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  • : informations générales sur la république centrafricaine et l'Afrique centrale
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30 mars 2011 3 30 /03 /mars /2011 01:53

 

 

 

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Source: International Committee of the Red Cross (ICRC)


Bangui 29 Mar 2011 (CICR) – Quelque 500 personnes déplacées par les combats dont la région de Ndélé, au nord-est de la République centrafricaine, a récemment été le théâtre se trouvent dans une situation très précaire et attendent des secours.

La violence les a pris par surprise et la plupart sont partis de chez eux sans rien emporter. En coopération avec la Société de la Croix-Rouge centrafricaine, le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) a aujourd'hui commencé à distribuer des colis alimentaires aux personnes qui ont dû fuir de chez elles.

« Les personnes déplacées n'ont pratiquement plus rien à part les vêtements qu'elles portent sur elles », déclare Bettina Scholdan, responsable des opérations du CICR dans la région. « La Société de la Croix-Rouge centrafricaine s'est rendue dans les villages d'où les gens ont fui, et elle confirme que beaucoup de maisons ont été détruites. La saison des semailles commence en avril ; en prévision, les habitants avaient entreposé des semences. Ces stocks ont maintenu disparu et les villageois n'ont plus rien à semer en vue de la prochaine récolte. »

Les combats qui opposent deux groupes armés se sont intensifiés la semaine dernière. Ils ont atteint les villages situés le long de la route de Ngarba. Contraints de fuir, les villageois sont partis vers la ville de Ndélé, où la plupart se sont réfugiés chez des habitants.

Les colis alimentaires du CICR contiennent du blé, des arachides, de l'huile et du sel, pour une période initiale d'un mois. L'institution est prête à intervenir dans d'autres domaines, en fonction des besoins. Pour l'heure, les ingénieurs du CICR vérifient la capacité des sources d'eau de la ville de Ndélé à répondre au surplus de demande.

Très préoccupé par le risque de détérioration de la situation, le CICR entretient un dialogue régulier avec les porteurs d'armes pour s'assurer que les villageois ne seront pas pris pour cible et que les blessés pourront être soignés.

Ce n'est pas la première fois que la population de cette région est touchée par une flambée de violence. Depuis 2009, les affrontements le long de la route de Ngarba ont causé la destruction des maisons et des biens de six villages au moins, obligeant les habitants à partir de chez eux. En 2010, le CICR a distribué des vivres, des semences et d'autres articles essentiels, parmi lesquels des moustiquaires, à plus de 2 000 personnes déplacées et habitants dans la région de Ndélé.

Informations complémentaires :

Ewan Watson, CICR Bangui, tél. : +236 72 07 69 64

 

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Centrafrique-Presse.com - dans Humanitaire
29 mars 2011 2 29 /03 /mars /2011 18:42

 

 

Boz et Monique

 

 

République centrafricaine / UE

 

 

(MFI / 29.03.2011) Le deuxième tour des législatives qui a eu lieu ce dimanche 27 mars 2011 en Centrafrique a été boycotté par les candidats de l'opposition qui contestent toujours la régularité du premier tour des deux scrutins, présidentiel et législatifs. Le président sortant François Bozizé a été déclaré vainqueur dès le premier tour. Quelques jours plus tôt, un rapport d’experts électoraux pointait toute une série de « dysfonctionnements et des irrégularités majeures » lors des votes du 23 janvier 2011.

 

« Des multiples carences, dysfonctionnements et irrégularités ont émaillé le déroulement du processus électoral en Centrafrique ». C'est ce qu'explique le rapport des experts de l'Union européenne qui remet en question l'indépendance de Commission électorale.

 

« Le président de la CEI, un proche du chef de l’Etat, a été l’un des rouages essentiels des irrégularités constatées », peut-on lire. Les experts parlent de « graves dérives » avant et pendant le scrutin, comme le remplacement de la liste électorale informatisée prévue par le code électoral par une liste manuelle, l’installation de nombreux bureaux de vote au domicile des chefs de villages ou des chefs de quartier et la rétention généralisée des procès verbaux de résultats.

 

Votes multiples

 

Les experts relèvent aussi le nombre très élevé de votes par dérogation : plus de 53 000 selon la Cour constitutionnelle. Les auteurs du rapport évoquent des « indices probants de votes multiples » et des « présomptions de bourrage d’urnes ». On apprend, par exemple, que pour moins de deux millions d'électeurs inscrits, près de trois millions de cartes ont été fabriquées à la demande de la Commission électorale. Cela relève « d'un système organisé de fraude », estiment les experts.

