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26 septembre 2018 3 26 /09 /septembre /2018 23:52
NOTE D’INFORMATION MINUSCA

 

 

 

LE COMMANDANT DE LA FORCE DE LA MINUSCA FAIT LE POINT DES INTERVENTIONS SECURITAIRES DE LA FORCE ET DE LA COLLABORATION AVEC LES FACA

 

Bangui, le 26 septembre 2018 – Le Commandant de la Force de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en République centrafricaine (MINUSCA), le Général de Corps d’armée Balla Kéita, a fait mercredi, au cours de la conférence de presse hebdomadaire de la Mission à Bangui, le point des dernières opérations sécuritaires de la Force, ainsi que de la collaboration avec les Force armées centrafricaines (FACA).

Dans un tour d’horizons des opérations, le Général Balla Kéita a souligné que dans le Nord-ouest, « l’opération "Mbaranga" lancée dans la zone de Paoua en collaboration avec les FACA a permis de chasser les éléments du Général Ahamat Bahar (MNLRC) et de Révolution Justice (RJ) d’Armel Sayo qui exerçaient des exactions sur la population. Aujourd’hui, 90% des personnes qui avaient fui leur village sont rentrées », a fait valoir le Général Kéita. Au sud-ouest, l’opération "Jinjet" a aussi permis de stopper la progression du groupe Siriri, désormais retranché vers Dilakpoko et le long de la frontière camerounaise. A l’Est, l’opération baptisée Mbamara a permis de neutraliser des leaders des groupes armés actifs a’ Bangassou dans ses environs. La situation est globalement calme au centre, notamment à Bambari, grâce à l’opération OUAKA en cours. Le déploiement d’une centaine de Forces de sécurités intérieures (FSI), lesquels participent à la sécurisation de la ville aux côtés des Casques bleus contribuer à l’améliorer de la situation sécuritaire dans cette zone. « Bientôt, un détachement des FACA y sera déployés », dit le Général Kéita, rappelant que Bambari a atteint actuellement le niveau de cohésion sociale le plus élevé depuis le début de la crise.

Selon le Commandant de la Force, la situation sécuritaire s’améliore progressivement dans le pays, en dépit de quelques foyers de tension, mais les Casques bleus  appuyés par les FACA et les Forces de sécurité intérieure (FSI) continuent leurs efforts en vue de ramener la paix en Centrafrique.

En ce qui concerne la collaboration avec les FACA, le Commandant de la Force a déclaré : « nous sommes en train de mener plusieurs opérations sur le terrain avec les FACA ; ils connaissent le terrain mieux que nous, ils nous aident beaucoup », rappelant que les deux Forces collaborent dans diverses opérations, notamment à Obo (Est), Bangassou (Sud-est), Sibut/Dekoa (Centre), Paoua (Nord-ouest) et bientôt Bambari (Centre). « les actions sont menées conjointement ; nous les appuyons sur des aspects logistiques (…) nous menons des patrouilles de courtes ou de longues distances et avons établi des Etats-majors conjoints afin de travailler ensemble et efficacement », a-t-il expliqué.

La conférence de presse a aussi permis au Commandant de la Force de rappeler que la solution durable à la crise centrafricaine n’est pas militaire mais politique (…) Nous avons beaucoup d’espoirs ; on est sur la bonne voie », a conclu le Commandant de la Force de la MINUSCA.

De son côté, la Porte-parole intérimaire de la MINUSCA, Uwolowulakana Ikavi-Gbétanou, a fait savoir que le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies, Parfait Onanga-Anyanga, se trouve actuellement à New York où il participe à la 73e Assemblée générale de l’ONU. Sur place, a-t-elle fait valoir, est prévue une rencontre de haut niveau en marge de l’Assemblée dédiée à la Centrafrique. Elle a rappelé que le Secrétaire-général Antonio Guterres s’est entretenu, le 23 septembre, avec le chef de l’Etat, Faustin Archange Touadéra sur le processus politique et la situation sécuritaire dans le pays.

En ce qui concerne les Droits de l’Homme, la Porte-parole souligné qu’en une semaine, la MINUSCA a documenté à travers le pays 32 incidents d’abus et de violations des droits de l’homme et du droit international humanitaire ayant affecté au moins 63 victimes. Les préfectures les plus affectées sont la Haute-Kotto, le Mbomou, la Basse-Kotto, la Mambéré-Kadéï et l’Ouham-Pendé.

