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22 octobre 2012 1 22 /10 /octobre /2012 23:09

 

 

 

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Mali : la France va envoyer des drones en Afrique de l’Ouest


PARIS 22.10.2012 18h50 (Sipa-AP) - La France va déplacer des drones de surveillance vers l'Afrique de l'Ouest et s'entretient en secret avec les Etats-Unis pour aider le gouvernement du Mali à chasser les rebelles liés à Al-Qaïda qui tiennent le nord du pays, a appris l'agence Associated Press lundi de source officielle française à la défense.

 

Paris et Washington insistent sur le fait qu'une intervention doit être dirigée par des troupes africaines, mais la France, qui craint pour ses six otages détenus au Mali et redoute que la région ne devienne une nouvelle source de terrorisme transfrontalier, joue un rôle croissant en coulisses.

 

Selon la source citée plus haut, les drones devraient être envoyés dans la région bientôt. D'autres responsables également tenus à l'anonymat ont ajouté que des officiers et diplomates français et américains tenaient une réunion sur le renseignement et la sécurité dans le Sahel lundi.

Ouattara interpellé sur l'insécurité dans l'ouest de la Côte d'Ivoire

 

 

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ABIDJAN AFP / 22 octobre 2012 18h50 - Le président ivoirien Alassane Ouattara a été vivement interpellé lundi par des représentants de l'ouest du pays sur les violences dans la région, imputées en partie aux forces armées et à leurs supplétifs depuis la fin de la crise de 2010-2011.

M. Ouattara a reçu au palais présidentiel, pour une séance d'échanges d'environ trois heures, un millier de personnes venues des régions du Cavally et du Guémon dans l'ouest, zone la plus meurtrie durant la crise postélectorale de décembre 2010-avril 2011, qui a fait quelque 3.000 morts dans le pays.


Le talon d'Achille du pays reste la paix fragile, avec comme préoccupation majeure la sécurité, a déclaré Privat Oula, vice-président de l'Assemblée nationale et élu de la région.


Le nombre pléthorique des (chasseurs traditionnels) +dozos+, la présence de personnes de tous acabits dans leurs rangs, le manque de respect aux autorités administratives et traditionnelles constituent une grande menace au processus de réconciliation et à la paix dans nos régions, a-t-il insisté.

 

De nombreux dozos venus du nord ont combattu aux côtés des forces pro-Ouattara pendant la crise et se sont depuis lors répandus bien au-delà de leur aire géographique, tandis que leur nombre s'accroissait fortement. Actuellement estimés à plusieurs milliers, ils effectuent dans certaines zones des missions de sécurité.

 

Certains dozos se rendent coupables d'exactions, comme certains militaires des Forces républicaines (FRCI) commettent des dérapages, a lancé le haut fonctionnaire Félix Tyéoulou, lisant une synthèse des doléances des habitants.

 

Nous demandons le désarmement des ex-combattants de quelque bord qu'ils soient, a-t-il aussi souligné.

Sur les dozos, M. Ouattara s'est dit entièrement d'accord avec ses hôtes, dénonçant un accaparement du titre de +dozo+ et une prolifération de cette activité qui est totalement anormale. Il a promis un recensement pour faire le ménage, et une formation au respect des droits de l'Homme pour les FRCI.

 

Au-delà, la priorité doit être le désarmement de toutes les personnes qui détiennent de manière illégale des armes. C'est ce que nous sommes en train de faire, a expliqué le chef de l'Etat.

Un recensement des ex-combattants pro-Ouattara comme des miliciens fidèles à Laurent Gbagbo, l'ex-président qui compte de nombreux partisans parmi les Wè, la communauté autochtone de l'ouest, a été engagé depuis fin août, mais le désarmement demeure très limité.

En proie depuis des années à de graves tensions liées notamment aux problèmes fonciers, l'ouest a été le théâtre de tueries durant la dernière crise, attribuées notamment aux forces pro-Ouattara.

La région, visitée par M. Ouattara en avril, subit encore des violences, avec des attaques menées par des hommes armés depuis le Liberia voisin. Ces attaques, comme celles qui sont perpétrées depuis août à travers le pays, notamment à Abidjan, sont imputées par le pouvoir à des combattants pro-Gbagbo, ce que l'opposition récuse.


Malgré les soubresauts que nous vivons actuellement, je continuerai de tendre la main à ceux qui font ces dérapages, ce sont des jeunes gens qui sont manipulés, a déclaré le président ivoirien.


(©)

 

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