Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Sommaire

  • : centrafrique-presse
  • : informations générales sur la république centrafricaine et l'Afrique centrale
  • Contact

Recherche

Liens

30 septembre 2015 3 30 /09 /septembre /2015 21:10

 

 

 

Par Christophe Châtelot  LE MONDE Le 29.09.2015 à 06h49 • le 29.09.2015 à 10h55

 

Explosion de violences sans lendemain ou première étape vers un nouvel embrasement de la République centrafricaine (RCA) ? Les pronostics divergent alors que la capitale, Bangui, vit ses journées les plus sanglantes depuis plus d’un an. Selon une source au sein de la Croix-Rouge centrafricaine contactée à Bangui, le bilan pourrait s’élever à « une cinquantaine de morts et des dizaines de blessés victimes de tirs par balle ou de coups de machettes ».

 

Les violences ont éclaté dans la nuit de vendredi, après que la dépouille d’un jeune chauffeur de moto-taxi a été retrouvée à proximité de la mosquée Ali Babolo dans le quartier du PK5, dernier fief musulman de Bangui depuis les affrontements intercommunautaires meurtriers de 2013 et 2014. « Cet assassinat le jour de la Tabaski [nom wolof de l’Aïd el-Kebir] était une provocation, on ne pouvait pas ne pas réagir », témoigne un jeune du quartier joint au téléphone. Des groupes armés se sont alors lancés dans des opérations de représailles dans les zones chrétiennes de la ville. Ces attaques ont, à leur tour, entraîné la réaction de groupes proches des anti-balaka, les milices chrétiennes qui avaient chassé la Séléka du pouvoir début 2014.

 

« Chaos ambiant »

 

Depuis dimanche, la ville est le théâtre d’attaques et de scènes de pillages qui n’ont pas épargné les nombreuses ONG. Des véhicules de la Mission des Nations unies en Centrafrique (Minusca) ont été caillassés. La gendarmerie, le ministère de la défense et la radio d’Etat ont également été ciblés malgré le couvre-feu décrété dimanche par le gouvernement.

 

Lundi matin, une manifestation a été dispersée par les casques bleus alors qu’elle se dirigeait vers le siège de la présidence. Trois manifestants auraient été tués. « Les responsables des casques bleus de la Minusca nient qu’ils aient ouvert le feu sur les populations », indique toutefois un bref communiqué de la mission des Nations unies dont le mandat, placé sous le chapitre VII, autorise les casques bleus à user de la force.

 

« LA VIE REPRENAIT, CES DERNIERS MOIS. TOUT CELA VIENT DE S’EFFONDRER. C’EST HAINE CONTRE HAINE ET LES PAROISSES SONT DE NOUVEAU REMPLIES DE GENS APEURÉS », CONSTATE MGR DIEUDONNÉ NZAPALAINGA, ARCHEVÊQUE DE BANGUI

 

Des employés de la Minusca à Bangui, cantonnés à leur domicile pour des raisons de sécurité, craignent d’être les prochaines cibles des groupes armés alors que des éléments de l’opposition demandent le départ de tous les soldats étrangers présents en RCA ainsi que de la mission de l’ONU.

 

« L’apparente coordination de certaines attaques et le moment choisi laissent penser que tout cela était préparé et répond à un agenda politique, avance un diplomate étranger. Mais dans le chaos ambiant, difficile d’identifier des interlocuteurs représentatifs. » Certains observateurs croient voir derrière ces violences l’esprit revanchard de personnalités liées à l’ancien président François Bozizé, qui vit en exil depuis qu’il a été déposé par les rebelles de la Séléka début 2013. D’autres pensent que certains milieux politiques engagés dans la transition politique cherchent à faire traîner ce processus pour conserver leur pouvoir. La présidente de la transition, Catherine Samba-Panza, est rentrée précipitamment de New York, où elle assistait à la 70e Assemblée générale des Nations unies.

 

« Ce cycle de vengeances »

 

« Il y a forcément des gens derrière ces groupuscules, remarque Mgr Dieudonné Nzapalainga, archevêque de Bangui. Il n’empêche que ce cycle de vengeances nous a surpris. La vie reprenait, ces derniers mois. Des musulmans en boubou revenaient dans le centre-ville. Tout cela vient de s’effondrer. C’est haine contre haine et les paroisses sont de nouveau remplies de gens apeurés. »

 

Beaucoup craignent désormais que ces violences se propagent au reste du pays. « Des signaux inquiétants nous arrivent de province », s’alarme ainsi Mgr Nzapalainga. L’Union européenne (UE), principal bailleur de fonds pour la reconstruction de ce pays ravagé par des décennies de guerre et autant d’incurie, a condamné les violences. « A l’approche des élections qui doivent se dérouler d’ici à la fin de l’année, l’UE rejette toute tentative de décourager les efforts en cours vers la stabilité », ajoute le communiqué.

