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28 décembre 2015 1 28 /12 /décembre /2015 23:32
Meeting du MLPC au stade 20 000 places : Martin Ziguélé signe un contrat avec la jeunesse

 

 

 

http://www.diaspora-magazine.com/  Lundi 28 Décembre 2015 à 05:56

 

Diaspora Magazine/ Après avoir parcouru 18 villes de provinces de la République centrafricaine, Martin Ziguélé, président du Mouvement de la libération du peuple centrafricain (MLPC), a tenu un meeting le 25 décembre au stade 20 000 places. La vigilance et la réciprocité ont été la substance du message qu’il a délivré à la jeunesse. 

 

Martin Ziguélé n’a pas mâché les mots lors de cette campagne qui, en principe, était le dernier jour de la bataille mais, a été repoussée de trois jours par l’Autorité nationale des élections (ANE) pour des raisons techniques. Cependant, tous les candidats étaient en train de mobiliser à fonds la population en leur donnant les dernières consignes. 


Le président du MLPC a réuni du monde au stade 20 000 places à Bangui après avoir sillonné dix huit villes de l’arrière pays :« J’appelle à la vigilance des jeunes et surtout ceux qui sont désignés comme représentants du parti auprès du bureau de vote. Vous devez veiller sur le déroulement du vote  pour éviter qu’il y ait des cas de fraude. Si vous me votez, moi aussi  je m’occuperais de vous. Je suis au numéro 4, regardez bien et mettez votre cachet sur l’unique candidat dont la photo est imprimée sans couleur par l’ANE pour des raisons que j’ignore ». 

 

Les représentants et présidents des partis affiliés au MLPC pour soutenir la candidature de Martin Ziguélé étaient également présents à ce rendez-vous.  Deux d’entre eux, maître Nicolas Tiangaye et  Christophe Bremaïdou respectivement présidents de la Convention républicaine pour le progrès social (CRPS) et de l’Alliance pour la solidarité et le développement (ASD). Ces deux intervenants ont exprimé leur sentiment commun de soutien au MLPC pour gagner cette élection dès le premier tour. 


A cette occasion, Nicolas Tiangaye s’est attaqué directement aux allégations selon lesquelles ce sont Martin Ziguélé et lui qui seraient  à l’origine de l’avènement Seleka en Centrafrique : « Où étaient les accusateurs au moment où la Séléka était en train de conquérir progressivement le pays ? Avez-vous pu remarquer la présence de Martin Ziguélé et de Nicolas Tiangaye parmi eux à Ndélé, Birao,.., quand elle venait ? »

 

Nicolas Tiangaye a expliqué par ailleurs que s’il a accepté de s’associer à Martin Ziguélé pour cette campagne, c’est parce qu’il est convaincu que c’est l’homme qu’il faut pour diriger ce pays de part son expérience politique et économique, et que c’est un patriote et non un aventurier. 

 

L’impression  de Martin Ziguélé après le meeting : « La jeunesse est convaincue que je suis l’homme qui peut l’aider et qui sera à ses côtés pour que le pays soit stable afin qu’on puisse avancer.  Que tous  les jeunes sans exception soient mobilisés et qu’ils soient animés de la foi de faire avancer pour une fois le pays. Quant à moi, je leur promets déjà. Quitte à eux de faire ma part aussi »

Martin Ziguélé a aussi porté un démenti sur les propos selon lesquels partout où il passait pour sa campagne en province, il aurait été rejeté par la majorité des populations. Il explique : «  vous m’avez entendu tout à l’heure. J’ai fait 18 villes en Centrafrique, personne ne m’a agressé. Partout, j’ai été bien accueilli que ça soit par les musulmans tout comme les chrétiens et par tous les jeunes »


Ziguélé est-il le candidat des français comme disent certains ? Il a répondu : « Je n’ai jamais vu les français voter en Centrafrique. Je suis le candidat des centrafricains ». 

Cette campagne était animée par la star Ozaguin OZ que Martin Ziguélé a invité à chanter sur le podium «  ZO SO AGA ZO A aidé MBA TI LO » après son discours. Cette chanson a résumé son message à l’endroit de la jeunesse à qui il a fait une promesse. C’est cette présentation artistique de la Rumba centrafricaine qui a mis un terme à ce rassemblement. Ensuite, le cortège est parti pour une grande caravane.  
 

