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11 mai 2011 3 11 /05 /mai /2011 01:08

 

 

 

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La Haye – Le 6 mai 2011, le Fonds de la Cour pénale internationale (CPI) au profit des victimes lance un appel à manifestation d’intérêt pour faciliter la réhabilitation de victimes de violences sexuelles et sexistes en République centrafricaine (RCA), ayant identifié un besoin d’assistance urgent prioritaire des victimes de ces crimes dans le contexte de la situation en RCA. Les futurs programmes du Fonds en RCA pourront toutefois cibler à l’avenir des victimes d’autres crimes. Le Fonds finance des projets de réhabilitation physique, psychologique et de soutien matériel à l’intention des victimes de crimes relevant de la compétence de la CPI.

Le 21 décembre 2004, le Gouvernement de la RCA a déféré la situation à la CPI, qui a officiellement ouvert la situation en République centrafricaine le 19 janvier 2005. Toutes les parties au conflit en RCA ont commis des viols et autres agressions sexuelles graves. En effet, lorsque le Procureur a annoncé l’ouverture d’une enquête en République centrafricaine le 22 mai 2007, il a indiqué que son analyse préliminaire des crimes allégués avait révélé un schéma de viols massifs et autres actes de violence sexuelle, apparaissant comme ayant constitué un élément central du conflit. Ce nombre élevé de victimes signalées de viols a fait de la situation en République centrafricaine, la première enquête de la CPI dans laquelle les allégations de crimes sexuels étaient bien plus nombreuses que celles de meurtre. Les allégations de crimes sexuels étaient précises et étayées, ce qui laisse penser que des viols sur les civils ont été commis en des proportions telles qu’il est impossible de les ignorer au regard du droit international. En novembre 2010, le premier procès devant la Cour pénale internationale dans la situation en RCA s’est ouvert, celui de Jean-Pierre Bemba, accusé de crimes contre l’humanité et crimes de guerre, dont des assassinats, des viols et des pillages.

Les circonstances des crimes étaient souvent particulièrement cruelles : viols collectifs, publics, ou auxquels des proches sont contraints à prendre part. Les violences touchent principalement les femmes et les jeunes filles, mais les hommes ont également été victimes de viols, d’actes de torture à caractère sexuel, d’esclavage sexuel, d’humiliations sexuelles et d’inceste forcé.

Les rescapés de violences sexuelles souffrent souvent, tant à long terme qu’à court terme, des conséquences de ces actes pour leur santé, leur bien-être psychologique et leur intégration sociale. Aux blessures physiques viennent s’ajouter le syndrome de stress post-traumatique (SSPT), les maladies sexuellement transmissibles (notamment le VIH/Sida), les fausses couches, les grossesses forcées et les fistules traumatiques, qui sont des déchirures débilitantes des tissus du vagin, de la vessie ou du rectum. Des années de crise ont laissé le système de santé centrafricain dans un état désastreux. On compte un médecin pour 3 000 habitants, une infirmière pour 1 000, et 37 % de la population doit parcourir en moyenne 10 km à pied pour parvenir à un centre de santé.

Le but général du programme lancé par le Fonds dans le cadre de son mandat de réhabilitation est d’apporter aux victimes de violences sexuelles et sexistes, à leur famille et aux communautés touchées un soutien formant un ensemble cohérent afin qu’elles puissent surmonter cette épreuve et mener une vie stable. Pour ce faire, le Fonds s’efforce de promouvoir l’autonomisation des femmes et des jeunes filles et de répondre aux besoins spécifiques des rescapés en fonction de leur âge, ce qui est une condition fondamentale à tout processus d’édification de la paix. Le Fonds concentre ses activités dans les diverses provinces de RCA les plus touchées par les violences sexuelles et sexistes et encourage les organisations internationales non-gouvernementales à intégrer dans leurs programmes le renforcement des capacités locales dans le cadre de partenariats avec les associations de femmes et les groupes de rescapés.

L’appel à manifestation d’intérêt lancé par le Fonds au profit des victimes est ouvert pour une durée de trois mois, du 6 mai au 5 août 2011. C’est la première étape d’un processus qui en compte deux ; chaque manifestation d’intérêt sera examinée, éventuellement retenue, puis pourra être présélectionnée. Les organisations présélectionnées seront invitées à soumettre une proposition technique et financière détaillée après la tenue d’un atelier consacré à l’élaboration de propositions que le Fonds organisera à Bangui (RCA). Les projets retenus seront soumis à l’approbation du Conseil de direction du Fonds et de la Chambre préliminaire de la CPI chargée de la situation en RCA.

Quelques informations sur le Fonds au profit des victimes

Le Fonds de la CPI au profit des victimes est le premier fonds à s’inscrire dans la dynamique mondiale visant à mettre un terme à l’impunité et à promouvoir la justice. À la fin de l’un des siècles les plus sanglants de l’Histoire, la communauté internationale s’est engagée, en adoptant le Statut de Rome, à mettre un terme à l’impunité, à s’efforcer d’empêcher que soient commis les crimes les plus graves que connaisse l’humanité et à rendre justice aux victimes. En 2002, le Statut de Rome est entré en vigueur et, en application de son article 79, l’Assemblée des États parties a créé le Fonds à l’intention des personnes et des familles des personnes victimes de crimes relevant de la compétence de la Cour pénale internationale. Ces crimes sont actuellement le génocide, les crimes contre l’humanité et les crimes de guerre. À l’avenir, les crimes d’agression seront également pris en compte.

