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7 septembre 2016 3 07 /09 /septembre /2016 12:32
ALLOCUTION DU PRÉSIDENT TOUADERA A BRIA

 

 

• Monsieur le Préfet de la Haute Kotto ;
• 
• Messieurs les Sous-préfets de Bria et Yalinga ;


• Mesdames et Messieurs les Notables de la Haute-Kotto;


• Vaillantes populations de la Haute-Kotto ;


Au nom de toute la délégation qui m’accompagne et au Mien propre, je vous adresse mes sincères salutations ;


Je ne sais comment exprimer la joie qui m’anime en me retrouvant aujourd’hui parmi vous, à Bria la Scintillante, Chef-lieu de la Haute- Kotto.


Je suis venu à Bria, non seulement pour vous rendre visite, mais aussi et surtout pour remercier toute la population de la Haute-Kotto pour la confiance qu’elle m’a témoignée lors de l’élection présidentielle en m’élisant massivement comme Président de la République, Chef de l’Etat. Je vous en est particulièrement reconnaissant.


Je suis venu aussi m’enquérir de vos conditions d’existence et de vous parler de l’avenir.
A travers BRIA, je veux m’adresser à toutes les populations de la Haute-Kotto. Pour ma part, la Haute-Kotto, notre belle préfecture représente la région par laquelle le développement économique de notre pays devrait intervenir. Elle regorge en effet d’immenses potentialités minières, forestières, faunique, agricole et d’élevage et constitue une alternative de développement pour un pays qui ne possède pas d’accès à la mer.


C’est ici à Bria, alors Oubangui Oriental, que le premier diamant centrafricain fut découvert, en 1913 par Monsieur BRUSTIER, tandis que l’or le fut en 1927 à Roandji à Bambari.


Mais ce n’est pas sans ressentir une vive émotion que je prends aujourd’hui la parole parmi vous. Trop de souvenirs, également doux et chers, viennent également m’assaillir lorsque je me reporte aux jours heureux, aux jours où BRIA, La Scintillante, ville minière par excellence était inondée des hommes d’affaires de toutes nationalités.


Aujourd’hui, BRIA symbolise les méfaits de la grave crise militaro-politique qui a secoué durement notre pays. La population de BRIA est l’une de celle qui a le plus souffert des effets nuisibles de la crise.


Mieux que quiconque, la population de BRIA connaît l’importance de la paix. C’est pourquoi, je vous demande de croire à l’avenir, d’aider le Gouvernement à reconstruire la paix, le vivre ensemble. Si nous avons la paix, nous pouvons amener l’eau potable, l’électricité, construire l’école, les centres de santé et autres services sociaux de base. L’agriculture et l’élevage et l’exploitation minière peuvent renaître pour le bien de la population.


Je profite de l’occasion de BRIA pour dire à toutes les populations centrafricaines qu’il n’y a pas une autre alternative à la paix. 


Le moyen le plus approprié pour avoir la paix c’est le DDR, c’est le dialogue. Le DDR pour retirer les armes qui sèment la désolation dans les foyers. Vite on aura retiré les armes, vite on aura la paix et le développement. Le DDR se fait en même temps que la restructuration de notre Armée pour qu’elle soit une armée de garnison et non de projection, une Armée pluriethnique, républicaine. C’est le sens de la RSS.


Le dialogue, mais pas un dialogue politique comme d’aucuns le réclament mais notre capacité à nous surmonter et à échanger sur ce qui nous divise et ce qu’on aura à faire après cette paix.
Il ne sert à rien de marcher contre cette paix. Le peuple centrafricain a clairement exprimé sa soif de la paix lors des dernières consultations électorales.


Il ne sert à rien, après les élections saluées par l’ensemble de la communauté internationale, de vouloir perpétuer la violence aveugle en défiant l’autorité légalement établie, les institutions issues des élections et la justice qui est le seul gage d’égalité entre les citoyens.


