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1 avril 2014 2 01 /04 /avril /2014 15:08

 

 

 

DECLARATION N°…………/

 

Le Bureau Exécutif provisoire de l’Union Démocratique du Peuple pour le Progrès (UDPP) suit avec colère les développements de la situation sécuritaire de notre pays, marquée notamment par les exactions criminelles des contingents de l’Armée Tchadienne Samedi 29 Mars 2014, journée commémorative de la disparition du père de la nation, B. Boganda.  En effet, pendant que le peuple centrafricain, dans sa totalité, se recueillait dans le souvenir de l’homme du 1er Décembre 1958, des éléments d’un détachement de l’Armée tchadienne, lourdement armé, arrivés à Bangui sous le fallacieux prétexte d’évacuation de leurs ressortissants qui seraient « bloqués » à Boda, avaient ouvert le feu, sans discernement,  sur la population civile des quartiers Nord de la capitale faisant plus d’une trentaine de morts, dont des enfants et des vieillards.

 

La République du Tchad et la République centrafricaine entretiennent des liens de fraternité et de solidarité séculaires. Le comportement incompréhensible du Gouvernement du Tchad qui, envoie délibérément ses troupes dans un pays frère et souverain pour y semer la mort et la désolation est inacceptable.

 

 Le BEP de l’UDPP condamne avec la plus grande fermeté et la plus grande indignation l’assassinat abject de civils innocents Centrafricains et déclare que les desseins inavoués du Gouvernement tchadien de vassaliser la Centrafrique sont contraires aux idéaux de paix de la CEMAC et à la déclaration universelle des droits de l’Homme et des peuples ;

 

Le BEP s’étonne, avec amertume, du mutisme assourdissant des autorités centrafricaines, notamment celui du Ministre des Affaires étrangères qui aurait dû convoquer Mr l’Ambassadeur du Tchad pour ce deuxième forfait, aux fins d’obtenir des explications circonstancielles selon l’usage.

 

Le BEP de l’UDPP, tout en demandant à la communauté internationale de s’impliquer réellement dans la protection du peuple centrafricain,  souhaite que les forces Sangaris et de la MISCA  d’appliquer strictement les Résolutions 2121 et 2127 des Nations Unies pour protéger effectivement les populations civiles livrées aux criminels sans foi ni loi,

 

Le  BEP de l’UDPP prie le Gouvernement tchadien de respecter les réglementations internationale et la souveraineté de la République centrafricaine ;

 

Fait à Bangui le 

 

Le Président

                                                               

                                                                           

 

Dr MAÏTART Djim-Arem

 

Déclaration de l'UDPP condamnant les crimes de l'ANT
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1 avril 2014 2 01 /04 /avril /2014 00:50

 

 

 

 


PARIS AFP / 31 mars 2014 20h34 - L'ancien ministre de l'Intérieur Manuel Valls a été nommé lundi par le président François Hollande à la tête d'un gouvernement de combat, resserré, au lendemain d'une lourde défaite de la gauche aux élections municipales en France.


Assurant avoir entendu le mécontentement et la déception des Français lors du scrutin qui a consacré la victoire de la droite et la percée historique de l'extrême droite, le chef de l'Etat a confié à Manuel Valls la mission de conduire le gouvernement après s'être séparé de Jean-Marc Ayrault, Premier ministre depuis 2012.

Le redressement du pays est indispensable. Celui de notre appareil productif. Celui de nos comptes publics. Celui de notre influence en Europe et dans le monde, a ajouté le président.


Il a promis une équipe resserrée, cohérente et soudée, qualifiée de gouvernement de combat, pour redonner de la force à notre économie.


François Hollande, au plus bas dans les sondages, a répété son objectif de mise en place d'un pacte de responsabilité entre l'Etat et les entreprises. Moins de charges sur les entreprises, en particulier sur les bas salaires et, en contrepartie, plus d'embauches et plus d'investissement, a plaidé le président.


Il a également annoncé une réduction des impôts des Français et une baisse des cotisations payées par les salariés.



(©) http://s.romandie.com/news/nbread.php?news=463743

France: Valls nouveau Premier ministre, Hollande promet un gouvernement de combat
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1 avril 2014 2 01 /04 /avril /2014 00:02

 

 

 

 

 

 

NATIONS UNIES, 31 mars 2014 (AFP) - Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon condamne les violences intervenues pendant le week-end à Bangui, la capitale centrafricaine, et rappelle "l'importance d'assurer la protection des civils en tout temps", a indiqué lundi son porte-parole Stéphane Dujarric.