Herve Serefio

 

Meeting du MLPC au stade 20 000 places : Martin Ziguélé signe un contrat avec la jeunesse
Meeting du MLPC au stade 20 000 places : Martin Ziguélé signe un contrat avec la jeunesse
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28 décembre 2015 1 28 /12 /décembre /2015 22:50
Les favoris de la présidentielle centrafricaine
Les favoris de la présidentielle centrafricaine
Les favoris de la présidentielle centrafricaine

 

 

 

Le Monde.fr avec AFP et Reuters Le 28.12.2015 à 16h13 

 

Après plusieurs années de violences intercommunautaires, les électeurs centrafricains doivent voter mercredi 30 décembre pour le premier tour de scrutins présidentiel et législatifs, sauf nouveau coup de théâtre.

 

Prévus le 27 décembre dans la foulée d’un référendum constitutionnel au déroulement passablement chaotique, ces scrutins ont été décalés de trois jours au tout dernier moment. Un report dû essentiellement aux retards d’acheminement logistique des bulletins de vote dans les zones reculées, à la tardive impression et distribution des cartes électorales et à une ultime formation express d’agents électoraux.

 

Le scrutin doit mettre un terme au cycle de violences commencé après renversement du président Bozizé, en mars 2013, par la rébellion à dominante musulmane Séléka de Michel Djotodia. Des affrontements qui ont culminé fin 2013 par des massacres à grande échelle et le déplacement de centaines de milliers de personnes, à Bangui et en province. Accusé par la communauté internationale d’inaction, Michel Djotodia a finalement été contraint à la démission début 2014, dans la foulée d’une intervention militaire internationale sous la conduite de la France.

 

Dirigée depuis par la présidente de transition Catherine Samba-Panza, la Centrafrique tente de panser ses plaies et de redresser une économie ruinée et sous perfusion des bailleurs de fonds qui, France en tête, poussaient à l’organisation rapide d’élections malgré l’insécurité persistante.

Si de l’avis général les résultats de la présidentielle du 30 décembre sont imprévisibles, trois candidats se distinguent parmi les 30 en lice.

 

Martin Ziguélé

 

A 58 ans, après deux échecs face à François Bozizé, il aurait pu faire figure de grandissime favori, son parti étant de loin le plus structuré. Mais cet ancien premier ministre de feu Ange-Félix Patassé doit surmonter au moins deux handicaps : une partie de la population considère qu’il a soutenu le coup d’Etat de l’ancienne rébellion Séléka, ce dont il se défend, et ses détracteurs l’accusent d’être le candidat de la France en tant que membre de l’Internationale socialiste.

 

Anicet Dologuélé

 

Egalement âgé de 58, il est lui aussi un ancien premier ministre d’Ange-Félix Patassé. Ce banquier, soutenu par les milieux d’affaires du pays, a obtenu le ralliement du parti de François Bozizé à sa candidature mais cette alliance pourrait être à double tranchant. Bien que divisés, les Gbayas, la communauté du président déchu, représentent une part importante de l’électorat, mais cette nouvelle proximité pourrait également être un repoussoir pour une autre frange des Centrafricains, qui considèrent que M. Bozizé fait partie du problème, en tant que « parrain » des anti-balaka.

 

Karim Meckassoua

 

« M. Audit » comme il se définit, jouit, à 61 ans, d’une réputation d’homme rigoureux. Plusieurs fois ministre sous le régime Bozizé, il a ses connexions à Brazzaville, où il est proche du président congolais Denis Sassou-Nguesso, et au ministère de la défense à Paris. Il a également su obtenir le soutien de nombreux relais d’influence dans le pays. Reste une question le concernant : saura-t-il transcender les haines qui se sont cristallisées sur la communauté musulmane du fait des crimes et des pillages commis par la Séléka, dont il fut pourtant un détracteur ?

 

Un scrutin sous surveillance

 

La Mission des Nations unies (Minusca) a été déployée pour assurer la sécurité du vote et aider à l’acheminement du matériel électoral (urnes, bulletins). Les forces de sécurité nationales (armée, gendarmerie, police) commencent aussi à être mobilisées dans les points de friction entre milices anti-balaka et ex-rébellion Séléka.

 

La force française Sangaris (900 hommes) a également été déployée en deux points susceptibles de violences : à Bossangoa, fief de François Bozizé dans l’Ouest, et à Kaga Bandoro, porte d’entrée de la zone dans laquelle l’ex-Séléka est toujours présente.

 

Vu l’inflation du nombre de candidats, les opérations de dépouillement et de centralisation des résultats par l’Autorité nationale des élections s’annoncent d’ores et déjà longues. Pour le référendum, les résultats ont été annoncés huit jours après le vote. Un éventuel et probable second tour est prévu d’ici à la fin janvier.

 

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28 décembre 2015 1 28 /12 /décembre /2015 21:46
RCA: une transition peu convaincante
RCA: une transition peu convaincante

 

 

CHRONIQUE DE JEAN-BAPTISTE PLACCA

 

Par Jean-Baptiste Placca, Par François Mazet  RFI samedi 26 décembre 2015

 

Le pays n’a pas été préparé à renouer avec une démocratie franche et sincère. Le jeu semble déjà vicié, et la Centrafrique, demain, peut encore sombrer dans le chaos.