Le Fonds s’intéresse et pourvoit aux besoins physiques, psychologiques ou matériels des victimes les plus vulnérables. Il s’efforce de sensibiliser l’opinion publique et de mobiliser des gens, des idées et des ressources. Il finance des projets novateurs, mis en œuvre par des intermédiaires pour soulager les maux des survivants, trop souvent oubliés. Il travaille en collaboration étroite avec des ONG, des groupes communautaires, des organisations féminines locales, des gouvernements et des organismes des Nations Unies, et ce, aux niveaux local, national et international. En s’attachant à favoriser l’appropriation et la prise en main des opérations à l’échelon local, le Fonds responsabilise les victimes et fait d’elles les principaux acteurs de la reconstruction de leur existence.

Chargé à la fois d’exécuter les ordonnances de réparation rendues par la Cour et d’apporter une assistance générale aux victimes de crimes relevant de la compétence de celle-ci, le Fonds au profit des victimes est particulièrement bien placé pour promouvoir le retour d’une paix durable, la réconciliation et le bien-être dans des sociétés déchirées par la guerre. Il est investi de deux mandats à l’égard des victimes de crimes relevant de la compétence de la CPI :

Réparation : exécuter les ordonnances de réparation rendues contre une personne condamnée, lorsque la Cour le lui ordonne.

Assistance générale : utiliser les contributions volontaires émanant de donateurs pour faire bénéficier des victimes de situations dans lesquelles la Cour intervient, ainsi que leur famille, de mesures de réhabilitation physique ou psychologique et/ou d’un soutien matériel.

Dans le cadre de son second mandat, le Fonds a mis en place un large éventail de mesures d’assistance destinées aux victimes de crimes relevant de la compétence de la CPI, dont l’accès à des services de santé génésique, la formation professionnelle, l’accompagnement psychologique des victimes de traumatismes, des ateliers sur la réconciliation et la chirurgie réparatrice. Son action a bénéficié à 75 000 personnes environ dans le nord de l’Ouganda et en République démocratique du Congo. La plupart de ses projets prévoient des interventions adaptées à la situation particulière des femmes et des enfants, afin de faire face aux vulnérabilités qui leur sont propres.

L’appel à manifestation d’intérêt est ouvert pour une durée de trois mois, du 6 mai au 5 août 2011 ; les dossiers devront être adressés le 5 août 2011 au plus tard, sous forme électronique, à l’adresse suivante : Kent.Foster@icc-cpi.int.

Pour tout complément d’information, voir le site Web du Fonds à l’adresse :

http://www.trustfundforvictims.org/homepage, et le site Web de la CPI à l’adresse : http://www.icc-cpi.int/Menus/Go?id=c1e72ebf-be02-4510-9a53-08e9929aa51e&...

 

 

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10 mai 2011 2 10 /05 /mai /2011 20:47

 

 

 

Bozizé 15 mars 2011

 

 

 

Journée presque ordinaire au Caire en cette fin avril, où des vents, notamment le Khamsin, depuis le désert libyen, soufflent assez fort et envoient des rafales de sables brûlants. Alors qu’ici, tout indique que l’ancien Raïs, Hosni Moubarak, a été emporté par une révolte de la rue, dans le quartier de DOKKI, où se situe les locaux servant de chancellerie à la République centrafricaine, le personnel s’est fait jeter à la rue. La faute aux impayés de loyers, à l’incompétence et l’irresponsabilité de ceux qui prétendent gouverner le pays.

Le propriétaire de la villa n’a eu d’autre solution que d’expulser les diplomates centrafricains ce samedi 30 avril 2011. Car, depuis février 2010, il réclame à la Centrafrique, 100 millions sept cents  dix huit mille neuf cents franc CFA de loyers et d’arriérés impayés. À l’époque, il avait porté plainte contre la Centrafrique auprès du ministère égyptien des affaires étrangères pour exiger le paiement de son due et, le cas échéant, le départ de l’ambassade de ses murs, le contrat de bail arrivant à expiration le 1er octobre 2010 (lire nos précédentes livraisons sur le sujet).

Devant le silence des Centrafricains, il a été contraint de les chasser, il n’y a pas d’autres termes, de sa villa. Mais ce n’est pas faute d’avoir cherché à trouver une solution satisfaisante pour toutes les parties. D’autant que, l’Ambassadeur de la Centrafrique en Égypte, Anicet Saulet, n’a pas manqué d’attirer l’attention des autorités de Bangui sur cette situation alarmante. Dans l’une de ses correspondances que nous avons pu avoir copie, grâce à une source proche du ministère centrafricain des affaires étrangères, l’ancien chef mutin ne cache pas son découragement. D’ailleurs, c’est moins un renoncement qu’un sentiment de colère.