 

En conclusion, le rapport de l'Union européenne affirme qu'« au regard des critères internationaux de sincérité et d’équité régissant les élections démocratiques, les scrutins du 23 janvier 2011 sont sujets à caution ».

 

Carine Frenk

 

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Centrafrique-Presse.com - dans Politique
29 mars 2011 2 29 /03 /mars /2011 18:40

 

 

 

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BoniYayi-15mars2011

 

 

par James-William GBAGUIDI Mardi   www.latribune.info 29 Mars 2011

2011, année zéro ! Zéro pour la démocratie. Zéro pour la souveraineté du peuple. Zéro pour l’indépendance du juge constitutionnel. Zéro ! Ce n’est pas moi qui ai un avis aussi tranché. Je le tiens des principaux partis d’opposition en lice pour les élections présidentielles en Centrafrique en janvier dernier et des leaders de l’Union fait la Nation et de leurs alliés candidats à la présidentielle de mars 2011 au Bénin. Dans les deux cas, ce fut une bérézina. La victoire du Président sortant dès le premier tour. Dans des circonstances plus ou moins troubles, c’est bien le cas de le dire. Et à quelques semaines d’encablures, l’organisation du second tour des législatives d’un côté (Centrafrique) et de leur unique tour de l’autre (Bénin). Va donc savoir si les mêmes causes produiront les mêmes effets. Et quels peuvent être les contrecoups de ces effets.

La Centrafrique a organisé ce dimanche 27 mars 2011 le second tour de ses élections législatives dans une ambiance pour le moins délétère. En raison de la remise en cause des résultats du vote du 1er tour couplé avec la présidentielle de janvier, l’opposition a jugé bon de boycotter purement et simplement le scrutin. Les principaux partis politiques ont donc appelé leurs électeurs à ne pas se rendre aux urnes. Dans l’optique de dénier au futur parlement autant qu’au président Bozizé toute légitimité populaire. La Centrafrique renoue ainsi avec une situation politique  à gros potentiel nocif à en juger par son histoire récente. Quand on sait que des régions entières du pays ne sont pas encore pacifiées depuis la prise du pouvoir du Général Bozizé en 2003. Quand on connait tout autant la propension de certains hommes politiques à recourir à la violence armée.  Et quand on ajoute la quantité d’armes qui, depuis la fin théorique de la guerre civile, continue de circuler dans le pays, il y a de quoi nourrir des inquiétudes. D’autant plus que le Président François Bozizé et ses partisans ne semblent pas jusque-là se projeter dans une perspective de réconciliation nationale par un discours apaisé et un partage éventuel du pouvoir.

Au Bénin dont la situation présente bien de similitudes, la question du boycott des législatives ne se pose pas. Du moins, pas encore. Pas en termes clairs. On attend sans trop se faire d’illusions, le verdict final de la Cour constitutionnelle. Elle qui doit se prononcer sur les recours introduits autant par le président sortant Boni Yayi qui estime avoir gagné avec un meilleur score la présidentielle, mais aussi bien entendu par les principaux candidats de l’opposition qui crient à la mascarade électorale et exigent l’annulation du vote. En tout état de cause, dès le verdict donné, il sera question pour l’opposition de prendre une décision. Retourner aux urnes dans quelques jours, avec le même fichier électoral tant décrié, selon la structure organisationnelle mise en place par la même Commission électorale nationale autonome (CENA) et sous la supervision de la Cour constitutionnelle accusée de partialité. Si ces circonstances ne venaient pas à changer pour une raison ou une autre, le bon sens recommanderait peut-être un boycott pur et simple du scrutin. Mais la problématique du boycott des élections législatives au Bénin en est une qui appelle différentes réflexions sur les perspectives qu’elle peut ouvrir. Au plan sociopolitique individuel, partisan et national.