 

François Mazet : N’est-ce pas un peu hasardeux, en Centrafrique, de repousser, de seulement trois jours, des élections que l’on prépare depuis plus de deux ans ? Y a-t-il quelque chance que soient rattrapées, d’ici le 30 décembre, toutes les insuffisances relevées par rapport à ces scrutins censés marquer la sortie de ce pays d’une crise qui remonte à bien plus loin que la chute de François Bozizé, en mars 2013 ?

 

Jean-Baptiste Placca : On retarderait ces scrutins de dix ans que cela n’aurait pas suffi pour organiser des élections sans tâche en Centrafrique. La présidentielle et les législatives du 30 décembre ne se dérouleront pas de manière suffisante, et cela, Madame Samba-Panza en a forcément conscience. Nous sommes, ici, dans le cas typique d’un élève qui n’a rien appris durant toute l’année, et qui se précipite, à la veille des examens, pour rattraper toutes les lacunes accumulées. Pourquoi donc trois jours, et pas trois semaines ou trois ans ? La justification que la présidente intérimaire de la Centrafrique donne pour cette petite rallonge est, pour le moins, déconcertante. Elle affirme que c’est parce que c’est, là, la décision des chefs d’Etat de la CEAC. « Nous ne pouvons pas faire autrement que de tenir le premier tour en décembre 2015, et c’est impératif », dit-elle.

 
Etant donné qu’il ne reste que quatre jours avant la fin de l’année, et qu’il aurait été pour le moins maladroit de tenir ce premier tour le jour du réveillon, elle a retenu la date du 30 décembre. Voilà tout ! Trois jours, c’est le maximum, l’extrême limite, non pas pour bien faire, mais pour ne pas mécontenter les chefs d’Etat de la CEEAC. Aux commandes de cette transition depuis pratiquement deux ans, voilà que Madame la présidente se retrouve acculée à une prorogation de trois jours, non pas pour s’assurer de bien faire ou de satisfaire le peuple centrafricain, mais pour ne pas déplaire aux chefs d’Etat de la sous-région.

 
Cela remet-il en cause le sérieux de l’ensemble de la transition ?

 
Il faut, en tout cas, constater que certains des acteurs de cette transition ont choisi de s’y vautrer pour en profiter, comme d’une situation de rente, au point d’en oublier la mission première. Les privilèges de leur éphémère pouvoir a semblé souvent prendre le dessus par rapport à la nécessité de conduire le pays aux élections dans des délais raisonnables.

 
Ils ont, ainsi, régulièrement sollicité et obtenu l’autorisation de proroger le bail. Jusqu’à ce que les bailleurs de fonds et les chefs d’Etat de la sous-région leur donnent l’ultimatum de fin 2015. Alors, tels de mauvais élèves, ils ont choisi le tout dernier dimanche de décembre. Et, à trois jours de l’échéance, ils ont dû constater les insuffisances de leur dispositif. A défaut de la Saint-Sylvestre – qui rappelle aux Centrafricains le coup d’Etat qui a conduit Bokassa au pouvoir –, ils ont choisi le 30 décembre. Ces élections, censées clore une ère qui est certainement la plus sombre, la plus tragique de l’histoire de ce pays, n’augurent rien de rassurant.
 
Cela semble vous mettre en colère ?...

 
C’est juste de la tristesse. Et de la pitié pour ce peuple, qu’une malédiction sans fin s’acharne à jeter constamment dans les bras de dirigeants qui ont du mal à se hisser à la hauteur des enjeux. Le plus révoltant est que certains de ces dirigeants, à l’évidence, s’aiment davantage qu’ils n’aiment leur patrie. Car ce qui se sait et se murmure à Bangui est que quelques-uns des principaux acteurs de cette transition ont été plus efficaces dans des acquisitions de biens, qu’ils ne l’ont été à servir la nation. On leur demandait de préparer leur pays à renouer avec la démocratie, ils ont plutôt assuré leur confort matériel et leur avenir personnel.

 
Un tel jugement n’est-il pas un peu féroce ?

 
C’est certainement bien plus indulgent que ce que leur réserve l’Histoire. Tôt ou tard, les Centrafricains prendront connaissance des torts causés à leur patrie durant cette interminable transition. Ils verront, de leurs yeux, les biens visibles acquis par les uns, et auront peut-être la preuve de la richesse amassée par les mêmes ou par d’autres. Ils comprendront alors à quel point cette transition, si stérile pour eux, a pu être juteuse pour d’autres. Le plus grave est qu’une partie des ressources soustraites à l’Etat serait détournée au profit de quelques candidats, soutenus plus ou moins ouvertement par telle ou telle éminente personnalité de la transition.

