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23 mars 2011 3 23 /03 /mars /2011 18:39

 

 

17032011patasse

 

 

Radio Ndéké Luka Mercredi, 23 Mars 2011 14:24

 « Les autorités compétentes centrafricaines n’ont pas autorisé l’évacuation sanitaire sur Malabo, capitale de la Guinée Equatoriale, de l’ancien président Ange Félix Patassé, malgré leur saisine officielle et l’agrément accordé par le ministère de la Santé Publique le 21 mars 2011 ».

C’est la substance d’un communiqué de presse rendu public mardi 22 mars 2011 à Bangui par Simplice Kodégué, porte-parole de l’ex-président centrafricain. Dans une déclaration improvisée face à un parterre de journalistes, Kodégué a précisé que « le ministre délégué sortant de la défense Francis Bozizé, n’a pas apposé sa signature au bas d’une autorisation de survol du territoire centrafricain ».

Or ce document a-t-il indiqué, « faciliterait en principe l’arrivée de l’avion spécial affrété par le président équato guinéen et président en exercice de l’Union Africaine, OBIANG GUEMA MBAZOGO, pour évacuer le candidat malheureux à la présidentielle du 23 janvier dernier, afin de procéder à son contrôle sanitaire ».

Le porte parole a mentionné aussi qu’il a personnellement joint le premier ministre sortant Faustin Archange Touadéra, qui a « simplement déclaré que les papiers suivaient leurs cours ». Il ajoute qu’il « garde espoir pour un heureux aboutissement de cette évacuation sanitaire».

Pour conclure, Kodégué a dit vouloir « prendre à témoins l’opinion nationale et internationale sur la compréhension et la conception que se fait le régime en place sur les Droits de l’homme la démocratie, la cohésion nationale et l’esprit du dialogue inclusif ».

Il faut rappeler que Ange Félix Patassé, un des fondateurs du Front pour l’annulation et la reprise des élections (FARE 2011) et 2ème à la dernière course présidentielle, a été hospitalisé 4 jours courant mars à la Clinique Chouaib à Bangui. Il souffre selon ses médecins de diabète et de fièvre typhoïde.

Avant lui, d’autres leaders de l’opposition ont été empêchés de quitter le pays et refoulés à l’aéroport de Bangui Mpoko alors qu’ils devaient prendre l’avion pour se rendre à l’étranger.

 

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23 mars 2011 3 23 /03 /mars /2011 01:38

 

 

 

Boz et Monica-copie-1

 

 

Radio Ndéké Luka Mardi, 22 Mars 2011 14:00

L’altercation née le 22 mars 2011 entre les partisans des deux candidats en lice pour le 2nd tour des législatives à Bambari a été soldée par des cas de blessures dans les deux camps.  Au total, huit personnes dont trois du camp de Marie Solange Pagonendji Ndakala et cinq du camp Alexandre Nguéndet ont été blessées.

Le président de la République Centrafrique François Bozizé devait inaugurer le siège d’une structure de micro crédit et de micro finances. Dans ce contexte de campagne électorale pour le second tour des élections législatives, les partisans du candidat indépendant Alexandre Nguéndé, y ont vu un parti pris manifeste et ont tenté de s’opposer à la cérémonie. La structure est en effet construite par la candidate du parti au pouvoir, Kwa Na Kwa (KNK), Marie Solange Pagonendji Ndakala.

Joint au téléphone par Radio Ndeke Luka (RNL) depuis Bambari, Alexandre Nguéndé, explique « le président de la République a été élu massivement par la population de la ville de Bambari, et donc il est le père d’une nation et non d’un seul parti politique, d’un clan ou d’une famille. Mes partisans étaient partis avec mes banderoles accueillir le Président de la République. Alors ils ne doivent pas être refoulés de la sorte. De ce fait, je pense que le Président de la République vient de se comporter comme le président d’un parti politique et non comme le chef d’une Nation et c’est déplorable ».

