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  • : centrafrique-presse
  • : informations générales sur la république centrafricaine et l'Afrique centrale
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31 octobre 2012 3 31 /10 /octobre /2012 23:54

 

 

 

 

 

Réseau des journalistes pour les Droits de l’homme en République Centrafricaine (RJDH-RCA) 

 


 

Bambari/Kaga-Bandororo : Des leaders communautaires édifiés dans la campagne de vaccination contre le polio

 

vaccination contre la polio

 

Bangui, 31 octobre 2012 (RJDH) – Des leaders communautaires de la ville de Kaga-Bandoro (nord) et de Bambari (centre) ont été invités, mardi 30 0ctobre, à s’impliquer dans la campagne  de sensibilisation de vaccination contre la poliomyélite qui se déroulera du 2 au 4  novembre prochain sur toute l’étendue du territoire centrafricain.

 

Augustin Yanga-Yahoté,  préfet de la Nana-Gribizi,  a fait savoir  que la mobilisation sociale  pour la campagne de vaccination contre la poliomyélite doit s’intensifier à tous les niveaux, pour que tous les enfants de zéro  à cinq ans soit réellement vaccinés.

 

Dans la préfecture de la Nana Gribizi, le lancement officiel de la campagne se fera le vendredi 2 novembre au village de Morobanda, localité  située à 20 kilomètres de la sous-préfecture de MBrès.

A  Bambari, dans le cadre  de la même  activité, 94 chefs de groupements et de quartiers  ont été entretenus ce matin à la mairie.


Selon Roger Radjios, directeur par  intérim de la région sanitaire numéro 4, l’objectif de cette réunion  est de sensibiliser les autorités locales  sur les avantages de la vaccination contre la poliomyélite et de voir comment pallier aux difficultés rencontrées pendant la précédente campagne. « Ces difficultés sont souvent liées aux refus de certains parents qui refusent de faire vacciner leurs enfants et certains vaccinateurs qui ne reviennent pas vacciner les absents.

 

Près de 60 000 enfants de la préfecture de l’Ouaka ont été enregistrés pour cette campagne de vaccination.

 

 

 

Bakouma : Les parents des victimes contrariés du retour de safari CAWA

 

Eric Mararv à Bangui

 

 

Bakouma, 31 octobre 2012 (RJDH) – Les parents des victimes ont exprimé leur mécontentement, le mercredi 31 octobre, à la suite  de l’annonce de la reprise des activités  de la société Safari CAWA,  à Bakouma (sud-est). Les autorités locales affirment quant à elles que la société est libre de reprendre ses activités.


Il s’agit des parents de 13 jeunes hommes dont les corps ont été retrouvés sans vie dans une mine, dans la zone de chasse d’Eric Mararv, propriété du safari CAWA à Bakouma. Le patron de CAWA et 13 de ses employés avaient été arrêtés et détenus à la prison centrale de Ngaragba pendant huit mois, avant d’être innocentés.

 

Pour les parents des victimes, la décision de la justice n’était pas équitable, et ils entendent déposer un nouveau recourt. « Nous sommes mécontent du retour d’Eric Mararv dans le cadre de la reprise de ses activités, car c’est lui qui est à l’origine de la mort de nos enfants dont nous continuons à pleurer jusqu’aujourd’hui. Il faut que la lumière soit faite d’abord sur cette affaire », a déclaré Faustin Bandoulou, président de l’association des parents des victimes, dans un entretien avec le RJDH.

 

Par ailleurs, Faustin Bandoulou demande une confrontation entre les parents des victimes et Eric Mararv, pour que ce dernier s’explique devant la population de Bakouma, « parce que depuis la découverte des corps, il ne s’est jamais présenté aux parents pour donner sa version des faits », a-t-il ajouté.

 

Par contre, le Sous-préfet de Bakouma, Serge Koguéné, demande aux parents des victimes de respecter la décision de la justice et met en garde toute personne qui tente de s’en prendre aux activités de cette société. « La justice a déjà tranché, donc force reste à la loi. Cette société est libre de reprendre ses activités », a-t-il précisé.

 

Le porte-parole de safari CAWA Jacques Aïmoussa a annoncé mardi, la reprise des activités de cette société et notamment du retour de son propriétaire Eric Mararv en Centrafrique.  Celui était rentré chez lui en Suède, après sa libération le 6 septembre. La justice qui a tranché, a estimé que le dossier contient de doute et le classe sans suite.

