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  • : informations générales sur la république centrafricaine et l'Afrique centrale
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25 septembre 2012 2 25 /09 /septembre /2012 14:31

 

 

 

 

 

 

Renée Madeleine Sambo Bafatoro

 

 

 

 

L’enquête de la rédaction de Centrafrique-Presse sur « l’ivresse du pouvoir de Renée Madeleine Sambo Bafatoro, la favorite de Bozizé » a déclenché chez celle-ci une véritable crise d’hystérie. Ne tenant plus en place dans son pavillon de la ville de Tours en France que Bozizé lui a offert, elle a pris son téléphone pour faire littéralement la chasse à tous ses cousins et cousines, les enfants de Wanigombet Bafatoro, frère cadet de son défunt père, tant ceux qui sont à Bangui que ceux vivant en France, les couvrant de menaces, d’insultes en les traitant de tous les noms d’oiseaux.  


Même son oncle paternel Wanigombet Bafatoro qui a beaucoup fait pour les enfants de son frère aîné Sambo Bafatoro, après la mort de ce dernier, n’est pas épargné. Elle a ciblé en particulier certaines de ses cousines filles de Wanigombet comme étant les sources d’informations sur elle rapportées par CAP dans son enquête. Elle devrait se poser quelques questions néanmoins. Se croyant toute puissante, elle a fait délibérément du mal à certains parents de sa famille qu’elle a fait arrêter et foutre à la porte de leur travail.

 

Si la favorite de Bozizé se met dans tous ces états, c’est que l’article de CAP qui résulta d’une enquête approfondie, a mis le doigt sur la réalité des frasques et agissements de la prétendue de Carnot qui, se sachant non seulement députée mais ayant également la réputation d’être la maîtresse de Bozizé, devrait faire quelque peu attention aux actes qu’elle pose. Or bien au contraire, elle est à l’origine des nombreuses discordes avec ses propres cousins et cousines et sème à longueur de temps la zizanie dans la famille tout en rejetant ses parents côté paternel.

 

La rédaction de Centrafrique-Presse n’a fait que faire son travail, celui d’informer les Centrafricains sur ce qui se passe dans le pays et surtout, les conséquences de la mauvaise gouvernance du régime de Bozizé. Les frasques et agissements de Renée Madeleine Sambo Bafatoro contribuent aussi à cette mauvaise gouvernance de Bozizé. Cela doit être dit. Il est vain de déclencher la chasse aux sorcières dans la famille du pauvre Wanigombet Bafatoro qui est abandonné à son triste sort.

 

Rédaction CAP

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Centrafrique-Presse.com - dans Annonces et divers
25 septembre 2012 2 25 /09 /septembre /2012 01:43

 

 

 

 

 

 

 

 

RCA carte-2

 

 

 

Par Cindy Shiner, Interview  http://fr.allafrica.com


Seattle 18 Septembre 2012 Le problème de l'assainissement en République Centrafricaine préoccupe beaucoup les autorités de ce pays. Son ministre de l'énergie et de l'hydraulique, Leopold Mboli Fatran lie cet état de fait au déficit de financement dont est confronté ce secteur. Interrogé sur le sujet, en marge de la foire, baptisée «Reinvent the toilet», une rencontre organisée à Seattle par la fondation  Bill & Melinda Gates,  M. Leopold Mboli Fatran qui a souligné l'ampleur des problèmes d'assainissement dans son pays préconise la promotion des techniques consistant à utiliser les matières fécales comme engrais ou sources énergétiques. 

 

M. le ministre, pourriez-vous nous parler du problème d'assainissement en République Centrafricaine et des programmes de santé associées à ce sous-secteur ?


Je peux vous dire que c'est un secteur qui n'a pas beaucoup de financements. Lorsqu'on regarde de manière générale d'une année à une autre, l'assainissement est le secteur le plus oublié. C'est pour dire qu'en ce moment le problème de l'assainissement est assez crucial et le gouvernement s'attèle à trouver des fonds pour ce secteur. En termes de chiffres, ce secteur représente pratiquement 0 à 0,01% de l'ensemble du financement du secteur de l'hydraulique dont j'ai la charge.


Est-ce que vous pouvez nous faire l'état des lieux concernant la situation sanitaire dans les villes centrafricaines?

 

Il y a beaucoup de problèmes dans le secteur sanitaire notamment celui lié à l'hygiène en milieu scolaire dans les villes frappées par la promiscuité. C'est pour dire que le problème est assez important surtout je le répète en milieu scolaire où les enfants sont obligés parfois d'aller derrière les cases pour pouvoir se soulager. Avec les pluies diluviennes dans ce pays, ces excréments finissent dans les eaux et ça entraine des problèmes de santé publique très importants.

 

Est-ce que ce problème empêche les enfants ou étudiants d'aller à l'école ? 

 

Les enfants vont à l'école mais il faudrait qu'ils y aillent dans de bonnes conditions  et en bonne santé. C'est vrai que cela a un surcoût, un poids certain parce ce que ce problème sanitaire impacte beaucoup sur l'assiduité des élèves à l'école. Quand un enfant n'est pas en bonne santé, il ne peut pas avoir un cursus normal à l'école. Ce qui est un problème très préoccupant.

 

Qu'est-ce que vous allez emmener en République Centrafricaine de ce que vous avez appris ici ?

