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14 novembre 2017 2 14 /11 /novembre /2017 00:20

 

 

 

 

http://www.un.org 11 novembre 2017 – L'Organisation internationale pour les migrations (OIM) a procédé cette semaine à la réinstallation de 698 familles centrafricaines déplacées qui avaient trouvé refuge près d'une base de la Mission intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en Centrafrique (MINUSCA) suite à des attaques en 2016 à Kaga Bandoro, dans le nord du pays.

 

Plus de 20.000 personnes s'étaient installées dans un camp improvisé autour de la base onusienne après que des membres de l'ex-Séléka aient attaqué le camp de déplacés d'Evêché, le bureau du préfet et le camp de la MINUSCA le 12 octobre 2016.

 

Un des blocs constituant le camp provisoire borde une piste d'atterrissage (Bloc 1) et un autre (Bloc 9) se trouvait près du dépôt de carburant, exposant les résidents à des risques pour leur santé. La présence du Bloc 1 compliquait également l'atterrissage et le décollage des avions, forçant les opérateurs de l'aviation humanitaire à suspendre les vols.

 

Cette situation a gravement affecté les communautés environnantes et les efforts humanitaires en empêchant la mise en œuvre adéquate des programmes et l'évacuation des personnes en situation médicale grave.

 

« Pour l'OIM et la communauté humanitaire en RCA, la localisation dangereuse des Blocs 1 et 9 était un signal clair que tout le monde devait être transféré d'urgence dans un endroit plus sûr », a déclaré vendredi le chef de mission de l'OIM en RCA, Jean-François Aguilera.

 

À la suite de la visite du Coordonnateur humanitaire et du Ministère des actions humanitaires de Kaga Bandoro en août, il a été recommandé que tous les déplacés internes soient transférés de toute urgence dans de nouveaux lieux sûrs situés à proximité.

 

Après de nombreuses consultations avec les résidents du camp et en partenariat avec l'Office des Nations Unies pour la coordination des affaires humanitaires (OCHA) et l'Agence des Nations Unies pour les réfugiés (HCR), la relocalisation des résidents du premier bloc a débuté le mardi 17 octobre et sa été conclu le 25 octobre. Cette relocalisation a concerné 312 foyers, dont 15 sont retournés dans leur ancien quartier.

 

La relocalisation du Bloc 9 a débuté le jeudi 26 octobre et s'est achevée le vendredi 3 novembre. Celui-ci comprenait un total de 319 ménages, dont un est retourné dans son ancien quartier. Un dernier groupe de 67 familles proches du Bloc 1 a également été relocalisé du samedi 4 novembre au mardi 7 novembre.

 

« Les séances de consultation avec les ménages nous ont permis de nous assurer que leurs besoins particuliers sont satisfaits et qu'ils sont pleinement informés et consultés tout au long du processus », a déclaré le Dr Aguilera.

 

L'OIM a aidé les 682 ménages déplacés à transporter tous leurs biens, y compris les huttes et les hangars, dans de nouveaux lieux sûrs. Ils ont également reçu un total de 30.103 dollars (44 dollars par ménage), ainsi que des kits d'articles non alimentaires. Les 16 foyers qui sont rentrés dans leurs quartiers d'origine ont reçu des kits pour faciliter leur retour et ont été aidés dans la réhabilitation de leurs maisons et le transport de leurs biens.

 

La RCA connaît une résurgence de la violence qui risque de répéter la crise dévastatrice qui a frappé le pays il y a quatre ans. Le nombre de personnes déplacées à l'intérieur du pays et de réfugiés dans les pays voisins a considérablement augmenté au cours des derniers mois.

Centrafrique : l'OIM réinstalle 700 personnes qui avaient trouvé refuge près d'un camp de la MINUSCA
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14 novembre 2017 2 14 /11 /novembre /2017 00:11
Centrafrique: l'ONU enquête sur les Casques bleus
Centrafrique: l'ONU enquête sur les Casques bleus

 

 

 

Par  Le Figaro.fr avec AFP  Mis à jour le 13/11/2017 à 21:36 

 

Le département des opérations de la paix de l'ONU a annoncé aujourd'hui avoir ouvert une enquête sur de possibles défaillances de Casques bleus membres de sa mission de paix en Centrafrique lors d'une série d'attaques contre des civils par des groupes armés.

 

Le général béninois à la retraite, Fernand Marcel Amoussou, a été désigné pour diriger une «enquête spéciale indépendante» sur des événements survenus dans le sud-est de la Centrafrique entre le 1er mai et le 31 août 2017, a précisé l'ONU dans un communiqué.

 

Les enquêteurs «examineront des attaques menées contre des civils par des groupes armés dans des lieux proches d'une présence de la Minusca, dans les préfectures de Haute-Kotto, Basse-Kotto, Mbomou, et Haut-Mbomou». Ils verront aussi quelle a été «la réponse de la Mission de l'ONU à ces évènements», précise le communiqué, sans les détailler.

 

L'équipe d'enquêteurs est attendue en Centrafrique entre le 14 et le 28 novembre. Leur rapport sera ensuite remis à Jean-Pierre Lacroix, secrétaire général adjoint de l'ONU chargé des opérations de paix, et ses conclusions rendues publiques.

 

Cette «enquête spéciale est déclenchée dans un contexte de récente détérioration de la situation sécuritaire dans le sud-est du pays avec l'objectif d'améliorer la capacité de la Mission à empêcher des violences et à protéger des civils sous une menace immédiate, avec ses moyens et dans ses zones de déploiement», précise le communiqué.

 

Le déclenchement de cette enquête survient alors que le Conseil de sécurité est appelé cette semaine à renouveler le mandat de la Minusca, en incluant une révision de sa mission et une augmentation de ses troupes de 900 militaires.