Boycotter les élections législatives est une perspective difficilement envisageable pour un certain nombre de députés présents au Parlement sous l’étiquette de l’opposition. En effet, véritables « députés de carrière », certains parlementaires béninois ne se voient sans doute pas exister en dehors de  cette lucrative fonction. Surtout pas par ces temps-ci où le régime de Boni Yayi a fait en sorte de couper autant que possible les vivres à ceux de ses opposants qui exercent des activités à titre privé. En sus, c’est l’existence même et la consolidation des partis politiques d’opposition qui se trouvent menacées par la perspective du boycott. On connaît le lien entre l’élu du peuple et ses électeurs. Lien de dépendance, lien de « droit à l’assistance » qui fait du député l’obligé de ceux qui l’ont élu. Et aboutit à l’enracinement du parti dans le fief présumé de l’élu. Enfin, boycotter les législatives prochaines reviendrait pour l’opposition à ouvrir la voie à toutes sortes d’abus et de dérives de la part du gouvernement, dont le paroxystique serait la révision de la constitution à visée opportuniste. Des intentions allant dans ce sens n’ont pas été annoncées, mais une fois carte-blanche donnée, il sera extrêmement difficile de faire machine arrière. L’échec du projet de révision constitutionnelle en 2005-2006  doit quelque chose à la composition du parlement béninois à cette époque-là et à l’équilibre des forces qui y avait droit de cité.

L’opposition béninoise est face deux alternatives difficiles. Participer aux législatives et avaliser de fait la présidentielle du 13 mars et ses résultats, tout en prenant le risque d’une nouvelle défaite, ou se refuser à y prendre part et livrer plus sûrement le pays à une menace de dérive. C’est bien là ce qu’on appelle un dilemme cornélien.

 

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Centrafrique-Presse.com - dans Politique
29 mars 2011 2 29 /03 /mars /2011 18:37

 

 

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Radio Mardi, 29 Mars 2011 13:38

Ce 29 mars est jour férié, chômé et payé en République Centrafricaine. On y commémore l’anniversaire de la disparition tragique en 1959, dans un accident d’avion, de Barthélémy Boganda, fondateur de la République. L’ensemble du gouvernement centrafricain, avec à sa tête le président François Bozizé, a rendu hommage à celui que tout homme politique dans le pays, considère, pouvoir comme opposition, comme la référence.

Haut-lieu de cette commémoration, le mausolée Boganda situé à 75 kilomètres de Bangui, dans le village de Bobangui dans la Lobaye (sud du pays), village natal de l’illustre disparu. Bozizé s’y est rendu, ainsi que les partenaires au développement, pour une cérémonie de dépôt de gerbes de fleurs et défilé funéraire.

Se souvenir de Boganda leader charismatique centrafricain ne se résume pas seulement à Bobangui. Selon certains Banguissois interrogés par Radio Ndeke Luka, les circonstances de la mort de ce dernier devraient être « clarifiées ».

Pour d’autres, notamment les jeunes générations  qui le connaissent par ouïe dire, il a « beaucoup contribué au développement du pays, sa lutte n’avait pas encore atteint son apogée, il reste et demeure le père de la nation centrafricaine. L’exemple de Boganda mérite d’être copié par ses successeurs, car c’était un homme généreux qui aimait son pays ».

Cette année, la commémoration du 29 mars intervient dans un contexte particulier en RCA. Le pays vit une crise politique marquée par un lourd contentieux électoral. L’opposition exige l’annulation du scrutin du 23 janvier 2011 qui a vu la réélection au premier tour rappel du président sortant François Bozizé. Elle justifie son exigence par des fraudes massives et de nombreux incidents qui ont émaillé le scrutin notamment au plan de l’organisation.

Plusieurs tentatives de médiations dont celle du médiateur de la République Monseigneur Paulin Pomodimo sont restées vaines. Pourtant Boganda, fondateur du Mouvement pour l’Evolution Sociale de l’Afrique Noire (MESAN) avait toujours prôné l’Unité, la Dignité, et le Travail. Ces mots-clé sont d’ailleurs restés la devise du pays.

 

Les PV électoraux des provinces attendus à Bangui

Radio Ndéké Luka Mardi, 29 Mars 2011 13:43

Deux jours après le 2nd tour du scrutin législatif du 27 mars 2011 en Centrafrique, les procès-verbaux commencent à parvenir à la Coordination nationale de la CEI (Commission électorale indépendante). Le 29 mars 2011, les procès-verbaux des circonscriptions électorales de Bangui concernées par ce scrutin et ceux de quelques villes de provinces non loin de Bangui sont déjà acheminés à la coordination nationale de la CEI.

Joint par Radio Ndeke Luka, Célestin NANGBEA, président de la sous-commission bureau de vote et dépouillement de la CEI affirme que « c’est depuis 48 heures que la sous- commission dépouillement commence à enregistrer les enveloppes des procès-verbaux ».