Je saisis cette occasion pour condamner avec force les faits qui se sont produits dans la nuit du 12 août 2016 où quelques responsables de groupes armés contre qui des mandats d’arrêt sont décernés pour des crimes graves, à bord de véhicules lourdement armés, ont quitté le Km5 pour traverser la barrière du PK12 où se trouvaient les éléments des forces de défense et de sécurité, avec effraction et violences.


Les fugitifs arrivés sur la barrière du PK 12 ont ouvert le feu sur les éléments des forces de défense et de sécurité qui s’y trouvaient, alors qu’ils n’ont nullement été agressés ni poursuivis. Grâce à Dieu, il n’y a pas eu mort d’hommes.


Le convoi qui s’était ébranlé et qui a essuyé de la riposte au poste avancé de Damara tenu par quelques éléments de sécurité centrafricains a finalement été stoppé au Sud-est de Sibut, à Galafondo par la MINUSCA.


Au cours de ce coup d’arrêt, il y a eu des morts du côté des malfaiteurs et sept (7) d’entre eux ont été fait prisonniers. Quelques éléments du convoi se sont évadés prenant des otages pouvant les guider dans leur fuite, ce qui a provoqué la décision des habitants des villages de s’armer pour aller les libérer. Les poursuites continuent. Je rends hommage aux victimes innocentes de cette folie meurtrière. 


Pourquoi tant de violences contre les populations qui n’aspirent qu’à la paix et tant de défis contre les nouvelles autorités établies ?


Contrairement à leurs allégations mensongères, aucune autorité ne leur a délivré un ordre de mission. D’ailleurs, en quelle qualité devraient-ils obtenir un ordre de mission ?


Par ailleurs, restant dans la logique de défier l’autorité de l’État, les mêmes personnes ont lancé un ultimatum exigeant la libération des personnes arrêtées sous 48 heures, faute de quoi ils engageront des actions robustes contre les populations dans les zones sous leur occupation.
Est-il acceptable que des personnes non élues, ne possédant aucun mandat et ne représentant qu’elles-mêmes puissent ainsi défier l’autorité de L’État ?


Cela est inacceptable. Le temps de la guerre est fini. L’heure est à la paix et la réconciliation nationale. Il est temps de panser les plaies, d’unir les cœurs, de revivre ensemble.
J’invite tout le monde à rejoindre le camp de la paix. Il est temps d’arrêter d’armer le Centrafricain contre son frère Centrafricain. Il faut cesser les violences aveugles ! Il faut éviter de se comporter comme des barbares, des hommes sans foi ni loi.


A la fin de ces affrontements meurtriers, dévastateurs, parmi les victimes humaines, il n’y aura ni vainqueur ni vaincu. 


Saisissons ces élections saluées du monde entier pour nous réconcilier avec le monde et avec nous-mêmes. 


Si Dieu m’a donné pour responsabilité de conduire la destinée de notre pays, mon premier devoir, dans le cadre de cette responsabilité, est d’épuiser tous les moyens possibles pour épargner à mes Compatriotes les maux d’une autre crise tragique comme celle que nous venons de connaître et qui n’honore pas notre pays.


Ceux qui travaillent pour la paix auront la prime de la paix.


Les ennemis de la paix répondront de leurs actes devant la justice quel que soit le temps écoulé.
A force de combattre la paix, ils cumulent des infractions et seront poursuivis tôt ou tard.
En ma qualité de Père de la Nation, je demande aux fugitifs de Galafondo qui sont dans la brousse, malgré les intempéries et qui bravent les moustiques et les bêtes féroces, de se rendre à la justice. Ils ne risquent rien pour leur vie et leur intégrité physique. La justice examinera leur situation au cas par cas, car je sais qu’il y en a qui sont emballés dans cette entreprise criminelle contre leur gré. 


Je les exhorte à mettre fin à la prise d’otage pour servir de guide car cela entretient inutilement la violence. 


Le message de BRIA est un message de paix et de réconciliation nationale. Je suis venu ici, aujourd’hui, pour proclamer la paix dans notre pays, l’unité nationale et l’indivisibilité de notre pays.


