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3 janvier 2013 4 03 /01 /janvier /2013 04:12

 

 

 

Martin-Ouantie.JPG

 

 

Bangui, 3 janv (CAP) – Selon des informations émanant de son entourage familial, la situation du commandant Martin OUANTIE, frère aîné de Sylvain NDOUTINGAÏ semble se compliquer dans la localité de Zongo (RDC) en face de Bangui sur l’autre rive du fleuve Oubangui où il avait traversé voici quelques jours pour l'exil.


Il ne serait pas entre les mains du HCR local contrairement à ce qu’une information initialement distillée par sa propre famille avait fait croire. Il serait plutôt à la disposition des autorités congolaises de Zongo qui feraient du chantage à son égard afin de lui soutirer de l’argent. Elles exigeraient de ne le libérer que contre le versement d’une forte somme d’argent (plusieurs millions de F CFA) que Martin OUNTIE n’a pas sur lui.


Or certaines informations font état de ce que Bozizé voudrait obtenir des autorités congolaises de l’extrader à Bangui, éventualité qui inquiète énormément sa famille et ses proches, connaissant la violence en cours actuellement en cours au sein des sbires de Bozizé et ses escadrons de la mort dont on connaît par ailleurs la brutalité. 

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Centrafrique-Presse.com - dans Annonces et divers
3 janvier 2013 4 03 /01 /janvier /2013 03:16

 

 

le-president-de-centrafrique-francois-bozize

 

 

En limogeant son fils pour reprendre en main lui-même le ministère de la défense, tout en procédant à quelques nominations et réaménagements au niveau du l’état-major des FACA et surtout en limogeant le commandant  du centre des opérations sur le terrain, Bozizé révèle clairement que pour lui, l’option militaire reste et demeure la solution et sa réponse à la crise politico-militaire qui continue de faire vaciller son pouvoir même si l’intervention inespérée pour lui des troupes de la FOMAC lui a permis de passer un bon réveillon de la St Sylvestre alors qu’on ne donnait pas très cher de sa peau il y a quelques jours à peine au regard de la vitesse avec laquelle fonçaient SELEKA vers Bangui.


Alors que c’est bien sa propre politique en matière de gestion de l’armée nationale, seulement mise en œuvre par son fils Francis qui a produit la déliquescence que l’on sait des FACA, il feint aujourd’hui de découvrir que des causes et des responsabilités étrangères à lui expliqueraient le triste et pitoyable spectacle de débandade systématique offert par cette armée nationale devant une rébellion hétéroclite qui l’a mise en déroute partout sur le territoire national.  

 

Craignant maladivement que les armes ne soient retournées contre lui pour le renverser du pouvoir, Bozizé a toujours rechigné à ce que les soldats des FACA qui partent en mission à l’intérieur du pays ne soient pratiquement jamais dotés en armement approprié et munitions suffisantes pour accomplir le travail.  Résultat : les soldats envoyés au front se font tailler en pièces, à en juger par les innombrables blessés et dépouilles qu’on enterre parfois sur le champ de bataille ou qu’on ramène à Bangui. La paranoïa obsessionnelle ne saurait constituer une politique de défense nationale.  

 

Quant à Francis Bozizé, soi-disant ministre délégué à la défense, était davantage et surtout un grand commerçant et homme d’affaire qui vendait à peu près tout aux soldats. Outre le trafic du bétail auquel il se livrait de façon crapuleusement notoire et éhontée avec son collègue du gouvernement, le ministre délégué à l’élevage Youssoufa Yérima Mandjo, il avait même carrément ouvert une boutique au sein même du quartier général du camp Beal qui proposait tout une gamme d’articles allant des motos au téléphone portable en passant par les layettes pour les femmes des soldats enceinte, moyennant retenue à la source de leur solde.

 

Ministre délégué à la défense et de surcroît, personne au sein de l’armée ne pouvait ouvrir la bouche ou se permettre la moindre critique de ces pratiques mercantiles. L’épouse de Francis, une policière, est notoirement connue comme celle qui fournit l’armée en denrées alimentaires diverses facturées à l’intendance des FACA. Bozizé le père aura donc beaucoup de mal à convaincre qui que ce soit  qu’il n’était pas au courant de ces choses dont on se demande si en réalité, elles n’étaient pas suggérées par Bozizé lui-même sinon. Pourquoi limoge-t-il brutalement son fils maintenant ? Tire-t-il enfin les leçons de ce qui est arrivé le 2 août dernier à son fils où il a été quasiment séquestré à l'école de gendarmerie de Kolongo et qu'il a fallu envoyer un hors-bord l'exfiltrer ? 