Autre action mentionnée, une descente robuste de la Police de la MINUSCA au camp de déplacés du PK3 à Bria (Est) pour libérer deux femmes séquestrées par un groupe armé et démanteler plusieurs structures servant de base, de cellule de détention illégale et d’état-major audit groupe. Des Armes et munitions ont été confisquées et deux suspects interpellés ». Autre intervention de la UNPol, l’arrestation, à Kaga-Bandoro, le 22 septembre 2018, d’un brandit de grand chemin surnommé ‘’le boucher’’ et recherché depuis des semaines pour nombre d’actes criminels, dont des braquages à mains armées, des attaques de domiciles et des enlèvements, séquestrations, extorsions de fonds et des vols de bœufs.

 

______________________________________________________________________________

Division de Communication Stratégique et d'information publique 

MINUSCA | Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en République centrafricaine 

https://minusca.unmissions.org  | Twitter: @UN_CAR | Facebook: facebook.com/minusca.unmissions

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26 septembre 2018 3 26 /09 /septembre /2018 01:20

 

 

Le mercredi 26 septembre à 15 heures : Déclaration du Président de la République centrafricaine Pr Faustin Archange Touadera à la tribune de l'assemblée générale des Nations unies.  Ce discours sera retransmis en direct sur Radio Centrafrique et Radio Guira Fm.

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25 septembre 2018 2 25 /09 /septembre /2018 21:12
Les USA vont créer une institution financière dotée de 60 milliards $

 

 

Les Etats-Unis vont créer une institution financière dotée de 60 milliards $ pour contrer l’influence de la Chine dans les pays en développement

 

(Agence Ecofin) 25 September 2018 - Les États-Unis se préparent à lancer une nouvelle institution de financement du développement (IFD) capable d’investir 60 milliards de dollars dans les pays en développement pour  tenter d’y contrer l’influence grandissante de la Chine dans un contexte de durcissement de la rivalité économique entre les deux grandes puissances, a rapporté le quotidien financier britannique Financial Times le 23 septembre.

 

L’Overseas Private Investment Corporation (OPIC), l'actuelle institution de financement du développement du gouvernement américain, sera intégrée à la nouvelle entité et autorisée à investir dans des actions. À l'heure actuelle, l’OPIC ne peut investir que dans la dette, ce qui la désavantage  par rapport aux  institutions chinoises et européennes de financement du développement.

 

«La nouvelle institution américaine de financement du développement  sera ainsi placée sur un pied d’égalité avec les autres institutions de financement du développement», a déclaré le président et directeur général de l’OPIC, Ray Washburne , cité par le Financial Times.  

 

Le dirigeant de l’OPIC a également estimé que Chine livre une nouvelle forme de guerre économique aux Etats-Unis en s’appuyant sur sa diplomatie du portefeuille.

 

«En utilisant une politique connue sous l’appellation de prêter pour posséder (loan-to-own program), la Chine rend des pays enchaînés par la dette et,  par conséquent, très dépendants d’elle.  Cela équivaut à une guerre économique», a-t-il souligné.

 

La nouvelle institution de financement du développement du gouvernement des Etats-Unis sera baptisée la Société américaine de financement du développement international (International Development Finance Corporation/ US IDFC).

 

Selon des sources proches du dossier citées par le Financial Times, cette nouvelle entité est présentée par l’administration américaine comme étant «le fer de lance de la lutte contre la diplomatie de la dette chinoise».

 

En août dernier, seize  sénateurs américains ont adressé au secrétaire américain au Trésor, Steven Mnuchin, une lettre dans laquelle ils déplorent le fait que le Fonds monétaire international (FMI) se trouve souvent obligé  de voler au secours de certains pays dont les finances publiques ont été grevées par des «prêts prédateurs chinois destinés à financer des projets d’infrastructures».

 

Les Sénateurs se sont aussi inquiétés du fait que les prêts servis à tour de bras par l’Empire du  Milieu à Djibouti pourraient permettre à Pékin de prendre le contrôle du  principal port de ce pays de la Corne de l’Afrique, où les Etats-Unis, la Chine, le Japon et la France disposent déjà de bases militaires.