 
La démocratie que l’on espérait voir restaurée à la faveur de ces élections, est donc, d’ores et déjà viciée…

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28 décembre 2015 1 28 /12 /décembre /2015 17:43
Centrafrique-Présidentielle: Fin de la campagne électorale sur fond d’inquiétudes
Centrafrique-Présidentielle: Fin de la campagne électorale sur fond d’inquiétudes
Centrafrique-Présidentielle: Fin de la campagne électorale sur fond d’inquiétudes
Centrafrique-Présidentielle: Fin de la campagne électorale sur fond d’inquiétudes
Centrafrique-Présidentielle: Fin de la campagne électorale sur fond d’inquiétudes

 

 

 

 Bangui©2015 Agence Afrique 28/12/2015 

 

La campagne électorale pour les présidentielles et les législatives en République centrafricaine prend fin ce lundi 28 décembre, sur fond d’inquiétudes de la population et des candidats en lice.

 

Les candidats ont mis à profit la prolongation de la campagne, qui initialement devait s’achever le vendredi dernier, quoique toujours inquiets quant à la crédibilité des deux prochains scrutins.

 

Les autorités de transition ont reporté le premier tour des élections présidentielle et législatives du 27 au 30 décembre 2015, pour des raisons techniques, selon un communiqué de l’Autorité nationale des élections (ANE) diffusé ce week-end. Il était question notamment de difficultés d’acheminement des bulletins de vote à l’intérieur du pays, ces bulletins imprimés en France étant arrivés en Centrafrique à trois jours du début des élections.

 

La campagne électorale qui devait prendre fin vendredi 25 décembre, a été prolongée jusqu’à ce lundi à minuit. Un léger contretemps que certains candidats, qui réclamaient d’ailleurs sept jours de report pour régler tous les problèmes logistiques, n’ont pas manqué d’exploiter en visitant des coins qu’ils n’avaient pas touchés auparavant faute de temps.

 

Seulement, des cas supposés de fraude sur les cartes d’électeurs ont été dénoncés ci et là. Quelques candidats ont évoqué des cas de distributions illégales de cartes d’électeurs dans certaines circonscriptions électorales (3e, 5e et 6e arrondissements à Bangui) et accuseraient des membres de l’Agence nationale des Elections (ANE).

 

L’organe en charge de l’organisation des scrutins a dénoncé ces accusations, parlant de rumeurs non fondées. L’ANE exigerait même des preuves de ces fraudes.

 

Du côté des électeurs, il est constaté une large mobilisation de la population. Les Centrafricains se seraient massivement inscrits sur les listes électorales, soucieux de voir leur pays débarrassé des violences intercommunautaires qui ont perduré pendant pratiquement trois ans.

 

Trente candidats sont en lice pour la présidentielle. Les trois derniers chefs d’Etat du pays, y compris l’actuelle présidente de transition, Catherine Samba Panza, sont exclus du scrutin. Le second tour est prévu pour le 31 janvier et la transition politique en cours devrait s’achever au plus tard le 31 mars.

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28 décembre 2015 1 28 /12 /décembre /2015 17:35
La DNC du candidat Constant Gouyombia Kongba Zézé écrit RFI

 

 

Direction Nationale de Campagne

 

Bangui le 28 Décembre 2015.

 

A Monsieur le Directeur de l’Information

De Radio France Internationale.

 

 

Objet : Elections présidentielles RCA 2015

 

Monsieur le Directeur de l’Information,

 

Nous avons l’honneur de saisir votre rédaction centrale pour vous informer que  le traitement de l’information par votre correspondant à Bangui ce matin n’a pas fait mention des déplacements effectués en province par notre candidat, Monsieur Constant GOUYOMGBIA KONGBA ZEZE.

 

En revanche nous avons constaté avec regret que certains candidats ont bénéficiés d’un traitement particulier de la part de votre correspondant qui a accordé une large plage aux déplacements effectués par ces derniers.

 

Nous saisissons cette occasion pour vous informer que durant cette campagne des élections présidentielles, du 12 au 28 décembre 2015, notre candidat a effectué en province tour à tour les déplacements ci-après :

 

  • Préfecture de la LOBAYE (Mbaïki, Boda, Mbata, Mongoumba, Pissa)
  • Préfecture de la NANA MAMBERE (Bouar, Yaloké, Bossembele)
  • Préfecture du MBOMOU (Bangassou)
  • Préfecture la KEMO (Sibut, Damara)
  • Préfecture de la MAMBERE KADEÏ (Berbérati,Nola)
  • Préfecture du BAMINGUI BANGORAN (Ndélé)
  • Préfecture de la NANA GRIBIZI (Kaga-Bandoro)
  • Préfecture de la HAUTE-KOTTO (Bria)
  • Préfecture de la VAKAGA (Birao) le 28 décembre 2015.
  •  

Enfin, nous voudrions rappeler à votre attention ainsi qu’à celle de votre correspondant que la RCA a besoin aujourd’hui, de leaders éclairés capables de tracer un chemin d’avenir au peuple centrafricain. Et non de « leaders fortunés » comme se plaît à le dire votre correspondant.