Écoutons-le : « À travers plusieurs correspondances et Rapports d’Activés échangés avec le département de tutelle, j’avais, très respectueusement, appelé la bienveillante attention des autorités centrafricaines, sur la situation alarmante de la représentation de la République centrafricaine au Caire, dont le fonctionnement était totalement grippé, du fait de causes exogènes et dont les solutions ne pouvaient qu’être politiques : en effet, le fonctionnement des missions diplomatiques relève de la souveraineté même de notre pays. Ainsi, je rappelais : la totale dépendance, pour son fonctionnement courant, des subsides que lui procure M. Joseph Geha, Ministre-Conseiller pour le Moyen orient en matières économique, commerciale et sociale. Ce dernier, qui a déserté Le Caire depuis plus de deux années maintenant, laisse l’ambassade aux prises avec de graves ennuis, non seulement financiers, mais aussi politiques, car il est à l’origine des multiples problèmes auxquels nous nous sommes confrontés, au quotidien, avec le ministère des affaires étrangères du pays hôte…entre les loyers qui ne sont plus payés et dont le montant des arriérés est, à ce jour, estimé par le bailleur, à CENT MILLIONS SEPT CENTS DIX HUIT MILLE NEUF CENTS FCFA, les voitures à usage officiel de l’ambassade qu’il utilisait dans son parc automobile, abandonnées dans la nature, et qui sont exploitées, à des fins mercantiles de locations, par des chauffeurs qu’il n’a plus payés, en passant par les salaires tout autant impayés aux personnel à statut local employés dans son cabinet….les plaintes en tout genre contre notre ambassade son légions…et l’ambassadeur, chef de mission, est sans argument pour défendre son pays. Il est de notoriété publique que…M. Joseph Geha circule et vit librement à Bangui, sans qu’aucune autorité ne lui demande des comptes », avait entre autre écrit Anicet Saulet, relevant au passage un « manque  de crédits de fonctionnement et des ressources humaines inadaptées ». Sans commentaires !

Comble de l’injustice, il faut aussi s’attendre, ces prochains jours, à l’expulsion de l’ambassadeur, de la résidence qu’il occupe et dont le loyer est également impayé.

Cette situation abracadabrantesque, confirme, si besoin en était, que la Centrafrique est un pays à l’envers. Avec ceux qui prétendent grossièrement la gouverner, c’est le règne de l’absurde. Si Bozizé et les siens entendaient humilier Anicet Saulet et porter un coup à son moral qu’ils ne s’y prendraient pas autrement. Il n’y a pas d’autre explication que celle-là. Saulet ayant eu le malheur d’être né Yakoma et d’avoir reçu une bonne formation militaire, aux yeux des Bozizé, complexés qu’ils sont, n’est qu’un dangereux concurrent qu’il faut éliminer à tout prix. Comment l’expliquer autrement, lorsqu’on apprend que Bozizé « cadeaute » ses proches parents et non moins président de la Cour dite constitutionnelle, d’un demi-milliard de CFA qu’il tente de plaquer en France ?

On ne comprend pas que dans ces conditions inextricables, à tout point de vue, Saulet ne démissionne pas purement et simplement. Pourquoi continuer à avaler autant de couleuvres, sachant que ce n’est pas demain, la fin du cauchemar.

Allez le dire à ceux qui ont couru pour siéger dans le gouvernement de Bozizé, reniant au passage leur parole donnée. Suivez notre regard…

Autant dire que cette récréation n’a que trop duré. Vivement que la parenthèse Bozizé se referme pour le grand bien de la Centrafrique.

L’Indépendant.                

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Centrafrique-Presse.com - dans Politique
10 mai 2011 2 10 /05 /mai /2011 16:30

 

 

 

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                     écoles dans des villages de Paoua Nord

 

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Quelques vues de la réalité de l'école en Centrafrique

 

 

Radio Ndéké Luka Mardi, 10 Mai 2011 12:19

La Centrafrique, dernière au classement des pays africains pour les investissements dans le domaine de l’Education. Un rapport de l’Unesco, publié récemment, classe la RCA parmi les mauvais élèves pour ce qui est des sommes investies au cours des dix dernières années dans le secteur scolaire.

Selon ce rapport, les sommes investies ces dix dernières années dans l’éducation en Afrique subsaharienne portent leurs fruits et permettent une scolarisation sans précédent presque partout sur le continent, sauf en Centrafrique.

Dans le même groupe des mauvais élèves, il y a la Guinée, Madagascar, le Rwanda, la Sierra Leone et l’Ouganda. Ces pays consentent un investissement de moins de 100 $, soit environ 45.000 francs CFA par élève et par an. Mais le seul pays à avoir régressé, c’est encore la RCA. Bangui a réduit ses dépenses en éducation de 1,7 % entre 1999 et 2009. Dans la même période les autres pays d’Afrique subsaharienne ont augmenté leur budget en faveur pour l’éducation de 6%.