 

La mise en place programmée la Société américaine de financement du développement international intervient alors que Pékin multiplie ses investissements dans les pays en développement, et plus particulièrement en Afrique.  La Chine a en effet annoncé le 3 septembre dernier qu’elle allait accorder 60 milliards de dollars supplémentaires de financements à des pays africains. Cette enveloppe comprend des lignes de crédit évaluées à 20 milliards de dollars, 15 milliards de dollars en subventions, prêts sans intérêt et prêts concessionnels, 10 milliards de dollars au titre d’un fonds spécial et 5 milliards de dollars pour soutenir les importations en provenance de l'Afrique.

 

Autant dire que le continent africain se positionne de plus en plus comme un nouveau front dans la guerre économique entre  Pékin et Washington.

 

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25 septembre 2018 2 25 /09 /septembre /2018 21:06
Communiqué sur la visite du Président de MOUSSA FAKI MAHAMAT

 

 

Communiqué sur la visite du Président de la commission de l'Union Africaine MOUSSA FAKI MAHAMAT au Gabon e t en République centrafricaine.

 

Addis Abéba, le 20 septembre 2018: Le Président de la Commission de l'Union africaine (UA), Moussa Faki Mahamat, a conclu une visite de travail de deux jours au Gabon et en République centrafricaine (RCA), respectivement les 17 et 18 septembre 2018. Cette visite participe de ses consultations régulières avec les chefs d’État et de Gouvernement des États membres pour faire avancer l’agenda de l’UA.

Le 17 septembre 2018, le Président de la Commission s'est entretenu avec le Président Ali Bongo Ondimba de la République Gabonaise, qui préside également la Communauté économique des États de l'Afrique centrale (CEEAC).

Le Président de la Commission et le Président Bongo Ondimba ont passé en revue l'état de la paix et de la sécurité dans la région de l'Afrique centrale. À cet égard, ils ont procédé à un échange de vues sur la meilleure façon d’aider le Gouvernement et les parties prenantes congolaises à organiser des élections paisibles, transparentes et crédibles en République démocratique du Congo. Ils ont également discuté de la situation politique en RCA, réaffirmant leur attachement à l'Initiative africaine pour la paix et la réconciliation en RCA, en tant que cadre le plus viable pour instaurer un dialogue constructif en faveur de la réconciliation nationale, de la paix et de la stabilité.

Le Président de la Commission a saisi cette occasion pour informer le Président Bongo Ondimba sur la retraite du Conseil exécutif tenue récemment sur la réforme institutionnelle de l'UA et sur sa réunion subséquente, élargie à d’autres Ministres compétents, sur les négociations post-Cotonou.

Le 18 septembre 2018, le Président de la Commission s'est rendu à Bangui, où il a rencontré le Président Faustin Archange Touadera. Le Président Touadera a salué les efforts déployés dans le cadre de l’Initiative africaine, soulignant que celle-ci est le seul processus politique viable pouvant faciliter la réalisation durable de la paix, de la sécurité et de la réconciliation dans son pays. Le Président Touadera a, en outre, confirmé que son Gouvernement soumettrait bientôt ses propositions en réponse au rapport du Panel de facilitation de l’Initiative.

Pour sa part, le Président de la Commission s'est félicité de l'engagement du Président Touadera en faveur de l'initiative africaine. Il a souligné la nécessité d'accélérer le rythme de mise en œuvre du processus en cours, dans le cadre des efforts visant à faire taire les armes sur le continent. Il a également réitéré la solidarité de l'UA avec le Gouvernement et le peuple centrafricains, ainsi que sa détermination à continuer à apporter le soutien nécessaire à leur quête de paix et de développement, en coopération avec d'autres acteurs internationaux concernés, y compris les Nations unies.

Le Président de la Commission a également rencontré le Président de l’Assemblée nationale, ainsi que les membres de la communauté internationale à Bangui, notamment le Groupe des Ambassadeurs africains, pour des échanges de vues sur les progrès accomplis dans la mise en œuvre de l’Initiative africaine.

