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1 janvier 2013 2 01 /01 /janvier /2013 14:36

 

 

 

 

Bozyangou

 


Par Frédéric Couteau RFI LUNDI 31 DÉCEMBRE 2012

 

Le président centrafricain a dû lâcher du lest hier devant Boni Yayi, le chef de l’Etat béninois qui assure la présidence de l’Union africaine. C’est ce que relève le quotidien béninois La Nouvelle Tribune : « le président Bozizé a fait des propositions, écrit-il, de nature à décrisper la tension politique dans le pays : participation aux pourparlers de Libreville sans conditions préalables, formation d’un gouvernement d’union nationale, réaffirmation de sa volonté de ne pas se représenter à l’élection présidentielle de 2016. Cependant, note La Nouvelle Tribune, il est à craindre que ces concessions arrivent un peu trop tard. D’autant que les rebelles, confortés par la prise sans combat du dernier verrou de Sibut avant celui de Damara, montent les enchères et mettent maintenant dans la balance du dialogue, le départ du président Bozizé du pouvoir. »

 

Pour L’Observateur au Burkina Faso, « l’heure semble donc être au dialogue entre les hommes d’Eric Massi, en position de force, et un régime Bozizé aux abois. On imagine dès lors que c’est avec un soulagement teinté d’espoir que l’ancien homme fort de Bangui a accueilli hier son homologue béninois, parti jouer au négociateur. Mais encore faudra-t-il, tempère le quotidien burkinabè, que face à lui les rebelles soient encore disposés à transiger alors que, sur le terrain, le rapport de force est clairement en leur faveur ; cela, d’autant que dimanche, pour la première fois depuis leur dernière victoire, les croquants du moment n’excluaient pas la prise pure et simple de la capitale. » Toutefois, relève encore L’Observateur, « ce serait compter sans la détermination affichée des Etats d’Afrique centrale, dont la force de pacification régionale en Centrafrique est en alerte maximale à Damara, transformée en véritable ligne de démarcation. »


 
D’ailleurs, à ce propos, L’Observateur, quotidien de RDC cette fois, justifie et approuve la présence de soldats congolais au sein de la Fomac, la Force multinationale d’Afrique centrale :« la présence à Bangui des troupes congolaises relève d’un devoir élémentaire de solidarité, affirme le journal. Nous battre en Centrafrique n’est rien d’autre que nous battre pour les nôtres qui vivent là-bas, et qui sont très nombreux, et aussi pour nos intérêts qui tardent à être développés de manière pérenne. Il est temps en effet, estime L’Observateur, que disparaisse de l’Afrique cette culture fondée sur le recours au bazooka dès l’instant où l’on a échoué sur le plan de la palabre. »


 
Peut-il sauver sa tête ?


 
Pour autant, on voit mal les troupes internationales présentes en Centrafrique empêcher une éventuelle offensive des rebelles sur Bangui… C’est ce que constate Le Pays au Burkina : « la France qui a renforcé numériquement sa force présente en Centrafrique entend circonscrire son intervention à la seule protection de ses ressortissants et de ses intérêts. C’est du moins ce qu’elle dit. La force de la Communauté économique des Etats d’Afrique centrale, qui est en réalité le véritable obstacle, jusque-là, à la descente sur Bangui des rebelles, se contente aussi de s’interposer entre les forces ennemies. » Bref, relève le quotidien burkinabé, « aucune force étrangère n’est prête à intervenir pour repousser ou neutraliser les insurgés. »


 
Alors, « Bozizé peut-il sauver sa tête ? », s’interroge Le Pays. Le Pays qui note que le président centrafricain a décidé, entre autres, hier, de ne pas se présenter à la présidentielle, à la fin de son mandat en 2016. « La rébellion se contentera-t-elle de cette proposition ? Pas si sûr », estime le journal. Et Le Pays de conclure : « la meilleure solution dans le cas de la RCA serait à coup sûr d’envisager la mise en place d’un pouvoir de transition qui ne serait conduit ni par Bozizé, ni par les rebelles. »


 
Un recul de l’Etat de droit ?