Pourquoi ce mauvais classement de la Centrafrique? Dans le nord du pays, pour ne citer que cet exemple, des décennies de violences politiques ont causé beaucoup de destruction et de nombreux déplacements. Le secteur de l'éducation a été gravement touché par une sévère pénurie d'enseignants et d'infrastructures adéquates. Pour des milliers d'enfants, la classe ne se déroule pas dans de solides bâtiments en briques, mais dans des  écoles de brousse rudimentaires.

Les besoins sont immenses et les fonds insuffisants. Il faut davantage d'infrastructures appropriées et plus d'enseignants qualifiés. Dans de nombreuses régions, à cause de la peur des attaques des rebelles, les enseignants nommés par le gouvernement refusent d'être mutés.

Hormis le cas notable de la RCA, c’est « Mention assez bien » pour l’investissement éducatif en Afrique. Ce rapport de l’Unesco détaille les progrès réalisés par l’Afrique subsaharienne en matière d’éducation au cours de la dernière décennie. Un bilan qui se veut plutôt encourageant dans l’ensemble.

Des pays tels que le Burundi et le Mozambique sont parmi les premiers de la classe. Le Sénégal, l’Angola, l’Éthiopie et le Cameroun, sont également parmi les bons élèves, avec une augmentation de plus de 10 % de leurs dépenses éducatives. Autres pays bien classés : le Botswana, Maurice et l’Afrique du Sud qui investissent chaque année plus de 1 000 $, 450 mille francs par écoliers du primaire, soit près de 10 fois plus que la RCA.

 

NDLR : Voilà les résultats de la gestion des affaires de la RCA par Bozizé et trois gouvernements successifs de son premier ministre Touadéra dont certains vantent à tort les prétendues compétences. Non seulement la RCA a le bonnet d’âne mais les enfants centrafricains, presqu’un peu partout dans le pays, souffrent de malnutrition sévère. Et bozizé ose affirmer qu’ils ont accompli beaucoup de progrès dans la gestion du pays. De quel pays parle-t-il ainsi ?

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Centrafrique-Presse.com - dans Société
10 mai 2011 2 10 /05 /mai /2011 16:16

 

 

 

CAD 7 mai 2011

 

 

Collectif pour l’Alternance Démocratique (CAD)

s/c Mme Marie-Reine HASSEN

75017 Paris - France

 

A  la Communauté Centrafricaine

et aux Amis du Centrafrique en

France.

 

Mesdames, Messieurs,

 

Le CAD (Collectif pour l’alternance Démocratique en Centrafrique) vous remercie d’avoir massivement répondu à son invitation pour une rencontre d’échanges post-électorale avec les candidats Martin ZIGUELE et Emile GROS NAKOMBO le samedi 7 mai 2011 à la Bourse du Travail à Paris.

 

Suite à cette rencontre réussie grâce à la qualité de vos interventions, nous avons le plaisir de porter à votre connaissance ce court message descriptif du collectif.

 

Le CAD est une plate-forme démocratique de la diaspora composée de citoyens centrafricains représentants des partis politiques, de la société civile, des personnalités politiques indépendantes, ainsi que les amis de Centrafrique. Il est la manifestation de la volonté de tous ceux et celles qui sont attachés aux valeurs de la démocratie notamment la défense du respect des règles du suffrage universel, de la défense du respect de la constitution, des libertés, du respect des droits de l’homme, de la bonne gouvernance, etc.

 

Il s’agit par ailleurs d’une association régie par la loi française de1901, dont les objectifs incluent ceux  poursuivis par le FARE 2011, tout en élargissant son périmètre d’actions aux Personnalités Politiques Indépendantes, la Société Civile Centrafricaine et les Amis  de la RCA de l’Etranger.

 

Voici la composition du Bureau du CAD :

 

Présidente : Marie-Reine HASSEN

Porte-parole : Jean-Pierre MARA

Secrétaire Général : Médard POLISSE BEBE

Trésorier Général : Antoine Jérémie NAM-OUARA

Chargé de Logistique & Animation : Gabin M’BEDING-NAMBOSSET

 

 

 

Fait à Paris, le 8 Mai 2011

Jean-Pierre MARA 

Porte-parole du CAD

 

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Centrafrique-Presse.com - dans Politique
10 mai 2011 2 10 /05 /mai /2011 15:37

 

 

 

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Les Brèves de N’djaména  DEB ou le trio infernal

Source : Tchadactuel lundi 9 mai 2011

Le trio Deby, El-Béchir et Bozizé à la recherche des solutions machiavéliques aux vrais problèmes. Oumar El-Béchir est très amer, déçu et frustré. Il pensait avoir conclu un bon deal avec les américains : « tu laisses le Sud Soudan se séparer tranquillement, démantèle la rébellion tchadienne, réconcilie toi avec le Tchad et on suggèrera à la CPI d’annuler ses poursuites et on obligera les rebelles du Darfour de signer un accord avec toi sans majeur condition ». Dans la même optique et pour réassurer El-Béchir, les américains ont fortement conseillé aux sud-soudanais de ne pas aider les rebelles du Darfour sous quelle forme que ce soit. C’est ainsi que Salva Kiir, le Président du Sud-Soudan, demanda très gentiment à Minny Minnawi et au Dr Khalil, qui ont entre-temps déployé leurs forces au sud, de repartir au nord.