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25 septembre 2018 2 25 /09 /septembre /2018 20:37
Centrafrique : la France opposée à une initiative de paix russe
Centrafrique : la France opposée à une initiative de paix russe

 

 

http://www.adiac-congo.com/  25-09-2018 14:38

 

Le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, a averti le 24 septembre, que son pays ne souhaite « aucune alternative » à l’initiative de paix menée par l’Union africaine à Bangui. Il a lancé cette mise en garde au moment où Moscou tente d’initier un processus concurrent avec celui de l’organisation continentale.

 

Lors d’une conférence de presse en marge de l’Assemblée générale de l’ONU, Jean-Yves Le Drian a déclaré:« Il n’y a aucune alternative ni souhaitable ni susceptible de réussir ». Le patron de la diplomatie française a ajouté : « L’initiative de paix portée par l’Union africaine pose le seul cadre crédible et approuvé par l’ensemble de la communauté internationale à une sortie de crise durable (…). Celle-ci passe par le désarmement des groupes armés et la restauration de l’autorité de l’Etat sur l’ensemble du territoire ». Il a, en outre, rappelé que la situation sécuritaire restait « préoccupante » en République centrafricaine (RCA).

 

Jean-Yves Le Drian a insisté sur le sujet, alors que la Russie est de plus en plus présente diplomatiquement et militairement, ainsi que « par mercenaires interposés » dans ce pays. A ce jour, plus personne n’ignore qu’outre l’appui à l’armée, Moscou s’est ingéré dans la complexe médiation avec les groupes armés qui contrôlent la majorité du territoire, organisant, fin août, une rencontre à Khartoum, au Soudan, entre différents groupes en parallèle de la médiation officielle menée par l’organisation panafricaine. Pourtant les dirigeants du pays ont déclaré soutenir la médiation de l’UA qui tente, depuis juillet 2017, de faire asseoir autour de la table de négociations les groupes armés et les autorités gouvernementales.

 

Selon des sources concordantes, cinq officiers militaires et cent soixante-dix instructeurs civils russes étaient arrivés à Bangui, où ils ont aidé au redéploiement de soldats centrafricains hors de la capitale. Loin de s’arrêter là, la Russie a livré des armes à l’armée nationale après avoir obtenu une exemption à l’embargo des Nations unies.

 

Signalons qu’une réunion ministérielle est prévue, le 27 septembre sur la RCA, en marge de la 73e Assemblée générale de l’ONU, à New York.

 

Nestor N'Gampoula

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25 septembre 2018 2 25 /09 /septembre /2018 20:24
Douala: Faustin-Archange Touadera en escale
Douala: Faustin-Archange Touadera en escale

 

 

https://www.cameroon-tribune.cm  Par Aimé-Francis AMOUGOU  24 Sept. 2018 14:55

 

Le leader centrafricain s’est envolé de la capitale économique vendredi dernier à destination de New York.

 

En route pour les travaux de la 73e session ordinaire de l’Assemblée générale des Nations unies, le président de la République centrafricaine, Faustin-Archange Touadera, a fait escale vendredi dernier à Douala.

 

Arrivé en journée à bord d’un vol Asky, le leader centrafricain, à la tête d’une forte délégation, a quitté la capitale économique vendredi en soirée à bord d’un vol SN Brussels à destination de New York, via Bruxelles. A son arrivée comme à son départ de l’aéroport international de Douala, le président centrafricain a eu droit aux mêmes égards.

 

A sa descente d’avion en provenance de Bangui, l’illustre hôte a été accueilli par le gouverneur de la région du Littoral, Samuel Dieudonné Ivaha Diboua. Le numéro un de la région qu’accompagnaient le préfet du Wouri, les membres de son état-major ainsi que des responsables de l’antenne protocolaire et consulaire du ministère des Relations extérieures à Douala, a plus tard conduit le président centrafricain à l’hôtel Sawa.

 

Faustin-Archange Touadera, qui oeuvre depuis son accession à la magistrature suprême de son pays pour la reconstruction et le retour à la paix et à la stabilité, séjourne régulièrement dans la capitale économique dans le cadre de sa lourde mission.

 

Et à chaque passage, il y bénéficie toujours de la chaleur de l’hospitalité camerounaise, preuve de l’appui constant que lui apportent les plus hautes autorités du pays. Avant de quitter la capitale économique, l’hôte du Cameroun a eu des mots de gratitude pour le président de la République.