 

Rien ne dit que cet appel sera entendu. Au contraire, la tenue du référendum constitutionnel prévu pour le 4 octobre, puis celle du scrutin présidentiel programmé deux semaines plus tard, sont aujourd’hui impossibles. D’autant qu’à la question de l’insécurité s’ajoute celle du recensement électoral, à peine amorcé.

 

Christophe Châtelot


http://www.lemonde.fr/afrique/article/2015/09/29/la-centrafrique-au-bord-du-gouffre_4776117_3212.html#lbc3Sd6jRde62xJQ.99
 

Lu pour vous : La Centrafrique connaît un nouvel accès de violences interreligieuses
Lu pour vous : La Centrafrique connaît un nouvel accès de violences interreligieuses
Partager cet article
Repost0
Centrafrique-Presse.com
30 septembre 2015 3 30 /09 /septembre /2015 20:19

 

 

 

Communiqué de presse

 

 

29 SEPTEMBRE 2015

 

Bangui / Genève – La capitale de la République centrafricaine est depuis plusieurs jours le théâtre de nouvelles violences dont les conséquences humanitaires inquiètent le Comité international de la Croix-Rouge (CICR). L'institution demande à ce que les travailleurs humanitaires puissent avoir accès aux personnes qui ont besoin d'être secourues. Elle demande également aux parties concernées de protéger de la violence la population et les infrastructures civiles, et tout particulièrement les personnels de santé et les infrastructures médicales.

 

« La violence à laquelle la population de la capitale est à nouveau exposée est alarmante et nous empêche de fournir l'assistance dont celle-ci a grandement besoin. Empêcher les organisations humanitaires de faire leur travail, notamment en pillant bureaux, entrepôts et biens destinés aux plus vulnérables, réduit dangereusement notre capacité à porter secours aux blessés et aux malades. Cela met aussi la vie de dizaine de milliers de civils en danger », a averti Jean-François Sangsue, responsable du CICR en Centrafrique.

 

Ces derniers jours, les hôpitaux de la capitale se sont efforcés de prendre en charge les blessés malgré des conditions souvent très difficiles. Les équipes chirurgicales du CICR ont apporté leur soutien à l'hôpital communautaire de Bangui durant le week-end. « Depuis dimanche après-midi, nous avons malheureusement été contraints de suspendre nos services en raison de la détérioration de la situation sécuritaire. Mais il est essentiel que nous puissions reprendre nos activités le plus rapidement possible, dans des conditions de sécurité acceptables », insiste Jean-François Sangsue.

 

Les activités du CICR se poursuivent dans le reste du pays et l'institution est prête à reprendre ses activités dans la capitale dès que les conditions de sécurité le permettront.

 

Il est important d'autoriser l'accès de l'assistance humanitaire aux personnes qui en ont besoin. Les forces et les groupes armés doivent respecter l'emblème de la croix rouge et ne pas entraver l'acheminement des secours. La neutralité de l'assistance médicale doit être respectée et le passage des personnels de santé, du matériel médical et des véhicules sanitaires doit être assuré sans risques pour leur sécurité.

 

Informations complémentaires :

 

Thierry Mugisho, CICR Bangui, tél. : +236 75 27 25 29


Claire Kaplun, CICR Genève, tél. : +41 22 730 31 49 ou +41 79 244 64 05

ou sur notre site : www.cicr.org

République centrafricaine : le CICR s’inquiète de la détérioration de la situation à Bangui
Partager cet article
Repost0
Centrafrique-Presse.com
30 septembre 2015 3 30 /09 /septembre /2015 15:55
Communiqué du G8-RCA

 

 

 

 

Bangui, le 29 septembre, 2015

 

 

Le G8-RCA condamne avec la plus grande fermeté les violences commises depuis le 25 septembre 2015 à Bangui. Il présente ses sincères condoléances aux familles des victimes.

 

Le G8-RCA appelle toutes les personnes impliquées à cesser les violences et à déposer les armes. Il encourage tous les responsables civils, politiques et religieux, à s’engager et à agir de manière responsable pour le rétablissement de la paix.