 

Washington a fait savoir qu'il n'avait pas d'opposition «de principe à une augmentation modeste de troupes pour la Minusca mais à la condition que les militaires supplémentaires apportent un réel plus». "Ils devront à cet égard «faire preuve des plus hauts standards professionnels et s'abstenir de tout abus sexuel», ont récemment souligné les Etats-Unis.

 

 

Centrafrique : l'ONU lance une enquête sur les récentes attaques de groupes armés contre des civils

 

http://www.un.org 13 novembre 2017 – Les Nations Unies ont annoncé lundi le lancement d'une enquête spéciale indépendante portant sur un certain nombre d'incidents survenus dans le sud-est de la République centrafricaine (RCA) entre le 1er mai et le 31 août 2017.

 

« L'enquête portera sur les attaques menées contre des civils par des groupes armés à proximité de la présence de la MINUSCA (Mission intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en Centrafrique) dans les préfectures de Haute-Kotto, Basse-Kotto, Mbomou et Haut-Mbomou, ainsi que la réponse de la Mission à ces incidents », a précisé le Département des opérations de maintien de la paix dans une note publié à l'intention des médias.

 

L'équipe d'enquêteurs sera dirigée par le Général à la retraite Fernand Marcel Amoussou, du Bénin. Ancien Chef d'état-major des forces armées béninoises de 2000 à 2005, M. Amoussou a commandé la Force de l'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI) de 2006 à 2010.

 

Le Département des opérations de maintien de la paix lance cette enquête spéciale dans un contexte de détérioration de la sécurité dans le sud-est de la RCA.

 

L'enquête sera menée en vue d'améliorer la capacité de la MINUSCA à prévenir la violence et à protéger les civils de menaces imminentes dans la mesure de ses capacités et dans ses zones de déploiement. Elle formulera des recommandations pour remédier à toute lacune, le cas échéant, a précisé le Département. Dans le contexte du renouvellement du mandat de la MINUSCA, l'enquête portera également sur l'efficacité d'ensemble de l'opération de maintien de la paix en Centrafrique en matière de protection des civils.

 

L'équipe d'enquêteurs sera déployée en RCA du 14 au 28 novembre. Un rapport final sera ensuite présenté au Secrétaire général adjoint aux opérations de maintien de la paix, Jean-Pierre Lacroix, dont les conclusions seront rendues publiques.

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14 novembre 2017 2 14 /11 /novembre /2017 00:04

 

 

INVITÉ AFRIQUE

 

Cour pénale spéciale en RCA: «Nous avons les moyens pour mener nos enquêtes»

 

Par Edouard Dropsy RFI  lundi 13 novembre 2017

 

Alors que le processus de justice internationale est en cours en Centrafrique, le pays est toujours occupé par les groupes armés. Le risque d'impunité est grand et le travail de la Cour pénale spéciale, juridiction hybride composée de magistrats internationaux et centrafricains, va être long et fastidieux. Il est la figure internationale de la Justice en Centrafrique. Le Congolais Toussaint Muntazini Mukimapa, le procureur spécial de la Cour pénale spéciale, est l'invité Afrique de RFI ce lundi matin.

 

RFI : La semaine dernière, deux juges internationaux ont prêté serment. Quand est-ce que la Cour pénale spéciale sera effective et quand allez-vous commencer vos enquêtes ?

 

Toussaint Muntazini Mukimapa : D’ici la fin de cette année, le bâtiment provisoire de la Cour pénale spéciale pourra être disponible, parce qu’il fait actuellement l’objet de travaux de réhabilitation, et donc, si la Cour est logée dans ses bureaux définitifs, le vrai travail judiciaire de la Cour pourra commencer. Parce que, jusqu’à présent, c’était un travail plutôt de préparation, de management, de déploiement, logistique, puis de documentation, de réflexion... Mais le vrai travail judiciaire va commencer dès que les bureaux seront disponibles et que les acteurs judiciaires seront logés dans ces bureaux.

De quels moyens disposez-vous pour mener à bien votre travail ?

Nous disposons d’abord de moyens légaux : la loi qui crée la Cour spéciale. Nous allons également disposer d’un document spécifique qu’on appelle le règlement des procédures et des preuves. C’est une sorte de Code de procédure pénale particulier pour les juridictions du type de celles de la Cour pénale spéciale. Nous avons des moyens humains, ce sont les magistrats internationaux et nationaux qui ont été nommés. Nous aurons également l’appui de la Minusca en ce qui concerne les enquêtes. Parce que l’unité de police de la Minusca pourra assurer l’encadrement des enquêteurs de la Cour pénale spéciale.

Aujourd’hui, la Centrafrique est toujours partiellement occupée par les groupes armés. Comment vous allez réussir à mener vos enquêtes sur les territoires occupés ?

C’est le vrai défi. Parce que la Cour pénale spéciale a été mise en place, alors que le conflit a encore lieu. C’est différent des autres juridictions ad hoc qui ont été créées après la fin des hostilités. Nous pouvons à cet égard bénéficier déjà de l’appui de la Minusca, qui intervient déjà en Centrafrique, mais nous espérons qu’en même temps tous les autres processus qui accompagnent le rétablissement de la paix en Centrafrique vont être conduits, le processus DDR, la montée en puissance des forces armées et de sécurité centrafricaines, la Commission vérité, réconciliation, et, bien entendu, le processus politique. Parce que la Cour pénale spéciale n’est qu’un maillon d’une grande chaîne. L’expérience au Congo m’a montré qu’il est difficile de mener la lutte contre l’impunité de manière isolée. Il faut mutualiser les efforts. Il y a eu, au Congo comme ici, ce que l’on a appelé le rapport Mapping des Nations unies, documentant toutes les violations des droits de l’homme. Il y a eu des rapports d’autres ONG, comme Amnesty International, Human Rigths Watch, etc., et sur base de cette documentation, nous avons établi des critères de sélection des cas. Parce que, étant donné le nombre et l’ampleur des crimes qui ont été commis, il est impossible de s’attaquer à tous ces crimes.

Et donc quels seront ces critères ?