 

M. Ban préconise aussi de "dresser rapidement une liste d'individus qui compromettent la paix, la stabilité et la sécurité" en République centrafricaine (RCA) afin qu'ils puissent être sanctionnés, comme le prévoit la résolution 2127 du Conseil de sécurité adoptée en décembre dernier.

 

Le communiqué de l'ONU fait référence à "la recrudescence de la violence" en RCA mais ne mentionne pas explicitement le massacre commis par des soldats tchadiens à Bangui.

 

Ces soldats tchadiens, qui étaient venus rapatrier leurs compatriotes fuyant les violences en Centrafrique, ont tiré samedi sur la foule, tuant au moins 24 personnes et en blessant une centaine d'autres.

 

Toujours selon son porte-parole, "le secrétaire général condamne dans les termes les plus forts tous les actes de violence perpétrés contre la population civile et contre les forces internationales qui s'efforcent de rétablir la paix et l'ordre en République centrafricaine".

 

M. Ban "rappelle à tous ceux qui participent à la propagation de la violence, y compris ceux qui de façon directe ou indirecte soutiennent ou facilitent par tout autre moyen les activités des groupes armés, qu'ils en seront tenus pour responsables et traduits en justice".

 

Le secrétaire général "réitère l'engagement plein et entier des Nations unies à aider la République centrafricaine à sortir de la crise qu'elle traverse actuellement et à bâtir la paix", conclut le texte.

 

Centrafrique: Ban condamne les violences, appelle à protéger les civils
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31 mars 2014 1 31 /03 /mars /2014 23:58

 

 

 

 

(AFP 31/03/14)

 

BANGUI, 31 mars 2014 (AFP) - Boutiques et marchés fermés, aucune circulation: un calme tendu régnait lundi à Bangui, où les habitants des quartiers nord, majoritairement chrétiens, laissaient exploser leur colère après les tueries du week-end.

 

Des soldats tchadiens qui étaient venus rapatrier leurs compatriotes fuyant les violences en Centrafrique ont tiré samedi sur la foule, tuant au moins 24 personnes et en blessant une centaine d'autres.

 

"Ce n'est pas la première fois que les soldats tchadiens se comportent de cette façon (...) Mais c'est en présence des forces françaises et africaines que ces pauvres civils se font massacrer", s'insurge un universitaire, Jean Edoguéné.

 

"Que dit la Communauté internationale? Que dit le président (français) François Hollande qui a pris fait et cause pour la RCA? c'est absurde!", ajoute-t-il.

 

"Tout le monde sait que les +donner la mort+ (soldats tchadiens) trouvent toujours des prétextes pour tirer sur de paisibles citoyens", renchérit un fonctionnaire des impôts sous couvert d'anonymat.

 

Des incidents surviennent régulièrement à Bangui entre d'un côté les milices anti-balaka et la population, majoritairement chrétiennes, et de l'autre les soldats tchadiens, accusés de complicité avec les ex-rebelles Séléka, majoritairement musulmans, qui avaient pris le pouvoir en mars 2013 en Centrafrique.

 

"Personne n'a tiré sur les Tchadiens, ni aucune grenade n'a été lancée dans leur direction, pour que l'on dise que c'est une riposte. Ils ont délibérément ouvert le feu sur les habitants pour venger leurs compatriotes", affirme Hélène Ngainam, une commerçante.

 

De son côté, la force africaine Misca a affirmé dimanche que les soldats avaient d'abord été attaqués: "les soldats tchadiens ont été visés par une grenade qui a blessé l'un d'entre eux, et ils ont riposté", selon un officier s'exprimant sous couvert d'anonymat.

 

Ni les autorités centrafricaines, ni le Tchad, ni la force française Sangaris n'avaient encore réagi officiellement lundi en début d'après-midi.

 

- Deuil national -

 

Dans les quartiers nord où les tueries ont eu lieu, l'activité était au point mort lundi, et les habitants restaient terrés chez eux de peur de voir éclater de nouveaux incidents. Magasins, boutiques, petits commerces et marchés étaient fermés. Taxis et taxis-bus ne circulaient pas.

 

Dimanche, Odette Dombolo, maire d'une petite commune située en périphérie nord de la capitale, a appelé à l'aide les autorités et les humanitaires.