Compatriotes de BRIA et de toute la Haute-Kotto, soyez des Ambassadeurs de la paix !
Levez-vous pour dire non, non et non à tous ceux qui veulent ramener notre pays dans le chaos, non à ceux qui veulent faire la partition de notre pays ! La RCA est Une et Indivisible.


Que le Dieu de paix bénisse notre pays !


Je vous remercie.

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6 septembre 2016 2 06 /09 /septembre /2016 17:36

 

 

http://rjdh.org/ PAR SANDRINE MBAGNA LE 6 SEPTEMBRE 2016

 

BANGUI, 06 septembre 2016 (RJDH)–Des détonations d’armes ont été entendues hier aux environs de 16 heures au quartier Fatima dans le 6è arrondissement de Bangui.  Un nouveau check-point érigé au rond-point Fatima-Cattin par les éléments de la Garde Présidentielle du Km 5 est à l’origine de ces tirs.

 

Fabien Ingakogné, un habitant du quartier Fatima témoigne les faits en ces termes : « les éléments de la Garde Présidentielle du Km 5 ont présenté à leurs frères d’arme basés sur l’Avenue CEMAC une autorisation signée de leur Directeur Générale les autorisant à prendre service au Commissariat du 3è arrondissement et ses environs et de collaborer avec la MINUSCA. Mais les militaires et gendarmes affectés à ce poste ont douté de l’authenticité de ce document ».

 

Il a rapporté que l’incident s’est produit en présence d’un responsable de la gendarmerie. « C’est juste au moment où le Directeur Général adjoint de la Gendarmerie discutait avec les éléments de la Garde Présidentielle du Km 5, que l’un d’eux a balancé une grenade qui a suscité la riposte des autres qui se sont mis à tirer en l’air»,  a-t-il expliqué.

 

Joint par le RJDH, Miriam habitant du Km5 a fait savoir que la situation est désormais sous contrôle, « la nuit était calme jusqu’à ce matin. Les gens circulent librement, les activités commerciales ont timidement repris ce matin. Un calme précaire règne puisque les éléments de la Garde Présidentielle du Km 5 se sont retirés hier cédant le poste aux éléments incontrôlés du km5, donc pour le moment nous sommes toujours dans la psychose » a-t-elle confié.

 

Aucun dégât matériel ou humain n’a été déploré. La roquette tirée par un élément du km5 est tombée sur le terrain Tremplins de Fatima sans faire de dégât. A signalé au RJDH un habitant non loin du lieu.

 

L’autorisation querellée, porte le N°0155 et est signée le 02 septembre 2016. Cette situation est le premier affrontement opposant les frères d’armes de l’Arme Nationale dans cette localité.

Centrafrique : L’installation d’un Check-point au quartier Fatima tourne au drame
Centrafrique : L’installation d’un Check-point au quartier Fatima tourne au drame
Centrafrique : L’installation d’un Check-point au quartier Fatima tourne au drame
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6 septembre 2016 2 06 /09 /septembre /2016 17:32

 

 

http://rjdh.org/ PAR BIENVENUE MARINA MOULOU-GNATHO LE 6 SEPTEMBRE 2016

 

BRIA, 06 Septembre 2016(RJDH) — Les artisans miniers et les collecteurs de la ville de Bria réclament la levée de l’embargo sur l’exploitation des diamants et or dans cette région. Une demande exprimée lors de leur rencontre avec le Chef d’Etat Faustin Archange Touadera, lundi 05 Septembre dernier.

 

Cette demande des artisans miniers et collecteurs de Bria intervient après la levée partielle de l’embargo sur l’exploitation des diamants et or dans les zones Sud-Ouest ou ils ne sont pas concernés.

 

Mahamat Ouada l’un des collecteurs de cette ville qui a pris part à cette rencontre avec le Président de la République a souligné  que « l’économie de notre pays est en baisse à cause de cet embargo et l’insécurité qui sévit dans les chantiers par la présence des éléments de la LRA qui envahissent les zones. Nous voulons que le gouvernement trouve une solution à cette situation et déclenche très rapidement le processus du DDRR et négocie aussi pour la levée prochaine de l’embargo », précise-il.