Ces critères vont être élaborés dans le cadre d’un document que nous adopterons, que nous appelons la stratégie des poursuites. Mais je peux déjà anticiper pour dire que ce seront, par exemple, des critères de gravité. Ce seront des critères sur le nombre de victimes, ce seront des critères sur des crimes spécifiques, comme des violences sexuelles, les recrutements d’enfants, l’exploitation illicite… Ce seront des critères également des représentativités. Comme vous le savez, le conflit ici a eu des connotations, parfois ethniques ou religieuses. Donc il faudrait que les poursuites soient le plus impartiales possible.

Il y a des officiers de police judiciaire qui ont été nommés par décret présidentiel. On remarque qu’il y a beaucoup de proches de l’ancien président Bozizé parmi ces officiers de police judiciaire. Est-ce que la politique n’interfère pas directement dans votre travail ?

La loi qui crée la Cour pénale spéciale lui accorde une indépendance de travail, c’est organique, et dans le processus de sélection des membres de la Cour pénale spéciale, il y a eu un certain nombre de règles qui ont été établies. Il y a des mécanismes qui ont été établis pour assurer la transparence. Et je dois vous dire que jusqu’à présent, dans mon travail, je n’ai pas eu la moindre impression d’une interférence dans mes fonctions.

La Cour pénale spéciale travaille en étroite collaboration avec la Minusca. Or, le budget programmatique de la justice va baisser dans les prochaines semaines. A quel point vous êtes dépendant de la mission ?

La Cour pénale spéciale n’est pas une juridiction des Nations unies. Ça, c’est très important. C’est une juridiction qui est nationale, hybride, internationalisée, mais qui, bien entendu, dispose d’un appui des Nations unies, du fait de la situation particulière de la Centrafrique. Il est vrai que si les budgets de la Minusca connaissent une baisse, cela pourra avoir un impact sur le financement de la Cour pénale spéciale. Mais nous travaillons sur des plaidoyers pour identifier d’autres partenaires, d’autres bailleurs de fonds et je peux vous dire que les informations que nous avons sont plutôt encourageantes.

 

INVITÉ AFRIQUE RFI : Toussaint Muntazini Mukimapa : Procureur spécial de la Cour pénale spéciale
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14 novembre 2017 2 14 /11 /novembre /2017 00:01
Centrafrique : calme précaire à Bangui

 

 

 

 

13/11/17 (AFP)

 

Un calme précaire régnait lundi dans les quartiers ouest de Bangui, capitale de la Centrafrique, après des violences qui ont fait au moins sept morts et plus de vingt blessés, premières violences significatives dans la capitale centrafricaine depuis début 2017.

 

Un fort déploiement de la Mission de paix de l'ONU en RCA (Minusca) ainsi que des Forces de sécurité intérieures (FSI) centrafricaines était visible lundi aux abords du quartier PK5, quartier musulman épicentre des violences communautaires banguissoises ces dernières années, a rapporté un journaliste de l'AFP.

 

Des patrouilles de milices autoproclamées d'"autodéfense" du quartier ont été faites lundi, selon un responsable local et un commerçant du quartier.

 

"La situation est calme mais tous les commerces du PK5 sont fermés, les écoles aussi, et il n'y a pas de circulation", a dit à l'AFP Ali Ousmane, un responsable de la communauté islamique du PK5.

 

Le cardinal Dieudonné Nzapalainga, figure religieuse importante de Centrafrique, à lancé lundi un "appel à la retenue (et) à la raison" dans une vidéo publiée sur l'internet, exhortant les populations "à être responsables".

 

Dimanche soir, des tirs sporadiques avaient été entendus dans l'ouest de Bangui. Une forte pluie aux alentours de 16H30 a mis un terme à ceux-ci.

 

Samedi soir, deux individus ont lancé une grenade dans un café de la capitale, selon une source de l'ONU, faisant 4 morts, selon un bilan officiel, et plus de vingt blessés.

 

Dimanche matin, les corps de trois jeunes hommes ont été amenés à la morgue de la mosquée locale Ali Babolo, avait rapporté un correspondant de l'AFP. Tous les trois auraient été tués dans la nuit en représailles de l'attaque.

 

 

COMPTE RENDU

 

Centrafrique : 7 morts et plus de 20 blessés dans des violences à Bangui

 

L’attaque perpétrée contre un café de la capitale s’est produite au PK5, un quartier qui a longtemps été l’épicentre de violences communautaires.

 

Le Monde.fr avec AFP Le 13.11.2017 à 15h37 • Mis à jour le 13.11.2017 à 15h43

 

Quatre personnes sont mortes et une vingtaine blessées, samedi 11 novembre au soir, dans une attaque à la grenade contre un café de Bangui, un incident suivi par des représailles qui ont fait trois morts, premières violences significatives dans la capitale centrafricaine depuis début 2017.

 

L’attaque par des hommes non identifiés contre ce café où jouait un célèbre chanteur local s’est produite au PK5, un quartier qui a longtemps été l’épicentre des violences communautaires qui ont secoué Bangui ces dernières années. Le café visé, Au carrefour de la paix, se situe à la limite des troisième et cinquième arrondissements, dans le quartier musulman, poumon commercial de la ville.

 

Une situation très tendue

 

Selon le ministre de la sécurité publique, Henri Wanzet, qui s’est exprimé dimanche à la radio d’Etat, quatre personnes ont été tuées et une vingtaine ont été blessées. Une enquête officielle a été ouverte. « Deux individus sur une moto ont lancé samedi soir une grenade dans le café » où se produisait le chanteur centrafricain Ozaguin, a déclaré à l’AFP le responsable de la communication de la Mission de paix de l’ONU en Centrafrique (Minusca), Hervé Verhoosel, joint par téléphone depuis Libreville.

 

Des membres du groupe du chanteur ont été blessés et emmenés à l’hôpital communautaire de Bangui, selon la même source. A ce même hôpital, un médecin a fait état de 21 blessés reçus aux urgences. Selon une responsable locale de Médecins sans frontières (MSF), sept autres blessés ont été évacués sur un autre centre de santé, dans le quartier Sica.