 

 

 

Kaga-Bandoro : Une fille blessée par un élément MICOPAX

 

Kaga-Bandoro, 31 octobre 2012 (RJDH) – Une jeune fille a été poignardée, le mardi 30 octobre, par un élément de Mission pour la consolidation de la paix en Centrafrique (Micopax), à la gare routière de la ville de Kaga-Bandoro (nord). Une discussion entre les deux personnes est à l’origine de l’agression.


« J’étais en compagnie de ma cadette sous un hagard. C’est après une dispute qu’il a sorti son  couteau et m’a donné deux coups », a témoigné la victime.


La victime a reçu des blessures au niveau du bras gauche et au dos. Elle a été transférée à l’hôpital pour y recevoir des soins.  Une plainte a été déposée auprès de la  gendarmerie de la ville qui a ouvert une enquête.

 


 

Kaga Bandoro : Vers l’auto prise en charge globale par l’agriculture

 

Kaga-Bandoro, 31 octobre 2012 (RJDH) – Au total 168 participants venus des communes de Mboutou, Nana-Outa, Elevage et Kaga Bandoro-Centre, ont échangé du 15 au 27 octobre, sur les problèmes liés à la commercialisation des prix des produits agricoles. Le but de cet atelier est de mettre en place la politique de l’auto prise en charge globale.


L’objectif de la formation est d’amener les participants à s’organiser et mettre une politique d’auto prise en charge, promouvant la construction des magasins de stockage des produits agricoles. « La commercialisation de ces produits va leur permettre d’avoir de l’argent pour le développement de leur communauté », a affirmé l’un des instructeurs.

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31 octobre 2012 3 31 /10 /octobre /2012 23:46

 

 

 

 

 

Collectif Touche pas à ma Constitution

 

 

Dakar le, 30 Octobre  2012

 

 

 

 

COMMUNIQUE DE PRESSE N.O13

 

 


Suite à la création d’une association dénommée   MOUVEMENT DES JEUNES REPUBLICAINS POUR LA PAIX EN CENTRAFRIQUE en abrégé « M.J.R.P.C.A », nos membres et militants  attendent un éclaircissement et la position du collectif dont l’ex Coordonnateur en la personne de Monsieur THIERRY NDOYO  en fait partie.


Nous voulons rassurer  nos compatriotes  que le Collectif « Touche pas à ma Constitution » n’est engagé ni de près, ni de loin avec le MOUVEMENT DES JEUNES REPUBLICAINS POUR LA PAIX EN CENTRAFRIQUE à ce jour ; le Collectif poursuit sa mission de la défense des valeurs constitutionnelles.


Toutes fois, nous rappelons encore à nos Compatriotes  que le Collectif est un  mouvement citoyen  libre et indépendant  de toutes influences  de nos hommes politiques.

 

 Le  seul souci du collectif, est de  promouvoir la démocratie,  de faire  respecter les Droits de l’Homme   et  défendeur avec sa dernière énergie de la  Constitution Centrafricaine  notamment les dispositions de l’article  24  de la constitution de  2004 , qui interdit strictement au General Président François BOZIZE d’être candidat aux élections présidentielles de 2016.

 Le Collectif lance un appel à tous les centrafricains soucieux et conscients des problèmes auxquels notre pays est confronté à rejoindre le mouvement, car les différents changements de notre société  tant attendus ne peuvent venir que de nous les Centrafricains.

                                                  

                                                                                                         LE  SECRETAIRE GENERAL

 


                                                                                                      ALIX KOYANGOZO  

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31 octobre 2012 3 31 /10 /octobre /2012 23:41

 

 

 

 

 

logo-CNRC-FB.JPGCommuniqué du CNRC-FB

du 26 octobre 2012
___________________________________________

 

Réf. : 26-10-12/002/COM/CNRC-FB/BE/CL-Val d’Oise.

 

Le Conseil National pour la Renaissance Centrafricaine- Finî Bêafrîka  (CNRC-FB) informe la communauté Centrafricaine de France qu’il procèdera à la  mise en place de son Conseil Local  de Seine Saint Denis et du Val d'Oise le Samedi 3 Novembre 2012 de 14h à 17h au 4, rue Armand Brette 93380 Pierrefitte sur Seine. 

Cette rencontre est ouverte à tous les compatriotes désireux d'adhérer CNRC-FB. 


