernement est bien forte depuis qu’un autre chef de la basse-cour  est venu convaincre son voisin de la nécessité de donner des grains à tout le monde !


Les cris de dépit de Mgr François-Xavier YOMBADJE, poussés en novembre 2011, sont encore audibles neuf mois plus tard !


Le Centrafrique, le Centrafrique de Barthélemy BOGANDA en a marre de cette classe politique qui, non seulement n’est plus crédible, mais dont la plupart des membres n’ont pour programme politique ou projet de société que cette inclination à satisfaire des besoins bassement matériels. Elle s’est morcelée en 53 ou 54 groupes , partis politiques ou groupuscules dont la plupart compte moins de militants que les doigts d’une main gauche ou moins de militants que les doigts des deux mains !


-Certains des leaders, abusivement  affublés de ce vocable ,lors des cérémonies officielles, avec leurs cravates ou nœuds papillons, assortis de grosses pipes bourrées de tabac  « clan » dans les tribunes officielles ne sont que de véritables pots de fleurs, lors de certains défilés sur l’avenue des Martyrs,

-D’autres se précipitent pour les rencontres assorties d’enveloppes avec le Chef de l’Etat, et sur la base d’invitation se résumant à des communiqués radiodiffusés ou lus sur l’unique chaîne de la  télévision…


Nous n’avons nullement l’intention de fustiger une quelconque partie de la classe politique centrafricaine…Cependant, nous estimons être en droit de dire que nous sommes fatigués de ce spectacle qui ne fait pas honneur à notre peuple…Comme le dirait l’autre, « Y’EN A MARRE » ! ! ! !Le Centrafrique mérite mieux…Le Centrafrique mérite mieux que ces filles ces filles qui s’engagent sans pugnacité, sans conviction ou sans esprit de suite…


La seule bataille qui vaille et nous devons le dire avec conviction’ est le respect de la Loi fondamentale de notre Pays…Et pour ne pas paraphraser Jean-Jacques ROUSSEAU, l’objet de la vie humaine est la félicité de l’homme…Et la félicité du Centrafricain et de la Centrafricaine passe par ce mouvement initié par ces jeunes compatriotes consciencieux, initiateurs de « Touche pas à ma Constitution ». Cette initiative témoigne de la Société civile centrafricaine qui se construit méthodiquement et scientifiquement

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Centrafrique-Presse.com - dans Opinion
10 septembre 2012 1 10 /09 /septembre /2012 21:46

 

 

 

 

 

babaladdé

 

 

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Centrafrique-Presse.com - dans Dossiers
10 septembre 2012 1 10 /09 /septembre /2012 21:38

 

 

 

 

boz Francis

 

 

Le Visionnaire 10 lundi, septembre  2012

 

Ce qui se passe en ce moment pourrait avoir des conséquences, du moment où les parents de ces jeunes n’ont plus l’espoir au retour à la fin de formation de leurs progénitures qui subissent un moment de l’agonie de leur vie à Bouar.


En effet, l’initiative du recrutement dans l’armée des jeunes centrafricains a été suite à l’engagement du gouvernement de mettre en place une armée dynamique et équipée, afin de faire face aux différentes rebellions étrangères qui commettent des crimes sur le territoire centrafricain et aussi ce recrutement devrait servir dans le cadre de la réponse aux principaux défis du DSRP2, en ce qui concerne la sécurisation de l’intégrité du territoire, la consolidation de la paix et la cohésion nationale.


Malgré cela, ce recrutement a été l’œuvre d’une émeute dans la ville de Bangui en la date du 02 aout 2012, d’où les diverses raisons ont été basées sur les critères du recrutement qui étaient dans l’injustice sociale, la discrimination d’ordre raciale et ethnique ou encore régionalisme et clanisme. Ceci, annonçait déjà un mauvais départ pour les recrues retenues pour subir la formation militaire à Bouar.


 Selon les sources proches qui nous aient parvenues de Bouar, ces jeunes recrues ont subi divers d’ordres de torture qui n’est pas liée au principe de formation militaire, d’où leurs formateurs seraient reçus des ordres fermes de bien brimer ces jeunes et que personne n’en serait sorti vivant.


Chose promise, chose dû, la première vague des corps de ces jeunes a été amenée et les corps remis à leurs parents (voir Globe N°761 du 03 septembre 2012). Pour le cas précis, l’évènement avait eu lieu le jeudi 06 septembre 2012 aux environs de 17 heures à l’Hôpital communautaire de Bangui où des corps de jeunes recrues en provenance de Bouar ont été déposés à la morgue. Certains visiteurs des patients qui sont sur place, seraient menacés de garder silence, ni d’appeler qui que ce soit pour signaler l’arrivage de ces corps.


Hors, solidarité qui est centrafricains, l’évènement a très rapidement pris une grande ampleur, dont certains parents qui, leurs fils faisaient partie de ces jeunes recrues à Bouar, ont fait le déplacement à l’Hôpital communautaire pour toucher du doigt les réalités et aussi de vérifier si leurs fils n’y figurent pas parmi les défunts.


Mais ces derniers, seraient interdits de visiter les corps, ni accéder dans l’enceinte de l’hôpital. Sur ce, on se demande si ces corps appartiennent à leurs familles, pourquoi donc maintenir ? Ce serait mieux de les rendre aux propriétaires pour inhumation ? « C’est pour ma première fois d’assister à une telle comédie, où un corps a été interdit d’inhumer ou de le conduire à sa dernière demeure. Même si Ndrès n’a plus d’espace d’accueil, on pourrait trouver un endroit au village, voire dans sa concession pour le repos de son âme », a dit des parents aux victimes.