 

Dimanche matin, la situation était très tendue aux alentours du PK5, où les corps de trois jeunes hommes ont été amenés à la morgue de la mosquée locale, a constaté un correspondant de l’AFP. Deux des victimes ont été égorgées, et une autre battue à mort. « Ce sont deux taxis-motos et un jeune qui se promenait dans le quartier », a expliqué sur place un notable du quartier qui a requis l’anonymat. Tous les trois auraient été tués dans la nuit en représailles de l’attaque.

 

« Ce sont des innocents », a condamné le même notable, appelant la population locale au calme mais disant « partager la colère » des proches des victimes. Des tirs sporadiques à l’arme légère et en rafales ont été entendus depuis le matin jusqu’en milieu de l’après-midi dans le quartier, où patrouillaient des habitants en armes, membres de groupes « d’autodéfense ».

 

« Perdre l’espoir »

 

Un engin blindé des casques bleus de la Minusca était présent à l’entrée du PK5, sur l’avenue Koudoukou, où la circulation était très réduite. Le quartier majoritairement musulman du PK5, à Bangui, a été longtemps l’un des épicentres de la grave crise politico-militaire qui secoue la Centrafrique depuis le renversement en 2013 du président François Bozizé par l’ex-rébellion à dominante musulmane de la Séléka, et une contre-offensive des milices anti-balaka pro-chrétiennes.

 

Les interventions armées de la France (2013-2016) et de l’ONU (environ 12 500 hommes) ont depuis lors réduit considérablement les violences, en particulier à Bangui. Mais celles-ci ont repris en intensité en province depuis le départ de la force française « Sangaris », fin octobre 2016. Des groupes armés et des milices s’affrontent désormais pour le contrôle des ressources dans ce pays de 4,5 millions d’habitants, l’un des plus pauvres au monde.

 

Dans une courte vidéo publiée sur Facebook, l’artiste Ozaguin, chanteur très en vue dans son pays où il est surnommé le roi de la rumba centrafricaine, a confirmé que six de ces musiciens avaient été blessés dans l’attaque à la grenade. Il s’est dit étonné de ne pas avoir été lui-même blessé par des éclats de grenade et a remercié Dieu et ses fans pour leur soutien.

 

« Ozaguin était venu se produire ici pour faire en sorte que tous les Centrafricains, musulmans et chrétiens, se retrouvent dans la cohésion sociale », a expliqué à l’AFP le propriétaire du café visé, Issiakou Guymba. « Un groupe de gens non identifiés est venu sur une moto-taxi, ils ont jeté une ou des grenades au milieu de la foule, a-t-il raconté. Que des gens viennent semer la panique dans la population de cette manière nous fait perdre l’espoir. »

 

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13 novembre 2017 1 13 /11 /novembre /2017 23:57
Nouvelles nationales sur RJDH
Nouvelles nationales sur RJDH
Nouvelles nationales sur RJDH

 

 

 

Centrafrique : Le parquet de Bangui annonce l’ouverture d’une enquête suite aux événements du Km5

 

PAR JUDICAEL YONGO LE 13 NOVEMBRE 2017

 

BANGUI, le 13 Novembre 2017(RJDH)—Une information judiciaire est ouverte après les violences ayant fait plusieurs morts dans les 5e et 3e arrondissements de Bangui. L’information a été confirmée par le procureur Laurent Lengandet joint par le RJDH ce 13 novembre à Bangui.

 

Le procureur de la République près le tribunal de grande instance de Bangui Laurent Lengandet a annoncé l’ouverture de cette enquête judiciaire pour, selon lui identifier les auteurs et déterminer leurs motivations, « c’est vraiment très grave ! Nous avons aussitôt ouvert des enquêtes et au moment où je vous parle, des officiers de police judiciaire sont sur le coup. Lorsque les responsabilités seront établies, les auteurs seront traqués » a annoncé le Procureur de la République. Cette enquête ouverte quelques jours après l’entrée en fonction des officiers de police judiciaire de la Cour Pénale Spéciale.

 

L’ouverture d’une information judiciaire par le bureau du procureur de la République est une initiative saluée par la Mission onusienne dans le pays, « après cette attaque, la Minusca encourage le département de la sécurité publique centrafricaine à ouvrir des enquêtes. Nous allons renforcer des dispositifs sécuritaires dans le 3ème arrondissement de Bangui » a confié Vladimir Montéiro le Porte-parole de la mission onusienne.

 

Le procureur de la République ouvre l’information judiciaire alors que le bilan des événements du weekend est encore incertain. Alors que les autorités locales du 3e arrondissement parlent de 8 morts d’autres sources font état d’aucun cas de décès.

 

 

Centrafrique : Deux nouveaux centres de formation agricole pour la formation agricole de la Jeunesse Pionnière Nationale

 

PAR FLEURY AGOU LE 13 NOVEMBRE 2017

 

Pour donner un métier aux jeunes et accélérer l’autosuffisance alimentaire, la Jeunesse Pionnière Nationale dispose de nouveaux centres d’apprentissage des métiers agricoles à Nzila et Bogoula.

 

Pour donner un métier aux jeunes et faire d’eux des acteurs de développement, ceux-ci ont désormais l’opportunité de bénéficier d’une formation agricole dispensée par la Jeunesse Pionnière Nationale dans ses centres. C’est dans cette optique que le Chef de l’Etat, FA Toudera et de celui de Nzila. La création de ces centres « s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de la première phase du Programme d’Appui à la Reconstruction des Communautés de base (PARCB 1) financé par la Banque Africaine de Développement(BAD) ».