En précisant que ces procès-verbaux seront transmis à la Cour Constitutionnelle et au ministère de l’Administration du Territoire, Célestin NANGBEA a aussi expliqué que « le dépouillement démarre le mercredi 30 mars, pour éviter les erreurs du 1er tour et respecter les délais de 8 jours fixés par le code électoral ».

Au sujet des communiqués de victoire publiés par certains candidats dans leurs circonscriptions, le président de la sous-commission bureau de vote et dépouillement de la CEI a indiqué que ces affirmations n’engagent que ces candidats. Seule la CEI est habilitée à donner les résultats provisoires de ces élections, résultats qui seront validés par la Cour Constitutionnelle.

 

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Centrafrique-Presse.com - dans Nation
29 mars 2011 2 29 /03 /mars /2011 01:34

 

 

 

Bozizé dégage

 

 

RFI 28 Mars 2011

Les Centrafricains se sont peu rendus aux urnes le 27 mars 2011 pour élire leurs députés au second tour d'élections législatives dont l'issue laisse peu de doute, l'opposition boycottant le scrutin. Le Parti Kwa na Kwa du président François Bozizé devrait donc être maître à bord de l'Assemblée nationale. Les résultats devraient être connus dans les huit jours et la Cour constitutionnelle a quinze jours pour les valider.

Aucun incident grave n'a été signalé sur l'ensemble des opérations de vote de ce second tour, ce qui constitue un motif de satisfaction pour la Commission électorale indépendante et le pouvoir.

Les bureaux de vote ont ouvert le 27 mars avec du retard, mais tous ont commencé le dépouillement avant la nuit tombante. Contrairement au premier tour où durant la journée il y avait de longues files d'attente visibles, celles-ci étaient inexistantes.

Pour l'opposition, ce peu d'engouement des électeurs est le signe que son appel au boycott a été suivi. De son côté, le gouvernement estime que l'appel au boycott n'a eu aucun effet. Selon lui le deuxième tour des législatives ne peut connaître la même affluence des électeurs que le premier tour de la présidentielle et des législatives groupées.

Les résultats provisoires doivent être connus dans les huit jours, et la Cour constitutionnelle a quinze jours pour les valider. Le doute n'est plus permis. Le KNK, (Kwa na kwa - le travail, rien que le travail en langue songo), le parti du président François Bozizé va rafler la majorité absolue à l'Assemblée nationale

 

 

 

CENTRAFRIQUE : LÉGISLATIVES BOYCOTT MASSIF MAIS AUCUN INCIDENT

 

 (MISNA) 28Mars, 2011 - 16:06 - Les opérations de dépouillement des bulletins de vote ont commencé à l’issue du second tour des législatives de dimanche, qui s’est déroulé dans le calme et a enregistré une faible participation des électeurs, comme en réponse à l’appel au boycott lancé par l’opposition.

Selon les observateurs électoraux, l’issue du scrutin s’avère escomptée en faveur du parti Kwa na Kwa du président fraîchement réélu François Bozizé, considérant le désistement des principaux mouvements de l’opposition. Malgré l’ouverture tardive des 3800 bureaux de vote éparpillés surtout le territoire, aucun incident ni problème d’organisation n’a été relevé pendant la journée de dimanche et les opérations de dépouillement ont pu commencer dès la clôture du scrutin.

La Commission électorale, qui s’est dite satisfaite du déroulement des opérations de vote, a annoncé que les résultats provisoires des élections seraient diffusés dans un délai de huit jours. À partir de leur diffusion, le Conseil constitutionnel disposera de 15 jours pour se prononcer sur leur validité.

De son côté, l’opposition s’est réjouie de la portée de son appel au boycott au sein de la population, mettant en garde contre d’éventuelles manipulations du régime pour camoufler la faible affluence des électeurs.

Sur les 105 sièges en lice, 26 des 35 remportés dès le premier tour avaient été conférés au parti présidentiel. Le Front pour l’annulation et la reprise des élections de janvier 2011 (Fare 2011, opposition) avait quant à lui appelé les électeurs à boycotter ce second tour pour dénoncer les présumées fraudes à grande échelle commises par le régime. Plusieurs candidats indépendants ont néanmoins maintenu leur participation aux élections de dimanche.