Pour ce qui est vrai, on assisterait très certainement à l’évacuation des autres corps en provenance de Bouar, si le ministre de la défense ne se rend pas compte de ces événements amer et triste de nos compatriotes décédés froidement, les autres subiront tous les mêmes sorts et attendent leur moment venu. Ce qu’on ne souhaite pas pourtant. Que Dieu réagisse vite pour mettre fin à cette brimade inhumaine au niveau de nos institutions militaires. Affaire à suivre…

 

KHIVIVRAT Vérat

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Centrafrique-Presse.com - dans Nation
10 septembre 2012 1 10 /09 /septembre /2012 21:25

 

 

 

 

 

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Radio Ndéké Luka Samedi, 08 Septembre 2012 18:57

 

Encore un cas de fusion en faveur de la famille politique du Mouvement de Libération du Peuple Centrafricain (MLPC). 3 000 partisans de la Mouvance Patassé de la préfecture de la Ouaka (centre-est) ont désormais rallié le MLPC de Matin Ziguélé. La décision a été prise au cours d’une assemblée générale tenue à la fin du mois de juillet dernier à Bambari (centre-est).


Ce ralliement intervient au moment où le MLPC, arrivé en 3ème position lors des dernières élections dans le pays est en pleine réorganisation pour les prochaines consultations populaires. Un score obtenu par le défunt président Ange-Félix Patassé, alors candidat indépendant.


Selon Jean-Marie Kambaye Dangao, président Fédéral du parti indépendantiste Patassé, interrogé par le correspondant de Radio Ndeke Luka, « cette fusion a été un acte de pardon et de réconciliation entre frères et sœurs. Ils étaient tous dans le MLPC et se sont séparés en 2010. Une séparation liée à la répartition inégale des biens et des responsabilités politiques. Maintenant, tout ce qui les divisait ne l’est plus, ce ralliement se base sur les idéaux politiques dignes de conviction ».


Pour Abdoulaye Youssouf, président Fédéral du MLPC dans la Ouaka, « un accueil chaleureux a été réservé à ces militants qui portent désormais à plus de 25 000 le nombre des sympathisants dudit parti dans cette région. Bientôt, ces derniers seront insérés dans la sphère du MLPC pour une bataille politique rangée prévue en 2016 ».


Il faut dire que ce ralliement fait suite aux 2 autres enregistrés respectivement dans la Mouvance Patassé des 3ème et 5ème arrondissements de la ville de Bangui et de la préfecture de l’Ouham Péndé (nord-ouest) il y a quelques mois.


Dans une interview accordée à Radio Ndeke Luka sur ce geste politique, Martin Ziguélé, président du MLPC avait déclaré que l’«objectif de cette fusion a été la réconciliation. C’est un grand jour à marquer d’une pierre blanche dans la marche du MLPC vers la réunification ».


Toutefois, ce retour aux sources avait suscité de vive réaction au sein de la mouvance Patassé. En janvier dernier, Mouammar Bengué Bossin, président de cette mouvance avait indiqué qu’« Il n’y a pas de fusion, il n’y a pas de ralliement, c’est une plaisanterie, et c’est très mauvais ». Il avait ainsi contesté le ralliement en question.


D’après Mouammar Béngué Bossin, « une fusion digne de ce nom fait toujours appel à une négociation sanctionnée par la signature d’un acte officiel et rendu public entre les 2 parties en présence. Si celle-ci s’avère vraie, Martin Ziguélé n’a qu’a publié la liste dûment signée des 105 candidats de la mouvance Patassé aux dernières législatives ».


Notons que cette fusion contestée a eu lieu après plus de 8 ans de division relative à la  chute du défunt ex-président Ange-Félix Patassé, chassé au pouvoir depuis le15 mars 2003 par l’actuel Chef de l’Etat François Bozizé. Ce dernier a été vainqueur de la présidentielle de 2010 face à 5 challengers dont l’ancien ministre de la Défense sous le règne Patassé, Jean-Jacques Demafouth.


Encore un cas de fusion en faveur de la famille politique du Mouvement de Libération du Peuple Centrafricain (MLPC). 3 000 partisans de la Mouvance Patassé de la préfecture de la Ouaka (centre-est) ont désormais rallié le MLPC de Matin Ziguélé. La décision a été prise au cours d’une assemblée générale tenue à la fin du mois de juillet dernier àBambari (centre-est).


Ce ralliement intervient au moment où le MLPC, arrivé en 3ème position lors des dernières élections dans le pays est en pleine réorganisation pour les prochaines consultations populaires. Un score obtenu par le défunt président Ange-Félix Patassé, alors candidat indépendant.

 

Selon Jean-Marie Kambaye Dangao, président Fédéral du parti indépendantiste Patassé, interrogé par le correspondant de Radio Ndeke Luka, « cette fusion a été un acte de pardon et de réconciliation entre frères et sœurs. Ils étaient tous dans le MLPC et se sont séparés en 2010. Une séparation liée à la répartition inégale des biens et des responsabilités politiques. Maintenant, tout ce qui les divisait ne l’est plus, ce ralliement se base sur les idéaux politiques dignes de conviction ».


Pour Abdoulaye Youssouf, président Fédéral du MLPC dans la Ouaka, « un accueil chaleureux a été réservé à ces militants qui portent désormais à plus de 25 000 le nombre des sympathisants dudit parti dans cette région. Bientôt, ces derniers seront insérés dans la sphère du MLPC pour une bataille politique rangée prévue en 2016 ».