 

Un autre collecteur de diamants qui a requis l’anonyme a mentionné les difficultés pour les collecteurs de se rencontrer à Bangui à cause des évènements qui ont eu lieu. «  Nous avons la peine de nous rendre librement à Bangui, car nous les sujets musulmans craignons pour notre sécurité. Mais comment allons-nous évacuer les diamants si l’embargo sera levé ? » S’est-il plaint.

 

En réponse à ces doléances, le Président de la République Faustin Archange Touadera a promis le retour de la sécurité qui est d’abord primordial en déclarant que « rien ne pourra se faire sans la sécurité, nous allons mettre tout en œuvre pour rétablir d’abord la sécurité », promet- il.

 

La ville de Bria fait partie des villes diamantifères du Nord-est qui sont sous embargo depuis quelques années.

Centrafrique : Les artisans miniers de Bria réclament la levée de l’embargo sur l’exportation de diamants et or
Centrafrique : Les artisans miniers de Bria réclament la levée de l’embargo sur l’exportation de diamants et or
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6 septembre 2016 2 06 /09 /septembre /2016 16:49

 

Centre ville de Bangui : Vous avez dit "Toumba zendé" ?

Bangui : Tas de "zendé" place de la République - Quelle ONG pourrait nettoyer le PK 0 ?
Bangui : Tas de "zendé" place de la République - Quelle ONG pourrait nettoyer le PK 0 ?
Bangui : Tas de "zendé" place de la République - Quelle ONG pourrait nettoyer le PK 0 ?
Bangui : Tas de "zendé" place de la République - Quelle ONG pourrait nettoyer le PK 0 ?
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6 septembre 2016 2 06 /09 /septembre /2016 16:44
Gabon : Communiqué de presse de la FIDH
Gabon : Communiqué de presse de la FIDH

 

Gabon : Garantir la transparence pour sortir le pays de l’impasse politique et préserver la paix



Douala, Paris, 5 septembre 2016 - La FIDH, le REDHAC et les organisations membres de la coalition #MonVoteDoitCompter condamnent les violences post-électorales survenues au Gabon suite à l'annonce de la victoire d’Ali Bongo Ondimba à l’élection présidentielle. Ces violences auraient conduit à la mort d'au moins 7 personnes et fait de nombreux blessés. Entre 800 et 1100 personnes ont été arrêtées par les forces de l'ordre et seraient toujours détenues. Afin de préserver la paix et sortir le pays de l'impasse politique, nos organisations appellent toutes les parties prenantes au Gabon à faire preuve de responsabilité et de retenue. Elles demandent la publication des suffrages par bureaux de vote, le cas échéant le recomptage des voix ou toute autre mesure propre à sauvegarder la paix. Elles exhortent la communauté internationale et particulièrement l’Union Africaine et la Communauté économique et monétaire des États d’Afrique centrale (CEMAC) à accompagner dès maintenant le processus de règlement du contentieux électoral pour le respect du choix démocratique des électeurs. 

 

A la suite de l’annonce, le 31 août 2016, de la réélection du président sortant, Ali Bongo, par la commission électorale (Cenap) avec 49,80 % des suffrages devant son principal opposant Jean Ping qui aurait lui obtenu 48,23 %, des violences ont éclaté dans plusieurs parties de la capitale, Libreville, ainsi que dans d'autres localités du pays, notamment à Port Gentil,  Lambaréné, Oyem et Bitam. 


« Les acteurs politiques gabonais doivent appeler au calme et garantir la transparence des résultats de l’élection présidentielle. L’expression du suffrage des Gabonais doit être respectée et la communauté internationale doit y aider. On ne peut plus accepter de démocratie à intérêt variable en Afrique ou dans le reste du monde » a déclaré Dimitris Christopoulos, le président nouvellement élu de la FIDH.