 

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Centrafrique-Presse.com - dans Politique
29 mars 2011 2 29 /03 /mars /2011 01:18

 

 

Crépin Mboli Goumba

 

 

Suite à la publication ici-même des réflexions de Crépin Mboli-Goumba sur le processus électoral dans notre pays, la rédaction de Centrafrique-Presse publie également ci-dessous la réaction d'un compatriote à cette tribune de l'ancien Vice-Président de la CEI. La rédaction tient à préciser qu'elle n'est nullement engagée par les propos et opinions ici exprimés par les différents protagonistes. Il s'agit uniquement de permettre le déroulement du débat démocratique qui pourra faire avancer le schmilblick mais dans la mesure du possible, il faut éviter les règlements de comptes qui ne pourront que faire le jeu du régime dictatorial en place à Bangui.

 

Rédaction C.A.P

 

 

 

Si à la lecture de la tribune de mon ami Crépin, l'on peut sentir l'odeur de sa déception à défaut du gout ; je suis toutefois stupéfait par le nombre astronomique d'interrogations qu'elle met en exergue.

 

La démission de Me Mboli Goumba à deux mois des élections aurait enlevé des doutes sur sa probité s'il avait dressé, preuve à l'appui ce qui était reproché à Binguimalet et à la CEI dans toutes ses composantes. S'il avait aussi fait le bilan de son action à la CEI et preuve suprême de son patriotisme faite en restituant ou en offrant à des œuvres sociales tous les sous que ses fonctions de Vice-Président de la CEI lui ont procurés. Dans sa guéguerre avec son ancien compagnon Redjekra, il avait écrit noir sur blanc comme Madame Hassen à propos de ses culottes, qu'il gagnait plus de 50.000 dollars US par an. Nous aurions cru en lui, j'aurai cru en lui s'il avait posé cet acte. Car de deux mois à J-3 je ne vois aucune différence, lui et ceux qu'ils vilipendent aujourd'hui ont tous participé à la mangeoire de la CEI. Sa plume est donc assortie de courbes épineuses.

Tout Centrafricain sérieux, soucieux même de son avenir propre ne peut aujourd'hui tendre la main à Bozizé et encore moins tirer à boulets rouges sur l'opposition.

L'opposition centrafricaine est ce qu'elle est. Elle ne vient pas de Mars, de Babylone et encore moins du Venezuela. Elle sort de nous, elle vient de nous, elle est nous. Ses travers et ses limites sont aussi l'expression de nos travers et de nos limites. D'elle, nous pouvons espérer(et ou exiger) le meilleur que si nous nous transformons aussi.  Or les limites de ce changement sont vite anéanties par la plume de Me Mboli Goumba.

Que cela soit pour 2016 ou lors des législatives anticipées qu'on prête l'intention à Bozizé d'organiser après la modification de la constitution qui ouvrira la voie à un 3ème mandant au début de l'année prochaine, il se pose la question de l'alternative au KNK.

En vilipendant l'opposition, il donne un blanc-seing à Yangouvonda Von Benzambé. En tirant sur l'opposition, il fait preuve d'irresponsabilité car il fait le lit du KNK et/ou celui d'un autre rebelle qui cassera tout sur son passage jusqu'à Sassara. Ce discours irresponsable de Me Mboli Goumba est à condamner car dangereux. C'est Bozizé l'adversaire de la paix, de la démocratie, de l'unité et du progrès. Il est vrai qu'il n'en est pas le seul et que l'opposition en regorge aussi.

L'opposition centrafricaine n'est pas exempte de critiques. Les jeux de dupes de Martin Ziguele et son parti le MLPC, le double langage de Tiangaye, l'absence totale de leadership (aussi de charisme) de Nakombo, l'amateurisme plus vrai que nature de Gamba et Sioké, les ambiguïtés des Kolingba…sont autant d'éléments qui ont contribué à affaiblir celle-ci et à permettre au KNK de réaliser son passage en force.

S'il est vrai qu'en Centrafrique les gens n'acceptent pas leurs responsabilités et se lancent toujours dans une fuite en avant, il est aussi urgent de ne pas se tromper sur l'essentiel. Et l'essentiel en ce moment c'est de travailler à l'émergence d'une force politique qui ira devant les Centrafricains en 2016 pour que le changement arrive.

Je prends cette tribune avec beaucoup de réserves car elle me fait penser à une technique de contre-espionnage qui consiste à dire le contraire de ce qu'on pense afin de savoir ce que l'autre pense ou fait.

Cette tribune aborde les problèmes dans le même sens que les Ngouandjika, Ndoutingaï, Zingas, Gonda avec comme substrat : l'opposition fait mal ou a mal fait. Mais que propose-t-elle ? Que pense-t-elle des pratiques moyenâgeuses de Bozizé et du KNK ?