 

Je suis vraiment content de ma participation et j'ai beaucoup appris ici. Les inventions que j'ai découvertes ici vont bouleverser la donne dans les pays en voie de développement surtout avec l'utilisation des matières fécales pour les réintroduire dans le secteur du développement. J'ai, par exemple, vu qu'on pouvait réutiliser les urines pour en faire de l'engrais et aussi l'utiliser dans le domaine de l'environnement. Ce qui est vraiment important. J'encourage et je félicite sincèrement la fondation Bill & Melinda Gates  et je voudrais leur dire que nous les pays africains, attendons beaucoup de cette fondation.

 

M. Abdoulaye de la fondation en Côte d'Ivoire nous a parlé d'un programme d'assainissement à Dakar avec l'implication d'entrepreneurs. En quelque sorte, une manière de privatiser le problème. Est-ce que vous pensez que cette option peut marcher en République Centrafricaine?

 

Il faut relever que nous n'avons peut-être pas les mêmes problèmes mais, à mon avis, c'est une vision qui répond à un certain nombre de préoccupations, aujourd'hui en Afrique. Non seulement ça permet de créer des emplois mais aussi d'assurer de la propreté pour la santé de la population. Je partage cette vision du Sénégal.

 

Est-ce que vous auriez quelque chose à ajouter sur ce sujet ?

 

Je pense qu'on a fait le tour de la question mais je voudrais surtout encore une fois encourager la fondation à continuer sur cette lancée de la recherche. Je pense que c'est par cette voie que les pays africains parviendront à régler les problèmes sanitaires et surtout à épargner des vies. Nos enfants souffrent de problèmes de santé surtout dus à la mauvaise qualité de l'hygiène, aux problèmes sanitaires, aux problèmes d'assainissement. J'encourage la fondation à toujours œuvrer à côté des pays africains. Ce que nous avons vu aujourd'hui ne doit pas rester simplement dans le domaine de la recherche mais il faut que ça soit mis en œuvre pour régler les problèmes sanitaires en Afrique.

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Centrafrique-Presse.com - dans Interview
25 septembre 2012 2 25 /09 /septembre /2012 00:13

 

 

 

 

AREVA

 

 

Areva va livrer 30.000 tonnes d'uranium à EDF sur 21 ans


PARIS AFP / 24 septembre 2012 18h15 - Le groupe nucléaire public Areva va fournir plus de 30.000 tonnes d'uranium naturel à l'opérateur historique EDF entre 2014 et 2035, ont annoncé lundi les deux géants français, sans donner de détails financiers.

 

Les deux contrats de fourniture de combustible nucléaire confortent Areva comme partenaire de référence du premier électricien nucléaire mondial et assurant à EDF une visibilité à très long terme sur son approvisionnement en uranium naturel, soulignent les deux groupes dans un communiqué commun.

 

Cet accord étend les modalités d'un accord déjà annoncé en février 2012, qui portait sur 20.000 tonnes d'uranium sur la période 2014-2030.

 

L'Elysée avait ordonné en février 2011 aux deux groupes, qui entretenaient à l'époque des relations orageuses, de trouver un accord sur l'approvisionnement en uranium d'EDF.

 

EDF comme Areva ont mis en avant lundi une cohésion retrouvée, après les tensions qui avaient défrayé la chronique entre le PDG de l'électricien Henri Proglio et Anne Lauvergeon, qui a quitté la tête d'Areva l'an dernier.

 

Ces accords sont la mise en application du partenariat stratégique conclu avec Areva en début d'année. Ils représentent une contribution essentielle à la sécurité d'approvisionnement du Groupe EDF et témoignent de la cohésion de la filière française, a salué Henri Proglio, cité dans le communiqué.

 

Pour Luc Oursel, qui a succédé à Mme Lauvergeon, ces contrats confirment la confiance que place EDF, notre premier client et partenaire, dans notre offre de solutions compétitives et de long terme lui permettant de sécuriser ses approvisionnements.

 

Areva fournit à l'heure actuelle près de 40% des besoins annuels d'EDF en uranium naturel.

AREVA  EDF


(©)

 

 

 

NDLR : « Areva ne reprendra ses activités sur le site de Bakouma que lorsque les cours mondiaux de l’uranium regrimperont ». Tel est en gros le message que deux représentants du géant du nucléaire français sont allés délivrer à Bozizé la semaine dernière à Bangui. D’ici la fin de l’année 2012, environ cent cinquante employés centrafricains d’Areva seront sans doute licenciés selon le plan social qui sera mis en oeuvre.

 

Ainsi prend fin l’affaire des mines d’uranium de Bakouma qui pour les Centrafricains est une véritable arlésienne car elle remonte à la période Bokassa et s’apparente à un mauvais film qui a permis à Bozizé et Ndoutingaï de s’enrichir énormément avec les commissions et autres bonus versés d’abord par Uramin à qui ils avaient accordé tout au début les permis de recherche puis par Areva qui a racheté Uramin.

 

La suspension de façon durable des activités d’Areva à Bakouma, même si cela est synonyme de chômage pour plus d’une centaine d’employés centrafricains, n’est pas plus mal d’un point de vue de la préservation de l’environnement de la ville de Bakouma car jusqu’ici, aucune sérieuse étude n’a été menée sur le danger d’exposition des habitants de cette localité à l’irradiation du minerai d’uranium.

 

On se souvient qu’il y a quelques mois, le régime de Bozizé avait fait arrêter à Bambari un citoyen belge dépêché par une Ong environnementale et qui se rendait sur le site de Bakouma pour effectuer des recherches, malgré les autorisations qu’il avait préalablement obtenues des autorités compétentes de Bangui.  