 

Une autre anomalie à la tête des FACA et dont la responsabilité incombe totalement à Bozizé lui-même est la promotion anarchique et irresponsable des généraux à la tête d’une armée à l’effectif dérisoire. Le déclenchement de la rébellion avec l’attaque de Ndélé dix jours seulement à peine après la publication des décrets élevant au grade de général une petite dizaine d’officiers supérieurs de l’armée et de la gendarmerie apparaît ainsi comme une ironie du sort et un pied de nez au pseudo chef suprême de cette armée et auteur de ces ridicules promotions en grade dont l’arrière-pensée d’achat de conscience ne saurait tromper personne.

 

Bozizé tente de colmater les brèches mais dorénavant il n’est président que de la capitale Bangui et il sait dans son for intérieur que la faiblesse des FACA est structurelle et que ce ne sont pas quelques réaménagements et nominations au pied levé qui y changera quoi que ce soit. Sa médiocrité et son incompétence ont éclaté aux yeux du monde entier, tant et si bien que seul son départ pur et simple du pouvoir maintenant le grandira. Est-il prêt à le faire ? C’est toute la question.


La rédaction  

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Centrafrique-Presse.com - dans Editorial
3 janvier 2013 4 03 /01 /janvier /2013 02:57

 

 

 

Socrate Bozizé

 Socrate Bozizé

 

Décidément les Bozizé n'abandonnent pas leur objectif: la confiscation du pouvoir.


Après avoir distribué des armes blanches aux jeunes désœuvrés et aux Gbayas Boys qui leur sont encore fidèles dans le 8e et le 4e arrondissement de Bangui, Socrate a fait la même chose dans son ancien fief du 2e arrondissement.

 

Le député mal élu, mal éduqué à cause de sa propension à gifler, insulter ou menacer les journalistes mouille le maillot pour conserver leur royaume qui ne se limite qu' à la périphérie de Bangui.

 

D'après une source sûre en provenance de Lakouanga, le pseudo député a distribué ces derniers temps des machettes, des couteaux, des flèches, des marteaux aux jeunes de cet ancien quartier chic de Bangui.

 

Après avoir mis en place 5 barrières de sécurité au jardin public, à l'hôtel Levis, à Kouayanga, Bakongo et au niveau de l'ancien siège du RDC au carrefour du quartier Sango, les jeunes sont chargés de mener des fouilles dans les voitures et de contrôler tous les passants.

 

Ces activités sont coordonnées par Socrate Bozizé qui est chargé de les ravitailler en café sucre et cigarettes et une somme de 10.000 F cfa seulement remise à chaque passage pour veiller 24h/24.

 

Content de ce travail de professionnel, son papa le Général d'opérette François Bozizé est passé distribuer 100.000 F cfa aux responsables de tous ces check point.

 

C'est sans compter sur ces jeunes qui dénoncent l'ingratitude de celui qu'ils ont sauvé des mains des brigadiers d'Ange Félix Patassé qui l'avaient arrêté, mais qui les a oubliés une fois que son père est devenu président.

 

N'ayant pas de ressources ces derniers ont accepté ces sommes , mais ils promettent de ne rien faire le jour où l'ordre leur sera donné de dépecer leur compatriotes.

 

On voit bien que les Bozizé ne méritent pas diriger un pays, si les Centrafricains campent sur leur immobilisme ils se retrouveront un jour dans une guerre civile inutile.

 

 

Wilfried Maurice Sebiro

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Centrafrique-Presse.com - dans Annonces et divers
3 janvier 2013 4 03 /01 /janvier /2013 02:45

 

 

 

Bozyangou

 

 

Dernayo oh, Dernayo oh, les Centrafricains sont des dernayos, ils sont fainéants, ils n’ont rien fait pour notre pays, c'est l'intelligentsia qui est Dernayo oh parce qu'il critique ma politique. Dérivé de l'adjectif qualificatif français « Dernier », le président de Bangui aime utiliser ce vocabulaire pour rendre ses compatriotes responsables des éternels remous sociaux qui affectent son pays.


C'est jamais la faute de Bozizé qui crie aujourd'hui au voleur suite à l'assaut des principaux groupes rebelles unifiés et baptisés SELEKA en sango, alors qu'il a infligé la même misère au barbu national Ange Félix Patassé dix ans plutôt. Dernayo de sa promotion à l'école des officiers de Bouar, il traîne cette réputation jusqu'aujourd'hui. Ses aveux d'impuissance ont montré au monde entier qu'il était devenu général par effraction.