Pour moi, elle annonce la compromission prochaine de son auteur avec le KNK à moins que ce dernier ne s'installe à Nzagarou pour procéder à sa mue car il paraît que les poissons de ce cours d'eau sont parmi les meilleurs de Centrafrique. Bonne mue, Maître.

Zapo Julien

 

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Centrafrique-Presse.com - dans Opinion
29 mars 2011 2 29 /03 /mars /2011 01:13

 

 

 

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Centrafrique-Presse.com - dans Annonces et divers
29 mars 2011 2 29 /03 /mars /2011 01:10

 

 

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Paris, France 28/03/2011 (Pana) – Le président tchadien, Idriss Déby, a fermement mis en garde lundi contre une déstabilisation de la Libye par la coalition internationale dirigée par la France, estimant que cette action sera lourde de conséquences pour la région et la dissémination du terrorisme en Afrique, en Europe et en Méditerranée. 'L’intervention militaire contre la Libye est une décision hâtive qui peut avoir de lourdes conséquences en matière de déstabilisation régionale et de dissémination du terrorisme', a expliqué le président tchadien dans un entretien accordé à l’hebdomadaire panafricain Jeune Afrique paru ce lundi.

Pour le président Déby, l’intervention de la coalition viole les principes de l’Union africaine (UA) en matière d’intégrité territoriale, de non-ingérence et de refus de l’emploi de la force pour renverser un pouvoir en place.

'Un soulèvement populaire pacifique comme cela s’est passé en Tunisie et en Egypte est une chose, une rébellion armée comme en Libye en est une autre. Soutenir ce type de phénomène, a fortiori intervenir militairement pour l’accompagner et le faire aboutir,  va directement à l’encontre du traité de l’UA', a-t-il averti.

Le chef de l’Etat tchadien a déploré le mépris de la coalition internationale à l’endroit de l’UA qui avait décidé lors de son Conseil de paix et de sécurité  (CPS), tenu les 9 et 10 mars à Addis-Abeba, d’envoyer une délégation de cinq chefs d'Etat à Tripoli.

'L’ONU, l’Union européenne, la France, les Etats-Unis n’ont manifestement pas voulu tenir compte de l’UA, c’est un tort', a regretté le président Déby qui a revendiqué son amitié avec le Guide libyen.

'J’ai eu raison de faire de Kadhafi un ami. La Libye est un Etat voisin avec lequel nous avons une coopération que j’apprécie, dans le respect de nos souverainetés respectives. S’il le faut, je renforcerai encore cette coopération. Les Libyens et les Tchadiens ont des liens de sang', a insisté M. Déby.

L’UA a décliné l’invitation de la France à participer au Sommet organisé le 19 mars à Paris par la coalition internationale pour lancer des frappes aériennes sur la Libye.

Selon un bilan encore provisoire, plus d’une centaine de personnes ont déjà été tuées dans des raids aériens de la coalition sur différentes villes libyennes.

Plusieurs ONG de la diaspora africaine, dont la Fédération mondiale de la diaspora et la Fédération des travailleurs africains en France (FETAF),  ont organisé jeudi dernier à Paris une grande manifestation pour dénoncer 'l’acharnement' de la coalition internationale contre le peuple libyen.

Les manifestants ont vivement réfuté l’argument de la protection du peuple libyen avancé par la coalition tout en estimant que le vrai mobile de l’intervention militaire est de mettre la main sur le pétrole libyen.

 

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Centrafrique-Presse.com - dans AFRIQUE
29 mars 2011 2 29 /03 /mars /2011 01:06

 

 

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La France au secours des personnes vulnérables en RCA

Radio Ndéké Luka Lundi, 28 Mars 2011 13:07

Dans le cadre du programme d’aide alimentaire, Jean-Pierre VIDON, Ambassadeur de France en République centrafricaine, a procédé, ce lundi 28 mars 2011 à l’Alliance française de Bangui, à la signature des trois conventions de financement d’un montant total de 900 000 €,  soit 591 261 300 F CFA.

Ces conventions permettront aux ONG françaises «  Action contre la Faim », « Première Urgence » et « Triangle Génération Humanitaire » d’apporter leurs concours pour secourir 8 800 personnes vulnérables dans la Mambéré Kadéï, 4 900 déplacés internes dans l’Ouham, et 10 915 ménages affectés par les événements sécuritaires dans la Vakaga et la Haute Kotto. Plus de 440 tonnes de denrées, 54 tonnes de semences vivrières et 11 000 outils aratoires seront distribués.