Traduit en langage de la rue, c’est à peu près le deal qu’El Béchir pensait avoir conclu avec Oncle Sam et ses satellites européens. Or après le referendum passé de manière plus que soft avec des résultats reconnus par El Béchir avant même leur publication officielle, ce dernier n’a rien vu venir : au contraire le Gal Scott Cration, l’envoyé spéciale américain pour le Soudan et qui était l’interlocuteur principal d’El-Béchir, a pris le même jour l’avion pour son nouveau poste d’Ambassadeur. La CPI n’a pas bronché, les rebelles de Darfour se sont renforcés.

Du coup, El-Béchir se rend compte qu’il a été berné et réagit. Sans laisser le temps aux faucons de son régime de l’accabler pour avoir bradé le Sud, il fomente un mini coup d’Etat interne pour se débarrasser des officiers supérieurs islamistes et en temps interne de nouveau leur chef spirituel en la personne de Dr Hassan El Tourabi, puis commence un vaste travail de sape à l’encontre du gouvernement du Sud soudan : création des milices opposées au régime. Des milices qui se sont étrangement vite développées et qui ont pris depuis des proportions inquiétantes. Il existe à l’heure actuelle plus de 4 mouvements armés qui luttent contre le pouvoir de Salva Kiir. Dirigés par des anciens célèbres maquisards, souvent proches du défunt Chef historique de SPLA, John Garang, donc des chefs de guerre plus fédéralistes que séparatistes, soutenus fermement et de manière ouverte par Khartoum. Ces mouvements sont devenus une menace sérieuse pour le nouveau régime du Sud Soudan. Le régime d’El-Béchir ne s’est pas arrêté à cela. Il traîne les pieds pour entamer des discussions sur les points encore en suspense et vient même de déclarer publiquement que la région d’ABYEY, région pétrolifère du Sud Soudan, mais habitée majoritairement par des nomades venus du Nord, appartient au Nord. Pire, la région a subi un nettoyage ethnique systématique.

Selon plusieurs sources concordantes, le régime d’El Béchir est en train de durcir sa position vis-à-vis du Sud et beaucoup craignent un regain de violence généralisée qui retarderait la proclamation de l’indépendance du Sud soudan.

Dans cette lancée machiavélique, El Béchir semble trouver deux acolytes qui vont le soutenir dans cette œuvre de destruction du Sud Soudan avant même la naissance de celui-ci : Deby du Tchad et Bozizé de la RCA. Ces deux doivent soutenir El Béchir dans ses desseins de déstabilisation : les rebelles antis Salfa Kiir doivent trouver une base arrière sûre. Par l’intermédiaire de Deby, Bozizé accepta de mettre à la disposition des rebelles la région de l’extrême Nord-Est comme centre de décision et d’accueil les villes de Birao et OBO. On rappelle que cette région est aussi la zone des opérations des rebelles centrafricains : Bozizé pense ainsi faire contenir ses propres rebelles par les rebelles du Sud Soudan, tandis que les armes partiront du Tchad via la RCA.

Dans cette opération tragi-comique, chacun dupe l’autre. Deby, qui a reçu en audience très récemment une délégation des sud-soudanais et qui leur a promis l’ouverture d’un consulat général, était pourtant un opposant acharné contre l’indépendance du Sud-Soudan. Il a aussi trouvé une occasion en or pour montrer à l’opinion internationale sa reconnaissance du nouvel Etat. Mais avant que l’incendie de la case du voisin n’atteigne la sienne, il donne un coup de main très intéressé à El Béchir qui a entre-temps démantelé sans vergogne l’opposition politico-militaire tchadienne sur son territoire ! Pour ce faire, Deby embarque dans ses manigances le pauvre Bozizé pour que son pays serve de base arrière aux contras soudanais, étant entendu qu’aucun pays de la sous-région de l’Afrique orientale n’est prête à accueillir une opposition au nouvel état. Au contraire, tous sont contre, à des degrés divers au nord musulman. Le Gal Bozizé sera présenté aux soudanais par son mentor comme le nouvel allié inconditionnel dans la déstabilisation du Sud-soudan, et naturellement ces sacrifices consentis par le peuple centrafricain pour le Gl El Béchir méritent d’être récompensés. Comment, de quelle nature ? Et combien ? Ce sont les sujets à discuter lors du prochain sommet, à moins que Mr Deby n’en décide autrement.

La convivialité retrouvée entre Deby et El Béchir cache beaucoup des en-dessous. En effet, contrairement à Deby qui agit et réagit sans constance ni consistance, les soudanais n’ont pas une culture de réaction instantanée mais agissent comme le cancer. En d’autres termes ou vous pratiquez l’ablation de la partie attaquée, ou il vous tue ! En ce sens qu’ils n’ont rien oublié de Deby : de ses incartades, de ses volte-face, de ses légèretés à traiter les affaires de l’Etat. . . . Ainsi de la manière la plus intelligente, ils préparent le virus ! Mais. . . . . Deby non plus n’est pas du tout bête, avec la rançon récupérée du voisin du nord … C’est Django tire ou meurt, ou bien Santana tire le premier. Vivant, verra et vivra!!!


