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  • : informations générales sur la république centrafricaine et l'Afrique centrale
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3 avril 2014 4 03 /04 /avril /2014 02:13

 

 

 

 

http://www.maghrebnaute.com/   Publié le 02.04.2014, 15h26

 

Le ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra a insisté à Bruxelles sur les crimes "abominables", commis contre la minorité de confession musulmane en République centrafricaine, affirmant que ces crimes ont alerté la communauté internationale sur la nécessité d’une intervention "sérieuse" et "musclée" afin d’éviter une dimension "génocidaire" à la crise prévalant dans ce pays.

 

M. Lamamra, qui s’exprimait aux journalistes en marge de la conférence internationale sur la prévention aux génocides dont les travaux étaient clôturés mardi en fin de journée à Bruxelles, a également affirmé que s’agissant de la crise secouant ce pays africain, la communauté internationale doit "se mobiliser avant qu’il ne soit trop tard", soulignant à ce propos qu’elle (la communauté internationale) "n’a pas toujours été prompte à réagir vite et bien comme au Rwanda où une force onusienne était déployée avant, pendant et après le génocide, mais elle n’avait pas pu s’opposer au génocide",  l’Algérie a récemment évacué deux familles algériennes qui étaient installées depuis longtemps au Centrafrique.

 

Interrogé sur le rôle de l’Algérie dans les efforts visant à trouver une solution au conflit dans ce pays, le ministre a indiqué que les forces aériennes de l’Armée nationale populaire (ANP) ont assuré une partie du transport des troupes africaines de maintien de la paix. 

 

"C’est dans ce créneau que nous travaillons et il s’agit d’une contribution qualitative importante dans la mesure où les troupes ne manquent pas en Afrique, mais, la mobilité stratégique est extrêmement importante et  l’Algérie l’a déjà fait en transportant des forces burundaises et ougandaises en Somalie dans des conditions difficiles", a-t-il encore précisé.

 

Les forces aériennes de l’ANP contribueront également, a-t-il ajouté, à transporter des unités de la police du Burundi vers Bangui, selon le ministre.

Centrafrique : l'Algérie appelle à une mobilisation internationale
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3 avril 2014 4 03 /04 /avril /2014 02:12

 

 

 

 

 

http://fratmat.info/   mercredi, 02 avril 2014 10:10

 

Les musulmans ne peuvent rester que dans un seul quartier, et c'est une tragédie, constate Mahamat Awal, le maire de la ville.

 


Dans l'ouest de la Centrafrique, des villes entières ont été vidées de leurs habitants musulmans. Certains ont été tués, et des milliers d'autres ont fui les attaques des anti-Balaka suite au retrait des ex-Seleka. A Boda, dans le sud-est, des milliers de musulmans sont pris au piège, signale notre correspondante, Anne Look.

Un mur invisible divise la ville de Boda. D'un côté la population musulmane et de l'autre les chrétiens. Un musulman a été abattu il y a deux jours pour avoir franchi cette ligne.


Chaque partie accuse l'autre d'avoir commencé les hostilités. Le 29 janvier, les ex-Séléka, essentiellement musulmans, ont quitté la ville. Depuis, le dialogue est rompu, et la violence n'a baissé que lorsque les soldats français ont établi cette frontière virtuelle à l'intérieur de Boda. Elle est surnommée la ligne rouge. C'est une ligne pas tout à fait droite, elle est plutôt circulaire et cernée par les anti-balaka.


Les musulmans ne peuvent rester que dans un seul quartier, et c'est une tragédie, constate Mahamat Awal, le maire de la ville.


Les attaques continuent, obligeant les musulmans des environs à venir se réfugier en ville. L'un d'entre eux a marché 40 kilomètres après avoir été l'unique survivant d'une attaque des anti-Balaka qui a fait 20 morts, dont 2 femmes et cinq enfants.