 

"Des maisons ont été incendiées par des tirs de roquettes. Un poteau électrique a même été coupé en deux vers Gobongo, ce qui démontre que les dégâts sont très importants du fait des armes utilisées", a-t-elle précisé.

 

Ces tueries surviennent alors que Bangui traverse une nouvelle escalade de violences qui a déjà fait une quarantaine de morts en une semaine, à la suite des affrontements opposant des miliciens anti-balaka et des pillards à des musulmans.

 

La présidente centrafricaine de transition, Catherine Samba Panza, a décrété lundi un deuil national de trois jours à la mémoire des morts, ont annoncé ses services.

 

Depuis un an, l'ancienne colonie française, pays parmi les plus pauvres de la planète, habitué aux coups d'Etat à répétition et aux rébellions, traverse une crise sans précédent avec des violences interreligieuses et des centaines de milliers de déplacés.

 

Si les tueries de masse ont cessé depuis le début de l'opération française Sangaris (2.000 hommes) en décembre, déployée en appui des 6.000 soldats africains de la Misca, la violence reste quotidienne.

 

Formées en réaction aux exactions perpétrées pendant des mois par les combattants essentiellement musulmans de la Séléka, les milices anti-balaka s'en prennent depuis à la population musulmane, qui fuit massivement le pays.

 

L'UE a ouvert la voie au lancement, retardé, de sa mission militaire qui doit appuyer les forces françaises et africaines en Centrafrique, grâce à de "nouvelles contributions" et au "complément apporté" par la France, en termes d'effectifs et de logistique, a indiqué son service diplomatique.

 

La décision de déployer ces troupes (environ 500 hommes) et la date de l'opération doivent être formalisées d'ici à mercredi.

 

La France espère également faire adopter "dans une dizaine de jours" par le Conseil de sécurité une résolution autorisant le déploiement d'une force de maintien de la paix de l'ONU, d'ici à la mi-septembre.

 

Colère et incompréhension à Bangui après les tueries du week-end
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31 mars 2014 1 31 /03 /mars /2014 23:55

 

 

 

 

 

(AFP 31/03/14)

 

JOHANNESBURG, 31 mars 2014 (AFP) - Les troupes étrangères déployées en Centrafrique pour tenter de ramener la paix n'ont pas de problème d'effectif mais de commandement, a estimé la ministre sud-africaine de la Défense, précisant que Pretoria ne redéploierait aucun militaire là-bas pour l'instant.

 

"Je peux certainement dire, sans crainte d'être contredite, que pour le moment il n'y a aucune intention (de notre part) de déployer des troupes en Centrafrique", a déclaré lors d'un point presse la ministre Nosiviwe Mapisa-Nqakula.

 

"Ce pays est effectivement en crise en ce moment, mais le problème ne tient pas à un manque de bottes sur le terrain. Le problème est de savoir comment utiliser au mieux les forces disponibles", a-t-elle ajouté.

 

"Prendre en Afrique du Sud quelques soldats, les expédier en Centrafrique, et en obtenir peut-être d'autres issus d'autres pays, ne résoudra pas le problème s'il n'y a pas de chaîne de commandement et de contrôle, ou s'il n'y a pas une vraie coordination des quelques soldats actuellement sur place", a-t-elle poursuivi. "On peut avoir des milliers de soldats. Ils peuvent être désorganisés et ne pas servir l'objectif pour lesquels on les envoie".

 

Depuis 1994 et l'avènement de la démocratie, l'Afrique du Sud a participé à quatorze missions de maintien de la paix de l'ONU, toutes sur le continent africain. Et sur un plan diplomatique, elle s'est faite à maintes reprises le chantre d'une Afrique capable d'assurer sa propre sécurité et d'être son propre gendarme.

 

En Centrafrique, elle a essuyé ses plus lourdes pertes militaires (15 morts) lors de la chute du président François Bozizé il y a un an. Mais le président Jacob Zuma avait indiqué qu'il considérerait avec bienveillance une demande formelle des dirigeants d'Afrique centrale (CEEAC) pour que l'Afrique du Sud envoie à nouveau des soldats.

 

"Si cette requête vient, si nous n'y allons pas, nous ne serions pas logiques avec notre politique", avait-il dit.

