Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Sommaire

  • : centrafrique-presse
  • : informations générales sur la république centrafricaine et l'Afrique centrale
  • Contact

Recherche

Liens

1 janvier 2013 2 01 /01 /janvier /2013 16:57

 

 

 

Faca-au-marche-Bangui.jpg

 


BANGUI AFP / 01 janvier 2013 16h47 - Un jeune musulman supposé proche de la rébellion centrafricaine a été tué dans la nuit de lundi à mardi, et un policier est mort au cours d'affrontements qui ont suivi mardi dans un quartier populaire de Bangui, selon une source policière.

 

Les forces de défense et de sécurité (...) ont appréhendé dans la nuit du 31 au 1er au quartier PK 5 un individu jugé suspect (supposé lié aux rébellions). Au moment de le conduire au commissariat central, il a sauté du véhicule. Dans la course poursuite qui a suivi il a été abattu a affirmé la source, ajoutant qu'au cours des affrontements de mardi matin un policier est mort.

 

Depuis ce matin, le quartier populaire et commerçant du PK 5 est en ébullition; Un élément des forces de défense et de sécurité à même été tué. Tous les magasins, boutiques et échoppes sont fermés et la tension est vive a ajouté la source.



La coalition rebelle du Séléka, qui a pris les armes depuis le 10 décembre et qui menace à présent Bangui, a régulièrement dénoncé ces derniers jours les exactions commises par le pouvoir contre les familles et proches de la rébellion.



Nous en appelons aux forces africaines de maintien de la paix pour qu'elles interviennent immédiatement dans la capitale pour faire cesser les exactions et assassinats de prisonniers, ou qu'elles ne nous empêchent pas de le faire avait déclaré lundi le porte-parole du Séléka, Eric Massi.



Un communiqué de la Communauté économique des Etats d'Afrique centrale a demandét lundi l'arrêt des arrestations des personnalités politiques ou des parents et supposés partisans des insurgés.



La rébellion est majoritairement composée de populations du nord et on peut penser qu'il y a beaucoup de musulmans dans leurs rangs, expliquait à l'AFP lundi un spécialiste des conflits en Afrique centrale du CNRS Roland Marchal, expliquant ainsi l'amalgame entre rebelles et musulmans.


(©)

Partager cet article
Repost0
Centrafrique-Presse.com - dans Annonces et divers
1 janvier 2013 2 01 /01 /janvier /2013 16:46

 

 

 

Bozyangou

 

 

Deutsche Welle

 

Dans un message à l'occasion du Nouvel An, le président de la République centrafricaine a demandé aux rebelles de la coalition Séléka de déposer les armes et de le laisser mener son mandat de chef d'Etat jusqu'en 2106.


Alors que les rebelles ont menacé lundi de prendre la ville de Damara, dernier verrou à 75km au nord de Bangui, la capitale, le président Bozizé les a appelés à déposer les armes. « Je répète que je ne serai pas candidat lors de l'élection de 2016, donc laissez-moi terminer mon mandat. Il ne me reste que trois ans », a plaidé Bozizé lors de son message de vœux pour le nouvel An, diffusé à la radio.


Le chef de l'Etat a profité de cette allocution pour critiquer l'armée régulière de son pays. Armée qui a enregistré une série de revers depuis le début de l'offensive rebelle, il y a trois semaines. En revanche, il a remercié le Tchad pour son intervention. « L'armée n'a pas joué son rôle. Sans l'armée tchadienne, nous ne serions plus ici pour nous exprimer », a-t-il déclaré.


De son côté, le président tchadien Idriss Déby a appelé les rebelles à ne pas poursuivre leur progression au-delà de Damara, ville tenue par les forces gouvernementales. Les dirigeants des pays de la région ont par ailleurs décidé d'envoyer 360 soldats supplémentaires pour soutenir l'armée centrafricaine. Ils s'ajoutent aux 500 militaires déjà déployés

 

 

NDLR : Si c'est pour passer tout son temps à faire des va et vient en hélicoptère à Bayanga, Bezambé, et faire venir les gourous de la secte du christianisme céleste du Bénin et du Nigéria pour pomper l'air aux Centrafricains, laisser sa progéniture et bande de délinquants des Djodjo, Kévin, Teddy, Socrate et autres Francis continuer leurs conneries, autant partir maintenant et non en 2016. Même si on laissait Bozizé au pouvoir ces trois années qui restent d'un mandat qu'il a volé, on ne voit pas ce qu'il fera de ses trois ans dont il parle. Quels chantiers de développement en cours compte-t-il achever en restant trois ans d eplus au pouvoir ? Qu'il demande conseil à Mamadou Tandja son ami du Niger qui voulait rester au pouvoir quelques années de plus.   