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Centrafrique-Presse.com - dans Economie
24 septembre 2012 1 24 /09 /septembre /2012 23:32

 

 

 

 

Air-France.jpg

 

 


Libreville 20 Septembre 2012— Le service communication d'Air France à Libreville a annoncé mardi dans un communiqué de presse la nomination de Georges Ben Harroche en qualité de nouveau directeur régional Afrique centrale en remplacement d’Eric Chatard.

 

Dans ce communiqué, Pierre Descazeaux, Directeur Afrique et Moyen Orient d'Air France, précise que « la croissance se concrétise en Afrique centrale en 3 ou 4 ans par le passage de 4 à 5 vols hebdomadaires sur le Gabon, de 7 à 10 sur le Cameroun, de 6 à 9 sur le Congo ».

 

Le communiqué ajoute qu' « Air France opère aujourd'hui 39 vols par semaine entre Paris et l'Afrique Centrale (presque 6 par jour) : Un vol par jour sur Douala, Malabo, 5 vols hebdomadaires vers Libreville et Pointe Noire, 4 sur Kinshasa et Brazzaville, 3 sur Yaoundé et N'Djamena, 1 sur Bangui.

 

 

 

NDLR : Même en Afrique centrale, la RCA de Bozizé est au dernier rang de la desserte d’Air France.  Comment peut-on attirer des investisseurs dans ces conditions ?

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Centrafrique-Presse.com - dans Economie
24 septembre 2012 1 24 /09 /septembre /2012 20:41

 

 

 

 

 

betail à abattre



 

Radio Ndéké Luka Lundi, 24 Septembre 2012 14:14

 

Un jeune éleveur centrafricain vient d’être assassiné dans un village  situé à quelques kilomètres de la ville de Bambari (centre). L’incident s’est produit dans la semaine du 9 septembre mais le corps de la victime n’a été retrouvé que dans la semaine du 17 septembre. Les criminels ont emporté la moto de la victime et la somme de 300 000 FCFA (environ 457 euro) qu’il avait par devers lui. Cet assassinat augmente le nombre de cas dans la région.

 

D’après les explications du grand frère de la victime relayées par le correspondant de Radio Ndeke Luka, c’est en se rendant à la mosquée le 14 septembre dernier que son  cadet  a été suivi puis tué par des braqueurs armés. Inquiets, les parents de la victime et plus de 300 éleveurs de la région se sont lancés à sa recherche. C’est au bout de quelques jours de recherches qu’ils l’ont retrouvé mort dans la brousse. Les assassins ont emporté  plus de 300 000 FCFA (environ 457 euro) ainsi que la moto de la victime.

 

La dépouille d’Ousmane Aliou, en putréfaction, a été inhumée aussitôt sur ordre du gendarme qui mène l'enquête.

 

Selon ce gendarme, le jeune éleveur a été pris dans un guet-apens. Il a également ajouté qu’il s’agirait d’un complot organisé par un chef de village situé sur l’axe Chingbolo non loin de la ville de Bambari. Il a indiqué aussi que l'enquête suit son cours pour identifier les auteurs de cet acte criminel.

 

En outre, le correspondant de Radio Ndeke Luka à Bambari signale que ce meurtre risque de faire ressurgir les traditionnels malentendus existants entre les éleveurs et agriculteurs de la région.

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Centrafrique-Presse.com - dans Société
24 septembre 2012 1 24 /09 /septembre /2012 20:36

 

 

 

 

Fotso-et-Marafa.jpg

 

 

 

http://www.germinalnewspaper.com  Dimanche, 23 Septembre 2012 19:25


Les juges de la collégialité dans l’affaire dite de « l’affaire dite de l’avion présidentiel » ont été sans pitié pour les accusés Yves Michel Fotso, Marafa Hamidou Yaya et leurs coaccusés. Ils ont été reconnus coupables de coaction de détournement de deniers publics et condamnés à de lourdes peines privatives de liberté.

 

L'audience a commencé le 21 septembre 2012, peu avant 14 heures. Le verdict de l’affaire État du Cameroun contre Yves Michel Fotso, Marafa Hamidou Yaya et cie, affaire dite de« l’avion présidentiel », est tombé tel un couperet, le 22 septembre 2012 à 7h13mn, heure locale, après plus de 17 heures d’audience sans interruption. Yves Michel Fotso, Marafa Hamidou Yaya, Jean Louis Chapuis, ex-directeur général de la Commercial Bank of Cameroon (Cbc) en fuite, Assene Nkou, en fuite, écopent chacun 25 ans de prison ferme. Tandis que Juliette Nkonda, ex-directrice générale adjointe de la CBC et Géneviève Sandjoun, en fuite, sont respectivement condamnées à 10 et 15 ans de prison ferme. Ils payeront solidairement, comme dommages et intérêts à l’État du Cameroun, la somme de 21,3 milliards de FCfa et les frais de procédure qui ont été fixés à 1,103 milliard de FCfa.

 

D’après leurs conseils, les condamnés qui ont deux (2) jours pour faire appel, entendent se pourvoir en cassation le lundi 24 septembre 2012.