 

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25 septembre 2018 2 25 /09 /septembre /2018 16:27
Nouvelles nationales sur RJDH
Nouvelles nationales sur RJDH

 

 

Centrafrique : Les actes et paroles du Premier Ministre commentés par la presse écrite

 

PAR RJDH LE 25 SEPTEMBRE 2018

 

BANGUI, 25 septembre 2018 (RJDH)—les actes et paroles du premier ministre Simplice Mathieu Sarandji commentés par la presse écrite.

 

Le Démocrate consacre deux pages de sa parution du jour à la descente du premier ministre dans les zones sinistrées. Alors que sur la huitième page, le journal publie plusieurs images des inondations avec comme titre, « les émouvantes et douloureuses images des conséquences de la pluie diluvienne du 23 septembre », à la 3ème page, c’est une analyse de la visite du Premier ministre dans les zones sinistrées qui est faite. L’auteur de l’article qualifie cette descente de « spectacle folklorique » qui n’a aucun sens. Pour le Démocrate, la solution aux problèmes d’inondation n’est pas de doter les sinistrés de couvertures, de draps et autres mais de régler le problème de fond, c’est-à-dire celui de l’urbanisation des secteurs qui, chaque année, font face à ces genres de catastrophe.

 

L’Agora  a commenté ce jour un extrait du Premier Ministre qui se présente comme un avertissement aux groupes armés. « Les rebelles doivent savoir que la recréation est terminée », une citation attribuable à Mathieu Simplice Sarandji qui, selon nos confrères de l’Agora, fonde toute sa force et celle de son gouvernement sur la Russie, les Etats-Unis et la Chine. Là, le chef du gouvernement ne cite pas la France comme pour dire que ce pays longtemps partenaire privilégié de la RCA perd de plus en plus de sa primauté en Centrafrique.

 

La motion de censure contre Sarandji est-elle la solution ? C’est un titre interrogatif du journal l’Agora qui estime que l’urgence aujourd’hui n’est pas de dégager le premier ministre mais de s’unir pour mettre fin au règne des rebelles qui continuent de d’étrangler la République. Selon nos confrères, il y aurait à l’heure actuelle des initiatives au sein du parlement tendant à pousser Sarandji à la sortie.

 

Le Confident a consacré trois des huit pages de sa parution à l’interview du cardinal Dieudonné Nzapalainga, interview dans laquelle le prélat rassure sur l’état de l’Eglise catholique et sa détermination à apporter sa contribution pour une sortie totale de crise. Le cardinal reconnait la situation  instable du pays et estime que ce n’est pas une raison de désespérer. Restons dans les colonnes du journal le Confident pour parler de Gamboula. Citant le président de la délégation spéciale de cette ville le Confident note que la situation humanitaire et sécuritaire sont catastrophiques ce qui nécessite une intervention d’urgence de l’Etat.

 

Nous terminons cette revue de presse par la volonté des éternels stagiaires d’organiser une marche pacifique le jeudi prochain. Le Démocrate a publié la lettre que ce collectif a adressée au ministre de la sécurité publique pour demander l’autorisation de tenir cette manifestation.

 

Ce sont là, les principaux sujets qui ont intéressé ce mardi 25 septembre 2018 nos confrères de la presse écrite. Bonne lecture à toutes et à tous.

 

 

Le Haut Conseil de la Médiation appelle les parties prenantes de la crise centrafricaine au respect de l’ordre constitutionnel

 

PAR JUVENAL KOHEREPEDE LE 25 SEPTEMBRE 2018

 

Dans une interview accordée au Docteur en Droit et magistrat hors-hiérarchie Jacques Mbosso, et en sa qualité de président du Conseil National de la Médiation, il a déclaré sur un ton calme et affable que l’Institution qu’il dirige a rattrapé le train du dialogue et marche. Il prône l’intérêt supérieur  du peuple centrafricain en mettant l’accent sur le respect de la Constitution dans le dialogue en préparation entre gouvernement et groupes armés.