 

Présent pour inaugurer le centre de Bogoula et ensuite remettre les clés de celui de Nzila au Haut-Commissaire chargé de  la Jeunesse Pionnière Nationale, le Président Touadera a indiqué à la presse que « la construction de ces infrastructures de formation et d’apprentissage est un atout majeur pour la jeunesse centrafricaine ». Pour lui, donner un métier aux jeunes est une garantie contre « la présence des jeunes dans les groupes armés s’explique en partie par le chômage ambiant, le sous-emploi et la pauvreté ».

 

Concernant leurs capacités, les centres de Formation de la Jeunesse Pionnière Nationale de Bogoula et de Nzila ont chacun un dortoir (400 personnes), d’un réfectoire, de 2 bâtiments avec deux salles de classes. Il y a trois poulaillers, une porcherie, une bergerie, un entrepôt de stockage et d’un château d’eau. « Le coût global de ces travaux s’élève à 2.7 milliards de FCFA » a indiqué le représentant de la BAD en Centrafrique.

 

En Centrafrique l’important taux de chômage urbain et rural ne peut être résorbé rapidement que par le retour à la terre. Après la périphérie de Bangui, d’autres centres seront construits « à Bambari, Paoua, Bamingui et dans plusieurs localités des provinces » a annoncé F.A Touadera.

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13 novembre 2017 1 13 /11 /novembre /2017 23:41

 

 

 

 

http://france3-regions.francetvinfo.fr Par V.P. avec Isabelle Forbotteau  13/11/2017 à 17:40 Mis à jour le 13/11/2017 à 18:43

 

Mutilé dans les années 2000 en Centrafrique, Jean-Faustin Mondoko a fui son pays pendant la guerre civile de 2013. Aujourd'hui détenteur d'un titre de séjour, la course à pied l'aide à s'intégrer à Reims et à oublier l'absence de sa famille. Celle-ci pourrait bientôt venir le rejoindre en France.

 

Son pays, la Centrafrique, et son port d'attache, la capitale Bangui, sont pour lui devenus hostiles. Jean-Faustin Mondoko, photographe pour le gouvernement au début des années 2000, est torturé et laissé pour mort après le coup d'État de François Bozizé. En 2013, lors de la guerre civile qui ravage le pays, il est à nouveau menacé.



Arrivé en France la même année avec la délégation centrafricaine d'athlétisme, il décide de ne pas repartir. Le choix a été compliqué, car il sait sa femme et ses quatre enfants aux proies aux violences extrêmes. C'est pour lui une souffrance insoutenable. "J'ai pensé à me suicider. J'ai laissé ma famille [en Centrafrique], ils sont menacés... Je ne pouvais plus tenir deboutrelate Jean-Faustin Mondoko, qui a trouvé des amis auprès de l'Église évangélique. "Mes frères sont venus pour me sauver spirituellement," confie-t-il. Ses réunions hebdomadaires avec ses "frères", bouleversés par son parcours, l'aident à tenir bon.

 

Courir pour pallier l'absence

 

Quatre ans et demi se sont écoulés depuis la fuite de Jean-Faustin Mondoko. Ces années de démarches, d'attente et de solitude, qui lui ont permis d'obtenir son titre de séjour et la protection subsidiaire de l'État français. Il a récemment reçu son livret de famille et le droit de faire venir ses proches en France. Mais il faudra, pour cela, encore patienter à regarder les photos des siens accrocher aux murs. "Je sais que tôt ou tard, à la fin du mois, ils seront ici avec moi. C'est ce qui me fait tenir debout," révèle Jean-Faustin Mondoko.


La religion, mais le sport permet aussi de palier cette absence. Cela fait une trentaine d'années que le sport l'anime. Jean-Faustin entre en équipe nationale centrafricaine, et le semi-marathon devient sa discipline favorite. Il a déjà parcouru les 21 kilomètres de course en 1 heure et 9 minutes. En France, il continue sa carrière en participant aux mondiaux de Lyon en 2015, ainsi qu'à tous les semi-marathon de Reims. Il rêve de participer un jour aux Jeux paralympiques.



Une grande famille

 

Dans son nouveau club, le DAC de Reims, il a vite trouvé ses marques. Son mental de battant et le sport lui permettent de construire sa vie et de réussir son intégration en France. Et c'est même son avenir professionnel qui se profile. "L'objectif, c'est que, petit à petit, il fasse des ses compétences un métier, qu'il ait des diplômes afin qu'il gagne en indépendance, souligne Jacky Boireau, vice-président du club rémois et responsable technique.



L'athlétisme lui offre ce qui lui manque le plus, une grande famille. En quelques mois; les jeunes licenciés l'ont adopté comme entraîneur. Ses enfants, Naomie, Jospin, Joceline et Patrick, Jean-Faustin Mondoko les imagine très bien, là, courant avec lui. Avec sa femme Nelly-Franceline, la vie recommencera enfin.

Lu pour vous : Persécuté en Centrafrique, Jean-Faustin Mondoko se reconstruit à Reims grâce au sport
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13 novembre 2017 1 13 /11 /novembre /2017 00:33
RCA - TELEPHONIE ; NOUVELLES VILLES DOTEES DE SITES TELECEL 100 % solaire
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Situation au 12 novembre 2017

 

 

Le premier site « low cost » à entrer en service est la ville de "Zawa" le samedi 4 novembre à 20 h:00.

 

Le second  site low cost est mis en service dans la ville de "Yaloke".

 

Le 3eme site low cost est le site de "Gaga".

 

Le 4e site low cost est  le site de "Bozoum".

 

Le 5e site low cost est celui de "Birao" Minusca

 

Le 6e site low cost est celui de "Grimari"

 

7e site low cost "Boromata"

 

8e site low cost "Tiringoulou"

 

9e site Low cost "Ndiffa".

 

10e site  low cost Il s'agit du site de « Bokolobo ».

 

11e site low cost  Il s'agit  du site de « Sido ».

 

9 autres villes sont attendues dans les prochains jours et  cinquante et neuf (59) autres nouveaux sites 2G et 3G Telecel sont programmés pour être mis en service entre 2018 et 2019 ! C'est une véritable "REVOLUTION" qu'apporte l'opérateur de téléphonie mobile.