En train : descendre à la station du RER D Pierrefitte Stains


En voiture : suivre le GPS

Contacts: Pierre Claver Ngoileye 0629735069, Manoel Mageot et Jean Pierre Redjekra 0637752945

 

Pour le Bureau Exécutif Provisoire


Le Président


Professeur Gaston M. N’Guérékata

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31 octobre 2012 3 31 /10 /octobre /2012 23:37

 

 

 

 

 

communique-Alliance-pour-la-Renaissance-et-la-Refondation.JPGcommunique-Alliance-pour-la-Renaissance-et-la-Refondation-JPG

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31 octobre 2012 3 31 /10 /octobre /2012 23:27

 

 

 

 

 

 

Strict contrôle sur les produits de chasse en partance de l’aéroport de Bangui

 

 

marché gibier PK 12

 

 

Radio Ndéké Luka Mercredi, 31 Octobre 2012 13:46


 « Désormais, tous les aliments centrafricains, notamment des produits de chasse et de pêche en partance de l’Aéroport Bangui M’Poko seront soumis à un strict contrôle des services centrafricains des Eaux et forêts et de phytosanitaire ».


C’est en ces termes que les autorités centrafricaines ont réagi le 30 octobre 2012 suite à la saisie et à la destruction jeudi dernier, de près de 400 kilogrammes de produits de chasse et de pêche dont la viande boucanée sur les passagers du vol Air France en provenance de Bangui. L’incident en question a suscité de vives réactions au sein de la communauté Centrafricaine vivant en France.


La mesure a été en effet rappelée à tous les acteurs aéroportuaires mercredi dernier, au cours d’une réunion convoquée par les autorités de l’ASECNA dans la salle de réunion de l’Article 10 à Bangui.


Selon les participants à cette réunion, « des normes réglementaires en matière d’importation et d’exportation des produits de consommation ont toujours existé, mais c’est le respect qui pose problème. D’où nécessité de rappeler tout le monde à l’ordre ».


D’après le Lieutenant Adrienne Audhass, Responsable du Service des Eaux et Forêts de l’Aéroport Bangui M’Poko, « si un passager possède désormais plus de 5 kilogrammes de la viande boucanée, il devrait se procurer d’une patente commerciale ».


De son côté, le Délégué du Directeur Général de l’ASECNA, Ange-Christian Kossi Mazouka précise que, « ces mesures réglementaires ne sont pas spécifiques qu’à la République Centrafricaine. L’ASECANA a vainement sommé les passagers concernés par ces mesures préétablies de se conformer aux règles. La tâche revient aussi aux compagnies de sensibiliser leurs clients pour éviter tout dérapage. Les aliments destinés à la consommation personnelle devraient être bien emballés ».


A titre de rappel, les responsables de l’agence Air France de Bangui ont expliqué à Radio Ndeke Luka que « c’est une question de réglementation à respecter désormais. Pour des raisons sanitaires et de la sauvegarde des espèces protégées, le transport de ces produits est interdit vers les pays membres de l’Union Européenne. Ce n’est pas uniquement la RCA qui est concernée par cette décision, mais également les pays comme le Cameroun, le Congo et la RDC (République Démocratique du Congo) et d’autres encore ».


« C’est depuis 2011 qu’Air France sensibilise ses passagers sur le transport interdit de ces viandes de brousse. La compagnie a déjà payé des pénalités imposées par la direction générale de l’aviation civile française pour avoir transporté ces produits. Elle ne veut plus s’exposer à de nouvelles sanctions. Les passagers doivent le savoir », ont-t-ils mentionné.

 


 

3 véhicules d’une ONG humanitaire attaqués à Batangafo


 

RCA-hydrographie-nord-ouest.JPG

 

Radio Ndéké Luka Mercredi, 31 Octobre 2012 13:44

 

Les attaques à mains armées continuent toujours d’inquiéter les habitants de la localité de Batangafo (nord). La dernière en date a été celle perpétrée le 30 octobre 2012 sur 3 véhicules de l’ONG humanitaire Solidarité basée à 25 kilomètres de cette ville. Le forfait a été commis par des hommes armés non identifiés. Bilan : une somme de 56 000 francs CFA, une moto, un téléphone portable et d’autres biens ont été emportés. 

 

Selon une des victimes jointe au téléphone par la Rédaction de Radio Ndeke Luka, « aucune perte en vie humaine n’a été enregistrée. Ces malfrats, mal habillés et armés, ont prétendu être les éléments de la Convention des Patriotes pour la Justice et la Paix (CPJP) branche Fondamentale. Toutefois, à vue d’œil, ces derniers sont loin de l’être ».