 

Dr Jacques Mbosso : D’abord je voudrais vous signifier que le Conseil National de la Médiation, en 2016, a été dissout. Son réinstallation n’a eu lieu que le 28 mars 2017, c’est-à-dire que le Conseil National de la Médiation n’existait pas et ne pouvait pas prendre une initiative au départ. Par la suite, lors que la feuille de route de Libreville a été signée le 17 juillet 2017, il nous a paru important de voir et écouter ce qui se faisait, c’est ainsi que nous avons obtenu d’être représenté au Secrétariat Technique du panel des experts de l’Union Africaine. En ce qui concerne l’initiative russe, elle a été subite, elle n’a pas connu un long cheminement comme l’initiative du Président Centrafricain qui a cheminé longtemps avant de devenir l’initiative de l’Union Africaine. Dans la mesure où elle a été subite, il n’y a pas eu de communication en avance, le Conseil National de la Médiation n’y a pas pris part et ne pouvait pas y prendre part.

 

JK : Le Conseil National est appelé à travailler sur tout le territoire centrafricain. Il y a un an, vous avez pris un Arrêté pour créer les antennes régionales de ce Conseil, comment entendez-vous coordonner toutes ces antennes et où en sommes-nous avec les démembrements de ces antennes ?

 

Dr Jacques MBOSSO : Le Conseil National de la Médiation, comme son nom l’indique, est un organe national. Il est sensé pouvoir travailler sur tout le pays et conformément à cette mission. Il a été prévu par la loi organique relative au Conseil National de la Médiation, la création des antennes régionales. Ces antennes régionales ont été créées par Arrêté en 2017. Nous sommes actuellement dans la phase consistant à réunir les moyens logistiques pour permettre le déplacement pour l’installation effective de ces antennes régionales.

 

JK : Il y a beaucoup de contentieux dans le pays. De combien de contentieux avez-vous déjà été saisi ?

 

Dr Jacques Mbosso : Comme vous le dites, il y a beaucoup de contentieux dans le pays, mais les contentieux qui tiennent pour une part à l’inertie de l’administration par rapport à des réponses à donner aux requérants, parfois au refus délibéré de certaines administrations à exécuter les décisions de justice qui accordent des droits, à certains de nos concitoyens, donc ce sont ces contentieux là qui ont multiplié des contentieux dont nous sommes saisis. Donc je peux dire qu’il y’a un nombre considérable de dossiers dont nous avons été saisis. La procédure est assez facile, il suffit de pouvoir écrire à l’Institution, évoquer la question qui préoccupe. Le Conseil se réunit, délibère et voit dans quelle mesure il peut apporter la solution au problème qui lui est posé. Beaucoup de questions ont été posées et certaines de ces questions ont trouvé une issue favorable. Vous savez que le Conseil National de la Médiation ne peut pas imposer des solutions, mais elle doit pouvoir accompagner les gens dans la revendication de leurs droits, tel est le premier volet de la mission du Conseil qui est celui de l’amélioration des relations entre le citoyen et l’administration à travers la promotion et la défense de ses droits. C’est dire que, par rapport à ce premier volet, beaucoup a été déjà fait et beaucoup reste à faire. Certaines procédures suivent encore  leur cours.

 

JK : Nous attendons le dialogue entre le gouvernement et les groupes armée, quelle suggestion avez-vous à faire en votre qualité de Médiateur de la République ?

 

Dr Jacques Mbosso : S’il ya suggestion à faire, c’est pouvoir tenir compte de ce à quoi les deux parties prenantes se sont engagées à travers la feuille de route de Libreville puisque dans les principes directeurs énoncés dans la feuille de route de Libreville, il est très clairement dit au point 3.1 : «  En vue de favoriser un climat apaisé, nécessaire qu’en vue de la conduite  et la réussite du dialogue, les parties prenantes de la crise centrafricaine s’engagent à se conformer au principe directeur suivant :le respect de la Constitution de la République Centrafricaine du 30 mars 2016 et de l’Ordre Constitutionnel et de la légitimité  démocratique du pays ». Voilà un principe, si ce principe est suivi, comme l’entête le dit, ça permet d’aborder le dialogue de manière apaisée. Il est également dit  dans la Feuille de route, de tenir compte du forum de Bangui. Les parties se sont engagées de respecter tout ce qui est dit là dedans. Si tout ce qui est dit dans la feuille de route est respecté, ça permet de pouvoir aller au dialogue pour pouvoir satisfaire les uns des autres. Ce que je voudrais ajouter, c’est qu’au centre des débats, il devrait avoir l’intérêt supérieur du peuple centrafricain qui a trop souffert depuis six ans.