 

En vous remerciant de l’attention que vous accorderez au traitement équitable de l’information en ces heures cruciales pour notre pays, nous vous prions de bien vouloir agréer l’expression de nos sentiments distingués.

                                              

 

La Direction Nationale de Campagne

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28 décembre 2015 1 28 /12 /décembre /2015 17:28
COMMUNIQUE DE PRESSE  MLPC - Fédération EAAMOO
COMMUNIQUE DE PRESSE  MLPC - Fédération EAAMOO
COMMUNIQUE DE PRESSE  MLPC - Fédération EAAMOO

 

 

                DIRECTION FEDERALE DE CAMPAGNE   ~ 2015 ~

 

 

 

« Alliance KNK - URCA : Attelage de la mort ou alliance suicidaire ? »

 

 

Les élections législatives et présidentielle prévues le 27/12/2015 et reportées au 30/12/2015 auront été l’occasion de voir les masques tombés, permettant ainsi de découvrir les vrais visages de ceux qui prétendent diriger la RCA.

 

Sans cesse, encore et encore, l’ex candidat à la candidature F.BOZIZE revient,  par tous les moyens, se remettre en selle comme une sangsue, s’accrocher aux pieds de la Centrafrique, effrayé par l’engouement des électeurs pour le candidat du MLPC, cherchant par tous les moyens à nuire au candidat de la « Réconciliation, du Rassemblement et de la Reconstruction » de la République Centrafricaine.

 

C’est ainsi qu’il a conclu,  en dehors de son parti et malgré les oppositions des membres du bureau politique du KNK, et contre le candidat issu des rangs du KNK, une alliance de circonstance, dans le seul but de revenir par la petite porte dans le processus électoral, dans le funeste dessein d’influer de manière plus que  nuisible sur la normalisation de la vie politique et des élections pour lesquelles sa candidature n’a pas été retenue, non seulement pour « le défaut d’inscription » et « non-respect du code électoral », mais aussi et surtout en raison des procédures pendantes devant les juridictions tant nationale qu’internationale ainsi que des sanctions internationales prononcées à son endroit, pour crimes de guerre, crimes contre l’humanité et autres délits graves.

 

Qu’à cela ne tienne, on ne saurait s’étonner de la soif du pouvoir légendaire de sieur François BOZIZE. En revanche, on ne pourrait s’empêcher de s’émerveiller qu’un digne fils du pays ayant servi son Etat  dans les plus hautes fonctions s’allier non seulement à François BOZIZE qui a commandité les « les boucheries de Paoua » et dont la réputation tristement célèbre a dépassé les frontières de la RCA, et même du continent africain, mais aussi avec « la bande des Naïrobistes », dans une sorte de coalition du mal, regroupant ainsi des milices qui ont ensanglanté le Centrafrique jusqu’à ce jour. Pire, ledit accord engagerait le candidat de l’URCA, s’il venait à être élu, à absoudre ceux qui sont à l’origine de l’introduction des mercenaires étrangers de leurs crimes contre le peuple centrafricain perpétuant ainsi la tradition de l’impunité bien connue de tous sous le régime du dictateur François BOZIZE.

 

Forte de ce qui précède la Direction Fédérale de Campagne « EAAMOO » du MLPC exprime sa vive préoccupation concernant l’avenir sécuritaire de la République, eu égard à cet attelage des ennemis de la paix, ayant la mort et la désolation sur leur chemin dans l’unique but cynique d’arriver au pouvoir par des voix non démocratiques et pour lesquels le candidat de l’URCA réserve une place de choix dans les futurs institutions en cas de victoire auxdites élections.

 

Direction Fédérale de Campagne « EAAMOO » du MLPC attire l’attention du candidat de l’URCA sur les risques d’isolement de la République Centrafricaine, ainsi que  ses conséquences sur les relations de notre pays avec les institutions internationales et  nos partenaires au développement,  tout en l’appelant instamment à reconsidérer ces alliances qui sonnent comme un mépris vis-à-vis des souffrances endurées par le peuple centrafricain, et lui demande de faire acte d’humilité en demandant pardon au peuple meurtri dans sa chair par cette alliance plus que douteuse.