 

Les militaires sud-africains avaient été pris sous le feu de rebelles en supériorité numérique et dont d'autres troupes étrangères avaient renoncé à stopper l'avancée.

 

Le drame avait suscité une polémique nationale en Afrique du Sud.

 

Le président Jacob Zuma vient de prolonger jusqu'au 31 mars 2015 les contingents sud-africains déployés contre les pirates au large du Mozambique et de la Tanzanie (220 hommes), au Darfour au Soudan (850 hommes) et en République démocratique du Congo (1.351).

 

 

(la ministre de la défense sud africaine Nosiviwe Mapisa-Nqakula)

Centrafrique: les troupes étrangères ont un problème de commandement
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31 mars 2014 1 31 /03 /mars /2014 23:52

 

 

 

 

31 MARS 2014 |  

 

CENTRAFRIQUE : TUTELLE MILITAIRE ET POLITIQUE

 

A QUEL JEU JOUENT LES FORCES FRANÇAISES ET AFRICAINES, SANGARIS ET MISCA, EN CENTRAFRIQUE ?

 

Hallucinant ! La Présidente de Transition d’un pays souverain et indépendant, Madame Catherine Samba-Panza, souhaite- ce qui est légitime - équiper son armée nationale, la FACA (Force Armée Centrafricaine) pour qu’elle participe aux efforts de paix aux côtés des pays amis venus au secours de la R.C.A. La France répond niet. Pourquoi opposer un tel refus ? Si elle pense que les Centrafricains, obsédés par les pronunciamientos, tentent un coup d’état dès qu’ils ont un fusil en main, c’est une analyse méprisante à leur égard. En outre, elle accrédite la thèse selon laquelle ils sont toujours plongés dans les ténèbres et qu’ils ont encore pour maîtres les vieux démons de leurs guerres tribales et ethniques.

 

LE MANDAT: DÉSARMER LES BANDES ET PROTÉGER LA POPULATION

 

SANGARIS et MISCA sont venus en Centrafrique avec un mandat de l’U.A. et de l’O.N.U. : il s’agissait de protéger toute la population centrafricaine qui était en train de s’entretuer - et non de s’occuper de politique. Un an après, le chaos est toujours là. Des armes lourdes continuent à tonner dans Bangui. Le 30 mars, au P.K.12, les forces tchadiennes déguisées en MISCA ont tiré sur la foule en colère : 24 morts. Idriss Déby Itno et sa légion étrangère, encore une fois, s’en sont pris à des Centrafricains. Est-ce qu’il n’est pas temps d’écarter l’armée tchadienne de la MISCA ? La France s’y refuse, arguant des services rendus par Déby au Mali. Ce jeu d’ombres, sinistre, augmente le désarroi des Centrafricains. Quelles messes basses se trament sur leur dos, alors que, déjà, il n’y a plus rien à y brouter ? Pourquoi l’armada française (5ème puissance du monde) et les forces africaines n’arrivent-elles pas à désarmer des bandes qui, au départ, n’étaient armées que de machettes et de gris-gris ? On a laissé ces hordes sanguinaires s’organiser. Aujourd’hui, elles disposent d’un véritable commandement militaire, animé par des officies factieux de la F.A.C.A.

 

Ces soldats de fortune sont les bras armés de l’instabilité et des complots futurs. Les vrais ANTIBALAKAS étaient de jeunes patriotes centrafricains, entrée en résistance pour chasser les barbares de la SELEKA qui se livraient à des massacres. Mission accomplie. Il n’y a plus vraiment de SELEKA à Bangui. Ces jeunes patriotes doivent, maintenant, déposer les armes, œuvrer pour la paix et la réconciliation avec le Gouvernement de Transition. Seulement, on a laissé la SELEKA se retirer avec armes et bagages au nord du pays. Et, aujourd’hui, elle ose envisager la partition de la RCA, elle ose réclamer la sécession des territoires du nord ! C’est un parjure, une trahison ! Il faut dénoncer ces fils du pays qui sont en perdition et il faudra les châtier le moment venu. Mais qui sont donc les marionnettistes diaboliques du sinistre Guignol centrafricain ? Madame Samba-Panza, la Dame de fer de Bangui, est-elle suffisamment informée ? A-t-elle vraiment les mains libres ? N’est-elle pas, en fait, à la merci des comploteurs de l’ombre ? Des prédateurs qui entretiennent le chaos pour faire main basse sur les richesses du sous-sol centrafricain ? Des marchands d’armes dont personne n’évoque les sombres desseins mercantiles ? Le stock d’armes qui ont été saisies à Bangui ferait pâlir d’envie Al-Qaïda – et serait bien utile pour équiper l’armée nationale, la F.A.C.A.