En milieu d'après-midi, mercredi 31 août, quelques centaines de  personnes ont tenté de manifester pour contester les résultats proclamés par la Cenap. Parallèlement, des barrages ont été improvisés dans plusieurs quartiers de la capitale par des éléments non identifiés, des scènes de pillages ont été observées, de même que l'incendie de plusieurs bâtiments, dont celui de l’Assemblée nationale. Un important dispositif composé de la garde républicaine, de l’armée, de la gendarmerie et de la police anti-émeute a été déployé dans la capitale. Les éléments ont dispersé les manifestants au moyen de gaz lacrymogène, de bombes assourdissantes et de canons à eau chaude. Ils auraient également fait usage de tirs à balles réelles. Dans la nuit du 31 août, le quartier général de campagne de M. Jean Ping, qui revendiquait la victoire depuis plusieurs jours, a violemment été pris d’assaut par la garde républicaine. 26 cadres du parti de l'opposant ont été retenus dans l'enceinte du quartier général pendant près de 36h avant d'être libérés. Au total, au terme de cinq jours de violences et de répression, on dénombre de nombreux blessés, de même qu’au moins 7 morts et, d'après le ministre de l'intérieur, entre 800 et 1100 personnes arrêtées et détenues par les forces de l'ordre. Le 3 septembre, le bâtonnier de l’Ordre des avocats du Gabon, Me Jean-Pierre Akumbu M’Oluna, a affirmé que pour la seule ville de Libreville, 800 personnes avaient été arrêtées en trois jours et qu’elles étaient détenues « dans des conditions dégradantes et insupportables ».  En outre, d'après les informations recueillies par nos organisations, plusieurs défenseurs des droits humains craignent aujourd'hui de faire l'objet de représailles pour s'être exprimés en faveur de l'alternance démocratique. 

 
« Les acteurs politiques gabonais doivent immédiatement prendre la mesure des enjeux en cours et appeler leurs partisans respectifs à la retenue. Les autorités doivent quant à elles libérer les personnes arbitrairement détenues, faire la lumière sur les allégations d'usage disproportionné de la force par les forces de l'ordre et s'assurer de la protection des défenseurs des droits humains. Elles doivent en outre garantir l'indépendance et l'impartialité des organes en charge du règlement des contentieux électoraux » a déclaré Maximilienne C. Ngo Mbe, Directrice exécutive du REDHAC.

 
La contestation des résultats par l'opposition se cristallise en particulier sur l’écart marginal entre Ali Bongo et Jean Ping qui représente une différence de 5 594 voix, sur un total de 627 805 inscrits. Sont particulièrement critiqués, les résultats du Haut-Ogooué, province du sud-est du pays et fief de la famille Bongo, où le taux de participation aurait atteint 99,93 %, contre 59,4 % au niveau national et où les résultats officiels donnent 95,46 % des voix en faveur d’Ali Bongo. Les partisans de Jean Ping ont immédiatement contesté ces chiffres, dénoncé une fraude et déclaré la victoire de leur candidat. Dans une allocution prononcée le 2 septembre, Jean Ping s'est proclamé président du Gabon et a réclamé  un recomptage des voix dans tous les bureaux de vote, bureau par bureau. 


« Le droit des populations à choisir librement leurs dirigeants doit être respecté. Le manque de transparence et la fraude électorale dans le but de se maintenir au pouvoir sont les vecteurs de violence politique en Afrique. La communauté internationale doit garantir que le président qui sera reconnu est celui pour lequel les Gabonais ont voté ce qui permettra d’éviter que le pays ne sombre dans un chaos politique et sécuritaire. » a déclaré Me. Drissa Traoré, Vice Président de la FIDH. 