 
Il faut en effet « briser le cercle vicieux d’un Etat mal gouverné », renchérit le site d’information Fasozine. « Gâté par dame nature qui a doté son sol de forêts et son sous-sol de ressources minières très convoitées, ce pays n’a jamais eu la chance de tirer profit de ces richesses qui apparaissent plutôt comme la source de ses malheurs. Depuis le règne ubuesque de l’empereur Jean Bedel Bokassa en passant par ceux de David Dako, André Kolingba et encore Ange-Félix Patassé, la Centrafrique, rappelle Fasozine, n’a pas réussi à prendre le train de la démocratie ou tout au moins d’une gestion saine, paisible et génératrice de développement pour tous. Loin d’être une panacée, l’avancée de la rébellion Seleka constitue un recul de l’Etat de droit que le général François Bozizé était censé instaurer dans ce pays. Les futurs nouveaux maîtres annoncés de Bangui feront-ils mieux ? », s’interroge le site d’information burkinabé.« Rien n’est moins sûr, répond-il. Il s’agit d’un coup d’arrêt qu’on peut se consoler de qualifier peut-être de moindre mal ou de mal nécessaire. Ou plus franchement de cercle vicieux. »


 
Enfin, si la France a envoyé des renforts sur place, c’est uniquement pour mieux protéger ses ressortissants. C’est ce qu’affirme Paris.

 
Pas si sûr, estime Le Figaro pour qui les autorités françaises redouteraient « un affrontement dans la capitale centrafricaine. “Il serait alors difficile d’assister à un bain de sang sans tenter de calmer les choses”, explique un bon connaisseur du dossier. Paris se défend d’avoir de telles intentions mais le soupçon persiste », estime donc Le Figaro qui rappelle que « la France, ancienne puissance coloniale, fut longtemps la force qui faisait et défaisait les régimes à sa guise, et la Centrafrique, une sorte de caricature de la Françafrique. »

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1 janvier 2013 2 01 /01 /janvier /2013 05:46

 

 

bonne-annee-2013.JPG

 

 

En République centrafricaine, l’heure est à l’inquiétude. La rébellion centrafricaine a de nouveau réclamé, le 31 décembre, le départ du président François Bozizé. Par ailleurs, la coalition de la rébellion de la Seleka a affirmé vouloir prendre la ville de Damara, à 75 km au nord de Bangui, malgré les appels au dialogue de Paris et malgré la mise en garde du président tchadien.


Idriss Déby, président en exercice de la communauté économique des états de l’Afrique centrale (Ceeac) a rappelé, lundi, dans un communiqué, que la Ceeac est décidée à empêcher, à tout prix, toute action militaire au-delà de Damara.

 

C’est dans ce contexte d’inquiétude et d’insécurité que le président Bozizé devait prononcer ses vœux pour l’année 2013.

 

A Bangui, entretemps, les habitants de la capitale centrafricaine passaient, quant à eux, un réveillon très particulier. L’ambiance y est toujours très tendue – 600 militaires français y sont maintenant déployés – et les habitants sont restés confinés chez eux, notamment à cause du couvre-feu, en souhaitant, pour 2013, que « leur pays soit en paix ».

 

 

NDLR : Pour une fois, Bozizé ne pouvait plus comme il a toujours eu l'idée saugrenue de le décider, d'ordonner aux Centrafricains de prier et de jeûner ce 31 décembre 2012 pour leur pays. 

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1 janvier 2013 2 01 /01 /janvier /2013 03:56

 

 

 

le rebelle Ndoutingaï

 en lunettes, Ndoutingaï pendant la rébellion de 2002 - 2003


Bangui, 1er janvier 2013 (CAP) – Selon des informations émanant de sa famille actuellement très inquiète, le commandant Martin OUANTIE de la garde républicaine, frère aîné de Sylvain NDOUTINGAÏ dont les rapports avec Bozizé sont devenus clairs obscurs, a choisi de quitter le pays en traversant le fleuve Oubangui et se trouverait actuellement entre les mains du HCR de la ville de Zongo en RDCongo en face de Bangui.


Toujours selon nos sources, les autorités de Bangui auraient demandé à celles de la ville de Zongo d’extrader le fuyard mais se trouvant dans les locaux de HCR, on n’ose imaginer que cette institution puisse contribuer à satisfaire le souhait du clan Bozizé dont on peut aisément imaginer les intentions criminelles.


