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  • : informations générales sur la république centrafricaine et l'Afrique centrale
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17 août 2010 2 17 /08 /août /2010 01:50

 

 

Elie Oueifio

 

                Elie Ouefio

L’occasion de la commémoration du cinquantenaire de l’Indépendance de la République centrafricaine qui a pourtant été officiellement annoncée comme reportée au 1er décembre 2010 pour être couplée avec les festivités de la proclamation de la République centrafricaine, a été un magnifique prétexte trouvé par Bozizé, ses différents ministres  et certains caciques de son parti comme son secrétaire général Elie Ouéfio de prendre d’assaut l’arrière pays pour déjà battre campagne en faveur de leur patron Bozizé.

Dès le lundi 9 août, c’est le ministre des Finances et du Budget Albert Besse qui a ouvert le bal en se rendant à Bambari chef lieu de la Ouaka. Puis Mme Béatrice Emilie Epaye ministre du commerce est allée elle à Obo dans le haut-Mbomou et Aurélien Simplice Zingas à Bangassou dans le Mbomou. Ensuite le mercredi 11 août c’était le tour du ministre délégué à l’élevage Youssoufa Yérima Mandjo de se rendre à Mobaye chef lieu de la Basse-Kotto et l’indéboulonnable Sylvain Ndoutingaï des mines à Berbérati dans la Mambéré-Kadéi. Le porte parole du gouvernement Fidèle Gouandjika ministre de l’agriculture a mis le cap sur Bouar chef lieu de la Nana-Mambéré. Toutes ces agitations cachent mal le trouble de Bozizé et sa crainte réelle de subir un cuisant échec dans les urnes malgré l’achat massif des consciences qu’il est en train d’organiser.

Est-il encore nécessaire de rappeler que lui et son épouse ont, quelques jours plus tôt, profité de la cérémonie de la pose de la première pierre de la cimenterie sur la route de Mbaiki pour procéder à leur retour à une scandaleuse et indigne distribution de billets de banque aux pauvres habitants du village Nzila. Pourquoi subitement Bozizé et ses ministres et dignitaires du KNK éprouvent le besoin de distribuer de la viande de bœuf aux populations rurales et dans certains arrondissements de la capitale ? Sont-ils à même de le faire 365 jours dans l’année et sur toute l’étendue du territoire national où du fait de leur mauvaise gouvernance, la faim tenaille leurs concitoyens et tue de nombreux enfants ? Personne n’est dupe de ce soudain élan intéressé d’amabilité et de générosité de Bozizé et sa clique envers les populations du monde rural, surtout ceux de l’Ouham-Pendé.

En soi, c’est déjà une violation de la loi. S’ils s’étaient seulement contentés de vanter le bilan de bilan qui est pourtant plutôt un cuisant échec, on pourrait encore le tolérer. Mais, à l’instar d’Elie Ouéfio qui avait choisi de se rendre dans l’Ouham Pendé ce week-end du 13 août avec comme unique objectif, non pas d’appeler les citoyens de cette région à voter pour Bozizé, ce qu’ils auront beaucoup de mal à faire le moment venu et pour cause, mais pour dénigrer et cibler le candidat du MLPC Martin Ziguélé avec à la clé de violentes attaques ad hominem. Cela est totalement inadmissible. Si le MLPC et Martin Ziguélé se mettaient à faire la même à l'égard de Bozizé, que ne va-t-on pas dire de ce parti, de son leader et de l'ensemble de l'opposition ? Bozizé et Elie Ouefio doivent immédiatement cesser avec leurs excès et violations de la loi.