Nos organisations appellent la communauté internationale, et en particulier l’Union Africaine et la CEMAC, à organiser d’urgence un sommet extraordinaire sur la situation prévalant au Gabon, élargis aux partenaires tels que les Etats-unis, l’Union européenne et la France qui se sont déjà prononcés en faveur de mesures d'apaisement et de transparence, afin de contribuer au règlement du contentieux électoral, notamment en obtenant des autorités gabonaises la publication des résultats bureau de vote par bureau de vote et, le cas échéant, le recomptage des voix en présence de représentants internationaux. Les partenaires internationaux du Gabon doivent par ailleurs enjoindre à l’État gabonais de respecter ses obligations internationales en matière de promotion de la gouvernance et des droits humains garantis notamment par l’Acte constitutif de l’UA, la Charte africaine des droits de l’Homme et des peuples ainsi que la Charte africaine de la démocratie, des élections et de la gouvernance (CADEG) qui souligne l’importance de consolider sur le continent une culture d’alternance politique fondée sur la tenue régulière d’élections transparentes, libres et justes, conduites par des organes électoraux nationaux, indépendants, compétents et impartiaux. 

 

#MonVoteDoitCompter

Entre 2015 et 2018, 61 élections dont 30 élections présidentielles doivent se tenir dans 32 pays africains. Pour éviter les manipulations, fraudes et violences dues aux élections tronquées, la FIDH rassemble au sein de la Coalition #MonVoteDoitCompter une centaine d’organisations de la société civile, africaine et internationale, et de mouvements citoyens. Ensemble, nous exigeons des gouvernants qu’ils respectent le droit légitime des peuples à choisir librement leurs représentants à l’occasion d’élections régulières, libres, transparentes et apaisées. 

A cette fin, les 18 et 19 juillet 2016, 30 organisations de la société civile et mouvements citoyens se sont réunis à Dakar pour discuter des processus électoraux en Afrique, à l’invitation de la FIDH et de la conférence des OING de l’OIF, et ont adopté une feuille de route pour le changement par les élections et réaffirmé leur implication dans la campagne #MonVoteDoitCompter comme cadre de mobilisation internationale.   

--FIN--

Contact presse :


Audrey Couprie (français, anglais, espagnol) - Tel: +33 6 48 05 91 57 - presse@fidh.org

 

La FIDH est une ONG internationale de défense des droits humains qui fédère 178 organisations dans près de 120 pays. Depuis 1922, partout dans le monde, la FIDH enquête, documente, et pousse les États à adopter des politiques respectueuses des droits humains. La FIDH poursuit également les auteurs de violations des droits humains et accompagne les victimes devant les tribunaux. 

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6 septembre 2016 2 06 /09 /septembre /2016 16:19

 

 

http://rjdh.org/ PAR JEAN FERNAND KOENA LE 6 SEPTEMBRE 2016

 

BANGUI, 06 Septembre 2016(RJDH)—Le FPRC réclame des garanties pour sa participation au DDRR. Zacharia Damane, cadre de ce mouvement a confié avoir exprimé cette attente au chef de l’Etat lors de sa rencontre avec les groupes armés à Bria.

 

Pour participer au DDRR, le FPRC réclame des garanties sécuritaires pour ses membres et la fin de la poursuite contre ses cadres. Ces réclamations, selon Zacharia Damane ont été exprimées au président Faustin  Archange Touadéra  « nous exigeons du gouvernement une garantie sécuritaire, car nous constatons qu’il n’y a pas de sécurité pour nos membres. Aussi, il faut arrêter de traquer nos cadres et nous rassurer quant à l’enrôlement de nos éléments dans l’armée. Ce sont les points que nous avons soulevés lors de la rencontre avec le président de la République » a confié ce cadre du FPRC joint au téléphone ce matin par le RJDH.

 

Ce mouvement rebelle souhaite que le chef de l’Etat créé un cadre de dialogue avec les groupes armés « dans les discussions avec le chef de l’Etat, je lui ai dit de trouver un espace d’échange avec les groupes armés. C’est dans ce cadre que nous pouvons aborder au fond les réclamations des uns et des autres » a-t-il soutenu.

 

Zacharia Damane se dit toutefois pessimiste sur l’issue du  DDRR, « le DDR n’est pas nouveau, c’est depuis six ans qu’on a tenté de faire le DDR, ça n’a pas marché, le forum ça n’a pas marché aussi. Nous attendons de Bangui le résultat. Nous sommes des militaires soumis aux ordres mais je ne suis pas rassuré par ce processus » a-t-il lâché.