Pour beaucoup d’observation, ce verdict n’a surpris personne. Des Camerounais ont toujours qualifié ce procès de «procès politique dont l’objectif est d’éliminer un concurrent sérieux (Marafa Hamidou Yaya, Ndlr) à la présidence de la République ». Ceux-ci n’hésitent pas à affirmer que ce verdict «était prévisible compte tenu du contexte des arrestations et de l’accélération qu’à connu le déroulement de ce procès ». Pour d’autres Camerounais, « on ne devrait pas verser une larme après cette condamnation des accusés, car, ces individus ont fait trop mal au peuple camerounais. Marafa Hamidou Yaya récolte le fruit des élections truquées au profit Paul Biya, donc de la confiscation du vote des Camerounais. Il est victime d’un effet boomerang ». Selon un militant du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc) « le sort de Marafa avait été scellé depuis le jour où il a commencé à défier publiquement Paul Biya dans des lettres qu’il faisait publier dans les journaux acquis à sa cause. Il avait cru à tort que c’est en versant des millions de francs aux journaux pour faire pression sur la justice qu’il serait acquitté. Le verdict est tombé, qu’il supporte. C’est un concurrent en moins dans la bataille pour la succession de Paul Biya ». Un autre militant du Rdpc estime que la note confidentielle du juge d’instruction Pascal Magnaguemabé qui a fuité dans les médias laissait déjà présager le verdict du procès.

 

Note confidentielle

 

En effet, dans une note confidentielle intitulée « les derniers développements de l’affaire dite de « l’avion présidentiel » » et adressée, selon certaines sources, au président de la République par M. Pascal Magnaguemabé, juge d’instruction près le tribunal de grande instance du Mfoundi (Yaoundé), qui instruisait, avant d’être dessaisi, des affaires État du Cameroun contre Yves Michel Fotso, Marafa Hamidou Yaya, Atangana Mebera et cie, il est écrit « les 12, 13 et 14 juin 2012, le juge d’instruction Pascal Magnaguemabe prend part à des réunions auxquelles il est convié à la Chancellerie, aux côtés du secrétaire général du ministère de la Justice, du Directeur de l’Action publique et des Grâces, du procureur général près la Cour d’appel du Centre et le procureur de la République près le tribunal de grande instance du Mfoundi, réunions présidées par le Garde des Sceaux.


Au cours de ces assises, il est « instruit » au juge d’instruction Pascal Magnaguemabe de ne pas, dans l’Ordonnance renvoyant Fotso Yves Michel et Marafa Hamidou Yaya devant le tribunal de grande instance du Mfoundi statuant en matière criminelle en phase de rédaction, rentrer dans les détails des charges qui pèsent sur Fotso Yves Michel et Marafa Hamidou Yaya.

 

Le juge d’instruction Pascal Magnaguemabé tique devant cette « instruction » et relève qu’il lui semblait judicieux de mettre à la disposition de l’accusation l’entier mécanisme et dans ses détails usités par Fotso Yves Michel et Marafa Hamidou Yaya pour détourner les 31 000 000 $US de fonds publics par eux détournés. La Haute hiérarchie maintient ses « instructions ».

 

Le juge d’instruction Pascal Magnaguémabe rédige une mouture de cette ordonnance conformément aux instructions reçues et le remet le 22 juin 2012 au ministre d’État, ministre de la Justice, garde des Sceaux.

Le 23 juin 2012, la Haute hiérarchie judiciaire par l’entremise du président du tribunal de grande instance du Mfoundi, M. Schlick, remet au juge d’instruction Pascal Magnaguemabe, pour uniquement y recueillir sa signature, une mouture de l’Ordonnance renvoyant Fotso Yves Michel et Marafa Hamidou Yaya devant le tribunal de grande instance du Mfoundi statuant en matière criminelle, mais dans laquelle, ce magistrat ne se reconnait pas pour 40% de la décision à lui remise.

 

Le juge d’instruction tique encore, mais appose sa signature tout de même, sur ce document censé émaner de lui (Hiérarchie oblige) »

 

En laissant fuiter cette information, « les ennemis de Marafa Hamidou Yaya  et de Yves Michel Fotso tapis dans l’ombre voulaient contrecarrer tout soutien que le garde des Sceaux pouvait leur apporter. Tout le monde sait que si le garde des sceaux, alors secrétaire générale de la présidence de la République avait au Cameroun lors de l’interpellation de Yves Michel Fotso, celle-ci n’aurait jamais eu lieu. Ils voulaient aussi embarrassé les juges de la collégialité, principalement le président du tribunal d’instance du Mfoundi qui est cité dans la note que vous évoquez, qui ne pouvaient que condamner les prévenus afin de montre aux yeux de l’opinion publique qu’ils ne sont pas à la solde de la chancellerie », souligne une source au ministère de la Justice.

 

Immixtion de l’exécutif

 

Les médias et les organisations de la société civile n’ont pas suffisamment fait écho des révélations ci-dessus qui sont symptomatiques d’un pouvoir judiciaire aux ordres de l’exécutif, souligne un observateur averti qui poursuit en affirmant que « l’immixtion de l’exécutif dans les procès en cours est un secret de polichinelle au Cameroun ».

 

De là à penser que les procès en cours sont une farce judiciaire et que l’ « Opération Épervier » n’est en réalité qu’une sorte d’épuration politique, il y a un pas que beaucoup de Camerounais n’hésitent pas de franchir.

 

Les interventions de l’exécutif pour orienter les arrestations des proies de ce rapace sont légion. Elles confortent l’opinion publique dans l’idée selon laquelle les arrestations des dignitaires du régime dans les procès en cours ont une dimension politique indéniable.