Est-il besoin de rappeler que la campagne électorale n’a pas encore commencé aux termes de la loi. Martin Ziguélé n’est pas encore officiellement candidat puisqu’il n’a pas encore déposé son dossier de candidature comme on le sait. Quelle que soit la violence de ces attaques contre Martin Ziguélé, les Centrafricains de ces régions qui sont loin d’avoir la mémoire courte parce qu’ils ont été assez martyrisées durant des années par la soif de pouvoir et la politique de terre brûlée de Bozizé, ne sauraient oublier aussi facilement et rapidement tout ce qu’ils ont subi par la garde présidentielle de cet homme. Les stigmates des crimes et exactions du capitaine Eugène Ngaikoisset dit « le boucher de Paoua » sont encore vivaces dans leur esprit. Ce ne sont pas quelques morceaux de viande de bœuf et de maigres billets de banque d’un jour qui les rendront amnésiques comme Bozizé voudraient qu’ils soient Les Centrafricains sauront, une fois dans l’isoloir, distinguer le bon grain de l’ivraie. BOZIZE DOIT PARTIR !

 

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16 août 2010 1 16 /08 /août /2010 23:02

 

 

Bozizé Y

 

 

Dans sa récente allocution à l’occasion des cérémonies du cinquantenaire de l’Indépendance de la République centrafricaine, Bozizé a prétendu que « le bilan du régime Bozizé peut être qualifié de positif, même s’il y’a encore beaucoup de réalisations à finaliser ou à mettre en place ».

Toujours dans le même speech, il a vivement déploré que "les Centrafricains s'enlisent dans la recherche du pouvoir et bloquent la machine de l'état" ajoutant au sujet de la construction d'un état de droit et pour "une justice libre et indépendante » que « son gouvernement doit tout mettre en oeuvre pour réussir cette mission". Il a aussi estimé par ailleurs que « l'éducation, la santé ainsi que l'électricité et l'eau relèvent des priorités ».

De même, dans sa dernière interview dans le magazine Jeune Afrique, à la question : Comment imaginez-vous la Centrafrique dans vingt ans? Bozizé a donné cette réponse :

Je rêve d’un pays désenclavé avec des aéroports, des voies ferrées, des routes, des hôpitaux, des écoles, enfin engagé sur la voie du développement accéléré.

Il vous faut un plan Marshall…

Sans doute. Mais avec notre uranium, notre or et peut-être demain notre pétrole, si notre bataille juridique contre la compagnie américaine Grynberg Petroleum est enfin gagnée, ce n’est pas impossible.

Quelques remarques élémentaires quant à ces différents brassages d’air de Bozizé s’imposent. Tout d’abord, pour rafraîchir la mémoire de François Bozizé, voici les propos qu’il tenait à l’époque. Interrogé par le quotidien camerounais Mutations du 16 septembre 2002 sur sa préférence entre la voie des armes et celle des urnes, le général rebelle François Bozizé déclarait :

Mutations : “Les urnes pour vous, cela signifie qu’il faut attendre la prochaine élection présidentielle dans trois ans ? :

François Bozizé : C’est trop loin. Le peuple meurt de faim pendant qu’il (le président Patassé) se remplit les poches. Aujourd’hui l’Etat centrafricain n’existe plus. Avons-nous le droit de croiser les bras? Je dis non! (…) “Nous avons des atouts pour réussir et des moyens pour parvenir à nos fins. Mais je ne peux pas vous fixer une date. Dieu seul pourra mieux nous fixer sur l’avènement de ce jour là. (…) L’armée me considère toujours comme son chef et ne veut pas combattre contre moi”.

Ces propos de Bozizé en 2002 sont d’une criante actualité et lui sont parfaitement opposables aujourd’hui. Alors qu’il avait fini après plusieurs désastreuses tentatives par renverser Patassé et prendre sa place contre lequel il prononçait ce réquisitoire, la situation du pays et du peuple centrafricain sur lequel il semblait s’apitoyer, non seulement n’a pas changé qualitativement après ses sept années de gouvernance mais elle s’est même empirée. A présent, dire que le peuple meurt de faim pendant que Bozizé et sa clique se remplissent les poches est un doux euphémisme. Affirmer que l’Etat centrafricain n’existe plus aujourd’hui est une douce plaisanterie tant la gravité de la déliquescence est prononcée. Plus de la moitié du territoire national n’est pas sous le contrôle des autorités de Bangui. Plusieurs rébellions tant nationales qu’étrangères écument l’arrière pays, semant la mort et la désolation au sein de la population innocente sans la moindre réaction de Bozizé.