Mais la candidate Marie Solange Pagonendji Ndakala joint aussi par la Radio depuis la même ville affirme pour sa part : « le Président de la République est le garant de l’Unité Nationale, mais improviser une rencontre avec lui est tout de même déplorable. S’ils veulent une rencontre avec le chef de l’Etat, pourquoi n’ont-ils pas mené des démarches dans ce sens ? »

Interrogé par Radio Ndeke Luka, à savoir si le statut du Président de la République lui permet de soutenir les candidats de son Parti en pleine campagne électorale, le Constitutionnaliste Ismaëla SY enseignant à l’Université de Bangui explique : « la loi n’interdit pas au chef de l’Etat d’appuyer un candidat de son parti même s’il vient de prêter serment. S’il s’agit d’assumer d’autres fonctions comme député de la Nation ou faire du commerce, ce sera ainsi contraire aux textes fondamentaux de la République ».

Du reste sur le déroulement de la campagne, à Bouar (Nord-Ouest) le matériel lourd des élections est arrivé ce 22 mars dans la ville. Les commissaires locaux et leurs pairs de Baoro à 60 kms de Bouar, ont été édifiés le 21 mars sur les techniques de  vote en vue de corriger les imperfections constatés au premier tour des législatives.

Dans la circonscription électorale de Bangassou (Est) le candidat indépendant Abakar Piko s’est retiré de la course à la demande du parti KNK. Il est désormais chargé d’assurer juste la supervision des élections dans la circonscription de Ouango- Bangassou.

Les membres de la CEI locale de Berberati (Ouest) ne sont pas en marge de cette campagne. Le 21 mars, ils ont tenu une réunion élargie avec toutes les couches sociales à l’hôtel de ville de Berberati dans le but de corriger les erreurs enregistrées lors du 1er tour des législatives du 23 janvier dernier.

La campagne électorale prend fin le 25 mars et les bureaux de vote seront ouverts le 27 de 6 heures à 16 heures selon le décret présidentiel convoquant le collège électoral.

 

NDLR : C’est une excellente chose que ces incidents aient pu se dérouler à cause de cette présence partisane de Bozizé qui demeure réfractaire aux critiques qui l’accusent de vouloir revenir au parti unique avec son KNK. Lui et Ndakala alias arôme Maggi ont ainsi été démasqués dans leur jeu et micmac. Honte à eux !

 

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23 mars 2011 3 23 /03 /mars /2011 01:35

 

 

Bozizé KNK ridicule

 

 

(Journal de Bangui 22/03/2011)

L’abstention de l’opposition au second tour présage d’un retour au parti unique

La République Centrafricaine tend inéluctablement vers la résurrection d’un régime de parti unique. Cela à cause du retrait de l’opposition qui a décidé à tort ou à raison de se retirer du processus électoral et exigeant à ses prétendants aux législatives de s’abstenir à cause de la fraude massive orchestrée par le pouvoir au premier tour. Plus de soixante années de lutte pour l’indépendance, environ trente ans de bataille pour l’instauration du pluralisme politique, environ trente années de démocratie. Voilà le bilan de la vie politique de l’Oubangui Chari puis de la République Centrafricaine. Cinquante ans plus tard, alors que la République Centrafricaine semblait consolider sa démocratie, les politiciens replongent le pays dans une situation politique chaotique qui ne dit pas son nom: le parti unique et donc la dictature.

C’est ce qui transparait à travers la prochaine législature. Parce qu’il n’y aura pas de contestation à cause de l’absence de l’opposition. S’il n’y a pas de contrepoids, il n’y a pas de parlement. Même si le principe de la majorité parlementaire existe et que souvent la marge de manœuvre de l’opposition est restreinte, car ne pouvant souvent pas empêcher le vote ou l’adoption d’un projet de loi, la présence de l’opposition à l’Assemblée nationale est essentielle. Cependant, avec le retrait de l’opposition du processus électoral, c’est le système du parti unique qui va refaire surface.

Il n’y aura rien d’intéressant à l’Assemblée nationale parce que les débats ne seront pas contradictoires et donc inintéressants. Et ce, pour une durée de cinq ans. Pendant cinq ans, les destinées du peuple centrafricain seront décidées par une seule formation politique. Cette situation remet en cause tous les efforts et les combats du Président fondateur de la RCA, Barthélémy Boganda pour la liberté d’expression et le bien-être du peuple centrafricain.