 

Enfin elle appelle les centrafricaines et centrafricains à rejeter en bloc cet attelage suicidaire.

 

Tous unis, nous vaincrons dans le « Rassemblement, la Réconciliation et la Réconciliation » !

 

Fait à Paris, le 28 décembre 2015

 

Pour la Direction Fédérale de Campagne,

 

Arsène ANGOURE

 

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28 décembre 2015 1 28 /12 /décembre /2015 17:23
Communiqué de presse du RDC

 

 


La direction de campagne du candidat Désiré Kolingba porte à la connaissance des militants et sympathisants du Rassemblement Démocratique Centrafricain, ainsi que l'opinion publique centrafricaine qu'un candidat de mauvaise foi, avec la complicité de la compagnie MINAIR, a cru bon l'empêcher d'effectuer des déplacements initialement prévus ce jour dans les préfectures de Basse-Kotto, Mbomou, Haut-Mbomou et Vakaga.

 

L'avion, pourtant dûment réservé et payé, n'a pas été affrété par la compagnie suscitée conformément aux clauses de location en vigueur. Raison évoquée : le précédent locataire qui se trouve être un candidat en campagne n'a pas pu libérer l'appareil à temps.

 

Face à cette situation détestable, la direction de campagne du candidat du RDC tient à dénoncer de la manière la plus ferme toutes les manœuvres dilatoires visant à empêcher le président Désiré Nzanga Kolingba de faire campagne dans les mêmes conditions que les autres candidats et en appelle au respect scrupuleux de la charte de bonne conduite à laquelle tous les candidats ont souscrit. 


Elle recommande, par ailleurs, à la compagnie MINAIR de respecter dorénavant ses engagements vis-à-vis de ses clients, quels qu'ils soient, afin d'éviter des incidents inutiles avec de possibles conséquences judiciaires.

 

Elle demande, par la même occasion, aux militants et sympathisants du RDC, ainsi qu'à tous les démocrates de redoubler de vigilance afin de barrer la route à toutes les manœuvres de déstabilisation qui constitue, in fine, un obstacle majeur pour la promotion de la démocratie dans notre pays.


Enfin, candidat Désiré Nzanga Kolingba demande instamment à tous les centrafricains de se rendre massivement dans leurs bureaux de vote, ce Mercredi 30 Décembre 2015, afin d'accomplir leur devoir civique dans la paix et la dignité.


Fait à Paris, le 28/12/2015

Pour la direction de campagne 


Médard POLISSE-BEBE 


Porte-parole chargé de communication

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28 décembre 2015 1 28 /12 /décembre /2015 17:08
Nouvelles nationales sur RJDH
Nouvelles nationales sur RJDH

 

 

La présidente de l’ANE interpelle la population pour un vote responsable

 

http://rjdh.org/  PAR AUGUSTE BATI-KALAMET LE 28 DÉCEMBRE 2015

 

La présidente de l’ANE Marie-Madeleine-Hoornaert N’Kouet, a annoncé ce lundi 28 décembre la fin de la campagne présidentielle et législative et la tenus des élections groupées le mercredi 30 décembre 2015. Elle interpelle par ailleurs les centrafricains à adopter un comportement responsable pendant les scrutins.  

 

La présidente de l’Autorité Nationale des Elections (ANE) a déclaré que les campagnes présidentielles et législatives prennent fin ce lundi à minuit. Elle se félicite des centrafricains qui ont prouvé leur engouement pendant le vote référendaire et attend retrouver cette détermination pendant le scrutin du 30 décembre 2015.

 

Marie-Madeleine-Hoornaert N’Kouet, présidente de l’ANE a invité les candidats aux élections présidentielles et législatives d’adopter un comportement responsable. « Nous voudrions féliciter les candidats à la haute fonction présidentielle de notre pays et ceux prétendant à la députation pour leur comportement digne et citoyen  pendant cette période délicate de l’histoire de notre pays », a-t-elle déclaré.

 

En  ce qui concerne le résultat du scrutin, la présidente a relevé que les résultats doivent être acceptés de tous. « J’ose espérer que les scrutins vont se dérouler dans la quiétude et les résultats devraient être acceptés par tous, perdant comme gagnant, afin de préserver la cohésion sociale et la paix renaissante dans notre pays », a souhaité la présidente avant d’ajouter que « les élections du mercredi 30 décembre, constituent un air nouveau pour la Centrafrique ».

 

Julius-Rufin Ngouadé-Baba, rapporteur général à l’ANE a souligné lors d’une conférence de presse ce même jour que  tout électeur doit voter avec sa carte d’électeur, son récépissé, ou une pièce d’identité avec une photo d’identification. « Le vote n’est pas permis pour une personne qui va se présenter avec un acte de naissance, une déclaration de perte ou autre document qui ne présente pas l’identification de l’individu », a-t-il relevé.