Cette aide alimentaire de la France,  accordée en ce premier semestre de l’année, représente le double de celle accordée en 2010. Elle illustre ainsi selon l’ambassadeur « le renforcement de l’engagement de la France, aux côtés des populations les  plus démunies ».

Ce dernier a expliqué le don par « la volonté d’atténuer les souffrances des victimes du fait de l’homme ou de la nature ». Il a notamment cité pour la RCA, les victimes de catastrophes naturelles, les victimes des crises politiques et sécuritaires, les victimes des conditions de vie rendues plus difficiles par la paupérisation et l’impossibilité de se prendre en charge.

 

 

 

 

Centrafrique : Equipements et matériels médicaux pour les réfugiés et les populations

Lundi, 28 Mars 2011 18:06

Ai- Rca- Des dons sont constitués de lits de consultation, des tables d’accouchement, des kits de test d’hépatite B, des poubelles, des chaussures, des lots d’équipement et de matériels médicaux d’une valeur de 39.139.308 Francs CFA.

 Ils ont été offert par le Fonds des Nations Unies pour la Population (UNFPA) aux formations sanitaires (Fosa) de la Lobaye  remis ce 25 mars 2011, ont pour but de renforcer les capacités opérationnelle et technique des plateaux de ces structures sanitaires  en vue d’une meilleure prise en charge à la fois des personnes réfugiées et déplacées internes et des différentes populations que ces centres de santé accueillent.

La cérémonie qui était présidée par Edith Yolande Ewoko Delambaut , le Sous-préfet de Mbaiki et qui avait pour cadre l’Hôpital Préfectoral de la localité, a connu la participation de Thérèse Zeba, la représentante résidente de l’UNFPA, de Raymond Mongbandji, le Président de la délégation de la ville de Mbaiki, de Jean Baptiste Madoundji, le Chef de Centre, Chef du district sanitaire de Mbaiki, du représentant de l’ONG Merlin,  et du Directeur médical de l’OMS Lombelelo.

Dans son traditionnel mot de bienvenue, le maire de la ville de Mbaiki, M Raymond Mongbandji  s’est félicité du choix porté sur sa localité pour abriter cette cérémonie de coup d’envoi de remise et  de distribution des équipements et matériels médicaux.

A en croire le président de la délégation spéciale de la ville de Mbaiki, la remise des équipements et matériels médicaux à l’Hôpital Préfectoral pour secourir   les réfugiés de la RD Congo , les personnes déplacées internes, et la population de Mbaiki, vient après la dotation par l’UNFPA  d’une ambulance à ce même hôpital.

« Ces gestes  de la représentante résidente de l’UNFPA en faveur de ma population en particulier et celle de la Lobaye en général, témoignent de  la qualité  de l’humanité de cet organisme onusien et de l’intérêt qu’il porte pour la santé de reproduction de notre population » a-t-il relevé.

Le directeur médical de l’ONG Merlin en Centrafrique, Dr Lombélélo a rappelé à l’audience que c’est depuis Mai 2010 que son ONG travaille dans la Lobaye et que « ces actions sont essentiellement orientées à  80% vers les réfugiés congolais et à 20 % en faveur des populations d’accueil. Cette population qui a librement accepté de partager eau, nourriture, toit, terre, et structures sanitaires et éducatives avec ces réfugiés ».

A l’en croire, l’ONG Merlin bénéficie de l’appui multiforme des autorités locales, «  nous avons la paix, ce  qui nous  a permis d’œuvrer suffisamment comme il le faut… Je voudrais particulièrement remercier l’UNFPA , parce que depuis que nous sommes arrivés dans cette localité, c’est grâce à son appui que nous avons beaucoup fait dans la santé de reproduction et beaucoup des accouchements qui devraient se solder par des drames  ont été bien menés et ceci toujours grâce à l’appui de l’UNFPA » a-t-il fait savoir

Pour la représentante résidente de l’UNFPA Thérèse  Zeba l’affluence  des réfugiés de la RD Congo, fuyant les crises militaro-politiques pour trouver refuge dans la Lobaye en République Centrafricaine, a créé un accroissement de la demande en services sociaux  de base.