 

Les responsables de ces violences et ceux qui les inspirent devront en répondre devant la justice. Le G8-RCA salue les courageux efforts des forces de sécurité intérieures centrafricaines et des forces internationales MINUSCA et Sangaris pour rétablir la sécurité ces quatre derniers jours.

 

Le G8-RCA soutient pleinement les autorités et le processus irréversible de la Transition. Le peuple centrafricain, en s’inscrivant massivement sur les listes électorales, a manifesté sa claire volonté d’élire rapidement les futurs dirigeants du pays.

 

La paix et la stabilité politique sont primordiales pour la réconciliation, la justice, la relance économique, l’emploi et la prospérité pour les générations actuelles et futures en Centrafrique.

 

Partager cet article
Repost0
Centrafrique-Presse.com
30 septembre 2015 3 30 /09 /septembre /2015 15:50
Note d'information du MLPC et Message aux électeurs

 

 

Bureau Fédéral                                         

                     Secrétariat  Général

                     N°_00054_BF/SG/2015

 

 

 

NOTE D’INFORMATION

 

 

Objet : Inscription sur les listes électorales en France et en Belgique

 

 

           Camarades militants (es), sympathisants,

         Chers compatriotes,

 

Le Bureau Fédéral Europe-Amériques-Asie-Moyen Orient-Océanie (EAAMOO) du MLPC vous informe que l’Autorité des Ambassades ou Consulats des Elections (A.A.C.E) à Paris vient de publier les dates d’opération d’enrôlement sur les listes électorales en France dont copie du communiqué est jointe à la présente note.

 

Le Bureau Fédéral vous appelle tous à vous mobiliser et à aller massivement vous inscrire sur les listes électorales. L’inscription est obligatoire pour pouvoir voter lors de la prochaine élection présidentielle.

 

Le Bureau exhorte tout particulièrement les nouveaux majeurs, ceux qui atteignent maintenant l'âge de voter à se mobiliser de façon exemplaire pour cette élection. Ne laissons pas passer l’occasion de doter notre pays d’un pouvoir légitime, étape importante d’un retour à la réconciliation nationale véritable, au rassemblement et à la reconstruction de notre cher et beau Centrafrique.   

 

Le MLPC et son candidat Martin ZIGUELE sont déjà prêts pour relever ce défi. Accordons-leur la possibilité de donner un nouveau départ à notre pays, allons donc massivement nous inscrire sur les listes électorales car la victoire passe nécessairement par les urnes.

 

Fait à Paris le 23 septembre 2015

 

Pour le Bureau Fédéral,

 

Le Président Fédéral

 

Jean Didier KABRAL

 

 

 

  Bureau Fédéral                                         

               Secrétariat  Général

               N°_00055_BF/SG/2015

 

Message à l’attention des électeurs

 

Objet : Inscription sur les listes électorales dans les centres d’enregistrement installés en  France

 

 

  Camarades militants (es), sympathisants,

  Chers compatriotes,

 

Le Bureau Fédéral EAAMOO du MLPC informe les militantes et militants, sympathisants ainsi que tous les compatriotes centrafricains de France que le programme des opérations d’inscription sur les listes électorales pour les électeurs qui dépendent du bureau d'enregistrement de Nantes est le suivant :

 

  • du 10 au 11 octobre 2015 à Nantes : Les départements de Loire Atlantique et la Vendée
  • du 17 au 18 octobre 2015 à Rennes : Les départements de Côtes d'Armor, Finistère et  Ille-et-Vilaine;
  • du 24 au 25 octobre 2015 à Angers : Les départements de: Maine-et-Loire, Mayenne, Sartre;
  • Le 31 octobre 2015 à Niort : le département de Deux-Sèvres

 

Pour Nantes, le recensement aura lieu à la manufacture des tabacs 10 bis Bd Stalingrad 44000 Nantes (dans la salle commission 1 au 1er étage)

  • Samedi 10 octobre de 13h à 19h
  • Dimanche 11 octobre de 9h à 19h.

 

Les informations concernant les autres bureaux de recensement vous seront transmises ultérieurement dès qu’elles nous seront communiquées par l’Autorité des Ambassades ou Consulats des Elections (A.A.C.E), démembrement de l’Autorité Nationale des Elections (A.N.E) pour la France.