Sachant que beaucoup d’incertitudes pèsent actuellement sur la longévité au pouvoir de François Bozizé, on peut aisément comprendre que les rats de la bozizie puissent songer à quitter au plus vite le navire en perdition. Dans le proche entourage de Bozizé, sa sœur cadette la député de Bossangoa, Mme Joséphine Kéléfio se trouverait déjà depuis plusieurs semaines à Cotonou, par les temps qui courent au pays, c’est plus prudent. Une fille de Bozizé dont on ignore le prénom et sa petite fille viennent également d’arriver à Cotonou via Brazzaville où elle s’agace de n’avoir pas été bien reçue.


D’après certaines informations, la maîtresse favorite de Bozizé, Mlle Renée Madeleine Sambo Bafatoro avec qui Bozizé avait projeté de voler très prochainement en justes noces, aurait atterri au Cameroun. Bozizé lui avait pourtant acheté un pavillon comme pied à terre à Joué les Tours où Firmin Findiro et son épouse ont aussi acquis un appartement et s’y trouvent actuellement après leur fuite de Bangui.


Il y a quelques jours à peine, Socrate Bozizé avait quitté son domicile de la cité UAP pour se réfugier au Ledger Plazza de Bangui mais avec la montée de la tension dans Bangui, il a rejoint son président de père au palais de la Renaissance. L’heure est trop grave pour s’éloigner de papa et le moment n’est plus aux séances surréalistes croisières sur l’Oubangui et autres festivités désordonnées et bamboula débridée avec la bande de courtisans et des nanas. 

 

Quant à Ndoutingaï, il serait donné pour se trouver à Ouagadougou. 

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1 janvier 2013 2 01 /01 /janvier /2013 02:31

 

 

Obama-en-meeting-copie-1.jpg

 


WASHINGTON
AFP / 01 janvier 2013 02h20 - Les Etats-Unis se sont dits lundi très inquiets de la détérioration de la sécurité en Centrafrique et appelé les rebelles à cesser leur avancée vers Bangui, la capitale.


Nous appelons les rebelles à cesser toutes les hostilités et tout mouvement vers la capitale. Nous appelons également les rebelles à s'assurer de la sécurité de la population civile, a déclaré dans un communiqué, la porte-parole de la diplomatie américaine, Victoria Nuland.


Washington appelle également le gouvernement à faire respecter les droits de l'Homme dans la région, ajoutant que les Etats-Unis se souciaient de centaines de disparitions et d'arrestations de personnes issues d'ethnies proches de la rébellion du Séléka.


En quelques semaines, la coalition rebelle du Séléka a pris le contrôle d'une large partie de la Centrafrique, en progressant à une vitesse fulgurante. Désormais aux portes de Bangui, ce mouvement composite réclame le départ du président François Bozizé.


La rébellion a accru sa pression en dépit des appels au dialogue lancés lundi par la France, ancienne puissance coloniale, et des promesses de partage du pouvoir faites la veille par le président Bozizé.


La porte-parole de la diplomatie a également encouragé toutes les parties en présence en Centrafrique de participer au dialogue convoqué par la Communauté économique des Etats de l'Afrique centrale.



(©) 

 

 

NDLR : Les USA qui ont pourtant les moyens de rester à Bangui tout en protégeant comme il faut leur ambassade ont choisi de prendre la poudre d’escampette à la première occasion. C’est un peu trop facile de s’inquiéter du sort des pauvres civils centrafricains tout en les regardant depuis Washington sans rien faire. C’est très dommage pour cette superpuissance qui vient de manifester son sens aigu de l’égoïsme de grande nation et son abandon pur et simple du peuple centrafricain face à un fou sanguinaire comme Bozizé. 

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1 janvier 2013 2 01 /01 /janvier /2013 02:13

 

 

 

Neris-Massi-Eric.jpg

Eric Néris Massi

 

 

 

Par Francis Kpatindé  RFI   lundi 31 décembre 2012

 

Icônes et faces visibles de la Seleka, les deux porte-parole de la rébellion ont aussi des comptes personnels à régler avec le président François Bozizé, dont ils réclament le départ.


Ce sont les deux icônes de la Seleka, une coalition de mouvements politico-militaires qui donne du fil à retordre au régime du président centrafricain François Bozizé depuis le 10 décembre 2012. Ce sont également les voix d’une rébellion dont on sait finalement peu de choses. Eric Neris-Massi, le très médiatique porte-parole et coordonnateur international de la Seleka, s’achemine « allègrement », selon sa propre formule, « vers les 41 ans ». Moins connu du grand public, François Nelson Ndjadder, le coordonnateur-délégué pour l’Europe, a juste 22 ans.