Comme Centrafrique-Presse vient de le révéler en exclusivité dans le dernier compte-rendu de la réunion des « tontons macoutes » de Sassara présidée le 13 août par Bozizé lui-même, celui-ci a reconnu indirectement la spoliation par les commandos de Sylvain Ndoutingaï des collecteurs de diamant de Nola, Berbérati, Carnot Boda, Bria et autres, à l’origine du profond mécontentement de ceux-ci qui se traduira sans doute bientôt dans les urnes.

Quand on est au pouvoir et qu’on l’exerce, on ne rêve plus. On agit ! On fait ! Qu’est ce qui a réellement motivé le coup d’Etat de Bozizé ? Pourquoi voulait-il absolument prendre le pouvoir ? Ceux qui croyaient que c’était pour faire mieux que le régime de Patassé se sont lourdement trompés. Bozizé tenait en vérité à s’emparer du pouvoir pour s’en mettre plein les poches. Les milliards de F CFA qui sont régulièrement pompés du trésor national, l'affaire de son arrestation à Dusseldorf en 2004, celle des dessous de table de 20 millions de $ pour l'uranium de Bakouma avec URAMIN et d'autres bonus avec AREVA, les nombreuses spoliations des collecteurs de diamant etc... sont là pour en attester. 

Voilà son vrai bilan de la gestion du pays depuis sept ans dont Bozizé a honte parce qu’il est catastrophique et ne peut nullement inciter qui que ce soit à voter pour lui. Nulle pirouette ou artifice quelconque ne pourrait effacer cet échec retentissant. Aucune distribution de viande de bœuf ni d’argent comme s’y livrent les différents caciques de KNK et certains ministres ne sauraient renverser le cours des choses. Les Centrafricains se sont déjà fait leur religion : BOZIZE DOIT PARTIR !

 

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16 août 2010 1 16 /08 /août /2010 18:26

 

 

Bozize KNK

 

 

Exclusivité Centrafrique-Presse

 

Le vendredi 13 août 2010, avant de se rendre au Stade Boganda, Bozizé a réuni l’ensemble de ses « tontons macoutes » et autres agents de renseignements à Sassara et les points débattus sont les suivants :

 

1-      Il a demandé que tout soit mis en œuvre pour que sa victoire se fasse au premier tour, et que le 15 mars 2011, il puisse célébrer son huitième anniversaire au pouvoir en tant que chef d’Etat élu. Il a dit qu’il faut tout faire pour lui éviter un deuxième tour, car dans l’opposition il constate une convergence pour une union sacrée au deuxième tour.

 

2-      Puis Bozizé a fait écouter à toute l’assistance l’enregistrement des interviews de Martin Ziguélé sur la chaîne de télévision Africa 24, dans lesquelles il commentait en direct les défilés du 14 juillet dernier à Paris. Il a ensuite ajouté que si Ziguélé s’est permis de justifier l’absence des Ivoiriens à ce défilé tout en étant à Paris, c’est qu’il a sans doute le soutien des autorités françaises. Il a ordonné que tout soit mis en œuvre pour contrecarrer toutes les actions politiques de Ziguélé et du MLPC, partout.

 

3-      Il a envoyé Elie Ouefio le secrétaire général du KNK avec de l’argent pour remettre aux collecteurs de diamant des  villes de Berberati, Carnot, Boda et Nola, tout en leur demandant de ne pas continuer à lui en vouloir. Il leur a promis de leur restituer leurs permis miniers et voudrait en contrepartie qu’ils ne soutiennent pas le MLPC.