 

Il a réitéré que des dispositions sécuritaires seraient assurées afin que les scrutins du 30 décembre se déroulent dans la sérénité. « L’ANE a mis en place des garde-fou, afin de détecter les fraudes pendant le vote sur toute l’étendue du territoire centrafricain. La sécurité des centrafricains et des bureaux des votes serait évidente par la Minusca, les forces de sécurité et de maintien de paix, déployées sur le terrain », a fait savoir le rapporteur général.

 

Le rapporteur a souligné que des cartes d’électeurs qui ont été imprimées en double ont été automatiquement retirées. « Des erreurs se sont glissées dans la confection des cartes. Nous avons constaté qu’une personne avait deux ou trois cartes d’électeur. Ces cartes ont été aussitôt retirées », a expliqué Julius-Rufin Ngouadé-Baba, rapporteur général à l’ANE.

 

Les élections groupées, présidentielles et législatives vont se dérouler le mercredi 30 décembre. Chaque votant a le devoir de se présenter avec sa carte d’électeur ou une pièce d’identification. Les documents sans photos d’identification ne seront pas acceptés.

 

 

La CODIS remet quatre couveuses au complexe pédiatrique de Bangui

 

http://rjdh.org/  PAR NERVA NGANG NDOUNGA LE 28 DÉCEMBRE 2015

 

La Coordination de l’archidiocèse de la Santé (CODIS) de Centrafrique a remis ce samedi 26 décembre 2015, un don de matériels au complexe pédiatrique de Bangui, composé de quatre couveuses. Ce don a été remis par Monseigneur Dieudonné Nzapalaïnga, archevêque de Bangui en présence d’Eugénie Yarafa, ministre des Affaires Sociales et Dr Jean Chrysostome  Ngodi, Directeur du complexe pédiatrique.

 

Ces couveuses sont destinées aux enfants prématurés. Frère Elkana Ndawatcha coordinateur de la santé archidiocèse de Bangui a fait savoir que ce don est fait au complexe parce que c’est la seule  structure de référence dans le pays qui traite les cas les plus compliqués chez les enfants.

 

« Nous avons réussi de nos partenaires des couvons, et nous avons décidé de nous remettre au complexe pédiatrique pour la prise en charge des enfants. Nous sommes convaincus que ça profitera à ces derniers », a-t-il précisé.

 

Dr Jean Chrysostome Ngodi, Directeur du complexe pédiatrique de Bangui se dit très ému par ce geste et exhorte les Centrafricains de suivre cet exemple.

 

« Une couveuse est une petite cage dans laquelle la température peut être régler de sorte que l’enfant n’équilibre pas cette température. Les enfants prématurés ont vraiment besoin de ce matériel. Voila une composante de la société centrafricaine qui a pris conscience des difficultés et cherche à résoudre le problème. Faire un don n’est pas l’affaire des partenaires seuls, les Centrafricains peuvent se réveiller et agir comme cette composante de la société », a lancé Dr Jean Chrysostome Ngodi.

 

C’est à l’occasion de la fête de Noel que la CODIS a procédé à ce don pour honorer les enfants vulnérables. Dans les jours à venir, la CODIS compte appuyer d’autres centres de santé

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28 décembre 2015 1 28 /12 /décembre /2015 16:29

 

Voici le specimen de bulletin unique de vote des trente candidats pour le scrutin présidentiel du mercredi 30 décembre 2015. 

Specimen du bulletin unique de vote à la présidentielle
Specimen du bulletin unique de vote à la présidentielle
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28 décembre 2015 1 28 /12 /décembre /2015 05:47
Lu pour vous : PRESIDENTIELLE EN RCA : Si près, si loin du but

 

 

 

 http://lepays.bf/ LUNDI 28 DÉCEMBRE 2015

 

Le double scrutin présidentiel et législatif, qui était prévu pour dimanche et a été décalé au 30 décembre prochain, aura probablement lieu sur fond de polémique et de contestation, au regard des lacunes et du trafic présumé de cartes d’électeurs dénoncés par tous les candidats. En effet, l’organisation, le 13 décembre dernier, du référendum constitutionnel qui avait valeur de répétition générale avant les élections présidentielle et législatives cruciales pour le pays, avait révélé de graves dysfonctionnements techniques et des perturbations ayant entraîné l’ouverture tardive des opérations de vote dans certains bureaux. Les organisateurs et les observateurs du scrutin référendaire avaient tous décrié le fiasco essentiellement dû à l’amateurisme des membres des bureaux de vote, mais cela n’avait pas remis en cause les résultats qui ont consacré la victoire du « oui » lors du vote de la nouvelle Constitution, à hauteur de 90%. Mais pour l’élection présidentielle à venir, il faudra mettre les petits plats dans les grands pour éviter le désordre organisationnel qui fera fatalement le lit de la contestation des résultats.