 

La correspondance de l’ex-ministre d'État, secrétaire général de la présidence de la République, Laurent Esso, adressée à l’ex- ministre de la Justice, Garde des Sceaux, M. Amadou Ali, dans laquelle l'ordre était donné au parquet du tribunal de grande Instance du Mfoundi, d'ouvrir une information judiciaire contre Maitres Eyoum Yen Lydienne, Baleng Maah Célestin et, les nommés Abah Abah Polycarpe, Engoulou Henri et Ngwem Honoré, avec mandat de détention provisoire, du chef d'accusation de détournement de deniers publics et complicité  était aussi venue démontrer qu'au Cameroun la justice est  sous la botte de l'exécutif. Dans ladite correspondance, Laurent Esso écrivait: « Faisant suite à votre correspondance de référence, j’ai l’honneur de vous notifier l’Accord du chef de l’État à vos propositions tendant à faire déférer Maîtres Eyoum Yen Lydienne, Baleng Maah Célestin, les nommés Abah Abah Polycarpe, Engoulou Henri et Ngwem au Parquet du Tribunal de Grande Instance du Mfoundi en vue de l’ouverture d’une information judiciaire contre eux, avec mandat de détention provisoire, du chef d’accusation de détournement de deniers publics et complicité. Vous voudrez bien me faire connaître, pour la Très Haute Information du chef de l’État, l’exécution de ces diligences ».

 

Comme nous nous interrogions en d’autres temps et à d’autres lieux « comment pouvait-on imaginer une justice indépendante au Cameroun à partir du moment où la constitution fait du chef de l'État, c'est-à-dire du chef de l'exécutif, le garant de l'indépendance de la justice et le président de droit du conseil supérieur de la magistrature ? À partir du moment où la constitution lui confère un rôle majeur dans l'organisation du système judiciaire camerounais et la nomination des magistrats et lui accorde une immunité pénale et civile pendant toute la durée de ses fonctions? » (Les Dossiers et Documents de Germinal, n° 007)

 

Ce qui attriste face ce spectacle désolant, c’est l’indolence et l’apathie des citoyens camerounais et surtout des organisations de la société civile (Osc). Ailleurs pourtant, surtout dans de vieilles démocraties, les Osc constituent de véritables contre-pouvoirs qui poussent à la démission des responsables politiques qui prennent des libertés avec l’éthique républicaine.


Jean-Bosco Talla

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Centrafrique-Presse.com - dans AFRIQUE
24 septembre 2012 1 24 /09 /septembre /2012 20:03

 

 

 

 

vote 2011

 


 

Radio Ndéké Luka Lundi, 24 Septembre 2012 14:08

 

« Procéder à la relecture article par article du code électoral centrafricain pour donner une forme juridique à l’Autorité Nationale de Elections (ANE). Un exercice conduisant à la possession d’un code électoral facilement applicable ». C’est l’objectif du 4ème atelier sur la révision du code électoral qui a démarré ce 24 septembre 2012 à Bangui.


Ces assises qui dureront 4 jours font suite au 3ème sur le processus électoral en République Centrafricaine. Un atelier à l’issu duquel l’ANE a été créée avec le consentement de tous les acteurs impliqués dont l’Opposition.


Il est question pour les participants au 4ème atelier d’entrer en possession des documents sur l’avant-projet du code électorale.  Cet avant-projet a été déjà discuté lors des travaux d’un groupe de travail qui s’est déroulé du 13 au 16 septembre dernier à Bangui.


L’agenda de la rencontre prévoit entre autres les communications sur les difficultés liées au délai de proclamation des élections, les infractions liées au processus électoral et l’examen des propositions concrètes en vue de l’enrichissement de l’avant-projet de loi sur le code électoral.


Selon Fulgence Zéneth, Coordonnateur de l’Observatoire National des Elections (ONE) et rapporteur de ce groupe de travail interrogé par Radio Ndeke Luka, « l’exercice sera consacré à l’insertion des pouvoirs et attributions de l’ANE dans la loi électorale. Toutes les 3 commissions vont réfléchir sur les différentes anomalies relevées lors des élections de 2010-2011, les corriger et de les insérer également dans la même loi pour que  le pays ait un code électoral fiable. La dernière étape sera consacrée à la transmission à l’Assemblée Nationale par le gouvernement, d’un projet de loi relatif au code électoral ».


Ce 4eme atelier regroupe les mêmes participants qui ont pris part aux travaux de la mise place du nouvel organe de gestion des élections il y a une semaine à Bangui. Il est financé par le Bureau Intégré des Nations Unies pour la Consolidation de la Paix en République Centrafricaine (BINUCA), l’Union Européenne (UE) et l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF).

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Centrafrique-Presse.com - dans Politique
24 septembre 2012 1 24 /09 /septembre /2012 18:54

 

 

 

 

 

 

Réseau des journalistes pour les Droits de l’homme en République Centrafricaine (RJDH-RCA)

 

Bangassou : Les victimes de la LRA reçoivent une assistance alimentaire

 

 

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Bangassou, 24 septembre 2012 (RJDH) – Au total 3500 personnes déplacées, du fait de l’attaque de l’Armée de résistance du seigneur(LRA) de Joseph Kony, ont reçu une assistance alimentaire de l’ONG italienne Bangassou-Solidali. Il s’agit des habitants des villages attaqués  le 23 août dernier.