 

4-      Les « tontons macoutes » ont informé à leur tour Bozizé que les populations de la Lobaye disent qu’ils refusent désormais sa politique et celle du KNK qui consiste à distribuer de l’argent et de la viande de bœuf. Ils affirment qu’ils veulent du travail et non pas de la viande.

 

5-      La Ministre des affaires sociales Mme Bernadette Sayo s’est rendue à Koro-M’poko sur l’axe Bossembélé-Bossangoa pour remettre de l’argent et de la viande à la population qui l’a rejetée.

 

6-      Bozizé  a chargé son fils Francis de faire à nouveau le tour des structures du KNK pour vérifier si les fonds qu’il leur envoie leur parviennent effectivement. La confiance n’exclut pas le contrôle, dit-on !

 

7-      Il a ensuite dit à l’assistance que son premier mandat de 2005 à 2010, il l’a fait comme candidat élu de la convergence KNK, et que son premier mandat de candidat du KNK sera celui de 2011-2016. Par conséquent, il compte faire son deuxième mandat de candidat KNK de 2016 à 2021, avant de laisser la place à son fils Francis. (ndlr : La RCA est-elle un royaume ?)

 

8-      Bozizé a dit à l’assistance qu’il s’inquiète des divergences apparues entre trois groupes de KNK, à cause des problèmes d’argent : Tahir Mahamat,  Jean-Eudes Teya et Michel Koyt ;

9-      le second groupe est constitué par Elie Ouéfio, Joël Moidamsé-Sinféi et Sylvain Ndoutingaï.

le troisième par les capitaine Ngaïkoisset, et les lieutenants Touaboy, Gbadora, etc.

 

10-  Bozizé a fait déménager les poudrières de Bossembélé et Benzambé sur Bangui, en disant que les Français préparent un mauvais coup contre lui et soutiennent ses opposants.

 

11-  Pour finir, il a conclu la réunion en disant qu’il ne compte plus sur Patassé pour les élections car il n’a pas pu s’imposer sur l’échiquier politique comme l’a prouvé le refus catégorique de l’ensemble de l’opposition de l’accepter comme médiateur quand il lui a demandé de jouer ce rôle lors de la crise du processus électoral en mars et avril derniers.  Par ailleurs, il a affirmé que Patassé est affaibli par la maladie et n’a pas d’argent comme il le prétendait.

 

12-  Enfin, il a conclu qu’il a nommé Papa Javon Zama comme DG de la presse présidentielle, spécialement pour diaboliser l’opposition.

 

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Centrafrique-Presse.com - dans Politique
16 août 2010 1 16 /08 /août /2010 18:16

 

 

 

Bevarrah LALA

 

COMMUNIQUE DE PRESSE

RELATIF AUX INJURES ET MOQUERIES DU PROCUREUR FINDIRO

A PROPOS DE LA DISPARITION DE CHARLES MASSI

 

 

**********************

 

 

La famille de Charles Massi, son parti politique le FODEM et sont organisation de résistance contre la dictature la CPJP, attendaient avec espérance les résultats de l'enquête judiciaire du gouvernement sur la disparition de Charles Massi pour l'apaisement.

 

Le Ministère public vient de rendre ces résultats en tenant des propos déplacés, injurieux et de moquerie dans ces termes ci-après: « ...De tout ce qui précède, l'enquête n'a révélé aucun élément matériel plausible de nature à attester la disparition a fortiori la torture et l'assassinat de Monsieur Charles Massi dans les locaux du camp de Roux ou de la prison de Bossembélé. »

 

Et il conclut d'une manière inhumaine: « Nous sommes encore dans l'hypothèse d'une présomption d'absence dont la durée maximum est de 10 ans à compter de la décision du tribunal dans le cas où la partie civile a engagée une procédure y relative. Pendant cette période, l'absent est présumé vivant. »

 

Eu égard à ce qui précède, nous nous indignons de cette conclusion ignoble et infâme de l'institution judiciaire centrafricaine manipulée par Bozizé. Ces gesticulations du Procureur Findiro traduisent le profond embarras et la panique dans lesquels se trouvent plongé Bozizé par les conséquences politico-judiciaires de cette affaire. Nous prenons à témoin nos compatriotes et la communauté internationale qui attendent que toute la lumière soit faite sur l'affaire Charles Massi pour la paix et la stabilité de notre pays.