Car le monde entier a regardé le Dernayo président de Bangui pleurnicher auprès des présidents Hollande et Barack Obama pour déloger les rebelles en pleine expédition punitive vers Bangui. Le dernayo a encore récidivé le 31 décembre dans son allocution à nation en langue Sango en remerciant l'armée Tchadienne de s'être interposée pour bloquer la fulgurante progression des rebelles sur Bangui.

 

Pire le Dernayo a osé se moquer des FACA (Forces Armées Centrafricaines) en condamnant l'indiscipline dans leur rang et en leur attribuant la faute pour cette humiliation nationale.

 

Pour rappel, le président de Bangui a dirigé l'armée Centrafricaine 15ans sur ces vingt dernières années si on comptabilise son passage à la tête de l'État-major, il est de facto responsable de cette déliquescence.

 

« Sans l'armée du Tchad, nous ne serions pas là pour nous exprimer ». Ces allégations ont été tenues par un Général qui dirige son pays d'une main de fer depuis une décennie. Bozizé détient tous les pouvoirs en Centrafrique où il a toujours été ministre de la défense nationale.

 

Le Dernayo des généraux vient de trouver des coupables: son premier fils Francis, ancien sous-officier de la légion étrangère qu'il a fabriqué en colonel avant de le promettre général, et son vieil ami le Général Guillaume Lapo ancien Intendant et directeur général du trésor public Centrafricain.

 

Le premier était jusque-là ministre délégué à défense et député de Kabo, et le second Commissaire de l'armée donc administrateur et n'a pas été formé pour diriger l'État-major d'une armée. Bozizé vient à peine de distribuer des grades aux officiers Centrafricains pour acheter leur conscience.

 

Cette récompense explique peut-être le pourquoi d'un non soulèvement des militaires comme on a assisté au Mali face aux accusations du Dernayo à l'endroit de ses poulains. Autre élément à verser à ce triste dossier, les nombreuses promotions faites à ces propres rejetons dont 5 sont officiers alors qu'ils n'ont pas le niveau requis pour être un officier ni pour certains la morphologie d'un bon soldat.

 

C'est une honte que les pays de la CEMAC et la CEAC envoient des troupes pour sécuriser la République Centrafricaine et d'empêcher les rebelles de marcher sur Bangui.

 

Tout se passe comme si l'armée Centrafricaine n'avait pas de tête pensante. Où se trouve la transmission lorsque les rebelles ont amorcé leur descente, le président de Bangui bon Dernayo est le principal responsable de cet échec et mérite une démission pour avoir trahi son pays. Le président du Tchad est non seulement devenu le président de la République Centrafricaine, mais aussi le ministre de la défense.

 

Le dernayo craignant en permanence un coup d'État n'a pas dérogé à ses habitudes en ne faisant confiance qu'à lui-même. Il vient encore de violer la constitution en reprenant toutes les prérogatives du ministre de la défense. En se méfiant des intellectuels capables de le contredire et des militaires aguerris, Bozizé le président de Bangui et bon Dernayo préfère utiliser les hommes sans personnalité à l'image du premier ministre Touadera et du président de l'Assemblée nationale M. Gaombalet qu'il manipule comme des marionnettes.

 

Ainsi les députés de Bangui sont restés aphones face à la violation du territoire par les soldats Tchadiens

 

On ne peut pas être à la fois Caissier du trésor public Centrafricain, Président du conseil d'administration de plusieurs entreprises, Député, ministre et président de la République.

 

Le Dernayo qui vit au jour le jour a montré la voie, désormais les jeunes centrafricains ont pris goût à la facilité. A travers la rébellion ils trouvent un moyen de vivre aux dépens des autres par les rackets. La RCA est devenue une poudrière, pour être riche, il suffit de prendre les armes.

 

Wilfried Maurice Sebiro

 

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Centrafrique-Presse.com - dans Opinion
3 janvier 2013 4 03 /01 /janvier /2013 02:43

 

 

 

Francis Bozizé

 

 

A2R /n° 010 du 02 Janvier 2013

 

COMMUNIQUE OFFICIEL

 

Nul ne peut se prévaloir de sa propre turpitude. En jetant l’opprobre sur les FACA, le général Bozizé pense se dédouaner de sa culpabilité quant à l’avilissement de l’armée. Comment a-t-il pu préjuger de la capacité de son fils à assumer les fonctions de ministre de la défense, lui qui dans un passé si récent n’a été que pompiste à la station Rex au Km5? Ne dit-on pas tel père tel fils? Au lieu de chercher de boucs émissaires, qu’il démissionne, il rendra service à la RCA!


En violant une fois de plus la Constitution en s’arrogeant la fonction du ministre de la défense, il adopte une posture guerrière. Dès lors, la question du dialogue se pose puisqu’il semble opter pour la solution militaire. Alors pourquoi ne pas s’arroger en plus, la fonction de chef d’état-major, lui qui est déjà ministre des Finances, DG de Trésor etc. ?