Il y a quelques jours, la Mission Internationale de Soutien à la Centrafrique sous conduite Africaine (MISCA) a déployé des soldats de la République démocratique du Congo (RDC) à Boda. Le capitaine Ghislaine Singui, qui dirige ces soldats, a adressé à la population un message clair sur les objectif de sa mission : « Nos ordres sont de maintenir la paix », a-t-elle dit, promettant de poursuivre ceux qui nuisent à la population.


Mais Dopani Firmin, le chef des anti-balaka de Boda, a de son côté un message simple : « Les musulmans doivent partir c'est la seule solution. Et beaucoup d'habitants chrétiens de Boda remercient les anti-Balaka et répètent en chœur : « Les musulmans doivent partir ».


Ce sont les musulmans qui géraient le commerce, notamment ceux de l'or et du diamant à Boda. Beaucoup ont peur de partir car ils redoutent la destruction de leurs maisons et de leurs biens. Même ceux qui veulent partir ne le peuvent pas, et restent comme pris au piège à Boda.

 

VOA

Centrafrique: Les musulmans bloqués à Boda
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3 avril 2014 4 03 /04 /avril /2014 02:09

 

 

 

Mercredi 2 avril 2014

 

Communiqué de presse

 

Didier Boulaud, secrétaire national à la défense

 

 

 

A la veille du Sommet entre l'Union européenne et l'Union africaine qui se tient aujourd'hui à Bruxelles, le Conseil européen a autorisé le lancement de la mission militaire européenne en République centrafricaine.

 

Le Parti socialiste salue cette décision qui apporte un soutien crucial à la réussite de la transition politique en cours. En appui à la force africaine de la MISCA et à l'opération française "Sangaris", et en attendant le déploiement d'une mission de maintien de la paix de l'ONU,  Eufor RCA viendra renforcer l'environnement sécuritaire de Bangui et de ses environs tout en permettant un déploiement optimal des contingents africains et français sur le reste du territoire.

 

Le Parti socialiste rend hommage à l'action soutenue diplomatique et militaire de la France au service de la stabilisation de la République centrafricaine.

 

-- 

Service de presse

 

Parti socialiste

 

presse@parti-socialiste.fr

 

01 45 56 77 23 / 78 78 / 79 96 / 78 45

République centrafricaine : le Parti socialiste salue le lancement de la mission militaire européenne en RCA
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3 avril 2014 4 03 /04 /avril /2014 02:07

 

 

 

 

 

 

(Afrique 7 ) 02/04/14

 

La République Centrafricaine fait face, depuis un an, à une importante crise sociopolitique, qui mine considérablement la quiétude du pays, et met en mal l’unité nationale. Face aux violences qui se sont accrues ces derniers jours, l’intervention de la communauté internationale est nécessaire et urgente. Le week-end dernier, la situation s’est envenimée en Centrafrique avec l’affrontement entre un contingent de soldats tchadiens appartenant à la MISCA (Mission Internationale de Soutien à la Centrafrique sous conduite Africaine) et les milices anti-balaka (Un groupe d’auto-défense formé en 2009 pour lutter contre le banditisme).

 

Le bilan n’a cessé de s’alourdir, et les derniers chiffres font état de 7 morts et 38 blessés. Après cet incident, les voix se sont élevées pour réclamer une enquête internationale. « La communauté internationale n’a qu’à déclencher une enquête internationale ! Il est temps. Nous ne sommes pas un Etat où les choses doivent se passer comme ça. Et si un pays voisin ou un pays ami veut jeter le discrédit, le désordre, il faut que les institutions internationales prennent leurs responsabilités », s’est insurgé le ministre centrafricain de la défense, Thomas Théophile Tchimangoua, ce matin au micro de RFI.