La responsabilité du KNK

L’opposition ne pouvait rien faire d’autre que de boycotter le second tour des législatives. La fraude organisée par le KNK au premier tour était vraiment exagérée. Pour un parti qui vient de naitre, 34 candidats contre 1 passent dès le premier tour même dans des circonscriptions où il n’est pas populaire. D’où la réaction de l’opposition de se retirer pour ne plus essuyer ce genre d’humiliation moqueuse. En plus les résultats de 1200 bureaux de vote n’ont pas été pris en compte. Pour quelles raisons?

 Une Cour Constitutionnelle complice?

Jusqu’ici la Cour Constitutionnelle n’est pas capable de donner plus de précisions sur les 1200 bureaux de vote dont les résultats n’ont pas été pris en compte dans le décompte des voix. Cette situation s’aggrave avec le coup d’envoi de la campagne en vue du second tour des élections législatives. La Cour Constitutionnelle encore une fois incapable d’examiner les multiples recours liés aux résultats du premier tour publiés pas le Commission électorale indépendante (CEI). Or selon la loi, la Cour constitutionnelle doit valider les résultats publiés par la CEI avant un éventuel second tour. Est-ce une complicité de la haute juridiction de confirmer sous silence les résultats donnés par la CEI pour conforter la victoire écrasante du KNK aux législatives? La situation d’un parti unique des années soixante est inquiétante pour la consolidation de la jeune démocratie centrafricaine.


© Copyright Journal de Bangui

 

NDLR : Que vaut encore ce second tour boycotté par quasiment tout le monde et dénué de tout intérêt ?

 

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22 mars 2011 2 22 /03 /mars /2011 04:09

 

 

Bozizé KNK

 

yayi-boni-14-fevrier-2011.jpg

 

 

En dépit de l’immensité de son territoire, de la modicité de ses moyens financiers et de la complexité de la donne politique du Niger, la classe politique de ce pays vient de donner une sacrée leçon de fair-play qui rend ses lettres de noblesse à la politique et apporte également la démonstration que les Africains ne sont pas que des barbares demeurés ou de grands enfants qui ne seraient pas encore, comme dirait quelqu’un, « entrés dans l’histoire » ni ces sauvages hermétiquement fermés à la démocratie, plutôt réservée au occidentaux. L’heureuse et pacifique issue du second tour de la présidentielle du Niger unanimement reconnue comme bien organisée et revêtue du sceau de crédibilité mérite d’être en effet saluée.

Un militaire pourtant, Salou Djibo, un général putschiste et ses camarades d'armes, forcent maintenant le respect non seulement pour avoir débarrassé ce pays de Mamadou Tandja, un tyran autiste et sourd qui a passé ses derniers moments au pouvoir à narguer non seulement son pays et ses concitoyens, mais aussi le monde entier. La junte nigérienne a scrupuleusement respecté sa parole donnée, ce qui est tellement rare pour ne pas être relevé.

Au Niger, le fair-play aussi a prévalu avant, pendant et après la proclamation provisoire des résultats entre les deux finalistes. 48 heures après la proclamation provisoire des résultats, le candidat qui a perdu, Seini Oumarou, devant une foule de militants, a reconnu sa défaite et présenté ses sincères félicitations ainsi que ses voeux de bonne chance et de succès au nouvel élu pour tout ce qu'il entreprendra de bien pour le Niger. « J'ai décidé a-t-il poursuivi, de n'ouvrir aucun dossier en contentieux électoral et de ne saisir le Conseil constitutionnel d'aucun recours en annulation, malgré les insuffisances constatées et ce, pour ne pas entraîner notre pays dans une spirale de difficultés interminables ». Quelle classe ! Bravo !

C’est tout le contraire en Centrafrique où les opérations électorales n’ont été qu’une grossière mascarade qui a débouché sur une véritable crise postélectorale ; le soi-disant vainqueur dès le premier tour avec un score à la soviétique étant vivement contesté et vient de prêter serment lors d’une cérémonie d’investiture boycottée non seulement par ses principaux adversaires mais aussi par les ambassadeurs des pays de l’Union Européenne et du Groupement de la presse privée nationale. Une plateforme regroupant les contestataires est même constituée pour exiger l’annulation des élections et leur reprise.

Cela mérite d’être d’autant plus souligné que pas tellement loin du Niger pour ne pas parler du Bénin, l’élection présidentielle qui vient de se tenir après celle du Centrafrique,  confirme « mutatis mutandis » s'il en était besoin, que le "bricolage électoral" dans certains processus électoraux en Afrique doit cesser, pour éviter à ce continent, des crises inutiles dont elle n'a vraiment pas besoin en ce moment.