Du coup, les services de santé  disponibles ont été débordés dans tous les domaines  de soins « particulièrement pour l’offre de service de  santé de reproduction  notamment les soins obstétricaux, néonataux  d’urgence, la prévention et prise en charge des   cas des IST, VIH/Sida  et des violences basées sur le genre ».

Pour elle, ce lot d’équipements et matériels médicaux offert aux différentes formations sanitaires de la Lobaye est une réponse aux besoins identifiés et prioritaires  non seulement pour les structures sanitaires mais aussi pour la zone d’accueil.

« Depuis lors, l’UNFPA en collaboration avec le gouvernement et les autres agences du système des nations unies et Merlin, a apporté des appuis multiformes pour satisfaire les besoins essentiels des réfugiés, et de la population d’accueil en matière de santé de reproduction » a-t-elle réitéré.

Selon le préfet par intérim, Mme  le sous-préfet de Mbaiki Edith Yolande Ewoko Delambaut, la remise de ces dons vient témoigner  l’intérêt que le chef de l’état François Bozize porte à la santé de la population  centrafricaine.

« Nous ne pouvons rester insensibles à ce  geste qui restera gravé dans l’annale de l’histoire de la santé. Et pour ce faire,  nous disons, au nom de la population,  merci à l’UNFPA» a-t-elle témoigné

« Je veillerai à ce que ces équipements et matériels médicaux  soient utilisés à bon escient rien que pour la santé de la population d’accueil et des réfugiés qui ont choisi de vivre dans la Lobaye » a-t-elle rassuré en réceptionnant symboliquement un échantillon de ces  équipements et matériels médicaux des mains de Mme Thérèse Zeba, représentante résidente de l’UNFPA.

Il convient de préciser que, ces équipements et matériels médicaux vont être repartis dans les centres de santé de Mongoumba,  Postes de santé de Zinga,  de Gouga,  centre de santé de Batalimo, le camp des réfugiés de Batalimo, et le poste de santé d’Ikoumba.

Gautier Koi, Ai Bangui

 

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29 mars 2011 2 29 /03 /mars /2011 01:03

 

 

carte Côte d'Ivoire

 

 

ABIDJAN - AFP / 28 mars 2011 19h49 - Les forces du président ivoirien reconnu par la communauté internationale Alassane Ouattara ont lancé lundi une "offensive généralisée" dans l'ouest, le centre-ouest et l'est du pays, a affirmé l'état-major de l'armée fidèle au chef d'Etat sortant Laurent Gbagbo.

"Il y a une offensive généralisée sur toute la ligne de front" qui coupe depuis 2002 le pays, le nord étant contrôlé par les combattants pro-Ouattara et le sud par l'armée loyale à M. Gbagbo, a indiqué à l'AFP une source à l'état-major des Forces de défense et de sécurité (FDS), fidèles au président sortant.

"Il y a eu une attaque des rebelles à Duékoué (ouest), une attaque sur le 2ème bataillon de Daloa (centre-ouest) et une autre près de Bondoukou (est). Cela pose le problème du cessez-le-feu en vigueur" depuis les affrontements de 2002-2003, a ajouté cette source.

"A Duékoué, les combats se poursuivent. A Daloa et Bondoukou, les attaques ont été repoussées", a-t-il affirmé.

A l'état-major des Forces républicaines, nouvelle dénomination des forces pro-Ouattara, rassemblant essentiellement des ex-rebelles des Forces nouvelles (FN), on a confirmé les attaques sur ces trois fronts.

"A Duékoué, il y a une poche de résistance (des FDS) dans une scierie située à la sortie ouest de la ville", selon cette source.

"A Daloa, nous avons attaqué le camp du 2ème bataillon et ce (lundi) matin nous avons pris la localité de Bediola (35 km au nord de Daloa). Nos hommes progressent maintenant vers Daloa", porte d'entrée de la "boucle du cacao", la grande région productrice.

La Côte d'Ivoire est le premier producteur et exportateur mondial de cacao.

A l'est du pays, "nous sommes à 15 km au nord de Bondoukou", ville frontalière du Ghana, selon cette source.

Cette offensive des forces pro-Ouattara intervient au moment où le pays glisse chaque jour un peu plus vers la guerre civile, les violences post-électorales ayant fait 462 morts, essentiellement des civils, selon l'ONU, depuis le scrutin contesté du 28 novembre.

Soumis à d'intenses pressions internationales, le président sortant, au pouvoir depuis 2000, refuse de céder le fauteuil présidentiel à son rival.

(©)

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