Il faut dire que ce ralliement fait suite aux 2 autres enregistrés respectivement dans la Mouvance Patassé des 3ème et 5ème arrondissements de la ville de Bangui et de la préfecture de l’Ouham Péndé (nord-ouest) il y a quelques mois.


Dans une interview accordée à Radio Ndeke Luka sur ce geste politique, Martin Ziguélé, président du MLPC avait déclaré que l’«objectif de cette fusion a été la réconciliation. C’est un grand jour à marquer d’une pierre blanche dans la marche du MLPC vers la réunification ».


Toutefois, ce retour aux sources avait suscité de vive réaction au sein de la mouvance Patassé. En janvier dernier, Mouammar Bengué Bossin, président de cette mouvance avait indiqué qu’« Il n’y a pas de fusion, il n’y a pas de ralliement, c’est une plaisanterie, et c’est très mauvais ». Il avait ainsi contesté le ralliement en question.


D’après Mouammar Béngué Bossin, « une fusion digne de ce nom fait toujours appel à une négociation sanctionnée par la signature d’un acte officiel et rendu public entre les 2 parties en présence. Si celle-ci s’avère vraie, Martin Ziguélé n’a qu’a publier la liste dûment signée des 105 candidats de la mouvance Patassé aux dernières législatives ».


Notons que cette fusion contestée a eu lieu après plus de 8 ans de division relative à la  chute du défunt ex-président Ange-Félix Patassé, chassé au pouvoir depuis le15 mars 2003 par l’actuel Chef de l’Etat François Bozizé. Ce dernier a été vainqueur de la présidentielle de 2010 face à 5 challengers dont l’ancien ministre de la Défense sous le règne Patassé, Jean-Jacques Demafouth.

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Centrafrique-Presse.com - dans Politique
10 septembre 2012 1 10 /09 /septembre /2012 21:19

 

 

 

 

 

La LRA libère d’elle-même 52 otages dont 4 filles à Balifondo


 

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Radio Ndéké Luka Lundi, 10 Septembre 2012 15:47

 

Les 52 personnes prises en otage lors des attaques du 1er septembre dernier par les éléments de l’Armée de Résistance du Seigneur (LRA) ont été libérées le 8 septembre dans la localité de Bangassou II (est). Parmi les ex-otages, 4 filles âgées entre 9 à 14 ans ont également retrouvé leur famille.

 

Le correspondant de Radio Ndeke Luka à Bangassou rapporte ce lundi 1O septembre que c’est un élément de la LRA qui a conduit les otages depuis leur base jusqu’à la grand route. Ces derniers ont principalement servi de porteurs des butins en possession de leurs bourreaux. Quant aux filles, elles ont servi d’esclaves sexuelles aux rebelles pendant toute la période de leur détention. Le service de la Croix Rouge locale a commencé à enregistrer les prisonniers dépourvus de tout.

 

Selon le correspondant, malgré cette libération, les villages attaqués tels que Mabingué, Balifondo et Zombo Mbari dans la circonscription de Bangassou II, ont été désertés par les populations. Cette désertion s’explique par la peur d’éventuelles autres attaques surprises.

 

Le correspondant a aussi rappelé que ces attaques ont aussi perturbé les activités champêtres, accentuant une crise alimentaire sans précédent. Des greniers, des magasins et biens d’autres articles ont été systématiquement emportés par les assaillants.

 

Il faut également rappeler qu’une centrafricaine âgée de 20 ans, enlevée depuis 2 ans à Rafaï (extrême-est) par la LRA, a pu s’échapper et a été prise en charge le 4 septembre dernier par l’armée ougandaise basée à Djema (est).

 

Le 24 août dernier déjà,  une attaque de la Force tripartite avait détruit la base du numéro II de la LRA Dominic Ongwen, responsable des opérations militaires, sous mandat d’arrêt international. Ses éléments  ont été dispersés dans la forêt, seuls ou en petits groupes et demeurent dangereux.

 

Face à cette situation, des consignes fermes de sécurité ont été données  à la population le 3 septembre 2012 par le colonel Milton Katarinyebwa commandant du contingent de l’Armée ougandaise à Obo (Est).  Selon le correspondant de Radio Ndeke Luka qui rapporte les faits, l’officier a dans son adresse à la population indiqué que tout le monde devrait contribuer à la sécurisation de cette zone en proie à l’insécurité, et que l’entrée et la sortie de la ville méritent une attention toute particulière.

 

Les soldats centrafricains, ougandais et américains installés à Obo, dans le Haut Mbomou, traquent depuis plusieurs mois les chefs de la LRA parmi lesquels Ongwen et le leader charismatique du mouvement Joseph Kony, également recherché par la justice internationale.

 

Les troupes ougandaises sont arrivées dans la région en 2009, rejointes par les Américains en décembre 2011.

 

 

 

Berberati séparée de Sosso Nakombo à la Rivière Kadéï

 

Radio Ndéké Luka Dimanche, 09 Septembre 2012 15:04

 

La ville de Berberati, chef-lieu de la préfecture de la Mambéré Kadéï, est actuellement coupée de celle de Sosso Nakombo. L’unique bac motorisé qui favorise la traversée des piétons et des engins à roues est depuis quelques jours en panne technique. Les populations sont obligées de faire recours aux pirogues pour se rendre dans les deux villes.