Bérémadji Félix (N’djaména)

 

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Centrafrique-Presse.com - dans Relations Internationales
10 mai 2011 2 10 /05 /mai /2011 04:03

 

 

 

12022011malonga

 

 

Comme nous l’avons révélé en exclusivité la semaine dernière dans une de nos parutions, c’est bel et bien la coquette somme de 500 millions de F CFA, soit 762.2450.86 d’euros que le président de la Cour constitutionnelle centrafricaine a trimbalé sur lui depuis Bangui jusqu’à Paris pour verser sur son compte bancaire mais il a dû se heurter à certaines difficultés.

Selon nos informations, c’est sans doute Bozizé, comme il a l’habitude de le faire, qui a « cadeauté » Marcel Malonga de ce pactole pour l’immensité des services rendus par sa forfaiture et celle de la Cour qu’il a la chance et le privilège de présider, qui ont rendu possible sa réélection dès le premier de la présidentielle et octroyé exclusivement l’entrée à l’assemblée nationale du seul KNK parti au pouvoir et de la famille Bozizé. Cela vaut bien quelques remerciements.

Le sieur Malonga a donc réussi auprès de la banque Ecobank de Bangui à se procurer entièrement le montant total de sa manne en billets d’Euro qu’il s’est fait fort d’emporter sur lui jusqu’à Paris sans éveiller le moindre soupçon de qui que ce soit, ni à l’aéroport Bangui Mpoko à Bangui ni à l’aéroport à Paris.

Toujours d’après nos sources, Marcel Malonga n’en est pas à son premier coup car Bozizé a l’habitude par son entremise d’arroser financièrement les neuf membres de la Cour constitutionnelle de la RCA qu’il a réussi à assujettir totalement à sa personne après les avoir terrorisés et menacés de mort à maintes reprises.

C’est ainsi qu’assez récemment, il aurait remis à Marcel Malonga la somme de 150 millions de F CFA, environ 228.673.525.86 euros, une misère, afin qu’il puisse les partager avec les membres de sa Cour. Malonga a gardé pour lui seul 85 millions de F CFA, soit 129581664.65 euros et a remis 65 millions de F CFA soit seulement 99.091.861.2 euros pour ses neufs autres collègues. De la vraie gourmandise.

Aux dernières nouvelles, Marcel Malonga séjournerait toujours actuellement en France où il prétend y subir des soins médicaux et se reposer. Le pauvre, vu la charge de travail qui est la sienne à Bangui, on peut comprendre qu’il ait besoin de quelques semaines de vacances et beaucoup de repos, surtout avec en sa possession une telle fortune.

C’est tout de même assez étonnant que compte tenu des nouvelles dispositions réglementaires internationales et les textes officiels concernant la lutte contre le blanchiment d’argent et le transport des devises, on ne lui ait pas demandé quelques explications ni à Bangui ni en France.  

  Rédaction C.A.P

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Centrafrique-Presse.com - dans Annonces et divers
10 mai 2011 2 10 /05 /mai /2011 02:53

 

 

 

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BANGUI - 09/05/2011 (Xinhuanet) - A la demande de Bruxelles, un dialogue politique inclusif postélectoral sera organisé en République centrafricaine, a annoncé vendredi soir l'ambassadeur de l'Union Européenne en Centrafrique, Guy Samzung suite à une audience avec le chef de l'Etat François Bozizé.

Selon Guy Samzung, le président de la République a déjà donné son accord de principe pour l'organisation dudit dialogue et qu'il ne reste qu'à réfléchir sur les démarches nécessaires à sa faisabilité.

Ce dialogue politique postélectoral se situe dans le cadre de la recherche des solutions à la crise postélectorale en Centrafrique.

Les résultats des élections présidentielles et législatives du 23 janvier dernier donnent Bozizé vainqueur dès le premier tour, tandis que l'opposition conteste les résultats, l'accusant de « fraude massive » et appelle l'annulation et la reprise des élections.

Une mission d'enquête envoyée par Bruxelles a publié un rapport qui confirme l'irrégularité des élections.

L'ambassadeur de France en Centrafrique et le représentant résident du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) Bô Shack ont également pris part à l'audience du vendredi avec Bozizé.

© Copyright Xinhuanet

 

NDLR : Il est évident que la crise postélectorale dans laquelle Bozizé a plongé le pays avec son hold-up électoral ne doit demeurer en l’état et qu’il faut bien trouver une solution pour préserver la paix et éviter de troubles supplémentaires au pays. N’ayant aucune légitimité, il va sans dire qu’aucun parti de l’opposition, notamment le RDC et le MLPC pour ne citer que ces deux, ne peut accepter de demeurer à l’écart de la vie politique parlementaire et nationale pendant les cinq années du mandat de Bozizé qui vient seulement de commencer et se contenter d’admirer le KNK naufrager le pays.