En gratifiant ignoblement de divers grades les moins méritants, et même les plus grabataires d’étoiles de général, il a cru susciter l’adhésion autour de son inique personnage. Hélas, il n’a généré que mécontentement et l’armée a démontré son agacement par le manque de combativité dont elle a fait montre. Et ce n’est ni le limogeage de son prétentieux et nullissime fils, ni de celui son ami le général LAPO qui changeront quelque chose à la démotivation de toute l’armée centrafricaine.


En ambitionnant de renommer le général retraité et député OUANDE Jules Bernard, avant dernier de leur promotion à l’ESFOA, dont l’incapacité et l’inaptitude au commandement ne sont plus à démontrer, il confirme son manque de clairvoyance.


Chers camarades officiers, LAO TSEU écrivait : « il n’est rien qui ne s’arrange par la politique du non-agir ». Le discrédit du général Bozizé est notre honte. Nos subordonnés attendent que nous prenions notre responsabilité. Démarquons-nous de l’infamie faite à notre patrie et redorons le blason de notre institution. Ce communiqué tient lieu d’appel à la renaissance.

 

Fait à Bimbo le 02 janvier 2013

 

Le coordonnateur de l’Alliance

 

Salvador EDJEZEKANE

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Centrafrique-Presse.com - dans Communiqués
3 janvier 2013 4 03 /01 /janvier /2013 00:50

 

 

 

Bozizé l'air hagard

 

 

Aux termes d’un certain nombre de textes réglementaires rendus publics ce jour, François BOZIZE a révoqué le Général Guillaume LAPO du poste de Chef d’Etat Major des FACA, et son fils Francis BOZIZE de la fonction de Ministre Délégué à la Défense Nationale. Par ailleurs, François BOZIZE, s’est, dans la foulée, nommé lui-même Ministre de la Défense en remplacement de son fils, jugé par lui incompétent.

Or, sur le plan juridique et constitutionnel, le Président de la République François BOZIZE ne peut cumuler certaines fonctions avec le mandat Présidentiel. En effet, l’article 23 de la Constitution Centrafricaine du 27 décembre 2004 dispose : « La fonction de président de la République est incompatible avec l'exercice de toute autre fonction politique, de tout autre mandat électif, de toute activité lucrative, sous peine de destitution ».

 

Ainsi,l’incompatibilité est donc l’impossibilité légale de cumuler certaines fonctions avec le mandat Présidentiel. En application de l’article 23 précité, François BOZIZE ne peut donc cumuler la fonction politique de Ministre de la Défense avec le mandat présidentiel. Le même texte constitutionnel Centrafricain prévoit que la violation par le Président de la République du principe de l’incompatibilité entraîne sa destitution.

 

En se nommant Ministre de la Défense Nationale, François BOZIZE viole clairement l’article 23 de la Constitution Centrafricaine du 27 décembre 2004. Et toute violation d’une disposition de la Constitution Centrafricaine est qualifiée de violation de serment, ce qui est passible de poursuite devant la Haute Cour de Justice pour crime de haute trahison, selon l’article 96 de la Constitution Centrafricaine du 27 décembre 2004, l’article 96 de la Constitution dispose :

 

« Le président de la République n'est responsable des actes accomplis dans l'exercice de ses fonctions qu'en cas de haute trahison. Sont notamment considérés comme crimes de haute trahison : la violation du serment ; les homicides politiques ; l'affairisme ;  toute action contraire aux intérêts supérieurs de la Nation. La demande de mise en accusation, n'est recevable que si elle recueille la signature de cinquante pour cent des membres qui composent l'Assemblée nationale. Le président de la République ne peut être mis en accusation que par l'Assemblée nationale statuant à la majorité des deux tiers des députés qui la composent et au scrutin secret. La résolution de mise en accusation, dûment motivée, est transmise par le président de l'Assemblée nationale au procureur général près la Haute Cour de justice. Toutefois, pour les infractions de droit commun commises avant son élection ou en dehors de l'exercice de ses fonctions, le chef de l'État ne fera l'objet de poursuites, devant les juridictions compétentes, qu'à la fin de son mandat ».

 

Logiquement, le Président de la République François BOZIZE devrait être traduit devant la justice pour haute trahison ; mais on sait que cela est pratiquement impossible du fait du caractère monocolore de l’Assemblé Nationale depuis le hold-up électoral de janvier 2011. Il reste que, eu égard à la situation actuelle, l’opposition démocratique et les rebelles de SELEKA peuvent en faire un exemple parmi tant d’autres de violation de la Constitution de la part de BOZIZE et même une revendication lors des prochaines négociations de Libreville.