 

Situation au 12 novembre 2017

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12 novembre 2017 7 12 /11 /novembre /2017 23:34

 

 

 

 

French.china.org.cn | Mis à jour le 13-11-2017

 

Les tensions entre les communautés chrétienne et musulmane de la capitale centrafricaine Bangui ont ressurgi suite à de multiples attaques y survenues depuis samedi, mettant en question les efforts du gouvernement centrafricain et de la communauté internationale à encourager la cohésion sociale, a constaté dimanche sur place un correspondant de Xinhua.

 

Samedi soir entre 19h et 20h heures locales, deux assaillants non identifiés sur une moto ont largué une grenade dans un cabaret à Km5, un quartier à Bangui dont les habitants sont majoritairement musulmans, lorsqu'un concert d'un célèbre artiste centrafricain se déroulait. Le bilan fait état d'au moins quatre morts et vingt-et-un blessés, dont quatre en état critique, selon des sources hospitalières jointes par Xinhua.

 

Il s'agit d'un concert de cohésion sociale, organisé par des jeunes des deux communautés, chrétienne et musulmane, visant à promouvoir le revivre-ensemble et à encourager les personnes déplacées à retourner chez elles. Avant le concert, ces jeunes citoyens avaient désherbé autour d'une mosquée située dans les parages de Km5 qui avait été détruite lors de la crise à Bangui.

 

Une enquête est ouverte par le ministre de la Sécurité publique pour faire la lumière sur les responsabilités.

 

Condamné vivement dimanche par le Premier ministre centrafricain Simplice-Mathieu Sarandji, cet acte criminel, qui avait touché à la fois des familles musulmanes et chrétiennes, ont fait ressurgir les tensions inter-communautaires à Bangui, qui a vécu jusqu'ici une accalmie de violence depuis près d'un an.

 

En représailles à ce qui est arrivé, des musulmans s'en prennent à l'arme blanche à des chrétiens qui se sont rendus au Km5 pour faire des emplettes. Les corps jonchent encore le sol. Du côté des chrétiens, ils attaquent les jeunes musulmans pilotes de taxi-moto qui s'aventurent dans leur secteur. Les corps de ces jeunes sont entreposés à la mosquée Ali Babolo, au cœur même du Km5.

 

Les tirs à l'arme automatique au Km5, depuis la matinée de ce dimanche jusqu'en milieu de journée, ont forcé des familles des quartiers environnants à décamper, avec des baluchons sur la tête ou dans des pousses-pousses.

 

Face au regain de tuerie, M. Sarandji a appelé dimanche les parties à l'apaisement, mettant en garde "ceux qui prétendent défendre le peuple", allusion faite aux "fauteurs de troubles qui sont prêts pour bondir sur de situations pareilles et entretenir le chaos dans le pays".

 

M. Sarandji a également présenté aux familles des personnes décédées les condoléances du gouvernement, tout en instruisant le ministre de la Santé pour que des soins appropriés soient administrés aux blessés. F

 

Source: Agence de presse Xinhua

 

 

RCA: nouvelles violences à Bangui

 

Par RFI Publié le 12-11-2017 Modifié le 12-11-2017 à 19:44

 

Nouvelles tensions à Bangui après l'explosion d'une grenade dans un bar de la capitale. La journée de dimanche a été secouée par divers incidents. Le bilan est d'au moins 8 morts et une vingtaine de blessés.

 

C'était censé être un concert prêchant la paix et la réconciliation dans ce bar à la frontière du PK5, le quartier musulman de la capitale, et le quartier voisin de Miskine.

 

Ces deux quartiers rivaux depuis le début de la crise avaient enterré la hache de guerre depuis plusieurs mois.

 

Mais vers 19h, ce samedi soir 11 novembre, alors que la fête bat son plein, l'explosion de la grenade sème la panique.

 

Symphorien Issiakou, le patron du Carrefour de la paix raconte : «  En plein live,  c'est à ce moment que des personnes inconnues à moto on jeté une grenade au milieu de la foule qui a explosé et ça a fait des blessés  ».

 

Toute la nuit, des tensions ont eu lieu entre les quartiers et ce matin, l'imam de la mosquée Ali Babolo a récupéré plusieurs corps de musulmans qui ont été tués en représailles à l'explosion de cette grenade.

 

Dans la matinée, les tensions étaient palpables dans cette partie de la ville et des tirs sporadiques se faisaient entendre.

 

Henri Wanzet, le ministre de l'Intérieur s'est rendu sur les lieux de l'explosion  : «  C'est les ennemis de la paix qui ont poussé les gens, en sachant que si on dit "on va y a voir des représailles du côté de la communauté musulmane", ça va pousser la communauté musulmane à agir et à faire du désordre. Et si on dit représailles du côté chrétien, ça va pousser aussi. Donc, nous avons bien compris ce jeu  ».

 

Le ministère a déployé ses forces de sécurité dans cette zone et est appuyé par la force de police de la Minusca afin de tenter de contenir les représailles. Une enquête a été ouverte pour déterminer les raisons de ce drame.

 

 

 

Centrafrique : Attaque à la grenade d’un bar ravive la tension à Bangui

 

PAR FLEURY AGOU LE 12 NOVEMBRE 2017

 

(RJDH) Dans la nuit du samedi 11 novembre, des hommes sur une moto ont largué une grenade dans le bar « carrefour de la paix » lors d’un concert de l’artiste Ozaguin d’Amour. Le premier bilan de l’attentat fait état de 4 morts et d’une vingtaine de blessés. Au lendemain de ce drame, une partie du 5e, 3e et 6e Arrondissement est dans la panique.

 

La prolifération d’armes de guerre et leur détention illégale sabotent les efforts de paix en Centrafrique. Profitant d’un concert au  bar « carrefour de la paix » dans le 5e Arrondissement, des hommes non identifiés ont largué une grenade dans le bar « carrefour de la paix » lors d’un concert de paix.