 

Parallèlement, la communauté internationale se penche de plus en plus sur la crise Centrafricaine, et L’UE est en phase d’entamer sa mission militaire dans le pays. L’Eufor RCA ainsi que se nomme la mission, devrait se déployer dans la capitale Bangui d’ici très peu. Pour le ministre allemand des affaires étrangères, il est de la « responsabilité européenne partagée de mettre en commun toutes les capacités nécessaires ». La mission de l’Eufor RCA, vient renforcer les forces françaises qui étaient déjà sur place depuis décembre dernier. Par ailleurs, un mini-sommet sur la RCA doit se tenir ce mercredi à Bruxelles, à l’occasion du 4e sommet UE-Afrique, ce qui devrait rendre effectif le démarrage de l’opération militaire.

Centrafrique : Imminence d’une intervention militaire internationale
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2 avril 2014 3 02 /04 /avril /2014 16:46

 

 

 

 

 

APA-Bangui (Centrafrique) 2014-04-02 13:35:32

 

Le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l'homme (HCDH) a réclamé mardi le déploiement de soldats de la paix supplémentaires à Bangui alors qu’un regain de violences intercommunautaires a provoqué de nouveaux déplacements.


S'exprimant lors d'un point de presse à Genève, une porte-parole du HCDH, Cécile Pouilly, a indiqué que les Nations Unies étaient « préoccupées par la détérioration de la situation de la sécurité à Bangui », indique un communiqué parvenu mercredi à APA. 


« Nous demandons une fois de plus aux Etats de soutenir l'appel urgent du Secrétaire général pour des milliers de soldats de la paix et de policiers supplémentaires », a-t-elle dit.


On rappelle que des violences entre miliciens anti-balaka et des musulmans ont fait des dizaines de tués la semaine dernière à Bangui. 


"L'Organisation des Nations Unies fera tout son possible pour mobiliser efficacement la communauté internationale. Parallèlement, nous comptons sur le peuple de la République centrafricaine pour construire, dans un esprit d'unité, un nouvel avenir », a dit Ban Ki-moon, lors d'une conférence de presse à Bruxelles, à l'issue d'une rencontre avec le Président du Conseil européen. 


« Depuis les attaques dans la capitale en début de cette semaine, le nombre des personnes déplacées internes en République centrafricaine a augmenté et comprend désormais 637.000 individus, y compris 207.000 à Bangui. Ce chiffre représente une hausse d'environ 16.000 personnes », selon une porte-parole du HCR, Fatoumata Lejeune-Kaba, à Genève.

 

 

http://www.apanews.net/news/fr/article.php?id=600404#sthash.qmKz3FeJ.dpuf

Le Haut-Commissariat de l'ONU aux droits de l'homme réclame des soldats supplémentaires à Bangui
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2 avril 2014 3 02 /04 /avril /2014 16:28

 

 

 

JOURNEE SPECIALE

 

 

Bangui : quelle sécurité, quelle paix

et quelle réconciliation ?

 

Jeudi 3 avril 2014

 

Alors que l’Union Européenne a annoncé le lancement officiel de son opération militaire en Centrafrique, RFI propose ce jeudi 3 avril, une programmation spéciale dédiée à la République centrafricaine. Tout au long de cette journée, RFI donne la parole aux Centrafricains pour évoquer la situation dans le pays alors que les violences se poursuivent.

 

Avec des reportages, des invités et des interventions en direct des envoyés spéciaux, Olivier Rogez et Richard Riffoneau, et de la correspondante permanente Florence Richard.

 

 

Edition Spéciale en direct depuis Bangui

 

Présentée par les envoyés spéciaux Olivier Rogez et Richard Riffoneau

 

À 6h40

 

Durée : 20 minutes

 

Avec :

 

-       Père Evita

 

-       Nicolas Fuchs, représentant d’Action Contre la Faim

 

Dans les éditions de la mi-journée et du soir, reportages et duplex à Bangui avec les correspondants et envoyés spéciaux de RFI.