Partager cet article
Repost0
Centrafrique-Presse.com - dans Annonces et divers
1 janvier 2013 2 01 /01 /janvier /2013 16:34

 

 

 

Mgr-Nestor-Nongo-Aziagbia-En-Centrafrique-le-peuple-est-pri.jpg

 

http://www.la-croix.com

 

En Centrafrique, les rebelles du Séléka menacent désormais Bangui, la capitale, contrôlée par le régime du président François Bozizé. Dans un courrier adressé à la Croix, l’évêque du diocèse de Bossangoa, Mgr Nestor Nongo Aziagbia (Sma) exhorte au dialogue. Document :

 

Bossangoa, le 31 décembre 2012


Pour un Centrafrique réconcilié


Dans les préambules de son message à l’occasion de la Journée Mondiale de la Paix 2013, sa Sainteté Benoît XVI exprime le vœu d’un monde meilleur pour tout être humain : « Chaque année nouvelle porte en elle l’attente d’un monde meilleur. Dans cette perspective, fondée sur la foi, je prie Dieu, Père de l’humanité, de nous donner la concorde et la paix afin que puissent se réaliser pour tous les aspirations à une vie heureuse et prospère ».


POLITIQUE DU SUR-PLACE


Ces vœux semblent retentir dans le vide en ce qui concerne le peuple centrafricain. Les aspirations à une vie heureuse, au bonheur et à la prospérité paraissent une illusion ou plutôt une utopie qui ne sera jamais à la portée des citoyens et des citoyennes de ce pays dont la devise exhorte pourtant à l’unité et à la concorde dans la dignité par le travail. Quelle ironie ! Alors que tous nos voisins se livrent à la bataille contre le sous-développement, les Centrafricains semblent avoir opté pour la politique du sur-place.


Serait-il que le peuple ait pris goût à la facilité ? Il est certes vrai que le démon des guerres civiles, disons plutôt fratricides, et des rébellions à répétition a donné envie à beaucoup de nos compatriotes de vivre au dépens des autres par le racket. Il suffit d’avoir une arme. En ce sens, on dirait que tout le pays est une poudrière. Les événements militaro-politiques ont malheureusement permis la dissémination de ces engins de mort. Les incidents se multiplient et la vie humaine n’est pas tant prise en considération.


L’ESPOIR D’UN RECOMMENCEMENT ÉTAIT RÉEL


De nombreuses initiatives soutenues par la communauté internationale ont pourtant donné confiance au peuple. Des signes positifs ont été donnés à travers divers rendez-vous où des protagonistes se sont parlé comme des frères. Ils se sont fait des promesses et ont pris des engagements à l’endroit du peuple. Même si les conditions de vie demeuraient difficiles, les Centrafricains et les Centrafricaines commençaient à se reconstruire. Peut-être n’envisageait-on pas des lendemains brillants, mais l’espoir d’un recommencement était réel.


Le peuple avait-il tort d’aspirer à une vie heureuse et pacifique ? Pour beaucoup de nos concitoyens et concitoyennes, ce rêve s’est transformé en un véritable cauchemar avec l’avancée fracassante des rebelles du Séléka contre le régime du président François Bozizé. Même si l’objectif de ces opposants militaro-politiques est de contraindre le régime à la table de négociation, toutefois c’est encore le peuple qui est pris en otage. En effet, en ce qui concerne le diocèse de Bossangoa dont je suis le Pasteur, la chute de Kabo et de Batangafo a été suivie de quelques exactions contre la population qui a été dépouillée de son bétail et d’autres ressources. On déplore par endroits des saccages et même des cas de viol. Ce sont des accusations graves dont il conviendrait de vérifier la véracité.


UN COMPROMIS EST TOUJOURS POSSIBLE À TRAVERS LE DIALOGUE


Il se peut qu’il y ait des manquements dans l’application des différents accords qui ont été signés depuis toutes ces années. Le sentiment d’injustice justifie-t-il la prise d’arme ? N’y aurait-il pas d’autres voies à explorer pour la résolution de ces différends ? Le bien commun, le développement de tous les hommes et de tout homme ne sauraient émaner d’une quelconque violence.


La sagesse nous exhorte à la tempérance et au dialogue. Quels que soient les malentendus, un compromis est toujours possible à travers le dialogue. Opter pour cette voie royale, c’est manifester le désir d’une vie humaine pleine, heureuse et accomplie. Aussi le Pape lance à tous les chrétiens et aux personnes de bonne volonté de relever le défi d’une paix véritable. Cette dernière nous engage dans notre responsabilité individuelle. Tel est le sens du message des Béatitudes qu’il nous propose en cette Journée Mondiale de la Paix : « Heureux les artisans de paix, parce qu’ils seront appelés fils de Dieu » (Mt 5,9) Alors devenons les artisans de la Paix dans notre pays en privilégiant le dialogue, la concorde et la fraternité.