Ces personnes ont été identifiées entre le 1er et le 8 septembre par la Croix-Rouge locale de Bangassou. Les aliments qu’ils ont reçus sont entre autres de la farine de maïs, du haricot, du soja et du sel


« Ces victimes sont venues de la commune de Vogba-Balifondo et de Rafaï. Parmi eux, il y a eu deux naissances dans la brousse, quatre jeunes filles ont été violées et deux personnes  assassinées», a relevé Victor Bakongo, volontaire à l’ONG italienne Bangassou-Solidali.


La même source explique que parmi les victimes, une trentaine d’enfants et de jeunes non-accompagnés, dont l’âge varie entre 5 et 17 ans, sont accueillis dans un centre dirigé par  Antoinette Nandou, greffière près le tribunal de grande instance de Bangassou.


Jusqu’ici, la ville de Bangassou ne dispose pas encore d’un site pour les victimes de la LRA.

 


 

Bouar : La circulation perturbée à cause des travaux de réhabilitation des ponts

 

Bouar, 24 septembre 2012 (RJDH) – La population des quartiers situés à la sortie est de la ville de Bouar (ouest) éprouvent des difficultés de circulation, à cause des travaux de réhabilitation des ponts qui relient le marché central aux différents quartiers. Les travaux sont effectués par la Société Satom.


« Les employés de Satom ont détruit le pont qui nous relie au marché central, sans nous tracer une nouvelle voie ; et quand il pleut, nous ne pouvons pas nous rendre au marché », a fait savoir une femme commerçante, habitant le quartier Cotonaf, situé de l’autre côté du pont.


Nicolas Touzoumta, lui aussi commerçant, a fait savoir que pour se rendre au centre-ville, il faut faire des détours à travers des quartiers parfois inondés. « Notre souhait est que la société Satom trace une nouvelle voie proche du pont détruit pour nous permettre de traverser », a-t-il proposé.


Interrogé par Radio Maïgaro, une source proche de cette société, a fait savoir qu’une déviation a été proposée plus loin du pont. Mais la population n’est pas pour ce choix.

 


 

Kaga-Bandoro : Une rentrée difficile pour les élèves

 

Kabo, 24 septembre 2012 (RJDH) – La rentrée scolaire prévue pour le 17 septembre n’est toujours pas encore effective à Kaga-Bandoro (centre-nord), à cause des parents qui ne laissent pas leurs enfants venir à l’école. Le constat  a été fait ce lundi  par Thomas Vohimadé, secrétaire général de l’inspection académique du centre.


« Alors que toutes les dispositions ont été prises pour le démarrage des enseignements, certains parents empêchent les enfants à reprendre le chemin des classes et préfèrent les utiliser pour des travaux champêtres », a-t-il déploré.


Interrogés par le correspondant du RJDH sur cette situation, certains parents évoquent des difficultés financières qui les empêcheraient d’assurer la scolarité de leurs enfants. D’autres se disent déçus par la pratique de la corruption dans les différents établissements scolaires de Kaga-Bandoro, qui ne les encourage pas à envoyer leurs enfants à l’école.


« Nous n’avons pas d’argent pour donner à la fin de l’année aux enseignants pour que nos enfants soient admis en classe supérieure. C’est pourquoi cette année nous voulons qu’ils restent à la maison », a déclaré un parent qui a requis l’anonymat.


La rentrée scolaire 2012-2013 est effective dans la ville de Kaga-Bandoro depuis le 17 septembre. Mais les élèves ne viennent toujours pas.

 


 

Zémio : Difficulté d’approvisionnement en eau potable sur le site C des déplacés

 

Zémio, 24 septembre 2012 (RJDH) – Les personnes déplacées du site C de la ville de Zémio, éprouvent depuis plus de 10 mois, des difficultés d’approvisionnement en eau potable. Ce fait est dû à une panne technique survenue sur l’installation de l’unique forage qui alimente ce site, réservé aux déplacés victimes de la LRA.


Selon Thomas Omboli, gestionnaire du forage, le bas-fond du puits connaît une dégradation, donc il faut de nouveaux travaux pour permettre à la pompe de fonctionner.


Michel Yangarayou, président du comité de gestion des points d’eau du site C, fustige quant à lui la mauvaise gouvernance des responsables des forages qui n’utilisent pas bien la contribution mensuelle des ménages qui devaient permettre de réparer immédiatement  les forages s’ils tombe en panne.


« L’ONG ACTED qui a construit le forage nous avait donné des pièces de rechange pour nous permettre de réparer les forage en cas de panne. Les ménages cotisent aussi dans la même optique. Mais  la mauvaise gestion de ces biens par les membres du comité de gestion du forage fait qu’aujourd’hui nous ne sommes pas  en mesure de résoudre ce problème », a-t-relevé.


L’administrateur assistant de l’ONG ACTED, Sébastien Nigando, interrogé sur un éventuel appui a fait savoir que son ONG ne disposait, non seulement pas d’un programme de réhabilitation des forages, mais aussi parce qu’il n’y a aucun technicien actuellement sur le terrain. Toutefois, « lorsque nous aurons le mandat de réhabiliter les forages, nous le ferons » a-t-il conclu.

 


 

Bangassou : Le service de la maternité en mal de matériel et de premiers soins

 

Bangassou, 24 septembre 2012 (RJDH) – Dans les différents services de l’hôpital préfectoral de la ville de Bangassou (sud-est), et dans celui de la maternité, en particulier, il y a une carence importante de matériels adéquats et de médicaments de soin primaire, pour la prise en charge des femmes qui viennent accoucher, a déploré Félicité Mbadé, sage-femme à la maternité, joint  ce lundi par le RJDH.