 

Ils vivent tous les deux en France, d’où ils informent les médias par voie de communiqués de presse et d’interviews sur le déroulement des opérations militaires sur le terrain. Ils ont en commun de vouer une réelle aversion pour le président Bozizé. Non sans raison. Eric Neris-Massi a perdu son beau-père, le médecin-militaire Charles Massi, ancien député et ministre, mort en janvier 2010, probablement sous la torture, quelques semaines après avoir été arrêté à la frontière avec le Tchad et livré aux autorités centrafricaines. Et, dans la foulée, sa mère, Denise Neris-Massi, seconde épouse de l’homme politique, est morte de chagrin, trois mois après la perte de son mari, laissant son fils doublement orphelin.


François Nelson Ndjadder a, lui, perdu son père, le général François Bédaya Ndjadder, ex-ministre de l’Intérieur et ancien directeur général de la gendarmerie nationale sous le régime d’Ange-Félix Patassé, lors d’un coup d’Etat manqué attribué à François Bozizé, en mai 2001. Depuis, le jeune François Nelson, qui a lui-même goûté de la prison en 2006, alors qu’il n’avait que 16 ans, nourrit du ressentiment envers un Bozizé devenu la bête à abattre. Sur sa page Facebook, il s’est choisi comme « devise préférée » ce dicton populaire : « La vengeance est un plat qui se mange froid. »


Bozizé « doit rendre des comptes »


« Même s’il m’a enlevé les deux êtres que je chérissais le plus, je ne fais pas du départ de Bozizé une affaire personnelle, nuance, pour sa part, Eric Neris-Massi. Mais il doit rendre des comptes au peuple centrafricain pour le mal qu’il lui a fait. » S’ils se retrouvent dans le combat contre le régime en place à Bangui et font tous les deux du départ de Bozizé un point non négociable, les deux figures tutélaires de la Seleka ne sont pas pour autant des jumeaux monozygotes.


Alternant la rhétorique diplomatique et les discours de guerre, Eric Neris-Massi est la véritable vitrine extérieure de la Seleka. Féru d’informatique, métis né d’un père centrafricain et d’une mère elle-même métisse franco-centrafricaine, manager dans un cabinet parisien de conseil en gestion et finance, il a le port élégant, le verbe facile et un carnet d’adresses pour le moins fourni On y retrouve, de son propre aveu, les numéros directs de plusieurs chefs d’Etat africains, dont le Congolais Denis Sassou Nguesso, le Tchadien Idriss Déby-Itno, ou encore le Béninois Thomas Boni Yayi. « Je me suis longuement entretenu hier nuit [dimanche soir, NDLR] avec le président béninois Boni Yayi qui rentrait de sa médiation en Centrafrique, confie-t-il dans un entretien téléphonique. Je l’ai félicité pour les résultats de sa mission et l’ai informé des rafles ethniques en cours à Bangui. J'ai également eu des contacts avec le directeur Afrique-océan Indien du Quai d’Orsay, Jean-Christophe Belliard. »


Allure de rappeur, passionné de musique et de jeux vidéo, François Nelson Ndjadder, qui a fait une partie de sa scolarité à Chicago, semble porter davantage les stigmates des drames successifs qui ont émaillé sa vie. Arrêté le 18 mai 2006 à Bangui, à 16 ans, alors qu’il se rendait pour une demande de visa à l’ambassade de la République démocratique du Congo, il doit à une vive réaction des organisations de défense des droits de l’homme d’avoir recouvré la liberté. Une photo du « Che » Guevara figure en bonne place sur sa page Facebook, aux côtés des portraits de son père portant un képi de gendarme et son grand-père en tirailleur bardé de décorations. Et ses communiqués de presse pour le compte de la Seleka, contrairement à ceux d’Eric Neris-Massi, se terminent invariablement par le slogan révolutionnaire bien connu : « La patrie ou la mort, nous vaincrons ! »

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1 janvier 2013 2 01 /01 /janvier /2013 02:01

 

 

Bozyangou.JPG

 

 

 

L’homme fort de Bangui est devenu l’homme le plus faible de la Centrafrique. Quand un régime instaure la peur, il lui est difficile de supporter celle-ci lorsqu’elle change de camp. Bozizé a commencé à expérimenter cette triste réalité depuis bientôt trois semaines d’insomnie.