 

 

Le coordonnateur Porte Parole de la CPJP

 

 

 

 

Dr Bévarrah  Lala

 

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16 août 2010 1 16 /08 /août /2010 17:49

 

 

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Lundi, 16 Août 2010 13:32

Ai-Rca - «Avant de quitter définitivement la RCA, je voudrais lancer un appel au peuple centrafricain. Entre autres divisions, il y a : les divisions des religions, de couleurs, d'ethnie, de résidence géographique. Mais seule l'unité nationale peut permettre de travailler et de rendre possible le développement de la nation». C’est le message de Frederick Bishop Cook l'ambassadeur sortant des Etats-Unis.

C’était lors du déjeuner d'adieu offert par le couple présidentiel centrafricain Monique et François Bozize au palais de la renaissance le 14 juillet.

Selon une source proche de la Présidence, l’entretien entre le chef de l’Etat et son hôte M Cook, dont le mandat de trois ans est arrivé à terme, a porté essentiellement sur le renforcement des liens de coopération entre Bangui et Washington et le processus électoral en Centrafrique.

Selon le diplomate américain, le message des Etats-Unis n'est plus compliqué : «C'est le moment de construire le pays et pour ce faire il faut qu'il y ait l'unité nationale ».

A l’en croire, la RCA est l’un des pays les plus riches au monde, mais qui a beaucoup souffert des crises et des violences politiques et à cela viennent s’ajouter la présence des rebelles de la Lord Resistent Army (LRA) de Joseph Kony, des braconniers, soudanais et autres grands fléaux.

«Au moment où la RCA célèbre le cinquantenaire de son indépendance, je voudrais lancer un message, celui de l'unité nationale à tous les centrafricains à la veille des élections de 2011, Unité Dignité Travail » a-t-il souligné, faisant allusion aux défis qui attendent le peuple centrafricain à savoir le développement, la défense et les élections.

«L'engagement du Président américain Barack Obama à aider les pays de la région des grands lacs, et précisément la RCA à se débarrasser des rebelles de la LRA a été chaleureusement salué par le peuple centrafricain» a confié la ministre déléguée aux Affaires Etrangères, Ambroisine Kpongbo jointe au téléphone par l’Agence Ai.

«Le gouvernement centrafricain est disposé et disponible à œuvrer ensemble avec le gouvernement américain dans l'intérêt commun de nos deux peuples », a-t-elle dit.

Elle s’est félicitée du rôle joué par M Cook au cours de son mandat de trois ans, lequel rôle a permis au gouvernement américain de combler le vide laissé par le départ des diplomates américains de Centrafrique. «En peu de temps, vous avez remis l'ambassade en condition de fonctionner normalement. Vous avez touché du doigt certaines réalités sur le terrain; notamment la signature de l'accord général de paix avec les chefs rebelles, le dialogue politique inclusif, le processus électoral et l'agression de notre pays par les rebelles de la LRA», a relevé la Ministre déléguée aux affaires étrangères.

Pour mémoire, après le coup d'Etat manqué de 2001, les diplomates américains s’étaient retirés provisoirement de Bangui pour s’installer à Yaoundé au Cameroun.

Il convient de signaler que, l'ambassadeur Frederick Cook a été élevé par le Président de la République François Bozize au grade de commandeur dans l'ordre de la reconnaissance centrafricaine à titre exceptionnel.

Kabongo, Ai Bangui

 

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16 août 2010 1 16 /08 /août /2010 17:46

 

 

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Lundi, 16 Août 2010 13:29

Ai-Rca - Le Président de la République François Bozize s’est entretenu le 14 août au palais de la Renaissance avec la représentante de l’Union Africaine à Bangui Mme Hawa Youssef. 