 

Pour rappel, vous trouverez ci-dessous la liste  pièces exigées pour l'inscription :

 

  • CNI centrafricaine
  • Passeport centrafricain
  • Acte de naissance (centrafricain)
  • Jugement supplétif
  • Livret militaire
  • Livret de pension
  • Certificat de nationalité centrafricaine

 

Pour ceux qui n'ont que des papiers Français :

 

* Faire 1 transcription au préalable auprès de l’Ambassade de l’acte de naissance français en acte de naissance centrafricain en justifiant de la nationalité centrafricaine d'un des ascendants. Tarif 25€

* Carte consulaire (Se faire délivrer auprès de l’Ambassade en présence d'un TÉMOIN qui valide la filiation à la nationalité Centrafricaine). Tarif 30€

 

 

 

Fait à Paris le 29 septembre 2015

 

Pour le Bureau Fédéral,

Le Secrétaire général

 

Romuald NGBALE

Partager cet article
Repost0
Centrafrique-Presse.com
30 septembre 2015 3 30 /09 /septembre /2015 15:45
COMMUNIQUE DE PRESSE N°008 /FDPC/29-09-2015

 

 

FRONT DEMOCRATIQUE DU PEUPLE CENTRAFRICAIN(FDPC)

 

                 

 

L’heure est grave en République Centrafricaine mon beau et très cher pays !

 

Je crois qu’il s’agit là d’une autre crise de trop et il est temps que cela cesse quel que soit les moyens !

 

Dans mes précédents communiqués de presse, j’ai attiré l’attention de tous les acteurs nationaux et internationaux sur la précarité managériale et gouvernementale des autorités de Transition à Bangui. Lesquelles autorités sont favorables aux problèmes qui minent notre pays. Bien plus, notre pays est annexé par des djihadistes à la solde des chefs de guerre soudanais et tchadiens qui ont trouvé en la Centrafrique un « terrain propice pour exploitation sauvage et avérée des ressources de tout genre ».

 

La situation que vit mon pays est chaotique et encouragée par la plupart des forces présentes actuellement sur le terrain. Plusieurs entités y sont responsables.

 

1-Les soldats français de l’opération Sangaris, au vu et au su de tous, commettent des actes ignobles et criminels sur nos fils et filles qui restent impunis par leur commandement. Ces derniers organisent discrètement le pillage de nos ressources naturelles pour leur propre compte.

 

2-Les soldats de la MINUSCA qui brillent aussi par leur « activité affreuse, démoniaque et débordante » sur nos fils et filles qu’ils ont réduites à l’esclavage sexuel et à la pornographie. Je parle en connaissance de cause. Mes hommes m’ont fourni des renseignements et des preuves concrètes après infiltration du milieu. Cette humiliation ne restera pas impunie car je détiens les photos de ces actes, et elles vous poursuivront tant que je vivrais jusqu’à ce que justice soit rendue.

 

3-Par ailleurs, j’ai aussi des informations précises et fiables selon lesquelles ces djihadistes musulmans qui terrorisent la population tant à Bangui qu’à l’intérieur  du pays ; soit effroyablement armées par des acteurs principaux (MINUSCA, Autorités de la Transition) sensés défendre le peuple et restaurer la paix. En tant que besoin, vous serez cités et comparaitrez devant le peuple centrafricain.

 

4-L’un des acteurs et pas des moindre de cette crise dans mon pays est l’ONU. Je leur fait la reproche de considérer la RCA comme un champ d’expérimentation des « pseudo et néo politiciens ».Car comment comprendre que l’ONU, au regard de toutes les informations qui lui ont été fournies sur les prétendus dirigeants de la RCA ait laissé faire le choix qui est actuel ? L’ONU s’est amusé à faire un casting complaisant quelle sera responsable le moment venu.

 

Ce qui se passe en Syrie aujourd’hui est la copie politique et militaire de ce qui va arriver en Centrafrique dans les tous prochains jours. J’ose croire que vous êtes suffisamment préparés à tenir un si long et infatigable guérilla que vous êtes en train d’entretenir naïvement aujourd’hui.

 

Il me semble que le moment est venu pour les Forces Armées Centrafricaines de prendre impérativement la situation en main pour protéger nos filles, nos fils, nos mères, nos femmes, nos pères ; le Peuple et la REPUBLIQUE toute entière.

 

Posons-nous la question de savoir : A qui profitent ces crimes ?

 

Vous verrez que ces crimes profitent à ceux qui l’organisent et l’entretiennent. Car leur ambition est de continuer à piller le pays et à voir notre population souffrir pour continuer de recueillir les subventions qu’ils vont mettre dans leurs comptes à l’étranger.