BOZIZE a toujours violé Constitution sans vergogne. BOZIZE, lorsqu’il est acculé, donne ou envoie un signal fort pour berner les gens. Et après, il revient à la charge. BOZIZE sait en son for intérieur que ses adversaires auront beaucoup de choses à lui reprocher notamment concernant ses enfants et les fonctions qu’ils occupent. En révoquant ainsi son fils Francis à la veille du Dialogue, BOZIZE cherche à couper l’herbe sous les pieds de ses interlocuteurs, à retourner la situation en sa faveur, et à  essayer petit à petit à revenir dans le jeu politique avant le début de la transition politique et se refaire une santé politique. Cela ne fait que commencer.


Le non respect de l’incompatibilité du mandat présidentiel avec toute autre fonction politique (Ministre par exemple) est une violation de l’article 23 de la Constitution Centrafricaine, constitutif de violation du serment selon l’article 96 de la Constitution Centrafricaine, fait qui est passible de poursuite du Président François BOZIZE  pour haute trahison devant la Haute Cour de Justice sur le fondement de l’article 96 de la Constitution Centrafricaine.

 

La rédaction

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Centrafrique-Presse.com - dans Politique
3 janvier 2013 4 03 /01 /janvier /2013 00:04

 

 

Boz-gros-plan.JPG

 

Radio Ndéké Luka Mercredi, 02 Janvier 2013 13:55

 

«Ce qui est arrivé à la République Centrafricaine, c’est de la responsabilité des centrafricains. Cela s’est passé parce que les centrafricains ne sont pas unis et solidaires comme le veut  la devise de leur pays chère au président fondateur Barthélémy Boganda ». Déclaration faite le 31 décembre 2012, par le président de la République Centrafricaine François Bozizé à l’occasion du nouvel an.

 

Ce discours intervient au moment où le pays traverse une crise sécuritaire sans précédente. Une crise provoquée par la conquête de 10 villes du pays par les rebelles de la coalition de la Séléka. Une rébellion qui revendique l’application des accords de paix signés avec Bangui en 2007-2008 à Libreville au Gabon.

 

Dans son adresse, le président de la République a fait le bilan de ses réalisations de l’année écoulée notamment « les négociations entreprises avec les partenaires au développement tels que le Fonds Monétaire International, la Banque Mondiale et bien d’autres. Le financement des travaux de réhabilitation de l’usine hydroélectrique de Boali III par la Chine, sans oublier la mise en place des Conseils Spéciaux qui ont permis la bonne marche des  entreprises, sociétés et offices d’Etat. Il a affirmé que le pays s’est lancé dans l’exploitation de ses ressources minières. Pour illustration, il a évoqué la construction de la cimenterie dont les travaux du génie civil sont déjà achevés ».

 

D’après François Bozizé, avec le lancement des travaux d’exploitation du pétrole à Bouramata (nord), l’ « espoir était en train de renaître pour la nouvelle année. Malheureusement les diables du pays se sont réveillés et se sont levés pour mettre les populations dans une guerre fratricide ». Pour François Bozizé, «  le pays est à ce jour divisé en 2 parties. Une partie occupée par les Ndjadjawides et une autre par les centrafricains eux-mêmes ». Il a rappelé « qu’il a toujours attiré l’attention de l’armée sur la question de discipline, de son abnégation régalienne dans la mission de protection de la population. Il n’a jamais été entendu par ses frères d’armes. Conséquence : les populations souffrent et errent à ce jour dans la brousse par manque de leur protection par l’armée. Bozizé a reconnu que « n’eût été la présence des soldats tchadiens, la ville de Bangui serait réduite en cendres ». Pour cela, il a remercié l’armée de ce voisin et son homologue Idriss Déby Itno.

 

A propos des négociations avec la coalition des rebelles de la Séléka, François Bozizé s’est dit « prêt à se rendre à Libreville au Gabon. Une manière de passer en revue les accords signés en 2008 dans ce pays et les recommandations du Dialogue Politique Inclusif de la même année tenu à Bangui.  Bozizé pense que  les termes desdits accords et dialogue ont été exécutés. Il a cité en exemple,  le retour dans leur pays des exilés politiques,  la loi d’amnistie voire la nomination dans son gouvernement de certains leaders politiques de l’Opposition volontaires ».

 

S’agissant de la question du processus du Désarment Démobilisation (DDR), le Chef de l’Etat a indiqué qu’ « il y’a eu des avancées significatives malgré que le pays n’ait pas bénéficié des subventions conséquentes de la part de ses partenaires. Pour lui, on aurait dû démarrer ce processus en ce début de la saison sèche, malheureusement les regains d’hostilités ont tout bouleversé ».