La classe politique est donc condamnée à dialoguer afin de trouver des solutions de sortie de crise. Mais le dialogue politique ne doit pas être les fausses solutions de partage du pouvoir avec Bozizé et le KNK que certains entrevoient. Ce n'est nullement l'octroi à l'opposition ou aux fils d'anciens chefs d'Etat de quelques strapontins qui règlera la crise centrafricaine. Si dialogue doit y avoir, il ne saurait plus se tenir aux conditions de Bozizé et du KNK comme en décembre 2008. Bozizé a en effet déjà roulé tout le monde dans la farine avec le DPI de décembre 2008 dont il s’est ensuite assis sur les recommandations et a refusé d’en appliquer la feuille de route pourtant consensuellement adoptée. C’est cette roublardise qui a abouti à l’impasse actuelle où se trouve le pays.

Les conditions d’un nouveau et vrai dialogue

S’il doit y avoir dialogue, il ne doit plus se dérouler en Centrafrique mais à l’extérieur. Cela ne doit plus être une grande messe fourre-tout. Il doit exclusivement réunir la classe politique avec des participants triés sur des critères rigoureux. Il ne doit plus être question de permettre aux vrais faux pasteurs et autres confessions religieuses, les prétendus pouvoirs publics et autre majorité présidentielle qui ne sont que des clones du KNK, de venir insidieusement augmenter la représentation du KNK.

S’il doit y avoir dialogue, Bozizé ne doit plus s’imposer comme maître du jeu et placer à sa guise ses hommes de main tels les Binguimalé et autre Cyriaque Gonda et autres assoiffés d’argent  S’il y a dialogue, il ne doit plus déboucher sur un gouvernement Touadéra 4. Ce dialogue doit être piloté par des structures internationalement reconnues et à l’expertise établie, ayant mené jusqu’au bout des médiations et négociations difficiles. Il ne saurait plus être question de « pouvoir discrétionnaire » de Bozizé pour quoi que ce soit.

Des engagements doivent pris de part et d’autre qui doivent être respectés et appliqués sinon on va encore faire semblant et se moquer du monde. Le pays va mal, voire très mal et il faut vraiment remettre les pendules à l’heure. Bozizé est le problème et en même temps la solution au problème. Il doit avoir l’humilité de reconnaître qu’il a lamentablement échoué dans sa gouvernance qui malheureusement se poursuit. S’il s’est dépêché d’accepter le principe d’un nouveau dialogue, il faut espérer que ce n’est pas parce qu’il en attend seulement des subsides de la part des partenaires au développement et qu’il est sincèrement d’accord pour cesser ses roublardises et autres calculs machiavéliques sordides.

C’est uniquement donc à ces conditions qu’un autre dialogue politique présenterait de l’intérêt et serait utile pour enfin sortir la RCA de l’impasse actuelle qui ne peut réjouir personne. Il appartient aux pays et institutions partenaires de la RCA de rattraper les choses en imposant un minimum de conditions à Bozizé car il a le plus grand mépris et une totale aversion pour l’opposition. Dialogue politique ? Oui mais...! Plus de chèque à blanc à Bozizé !

 

 

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10 mai 2011 2 10 /05 /mai /2011 01:03

 

 

 

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Radio Ndéké Luka Lundi, 09 Mai 2011 14:25

Abdoul Karim Méckassoua, nommé ministre des postes et télécommunications chargé des nouvelles technologies, dans le Gouvernement Touadéra III, est de retour à Bangui depuis samedi 7 mai. Il met ainsi fin aux rumeurs qui circulaient ces derniers jours au sujet de son éventuel refus d’intégrer le gouvernement.

L’information est rendue publique ce lundi 9 mai 2011, par le quotidien « Le Démocrate », « Abdoul Karim Méckassoua a décidé de rentrer au pays pour servir l’Etat après être conseillé par certains Chefs d’Etats africains, indique le journal ». « Il est arrivé de France où il  réside depuis quelques temps », ajoute-t-il.

Toujours selon ce même quotidien, « le domicile de Thierry Savonarole Maleyombo, ancien ministre des postes et télécommunications, et actuel député du 7e Arrondissement de Bangui, a fait l’objet d’une perquisition par les éléments de la sécurité présidentielle ».

Le Journal n’a pas indiqué la date à laquelle l’évènement s’est produit. Il a tout simplement mentionné que la perquisition avait pour but de récupérer tout ce qui est biens meubles et véhicules de ce département ministériel et ceux de l’Agence de Régulation des Télécommunication en sa possession. Interrogé par Radio Ndeke Luka, l’ancien ministre des Télécommunications a confirmé avoir reçu la visite d’éléments de la garde présidentielle, mais dément toute perquisition de son domicile.

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10 mai 2011 2 10 /05 /mai /2011 00:50

 

 

 

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Radio Ndéké Luka Lundi, 09 Mai 2011 14:26

La Journée de l’Europe est célébrée ce lundi 9 mai 2011. L’Union européenne qui est l’un des principaux partenaires au développement de la Centrafrique. Le cadre de la coopération est tracé dans un document de stratégie et actuellement, l’assistance de l’Union européenne s’inscrit dans le programme du 10ième FED, (Fonds européen de développement).