Les dictateurs et autres pasteurs évangélistes d’un genre nouveau se sont visiblement passé les recettes de hold-up et de manipulation des processus électoraux pour passer dès le 1er tour afin d'éviter un périlleux second tour. La prétendue victoire dès le premier tour du candidat président sortant Thomas Yayi Boni dont la proximité avec un certain François Bozizé en Centrafrique n’est pas le simple fruit du hasard, est bien la preuve que certains dictateurs dirigeant africains ont dorénavant une assez bonne maîtrise de la technologie de la fraude électorale.  

Beaucoup doivent à présent comprendre que bien souvent, les cris ici et là des opposants ne sont pas que des caprices de  «mauvais perdants » mais une façon de poser le réel problème des élections truquées en Afrique. Ceux-ci sont piégés la plupart du temps, face à ces chefs d’Etat qui tiennent tant à s’accrocher coûte que coûte au pouvoir quitte à truquer les élections. Il sont pris en étau entre les partenaires au développement occidentaux qui sont prompts à leur reprocher et à condamner la politique de la « chaise vide » en les incitant à aller le plus vite possible aux urnes et leurs adversaires au pouvoir qui ne cessent de les accuser de n’être jamais prêts et d’avoir peur d’aller aux élections.

Une fois qu’ils se font flouer par les dispositifs de hold-up électoral, tout le monde leur exige de ne point appeler la population à descendre dans la rue mais à ne recourir qu’aux voies légales pour contester les résultats de ces élections pipés d’avance tout en sachant que les juridictions devant laquelle les contestations pourront être formulées, les cours constitutionnelles en l’occurrence, sont souvent sous le l’entier contrôle des potentats qui tablent également sur elles pour proclamer leur victoire dès le premier tour. Dès lors, quoi faire ?

 

Rédaction C.A.P 

 

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21 mars 2011 1 21 /03 /mars /2011 22:10

 

 

 

Caravane CRPS

 

 

COMMUNIQUE RADIO

 

Les partis et associations politiques de l’opposition démocratique :

RDC ; MLPC ; CRPS ; ASD ; LONDO ; LE CANDIDAT INDEPENDANT ANGE FELIX PATASSE et le Comité de Soutien à la candidature de ANGE FELIX PATASSE organisent un grand meeting unitaire le vendredi 25 Mars 2011 à 13H précises à la place MARABENA.

A cette occasion, toutes les militantes et tous les militants des parties et associations politiques précités, les autres partis de l’opposition démocratique, les organisations de la société civile, les syndicats, les commerçants et boubanguéré, toute la population de Bangui et ses environs sont conviés à ce grand meeting.

  Compte tenu de l’importance du message qui sera délivré à cette occasion, la présence de toutes et tous est vivement souhaitée.

 

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21 mars 2011 1 21 /03 /mars /2011 21:58

 

 

 

 

FARE-2011-Lettre-Circulaire-N-1-Page-1-copie-1.jpg

Let-Cir-P.2.jpg

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21 mars 2011 1 21 /03 /mars /2011 21:46

 

 

 

Internationale-Socialiste.jpg

 

Déclaration du Presidium de l'IS à Athènes

19 mars 2011



Réunion du Présidium de l’Internationale Socialiste
Athènes, Grèce, 19 mars 2011

original: anglais




Les luttes démocratiques dans le monde arabe

Le Présidium de l’Internationale Socialiste est réuni aujourd’hui à Athènes, au pied de l’Acropole, à un moment crucial pour les démocrates et le monde arabe, où des citoyens se mobilisent pour la démocratie, les droits et libertés. De Grèce, le berceau de la démocratie et le pays qui nous a donné ce terme, nous sommes aux côtés de ceux qui font avancer ces changements historiques à travers l’Afrique du Nord et le Moyen-Orient.

 En tant que mouvement mondial qui repose sur la démocratie, nous sommes grandement encouragés par ces développements. A ce moment crucial, nous avons examinés avec des leaders de la région des moyens pour approfondir, intensifier notre soutien à leur égard ainsi que pour les gens de toutes conditions sociales qui sont unis dans cette cause commune.