 

Mgr Nestor Désiré Nongo Aziagbia (Sma), évêque de Bossangoa

Partager cet article
Repost0
Centrafrique-Presse.com - dans Société
1 janvier 2013 2 01 /01 /janvier /2013 15:56

 

 

 

 

armée française

 

01 janvier 2013 à 12h04, mis à jour le 01 janvier 2013 à 12h07



Protéger ses ressortissants, et encourager le dialogue entre le président Bozizé et les rebelles du Séléka : telle est la tâche difficile de la France en République centrafricaine. Mais les insurgés accentuent la pression sur la capitale, Bangui.

 

Le commentaire fait, à la veille du Nouvel An, par Jean-Yves Le Drian sur la situation centrafricaine, illustre l'inconfort de la position française. "Nous avons deux missions. D'une part, faire en sorte que les protagonistes puissent se rencontrer, échanger, trouver les conciliations nécessaires", a déclaré le ministre de la Défense en marge de son déplacement à Kaboul auprès des troupes françaises. Et d'autre part, "assurer la sécurité de nos ressortissants". La menace que font peser les rebelles sur Bangui, la capitale, se fait de plus en plus précise. Mais l'avancée des insurgés du Séléka est aussi allée de pair, ces dernières semaines, avec le développement de tensions anti-françaises, savamment encouragées par un pouvoir aux abois et qui espérait trouver là un moyen de pousser Paris à intervenir.

 

En quelques semaines, la coalition rebelle du Séléka a pris le contrôle d'une large partie de la Centrafrique, en progressant à une vitesse fulgurante. Désormais aux portes de Bangui, ce mouvement composite réclame le départ du président François Bozizé. La rébellion a accru sa pression en dépit des appels au dialogue lancés lundi par la France, ancienne puissance coloniale, et des promesses de partage du pouvoir faites la veille par le président Bozizé. Les Etats-Unis, qui ont fermé leur ambassade dans la capitale, se sont dits mardi "très inquiets de la détérioration de la sécurité en Centrafrique" et ont appelé les rebelles à cesser leur avancée.

 

Les rebelles dénoncent des exactions contre leurs partisans

 

La situation est d'autant plus instable que la rébellion centrafricaine affirme vouloir prendre la ville de Damara, à 75 km au nord de Bangui, où les forces des Etats d'Afrique centrale présentes pour jouer un rôle stabilisateur ont établi un dernier verrou sur la route de la capitale. Le porte-parole de la coalition rebelle, Eric Massi, accuse le gouvernement de poursuivre ses "exactions" contre les sympathisants des rebelles à Bangui et de préparer une contre-offensive dans le nord pour justifier sa ligne dure. "Il ne fait plus aucun doute que la sincérité des promesses de François Bozizé (...) n'est pas réelle", a-t-il affirmé lundi tout en disant souhaiter l'intervention du président Hollande pour organiser un entretien téléphonique entre lui-même et François Bozizé.

 

La France a envoyé des renforts à Bangui et dispose de près de 600 hommes à l'aéroport pour une éventuelle évacuation des Européens. Paris a souligné à plusieurs reprises ne pas vouloir intervenir pour sauver le régime. Le Congo a annoncé pour sa part avoir envoyé 120 militaires à Bangui, qui agiront dans le cadre du mandat de la Communauté économique des Etats de l'Afrique centrale.

 

Face à la pression des rebelles, la marge de manoeuvre de François Bozizé, à la tête depuis 2003 de ce pays de 5 millions d'habitants, paraît très réduite. A Bangui, de nombreux Centrafricains se sont massés lundi devant les banques pour la paie de fin de mois, se disant inquiets pour l'avenir et soucieux de la flambée des prix. L'opposition centrafricaine s'est quant à elle déclarée sceptique sur les concessions du président Bozizé. "Il fait des promesses et ne les tient pas", a déclaré le principal opposant, l'ancien Premier ministre Martin Ziguélé, plaidant pour un dialogue politique.



Source : http://lci.tf1.fr/monde/afrique/centrafrique-le-dilemme-de-la-france-7747931.html

 

Partager cet article
Repost0
Centrafrique-Presse.com - dans Dossiers
1 janvier 2013 2 01 /01 /janvier /2013 15:41

 

 

 

soldats-de-Bozize.jpg

 

Libération 1 janvier 2013 à 08:37


La rébellion centrafricaine a affirmé lundi vouloir prendre la ville de Damara, dernier verrou à 75 km au nord de Bangui, et réclamé à nouveau le départ du président François Bozizé, malgré les appels au dialogue de Paris.

«Bozizé doit partir, c’est clair, on réclame son départ, qu’il quitte le pouvoir», a affirmé à l’AFP le porte-parole de la coalition rebelle du Séléka, Eric Massi.


Selon lui, «une colonne de huit véhicules a quitté Damara pour attaquer» les positions des rebelles à Sibut, ville située sur la même route à 160 km au nord de Bangui, que le Séléka a prise samedi. «On va neutraliser cette colonne comme on le fait toujours, et (nous) allons sécuriser (prendre) Damara», a affirmé Eric Massi.