L’objectif global de la coopération entre la CE (Commission européenne et la RCA est la réduction de la pauvreté, conformément à la stratégie de développement de la RCA et aux objectifs du millénaire pour le développement. Les interventions de l’Union européenne en Centrafrique se concentrent sur deux secteurs principaux : La gouvernance, les infrastructures et le désenclavement.

Le programme indicatif pluriannuel en RCA au titre du 10ème FED entendez le Fonds européen de développement, prévoit une enveloppe programmable de 142,8 millions d'euros pour ces priorités, soit près de 93 milliards de francs CFA.

Une enveloppe de près de 22 milliards de nos francs est prévue pour accompagner le gouvernement dans ses efforts en vue de maintenir la stabilité économique et sociale et de réformer la gestion des finances publiques.

Cette intervention européenne en RCA tient aussi compte de questions transversales, telles que la démocratie, la bonne gouvernance, les droits de l'homme, les droits des enfants et des populations indigènes, l’égalité entre les sexes, la préservation de l'environnement à long terme ainsi que la lutte contre le HIV/SIDA.

En février dernier  une convention a été signée pour un montant d’environ 9 milliards de francs CFA.  Le ministre du Plan Sylvain MALIKO avait expliqué à l’époque que ce financement « concerne la réhabilitation des services  de la Justice et de la Police, la construction ou la réhabilitation des routes ».

 

NDLR : Dans ces conditions, on ne peut comprendre la surdité et l'entêtement inutile dont fait preuve Bozizé à qui l'UE ne cesse de demander qu'il annule les dernières élections qu'elle qualifie de "sujettes à caution", du moins les législatives si  la présidentielle lui semble plus difficile à consentir. Si l'UE ferme le robinet financier, Bozizé et son gouvernement ont-il les moyens de faire face à la situation ? Une chose est certaine, Bozizé n'a aucune légitimité actuelement ainsi que son assemblée nationale et son gouvernement Touadéra 3. Ils sont l'émanation d'élections frauduleuses avérées aux résultats contestés par tout le monde. L'actuelle Assemblée nationale composée exclusivement de sa famille et de son parti KNK doit être dissoute.

 

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10 mai 2011 2 10 /05 /mai /2011 00:49

 

 

 

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Radio Ndéké Luka Lundi, 09 Mai 2011 14:23

Depuis une dizaine de jours, il y a une pénurie d’eau dans la capitale centrafricaine. Selon les quartiers, la situation va de la baisse de pression à l’absence totale. Les images de femmes, seules ou en groupes, bassine vide en mains, allant à la recherche du précieux liquide, sont devenues banales. Elles parcourent ainsi parfois plusieurs kilomètres avant de trouver une fontaine publique disposant d’eau. Et là encore, il faut faire preuve de patience, placer sa bassine sur une file déjà longue de plusieurs dizaines de mètres.

La situation perdure. Elle est encore plus dramatique dans certaines arrondissements de la capitale, notamment ceux du 4ème, 8ème,  6ème, ainsi qu’au PK12.

A défaut des fontaines publiques souvent taries, les femmes se lèvent de grand matin pour se diriger vers les puits, malgré les longues distances à parcourir. « Si on sort à 5h de matin, on peut s’approvisionner avec un peu de chances, mais dépassée cette heure, il n’y a plus d’eau », a affirmé une femme qui attend dans la queue à Radio Ndeke Luka

Certaines personnes interrogées, affirment que le bidon d’eau de 20 litres se vend à 200 F CFA. « Nous sommes obligés de payer car, si à 9h nous n’arrivons pas à trouver de l’eau, il faut attendre jusqu’à 12h voir 16 h, car l’eau est coupée d’habitude à 8h30mn », disent-ils.

La population met en cause les responsables de la SODECA. Ces derniers, interrogés, promettent un retour à la normale pour bientôt, mais se refusent à être plus précis. Ils refusent en outre à donner une explication à ce manque d’eau. Il n’y a pas si longtemps, cette unique société de distribution d’eau en RCA avait été mise en cause  par la population, pour distribuer, à travers les robinets, une eau de fort mauvaise qualité.

 

Diarrhées et vomissement tuent 5 enfants par jour à Bangassou

Lundi, 09 Mai 2011 14:28

Que se passe-t-il donc à Bangassou (est de la RCA) ? La situation est devenue alarmante. 5 enfants meurent quotidiennement en moyenne au complexe pédiatrique de cette ville. Les maladies hydriques en sont les principales causes. L’information est confirmée ce lundi 9 mai 2011, par le correspondant de Radio Ndeke Luka.

Le constat est « amer » explique-t-il. « 3 à 4 enfants occupent le même lit, la pédiatrie manque de produits pharmaceutiques et personnel soignant qualifié. A titre d’exemple, les soins sont assurés par des secouristes, ce qui occasionne parfois le décès ou la paralysie des enfants, par manque de savoir-faire, de qualification ou simplement par négligence ».

Le médecin de la localité explique que « ce nombre élevé de mortalité infantile est provoqué par la fièvre, les diarrhées et vomissements. Une recrudescence due à la transition de la saison sèche à la saison pluvieuse, le manque d’eau potable, voire la consommation abusive des mangues ».

 

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