« La présence de ces hommes armés a été signalée depuis quelques semaines dans cette localité. Mais ils n’exercent encore aucun acte de violence sur les populations locales », a indiqué la même source.


Cette attaque vient prolonger la liste des attaques que la population de la région de Batangafo et ses environs connaissent ces derniers temps. Dans un passé récent, les habitants avaient dénoncé l’insuffisance des Forces Armées Centrafricaines (FACA) pour assurer leur sécurité.


 

 

La grève des étudiants en EPS vivement réprimée par l’OCRB


greve-etudiants.jpg

 

 

Radio Ndéké Luka Mercredi, 31 Octobre 2012 13:42

 

2 étudiants en Education Physique et Sportive arrêtés et 2 autres blessés par balle, c’est le bilan d’une altercation survenue ce 31 octobre 2012, entre ces étudiants et les éléments de l’Office Central pour la Répression du Banditisme (OCRB). Ces derniers sont en grève pour réclamer du gouvernement centrafricain le payement de leurs 10 mois d’arriérés de bourse.

 

L’Avenue des Martyrs a été prise d’assaut dans la matinée de ce mercredi par les manifestants : l’hymne nationale a été chantée en pleine chaussée et des coups de feu ont retenti, constats faits par les reporters de Radio Ndeke Luka.

 

Après quelques minutes de violentes manifestations qui ont perturbé la circulation, les éléments de l’OCRB sont intervenus pour, non seulement disperser les manifestants, mais aussi arrêter 2 des manifestants. Les 2 autres blessés par balle ont été conduits à l’Hôpital Communautaire pour des soins intensifs, ont-ils mentionné.

 

Selon Igor Brice Ngaté, représentant du collectif de ces mécontents, « les conditions d’études sont précaires. Les responsables hiérarchiques ont été sommés depuis 4 mois à travers un préavis de grève. Seulement, aucune réponse favorable n’a été obtenue. Finalement, les étudiants se sont vus obligés de passer la vitesse supérieure. Pour l’instant, nous exigeons la libération sans conditions de nos 2 camarades, la prise en charge des 2 autres et une réponse immédiate à nos revendications ».


Radio Ndeke Luka n’a pas encore enregistré la réaction des autorités en charge de cette filière de formation.

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Centrafrique-Presse.com - dans Société
31 octobre 2012 3 31 /10 /octobre /2012 13:17

 

 

 

 

 

Mukwege_0.jpg


 

 

PARIS, 30 oct 2012 (AFP) - La ministre française de la Francophonie Yamina Benguigui a demandé mardi aux autorités congolaises de faire arrêter les auteurs de la tentative d'assassinat du Dr Denis Mukwebe, pionnier du traitement des femmes victimes de violences sexuelles en République démocratique du Congo (RDC).

 

"J'en appelle aux autorités congolaises pour que cette odieuse tentative d'assassinat fasse l'objet d'une réaction immédiate et que les coupables soient activement recherchés et poursuivis", a déclaré la ministre déléguée, dans un communiqué.

 

"Je condamne avec la plus grande fermeté toute atteinte aux personnes et plus encore lorsqu'il s'agit des femmes et de ceux qui, comme le Dr Mukwebe, luttent contre ces viols et exactions faites aux femmes", a-t-elle ajouté.

 

Jeudi soir, quatre ou cinq hommes armés ont fait irruption chez le médecin et tué un homme qui s'interposait. Le Dr Mukwebe a pu s'enfuir et a échappé de justesse à cette agression.

 

Le médecin qui a reçu le prix de l'ONU pour les droits de l'homme, a quitté samedi la RDC pour le Burundi et pourrait être accueilli en Belgique.

 

"Son hôpital de Bukavu, grâce à la prise en charge de très nombreuses victimes de viols, est un bel exemple d'action concrète et réparatrice dans une région des Kivus, hélas tristement célèbre pour les multiples agressions sexuelles perpétrées par des groupes armés", a souligné Mme Benguigui.

 

"Plusieurs fois cité pour le prix Nobel de la paix, il incarne les plus belles valeurs d'humanisme et de défense des plus meurtris et notamment des femmes +butins de guerre+", a déclaré la ministre, rappelant qu'en mai, il avait participé au lancement de la campagne internationale pour mettre fin aux viols et à la violence ciblant les femmes, dans les situations de conflit.