Il s’est inventé des relations familiales avec les français et les américains si lointains, devenus par quelle fécondation in vitro « ses cousins ». Mais ces cousins « ingrats » lui ont opposé une fin de non-recevoir. Première déception. La France ne soutient plus les dictateurs, et les militaires français en poste à Bangui n’assureront que la sécurité de leurs compatriotes et de leurs biens.


La kermesse du désordre est terminée. Mais Bozizé n’a pas compris ou fait semblant de ne pas comprendre ce message. Il se tourne de nouveau vers François Hollande pour demander un tête-à-tête avec lui. Il essuiera sans doute une deuxième gifle. Les rebelles de leur côté rejettent la proposition de Bozizé de former avec eux un gouvernement d’union nationale. Selon eux, ce gouvernement ne sera formé qu’après son départ.


Adieu Bozizé !

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1 janvier 2013 2 01 /01 /janvier /2013 01:46

 

 

 

Am Nondroko Djotodia

 

 

lundi 31 décembre 2012 (Xinhua) — La coalition rebelle centrafricaine Séléka qui menace de renverser le président François Bozizé, lui-même arrivé au pouvoir par coup d’Etat en mars 2003, accusent ce dernier de ruse et rejettent son offre de dialogue pour sortir de l’impasse, mais se disent favorables à l’appel au cessez-le-feu du président béninois Thomas Boni Yayi dimanche à Bangui.


« Nous demandons à M. Boni Yayi de dire à M. Bozizé de laisser le pouvoir sans conditions, pour éviter le bain de sang. Ce n’est pas aujourd’hui qu’il demande ce dialogue. Ces derniers temps, il a envoyé ses éléments dans les quartiers à Bangui pour kidnapper les gens et les emmener dans des destinations inconnues », a déclaré dans un entretien téléphonique à Xinhua le colonel Michel Narkoyo, un des porte-parole de la rébellion.


Composée selon ses dirigeants de 4.600 combattants issus de quatre mouvements dont l’Union des forces démocratiques pour le rassemblement (UFDR) de Michel Am Nondokro Djotodia, son chef de file, la Convention patriotique pour la justice et la paix (CPJP) de Nourredine Adam, le Front démocratique pour le peuple centrafricain (FDPC) d’Abdoulaye Miskine et de CPJP fondamentale d’ Abdoulaye Hissène, cette organisation a fait son apparition le 10 décembre.


Elle exige le départ du pouvoir du président Bozizé, dont il conteste la réélection lors de la présidentielle de janvier 2011 jugée truquée. « Nous demandons la volonté du président Bozizé d’accepter tout ce qu’on a posé comme conditions. Sinon, nous allons descendre sur Bangui », a réaffirmé Narkoyo.


Le responsable militaire rebelle s’est en revanche déclaré favorable à l’appel à la cessation des hostilités et aux pourparlers de paix du chef de l’Etat béninois Thomas Boni Yayi, président en exercice de l’Union africaine (UA), qui a effectué une visite dimanche à Bangui où il a rencontré, en compagnie de l’ex-président burundais Pierre Buyoya, le leader centrafricain et son gouvernement.


D’après la rébellion, le contact direct n’a pour l’instant a été établi avec les autorités de Bangui. Elle annonce l’arrivée d’une mission des Nations Unies lundi à Bria, à quelque 600 km au Nord de Bangui, pour une rencontre avec ses dirigeants.

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1 janvier 2013 2 01 /01 /janvier /2013 01:34

 

 

 

deby-o.JPG 

 

RFI  mardi 01 janvier 2013

 

Ce lundi 31 décembre Idriss Déby, président en exercice de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC), a mis en garde les parties en conflit en Centrafrique. Dans un communiqué publié dans l'après-midi, le président tchadien rappelle que la CEEAC est décidée à empêcher à tout prix, toute action militaire au-delà de Damara, la ville centrafricaine située à 70 km de Bangui où sont stationnées les forces d'interposition.