Selon une source diplomatique, la représentante de l'Union Africaine en Centrafrique, Mme Hawa Ahmed Youssef est venue rendre compte au chef de l’Etat des décisions prises par les présidents africains lors du dernier sommet de l’Union Africaine. Surtout celles concernant directement la République Centrafricaine.

«L’objet de ma visite ici c'est de parler avec le chef de l'Etat François Bozize des conclusions du dernier sommet de l'Union Africaine qui a eu lieu Kampala en Ouganda», a dit la diplomate, ajoutant que l’une des conclusions était relative à la célébration de la journée de la paix et de sécurité qui sera célébrée le 21 septembre 2010 en Centrafrique.

Selon Mme Hawa, l’agenda de cette journée prévoit que, le 21 septembre 2010 à 11H, heure locale et 10H GMT, une minute de silence sera observée sur le continent. «Ce sera pour nous une manière de montrer que les Africains sont capables de mener des actions de paix et de sécurité en Afrique», a-t-elle expliqué, invitant tous les centrafricains à non seulement célébrer cette journée, mais aussi, se préparer pour les prochaines élections.

Kabongo, Ai Bangui

 

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16 août 2010 1 16 /08 /août /2010 16:59

 

  

 

manioc au soleil

 

 

Radio Ndéké Luka Lundi, 16 Août 2010 13:50

Les habitants de la Ouaka, peinent à trouver du manioc sur le marché, aliment de base en Centrafrique. Ce qui a fait grimper le prix de cette denrée alimentaire. De 1500 frs CFA (environ 3,5 Euros), le prix de la cuvette atteint maintenant 2250 Frs CFA (environ 4 Euros).

 

Selon des habitants de la ville de Bambari, l’abondance de la pluie dans cette zone explique paradoxalement la pénurie de ce produit le plus consommé dans le pays. Pour eux, une autre explication de cette pénurie est l’accroissement de la population de Bambari.

 

Pour Abel Andjiondji, vendeur de manioc à Bambari, la croissance démographique doit s’accompagner d’un développement agricole ; ce qui manque dans la région.

 

Delphin Dongbo, Directeur de l’ACDA (Agence centrafricaine pour le Développement agricole), pense que le stockage de cet aliment de base des centrafricains pendants la saison sèche, réduirait les problèmes de pénuries pendant la saison pluvieuse.

 

Cette pénurie se fait également sentir à Bouar où la demi-cuvette du manioc est passée de 750 FCFA à 2000 FCFA (environ 1,5 à 3,5 Euros).

 

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16 août 2010 1 16 /08 /août /2010 15:45



Feindiro

 

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Charles Massi porté disparu par le procureur de la République

Radio Ndéké Luka Lundi, 16 Août 2010 13:45

Un Communiqué de presse du Procureur de la République daté du jeudi 12 août rend public le résultat de l’enquête ouverte par ce dernier au sujet de la disparition de Charles Massi. Le Communiqué qui ne confirme pas la mort de Charles Massi, évoque au contraire l’hypothèse d’une « «présomption d’absence ». Autrement dit, Charles Massi est toujours présumé vivant, selon le Ministère Public.

Le Communiqué de presse est signé de Firmin FINDIRO, Procureur de la République. Ce dernier livre ainsi les conclusions de l’enquête ouverte aux fins de faire la lumière sur les rumeurs faisant état de la disparition de Charles Massi, Président de la Convention des Patriotes pour la Justice et la Paix (CPJP).

Selon le Communiqué, Charles Massi, disparu depuis le 18 décembre 2009, serait vivant. Car pour le Ministère public, l'enquête menée par la Section des Recherches et Investigations (SERD) requise à cet effet, n'a révélé aucun élément matériel plausible de nature à attester la disparition, a fortiori, la torture et l'assassinat de ce dernier, dans les locaux du Camp de Roux ou de la prison de BOSSEMBELE, comme cela a été rapporté par certaines sources.