 

Ces questions récurrentes doivent être posées. Les Centrafricains ont besoin de savoir ce qui se passe réellement dans leur pays. Comme tout gouvernement, celui de la Dame de Fer de Bangui n’est certes pas parfait. Mais l’urgence alimentaire, la nécessité de la réconciliation, la quête du pardon entre les Centrafricains obligent tous les patriotes à soutenir le Gouvernement de transition, sans forcément être d’accord à cent pour cent avec la Présidente. C’est peut-être la dernière carte d’espoir pour le Centrafrique et son peuple. Si on veut aboutir à une réconciliation nationale, alors il faut en terminer avec les calomnies et les aigreurs des politicards professionnels, qui, depuis 60 ans, n’ont pas cessé de piller leur pays. Le chaos d’aujourd’hui a surgi parce que la population en avait assez de la gabegie. Les ANTIBALAKAS sont des jeunes désœuvrés qui n’ont plus voulu se laisser faire. Il s’agit là d’une vraie prise de conscience politique. Désormais, il faudra faire avec. Rien ne sera plus comme avant. L’histoire de ce pays est, malheureusement, en train de s’écrire dans le sang. Faisons en sorte que cela soit le dernier chaos, celui qui laissera place à la reconstruction. C’est pourquoi il faut rester uni. Musulmans, catholiques, protestants, animistes : toutes les Centrafricaines et tous les Centrafricains sont les filles et les fils du berceau des Bantous.

 

BONGANDA, LE PATRIOTE MODÈLE

 

29 mars 2014 : anniversaire de la mort du Fondateur de la République Centrafricaine. Revisitons les cinq préceptes qu’il nous a laissés, afin qu’ils guident les pas des Centrafricains vers un horizon harmonieux : « Vêtir, Loger, Nourrir, Instruire, Soigner. » « ZO KWE ZO » : un homme est un homme - qu’il soit chrétien, musulman protestant ou animiste. Il est, d’abord et avant tout, Centrafricain.

 

A. DE KITIKI

 

(31 mars 2014)

CENTRAFRIQUE :  LATUTELLE MILITAIRE ET POLITIQUE PAR JOSEPH AKOUISSONNE
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31 mars 2014 1 31 /03 /mars /2014 23:50

 

 

 

 

APA-Bangui (Centrafrique) 2014-03-31 15:35:05

 

Le représentant spécial du Secrétaire général des Nations unies et chef du Bureau intégré des Nations unies en Centrafrique (BINUCA), le général Babacar Gaye, a remis lundi au chef du gouvernement de transition, André Nzapayéké, les clés de 11 véhicules et un lot d’équipements destinés à la police et à la gendarmerie centrafricaines.


La cérémonie s'est déroulée à la Place d'Armes du Camp Henri Izamo de la gendarmerie nationale à Bangui, en présence des membres du gouvernement, des diplomates et des officiers généraux de l'armée nationale.


Selon une source onusienne, huit des 11 véhicules pick-up tout terrain sont destinés aux commissariats de police de la capitale et les trois autres à la brigade de gendarmerie Landjia vers la sortie est de Bangui, à celle de PK 12 à la sortie nord et à celles du PK 9 sortie sud, dans l'Ombella Mpoko.


En plus ces véhicules et de quelques équipements et matériels électroniques de bureau, financés sur le fonds d'appui de la consolidation de la paix, il y a aussi du matériel pour les travaux de rénovation des structures étatiques.

 
‘'En acceptant de contribuer à la restauration des capacités de la Police et de la Gendarmerie, le Fonds d'Appui à la consolidation de la paix et le programme des nations unies pour le développement veulent avant investir dans l'état de droit'', a déclaré Babar Gaye, en remettant le don. 


Il a par ailleurs réitéré l'engagement de la communauté internationale à non seulement rester aux côtés des autorités de transition mais a demeurer ‘'vigilante'' quant au ‘'comportement républicain, impartial et respectueux des droits de l'homme de la Police et de la Gendarmerie''.