 

Cette attaque a été condamnée par le Ministre de la Sécurité Publique, le Général Henri Wanzet Linguissara. Il a déploré « 4 morts et 20 blessés ». Selon le premier flic de la RCA il s’agit de « véritable manipulation ». Nul ne connait l’identité des assaillants. « Ceux qui ont jeté cette grenade sont venus vers Miskine après leur forfait, ils sont partis vers le rond-point 5e, mais on ne sait pas s’ils sont allés vers le KM5 ou vers l’aéroport. Ce sont les enquêtes qui vont définir », a déclaré le Ministre de la sécurité publique.

 

Ce drame perpétré dans un secteur qui a souffert des affres du conflit ravive la tension dans la localité entre les communautés. Depuis ce matin, les boutiques du marché Mamadou Mbaïki n’ont pas ouvert leurs portes : Un air qui nous rappelle les moments sombres de la crise à Bangui.

 

Pour contenir les groupes armés qui veulent découdre, le Ministre de la Sécurité et des Forces de l’ordre appuyés par les Casques Bleus de la Minusca ont installé des check-point.

Centrafrique : les tensions intercommunautaires ressurgies après de nouvelles violences à Bangui
Centrafrique : les tensions intercommunautaires ressurgies après de nouvelles violences à Bangui
Centrafrique : les tensions intercommunautaires ressurgies après de nouvelles violences à Bangui
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Centrafrique-Presse.com
12 novembre 2017 7 12 /11 /novembre /2017 22:44
Centrafrique : deux mouvements rebelles s'opposent à l'installation d'un préfet
Centrafrique : deux mouvements rebelles s'opposent à l'installation d'un préfet

 

 

 

 

French.china.org.cn | Mis à jour le 12-11-2017

 

Le Mouvement patriotique pour la Centrafrique (MPC) et le Front populaire pour la renaissance de la Centrafrique (FPRC), deux mouvements issus de l'ancienne rébellion à dominante musulmane Séléka, ont fait savoir cette semaine qu'ils étaient fermement opposés à l'installation du préfet de la Nana-Gribizi (centre-nord), Augustin Tombeau.

 

"Le préfet peut venir, mais pas avec plus de deux agents de sécurité", a déclaré samedi le porte-parole du MPC, Algoni Tidjani. Selon lui, le nouveau préfet compterait dans sa suite des policiers, des gendarmes et même des militaires, ce que le mouvement ne tolère pas.

 

M. Tidjani a indiqué que le gouvernement centrafricain ainsi que la mission onusienne MINUSCA sont au courant de cette prise de position.

 

Le FPRC est sur la même ligne. Dans un communiqué publié le 6 novembre, il note que le préfet "peut venir comme tout citoyen centrafricain, sans armes ni militaires à sa disposition, sans quoi ce serait une provocation et le mouvement se réserve le droit de réagir".

 

Le ministre de la Sécurité, Henri Wanzet Linguissara, a dit s'étonner de ces prises de position, qu'il trouve injustifiées.

 

En octobre dernier, la MINUSCA soutenait que le déploiement des préfets et sous-préfets était "un pas extrêmement important pour la restauration de l'autorité de l'Etat sur tout le territoire et la résolution des conflits". Pour ce faire, elle a proposé d'appuyer les nouvelles autorités préfectorales "dans leur mission d'œuvrer à la restauration de l'ordre et de la sécurité dans les régions".

 

Le président Faustin-Archange Touadéra s'est rendu début novembre à Birao (extrême nord-est), présentant notamment à la population le nouveau préfet de la Vakaga, Léonard Mbélé.

 

Source: Agence de presse Xinhua

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12 novembre 2017 7 12 /11 /novembre /2017 22:32

 

 

 

Sept morts dans un attentat et des représailles en Centrafrique

 

https://www.rts.ch

 

Une attaque à la grenade contre un café à Bangui, capitale de la Centrafrique, a fait quatre morts et une vingtaine de blessés samedi soir. Trois personnes ont été tuées lors des représailles qui ont suivi.

 

"Deux individus sur une moto ont lancé samedi soir une grenade dans le café", a déclaré le porte-parole de la mission de paix de l'ONU. Selon le ministre de la Sécurité publique, Henri Wanzet, quatre personnes ont été tuées et une vingtaine blessées. Une enquête officielle a été ouverte.

 

Il s'agit des premières violences significatives en Centrafrique depuis début 2017. L'attaque du café "Au carrefour de la paix" s'est produite dans un quartier musulman qui a longtemps été l'épicentre des violences communautaires qui ont secoué Bangui ces dernières années.

Représailles

 

Dimanche matin, la situation était très tendue aux alentours du quartier. Les corps de trois jeunes hommes ont été amenés à la morgue de la mosquée locale.

 

Deux des victimes ont été égorgées et la troisième battue à mort dans la nuit, en représailles de l'attaque. Des coups de feu ont en outre été entendus depuis le matin jusqu'en milieu d'après-midi.

 

afp/jop

 

 

Centrafrique: trois morts et vingt blessés dans des violences à Bangui

 

Bangui - AFP / 12 novembre 2017 14h07 - Un café de Bangui a été attaqué samedi soir à la grenade, faisant plus d'une vingtaine de blessés, un incident suivi par des représailles qui ont fait trois morts, premières violences significatives dans la capitale centrafricaine depuis début 2017.



L'attaque par des hommes non identifiés contre ce café où jouait un célèbre chanteur local, s'est produite dans un quartier qui a longtemps été l'épicentre des violences communautaires qui ont secoué Bangui ces dernières années.



Le café visé, "Au carrefour de la paix", se situe à la limite des 3ème et 5ème arrondissement, dans le quartier musulman -et poumon commercial de la ville- du "PK5".