For de ce résultat, le Parquet déclare rester encore dans l’hypothèse d’une présomption d’absence dont la durée maximum est de 10 ans à compter de la décision du Tribunal, selon le Code centrafricain de la famille. En conséquence, Charles Massi est présumé vivant en attendant la survenance de faits nouveaux.

Le Procureur a relevé toutefois qu’aucun membre, ni proche parent de la famille de l’intéressé, ne s'est présenté pour être entendu dans la cause en dehors de Maitre Mathias Barthélémy MOROUBA, Avocat de la Famille MASSI.

Pour sa part, Me Morouba, interrogé par la presse, a déclaré que cette enquête "orientée" de la gendarmerie a montré ses limites et donne raison à ceux qui réclament une enquête internationale. Pour l’Avocat de la famille du disparu, deux armées (tchadienne et centrafricaine) sont impliquées dans cette affaire pour laquelle plusieurs personnes mises en cause doivent être entendues.

Il y a quelques mois, la famille Massi, sa famille politique, son Mouvement rebelle ainsi que la Société civile centrafricaine, et même son Avocat avait demandé aux pouvoirs publics à Bangui, l’ouverture d’une enquête internationale.

Son épouse, Denise Massi venue à Bangui pour enquêter sur les circonstances de la disparition de son mari, avait été rapatriée systématiquement sur Paris où elle réside sur instructions du Pouvoir de Bangui.

Le Président François Bozizé avait quant à lui déclaré lors d’une rencontre officielle, à ceux qui réclament les preuves de la mort de ce dernier, « d’aller le chercher sur le champ de bataille ».

Charles MASSI aurait été arrêté le 20 décembre 2009 dans la Sous Préfecture de NGAOUNDAYE. Des informations concordantes font état de ce que ce dernier serait ensuite détenu à la base militaire de BOSSEMBELE où il aurait succombé à des tortures le 8 janvier 2010.

Ministre des Mines avant d’être condamné à mort sous le régime de l’ancien président Ange Félix Patassé entre 1993-2003, Charles Massi a été ministre d’Etat dans plusieurs gouvernements du président Bozizé, avant d’entrer en rébellion contre ce dernier, prenant la tête, en 2009, de la rébellion de la CPJP, qui opère dans le Nord-est de la République centrafricaine. Charles Massi n’a plus donné signe de vie depuis le 18 décembre 2009.

 

NDLR : « Charles Massi porté disparu par le procureur de la République ». Ce titre de notre confrère du site internet de Radio Ndéké Luka mérite la palme d’or et nous laisse pantois sur la responsabilité du tristement célèbre procureur de Bozizé, le demi-dieu Firmin Findiro. Le communiqué de presse de ce dernier qui parle d’une prétendue « présomption d’absence » semble mal dissimuler son désarroi et surtout celui de son patron Bozizé, suite aux informations faisant état de l’imminence d’un dépôt de plainte de la famille Massi devant la CPI et le parquet de Paris. On ne peut en même temps constater que Charles Massi est porté disparu et vouloir qu’il puisse se présenter à une convocation du procureur Findiro. Elémentaire mon cher Watson… ! Si ce n’est pas du cynisme et du foutage de gueule, ça y ressemble !

 

Centrafrique: aucun élément attestant la mort de Charles Massi

 

 

BANGUI 16 août (AFP) — Aucun élément "plausible" n'atteste du décès à Bangui ou en prison de l'ancien ministre et chef rebelle Charles Massi, donné pour mort par sa famille depuis le mois de janvier, a affirmé le procureur du tribunal de Bangui Firmin Findiro dans un communiqué lundi.

"L'enquête ouverte par le parquet n'a révélé aucun matériel plausible, de nature à attester la disparition, a fortiori la torture et l'assassinat de M. Massi, dans les locaux du Camp de Roux (à Bangui), ou de la prison de Bossembélé", à 150 km au nord-ouest de Bangui, selon le texte du communiqué parvenu à l'AFP.