 
S'adressant à M. Gaye, le chef du gouvernement a déclaré : ‘'ces véhicules sont le témoignage de tout votre engagement à aider la RCA à passer ce cap qui marquera de façon inoubliable son histoire''.


Selon M Nzapayéke, ce don va contribuer de manière significative à l'accroissement de la mobilité des forces de sécurité intérieure dans leur mission de police de proximité auprès de la population.


‘'C'est avec plaisir que j'apprends que les travaux de réhabilitation et d'équipement afin de mettre en norme les commissariats de police de Bangui ainsi que des brigades de gendarmerie de Bimbo seront lancés très prochainement'', a-t-il ajouté.


Peu après la cérémonie, les policiers et gendarmes ont, à bord de leurs nouveaux véhicules tout terrain, sillonné les grandes artères de Bangui.

 

http://www.apanews.net/news/fr/article.php?id=600232#sthash.bf9fZ7EW.dpuf

L'ONU offre des véhicules et des équipements aux forces de sécurité de la RCA
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31 mars 2014 1 31 /03 /mars /2014 11:32

 

 

 

 

(RFI 31/03/14)

 

Le lancement de la force européenne en République centrafricaine, l'Eufor RCA, devrait pouvoir se faire dans les tous prochains jours. Selon des sources diplomatiques européennes, les dernières contributions nécessaires ont en effet pu être mobilisées ce vendredi.

 

L'accouchement aura été difficile. Il aura fallu cinq conférences de génération de forces pour mobiliser quelques centaines d'hommes et des moyens logistiques. Mais finalement l'Eufor RCA pourra être lancée dans les tout prochains jours. Selon des sources diplomatiques européennes, après l'annonce des derniers engagements, vendredi, le commandant de la force a recommandé ce lancement. Il prévoit une montée progressive du dispositif sur Bangui.

 

La réunion de vendredi « a permis d’entériner de nouvelles contributions en matière de transport aérien stratégique et d’aide au déploiement de l’opération Eufor RCA », affirment ces sources européennes. Le détail des nouveaux apports n’est pas encore connu, mais dans un communiqué, l'Allemagne a annoncé qu'elle allait mettre à disposition deux avions de transport Antonov. « Il est de notre responsabilité européenne partagée de mettre en commun toutes les capacités nécessaires », a indiqué le ministre fédéral des Affaires étrangères, Frank-Walter Steinmeier.

 

Selon une source diplomatique, la France a par ailleurs mis plus de troupes à disposition. L'Eufor RCA viendra en appui des forces françaises de Sangaris et des forces africaines de la Misca pour une durée de six mois, en attendant le déploiement d'une éventuelle mission de maintien de la paix des Nations unies. Elle devra notamment sécuriser l'aéroport et deux arrondissements de la capitale, Bangui.

 

Pour une porte-parole du ministère fédéral allemand des Affaires étrangères, l'une des raisons de ce « débloquage » est la décision de l'Allemagne de fournir des capacités de transport aérien à l'Eufor, à savoir deux avions Antonov.

 

http://www.rfi.fr/afrique/20140330-rca-force-militaire-europ...

 

 

L'UE accélère les préparatifs pour sa mission en RCA

 

(Dw-World 31/03/14)

 

Après de multiples retards, en partie dus à des difficultés logistiques, l'Union européenne semble sur le point de lancer sa mission militaire en République centrafricaine. Sur place, les violences continuent. L'Union européenne a ouvert la voie au lancement de sa mission militaire en Centrafrique. Celle-ci doit venir appuyer les forces françaises et africaines déjà présentes sur le terrain. Une porte-parole de Catherine Ashton, la chef de la diplomatie de l'UE a annoncé que de "nouvelles contributions" et un effort supplémentaire de la part de la France avaient permis de lever les dernières incertitudes. La décision de lancer ce déploiement de troupes et la date de l'opération doivent être formalisées d'ici mercredi.

 

Retards multiples

 

La mission Eufor-RCA pourrait atteindre un millier d'hommes, dépêchés dans un premier temps pour six mois à Bangui et dans les environs de la capitale. Initialement, elle aurait dû être opérationnelle dès la fin février, mais les retards se sont accumulés, fautes d'effectifs et de matériels suffisants. Des problèmes qui semblent être désormais réglés, grâce notamment à l'Allemagne qui a offert deux avions de transport. Berlin ne devrait en revanche envoyer qu'une poignée de soldats sur place. De son côté, la France a décidé d'augmenter ses effectifs au sein de la force européenne.