 

A la présidence, on ne souhaite pas commenter ces réclamations. Un ministre conseiller a sous couvert de l’anonymat confié que les discussions ont eu lieu en huit clos et qu’il n’avait pas à se prononcer sur ces échanges.

 

Plusieurs groupes armés issues de l’ex-Séléka hésitent toujours de donner leur plein accord pour le DDRR que le chef de l’Etat pose comme passage obligé pour la sortie de crise en Centrafrique.

Centrafrique : Le FPRC pose des conditions pour sa participation au DDRR
Centrafrique : Le FPRC pose des conditions pour sa participation au DDRR
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6 septembre 2016 2 06 /09 /septembre /2016 12:11

 

 

Par RFI Publié le 06-09-2016 Modifié le 06-09-2016 à 11:56

 

En Centrafrique, le président Faustin-Archange Touadéra vient de conclure son deuxième voyage en région avec comme objectif de rassurer et de prouver que l'Etat est présent dans la région de la Haute-Kotto, dans le nord-est du pays, une région encore largement sous la main mise des ex-Seleka. Bria est donc la deuxième ville du pays, visitée par le président depuis son élection au printemps 2016.

 

Lors de cette visite express, notamment écourtée à cause du climat, le professeur président en a profité pour multiplier les bains de foule, rencontrer des membres de la société civile et notamment répondre aux inquiétudes des autorités locales qui se sentent abandonnées. « Monsieur le président, a dit le maire de Bria, nous n'avons pas d'école, pas d'infrastructures, pas d'hôpitaux. Nous espérons que votre visite ne soit pas vaine ». Réponse du chef de l'Etat : « Seule la paix pourra nous aider à reconstruire le pays ».

 

D'ailleurs, un peu plus tôt dans la matinée, ce dernier s'est entretenu avec des responsables des groupes armés, notamment des ex-Seleka, inscrits dans le processus de Désarmement-Démobilisation-Réinsertion (DDR).

 

« Nous avons vu des ex-combattants qui ont montré leurs œuvres. Certains des produits des champs, certains des produits d’artisanat. Nous voyons que le DDR marche très bien et il y a eu une volonté manifeste des ex-combattants d’adhérer à ce processus, estime le chef de l’Etat. Et aujourd’hui, nous avons eu des échanges avec les quelques représentants des groupes armés qui ont montré leur intention, leur bonne intention, de suivre le processus DDR. Et je pense que les choses vont dans le bon sens. La population est très engagée pour la paix, pour la réconciliation nationale. Et c’est ce message-là que je leur ai porté en sango pour les encourager à rester dans cette voie, car il n’y a pas d’issue, il n’y a pas d’autre issue que la recherche de la paix, de la réconciliation nationale ».

 

Le président l'a promis, il programme de faire une visite par mois dans les régions jusqu'à la fin de son quinquennat.

 

RCA: le président Touadera en déplacement à Bria dans le Nord
RCA: le président Touadera en déplacement à Bria dans le Nord
RCA: le président Touadera en déplacement à Bria dans le Nord
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RCA: le président Touadera en déplacement à Bria dans le Nord
RCA: le président Touadera en déplacement à Bria dans le Nord
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6 septembre 2016 2 06 /09 /septembre /2016 12:08

 

 

 

APA – Douala (Cameroun) 06/09/16- Quelque 14 000 enfants centrafricains réfugiés au Cameroun ont repris le chemin de l’école lundi à l’occasion du lancement de l’année scolaire 2016/2017 contre un peu plus de 10 000 l’année dernière, d’après des chiffres obtenus par APA auprès du gouvernement camerounais et de la représentation nationale du haut-commissariat aux réfugiés (HCR).

 

Ces enfants réfugiés sont quasiment tous basés dans la région de l’Est-Cameroun, frontalière de la République centrafricaine, devenue leur terre d’accueil depuis la crise sociopolitique dans ce pays en 2013.