 

Pour cela, les autorités de la Transition ont, de commun accord avec l’Autorité nationale des élections (ANE), décidé de rectifier le tir avant la tenue de ces échéances considérées comme les plus indécises de l’histoire de la RCA, en procédant à la formation des agents électoraux et en mobilisant la quasi-totalité des fonctionnaires, a priori plus enclins à comprendre le processus électoral et à le mettre en œuvre. Le Premier ministre de la Transition, Mahamat Kamoun, a également précisé que l’ANE mettrait le report de 3 jours à profit pour acheminer les bulletins et les formulaires servant à l’établissement des procès-verbaux de décompte des suffrages dans les 2600 centres de vote que compte la RCA. Alors qu’on s’échinait à lever les derniers obstacles pour aller enfin à ces élections sous la pression des bailleurs de fonds et des chancelleries occidentales, l’un des 30 candidats à la présidentielle (excusez du peu), Anicet Georges Dologuélé pour ne pas le nommer, a jeté un pavé dans la mare politique déjà boueuse, en révélant et en dénonçant l’existence  de cartes d’électeurs en vente libre dans les rues de Bangui.

 

Espérons que les dieux du fleuve Oubangui ramèneront les Centrafricains à la raison

 

Il n’en fallait pas davantage pour créer le scepticisme et susciter des inquiétudes chez tous ceux qui rêvaient de voir une fin en apothéose de cette Transition particulièrement longue, c’est-à-dire une présidentielle à l’issue de laquelle le vainqueur recevrait les félicitations de ses challengers, comme ce fut le cas au Burkina Faso, pays des Hommes intègres. Et les inquiétudes sont d’autant plus fondées qu’il s’agit justement de la Centrafrique, un pays immensément riche, mais malheureusement déstructuré depuis des décennies par des hommes politiques insatiables, dont le patriotisme est inversement proportionnel à l’égocentrisme et à l’appétit vorace. Plus que le déroulement qu’on imagine déjà chaotique du scrutin, c’est la crise postélectorale qui risque d’en découler qui donne des frissons à tous ceux qui se sont investis, de façon intéressée ou non, dans la recherche de la stabilité sociopolitique dans ce pays  écartelé entre un nord musulman et un sud majoritairement chrétien. Passe encore qu’il s’agisse de la contestation rituelle et presque systématique des résultats par les perdants, comme c’est souvent le cas sous nos tropiques.

 

Mais dans le cas de la RCA, le refus de reconnaître les résultats des urnes pourrait prendre une autre tournure, notamment violente, avec des preuves irréfutables de bâclage organisationnel du scrutin et les frustrations  à peine dissimulées des partisans de tous les candidats exclus de la compétition, pour diverses raisons. Dans un pays comme la RCA, où les différends politiques ont « dérapé » sur le terrain religieux, il est à craindre que des hommes politiques frappés d’indignité, à l’ego et aux ambitions surdimensionnés comme François Bozizé et Nouredine Adam pour ne citer que ceux-là, n’instrumentalisent ou n’exacerbent les clivages ethnico-religieux afin de rendre le pays ingouvernable et contraindre l’ensemble des acteurs à rebattre les cartes. Et pour conjurer le sort, il n’y a que des hommes animés de sentiments patriotiques, davantage soucieux des intérêts de la RCA que des leurs propres  pour diriger le pays. Malheureusement, tous ceux qui se disputeront le fauteuil présidentiel le 30 décembre prochain, sont, à quelques exceptions près, de vieux routards de la scène politique centrafricaine, qui avaient vendu leur âme au diable durant les régimes précédents. Avec de tels acteurs et dans le contexte extrêmement volatile du pays de David Dacko où on ne compte plus le nombre de reports des élections, on peut légitimement se demander si on n’est pas si près, mais aussi si loin du but.

 

Espérons que les dieux du fleuve Oubangui ramèneront les Centrafricains, Anti-balaka et Séléka y compris, à la raison, afin que prévale l’intérêt supérieur de la Nation centrafricaine sur les ambitions individuelles et personnelles de tous ceux qui vivent, telles des sangsues, du sang de leurs compatriotes au Nord, comme au Sud du pays. Le double scrutin du mercredi prochain aura en tout cas valeur de test grandeur nature, pour savoir si les Centrafricains ont décidé de se complaire dans le chaos ou de tourner résolument et définitivement la page noire des années de braise et de la mal gouvernance.

 

Hamadou GADIAGA

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