 

Allo Presse Africaine

 

À 8h52

 

« La crise centrafricaine a débordé sur le Cameroun à plusieurs reprises. Quel traitement dans la presse, qu’a-t-on écrit ? »

 

Invité : Frédéric Boungou, directeur de la publication du Messager (Cameroun)

 

 

Appels sur l’actualité

 

Juan Gomez

 

À 9h10

 

Durée : 40 minutes

 

« Spéciale RCA : Quelle sécurité, quelle paix et quelle réconciliation ? »

 

Avec la participation des envoyés spéciaux à Bangui, Olivier Rogez et Richard Riffonneau

 

 

Grand Reportage

 

Laurent Correau

 

À 13H10 (Rediffusion 19H10)

 

Durée : 20 minutes

 

« La situation sécuritaire en RCA »

 

 

Afrique soir - L’invité du soir

 

À 19h30

 

Durée : 30 minutes

 

Invité : Général Thomas Théophile Timangoa, ministre centrafricain de la Défense.

 

 

Décryptage

 

Nathalie Amar

 

À 20h10

 

Durée : 20 minutes

 

« Pourquoi une force onusienne n’est elle pas encore déployée en RCA ? »

 

Avec :

 

-       Philippe Ryfman, politiste et spécialiste des questions humanitaires et relations internationales

 

-       Philippe Bolopion, ancien Porte-parole des Nations Unies, aujourd’hui expert à Human Right Watch

 

 

*Horaires de Bangui, République Centrafricaine

 

 

Contacts presse :

 

Anthony Ravera, responsable presse

 

Tél. +33 (0) 1 84 22 93 85 / +33 (0) 6 60 14 94 39 - anthony.ravera@rfi.fr

 

Kevin Colin, attaché presse

 

Tél. +33 (0) 1 84 22 73 16 / +33 (0) 6 33 69 21 72 – kevin.colin@rfi.fr

 

JOURNEE SPECIALE REPUBLIQUE CENTRAFRICAINE SUR RFI : "Bangui : quelle sécurité, quelle paix et quelle réconciliation ?"
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2 avril 2014 3 02 /04 /avril /2014 13:45

 

 

 

 

YAOUNDE, 02/04/14 (Xinhua) -- Une délégation du secrétariat permanent du Processus de Kimberley de la République centrafricaine (RCA) participe à une concertation ouverte lundi à Yaoundé où elle défend une stratégie de mise aux normes visant à obtenir la levée de la suspension internationale imposée en 2013 à la commercialisation des diamants bruts à cause de la guerre dans ce pays d'Afrique centrale.

 

"Si nous sommes ici, c'est parce que nous gérons une situation qui s'est imposée à nous", a rappelé à l'ouverture de ces assises Maxime Ange Kazagui, secrétaire permanent adjoint du processus de Kimberley national centrafricain dans une allusion au conflit armé qui se poursuit depuis l'offensive lancée en décembre 2012 par l' ex-coalition rebelle de la Séléka contre le régime de François Bozizé.

 

Admis au sein du Processus de Kimberley depuis sa création en janvier 2003, la RCA a de facto été suspendue en mai 2013, puisque l'objectif de cet observatoire international initié par les Nations Unies est notamment d'endiguer l'infiltration des diamants bruts dits de conflits, dans le circuit officiel de la commercialisation et par conséquent mettre un terme aux liens entre commerce de ces ressources et les conflits armés.

 

Avant de sombrer dans la violence, ce pays pauvre et enclavé d' Afrique centrale tirait 40% de son produit intérieur brut (PIB) de ce commerce, pour une production annuelle estimée à 400.000 carats, selon les estimations officielles confirmées par Maxime Ange Kazagui dans un entretien à Xinhua en marge de la concertation inter-Etats tenue lundi et mardi dans la capitale camerounaise.

 

C'est une réunion cruciale pour les autorités centrafricaines pour remettre en mouvement un pilier important de l'activité économique nationale paralysée par la crise.

 

Elle fait suite à deux autres abritées précédemment par le Congo-Brazzaville et la République démocratique du Congo (RDC), et qui découle d'une recommandation, lors de la plénière du Processus de Kimberley tenue en novembre 2013 à Johannesburg, en Afrique du Sud, aux pays limitrophes de la RCA d'organiser de telles rencontres en vue d'éviter l'infiltration chez eux des diamants centrafricains.