 

Suite à ce problème technique, la liaison entre Berberati et Sosso Nakombo devient difficile pour les engins à partir de 4 roues.

Pour la traversée des hommes et des engins à deux roues, seules les pirogues assurent en ce moment cette tâche sur la Rivière Kadéï.

 

Par ailleurs, pour se rendre à Sosso Nakombo en camion ou en voiture, les usagers doivent faire un grand détour en passant par la ville de Dédé Mokouba et Gamboula. Un détour qui rend le trajet deux à trois fois plus long surtout à cause du mauvais état des routes entre Dédé Mokouba et Gamboula.

 

Face à la situation et des risques d’une traversée par pirogue en cette période pluvieuse, le Préfet de la ville de Berberati, Rémy Feidangamo, recommande aux     piroguiers de veiller constamment à la sécurité des biens et des personnes qu’ils traversent, rapporte le correspondant de Radio Ndeke Luka dans la région.

 

Le préfet invite également les opérateurs économiques de la région à aider les populations de la Mambéré Kadéï en leur réparant le bac motorisé.

 

Pour certains administrateurs du secteur, c’est un véritable manque pour l’Etat vu que c’est ce bac qui facilite la sortie des bois coupés pour l’exportation vers le Cameroun et autres pays.

 

Si des efforts ne se font pas déployés de la part des autorités centrafricaines, la Préfecture de la Mambéré Kadéï, grenier économique national risque avec le temps, d’être inaccessible pour des engins à roues. Les routes sont très dégradées dans cette partie de la RCA.

 

Pour rappel, les travaux de réfection du pont cassé de Batouri ont été suspendus récemment pour de raisons de pluies abondantes ayant causé des crues de la rivière. Selon la société en charge de cette réhabilitation, les travaux vont durer un mois supplémentaire et pourront s’achever fin janvier 2013.

 

 

 

De quoi nourrir 10 000 victimes à Bria

 

Radio Ndéké Luka Lundi, 10 Septembre 2012 15:51

 

Plus de 10 000 victimes des conflits armés dans la région de Bria (nord-est) disposent désormais d’un carrefour communautaire. C’est un lieu d’échanges et d’approvisionnement en vivres.

 

Ce sont des ONG humanitaires basées dans cette ville en proie à l’insécurité qui ont pris l’initiative de cette nouvelle infrastructure. Elle vient alléger les difficultés liées aux situations récentes provoquées par les ex-rebelles de la Convention des Patriotes pour la Justice et la Paix (CPJP) et ceux de l’Union des Forces Démocratiques pour le Rassemblement (UFDR) en 2011.

 

Selon le correspondant de Radio Ndeke Luka témoin de la cérémonie de remise officielle du Centre,  il s’agit d’une plate-forme aménagée et sein de laquelle toutes les victimes peuvent s’identifier les unes aux autres et renforcer les liens entre elles. Aussi, de manière concertée, trouver des solutions aux problèmes des déplacés internes.

 

Pour Albert-Firmin Walinga, 1er vice-président de la Mairie de Bria, « ce carrefour communautaire est l’une des réponses aux multiples difficultés que rencontrent ces populations durement affectés par des crises militaro-politiques dans cette ville ».

 

A titre de rappel, les conflits interethniques sur fond de répartition des ressources minières avaient fait, en septembre 2011, plus de 45 morts, des maisons incendiées et plusieurs autres biens détruits. Plus de 5 000 victimes avaient fui leur localité vers Ippy et Bambari (centre-est).

 

 

 

Encore une pénurie de carburant à M’baïki

 

Radio Ndéké Luka Lundi, 10 Septembre 2012 15:50

 

Il est impossible de s’approvisionner en carburant à M’Baïki (sud-ouest) depuis 4 jours maintenant. Les deux stations  que compte la ville ne disposent plus d’essence à la vente.

 

Les dernières pluies ont entraîné une infiltration dans les stocks et le produit est devenu impropre à la vente. Le constat a été fait ce 9 août 2012 par un journaliste de Radio Ndeke Luka en mission dans la région.

 

Ayant constaté que la substance a été mélangée et qu’elle n’est plus propre à la vente, les gérants des stations ont décidé de ne pas la vendre à la population.

 

Conséquence, une pénurie d’essence qui sévit. Un des gérants a expliqué au journaliste qui l’interrogeait que

pour qu’un nouveau ravitaillement puisse arriver de Bangui, « Il faut attendre que le stock actuel du gas-oil se termine. »

 

Cette situation met de nombreux usagers en difficulté et bon nombre de  chantiers miniers tournent au ralenti. Les collecteurs miniers ne peuvent plus utiliser leurs motopompes faute d’essence.

 

Une autre conséquence de cette carence est l’inflation sur le prix actuel du litre d’essence à M’Baïki. La crise a laissé libre cours aux vendeurs de rues qui spéculent sur le prix du carburant. Le litre est vendu à 1250 frs CFA (environ 2 euros), au lieu de 880 (environ 1, 5 euros) frs à la pompe. Du côté des habitants ce sont des plaintes qui fusent de partout.

 

 

Un accident fait 21 morts et 10 blessés vers Sibut

 

 

 

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Radio Ndéké Luka Dimanche, 09 Septembre 2012 15:00

 

 

Le bilan est lourd, 21 morts et 10 autres personnes blessées dans un accident de circulation qui a eu lieu ce 8 septembre 2012 sur la route nationale n°2. Selon les propos recueillis auprès des témoins, le véhicule s’est renversé, les 6 roues en l’air précisément au tournant Est sur l’axe Sibut-Dékoua faute d’une panne technique.