 

Oui, ces crimes profitent également à tous ces acteurs militaires qui sillonnent dans notre pays disant qu’ils sont en « mission humanitaire » et dont l’un des buts est de faire « les affaires », extraire les pierres précieuses et autres avantages.

 

Il y a de cela deux ans, le pourcentage des musulmans centrafricains vivant en Centrafrique n’était pas au-dessus de 10°/°.Aujourd’hui, il est prêt  de 40°/° ! D’où viennent ceux-là ? Je vous invite vous-même à analyser les causes et les intentions ; car moi, j’ai ma petite idée de « complot ».

 

Voilà pourquoi, le Gouvernement de Transition, l’ONU, la MINUSCA et les Sangaris ne veulent pas d’une PAIX par et pour les centrafricains.

 

Raison pour laquelle les FACA sont ignorés et relégués au dernier plan.

 

Nous avons certes été opposés à la gestion du pays par le Président François BOZIZE. Mais, je pense que les acteurs profiteurs de cette crise devraient cesser leur acharnement sur lui et extérioriser les vrais problèmes. Car, le peuple doit savoir que l’utilisation du nom de BOZIZE est l’arbre qui cache la forêt. Car la raison véritable de ce stratagème est d’une part dans l’ambition de reporter les élections et de rester au pouvoir et d’autre part, le temps de préparer leur candidat à imposer au peuple. Vous ne réussirez  jamais. Sachez que ce peuple que vous croyez naïf est déjà suffisamment éclairé. C’est pourquoi, il a décidé dès à présent de prendre son destin en main. Le nom de BOZIZE ne fera pas changer la décision des centrafricains de bouter le mal hors de la Centrafrique.

 

IL FAUT QUE CELA CESSE MAINTENANT !

 

Et le FDPC entremêle sa voix à celle de la population et du peuple en demandant immédiatement le départ sans négociation de SAMBA PANZA, de son Gouvernement, du Conseil National de Transition et des soldats criminels de la MINUSCA.

 

Toutefois, un sursis pourrait être accordé aux soldats français de la Sangaris car avec les moyens militaires dont ils disposent, leur présence permettra de dissuader les nombreux djihadistes venant des pays voisins et qui ont envahies le pays en vue de réaliser leurs objectifs.

 

Peuple centrafricain, tenez bon car le triomphe et la libération de notre pays est pour bientôt.

 

                                                                                  Fait, le 29 septembre 2015

 

                                                                                  Le Président du FDPC

 

                                                                                  Le Général de Division

 

                                                                                  Martin KOUMTA MADJI

                                                                                  (Alias Abdoulaye Miskine)

Partager cet article
Repost0
Centrafrique-Presse.com
30 septembre 2015 3 30 /09 /septembre /2015 15:30
Centrafrique : la CEEAC appelle au calme à Bangui

 

 

 

LIBREVILLE -- 30/09/15 (Xinhua) Le président tournant de la Communauté économique des Etats de l'Afrique centrale (CEEAC), Ali Bongo Ondimba, a appelé mardi les parties centrafricaines au calme suite aux violences qui ont éclaté à Bangui, la capitale centrafricaine, qui a enregistré plus d'une trentaine de morts.

 

"La Présidence en exercice de la CEEAC condamne avec véhémence ces actes de violence perpétrés depuis le samedi 26 et le dimanche 27 septembre 2015, qui ont causé de nombreuses pertes en vie humaine et de nombreux blessés parmi les populations civiles, alors que le niveau d'insécurité a drastiquement diminué à Bangui et dans le reste du pays", indique un communiqué de la communauté.

 

Selon le communiqué, la CEEAC regrette que ces violences interviennent à un moment où les Autorités de Transition et la Communauté internationale s'activent à prendre toutes les dispositions nécessaires pour que le chronogramme des élections soit respecté.

 

La CEEAC a invité les parties prenantes au processus de sortie de crise en Centrafrique au calme et à plus de retenue, et à "privilégier le dialogue et la concertation pour sauvegarder les acquis obtenus jusqu'ici dans le retour à la paix et la stabilité".

 

Le président gabonais Bongo Ondimba, au nom de la CEEAC, a réitéré le soutien aux autorités de la transition de la Centrafrique, mis en garde les auteurs et les instigateurs des exactions commises et s'est dit disposé à prendre toutes les mesures appropriées pour qu'ils répondent de leurs actes devant les tribunaux internationaux.

 

La CEEAC a également invité la communauté internationale à tout mettre en œuvre pour que les Autorités de Transition puissent organiser les élections avant la fin de l'année en cours et que la Centrafrique retrouve durablement la paix et la stabilité.