 

Au sujet de la modification de la Constitution, François Bozizé  a réitéré qu’il « est démocrate et respecte cette Constitution qui  limite le mandat présidentiel à 2. Sur cette base, il ne sera pas candidat à la présidentielle de 2016. Il a apprécié à sa juste valeur l’avancée de la démocratie dans son pays avec une justice indépendante, une presse libre, pas de prisonniers politiques et les droits de l’Homme respectés. En priant ses adversaires politiques et ses détracteurs de le laisser finir son mandat qui court encore, l’homme du 15 mars a mentionné qu’il a toujours privilégié l’ouverture depuis qu’il est arrivé au pouvoir. Ce dernier a justifié son ouverture par l’intégration des leaders de tous bords dans son gouvernement ».

 

Pour Bozizé, s’il y’a des compétences dans le pays, il est prêt à leur confier des responsabilités. Sur cette question il affirmé avoir « demandé à Henri Pouzère, président de la plateforme « Sauvons la Centrafrique » de venir dans le gouvernement, mais ce dernier a refusé. Il en est de même pour Martin Ziguélé, président du Mouvement de libération du Peuple Centrafricain (MLPC). Le principal opposant du pays a été contacté pour le poste du Commissaire de la Communauté Economique et Monétaire de l’Afrique Centrale (CEMAC) en lieu et place de Jean-Serge Wafio. Une offre déclinée par Martin Ziguélé. De ce fait, le président de la République a souligné qu’il ne peut que travailler avec les volontaires ».

François Bozizé a conclu son adresse par le pardon adressé aux populations des zones occupées par les rebelles de la Séléka notamment la Haute Kotto la Ouaka, la Kémo (centre-est) la Nana Gribizi, le Bamingui Bangoran (nord).

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Centrafrique-Presse.com - dans Dossiers
2 janvier 2013 3 02 /01 /janvier /2013 23:27

 

 

Bozizé Yangou

 

Francis Bozizé

 

 

Mercredi 02 janvier 2013, 22h06

 


Le président centrafricain François Bozizé a fait le ménage dans la haute hiérarchie militaire mercredi, limogeant son fils du ministère de la Défense pour reprendre lui-même en main l'armée, incapable de résister sur le terrain à l'avancée des rebelles qui exigent son départ du pouvoir.


La coalition rebelle du Séléka a conquis en trois semaines la majeure partie du pays, mais devant la détermination de la force africaine d'interposition à l'empêcher de marcher sur la capitale Bangui, elle a toutefois décidé mercredi de stopper sa progression et d'accepter des pourparlers de paix avec le gouvernement centrafricain. Ces négociations pourraient débuter le 8 janvier à Libreville, la capitale du Gabon.


Dans son discours de voeux du Nouvel An, le président Bozizé avait "regretté" le manque de discipline et l'échec des Forces armées centrafricaines devant la progression éclair de la rébellion.


Le service de presse de la présidence a annoncé mercredi soir que le propre fils du chef de l'Etat, "le ministre délégué à la Défense Jean-Francis Bozizé avait été relevé de ses fonctions" tout comme "le chef d'état-major" Guillaume Lapo. "Le chef de l'Etat prend en main le portefeuille (de la Défense)", et le général de Division Michel Bémakoussi est nommé directeur de cabinet de la Défense, est-il indiqué.


Actuellement colonel, Jean-Francis Bozizé devait être promu général prochainement. Discret mais bien présent en politique, certains le voyaient déjà prendre la suite de son père.


Du côté des rebelles, le porte-parole de la coalition du Séléka, Eric Massi, a confirmé "suspendre l'offensive en direction de Bangui". "Nous allons envoyer une délégation au Gabon en vue de participer aux pourparlers de paix", a-t-il ajouté.


"Normalement, ces négociations doivent avoir lieu le 8 janvier à Libreville. Il semblerait que la date du 8 janvier soit confirmée", a indiqué une source diplomatique.


C'est le président congolais Denis Sassou Nguesso qui dirigera ces pourparlers, selon la même source.

Le porte-parole du Séléka a rappelé que les rebelles exigeaient le départ du pouvoir de François Bozizé qui dirige le pays depuis 2003. "Le départ du président Bozizé reste toujours pour nous une exigence parce que nous mettons en doute sa sincérité", a-t-il déclaré.


François Bozizé s'est dit prêt à un dialogue sans condition en vue de la formation d'un gouvernement d'union nationale.