"Nous sommes heureux d'apprendre qu'il est désormais en lieu sûr, et nous nous joignons aux autorités belges pour proposer notre aide si cela s'avérait utile", a indiqué Mme Benguigui.

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Centrafrique-Presse.com - dans AFRIQUE
31 octobre 2012 3 31 /10 /octobre /2012 13:04

 

 

 

 

 

Teodorin-Obiang-Nguema.jpg



PARIS, 30 oct 2012 (AFP) - Le mandat d'arrêt lancé par la justice française contre Teodorin Obiang, le fils du président équato-guinéen Teodoro Obiang, dans le cadre de l'affaire des biens mal acquis, est toujours valable et n'a pas été annulé, a-t-on appris mardi de source judiciaire.

 

Les autorités de Malabo avaient affirmé lundi que ce mandat d'arrêt avait été "annulé" par Interpol parce que l'organisation internationale l'avait jugé "illégal".

 

Ce mandat est toujours valable et n'a pas été annulé par la justice française, a-t-on précisé de source judiciaire.

 

En revanche, il n'était pas possible de savoir dans l'immédiat si ce mandat avait été diffusé par Interpol.

 

L'organisation internationale rappelle que tous les mandats d'arrêt lancés par les pays ne font pas forcément l'objet d'une publication, soit parce que le pays ne l'a pas demandé, soit parce qu'il n'est pas conforme avec les règles d'Interpol.

 

Seulement 40% des notices rouges sont publiques, fait-on valoir à Interpol. Cela n'interdit pas aux pays de diffuser par eux-mêmes les mandats.

 

Deux juges d'instruction français enquêtent depuis décembre 2010 sur les conditions dans lesquelles trois chefs d'Etat africains - Denis Sassou Nguesso du Congo, Teodoro Obiang et le défunt président gabonais Omar Bongo - ont acquis un important patrimoine immobilier et mobilier en France.

 

Ils avaient lancé mi-juillet un mandat d'arrêt international contre le fils du président équato-guinéen après son refus de répondre à une convocation. Ses avocats avaient estimé que le statut de M. Obiang, nommé fin mai deuxième vice-président, lui octroyait une immunité de juridiction et qu'il ne pouvait donc se présenter aux juges.

 

La Guinée équatoriale a attaqué fin septembre la France devant la Cour internationale de Justice (CIJ) pour violation du droit international, accusant Paris d'avoir bafoué l'immunité de dignitaires équato-guinéens et de locaux diplomatiques.

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Centrafrique-Presse.com - dans Dossiers
31 octobre 2012 3 31 /10 /octobre /2012 12:56

 

 

 

 

 

camp-refugies-HCR.jpg



RFI 31 Octobre 2012

 

Au Tchad, les travaux de la commission mixte Tchad-Centrafrique se sont achevés au soir de mardi 30 octobre par la signature de plusieurs accords. La Centrafrique, dont 30 000 ressortissants fuyant la guerre au nord de ce pays sont réfugiés au Tchad, estime qu'il est temps pour ses ressortissants d'envisager un retour.


Pour les autorités centrafricaines, la mise en oeuvre du programme de démobilisation et de réinsertion des anciens rebelles au nord du pays et la montée en puissance de l'armée centrafricaine sont des signaux pour envisager un retour de leurs ressortissants refugiés au sud du Tchad depuis 2003.


Selon le ministre centrafricain des Affaires étrangères, Antoine Gambi, des missions iront dans les camps de réfugiés au Tchad pour persuader ces derniers de rentrer. « Les moyens sont mis à disposition pour que des missions gouvernementales puissent venir ici au Tchad sillonner les zones des sites où se trouvent ces compatriotes afin qu'ils puissent regagner le bercail. »


Son homologue tchadien Moussa Faki Mahamat prévient que tout se fera dans le respect du droit international humanitaire. « Les réfugiés retournent chez eux volontairement. Le Tchad ne les renvoie pas. La République centrafricaine ne les arrache pas. Donc, il n'y a pas d'inquiétude à se faire. C'est un processus. Je pense que les conditions sont réunies, et le retour sera volontaire et bien organisé. »


Une chose est sûre cependant : ce processus de retour prendra encore des mois, voire plusieurs années avant de se concrétiser.