 

Il s’agit d’un véhicule de marque Mercedes appartenant à un commerçant du Km 5 à Bangui, en provenance de la capitale pour la ville deKabo, indique le correspondant de Radio Ndeke Luka.

 

D’après le constat fait par les premières personnes arrivées sur les lieux de l’accident, le camion serait très vieux et a été très chargé. Il transportait des planches, des marchandises et plus d’une quarantaine de personne. C’est ce que confirme un élément de la Brigade Spéciale qui a été l’un des secouristes après l’accident, «  le véhicule est très amorti pour la charge qu’ils lui ont fait porter ».

 

D’autres victimes, légèrement blessées, expliquent que le camion s’est renversé après que le système de freinage ait lâché. Puis le moteur s’est aussi arrêter et la machine s’est dirigé capricieusement dans la direction d’une fosse puis s’est finalement retourné recouvrant les marchandises et les passagers.

 

Alertée, la brigade spéciale de contrôle mobile de surveillance des barrières en mission dans la région a pu se rendre immédiatement sur les lieux et a pu conduire d’urgence les blessés à l’Hôpital Régional de Sibut.

 

Le correspondant de Radio Ndeke Luka signale que ce bilan demeure pour le moment provisoire et que certains corps ont été ensevelis à quelques mètres de l’endroit de la chute du véhicule.

 

 

 


Centrafrique 23 morts et une dizaine de blessés dans un accident de la route en Centrafrique

BANGUI 10/09/12 18:01- Vingt-trois personnes sont mortes et une dizaine d'autres ont été blessées dans un accident de la route survenu entre Sibut et Dékoa dans le nord de la Centrafrique, a déclaré lundi à l’AFP une source de la gendarmerie.


"Le bilan pourrait encore s'alourdir car certains corps sont encore prisonniers du véhicule" accidenté samedi soir, a affirmé à l'AFP le commandant de compagnie de gendarmerie de Sibut, Bienvenu Sélémane.


Parmi les 23 morts, on dénombre six enfants, 7 femmes (dont une avec ses trois enfants) et 10 hommes. La plupart des victimes, gravement blessées, n'ont pu être évacuées à temps faute de moyens logistiques et ont succombé à leurs blessures.


Le véhicule, un gros camion de transport de marchandises, avait à son bord plus d'une quarantaine de personnes. Il a basculé dans le ravin. Les autorités locales cherchent des moyens pour déplacer le gros camion et retirer les corps encore prisonniers, a constaté un journaliste de l'AFP qui s'est rendu à Sibut.


En moins de trois mois, quatre accidents au même endroit ont fait près de 40 morts et au moins 30 blessés.

Voies en mauvais état, absence de transports publics conduisant les usagers à voyager sur des véhicules surchargés ou non prévus à cet effet... les routes centrafricaines tuent plusieurs centaines de personnes par an.

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10 septembre 2012 1 10 /09 /septembre /2012 21:00

 

 

 

 

 

Les Fauves de Bas Oubangui foot-bal

 

 

 

Incroyable mais vrai, la RCA est dans le top des 10 premières équipes de football Africain et 58eme au niveau mondial alors qu'on ne compte aucun de ses internationaux dans les principaux championnats de football européen.


Avant sa victoire (1 à 0) sur les Etalons du Burkina Faso en match aller comptant pour les éliminatoires de la CAF, elle occupait le 64eme rang mondial et le 14em au niveau Africain.


En se fiant à la prévision actuelle de la FIFA, le pays de Boganda passe de 492 à 593 points et remplace du coup le Nigeria qui occupait la 10ème place Africaine et la 58ème mondiale. De 523, il baisse provisoirement à 511points après son match nul contre le Liberia de Georges Weah.


Dans la zone CEMAC, la RCA talonne désormais le Gabon qui compte 617 points et qui se situe à la 44ème place mondiale et la 9ème au niveau Africain. Après son nul 1-1 à domicile face au Togo, le Gabon n'a glané qu'un seul point(618) et reste sous la menace des partisans du manager général Willy Kongo. Le Cameroun descend à la 3ème place de cette zone après sa défaite face au Cap vert 2-0. En effet ce grand pays de football qui comptait 510 points en perd 24 et s'établit provisoirement à 486 points. Le Cameroun occupait le 61ème rang mondial et le 12ème au niveau africain avant les matches aller de ces éliminatoires.


La RCA est donc la dernière révélation du football mondial après avoir dépassé le Nigeria et le Cameroun qui sont des pays de référence en matière de ballon rond.


Ce n'est pas seulement un pays de Basketball, c'est un réservoir des sportifs de haut niveau. La classe politique et le gouvernement doivent désormais faire du sport une priorité nationale. La majorité des joueurs centrafricains sont des amateurs faute de sponsor et de la mauvaise image de marque de leur pays.


Il est donc temps que le gouvernement fasse des états-généraux du sport car la RCA est proche de fournir un Didier Drogba ou un Samuel Eto'o fils qui rapportent beaucoup de devises à leurs pays. La fulgurante percée du jeune centrafricano-français Mapou Yanga-Mbiwa capitaine de Montpellier qui vient d’être reconnue par la confiance que le coach  de l’équipe de France par Didier Deschamps lui a faite en le titularisant pour verrouiller la défense centrale des bleus est digne d’espérance et est bien la preuve que des jeunes Centrafricains sont pleins de talents sportifs qu’il suffit d’un bon encadrement et du soutien pour faire éclore.