 

Si le lancement de la force Eufor-RCA se concrétise effectivement cette semaine, il coïnciderait avec le mini-sommet sur la Centrafrique prévu pour mercredi dans le cadre, plus large, du sommet UE / Afrique. Sous la houlette de la France, de l'Union européenne et de l'Union africaine, il s'agira de trouver des solutions pour enrayer les tueries et jeter les bases de reconstruction d'un Etat.

 

Violences à Bangui

 

En attendant, sur place, en RCA, les violences continuent. A Bangui, des soldats de la mission africaine et des témoins ont rapporté que des soldats tchadiens, venus chercher des compatriotes, avaient ouvert le feu samedi sur des habitants des quartiers nord de la capitale. Selon un officier de la Misca, le bilan est d'au moins huit morts et plusieurs blessés. La raison de cet incident reste pour le moment inconnue. Les habitants ont dressé des barricades sur la route pour protester contre les violences de la veille. Cette semaine a été particulièrement sanglante dans la capitale avec une quarantaine de morts en quelques jours.

 

http://www.dw.de/lue-acc%C3%A9l%C3%A8re-les-pr%C3%A9paratifs...

RCA : la force militaire européenne va se déployer à Bangui
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31 mars 2014 1 31 /03 /mars /2014 11:29

 

 

 

 

(RFI 31/03/14)

 

Le bilan des affrontements de samedi entre un détachement de soldats tchadiens de la Misca et les milices anti-balaka s’élève désormais à 7 morts et 38 blessés, dont trois soldats tchadiens. Les Tchadiens, théoriquement cantonnés au nord du pays, rentraient d’une mission lorsque des heurts ont éclaté.

 

Dans ce chaudron qu’est devenu Bangui l’ingrédient tchadien déclenche immanquablement une explosion. C’est pourquoi les Tchadiens de la Misca ne mettent plus les pieds dans la capitale. En théorie du moins. D’après les dirigeants de la Misca, samedi, le commandant de la brigade tchadienne venait rendre compte d’une mission d’inspection effectuée au Nord. Manifestement quelqu’un a dû oublier de lui rappeler l’état d’esprit des populations banguissoises.

 

Guet-apens ou provocation ?

 

La Misca n’hésite pas à évoquer un guet-apens. Les anti-balaka des villes du Nord auraient prévenu leurs collègues de Bangui de l’arrivée du détachement tchadien. Ceux-ci l’auraient attendu l’arme au pied au corridor Nord de la ville, au PK12. Les anti-balaka ont une autre version et parlent de provocation tchadienne. Les soldats de Ndjamena ayant la réputation d’avoir la gâchette facile et le scrupule léger, on ne saura sans doute jamais ce qui a provoqué le clash. Mais, en rentrant à la base de Mpoko, les Tchadiens ont dû sortir leurs impressionnantes mitrailleuses de calibre 12.7 pour effrayer les assaillants. La haine et la colère à l’encontre des Tchadiens est telle que Bangui est resté en ébullition durant de longues heures, samedi soir. Alors que les soldats étrangers ont déjà beaucoup de mal à préserver le calme à Bangui, l’épisode tchadien est venu compliquer un peu plus la donne et renforce encore la méfiance qu’éprouvent de nombreux Banguissois envers Sangaris et la Misca.

 

Des opérations de sécurisation complexes

 

Et c'est dans ce chaudron de Bangui, la force Sangaris et la Misca, mènent des opérations de sécurisation. Une tâche complexe et difficile, pour obtenir un retour à la vie normale, notamment au PK5, où les derniers musulmans de Bangui vivent dans la peur. « Nous sommes presque des prisonniers à ciel ouvert. On ne peut pas dépasser le PK5 », expose l’un d’eux. Ce dimanche matin, la force Sangaris a justement décidé d’ouvrir le PK5 et de protéger ceux qui veulent y entrer. Le capitaine Guillaume, qui commande le détachement de Sangaris venu sécuriser le quartier, explique l’opération : « En périphérie du quartier musulman se trouvent des milices chrétiennes que nous avons invité fermement à quitter la position, afin de retrouver la liberté de mouvement sur cet axe-là. » Et le capitaine Guillaume prévient, quand les « invites » ne suffisent pas, les militaires français montrent leurs muscles. « Si on s’aperçoit qu’ils ne veulent pas quitter l’axe, notre démonstration de force, par notre présence et notre armement, suffit généralement à les intimider. Jusqu’à maintenant, ça fonctionne plutôt pas mal. »