 

Partager cet article
Repost0
Centrafrique-Presse.com
30 septembre 2015 3 30 /09 /septembre /2015 15:24

 

 

 

APA – Douala (Cameroun)- 2015-09-30 12:59:56 Le Programme d'appui aux populations hôtes et aux réfugiés de la République centrafricaine (PAPHR) a été lancé mercredi à Bertoua, région de l’Est du Cameroun, en présence des ambassadeurs de l'Union européenne, de la République Fédérale d'Allemagne et de la République Centrafricaine.


D'une enveloppe de 4 380 000 euros, soit près de 2.8 milliards de francs CFA, ce programme est financé par le Fonds Bêkou de l'UE (3 259 000 euros, soit environ 2.1 milliards de francs CFA) et le ministère de la Coopération économique et du Développement de la République Fédérale d'Allemagne.


Cette intervention vise à appuyer les communautés touchées par l'afflux de réfugiés venus de République Centrafricaine, ce pays étant en proie à une crise sociopolitique depuis bientôt trois ans.


‘'Il s'agit d'une réponse concrète de l'Union européenne visant à réduire l'impact de la crise centrafricaine au Cameroun. En améliorant l'accès à l'eau et en initiant des activités génératrices de revenus, cette action diminuera aussi les risques de tensions entre réfugiés et les communautés locales", a indiqué Françoise Collet, ambassadeur, chef de la délégation de l'Union européenne au Cameroun.

Pour sa part, l'ambassadeur de la République Fédérale d'Allemagne au Cameroun Holger Mahnicke, a confié que ‘'le bureau de la GIZ au Cameroun est en charge de la mise en œuvre de ce projet ambitieux. Au-delà de cette intervention ciblant l'Est, l'Adamaoua et le Nord, la coopération allemande finance à hauteur de 2 100 000 euros (environ 1.34 milliards de francs CFA) des actions similaires au Sud du Tchad et en République Centrafricaine''.


D'une durée de 36 mois et financé par le Fonds Bêkou et par l'Allemagne, ce projet prévoit, entre autres, la construction de forages et de latrines, la mise en place d'ateliers de production de foyers améliorés et la consolidation du dialogue autour des questions relatives aux réfugiés.


Le Fonds fiduciaire européen Bêkou, mis en place par la Commission européenne, la France, l'Allemagne et les Pays-Bas, a pour objectif de soutenir les autorités centrafricaines, pour la stabilisation et la reconstruction du pays. 


La Suisse et l'Italie ont rejoint le fonds en mai 2015 qui est actuellement désormais doté d'un montant de 108 millions d'euros.

 

http://apanews.net/news/fr/article.php?id=835070#sthash.aAMfxWVs.dpuf

Trois milliards de l'UE et de l'Allemagne pour les réfugiés centrafricains
Partager cet article
Repost0
Centrafrique-Presse.com
30 septembre 2015 3 30 /09 /septembre /2015 15:17

 

 

APA – Douala (Cameroun) -2015-09-30 13:59:48 - La présidente de la transition en République centrafricaine, Catherine Samba-Panza, de retour de New-York aux Etats-Unis où elle participait à la 70è Assemblée générale de l’ONU, a déclaré au cours d’une escale technique, mercredi à Douala, que son pays comptait toujours sur l’appui de la communauté internationale pour le retour à la paix et à la sécurité.


''Je suis rentrée précipitamment de New-York pour être au chevet de mon peuple. Nous demandons à la communauté internationale de continuer à nous soutenir. Sans cette présence, il est difficile pour nous d'enrayer la violence'', a déclaré à la presse la présidente de la transition centrafricaine, accueillie à l'aéroport international de Douala par le gouverneur de la région du Littoral, Joseph Beti Assomo.

Déplorant les violences qui déchirent son pays, elle a condamné ‘'les ennemis de la paix'' non sans relever que les affrontements que connaît la RCA depuis le week-end dernier sont orchestrés par des ‘'terroristes qui veulent prendre le pouvoir par la force''.

Un doigt accusateur est pointé en direction de l'ancien président François Bozizé, dont les autorités centrafricaines affirment avoir tué des proches lors des affrontements qui ont fait une quarantaine de morts en moins d'une semaine.