 

JK : Monsieur le Médiateur de la République, je vous remercie.

 

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25 septembre 2018 2 25 /09 /septembre /2018 15:17

 

 

Centrafrique : Deux retournés de la commune de Mia-Pendé retrouvés morts au Tchad

 

PAR BIENVENUE MARINA MOULOU-GNATHO LE 24 SEPTEMBRE 2018

 

BANGUI, 24 Septembre 2018(RJDH) —  Deux retournés de la commune de Mia-pendé au nord du Paoua, enlevés à la frontière sont retrouvés morts à 8 km sur le territoire tchadien, a appris le RJDH ce lundi des sources militaires.

 

Les violences autour de Paoua ont contraint plusieurs Centrafricains à se réfugier au Tchad voisin. Avec l’accalmie dans la région suite à la présence des Forces Armées Centrafricaines (FACA), plusieurs réfugiés reviennent progressivement au pays et leur retour est organisé par les FACA avec l’appui de la Minusca.

 

Selon les informations du pays, les deux personnes enlevées allaient chercher leurs effets  au Tchad. «Ils ont été enlevés par des hommes armés opérant à la frontière centrafricano-tchadienne, pendant qu’ils repartaient pour récupérer leurs bagages. Plusieurs autres réfugiés ont pu s’enfuir et les deux ont été retrouvés morts au Tchad », a confié au RJDH une source sécuritaire à Paoua.

 

Un habitant de Paoua contacté sur la question a expliqué les faits en ces termes : «D’après les informations que nous avons reçues, nos compatriotes sont retournés dans la commune de Mia-pendé avec leurs familles après de déploiement des éléments des Forces Armées Centrafricaines à Paoua. Après avoir pris leur marque dans la commune, les pères de familles retournées sont repartis du coté tchadien pour récupérer leurs bagage ; c’est au cours de leur voyage qu’ils  été enlevés par des hommes armés».

 

Les autorités de la ville  de Paoua ont promis réagir après recoupement d’information.

 

Cet incident est le premier après le retour des déplacés et réfugiés dans les villages et communes proches de Paoua.

 

 

Centrafrique : Le RDC et le mouvement ITA regrettent l’irruption de la police au domicile d’un militant dans le 4ème Arrondissement

 

PAR RJDH LE 25 SEPTEMBRE 2018

 

BANGUI, le 25 septembre 2018 (RJDH)— Le Rassemblement Démocratique Centrafricain (RDC) et le Mouvement politique Initiative pour une Transformation par l’Action (ITA) dénoncent l’irruption intempestive de la Police lors d’une rencontre politique au domicile d’un des militants du RDC, le 19 septembre dans le 4ème Arrondissement.

 

Le Rassemblement Démocratique Centrafricain avait organisé, du 12 au 20 septembre 2018, des rencontres fraternelles entre le Président du parti et les sous-fédérations de Bangui et Bimbo. Ces rencontres dans les 6ème, 3ème, 2ème, 7ème et 8èmearrondissements de Bangui se sont tenues sans accroc mais ce n’est pas le cas du 4ème Arrondissement qui a connu des perturbations.

 

Dans un communiqué signé de Désiré Nzanga Kolingba, Président du parti RDC, on retient ce sentiment de surprise «le RDC a été surpris et étonné à la fin de la rencontre de constater une irruption intempestive de la police ». Le communiqué précise également que cette irruption a été sans conséquence grave pour les militants présents et il y a eu ni arrestation, ni séquestration.

 

« Le RDC, parti épris de paix, condamne vigoureusement cet incident », peut-on lire dans le document.

 

L’autre communiqué, celui du mouvement politique ITA, non seulement « condamne avec force les dérives totalitaires », mais exige que la lumière soit faite sur cette affaire. Ce mouvement politique propose que des dispositions fortes soient mises en place pour éviter de tels actes dans le futur et invite  l’Assemblée Nationale à interpeller le Ministre de tutelle sur les textes règlementant le fonctionnement des partis politiques.