"Nous sommes encore dans l'hypothèse d'une présomption d'absence", ce qui signifie qu'il est toujours "présumé vivant", ajoute le communiqué.

Dans ce communiqué, le Procureur précise que l'enquête a été effectuée par "la Section recherches et investigations (SRI)", qui "s'est transportée à Bossembélé ainsi qu'au Camp de Roux où plusieurs personnalités civiles et militaires ainsi que de simples citoyens ont été entendus".

Charles Massi, ancien ministre et chef de la rébellion de la Convention des patriotes pour la justice et la paix (CPJP) qui n'a pas signé les accords de paix, est donné pour mort depuis janvier par sa famille qui affirme qu'il a été enlevé le 19 décembre à la frontière avec le Tchad.

Selon la version avancée par ses proches, il aurait été transféré au Camp militaire de Roux et ensuite à la prison de Bossembélé où il aurait été torturé par des éléments de la garde présidentielle.

Bangui dément toute implication dans sa disparition.

Copyright © 2010 AFP.

 

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Centrafrique-Presse.com - dans Dossiers
14 août 2010 6 14 /08 /août /2010 23:20

 

 

paul-biya-g--et-sassou-nguesso-d-.jpg

 

 

APA-Brazzaville 14-08-2010 (Congo) Sept chefs d’Etat d’Afrique et les représentants d’autres pays du continent et d’Europe sont arrivés samedi à Brazzaville pour participer, aux côtés de leur homologue congolais Denis Sassou Nguesso, aux festivités du cinquantenaire de l’indépendance du Congo.

Le dernier président à arriver est celui de la République démocratique du Congo, Joseph Kabila Kanbangué, qui a traversé le fleuve Congo, Kinshasa et Brazzaville étant les capitales les plus rapprochées du monde. Les présidents de Sao Tomé et Principe, M. Fradique de Menezes, Blaise Compaoré du Burkina Faso, le Togolais Faure Gnassimbé, le Camerounais Paul Biya, Idriss Déby Itno du Tchad et Boni Yayi du Bénin, ont tour à tour foulé le sol congolais.

D’autres chefs d’Etat sont attendus dans la capitale congolaise cette nuit ou très tôt dimanche matin, selon le protocole présidentiel. Il s’agit, entre autres, d’Amadou Toumani Touré du Mali, d’Ali Bongo Ondimba du Gabon et de François Bozizé de la République Centrafricaine (RCA).

Le Congo qui va célébrer son cinquantenaire le dimanche 15 août, a obtenu son indépendance le 15 août 1960 de la France, avec comme premier président Fulbert Youlou.

Depuis le 1960 près de six présidents ont été à la tête du pays. Il s’agit de Fulbert Youlou de 1960 à 1963, Massamba Debat de 1963 à 1968, Marien N’Gouabi de 1968 à 1977, Yombi Opangault de 1977 à 1979 et Denis Sassou N’Guesso de 1979 à nos jours avec un passage à vide de 1992 à 1997 où Pascal Lissouba a été à la tête du pays pendant cinq ans.

Ce cinquantenaire sera marqué demain dimanche par un grand défilé militaire au boulevard Alfred Raoul en présence de Denis Sassou N’Guesso et de ses pairs qui sont arrivé à Brazzaville.

 

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Centrafrique-Presse.com - dans AFRIQUE
14 août 2010 6 14 /08 /août /2010 22:55

 

 

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Selon des informations parvenues à notre rédaction d’une source proche du FDPC, Martin Koumta Madji alias Abdoulaye Miskine  commandant en chef de ce mouvement politico-militaire, a ordonné la libération sans conditions et unilatéralement ce 14 août 2010 de deux personnes faites prisonniers par son mouvement depuis le 26 mars dernier dans les environs de Kabo. Il s’agit de Silas Rim-Ngartoloum et Alphonse Sanguetol - Goutia, tous faits prisonniers de guerre.

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Centrafrique-Presse.com - dans Politique