Ces affrontements entre des bandes armées pourraient amener les autorités, de concert avec la communauté internationale, à repousser la date des élections, alors que la transition devrait prendre fin au plus tard le 31 décembre 2015.
 

http://apanews.net/news/fr/article.php?id=835088#sthash.4f0nbQnU.dpuf

La RCA compte sur la communauté internationale pour avoir la paix (présidente)
Partager cet article
Repost0
Centrafrique-Presse.com
30 septembre 2015 3 30 /09 /septembre /2015 15:06
«A Bangui, la moindre étincelle fait jaillir le feu»
«A Bangui, la moindre étincelle fait jaillir le feu»
«A Bangui, la moindre étincelle fait jaillir le feu»

 

 

VIOLENCES EN CENTRAFRIQUE

 

 

Par Maria Malagardis — Libération 30 septembre 2015 à 08:21 (mis à jour à 09:11)

 

La présidente de transition, Catherine Samba Panza, a dû regagner la Centrafrique plus tôt que prévu alors qu'elle se trouvait à New York. La capitale, Bangui, venait de sombrer à nouveau dans la violence.

 

 «A Bangui, la moindre étincelle fait jaillir le feu»

 

Leçon numéro un, à l’usage des présidents africains au pouvoir contesté ou instable : ne quitte jamais ton pays. Car c’est alors que le pire se produit. Après tant d’autres victimes de coups d’Etat ou d’insurrections in absentia, l’actuelle présidente centrafricaine, Catherine Samba Panza, a dû quitter New York, lundi, pour rentrer préciptamment à Bangui via Paris, où elle devrait en principe arriver mercredi matin.

 

La raison de ce retour en urgence : les violences qui ont embrasé la capitale de la Centrafrique depuis samedi. A l’issue d’un week-end meurtrier, on dénombrait ainsi «entre trente et quarante victimes», selon un responsable local de Médecins sans frontières (MSF), alors que plusieurs quartiers étaient dévastés par les pillages et les destructions. De son côté, l’Unicef a dénoncé l’attaque d’enfants sans défense, évoquant notamment le cas d’un adolescent décapité.

 

Les assaillants s’en sont également pris aux sièges de certaines ONG humanitaires comme Médecins du Monde, Première Urgence ou la Croix Rouge, qu’ils ont pillé, contraignant le personnel à fuir dans des convois caillassés par la foule. Mardi, le couvre-feu était toujours en place, mais la tension régnait encore sur la ville alors qu’on dénombrait deux nouveaux morts dans le quartier de Combattant, selon Radio France International (RFI).

 

«C’est désolant, la moindre étincelle fait jaillir le feu, et ruine tous les espoirs d’une normalisation de la situation», déplorait mardi un humanitaire joint par téléphone à Bangui. Depuis trois ans, Bangui est toujours restée une ville instable, vidée de la majorité de ses habitants de confession musulmane, lors des pogroms qui les ont contraint à l’exil entre la fin 2013 et le premier trimestre 2014.

 

Un gouvernement de transition dirigé par Samba Panza avait été désigné en janvier 2014 au son grésillant de la Maladie d’amour de Michel Sardou, qui retentissait alors dans la salle du parlement. Il est censé bientôt céder la place à un gouvernement élu. Mais de manière tacite, tout le monde a admis que les élections ne pourraient avoir lieu comme prévu le 18 octobre faute de préparation, même si aucun report n’a été officiellement annoncé.«On ne sait plus où on va et tout le monde se doutait que ça allait péter un jour où l’autre», confie un humanitaire qui travaille depuis longtemps sur place.

 

Prisonniers libérés

 

Dans cette ambiance confuse, c’est le meurtre d’un chauffeur de moto taxi qui a déclenché la dernière flambée de violences. Il aurait été égorgé samedi sur la «route des poussières», celle qui longe l’immense camp de déplacés de Mpoko, à proximité de l’aéroport. Alors que les autorités pensaient fermer définitivement le camp de Mpoko, ce dernier était en début de semaine à nouveau envahi par une nouvelle vague de milliers de déplacés, qui ont tout perdu lors des affrontements du week-end.

 

Car le meurtre du chauffeur, supposé de confession musulmane, a déchainé la colère du dernier carré de musulmans qui vivent encore dans le quartier de PK5 (ils étaient plus de 100 000 à y vivre jusqu’en 2014, mais ne sont plus que 3 500 actuellement). Et selon un cycle bien rodé, la vengeance des musulmans a entraîné les représailles des anti-Balaka, ces milices prétenduement chrétiennes qui sont apparues au début de la crise centrafricaine, mais que certains soupçonnent d’être aux ordres de l’ancien président François Bozizé, aujourd’hui en exil aprés avoir été chassé du pouvoir en mars 2013. C’est d’ailleur la main de Bozizé que les autorités de transition ont vite dénoncé derrière les«provocations» du week-end, rappelant que l’ex-homme fort du pays n’a jamais renoncé à revenir au pouvoir, se déclarant même candidat au prochaines élections à la date encore incertaine. Signe inquiétant : lundi soir, la prison de Ngaregba a été attaquée et la plupart des prisonniers ont été libérés par des manifestants hostiles au pouvoir, comme à la force internationale censée garantir un semblant de paix dans ce pays où les armes prolifèrent.