La ville de Damara désertée


Après avoir enlevé plusieurs villes du nord et du centre depuis le 10 décembre, la rébellion du Séléka campe à Sibut, à 160 kilomètres au nord de la capitale centrafricaine. Dans sa ligne de mire se trouve la ville de Damara, dernier verrou à 75 km de Bangui, où est positionnée la Force multinationale d'Afrique centrale (Fomac) qui s'est renforcée ces derniers jours.


Un contingent de 120 militaires camerounais est ainsi arrivé mercredi soir en République centrafricaine, a indiqué la Fomac.

La Force a clairement prévenu mercredi la rébellion que toute tentative de marcher sur Bangui serait considérée comme "une déclaration de guerre".


"Si les rebelles attaquent Damara, c'est une déclaration de guerre, cela veut dire qu'ils ont pris la résolution d'engager les 10 Etats d'Afrique centrale", a déclaré le général Jean-Félix Akaga, chef de la Force.

Ses effectifs, dont le gros des troupes est tchadien, devraient atteindre 760 hommes à la fin de la semaine, selon une source interne.


A ces effectifs s'ajoutent 600 soldats envoyés par la France, l'ancienne puissance coloniale, officiellement pour protéger et éventuellement évacuer ses ressortissants.


Le chef de l'Etat tchadien, Idriss Déby Itno, président en exercice de la Communauté économique des Etats d'Afrique centrale et allié du président Bozizé, qu'il a aidé à prendre le pouvoir en 2003, avait déjà prévenu lundi que Damara constituait "une ligne rouge à ne franchir par aucune des deux parties".


Damara, ville d'environ 40.000 habitants, a été presque entièrement désertée il y a six jours, à l'annonce de l'arrivée des rebelles, a constaté un journaliste de l'AFP. Les maisons sont presque toutes abandonnées, les habitants dorment à la belle étoile dans la brousse.


A Bangui, de nombreux "patriotes", répondant à l'appel de M. Bozizé, élèvent à la nuit tombée des barrages, censés prévenir toute incursion rebelle.

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Centrafrique-Presse.com - dans Dossiers
2 janvier 2013 3 02 /01 /janvier /2013 23:15

 

 

Bozize-l-air-hagard.jpg

 

 Francis-Bozize.JPG

 

 

Par LEXPRESS.fr  le 02/01/2013 à 20:57

 

Alors que les rebelles ont pris le contrôle dans la majeure partie du pays, François Bozizé a renvoyé son fils Jean-Francis et reprend son portefeuille. 

 

Il a mis son fils à la porte. Le président centrafricain François Bozizé a limogé ce mercredi sa propre progéniture. Jean-Francis Bozizé était ministre délégué chargé de la Défense. Son père a repris lui-même ce portefeuille, a-t-on appris auprès du service de presse de la présidence. 


"Le ministre délégué à la Défense Jean-Francis Bozizé a été relevé de ses fonctions. Le chef d'état-major (Guillaume Lapo, ndlr) a également été relevé. Le chef de l'Etat prend en main le portefeuille (de la Défense)", a indiqué la presse présidentielle. Elle annonce également la nomination du général de division Michel Bémakoussi comme directeur de cabinet au ministère de la Défense. 


Dans son discours de voeux du Nouvel an, le président Bozizé avait "regretté" le manque de discipline et l'échec des Forces armées centrafricaines (Faca) devant la progression éclair de la rébellion du Séléka. 


"Nous avons toujours mis en garde l'armée quant à la défense de l'intégrité du territoire national. Mais quand une armée n'est pas disciplinée, si elle ne remplit pas convenablement sa mission, le pays est constamment en danger", avait dit le chef de l'Etat. 

 

Jean-Francis Bozizé devait être promu général prochainement

 

Jean-Francis Bozizé, ancien adjudant dans la Légion Etrangère, s'est illustré dans le maquis en dirigeant les troupes de François Bozizé contre les forces loyales au régime du président Ange-Félix Patassé, finalement renversé en 2003. C'est lui qui avait conduit l'entrée triomphale des "patriotes" dans Bangui. 


Actuellement colonel, Jean-Francis Bozizé devait être promu général prochainement. Discret mais bien présent en politique, certains le voyaient déjà prendre la suite de son père. 


Face à la progression éclair du Sélaka qui a pris le contrôle de la majeure partie du pays en seulement quelques semaines, les forces armées, sous équipées, mal formées et démotivées, n'ont pas fait le poids et même la ville de Bambari (centre sud) qui était l'une de leurs places fortes a été prise par la rébellion.