« Lorsqu’une femme accouche, on doit vérifier son état de santé, mais nous n’avons aucun tension-mètre, l’appareil qui nous permet de contrôler l’état d’une femme qui vient d’accoucher ou de  celle qui est en phase de travail », a-t-elle cité, entre autres outils indispensables pour  un service de maternité mais qui manque à l’hôpital de Bangassou.


En dehors des matériels qui manquent, certains médicaments essentiels pour des femmes qui accouchent nouvellement sont également indisponibles. « Nous n’avons pas de médicaments disponibles pour des interventions d’urgence. Souvent, nous prescrivons  des ordonnances médicales, mais les médicaments tardent à venir parce qu’il faut aller les chercher dans des pharmacies de la place, ce qui entraîne parfois des conséquences fatales soit pour la mère soit pour le nouveau-nés », a expliqué Félicité Mbadé.


Dans les chambres d’accueil ou de surveillance des femmes, il n’y a pas assez de lits. « Le service de la maternité ne compte que six lits, de sorte que parfois, s’il y a plusieurs femmes qui accouchent, nous mettons deux mamans et leur bébé sur un lit », a déploré la sage-femme de la maternité de Bangassou.


A cause de ces difficultés qui contribuent à aggraver les cas de mortalité maternelle et néonatale, Félicité Mbadé lance un SOS au gouvernement et aux structures internationales qui œuvrent dans le domaine de venir en aide à hôpital de Bangassou en général et au service de la maternité en particulier, afin d’améliorer la prise en charge sanitaire des femmes et des enfants.

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24 septembre 2012 1 24 /09 /septembre /2012 03:30

 

 

 

 

Renee-Madeleine-Sambo-Bafatoro.JPG

 

 

 

Enquête


Jusqu’ici, ce sont les enfants de Bozizé, les nommés Djodjo, Papy, Socrate, Teddy et autres Rodrigue, Kévin et Teddy, qui ont toujours habitué les Centrafricains à leurs frasques et autres comportements délictuels qui défraient régulièrement la chronique mais on était loin d’imaginer que par certains côtés, la maîtresse favorite de Bozizé, Mlle Renée Madeleine Sambo Bafatoro, ne se distingue pas beaucoup des agissements de certains rejetons de Bozizé.


 Cela est d’autant plus inadmissible pour cette dernière que depuis les législatives frauduleuses de janvier 2011, elle se prend pour la députée de Carnot 1 où on a prétendu qu’elle a battu le député sortant, Ibrahim Aoudou Pacco alors que tout a été grossièrement mis en œuvre pour que ce soit elle qui gagne cette mascarade. Dans sa rivalité bête et méchante avec Mme Monique Bozizé qui elle, est député sortante et candidate à sa succession à Bimbo 3, elle a fait comprendre à Bozizé qu’elle voulait absolument elle aussi, être élue dès le premier tour comme la première dame officielle.

 

Renée Madeleine Sambo Bafatoro se trouve actuellement au cœur d’inextricables conflits familiaux générés et caractérisés notamment par son ingratitude à l’égard de son oncle paternel Wanigombet Bafatooro qui a pourtant beaucoup fait pour elle et l’ivresse du pouvoir de son homme Bozizé dont plus d’une trentaine d’années les sépare. Cette situation l’a amené à écarter presque tous ses parents du côté de son père géniteur, un adjudant-chef de gendarmerie aujourd’hui décédé, Sambo Bafatoro, frère aîné d’un certain Bafatoro Waningombet, un ancien cadre du trésor et diplomate naguère payeur à l’ambassade de RCA à Paris qui pourtant, s’était occupé de Renée Madeleine et son frère aîné Vivien à la mort de leur père. Wanigombet Bafatoro est à présent rejeté et abandonné à lui-même. Il végète dans une maison inachevée quelque part dans le quartier qui se trouve derrière le commissariat du 8ème arrondissement de Bangui.  


Seuls ses parents côté maternel profitent des délices du pouvoir de son homme Bozizé. C’est le cas de Nadège sa demi-sœur qui vit à Lyon en France et qui a délaissé son nom de jeune fille pour se faire appeler aussi Bafatoro comme Renée Madeleine alors qu’elle n’est pas une fille de Sambo Bafatoro. Leur mère l’a eue avec quelqu’un d’autre. Marie, la mère de Renée Madeleine qui s’est remariée avec un certain Dimbélé qu’elle avait pourtant laissé tomber avant que sa fille ne devienne la maîtresse de Bozizé, vit actuellement avec ce monsieur au Tchad et possède un passeport diplomatique, belle-mère de Bozizé oblige.  


Tout est parti des problèmes de jalousie dans la famille et du non-respect d’un arrangement amiable que Renée Madeleine Sambo Bafatoro a trouvé avec une cousine, Gisèle Bendo, pour que celle-ci puisse demeurer dans le pavillon que Bozizé lui a acheté à Tours en France tout en s’occupant moyennant rétribution, de ses cinq enfants dont trois eus avec François Bozizé avec des prénoms qui ne s’inventent pas : Pacifique (7 ans), Beau gosse et Exaucée, moins d’un an) et deux nés d’une première relation avec un ancien cadre de Socatel, Benjamin Panzet-Sebas. Deux enfants sur les trois de Bozizé (Pacifique et Exaucée) sont nés aux USA, snobisme oblige.