 

Dans un entretien avec le RJDH, tout en réaffirmant l’appartenance du RDC à la majorité présidentielle et son attachement à la stabilité des institutions, Pascal Koyamene, Porte-parole du parti appelle les militants au calme et à la vigilance afin d’éviter toute instrumentalisation de cet incident regrettable.

 

Cet incident intervient dans un contexte où la République Centrafricaine n’est non seulement en quête d’une stabilité dans les institutions, mais aussi d’une stabilité dans toutes les couches sociales.

 

 

 

Nouvelles nationales sur RJDH
Nouvelles nationales sur RJDH
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25 septembre 2018 2 25 /09 /septembre /2018 14:57
Trois morts et plus de 300 maisons effondrées après des pluies diluviennes à Bangui
Trois morts et plus de 300 maisons effondrées après des pluies diluviennes à Bangui
Trois morts et plus de 300 maisons effondrées après des pluies diluviennes à Bangui
Trois morts et plus de 300 maisons effondrées après des pluies diluviennes à Bangui

 

 

BANGUI, 24 septembre (Xinhua) -- Au moins trois personnes ont trouvé la mort après des pluies diluviennes qui se sont abattues dimanche après-midi sur la capitale centrafricaine, Bangui, occasionnant l'effondrement de plus de 300 habitations, a appris Xinhua lundi d'une source humanitaire sous couvert d'anonymat.

 

Selon cette source, les quartiers les plus touchés, où se trouvent désormais des centaines de familles sans abri, sont ceux traversés par un ruisseau ou une canalisation menant dans le cours de la rivière Oubangui, qui longe le sud de la capitale. Ce sont surtout les quartiers des 4ème, 5ème et 6ème arrondissements de Bangui.

 

Dans la capitale du pays, les eaux ont atteint, par endroit, une hauteur dépassant un mètre sur les chaussées, peut-on constater sur place.

 

Quant à l'assistance attendue par les habitants, une source proche du gouvernement a indiqué que peu après la pluie et vu l'ampleur des désastres dus aux inondations, le Premier ministre Simplice-Mathieu Sarandji, accompagné de plusieurs membres du gouvernement, s'est personnellement rendu dimanche dans des quartiers pour s'enquérir de la situation

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25 septembre 2018 2 25 /09 /septembre /2018 01:51

 

 

Le chef de la diplomatie française Jean-Yves Le Drian a affirmé lundi qu'il n'existait "aucune alternative" à l'initiative de paix menée par l'Union africaine en Centrafrique, où Moscou tente d'initier un processus concurrent.

 

"Il n'y a aucune alternative, ni souhaitable, ni susceptible de réussir", a-t-il lancé lors d'une conférence de presse en marge de l'Assemblée générale de l'ONU, alors que la Russie est de plus en plus présente diplomatiquement et militairement -ainsi que par mercenaires interposés- dans ce pays.

 

Outre l'appui à l'armée, elle s'est ingérée dans la complexe médiation avec les groupes armés qui contrôlent la majorité du territoire, organisant fin août une rencontre à Khartoum entre différents groupes en parallèle de la médiation officielle menée par l'Union africaine (UA).

 

Les autorités centrafricaines ont déclaré soutenir la médiation de l'UA, qui tente depuis juillet 2017 de faire s'asseoir autour de la table de négociations les groupes armés et le gouvernement.

 

"L'initiative de paix portée par l'Union africaine pose le seul cadre crédible et approuvé par l'ensemble de la communauté internationale à une sortie de crise durable", a estimé Jean-Yves Le Drian.

 

"Celle-ci passe par le désarmement des groupes armés et la restauration de l'autorité de l'Etat sur l'ensemble du territoire", a-t-il ajouté en rappelant que "la situation (sécuritaire) rest(ait) préoccupante".

 

Début 2018, cinq officiers militaires et 170 instructeurs civils sont arrivés de Russie à Bangui, où ils ont aidé au redéploiement de soldats centrafricains hors de la capitale.

 

Moscou a par ailleurs livré des armes à l'armée nationale après avoir obtenu une exemption à l'embargo de l'ONU.

 

Une réunion ministérielle est prévue jeudi sur la Centrafrique, en marge de l'Assemblée générale annuelle de l'ONU.

 

Avec AFP

"Aucune alternative" à l'initiative de paix menée par l'Union africaine en Centrafrique:", Jean Yves Le Dŕîan
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