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Centrafrique-Presse.com - dans Humanitaire
31 octobre 2012 3 31 /10 /octobre /2012 04:32

 

 

 

 

Bozize-ailleurs.JPG



Le brusque départ de Bangui des forces tchadiennes mises à la disposition de Bozizé pour sa protection rapprochée depuis le 15 mars 2003 jusqu’à présent ainsi que l’annonce du retrait en 2013 des différents contingents présents sur le sol centrafricain d’abord des cinq pays de la CEMAC vers la fin du pouvoir du président Patassé puis ceux des pays de la CEEAC (MICOPAX) projettent brutalement le général président centrafricain devant la nécessité de prendre les responsabilités qu’il n’a jamais voulu ou été incapable d’assumer.


Il s’agit de celles de mettre réellement et effectivement en œuvre cette arlésienne qu’est la restructuration des forces armées centrafricaines qu’on a toujours chantée, qui a plutôt permis à  quelques-uns à la tête de cette armée dont Bozizé lui-même et ses acolytes comme le général d’opérette Bernard Ouandé ou encore unSylvestre Yangongo, pour ne citer que ceux-là, de se servir sur le dos de cette armée et au détriment des petits soldats de la troupe.


Bozizé pourtant prétendument chef suprême de cette armée, s’est toujours endormi sur ses lauriers et n’a véritablement jamais compris que la présence des troupes étrangères sur le territoire centrafricain en vue d’appuyer le processus de consolidation de la fragile stabilité, était de toute façon temporaire et ne devrait pas durer ad vitam aeternam. Il faudrait bien qu’un jour, ces différents contingents africains regagnent leurs pays respectifs. Tant que cette situation perdurait, lui, croyait qu’il en sera toujours ainsi. Les anges-gardiens tchadiens partis, il lui faut bien vite leur trouver des remplaçants car eu égard à l’impopularité qui est la sienne, un coup d’Etat pourrait vite survenir, il faut dire les choses comme elles sont. Tant qu’à faire, il a déjà pris goût à ne compter que sur des forces étrangères pour faire face au péril intérieur.

 

Beaucoup d’effort a pourtant été fait par certains pays amis de la RCA et certains partenaires au développement pour aider le pays à réaliser une restructuration effective par la fourniture d’équipements, de bourse de formation, et diverses formes de coopération militaire. Pour ne parler que du Tchad voisin, on peut dire d’Idriss Déby ce qu’on veut mais il a néanmoins appuyé réellement Bozizé  en contribuant à la formation à Moussoro au Tchad aux frais de ce pays frère, à au moins deux reprises, de plusieurs centaines de soldats centrafricains sans compter la fourniture d’armes de guerre de guerre et de véhicules BJ 75 Toyota. Que sont devenus ces soldats une fois leur formation terminée et revenus au bercail ?


A quoi servent toutes les armes de guerre et équipements militaires que Bozizé n’a cessé d’acquérir coûteusement hors budget en Chine, en Ukraine, en Afrique du Sud et autre, entreposés à Bézambé, Bossembélé et autre Bérengo, depuis qu’il est au pouvoir ? Le sous-équipement et le manque de moyens des FACA tant décriés ne sont pas toujours justifiés. Plusieurs soldats FACA sont souvent envoyés au front de l’insécurité pour se faire massacrer car on ne leur fournit pas les armes et munitions en quantité suffisante. C’est cette intolérable situation qui démotive ces soldats la plupart du temps. A quoi ont servi les centaines de millions de F CFA régulièrement siphonnés du trésor public du pays sous le prétexte de la sécurité ?


Bozizé a acheté trois hélicoptères de combat à l’Ukraine qui moisissent depuis dans les hangars de l’escadrille à M’poko. Pourquoi les avoir achetés ? L’épave du Hercules C 130, « Air Bézambé », aussi acheté aux USA on ne sait trop pourquoi, passe plus de temps en réparation à Lisbonne qu’en vol, pendant qu’on entretient aussi coûteusement à ne rien foutre un pléthorique équipage de plus d’une dizaine de personne aux frais de la princesse. C’est vraiment de l’argent des Centrafricains jeté par la fenêtre.

 

L’élément confiance des chefs hiérarchiques à la troupe qui est la condition sine qua non de l’efficacité d’une armée moderne  continue de faire gravement défaut  dans cette armée centrafricaine qui, au lieu d’être restructurée comme on n’arrête pas de le chanter, a des années durant, été politisée à outrance et plutôt déstructurée par un Bozizé que Patassé a commis l’irréparable et fatale erreur d’en faire le chef d’Etat-major. Il s’en est servi pour assouvir ses ambitions d’accession au pouvoir suprême du pays par des voies anticonstitutionnelles afin de s’en mettre plein les poches.