A noter que Les Fauves n'ont pas disputé des matches amicaux ni effectué une mise au vert faute de moyens financiers.


Wilfried Maurice SEBIRO

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10 septembre 2012 1 10 /09 /septembre /2012 18:47

 

 

 

 

logo FARE 2011

 

 

 DECLARATION LIMINAIRE DU FARE-2011

AU 3ème ATELIER DE REVISION DU CODE ELECTORAL DE LA REPUBLIQUE CENTRAFRICAINE

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Le FARE-2011, on le sait, est né de la crise politique engendrée par les nombreuses irrégularités observées lors des élections de 2011. Ces irrégularités ont atteint de tels niveaux que les experts de l’Union Européenne ont affirmé que ces élections étaient « sujettes à caution ». Le FARE-2011 vient donc à cet atelier pour contribuer activement à l’élaboration d’un nouveau projet de Code électoral consensuel devant garantir la légitimité, la transparence et la crédibilité des futures consultations électorales en Centrafrique.

 

Ce troisième atelier fait suite au deuxième qui s’est déroulé les 16, 17 et 18 janvier 2012. Au cours de ce deuxième atelier, la Commission n°3 regroupant les représentants des partis politiques, toutes tendances confondues, a adopté son rapport en suggérant que « l’ossature de l’organe qui sera chargé de la gestion de l’administration électorale proposé soit d’abord retenue d’accord partie aux fins d’une étude approfondie du projet de Code lors du prochain atelier ». (cf Rapport des travaux de la Commission n°3 des journées des 16, 17 et 18 janvier 2012, p.7).

 

Les manœuvres des pouvoirs publics ont conduit tous les membres de cette commission n°3 à faire une déclaration commune dénonçant notamment « le refus systématique de tout débat contradictoire devant permettre de dégager un consensus autour d’un certain nombre de points essentiels du Code soumis à leur appréciation ». (cf Déclaration commune des partis politiques de la majorité présidentielle et de l’opposition à l’occasion de la clôture du deuxième atelier du Comité de concertation sur la révision du Code électoral de la République Centrafricaine, Bangui, 19 janvier 2012).

 

Il est donc clair que ce troisième atelier est la suite logique du deuxième et doit s’inscrire dans sa dynamique. Toutefois, la réussite du présent atelier dépend d’abord des procédures à mettre en place pour garantir la liberté d’expression de chaque participant et la validation des résultats obtenus.

 

Si le FARE-2011 se réjouit que les termes de référence du Modérateur du 3ème atelier prescrivent sa crédibilité et son indépendance de l’administration ainsi que des partis politiques, il estime par contre que son élection « parmi les participants » est une limitation préjudiciable au choix de la personne répondant au profil défini.

 

Par ailleurs, le FARE-2011 s’est engagé sur la révision du Code électoral et non sur celle de la Constitution de la République ; la mise en œuvre d’une nouvelle loi électorale ne doit nullement impliquer une modification de la Constitution.

 

Le FARE-2011 voudrait, pour terminer, exprimer sa gratitude à toutes les personnes physiques et morales, soucieuses de la poursuite du processus de transition démocratique en Centrafrique, qui ont par leur ténacité permis l’organisation du présent atelier. Nous les remercions d’avance pour leur disponibilité à nous accompagner tout au long de ces travaux et espérons qu’elles garantiront la validation des résultats de cet atelier.

 

 

                                                                  Bangui, le 10 septembre 2012

 

 

                                                                           Le Coordonnateur

 

 

 

 

 

                                                                     Maître Nicolas  TIANGAYE

 

 

 


NDLR : Les travaux du 3ème atelier sur la révision du code électoral ont repris à Bangui. C’est Me Aristide Sokambi qui a été élu par acclamation Modérateur du 3ème atelier et Me Hyacinthe Gbiégba, Vice Modérateur. Aristide Sokambi est un héros de la lutte des 4 CN de 1992-1993 qui a conduit au retour du multipartisme en Centrafrique et à l’organisation et la tenue des élections démocratiques crédibles qui ont permis l’accession d’Ange-Félix Patassé à la présidence de la République.

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10 septembre 2012 1 10 /09 /septembre /2012 18:38

 

 

 

 

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Faut-il rappeler que notre pays a sans doute figuré, de 1966 à 1972, parmi les plus ambitieuses nations d'Afrique? Cette période a vu naître l'émergence d'un État centrafricain volontariste, audacieux, créatif, catalyseur d'énergie.


Durant ces années, la planification a occupé une part éminemment substantielle et stratégique dans le processus d'élaboration des politiques de développement.


C'est au sein du ministère du Plan qu'a été formulée, mise en œuvre, de manière cohérente, la stratégie de développement de l'agriculture et de l'industrie. Il suffit de consulter les indicateurs économiques de cette période, pour constater que l'économie centrafricaine n'a jamais été aussi prospère.

 

Aujourd'hui ce qui me frappe dans notre pays, c'est l'absence d'un État interventionniste, à la fois concepteur et pilote de la machine économique.


Il nous manque un État à la fois souple et fort, appuyé sur une fonction publique efficace et moderne, et capable de se rendre maître de l'environnement économique. Pour reprendre une métaphore sportive, le "club" Centrafrique donne sans arrêt l'impression de subir le match. Il ne sait ni attaquer, ni défendre. Non seulement il n'a aucune stratégie, mais il lui manque aussi la créativité, l'audace, la volonté de gagner. Bien évidemment, on ne peut pas toujours gagner. Mais pourquoi nous résigner à une déroute continuelle?