Nous exprimons notre solidarité non équivoque pour ceux qui sont engagés dans la lutte pour la démocratie, non seulement en ce moment en Afrique du Nord et le Moyen-Orient, mais également pour ceux qui défendent la démocratie à chaque moment dans d’autres parties du monde. Notre Internationale a un significatif passé de contributions aux luttes démocratiques précédentes; en Europe du Sud dans les années 70, en Amérique du Sud et les Caraïbes dans les années 80 et encore en Europe Centrale et Orientale et Asie dans les années 90 des partis social-démocrates, travaillistes et socialistes de l’Internationale Socialiste ont activement participé dans le processus de démocratisation. Il est vital que nous utilisions ces expériences, soutenant les démocrates d’aujourd’hui et reconnaissant ce moment qui a une importance similaire pour le monde arabe.

 Ce printemps arabe a commencé avec les révolutions en Tunisie et a gagné en force avec les évènements inspirants qui ont balayé l’Egypte. Les citoyens de Tunisie et les citoyens d’Egypte ont fait entendre leurs voix et ont fait avancer une vague démocratique de changement. Ces révolutions post-modernes ont la caractéristique commune d’avoir été initiées par des jeunes hommes et femmes dépassant toutes les divisions sociales et factions, utilisant les seules armes auxquelles ils avaient accès, les technologies modernes et médias sociaux. Ils ont réussi de façon très spontanée de faire connaître au monde leurs revendications, soulignant le désespoir causé par des sociétés paralysées par la corruption, le népotisme et la concentration injuste des richesses.

Le succès de la transition vers la démocratie en Egypte et Tunisie est d’une importance vitale pour la région entière et en particulier pour ceux qui, en réponse à leurs demandes, ont été confrontés à la violence et la répression. En Libye, nous pouvons voir que la voix du peuple n’a pas été entendue par le régime et une situation très dangereuse est entrain

 de se développer. Nous condamnons toutes attaques de civils innocents et soutenons la mise en œuvre de mesures nécessaires qui peuvent sauver des vies humaines et promouvoir une sortie démocratique de la crise. Extrêmement préoccupés par la violence contre des civils au Yémen, nous exprimons toute notre solidarité avec le Parti socialiste du Yémen. Une transition claire, rapide et effective vers une démocratie complète en Egypte serait cruciale dans ce pays clef pour le progrès de la démocratie dans l’ensemble de la région. En Tunisie, nous sommes tout aussi engagés à accompagner ces processus en soutenant tous les acteurs démocratiques là-bas parmi lesquels le FDTL. Au Maroc, nous nous félicitons des développements positifs avec une réforme constitutionnelle importante en cours, soutenue par notre parti membre l’USFP. Dans ce contexte, nous réitérons également notre soutien pour le droit absolu du peuple palestinien à la liberté, la démocratie et à un Etat.

Le chemin vers la démocratie dans ces pays fait partie de la continuation d’un processus de démocratisation du monde qui a vu augmenter constamment le nombre de pays avec un système démocratique pendant ces vingt dernières années. Notre organisation contribue à un avenir démocratique dans beaucoup de pays partout au monde qui depuis peu seulement ont fait leurs propres transitions, et où l’IS a des partis membres au gouvernement. Le défi dans beaucoup d’endroits est de développer la démocratie, d’ancrer ses principes dans les institutions de l’Etat et d’assurer qu’elle évolue et mûrisse.

 Ce processus de faire réussir la gouvernance démocratique a de nombreuses caractéristiques, mais parmi les plus essentielles sont les principes d’élections libres et justes, la reconnaissance de résultats d’élections démocratiques, la responsabilité de ceux au pouvoir, l’égalité des chances de participer et la jouissance et la reconnaissance de tous les droits et libertés fondamentales et des médias libres. Mais la démocratie est plus que la simple tenue d’élections, c’est le droit d’exercer un vote sans intimidation ou peur, de participer à un processus électoral transparent, de faire campagne et d’être entendu en tant que candidat de l’opposition. Une démocratie est définie par des institutions fortes qui agissent en impartialité, de façon indépendante et au bénéfice de tous les citoyens.

Le Présidium de l’Internationale Socialiste, se réunissant à Athènes le 19 mars 2011, souligne l’importance de la cause démocratique pour l’identité de la social-démocratie, et sur cette base, notre organisation se tient prête à travailler avec toutes les forces démocratiques émergeant aujourd’hui à travers le monde arabe, qui partagent notre engagement pour une bonne gouvernance, la justice sociale, la durabilité et la paix.