Le dernier scandale  début août de l’inadmissible recrutement discriminatoire et pourtant tarifé des jeunes citoyens dans cette armée est la preuve de la conception clientéliste et patrimoniale de l’armée centrafricaine par Bozizé et son fils Francis. Plusieurs recrues médicalement inaptes mais néanmoins retenus sans visite médicale préalable sur les quotas de Francis et de la maîtresse favorite de Bozizé Renée Madeleine Sambo Bafatoro ont dû fuir d’eux-mêmes du centre de formation de Bouar en raison de déclenchement brutal de maladie cachée. Certains sont mêmes décédés.


Le fléau de l’insécurité que vit avec douleur le pays depuis des lustres et dont on a vaguement l’impression qu’elle est insoluble, trouve ci-dessus l’une de ses explications. Par certains côtés, elle sert la cause et les calculs machiavéliques de Bozizé et son fils Francis. Tant que l’armée centrafricaine fonctionnera comme une structure au service non pas du pays mais d’un individu, elle ne sera pas à la hauteur des enjeux d’éradication de l’insécurité multiforme et complexe qui empoisonne la vie des fils du pays.


La rédaction

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Centrafrique-Presse.com - dans Politique
31 octobre 2012 3 31 /10 /octobre /2012 01:07

 

 

 

 

 

 

couverture-Afrique-Nouvelle-octobre-2012.JPG

 

 

Editorial d'Adrien Poussou

 

 

Ce que je dis

 

Afrique  –  ONU : l’hypocrisie n’a que trop duré !

 

La 67ème Assemblée générale des Nations unies s’est achevée à New-York, aux États-Unis, fin septembre. Une fois de plus, les chevaliers de la vertu, ces marchands de morale qui ont souvent les mains sales, se sont livrés à leurs petits jeux de Torquemada consistant à se donner bonne conscience à peu de frais, en se proclamant porte-étendards du Continent africain.

 

Comme des idiots utiles, ils ont feint de réclamer l’attribution d’un siège de membre permanent du Conseil de sécurité des Nations unies à un pays africain. Or aujourd’hui, aucune âme sensée ne saurait être défavorable  à un élargissement du nombre de sièges permanents et non permanents au Conseil de sécurité, pour que sa composition reflète les réalités du monde et tienne compte de l’émergence de nouvelles puissances ayant la volonté et la capacité d’assumer des responsabilités importantes. Cette réforme du Conseil de sécurité est un impératif dans le cadre de la réforme des institutions internationales. Elle nécessite un engagement politique des États membres au plus haut niveau.

 

C’est pourquoi, il ne faut surtout pas être dupe de ces numéros de prestidigitation bien rodés et ne pas se laisser berner par ces supposées bonnes intentions envers l’Afrique.

 

Que ces défenseurs auto-désignés du Continent à la sincérité sujette à caution, aient enfin compris qu’en ce 21e siècle, aucune personne disposant de toutes ses facultés ne saurait, en toute bonne foi, contester ouvertement la nécessité pour certains États africains d’entrer au Conseil de sécurité en tant que membre permanent, chacun veut bien le croire.

 

Qu’ils n’appartiennent pas au troupeau des « dominateurs » adeptes de l’exploitation outrancière et sans contrepartie des ressources du réservoir qu’est l’Afrique, on ne demande qu’à l’établir par des faits.

 

Néanmoins, si aujourd’hui beaucoup d’Africains comme moi (et je peux citer des exemples à l’appui) sont sceptiques vis-à-vis de la sincérité de leurs démarches, c’est parce qu’il y a déjà longtemps qu’ils ont cédé à une tentation plus perverse que le conservatisme et plus répandue,  parmi les Nations dites évoluées, que la condescendance : l’habitude. C’est grâce à l’habitude qu’ils nous servent au fil des années, ce même refrain irrévocablement désuet. En tout état de cause et à tout bien considéré, c’est l’habitude qui les pousse à percevoir les Africains comme d’éternels gamins à qui l’on doit servir la soupe, cinquante ans après les indépendances.