 

J'observe que la faiblesse de notre économie tient en grande partie à nos carences institutionnelles parmi lesquelles il me suffit de mentionner le manque de vision et de stratégie "développementalistes", une administration démotivée et inefficace, l'absence d'un ambitieux plan national de développement à long terme, méthodiquement élaboré par et pour les Centrafricains. En résumé, notre pays souffre d'un déficit institutionnel chronique.

 

Nos performances économiques, au moment où nous avions un État fort, sont la preuve qu'un État audacieux, créatif, et une fonction publique dévouée ne sont pas des chimères. Il est urgent de redonner à l'État centrafricain son rôle et sa légitime intervention dans la conduite du développement. Il est encore possible d'y parvenir. Comment? En adoptant les mesures suivantes:

 

 

UNE VISION POUR 2032: UNE AMBITION POUR VINGT ANS

 

Notre pays est désormais confronté à un choix déterminant: prendre le chemin du développement ou s'exposer à la faillite de notre démocratie et à une dangereuse marginalisation par des voisins plus ambitieux, plus performants et plus conquérants. Le gouvernement centrafricain doit, dès à présent, élaborer une nouvelle politique économique et mettre en œuvre, région par région, un ambitieux plan national à long terme pour renforcer les capacités de l'Etat, éradiquer la pauvreté, moderniser notre économie et relever le défi de transformer notre pays en une économie à revenu intermédiaire à l'horizon 2032.

 

Il est donc urgent, par-delà la stabilité macro-économique, de nous forger une vision volontariste pour une transformation rapide du pays, avec l'adhésion de toutes les composantes de la Nation, la société civile, les partis politiques, les syndicats, le secteur privé, le gouvernement, l'Etat dans son ensemble.

Tel devrait être le mot d'ordre prioritaire et permanent

 

UN «CHEF D'ORCHESTRE» AU CŒUR DU GOUVERNEMENT.

 

Pour revenir à la métaphore footballistique, Il est de coutume d'entendre affirmer qu'un match de football se gagne ou se perd au milieu de terrain.

Le "club" Centrafrique doit disposer d'un milieu capable à la fois de proposer les options stratégiques favorables à l'équipe et d'organiser l'intelligence collective de la sélection. Une nouvelle politique économique pour le développement et le redressement national ne peut être envisagée sans un dispositif institutionnel efficace et performant. Pour gagner le match du développement, le gouvernement doit s'employer à plus de cohérence, d'homogénéité, de synergie et de coordination dans la formulation et l'exécution de ses politiques publiques, notamment dans le domaine économique.

 

À cet effet, au cœur du gouvernement, je propose la création d'un grand ministère de la Coordination Économique, du Plan et du Développement (MCEPD), englobant le Plan, le Budget, la Coopération Internationale, et l'Économie. Sous l'impulsion du Premier Ministre, ce super-ministère jouera un rôle central dans la coordination et l'harmonisation des politiques publiques de notre pays. Véritable "chef" d'orchestre gouvernemental, son rôle impliquera d'élaborer et de mettre en œuvre des plans stratégiques à long terme, de contrôler l'affectation et le rendement des ressources budgétaires, de s'assurer de l'application des orientations stratégiques des plans de développement, d'harmoniser les politiques publiques des ministères économiques et de promouvoir la coopération internationale. Ce super-ministère symboliserait ainsi la détermination du gouvernement à accorder une extrême priorité au développement économique et traduirait son engagement pour la poursuite systématique et résolue de plans de développement à long terme.

 

UNE FONCTION PUBLIQUE AU SERVICE DU DÉVELOPPEMENT

 

Un autre volet du dispositif institutionnel, nécessaire à la mise en œuvre d'une nouvelle politique économique, relève du fonctionnement de l'administration publique. L'Etat Centrafricain se doit de disposer des capacités et des compétences administratives, techniques et politiques pour fixer les objectifs nationaux et mettre en œuvre les politiques de développement. Il se doit de reposer sur une fonction publique efficace, cordonnée et compétente, qui place au-dessus de toute considération personnelle, politique ou autre, la réalisation des objectifs fixés par l'Etat.

 

Pour y parvenir, notre pays a besoin d'une grande réforme de la fonction publique. À cet égard, je propose la création d'une Commission de la Fonction Publique (CFP), organisme central chargé de la gestion et de la compétitivité des agents publics. Cet organisme aura pour mission de concevoir et de mettre en œuvre une vaste réforme de l'administration publique qui devrait s'articuler autour des axes suivants:

 

- Adoption d'une nouvelle politique de gestion des ressources humaines fondée sur la compétence

 

- Optimisation du mode de recrutement et revalorisation des statuts des agents publics

 

- Introduction d'une culture du mérite, du résultat et de la performance

 

- Formation permanente des agents administratifs axée sur une plus grande spécialisation plutôt que des profils généralistes.

 

«CENTRAFRIQUE S.A.», UN PARTENARIAT SECTEUR PUBLIC ET SECTEUR PRIVÉ.

 

Le secteur privé en Centrafrique doit être le principal moteur de la croissance, tandis que le secteur public doit conduire le développement et assurer la réalisation des objectifs socio-économiques nationaux.