 

Idriss Déby qui se tient informé de la situation heure par heure, grâce à son état-major, a décidé de lancer un avertissement aux rebelles et aux forces gouvernementales. « La CEEAC a décidé de faire respecter la cessation des hostilités. A cet effet, la ville de Damara constitue la ligne rouge à ne franchir sous nul prétexte », écrit le chef de l’Etat dans un communiqué signé par ses services.

Le groupe de mots « ligne rouge » est souligné en gras dans le texte qui ajoute que les forces de la CEEAC basés dans cette ville ont reçu l’ordre d’empêcher toute violation de ce cessez-le-feu « à tout prix ».

Selon des sources militaires, la ville de Damara, comme celle de Sibut, présentées comme des verrous, restent contournables par de petites unités non motorisés. Autrement dit, des rebelles, par petits groupes, peuvent contourner Damara pour aller attaquer Bangui. L’inverse est aussi possible. D’où la mise en garde du président en exercice de la CEEAC.

 

Guerre de communiqués

 

Sur le terrain les deux camps se livrent à une guerre d’intoxication par communiqués interposés. Selon le porte-parole des rebelles de la Seleka , Eric Neris-Massi affirme qu'une colonne de huit véhicules du gouvernement auraient quitté Damara pour attaquer leur position de Sibut à quelque 85 km de là. Les rebelles disent donc vouloir prendre Damara en réponse à cette offensive du gouvernement.


De son côté, le ministre de l'Administration du territoire centrafricain Josué Binoua nie catégoriquement avoir lancé une offensive depuis Damara.


En principe dans cette ville verrou, seule la force de maintien de la paix des Etats d'Afrique centrale est sur place. Les renforts promis par la CEEAC sont en train d'arriver pour sécuriser la zone. Selon l’envoyée spéciale de RFI, ce lundi après-midi, 150 soldats d'infanterie sont arrivés du Congo Brazzaville. 120 soldats gabonais et 120 autres venus de Cameroun sont attendus dès mardi sur place. Ce qui portera à 760, le nombre de soldats de la paix à Damara.

 

 

NDLR : Plusieurs informations concordantes font état de ce que tout le temps qui s’est écoulé depuis le mini-sommet de N’djaména, Bozizé et son fils Jean-Francis qui refusent de s’avouer vaincus, n’ont eu de cesse d’acheter encore d’avantage d’armes et de recruter des mercenaires tous azimuts, notamment sud-africains et dans certains pays voisins comme la RDC Congo et aussi en Afrique du Sud où un cargo Antonov est en train d’embarquer des armes pour Bangui. L’objectif de Jean Francis et son père est de tenter de laver absolument l’humiliation et l’affront qu’ils ont subis en reprenant coûte que coûte les villes prises par SELEKA dans la débandade générale des FACA.

 

Par ailleurs le lundi 31 décembre 2012, le président tchadien a fait évacuer sur N’djaména tout le personnel diplomatique et consulaire tchadien de RCA, sans doute histoire de les mettre à l’abri avant que les choses ne dégénèrent à Bangui.


Tout porte à croire qu’avec l’appui de la CEEAC, certains chefs d’état des pays voisins tiennent absolument à barrer l’entrée de la capitale Bangui à la rébellion de SELEKA en raison de leur connaissance insuffisante des leaders des mouvements qui composent cette alliance rebelle en qui ils ne peuvent faire totalement faire confiance pour le régime de transition devant succéder à celui de Bozizé. Les prochaines heures seront décisives et nous en diront un peu plus sur les réelles intentions et actes que poseront les uns et les autres. Passera ou passera pas Damara, on va tout savoir. 

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1 janvier 2013 2 01 /01 /janvier /2013 00:09

 

 

EN MON NOM PROPRE ET AU NOM DE TOUTES LES REDACTIONS DU GROUPE CENTRAFRIQUE-PRESSE,

J'ADRESSE A TOUS MES FIDELES INTERNAUTES MES VOEUX DE BONNE ET HEUREUSE ANNEE 2013, QU'ELLE NOUS SOIT DOUCE ET LEGERE !

 

 

Le Directeur de Publication et des Rédactions de CAP et CPI

 

 

Prosper N'DOUBA 

 

 

 

bonne-annee

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1 janvier 2013 2 01 /01 /janvier /2013 00:03

 

 

 

carte-RCA-zonessecurit2010

 

 

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