Damara se trouve à 85 km au sud de Sibut. Les forces des Etats d’Afrique centrale présentes pour jouer un rôle stabilisateur y ont établi un dernier verrou sur la route de la capitale.


La rébellion a accru sa pression en dépit des appels au dialogue lancés lundi par la France, ancienne puissance coloniale, des Etats-Unis et des promesses de partage du pouvoir faites la veille par le président Bozizé.


Entretien avec François Hollande


Le président François Hollande s’est entretenu par téléphone avec François Bozizé, appelant à «l’ouverture d’un dialogue entre les autorités centrafricaines et toutes les parties en présence, notamment la rébellion», a annoncé l’Elysée.


Quelques heures plus tôt, le chef de la diplomatie française Laurent Fabius avait lancé un appel similaire, soulignant que «la priorité est plus que jamais au dialogue et à l’arrêt des hostilités».


Se disant «très inquiets» de la «détérioration de la sécurité en Centrafrique», les Eats-Unis ont eux appelé «les rebelles à cesser toutes les hostilités et tout mouvement vers la capitale».


Dimanche, le président Bozizé s'était dit prêt à un dialogue sans délai à Libreville, au Gabon, proposant même la formation d’un gouvernement d’union nationale auquel pourraient participer les rebelles.


Mais ces derniers ont affirmé ne pas croire à ces promesses et menacé à nouveau dès lundi matin de marcher sur Bangui. Eric Massi avait brandi pour la première fois cette menace dimanche.


Sans répondre directement à l’offre de négociations du président Bozizé, le porte-parole du Séléka a accusé lundi le gouvernement de poursuivre ses «exactions» contre les sympathisants des rebelles à Bangui et de préparer une contre-offensive dans le nord pour justifier sa ligne dure.


«Nous en appelons aux forces africaines de maintien de la paix pour qu’elles interviennent immédiatement dans la capitale pour faire cesser les exactions et assassinats de prisonniers, ou qu’elles ne nous empêchent pas de le faire», a déclaré Eric Massi à l’AFP.


«Il ne fait plus aucun doute que la sincérité des promesses de François Bozizé (...) n’est pas réelle», a-t-il affirmé tout en disant souhaiter l’intervention du président Hollande pour organiser un entretien téléphonique entre lui-même et M. Bozizé.

 

Renforts militaires


La France a envoyé des renforts à Bangui et dispose de près de 600 hommes à l’aéroport pour une éventuelle évacuation des Européens. Paris a souligné à plusieurs reprises ne pas vouloir intervenir pour sauver le régime.


Ce refus a suscité une certaine hostilité à Bangui où l’ambassade de France a été attaquée la semaine dernière par des manifestants.


Le Congo a annoncé avoir envoyé 120 militaires à Bangui, qui agiront dans le cadre du mandat de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC) dont la force est actuellement déployée à Damara, en appui de l’armée centrafricaine.


Alors que les rebelles, qui ont repris les armes le 10 décembre, contrôlent désormais la plus grande partie du pays, dont les grandes villes diamantifères et aurifères, la marge de manoeuvre de François Bozizé, à la tête depuis 2003 de ce pays de 5 millions d’habitants, paraissait très réduite.


A Bangui, de nombreux Centrafricains étaient massés lundi devant les banques pour la paie de fin de mois, se disant inquiets pour l’avenir et soucieux de la flambée des prix.


«On va essayer d’acheter un peu plus de manioc pour pouvoir rester à la maison si les rebelles arrivent». Quant au réveillon, «on n’a pas la forme habituelle», a dit à l’AFP Sylvain Derouanda, gardien d’une entreprise de sécurité.


L’opposition centrafricaine s’est quant à elle déclarée sceptique sur les concessions du président Bozizé. «Il fait des promesses et ne les tient pas», a déclaré à l’AFP le principal oppossant, l’ancien Premier ministre Martin Ziguélé, plaidant pour un dialogue politique.


(AFP)

 

Source : http://www.liberation.fr/monde/2013/01/01/en-centrafrique-la-rebellion-avance-vers-la-capitale_871005

Partager cet article
Repost0
Centrafrique-Presse.com - dans Dossiers
1 janvier 2013 2 01 /01 /janvier /2013 15:33

 

 

 

carte RCA zone en crise

 

 

L’achèvement de l’année 2012 a projeté est-ce par hasard, la République centrafricaine au-devant de l’actualité mondiale. Pour reprendre un néologisme, le pays de Boganda a fait et continue de faire le « buzz ». Sur presque toutes les chaînes de télévision, la une des grands journaux dans le monde, Bozizé disputait l’actu avec Bashar el Assad de Syrie. Même le dernier jour de 2012, François Hollande, le président de la République française qui a pourtant beaucoup de chats à fouetter, a dû trouver un petit moment pour passer un coup de fil au dictateur sanguinaire afin de rappeler ses obligations à un ersatz de président de la d’une république bananière qu’il a vertement rabroué quelques jours plus tôt lorsque celui-ci avait osé solliciter l’aide de la France pour sauver son pouvoir qu’une rébellion armée menace de renverser.