 

Pour Kazagui, la RCA est "un pays conforme aux requis du Processus de Kimberley et je dirais même bien avant que le Processus de Kimberley ne soit mis en place". Car, assure-t-il, c' est depuis les années 1990 que son pays a mis en place "un système de traçabilité efficace", témoignage de sa maîtrise de la chaîne de production jusqu'à l'exploitation des diamants bruts.

 

En dépit de la persistance des violences qui continuent de plonger nombre de populations centrafricaines vers l'exode forcé dans les pays voisins comme le Cameroun, ce responsable institutionnel à la prise de parole mesurée se défend plutôt d'un retour progressif à la normalisation dans le pays, y compris dans les zones minières.

 

"De la même manière que le Kimberley est un processus, a-t-il martelé à Xinhua, la sécurité en est un, c'est-à-dire elle revient. Et elle revient progressivement. Je ne vous apprends rien, quand il y a eu un conflit quelque part et que la sécurité a été remise en question, elle revient progressivement. C'est ce qui se passe dans notre pays, avec les forces étrangères en place."

 

Avec le Cameroun, la RCA, d'après son secrétaire permanent national adjoint du Processus de Kimberley, se concerter pour " collaborer et coopérer. Il s'agit de s'assurer que tous les requis de Kimberley sont en place des deux côtés".

 

C'est une déclaration confirmée par le ministre camerounais des Mines, de l'Industrie et du Développement technologique, Emmanuel Bondé, pour qui il est question de "déterminer un système de vigilance commune et favoriser ainsi une meilleure transparence".

 

De l'avis du ministre, "la République centrafricaine a élaboré des stratégies pour traiter les questions de non-conformité aux exigences minimales du système de certification du Processus de Kimberley et pour renforcer son système de contrôle interne, notamment à travers un plan de travail qu'elle a soumis lors de la tenue de (la) plénière du Processus de Kimberley" à Johannesburg.

 

Il a fait part de mesures prises par les autorités camerounaises pour éviter l'infiltration des diamants du conflit centrafricain, à savoir le renforcement du système de contrôle à la frontière commune où le dispositif sécuritaire a été renforcé avec le déploiement d'unités spéciales de l'armée nationale dont le redoutable Bataillon d'intervention rapide (BIR) spécialisé dans la lutte contre le grand banditisme.

 

A Yaoundé, le programme de travail de la délégation centrafricaine comporte au menu une rencontre avec les bureaux d' achat des diamants opérant au Cameroun.

 

Depuis sa création en 2003, le Processus de Kimberley regroupe à ce jour 81 pays et organisations qui s'échangent 99,8% de la production mondiale de diamants bruts, d'après les estimations.

 

Le Cameroun y a été admis le 14 août 2012, la même année que l' institution du système de certification de ce processus chargé de définir les conditions de contrôle de la production et commerce de ces ressources.

Commerce de diamants : offensive de la RCA à Yaoundé pour la levée de la suspension internationale
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2 avril 2014 3 02 /04 /avril /2014 13:38

 

 

 

 

LONDRES, 02/04/14 (Xinhua) -- La Grande-Bretagne a exhorté mardi la communauté internationale à un soutien international accru pour faire face à la crise en Centrafrique, avant le sommet UE-Afrique à Bruxelles, au cours duquel le conflit centrafricain sera à l'ordre du jour.

 

"La communauté internationale doit prendre davantage de mesures pour aider les hommes, les femmes et les enfants touchés", a indiqué la ministre britannique du Développement international Lynne Featherstone, indiquant que la situation est "de plus en plus désespérée" en Centrafrique.

 

La Grande-Bretagne va fournir des graines, des outils agricoles et la protection aux personnes atteintes par la crise, a annoncé mardi le Département britannique en charge du Développement international (DFID).