 

«A Bangui, on peut obtenir une grenade pour moins d’un euro. Résultat, on la dégoupille à la première querelle et ça part plus vite qu’une gifle», explique un expatrié joint également par téléphone. De combattant à bandit de grand chemin, la frontière est vite franchie en Centrafrique, où les convois humanitaires sont souvent attaqués. La Minusca, la force d’interposition internationale, n’a jamais réussi à désarmer les factions en présence et ses interventions musclées conduisent parfois à des bavures. Comme celle dans le quartier de PK5 debut août, lorsque, aprés le viol d’une fillette par des casques bleus, Babacar Gueye, le représentant de l’ONU en Centrafrique, avait dû démissionner. D’autres cas de viols ont également été attribués à Sangaris, la force française sur place. Laquelle pliait officiellement bagages ces jours-ci avec un bilan mitigé. «Mais quand les violences ont commencé samedi, ils ont dû remonter dare-dare l’hélicoptère qu’ils venaient de démonter», croit savoir un expatrié à Bangui.

 

A New York, Catherine Samba Panza aurait dû assister à une réunion sur la Centrafrique organisée par les Nations Unies. Selon France 24, un conseiller de la présidente centrafricaine évoquait lundi «une tentative de putsch» avant de partir pour Bangui, via Paris.

 

Maria Malagardis

 

Partager cet article
Repost0
Centrafrique-Presse.com
30 septembre 2015 3 30 /09 /septembre /2015 15:01

 

 

 

30/09/15 (La Croix) 30/9/15 - 09 H 15

 

Mgr Dieudonné Nzapalainga, archevêque de Bangui, explique comment apaiser la société centrafricaine.

 

ENTRETIEN Mgr Dieudonné Nzapalainga, archevêque de Bangui 

 

 « La Croix »  : Que s’est-il passé cette fin de semaine à Bangui ? 

 

 Mgr Dieudonné Nzapalainga : Dans la nuit du 25 au 26 septembre, un jeune musulman a été tué dans un quartier de la capitale centrafricaine. Au matin du 26 septembre, son corps a été porté à la mosquée centrale de Bangui. Cette mort a réveillé des vieux démons. Depuis le début de ces événements, je suis dans la ville.

 

Dimanche, j’ai fait le tour des hôpitaux afin de réconforter les blessés et prier avec les parents des victimes. Ce 29 septembre après-midi, les forces de la Minusca et de Sangaris sont en train d’enlever les barricades qui ont été dressées par des bandes. Des motos circulent et la ville semble calme. Toutefois, les prisonniers se sont évadés, ce qui accentue les risques de troubles.

 

 Comment expliquer cette poussée de violence ?

 

Notre crise n’est pas confessionnelle. Il faut le répéter. J’accueille actuellement chez moi des imams venus des provinces du pays pour une réunion à Bangui et qui se sont trouvés bloqués ici par les événements. Des gens profitent de ces troubles pour souffler sur les braises. Ils s’engouffrent dans la brèche et font sortir les armes dans les rues. Elles traînent partout dans Bangui, car on n’a pas procédé à un désarmement efficace. Ces gens qui agitent cette violence pensent qu’elle peut les enrichir. Les braquages sont en augmentation. Nous sommes une société fébrile, pour ne pas dire fragile. Certains exploitent cette faiblesse.

 

 Que faire pour apaiser la situation ? 

 

Nous nous appliquons avec l’imam de Bangui à transmettre un message commun de paix. Ensuite, il est important d’expliquer aux Centrafricains qu’il ne sert à rien de s’en prendre aux étrangers, comme, par exemple, aux travailleurs humanitaires. Nous sommes incapables de trouver seuls les solutions à nos problèmes. Nous avons besoin de l’aide des étrangers pour nous entendre. C’est important.

 

Recueilli par Pierre COCHEZ

Mgr Dieudonné Nzapalainga : «En Centrafrique, la crise n’est pas confessionnelle»
Partager cet article
Repost0
Centrafrique-Presse.com