"Deux individus sur une moto ont lancé samedi soir une grenade dans le café" où se produisait le chanteur centrafricain Ozaguin, a déclaré à l'AFP le porte-parole de la mission de paix en RCA (Minusca), Hervé Verhoosel, joint par téléphone depuis Libreville.



Des membres du groupe du chanteur ont été blessés et emmenés à l'hôpital communautaire de Bangui, selon la même source. A ce même hôpital, un médecin a fait état de 21 blessés reçus aux urgences.



Selon une responsable locale de Médecins sans frontières (MSF), sept autres blessés ont été évacués sur un autre centre de santé, dans le quartier Sica.



Dimanche matin, la situation était très tendue aux alentours du PK5, où les corps de trois jeunes hommes ont été ramenés à la morgue de la mosquée locale, a constaté un correspondant de l'AFP.



Deux des victimes ont été égorgées, et une autre battue à mort. "Ce sont deux taxis-moto et un jeune qui se promenait dans le quartier", a expliqué sur place un notable du quartier qui a requis l'anonymat. Tous les trois auraient été tués dans la nuit en représailles après l'attaque.



"Ce sont des innocents", a condamné le même notable, appelant la population locale au calme mais disant "partager la colère" des proches des victimes. Des tirs sporadiques pouvaient être entendus dans le quartier, où patrouillaient des habitants en armes, membres de groupes "d'auto-défense".



Un engin blindé des casques bleus de la Minusca était présent à l'entrée du PK5, sur l'avenue Koudoukou, où la circulation était très réduite.

 

-'Perdre l'espoir'-



Le quartier majoritairement musulman du PK5, à Bangui, a été longtemps l'un des épicentres de la grave crise politico-militaire qui secoue la Centrafrique depuis le renversement en 2013 du président François Bozizé par l'ex-rébellion à dominante musulmane de la Séléka, et une contre-offensive des milices antibalaka pro-chrétiennes.



Les interventions armées de la France (2013-2016) et de l'ONU (environ 12.500 hommes) ont depuis lors réduit considérablement les violences, en particulier à Bangui cette année. Mais celles-ci ont repris en intensité en province depuis le départ de la force française Sangaris.



Des groupes armés et des milices s'affrontent désormais pour le contrôle des ressources dans ce pays de 4,5 millions d'habitants, l'un des plus pauvres au monde.



Dans une courte vidéo publiée sur facebook, l'artiste Ozaguin, chanteur très en vue dans son pays où il est surnommé le roi de la rumba centrafricaine, a confirmé que six de ces musiciens avaient été blessés dans l'attaque à la grenade.



Il s'est dit étonné de ne pas avoir été lui-même blessé par des éclats de grenade et a remercié Dieu et ses fans pour leur soutien.



"Ozaguin était venu se produire ici pour faire en sorte que tous les Centrafricains, musulmans et chrétiens, se retrouvent ici dans la cohésion sociale", a expliqué à l'AFP le propriétaire du café visé, Issiakou Guymba.



"Un groupe de gens non-identifiés est venu sur une moto-taxi, ils ont jeté une ou des grenades au milieu de la foule", a-t-il raconté. "Cela nous fait perdre l'espoir, quand des gens viennent semer comme ça la panique dans la population".


(©)

 

 

Centrafrique: une attaque à la grenade fait au moins 20 blessés dans un café de Bangui

 

 

Près de 20 personnes ont été blessées par une attaque à la grenade la nuit du 11 novembre lors d’un concert au café « Au Carrefour de la paix » de Bangui. Les auteurs ne sont pas encore identifiés.

 

La frayeur, la panique dans tous les esprits ce samedi soir au café « Au Carrefour de la paix ». Quatre grenades venaient d‘être déclenchées. Bilan : une vingtaine de blessés, d’après des témoins. Un chiffre confirmé par le personnel médical de l’hôpital de Bangui qui dit avoir reçu 21 blessés aux urgences.

 

Du côté des familles des victimes, la hantise du pire semble déjà gagner les esprits. «On m’a prévenu hier soir, mon frère est en attente, il a reçu des bouts de grenade dans les jambes. Peut-être qu’on va l’amputer», s’est inquiété Romaric, venu au chevet de son frère.

 

Des assaillants non encore identifiés

 

Les auteurs de l’attaque : «Deux individus sur une moto qui ont lancé samedi soir une grenade dans le café où se produisait le chanteur centrafricain Ozaguin», a déclaré au téléphone depuis Libreville, le porte-parole de la mission de paix en RCA (Minusca), Hervé Verhoosel.

 

Difficile pour l’instant de déterminer l’identité des deux assaillants, puisqu’ils ont vite quitté les lieux après leur acte. Toutefois, cette attaque s’est produite à la limite du 3ème arrondissement et du 5ème arrondissement ou PK5 de Bangui. Une zone à prédominance musulmane, épicentre des violences communautaires ces dernières années dans la capitale centrafricaine.

 

Mais, l’attaque n’a pas touché le «Roi» centrafricain de la Rumba, Jean Paul Mbélé alias Ozaguin, même si six de ses musiciens ont été touchés. La star n’a pas ainsi tardé à remercier sur sa page facebook, Dieu et ses fans pour leur soutien.

 

Depuis une opération des forces armées centrafricaines contre un groupe armé du PK 5 en février dernier, Bangui n’avait plus été le théâtre de violences.

 

L’attaque de la nuit du 11 novembre dernier pose de nouveau le problème d’une véritable paix durable en République centrafricaine en proie aux violences depuis la destitution en 2013 du président François Bozizé par la milice Séléka d’obédience musulmane conduite par Michel Djotodia.

Centrafrique: une attaque à la grenade fait quatre morts et au moins 20 blessés dans un café de Bangui
Centrafrique: une attaque à la grenade fait quatre morts et au moins 20 blessés dans un café de Bangui
Centrafrique: une attaque à la grenade fait quatre morts et au moins 20 blessés dans un café de Bangui
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Centrafrique: une attaque à la grenade fait quatre morts et au moins 20 blessés dans un café de Bangui
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