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22 octobre 2012 1 22 /10 /octobre /2012 23:14

 

 

 

Réseau des journalistes pour les Droits de l’homme en République Centrafricaine (RJDH-RCA)

 

Grimari : Des éléments de Baba-Laddé se rendent à la gendarmerie

 

 

babaladdé

 

 

Grimari, 22 octobre (RJDH)–Une quinzaine d’hommes du chef rebelle tchadien, Abdel Kader Baba-Laddé, se sont présentés, le vendredi 19 octobre, à la brigade de la gendarmerie de Grimari (centre), affirmant s’être rendus pour suivre le processus de rapatriement.


 Il s’agit de trois  hommes, deux femmes et dix enfants, l’un d’eux parlant Sango, (langue nationale centrafricaine) a fait savoir qu’ils cherchaient une issue pour regagner les bases prévues pour le rapatriement.

Ces hommes ont également affirmé que certains éléments appartenant au groupe rebelle du Front populaire pour le redressement (FPR) seraient encore dispersés dans le pays et éprouveraient des difficultés à atteindre les sites de rapatriement dans le nord.


Une source proche de la gendarmerie de Grimari a expliqué que ces hommes de Baba-Laddé  viennent de la périphérie  de la commune de Possel (centre-sud), pour chercher à rentrer dans leur pays, le Tchad.

Ceux-ci sont gardés à la gendarmerie de Grimari en attendant les dispositions à prendre pour leur rapatriement.


Après sa reddition et son rapatriement au Tchad au début du mois de septembre, il était convenu entre Baba-Laddé, les gouvernements centrafricains et tchadiens de faire rapatrier tous les autres éléments. Jusqu’ici, 300 personnes sont officiellement rapatriés au Tchad.

 


 

Bangui : Abdoulaye Issène attendu à Bria, la population s’inquiète

 

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Chef rebelle ou vendeur de diamant à Bozizé ?

 

 

Bangui, 22 octobre (RJDH)–, Les habitants de la ville de Bria (centre-nord) ont été surpris le vendredi 19 octobre, du retour lourdement armés des éléments de l’ex-rébellion de la Convention des patriotes pour la justice et la paix (CPJP). Ces éléments sont de retour dans la ville pour attendre leur chef, Abdoulaye Issène, dans le cadre de la sensibilisation au programme du Désarmement, démobilisation et réinsertion (DDR). Le président de la CPJP, appelle la population au calme.


Arrivés dans la ville aux premières heures de la soirée, ces éléments de la CPJP ont envahi les quartiers Mandé, Ndrou 1, 2, 3 et le quartier Piya, théâtres d’affrontements meurtriers en septembre 2011, avec l’autre ex-rébellion de l’Union des forces démocratiques pour le rassemblement (UFDR).


« Nous vivons dans la peur à cause de ce que nous avons connu. Ces hommes sont en train de violer l’Accord de cessez-le-feu qu’ils ont signé eux-mêmes, leur interdisant de revenir à Bria. Ils doivent quitter la ville ; le plus vite serait le mieux », a déclaré un habitant de la ville qui a perdu un proche lors des évènements de 2011.


Joint par le RJDH, Abdoulaye Issène qui se réserve de commenter la peur de la population, affirme seulement que « mes hommes ne sont pas encore désarmés, mais si leur présence est signalée dans la ville, c’est qu’ils sont là pour m’accueillir et non pour créer de nouvelles hostilités».


Le leader de la CPJP précise que « je suis attendu dans la ville dans le cadre de la sensibilisation à la paix et le programme DDR. Je ne suis pas arrivé le samedi comme prévu parce que nous avons connu un désagrément sur le programme de vol de l’avion qu’affrète le Bureau intégré des Nations Unies en Centrafrique (Binuca), pour les opérations. Si tout se passe bien, dit-il, je serais ce mardi à Bria ».


Abdoulaye Issène profite de l’occasion pour appeler la population de Bria et les habitants des quartiers concernés au calme. « Nous avons déjà signé l’accord de paix. Nous ne sommes plus une menace pour la population, nous travaillons avec le gouvernement et le ministère de la défense pour la sécurité de notre pays », a-t-il rassuré.


Après les hostilités de septembre, la CPJP et l’UFDR avaient signé un accord de cessez-le-feu   leurs interdisant de retourner dans la ville de Bria, laissant son seul contrôle aux forces armées centrafricaines.

 


 

Batangafo : Cinq maisons incendiées

 

Batangafo, 22 octobre (RJDH)–Cinq maisons ont été incendiées dans la nuit du 21 au 22 octobre, dans la ville de Batangafo (nord). La Croix-Rouge locale procède encore à l’identification des victimes et au bilan provisoire des pertes matérielles. 


« C’était aux environs de trois heures du matin, pendant que nous étions à une veillée de prière à l’église que nous avons aperçu  la flamme. Malgré nos efforts, le feu a fini par consumer la toiture des cinq maisons », a expliqué Sosthène Gamougouzil, pasteur de l’association des églises baptiste en Centrafrique (AEBC).


Il a fait savoir que la gendarmerie qui a été saisie de cette situation a ouvert une  enquête afin de connaitre l’origine de cet incendie. Car la population ignore encore ce qui a pu provoquer ce drame.

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