 

Les forces internationales peinent à gagner les coeurs

 

Le capitaine Guillaume est satisfait. Pour la première fois depuis des jours, le PK5 a retrouvé un visage normal. « Le marché, comme vous pouvez le voir, vient de s’ouvrir. En secteur nord, on voit les petites boutiques des commerçants musulmans qui ont ouvert depuis ce matin, ça fait à peu près une heure que ça rouvre, alors que ça faisait quatre jours que c’était fermé. Et derrière moi, secteur sud, on voit les petits commerçants chrétiens qui viennent avec leurs denrées, leurs légumes, pour vendre sur le marché », expose-t-il. A quelques mètres du marché une inscription remercie les contingents français et africains. Sangaris et la Misca sont applaudis par les musulmans du PK5. « Auparavant, on n’était pas satisfaits avec les Français. Mais actuellement, nous espérons. Nous espérons avec eux », glisse un Banguissois.

 

Ce n’est cependant pas le cas partout. Ailleurs en ville, les forces internationales qui protègent les musulmans sont de plus en plus détestées. Par ailleurs, en l’absence de police et de gendarmerie, l’anarchie va grandissante dans certains quartiers. Et face à cela Sangaris et la Misca manquent de moyens.

 

http://www.rfi.fr/afrique/20140331-rca-le-bilan-affrontement...

 

RCA: le bilan des affrontements de samedi s’alourdit
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Centrafrique-Presse.com
31 mars 2014 1 31 /03 /mars /2014 01:21

 

 

 

 

French.china.org.cn | Mis à jour le 31-03-2014

 

Environ 1.400 personnes sont morts et 960 autres blessées dans les violences depuis le 5 décembre 2013, date à laquelle les milices d'autodéfense anti-Balakas (anti- machettes) ont lancé une offensive contre les ex-rebelles de la coalition Séléka à Bangui, a déclaré samedi le président de la Croix-Rouge centrafricaine, Antoine Mbao Bogo.

 

"Nous travaillons dans des conditions très difficiles, sous la menace des groupes armés", a déclaré Antoine Mbao Bogo lors d'un point de presse au siège de la Croix-Rouge à Bangui.

 

Depuis une semaine, la capitale centrafricaine traverse une nouvelle flambée de violences, due à des affrontements opposant les milices anti-Balakas et des hommes armés de confession musulmane, accusés de complicité avec la Séléka, qui a apporté au pouvoir le 24 mars 2013 son leader Michel Djotodia, poussé à la démission il y a plus de deux mois par les dirigeants d'Afrique centrale et la France.

 

Mbao Bogo a affirmé que la Croix-Rouge a perdu un volontaire il y a trois semaines, abattu à son domicile par des hommes armés encore non identifiés.

 

"Six autres volontaires ont été attaqués vendredi et dépossédés de leurs téléphones portables par des hommes armés près du marché de KM5, alors qu'ils allaient assister les victimes de l'explosion d'une grenade", a-t-il déploré.

 

Selon Mbao Bogo, si la violence sur les volontaires et cadres persiste, la Croix-Rouge centrafricaine se verra dans l'obligation de suspendre ses activités de ramassage de corps.

 

Le président de la Croix-Rouge centrafricaine a aussi déploré le manque de moyens roulants dont une ambulance pour faciliter ce travail.

 

"Si nous le faisons, c'est en l'absence des services de l'Etat qui ne fonctionnent pas. Mais c'est dans des conditions déplorables que nous travaillons", a-t-il relevé.

 

"La population civile et militaire, les porteurs d'armes doivent protéger la Croix-Rouge qui porte secours à ceux qui sont dans le besoin", a lancé Mbao Bogo.

 

La force française de l'opération Sangaris, chargée d'aider à restaurer la paix et la sécurité en appui de la Mission internationale de soutien à la Centrafricaine (MISCA) déployée par l'Union africaine (UA), a lancé samedi la réouverture de l'avenue Koudoukou au KM5, un quartier populaire de Bangui difficile d'accès à la population non musulmane depuis le 5 décembre.

 

Source: Agence de presse Xinhua

Centrafrique : environ 1.400 morts et 960 blessés à Bangui depuis décembre (Croix-Rouge)
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