Pour atteindre les objectifs de la Vision 2032, une étroite collaboration entre le gouvernement et le secteur privé est cruciale. Bien plus qu'un dispositif institutionnel, cette collaboration doit être le fruit d'un nouvel état d'esprit dans la relation secteur public-secteur privé. Le gouvernement centrafricain doit être animé par la conviction que le moteur de la croissance réside dans la pleine coopération entre secteurs privé et public et que seul un solide partenariat permettrait de concrétiser le dessein national.

 

En conséquence, notre gouvernement se doit désormais de penser la Nation comme une entreprise, la Société Anonyme Centrafrique, dont les partenaires pour le développement national sont le gouvernement, le secteur public et le secteur privé.


Le succès de cette nouvelle approche du développement national dépendra de la volonté et de la détermination des pouvoirs publics centrafricains à créer les conditions d'un dialogue public-privé favorable au développement. Pour ce faire, il est important de définir et d'établir des mécanismes de construction de la confiance entre le secteur public et le secteur privé. Ces mécanismes peuvent concerner à la fois des modes de coordination entre les acteurs (du secteur public/privé) mais également la création de nouveaux organes ou la proposition de chartes éthiques en termes de comportement à adopter. À cet effet, je propose les initiatives suivantes:

 

- Renforcement et diversification des organes de consultation et des mécanismes de discussion, de collaboration entre les secteurs public et privé.

Les principaux objectifs seront de réduire les divergences entre les deux secteurs et d'enclencher une dynamique nouvelle de consultation et d'amélioration du contenu des politiques publiques.

 

- Instauration et application d'une "Charte Client" au sein de l'appareil gouvernemental et public pour améliorer la qualité des services destinés au secteur privé. À travers cette charte, l'appareil public et gouvernemental s'engage à offrir aux "clients" usagers des services de qualité, simples et accessibles.

 

- Diversification des méthodes et instruments de diffusion des informations publiques destinées au secteur privé. Le gouvernement centrafricain doit redoubler d'effort pour une communication concertée et partagée dans le but de faciliter l'accès aux lois, règlements, et services fournis par le secteur public.

 

- Adoption, pour les agents publics, d'un code national de conduite régissant les relations entre les secteurs public et privé sur la base du concept de la Société Anonyme Centrafrique. La finalité de ce code sera de préciser les règles de conduite et les normes à respecter dans le cadre du partenariat pour le développement entre les agents publics et le secteur privé.

 

C'est en adoptant des mesures similaires, fondées sur l'intervention énergique de l'État, que l'Europe d'après-guerre est parvenue à se reconstruire et se réindustrialiser. Ruinés au lendemain du conflit mondial, la France, l'Allemagne, l'Italie, les pays du nord ont su placer leurs États au centre d'un projet mobilisateur pour l'ensemble de la société.

 

Ce fut également le cas en Asie, où des États moteurs du développement se sont vu assigner pour mission première de stimuler l'essor industriel. Le Japon, la Corée du Sud, Hong-Kong, Singapour, Taïwan, l'Indonésie, la Malaisie, la Thaïlande et plus récemment le Vietnam ont eu pour trait commun l'adoption d'un système institutionnel résolument prescripteur.

 

Le "miracle centrafricain" est également possible. Je propose que nous libérions ce génie du développement économique qui sommeille en chacun d'entre-nous.

Nous l’avons démontré par le passé. Nous le pouvons encore. Mais nous ne quitterons le banc de touche qu’à la condition que l’Etat centrafricain puisse, dès à présent, « gouverner le marché » en fixant la direction, le rythme et les objectifs à atteindre. Nous y parviendrons en cessant d’être spectateurs de notre propre histoire. Nous y parviendrons en redevenant auteurs et acteurs de notre propre avenir. Voilà ce qui est en jeu.

 

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Contact : lettredumesan@ymail.com

 

 

 

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7 septembre 2012 5 07 /09 /septembre /2012 19:30

 

 

 

 

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NOTE D’INFORMATION

 

Ouverture du 3ème atelier sur la révision du code électoral

 

(10 Septembre 2012) 


Bangui le 07 Septembre 2012- Dans le cadre du processus de révision du code électoral, le Ministère de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation, avec l’appui technique et logistique de la communauté internationale y compris le Bureau Intégré des Nations Unies pour la Consolidation de la Paix en Centrafrique (BINUCA) et l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF) organise, du 10 au 13 septembre 2012, le 3ème Atelier du Comité de concertation sur la révision du code électoral, à l’Hôtel Ledger Plazza à Bangui.

L’objectif recherché par ces assises est de trouver un consensus autour de l’Organe de Gestion des Elections (OGE) qui va être responsable de l’organisation des élections futures en République Centrafricaine, dans un climat de paix et de concorde nationale.

 

Les participants à cette rencontre seront l’Administration publique, les partis politiques de la majorité présidentielle et de l’opposition, la société civile et les confessions religieuses. Au rang d’observateurs, le BINUCA, le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), l’Union Africaine (UA), l’Union Européenne (UE), l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF), l’Ambassade de la France et l’Ambassade des Etats Unis d’Amérique.

Le principal point à l’ordre du jour est l’étude des 5 propositions d’OGE présentées par les différents groupes que sont :


-        Le Gouvernement ;

-        Les partis politiques de la majorité présidentielle (KNK, GPPMP et alliés) ;

-        Le FARE-2011 ;

-        L’URD ;

-        La société civile.


Prendront part aux assises, les experts internationaux du système des Nations Unies et ceux de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF).


Online :

http://binuca.unmissions.org/Default.aspx?tabid=2876&ctl=Details&mid=5201&ItemID=486699&language=fr-FR  

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