 

Le DFID a fourni une nouvelle aide de six millions de livres sterling (9,96 millions de dollars américains), portant ainsi la contribution britannique directe à un total de 18 millions de livres sterling (29,9 millions de dollars américains) en 2014, auquel s'ajoutent les fonds engagés via l'UE et l'ONU, a annoncé le DFID.

 

Un total de quatre millions de livres sterling (6,6 millions de dollars américains) de cette aide financière sera donné à l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) pour les graines et les outils, afin d'augmenter la production agricole et de réduire la crise alimentaire en Centrafrique, pendant la saison des plantations, de mars à mai.

 

Le deux millions de livres sterling restants seront versé à l'Agence des Nations Unies pour les réfugiés (UNHCR), afin de suivre et de faire un rapport sur les communautés sous la menace immédiate de la violence et de l'exploitation, et vise notamment à protéger les femmes et les filles contre les violences sexuelles, selon le DFID.

 

D'après les statistiques de l'ONU, la violence en Centrafrique a poussé 290.000 personnes à fuir dans des pays voisins. Le nombre de personnes déplacées à l'intérieur du pays africain en crise est également élevé, avec 650.000 personnes, dont 232.000 à Bangui, la capitale.

 

La nouvelle aide financière britannique intervient à la veille du sommet UE-Afrique, qui sera tenu à Bruxelles les 2 et 3 avril.

La Grande-Bretagne exhorte à un soutien international accru pour faire face à la crise centrafricaine
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2 avril 2014 3 02 /04 /avril /2014 13:31

 

 

 

 

 

Publié le 2 avril 2014 (rédigé le 3 février 2014) par Mathieu Perrin http://survie.org/ 

 

Depuis le lundi 20 janvier dernier, Catherine Samba-Panza a été élue présidente par le Conseil National de Transition. Elle dispose d’une année pour rétablir le calme et le dialogue intercommunautaire dans le pays, mais aussi pour organiser une élection présidentielle prévue pour février 2015, à laquelle elle ne pourra pas se présenter. Mais les traditionnels prétendants, plutôt discrets jusqu’ici, seront de la partie.

 

Parmi eux, Martin Ziguélé, ancien Premier Ministre du défunt Ange Félix Patassé et président du Mouvement de Libération du Peuple Centrafricain (MLPC), risque fort d’obtenir le soutien discret mais solide de la France.

 

Déjà, lors des élections présidentielles de 2011, il arrive en seconde position face à François Bozizé. Il forme alors avec les autres candidats le Front pour l’Annulation et la Reprise des Elections de janvier 2011 (FARE). Ce mouvement qui n’a jamais atteint son objectif a été dissout en octobre dernier par son porte­ parole, Nicolas Tiangaye, proche de Ziguélé et Premier Ministre du précédent président de transition Michel Djotodia, jusqu’en décembre 2013.

 

Lors de la formation du gouvernement de Tiangaye, il s’est bien gardé de négocier un portefeuille ministériel afin de ne pas être associé à la crise que subit le pays. Ziguélé est proche du gouvernement français et il ne s’en cache pas : le MLPC est d’ailleurs l’unique parti centrafricain membre de l’Internationale Socialiste !

 

Lors du Congrès du Parti Socialiste d’octobre 2012 à Toulouse, Ziguélé fut même invité à la tribune pour adresser ses « sincères et amicales félicitations pour le changement qui vient de s’opérer en France, par l’élection de notre camarade François Hollande à la tête de l’état Français. Que le camarade François Hollande trouve ici l’expression de notre profonde admiration, et de nos vœux de plein succès. » Ah... le camarade Hollande ! Touchante déclaration d’amitié ou habile manifestation d’intérêt commun ?

 

Car il va de soi que si Ziguélé remportait les prochaines élections, la France aurait sans aucun doute gagné une belle victoire, en se targuant du retour à la « démocratie » en RCA et du « succès » de l’opération Sangaris. Et en guise de récompense, la possibilité pour elle et ses grandes entreprises (Total, Areva, etc.) d’affirmer leur mainmise sur ce pays.