 

Actuellement rien ne va plus. Renée Madeleine a chassé Gisèle de la maison en raison des factures impayées qui ont entraîné les coupures de courant, eau et gaz et parce que Gisèle a fait venir de Bangui son fils qui vivait avec elle dans ladite maison mais qui se trouve depuis dans un internat. Celle-ci a confisqué les meubles de Renée Madeleine dans le but de lui payer ce qu’elle lui doit. Renée Madeleine a fait arrêter à Bangui la sœur aînée de Gisèle, Mélanie Bendo qui fut aussi virée de son travail à l’ENERCA. Elle aurait également déposé à la police de l’aéroport Bangui Mpoko une liste de gens à arrêter et à ne pas laisser prendre leur avion. Pour qui se prend-elle celle-là ?

 

A son retour de vacances de Bangui avec ses cinq enfants, le courant, l’eau et le gaz ont été coupés dans sa maison de Tours. Renée Madeleine et sa cousine Gisèle Bendo en sont arrivées à maintenant se menacer réciproquement de poursuites judiciaires. Bozizé est-il informé de tout cela ? On peut en douter mais l’exemple de ses propres enfants prouve que même lorsqu’il est parfaitement informé de leurs agissements extravagants et répréhensibles, Bozizé ne lève même pas le petit doigt.

 

Renée Madeleine est complètement  ivre du pouvoir présidentiel de Bozizé. Dans la grave crise du recrutement des jeunes dans les FACA qui a déclenché le 2 août dernier des émeutes à Bangui, elle y a aussi sa part de responsabilité. Elle aurait en effet exigé que des dizaines de places soient d’office réservées à des jeunes de sa circonscription de Carnot 1 qu’elle a fait transporter jusqu’à Bangui à bord de plusieurs autocars de la SONATU. Dans sa famille, certaines inquiétudes commencent clairement à naître dans la mesure où ceux qui ne profitent pas aujourd’hui avec Renée Madeleine Sambo Bafatoro des délices et de l’ivresse du pouvoir de son homme Bozizé, craignent de devoir en payer injustement demain les pots cassés à cause d’elle et de ses agissements. Tous les pouvoirs ne sont pas éternels….

 

La Rédaction   

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24 septembre 2012 1 24 /09 /septembre /2012 03:16

 

 

 

 

Firmin Feindiro

 

 

 

Paris 23 sept (C.A.P) - Les informations faisant état de la présence en Belgique pour y demander asile de l’ancien Procureur de la République et conseiller juridique officieux de Bozizé,  l’ex-ministre de la justice et demi-dieu Firmin Findiro ne sont vraisemblablement pas étrangères à l’arrivée en France en mission spéciale du fils de Bozizé Aimé Vincent alias Papy et du capitaine Vianney Semndiro l’homme des opérations secrètes. Findiro à dû comprendre très vite qu'il n'était pas en sécurité en France. En juillet dernier, c'était plutôt le Botswana qui avait eu sa préférence pour la demande d'asile mais il a dû être obligé de retourner à Bangui à son corps défendant.

 

En effet, le départ du pays et la cavale actuelle de Firmin Findiro ne laissent pas du tout Bozizé tranquille. Il y a lieu de rappeler que si Findiro et Ndoutingaï ont tous les deux été limogés du gouvernement par Bozizé, ce dernier n’a jamais fait fermer et mis sous surveillance par la garde présidentielle le bureau de Ndoutingai alors que Bozizé a personnellement pris part à la fouille du bureau de Findiro qu’il a aussi fait mettre sous scellé.

 

 Firmin Findiro doit avoir sans doute en sa possession plusieurs dossiers compromettants ou susceptibles d’attirer des ennuis judiciaires à Bozizé qui redoute terriblement toute perspective de justice nationale ou internationale à son endroit. On se souvient par exemple que peu avant son arrivée au pouvoir au 15 mars 2003, le parquet du Tribunal de Grande Instance de Bangui avait pratiquement déjà bouclé le dossier de sa tentative de coup d’Etat de novembre 2001 pour qu’il puisse passer en jugement devant la cour criminelle de la RCA.

 

Findiro doit sans doute être en possession de ce dossier et de bien d’autres tout aussi sulfureux, notamment celui pouvant le traîner devant la CPI ou celui relatif à la scandaleuse affaire de la vente de l’immeuble de Bangui 2000 et de  l’incendie du supermarché RAYAN avec le Libanais Ali El Akhrass.

 

En limogeant Findiro du gouvernement et en le contraignant à prendre la poudre d’escampette pour se sauver du pays et s’exiler, Bozizé a poussé Findiro dans le camp des mécontents de son régime et de tous ceux aujourd’hui nombreux qui complotent dans l’ombre pour le renverser du pouvoir par tout moyen.

 

En décidant d’envoyer son fils Papy et surtout son homme des basses besognes Vianney Semndiro, celui-là même dont le nom a été souvent cité dans la mystérieuse disparition  du colonel Charles Massi, aux trousses de Findiro, Bozizé donne bien la preuve qu’entre Ndoutingaï et Findiro, c’est surtout le second qui constitue pour lui le plus gros danger qu’il lui faut enrayer. Contrairement à certaines informations le concernant, Sylvain Ndoutingaï serait toujours au Maroc et pas encore sur le territoire français où certains compatriotes prétendent l’avoir aperçu voire croisé dans des gares parisiennes. 

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