 

Alors que les autorités de Paris étaient fières d’annoncer le total retrait d’Afghanistan des troupes combattantes françaises conformément à la promesse électorale de François Hollande, elles ont dû à leur corps défendant, ordonner en catastrophe le renforcement du nombre de soldats et du dispositif logistique pouvant permettre une éventuelle évacuation et en vue de la protection de leurs ressortissants et des étrangers de RCA. C’est ainsi que l’opinion internationale découvre avec effarement qu’il existe une nullité à la tête de la République centrafricaine.

 

Ce faisant, les nouveaux responsables français étaient confrontés et à devoir gérer la première grave crise qui éclate dans une de leurs anciennes colonies d’Afrique au sud du Sahara, le Centrafrique, alors que le Mali semblait pourtant être le premier théâtre à constituer le baptême de feu d’un engagement des troupes françaises que François Hollande aurait eu à décider. Il faut dire en qu’en choisissant de faire caillasser l’immeuble abritant la chancellerie de la France à Bangui par ses partisans passablement excités la veille par son discours de haine et xénophobe, Bozizé ne pouvait que contraindre les autorités françaises à s’occuper malgré elles du cas du psychopathe qu’il est devenu.

 

Il ne pouvait en être autrement car l’opinion internationale a encore vivaces dans l’esprit, les images traumatisantes de l’attaque terroriste du consulat des USA de Benghazi où a trouvé la mort l’ambassadeur de ce pays en Libye. Cette triste tragédie a coûté à Mme Susan Rice la succession de Mme Hillary Clinton au poste de Secrétaire d’Etat, les républicains n’ayant pas pardonné à Mme Rice les premières explications qu’elle avait avancées sur cet événement.

 

Aujourd’hui, malgré elle, la France est obligée de déployer hors de son territoire alors que la tendance est plutôt au rappel en métropole des troupes qui sont à l’extérieur, 600 soldats à cause de l’évolution imprévisible de la situation politico-militaire en République centrafricaine où un chef d’état, roublard, impopulaire et incompétent, comme l’a qualifié Mme Elisabeth Guigou,  sollicite l’aide de la France tout en faisant déchirer son drapeau et briser les vitres de son ambassade.

 

Malgré eux aussi, les contingents de La Micopax dont certains pays d’Afrique centrale avaient déjà annoncé le retrait de la RCA pour 2013 et d’autres même repartis au bercail, se voient encore dans l’obligation de revenir sur le sol centrafricain à cause de la brusque montée de la fièvre à Bangui et Damara. C’est cela aussi le côté « pays à part » de la République centrafricaine. Maintenant, les nouveaux dirigeants français doivent à leur corps défendant de gérer les néfastes conséquences des choix françafricains opérés par les anciens dirigeants de la France d’alors avec leurs obligés sous-régionaux de naguère qui ont cru devoir porter à la tête de la RCA un médiocre individu comme François Bozizé.

 

La rédaction  

Partager cet article
Repost0
Centrafrique-Presse.com - dans Editorial
1 janvier 2013 2 01 /01 /janvier /2013 15:30

 

 

 

Néris Massi Eric

 

 

01 janvier 2013


En moins de 20 jours, une rébellion inconnue il y a encore quelques semaines, contrôle 85% de la Centrafrique et menace de renverser le président François Bozizé. Dans un entretien exclusif à Afrikarabia, un responsable du mouvement a accepté de lever le voile sur une partie des dessous de la coalition Séléka : le "réel" président du mouvement, leurs soutiens politiques, leur financement, mais aussi les premières mesures qu'ils prendront une fois au pouvoir.

 

 

Depuis le 10 décembre 2012, une coalition de plusieurs mouvements rebelles (UFDR, CPJP, FDPC, CPSK et A2R) mène une offensive éclair sur la capitale centrafricaine. Objectif : faire tomber le régime du président François Bozizé. Face à une armée régulière qui fuit les combats et une force d'interposition tchadienne passive, la rébellion du Séléka se retrouve en mesure de prendre le pouvoir à Bangui. De ces rebelles, venus de plusieurs formations hétéroclites, on connait peu de chose. Un membre important de la coalition a accepté de nous dévoiler quelques secrets du mouvement. Il n'a pas souhaité divulguer son identité.



- Afrikarabia : A quand remonte l'idée de la coalition du Séléka ?



- La coalition de tous ces mouvements rebelles date de moins de 4 mois. Tout a commencé à partir de fin octobre 2012. Nous étions conscients que pour renverser le président Bozizé, il fallait passer par le Tchad et d'autres pays de la sous-région. Nous avons constaté que les relations s'étaient fortement dégradées entre la Centrafrique (RCA) et le Tchad. Nous avons réussi à convaincre de notre démarche certains proches du président Idriss Déby, que nous avons rencontré à Paris… des officiels de hauts rangs et des membres de son cabinet. Ils nous ont expliqué qu'ils étaient déçus de l'attitude et de l'incompétence du président François Bozizé. Plusieurs accords avaient d'ailleurs été signés entre le Tchad et la RCA et les choses traînaient.