 

C’est en partie pour cela que depuis quelques années, certains pays africains exigent, à juste titre d’ailleurs, avec une rare fermeté, le départ des missions de maintien de la paix de l’ONU, présentes sur leur territoire, parlant d’un constat d’échec. Ce fut le cas en janvier 2010, où le chef de l’État tchadien, Idriss Déby Itno, ne s’était pas encombré de fioritures pour exiger et finalement obtenir après maintes tergiversations du Conseil de sécurité et de multiples pressions, le départ des troupes de la Mission des Nations unies en République centrafricaine et au Tchad (Minurcat) à la date d’expiration de leur mandat. Pourtant à l’époque, la Minurcat n’était présente sur son territoire que depuis seulement un an. « À mi-parcours, la Minurcat n’est pas opérationnelle, et ne le sera pas, même si on lui donnait encore un an », disait-il avec une pointe de déception. Tout comme lui, son homologue Joseph Kabila, le président de la République démocratique du Congo (RDC), n’y était pas allé, lui non plus, avec le dos de la cuillère. Par la voix de son ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement, Lambert Mende Omalanga, la RDC affirmait que le « bilan de la Monuc [Mission des Nations unies au Congo, NDLR]par rapport à l’exploitation illicite des ressources naturelles de la RDC n’a guère été brillant » et que « l’absence d’un plan de réforme du système de sécurité démontre que face à ces défis, la présence de la Monuc n’aura pas été la panacée ». Plus grave, le pays pointait les dysfonctionnements de coopération entre la Monuc et le gouvernement avec comme conséquence d’ « impacter négativement les opérations d’éradication des groupes armés qui perturbent la gestion des défis humanitaires que la guerre a engendrés ».

 

Devant ce constat d’échec, l’impératif serait de demander que le Conseil de sécurité s’adapte aux réalités du 21e siècle. Il doit demeurer l’organe de décision responsable « du maintien de la paix et de la sécurité internationales » et doit « assurer l’action rapide et efficace de l’Organisation », conformément à la Charte des Nations Unies. Il doit mieux représenter le monde d’aujourd’hui tout en restant capable de prendre les mesures nécessaires face aux problèmes de sécurité qui se posent à notre planète.

 

Cependant, dans sa forme actuelle,  le Conseil de sécurité des Nations unies composé de cinq membres permanents (États-Unis, France, Royaume-Uni, Chine et Russie) et de dix non permanents élus pour deux ans n’a été réformé qu’une fois en 1963, lorsque quatre nouveaux sièges non permanents ont été créés. La réforme du Conseil nécessite l’accord d’au moins les deux tiers des États membres de l’ONU et celui de tous les membres permanents, qui disposent du droit de veto (cf. article 108 de la Charte). Cette procédure, très contraignante, nécessite de définir une réforme qui puisse recueillir le soutien d’une vaste majorité des États membres.

C’est l’une des raisons, si ce n’est la principale, des nombreux échecs de plusieurs tentatives de réforme initiées ces dernières années et qui peuvent être répertoriées ainsi :
 

Après une première proposition par le président de l’Assemblée générale en 1997, le « rapport des sages » de 2004 [rapport Panyarachun, NDLR ] demandé par Kofi Annan, alors Secrétaire général des Nations unies,  proposait des solutions pour un Conseil élargi à 24 membres.

Le G4 (Inde, Brésil, Japon et Allemagne) a également fait une tentative en 2005 qui n’a pas abouti. Il proposait la création de 6 nouveaux sièges permanents (les 4 membres du G4 et        2 pays africains) sans droit de veto et de 4 nouveaux non permanents. Cette proposition a rencontré l’opposition de deux groupes numériquement importants :

—  les pays rassemblés au sein du groupe « Uni pour le consensus » derrière l’Italie, l’Argentine, le Pakistan et le Mexique, plaident pour un élargissement uniquement dans la catégorie des membres non permanents. Ils ont ainsi proposé 10 nouveaux non permanents ;

—  l’ensemble des pays africains s’est rassemblé derrière « le consensus d’Ezulwini », proposition qui demande deux sièges permanents avec droit de veto et deux sièges non permanents supplémentaires pour l’Afrique (l’Afrique en détenant trois actuellement).

Depuis, on tourne en rond. De promesses en vœux pieux, aucun espoir à l’horizon. Reconnaissons avec gravité et, convenons-en, avec une infinie déception : les pays dits développés qui se sont octroyés des privilèges au moment de la création de l’ONU, n’entendent en rien amoindrir leur domination sur le monde. Ils veulent continuer à semer des troubles impunément, à créer le désordre partout afin de rester les maîtres incontestés de l’univers, tout en continuant avec cynisme à jurer, la main sur le cœur, que l’Afrique doit avoir un siège permanent au Conseil de sécurité des Nations unies. En somme, une hypocrisie qui n’a que trop duré.   

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