 

Malgré le retour à l’ordre institutionnel en Centrafrique avec l’élection d’un nouveau président de la République en février 2016, beaucoup de Centrafricains ne sont pas encore prêts à regagner leur pays où persistent encore des scènes de violence.

 

Depuis le déclenchement de la guerre civile en Centrafrique, près de 300 000 ressortissants de ce pays se sont réfugiés au Cameroun où ils ont été dispatchés dans une dizaine de camps situés à l’Est du Cameroun.

 

Lundi, sept millions d’élèves ont retrouvé le chemin des classes : soit cinq millions d’élèves pour l’enseignement maternel et primaire et deux millions d’élèves pour le cycle secondaire.

14 000 réfugiés centrafricains ont fait la rentrée scolaire au Cameroun
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6 septembre 2016 2 06 /09 /septembre /2016 12:02
Lu pour vous : Centrafrique : Touadéra snobe Bozizé

 

 

05 septembre 2016 à 17h05 Par Jeune Afrique

 

Faustin-Archange Touadéra a-t-il rencontré François Bozizé le 27 août à Nairobi en marge de la sixième Conférence internationale de Tokyo pour le développement en Afrique (Ticad VI), comme l’affirment des sources diplomatiques ?

 

Faux, a confié le président centrafricain à plusieurs interlocuteurs. Ce dernier assure que l’ancien chef de l’État, qui séjourne régulièrement dans la capitale kényane, a bien sollicité une entrevue avec lui mais qu’il a préféré décliner. « Ce n’est pas le moment », aurait déclaré Touadéra.

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6 septembre 2016 2 06 /09 /septembre /2016 11:53

 

 

http://afriqueeducation.com/  Mardi 6 septembre 2016 à 9:39

 

Chef d'état major des armées gabonaises, depuis mars 2015, le général de corps d'armées (4 étoiles), Auguste Roger Bibaye Itandas (notre photo), un autre fidèle des fidèles de Bongo Ondimba Ali (BOA) a démissionné de ses fonctions. Pour l'heure, le Palais du Bord de Mer, aux abois (le mot est faible), cherche la façon de l'annoncer sans grandes conséquences, pour la survie du régime. Car on commence à craindre ouvertement la survenance d'un coup d'état militaire.

 

Le général, entre autres griefs, se serait élevé contre la venue massive des mercenaires étrangers pour renforcer la répression, au Gabon : déjà au moins « vingt-cinq morts », avance le camp Ping. On a signalé, en effet, ces derniers jours, la présence de mercenaires burundais et tchadiens, envoyés, respectivement, par Pierre Nkurunziza et Idriss Déby Itno, actuel président en exercice de l'Union africaine (UA). Mais, au Gabon, on avance, aussi, la présence des mercenaires rwandais et somaliens, dont beaucoup savent à peine dire « Bonjour » en français.

 

Nommé ancien chef d'état major particulier du président de la République, en 2009, par la présidente de la transition, Rose Francine Rogombé, aujourd'hui, décédée, le général, Auguste Roger Bibaye Itandas (né en 1958) avait, aussi, aussi été le chef d'état major de la FOMUC (Force multinationale de la Communauté économique et monétaire de l'Afrique centrale en Centrafrique), de 2004 à 2008, avant de transmettre le flambeau à un autre général gabonais, Hilaire Mokoko.

 

Autre démission au sein du PDG : après le patron du PDG en France, Dieudonné Tahiro Aperano, ce week-end, le responsable PDG des Etats-Unis, Ony Obame Nzé, vient, aussi, de démissionner. Bref, le bateau prend l'eau de toutes parts. D'autres démissions sont prévues dans la journée, au sein du PDG, du gouvernement, des institutions, du Sénat, de l'Assemblée nationale (qui avait été incendiée) et d'autres institutions constitutionnelles.


Nous y reviendrons.

Lu pour vous : GABON : Démission du chef d'état major des armées Auguste Roger Bibaye Itandas
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