- Afrikarabia : Quel était votre projet ?



- En 2003, c'est nous (certains membres de la rébellion, ndlr), qui avons aidé Bozizé à prendre le pouvoir. Malheureusement, Bozizé est devenu fou avec le pouvoir. Il n'était donc plus un interlocuteur valable pour les intérêts de la Centrafrique mais aussi du Tchad. Nous voulions quelqu'un de responsable pour prendre la tête du pays. Pour réussir notre objectif, nous étions convaincus qu'il fallait une coordination entre tous ces chefs rebelles. Au début cela a été difficile à mettre en place. 



- Afrikarabia : Qui dirige ce mouvement ?



- Nous avons une stratégie au niveau de notre président. Pour l'instant, nous ne voulons pas que son nom soit connu. Nous n'avons pas voulu qu'il s'affiche tout de suite comme le porte-parole ou le coordinateur du mouvement. C'est donc pour cela que nous avons choisi, en accord avec le commandement militaire sur place, Eric Massi comme porte-parole de la coalition. Notre président sera connu une fois que le pouvoir sera tombé à Bangui. Je peux juste vous dire qu'il est très réservé et c'est un sage. La discipline, le respect des droits de l'homme et des populations civiles dans les rangs de nos militaires sont, par exemple, une stratégie mise en place par lui. Nous devons éviter toutes les erreurs commises par les autres mouvements rebelles en Afrique.



- Afrikarabia : Avez-vous le soutien d'autres pays ? On parle duTchad évidemment, mais aussi du Congo Brazzaville et du Soudan ?



- Nous avons le soutien politique de proches d'Idriss Déby, mais cela ne veut pas dire qu'on a le soutien personnel du président Déby. Concernant Sassou Nguesso, cela fait longtemps qu'il ne s'entendait plus avec Bozizé. Il a joué un rôle important, notamment pour demander au président Déby de ne pas intervenir militairement contre la rébellion. Quant au Soudan, c'est très clair, il n'y a aucun élément soudanais dans notre mouvement. D'ailleurs vous savez très bien que les relations ne sont pas bonnes entre le Tchad et le Soudan, ce serait donc contradictoire.

- Afrikarabia : Comment êtes-vous financé ?



- Le financement repose uniquement sur des petites cotisations entre nous.

La rébellion vit très difficilement. Les hommes font des sacrifices énormes. C'est le patriotisme qui anime nos soldats. Nous avons des problèmes pour acheter des crédits de télécommunication. On se cotise ici en Europe pour envoyer des crédits téléphoniques sur place par exemple...



- Afrikarabia : …il y a pourtant des uniformes neufs, des armes… cela ne peut pas être financé par de simples cotisations ?



- Croyez-moi, nous avons commencé cette rébellion sans aucun moyen. Le matériel et la logistique viennent uniquement de ce que nous avons récupéré aux forces armées centrafricaines (FACA). Nous n'avons pas un centimes et aucun soutien extérieur. Si nous avions de réels moyens financiers, François Bozizé serait tombé depuis longtemps. 

- Afrikarabia : Quelles seront les premières mesures que vous prendrez si vous arrivez au pouvoir ?


- Si le régime de François Bozizé tombe, je peux vous annoncer que allons organiser une période de transition de 2 ans. Et ce délai ne sera pas dépassé. A la suite de cette transition, les responsables de la rébellion devront signer un amendement et s'engager à ne pas se représenter. Avant d'organiser les élections présidentielles, les élections municipales devront être organisées. Sur le plan politique, nous allons suspendre l'actuelle constitution, mais aussi le parlement, dans lequel règne en maître le clan Bozizé. Une Assemblée constituante sera nommée. Elle devra être représentative de toutes les forces vives de la RCA. Puis, nous allons mettre en place une commission des droits de l'homme, une commission de lutte contre la corruption, une commission des biens mal acquis et une commission vérité et réconciliation. François Bozizé a déchiré ce pays. Il est actuellement en train de monter des Centrafricains contre d'autres Centrafricains. Pour terminer, nous souhaitons également garantir la sécurité de tous nos voisins. 



Propos recueillis par Christophe RIGAUD - Afrikarabia

 

Source : http://afrikarabia.blogspirit.com/apps/m/archive/2013/01/01/centrafrique-rca-l-agenda-secret-de-la-rebellion.html

 

Partager cet article
Repost0
Centrafrique-Presse.com - dans Interview
1 janvier 2013 2 01 /01 /janvier /2013 15:20

 

 

 

Bozizé Yangou

 

 

par Paul-Marin Ngoupana


BANGUI 01-01-2013 à 12h31 (Reuters) - Le président centrafricain, François Bozizé, a appelé mardi les rebelles de la Séléka à déposer les armes et à le laisser mener son mandat de chef de l'Etat jusqu'à son terme en 2016.