Lu pour vous : Centrafrique : Martin Ziguélé en embuscade
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2 avril 2014 3 02 /04 /avril /2014 13:28

 

 

 

 

BRUXELLES, 2 avril 2014 (AFP) - Un mini-sommet sur la Centrafrique, co-organisé par la France sur fond de regain de violence dans ce pays africain, ouvre mercredi le 4ème sommet UE-Afrique à Bruxelles, au lendemain du lancement par l'UE de sa mission militaire à Bangui.

 

La réunion, à 10H30 GMT, sera co-présidée par le président français François Hollande, le président du Conseil européen, Herman Van Rompuy, et le président Mauritanien, Abdel Aziz, dont le pays préside l'Union africaine.

 

La présidente de transition de Centrafrique, Catherine Samba-Panza, doit y faire le point sur les besoins de son pays, tant en matière de sécurité et d'assistance humanitaire, que pour reconstruire un embryon d'Etat.

 

Le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, participera à cette réunion, qui s'inscrit dans la continuité d'un premier mini-sommet similaire en décembre à Paris.

 

Les invités sont les mêmes: 13 pays européens, dont l'Allemagne et le Royaume-Uni, et 12 voisins africains, dont le Gabon et le Tchad.

 

- "Stopper les tueries" -

 

L'urgence, selon une source européenne, sera d'oeuvrer à "stopper les tueries", qui ont repris sur place, coûtant la vie à 50 personnes depuis le week-end, avec des affrontements opposant des miliciens anti-balaka et des pillards à des musulmans.

 

Ce regain de violences a poussé quelque 16.000 personnes à fuir leur foyer à Bangui depuis le début de la semaine dernière, selon le Haut-Commissariat de l'ONU pour les réfugiés (HCR).

 

La situation sécuritaire s'est "dégradée", les musulmans sont "directement visés", s'est alarmé mardi M. Hollande.

 

A son arrivée à Bruxelles, Ban Ki-moon a aussi exprimé sa "profonde préoccupation pour la grave situation" sur place, et les "répercussions des combats et atrocités sur les civils".

 

L'inquiétude internationale est encore montée d'un cran après l'implication dans ces violences de soldats tchadiens, qui ont tué au moins 24 personnes samedi à Bangui en tirant sur la foule. La force africaine Misca a affirmé qu'ils ripostaient à des attaques.

 

L'UE s'est du coup résolue mardi à lancer sa mission militaire Eufor-RCA, retardée par les atermoiements des Etats-Membres. La déploiement de cette force d'un millier d'hommes pour sécuriser l'aéroport et certains quartiers de Bangui doit prendre toutefois plusieurs semaines.

 

- Restaurer un Etat -

 

Le mini-sommet doit aussi plancher sur les moyens de "rétablir la stabilité, promouvoir la réconciliation nationale et la transition politique", en contribuant à la restauration d'un Etat dans ce pays africain, a indiqué le Conseil de l'UE, qui représente les Etats.

 

Les participants étudieront aussi "ce qui peut être fait en plus en matière d'aide humanitaire et de développement".

 

Mais "il ne s'agira pas d'une conférence de donateurs", a souligné un diplomate, même si la question de la paie des fonctionnaires centrafricains doit être à l'agenda.

 

Les participants rejoindront ensuite à partir de 12H30 GMT leurs homologues pour ouvrir les travaux du 4ème sommet UE-Afrique, dont la dernière édition s'était tenue en 2010 à Tripoli, à l'époque encore sous le régime de Mouammar Kadhafi.

 

Près de 80 dirigeants africains et européens y discuteront jusqu'à jeudi des moyens de relancer leur partenariat, plombé par l'instabilité en Afrique et en perte de vitesse face à la concurrence chinoise.

 

Pour la partie africaine, ce sommet doit faire passer le message que l'Afrique "a plus besoin de coopération économique et d'investissements que d'aide", a relevé pour l'AFP le président guinéen, Alpha Condé.

La crise en Centrafrique s'invite en ouverture du sommet UE-Afrique à Bruxelles
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