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2 janvier 2013 3 02 /01 /janvier /2013 22:58

 

 

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Convoi FOMAC à Damara

 

 

DAMARA (AFP) - 02.01.2013 19:12 - Par Patrick FORT

 

Damara, "la ligne rouge" à 75 kilomètres au nord de Bangui que ne doit pas franchir la rébellion centrafricaine, ressemble à une ville fantôme, la plupart de ses habitants ayant fui en brousse par crainte des exactions des rebelles comme des soldats tchadiens censés les protéger.


Les 400 militaires venus du Tchad, ainsi que les 360 soldats gabonais, camerounais et congolais dont le déploiement est prévu prochainement dans la zone, doivent former un cordon d'interposition entre les rebelles et l'armée centrafricaine.


Mais "on a peur des soldats tchadiens comme des rebelles" centrafricains, affirme un vendeur de cigarettes de 26 ans, Anicet Dimanche. "Ils volent, ils mangent ce qui est à nous. Ils veulent des femmes".


"Ils m'ont volé deux cartouches", ajoute le jeune père promenant sur ses épaules son fils de 18 mois. Sa femme est restée en brousse.


La plupart des maisons - plutôt des cases au toit de tôle ou de paille et au sol en terre - sont vides. Parfois, un cadenas facile à briser barre la porte.


Officiellement peuplée de 38.000 habitants, Damara ressemble plutôt à un village. Elle a été abandonnée par ses habitants il y a six jours, au moment de l'annonce de l'arrivée des rebelles de la coalition du Séléka. Mais quelques-uns reviennent chaque jour en ville pour prendre des nouvelles.


"Si ça continue, la forêt va être jonchée de cadavres. On dort dehors, sans médicaments. Pour manger, on déterre des ignames", raconte un cultivateur d'une trentaine d'années, Philippe Pakati. "Nous vivons dehors comme nos ancêtres, comme des animaux. On est parti en ne prenant que de quoi dormir, des assiettes, une marmite et de quoi déterrer" les tubercules utilisées pour l'alimentation, explique-t-il.


L'homme accorde toutefois un peu de crédit aux soldats tchadiens: "Pour le moment, ils achètent les cabris et les poulets pour manger. Si on voit qu'ils nous respectent, on reviendra", dit-il.


Damara est le dernier verrou sur la route de la capitale Bangui pour les rebelles, qui ont conquis en trois semaines la majeure partie de la Centrafrique. Actuellement les rebelles sont à Sibut, un peu de 100 km plus au nord.

Le commandant de la force africaine d'interposition, le général Jean-Félix Akaga, les a averti mercredi que toute avancée vers Damara serait considérée comme "une déclaration de guerre".


De son côté, le général tchadien Abdoulaye Issaka Sawa se veut rassurant envers les Centrafricains: "Nous sommes là pour les sécuriser. Nous respectons les lois militaires et nous sommes de bons croyants (musulmans). On ne s'en prend jamais aux populations", assure-t-il à l'AFP, à Damara.


Ce qui ne convainc pas de nombreux habitants. "On a mis nos femmes à l'abri. Quand ils s'en iront, on ira les chercher", dit Auguste Monjou, pêcheur dans les eaux d'une rivière longeant la ville.


Au bord de la route, une femme porte un enfant dans le dos, un ballot sur la tête. Veuve depuis un an, elle vient de parcourir une dizaine de kilomètres à pied depuis son village voisin, accompagnée d'une vieille femme et de trois autres enfants âgés de 4 à 8 ans. Des gens lui ont dit avoir vu des rebelles. "J'ai eu peur. J'ai préféré partir. J'ai de la famille à Bangui", dit-elle.


Elle transporte "du linge, quelques affaires et un sac de manioc", espère bénéficier d'un transport en voiture sur la route sans avoir d'argent pour payer. En attendant, elle marche avec sa famille, sous une chaleur accablante.


Un collégien de Damarra, Saint-Emile Dengue Dengue, s'attend à ne pas aller à l'école durant plusieurs jours, parce que "la majorité des enseignants ont fui".


Augustine Yassipo, cultivatrice et mère de 12 enfants, est l'une des rares femmes visibles dans la ville. Elle vend des galettes de poisson à 100 francs CFA (15 centimes d'euros) et préfère ne pas s'approcher des Tchadiens: "S'ils les voient, ils prendront tout sans payer. Je vais essayer de les vendre aux FACA (forces armées centrafricaines). Eux, ils ne violent pas", assure-t-elle.


L'armée centrafricaine, défaite après chaque accrochage avec les rebelles, est présente à proximité.


"Plus ça se prolonge, plus nous avons peur. Cela fait six jours qu'on dort dehors par terre, sans rien. Nous, on veut la paix", ajoute Augustine. Avant le coucher du soleil, elle s'en ira rejoindre sa famille et passer une nouvelle nuit en brousse.


© 2013 AFP

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