Les insurgés, installés à 75 km de la capitale Bangui, accusent Bozizé d'être revenu sur un des accords de paix de 2007 qui prévoyait une indemnisation financière et un emploi pour les anciens combattants ayant accepté de déposer les armes.


"Je répète que je ne serai pas candidat lors de l'élection de 2016, donc laissez-moi terminer mon mandat. Il ne me reste que trois ans", a plaidé Bozizé lors de son message de voeux pour le nouvel An diffusé à la radio en Sango, la langue vernaculaire.


Le chef de l'Etat a profité de cette allocution pour critiquer l'armée régulière qui a enregistré une série de revers militaires depuis l'offensive des rebelles de la Séléka il y a trois semaines. Il a en revanche salué le rôle de l'armée tchadienne venue à son secours.


"L'armée n'a pas joué son rôle. Sans l'armée tchadienne, nous ne serions plus ici pour nous exprimer", a-t-il déclaré.


Le président tchadien Idriss Déby, dont le pays est membre de la Communauté économique des Etats d'Afrique centrale (CEEAC), a mis en garde les rebelles lundi de ne pas poursuivre leur progression au-delà de Damara, ville tenue par les forces gouvernementales à 75 km de Bangui.


Les dirigeants des pays de la région ont décidé d'envoyer 360 soldats supplémentaires pour soutenir l'armée centrafricaine et venant s'ajouter aux 500 militaires, principalement tchadiens, déjà déployés.


Les rebelles de la Séléka hésitent désormais sur la stratégie à adopter : entamer des négociations avec le chef de l'Etat ou poursuivre leur marche en avant et renverser le président arrivé pouvoir à la faveur d'une insurrection en 2003.


DIVISIONS


François Bozizé s'est dit prêt dimanche à former un gouvernement de coalition avec les rebelles et a accepté le principe de pourparlers de paix au Gabon sans conditions préalables.


"Actuellement, il y a des divisions au sein du Séléka sur ce point", a déclaré Nelson Ndjadder, un responsable basé en France du CPSK, un des trois principaux mouvements qui constituent le Séléka.

"Certains veulent continuer le combat, mais le CPSK est prêt à déposer ses armes et à discuter", a-t-il ajouté.


Un autre porte-parole du Séléka, Eric Massi, a déclaré dans la journée avoir rejeté la proposition de François Bozizé. Mais, a précisé Nelson Ndjadder, "il (Massi) ne parle pas en notre nom à tous."

Le Séléka regroupe trois anciens groupes de rebelles : le CPJP, l'UFDR et le CPSK.

A Washington, on se dit "profondément inquiets de la détérioration de la situation en matière de sécurité", selon la porte-parole du département d'État.


"Nous appelons la coalition rebelle à cesser les hostilités et sa progression vers la capitale (...) Nous exhortons le gouvernement centrafricain à s'assurer que ses forces de sécurité respectent les droits de l'homme", a déclaré Victoria Nuland.


La République centrafricaine figure parmi les nombreux pays de la région où sont déployées des forces américaines en soutien aux autorités locales dans leur combat contre l'Armée de résistance du seigneur (LRA), groupe rebelle qui a fait des milliers de morts dans quatre pays.


La CEEAC compte par ailleurs 5.000 soldats dans le pays qui figure parmi les plus pauvres de la planète malgré d'importants gisements d'uranium, d'or et de diamants.


La France, qui n'a pas répondu favorablement à la demande du président François Bozizé d'une aide militaire, a cependant renforcé sa présence à Bangui: quelque 600 soldats s'y trouvent afin d'assurer la sécurité de 1.200 ressortissants français.

 

Danielle Rouquié, Agathe Machecourt et Pierre Sérisier pour le service français

 

 

NDLR : C'est pathétique de voir ce monsieur chercher encore à s'accrocher au pouvoir après dix ans d'errement et d'un bilan aussi désastreux à la tête du pays. Pourquoi Bozizé cherche-t-il à demeurer au pouvoir jusqu'en 2016 alors que tout le monde exige actuellement son départ purement et simplement ? Il y a quelque chose qui ressemble au mongolisme chez ce monsieur !

Partager cet article
Repost0
Centrafrique-Presse.com - dans Dépêches
1 janvier 2013 2 01 /01 /janvier /2013 15:17

 

 

 

 

 

soldats-congolais-a-Bangui.jpg

 

BANGUI (AFP) - 01.01.2013 13:09 - Par Patrick FORT à Bangui et Xavier BOURGOIS à Libreville

 

Les pays d'Afrique centrale, déterminés à empêcher à tout prix la chute de Bangui, ont commencé à envoyer des renforts pour protéger la capitale centrafricaine menacée par les rebelles du Séléka qui contrôlent une large partie du pays et réclament le départ du président François Bozizé.


Ces renforts devraient porter à 760 hommes d'ici la fin de la semaine les effectifs en Centrafrique de la Force multinationale d'Afrique centrale, selon une source au sein de la FOMAC.


Cette force régionale, déployée en 2008 pour aider à la stabilisation d'un pays en proie à des mutineries et rébellions chroniques, avait entamé un processus de retrait lors du lancement de l'offensive rebelle le 10 décembre.


Une partie d'un total de 120 Gabonais est arrivée mardi matin à Bangui, le gros des troupes étant attendu dans la journée. Un autre contingent de 120 soldats du Congo-Brazzaville était arrivé lundi et 120 Camerounais sont attendus d'ici la fin de la semaine, selon la même source. Ces troupes fraîches doivent s'ajouter à 400 soldats tchadiens déjà déployés à Damara, ultime verrou avant Bangui, à 75 km au sud, au terme de trois semaines d'offensive rebelle.


Damara "constitue une ligne rouge à ne franchir par aucune des deux parties", a averti lundi soir le dirigeant tchadien, Idriss Déby Itno, président en exercice de la Communauté économique des Etats d'Afrique centrale (CEEAC) et allié traditionnel du président Bozizé.


Dans son message du Nouvel An, le président centrafricain a remercié l'armée tchadienne sans qui, a-t-il dit, "Bangui serait aujourd'hui envahie". Face à l'avancée des rebelles et poussé par une médiation africaine, M. Bozizé avait fait des concessions dimanche en se disant prêt à des pourparlers en vue de former un gouvernement d'union avec une participation du Séléka.


"Je suis prêt pour ce dialogue, j'attends que les chefs d'Etat (de la CEEAC) fixent la date pour que nous puissions y aller de concert avec la Séléka pour trouver des pistes de sortie de la crise", a-t-il répété mardi.


Le porte-parole des rebelles, Eric Massi, a déclaré mardi "ne rien avoir contre" les forces africaines qui se massent sur la route de Bangui mais a demandé qu'elles interviennent contre les arrestations de sympathisants du Séléka dont il accuse le pouvoir depuis plusieurs jours. Il a également de nouveau rejeté les offres de dialogue du président Bozizé. "Le dialogue on sait qu'il ne le veut pas", a rétorqué M. Massi à l'AFP.


ll a cependant reconnu que la contre-attaque dont il avait accusé la veille les troupes régulières ne s'était pas matérialisée. Il avait menacé d'une attaque sur Damara en représailles. "Ils ont pris position autour de nos positions mais il n'y a pas eu d'attaque" sur Sibut, la position des rebelles la plus proche de Bangui, à 160 km au nord de la capitale, a-t-il dit à l'AFP.


Mardi, l'archevêque de Bangui s'est joint aux appels de la communauté internationale en faveur de pourparlers et a évoqué l'espoir d'un règlement pacifique.

"J'ai commencé à entendre des messages d'espoir du président (François) Bozizé et des rebelles", a dit à l'AFP Mgr Dieudonné Nzapalainga, ajoutant que des voix s'élevaient des deux camps en faveur du dialogue.


A Bangui, pour le Nouvel An, journée traditionnellement réservée aux prières, des milliers de fidèles se sont rendus dans des églises catholiques ou protestantes dans un pays dont 85% de la population est chrétienne.


"On est venu pour prier le bon Dieu de nous avoir garder pendant les troubles qui se passent dans notre pays. Nous prions pour la paix. Dieu n'a pas abandonné les Centrafricains", a dit l'un d'eux, Yves Enza Betilamba, musicien.


La communauté internationale s'inquiète cependant de la rapide dégradation de la situation dans ce petit pays de 5 millions d'habitants déjà parmi les plus pauvres du monde.


Washington a appelé les rebelles à "cesser les hostilités et tout mouvement vers la capitale".


Paris, qui dispose de près de 600 soldats sur place pour protéger et éventuellement évacuer ses ressortissants dans cette ancienne colonie, a appelé au dialogue, mais refuse de soutenir le régime.


Cette position a alimenté un sentiment anti-français à Bangui où le président du Cocora (Coalition Citoyenne Opposés aux Rebelles Armés), Levy Yakité, a accusé mardi à la radio nationale les medias français et internationaux d'avoir "contribuée à l'aggravation de la situation et d'avoir incité à la haine".

 

© 2013 AFP

Partager cet article
Repost0
Centrafrique-Presse.com - dans Dossiers
1 janvier 2013 2 01 /01 /janvier /2013 15:00

 

 

Urgent

 

Un policier tué par des musulmans en colère parce que des forces de l’ordre ont tué un des  leurs. Les musulmans de km5 sont révoltés. 

Partager cet article
Repost0
Centrafrique-Presse.com - dans Annonces et divers