 

 

INTERNATIONALE SOCIALISTE, MARITIME HOUSE, OLD TOWN, CLAPHAM, LONDRES SW4 0JW, ROYAUME-UNI
T: (44 20) 7627 4449 | F: (44 20) 7720 4448 / 7498 1293 | E: secretariat@socialistinternational.org

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21 mars 2011 1 21 /03 /mars /2011 21:43

 

 

 

houngbedji-14mars2011.jpg

 

 

Par Sekodo | 21/03/2011 | 19:32:20 rédaction de Koaci.com au Bénin

Alors que la cour constitutionnelle donne réélu Yayi Boni au premier tour Adrien Houngbédji tente un coup à l'ivoirienne

La décision de cette nuit de la Cour Constitutionnelle, proclamant, le président sortant vainqueur au 1er tour de la présidentielle du 13 mars dernier n’est pas du goût du candidat de l’union fait la nation qui vient de se proclamer président.

« J’ai gagné cette élection. Je suis le Président élu des Béninois» a déclaré avec fermeté cet-après midi le candidat de l’UN, Me Adrien Houngbédji pour fustiger les résultats proclamés par la Cour Constitutionnelle ce lundi à 1h15 Gmt. «Jamais je n’accepterai ces résultats. Je les rejette comme nuls et non avenus. Ce combat n’est pas celui d’un homme. A l’étape actuelle de mon existence, il s’agit pour moi de servir de défendre des valeurs qui nous sont chères, ce combat est celui de notre peuple contre la liquidation programmée de la démocratie. Les résultats proclamés par la Cour Constitutionnelle et entérinant tout ce qui précède, ne sont qu’une preuve supplémentaire du grand complot ourdi contre la démocratie dans notre pays» a-t-il ajouté très remonté.

«J’ai d’ores et déjà pris des initiatives, en concertation avec les responsables de l’UN, pour qu’ensemble nous en tirions les conséquences» révèle Me Adrien Houngbédji. Il invite tous les partis politiques et alliances de partis, tous les candidats, tous les syndicats, toutes les organisations de la société civile, tous les électeurs, tous les Béninois à s’opposer par tous les moyens à leur portée, à la liquidation des acquis de la Conférence Nationale. « Il n’y a de paix que dans la justice, il n’y a de démocratie que dans la transparence et la sincérité» argumente-il.

Pour lui, le scrutin du 13 mars 2011 a été un scrutin injuste dans toute ses phases, depuis la constitution de la liste électorale jusqu’à la proclamation des résultats : exclusion de plusieurs centaines de milliers de Béninois du droit de vote, inacceptable au point que le Chef de l’Etat a présenté des plates et inutiles excuses. Il déplore l’organisation de fraudes massives allant des faux bulletins, jusqu’aux bureaux de vote fictifs et à livraison de camion d’enveloppes de dépouillement hors délai et non scellés. Le dépouillement des bulletins et compilation des résultats sans aucun souci de transparence, le Président de la CENA étant devenu un appendice de la Présidence.

Aussi a-t-il rappelé qu’il y a de cela exactement 5 ans, à l’issue des élections présidentielles organisées dans notre Pays en mars 2006, qu’il a été le premier à intervenir devant les médias pour adresser un message de félicitation à Yayi Boni déclaré vainqueur. «Je l’ai fait à peine 15 minutes après la proclamation des résultats par la Cour Constitutionnelle, à la surprise d’une bonne partie de l’opinion publique nationale, créant ainsi dans notre pays et même dans notre sous-région, un précédent qui honore notre démocratie. Je l’ai fait pour deux raisons essentielles qu’il me plait d’évoquer aujourd’hui. Je l’ai fait d’abord parce que homme de paix, j’ai voulu étouffer dans l’œuf les signaux de colère et de frustration lancés par une partie de la population, dont certains étaient encouragés en sous mains, à contester les résultats » avoue l’opposant à Boni Yayi.

Me Adrien Houngbédji ajoute qu’il a fait ensuite parce que démocrate par conviction et non par opportunisme, il m’était apparu à l’analyse de toutes les opérations pré et post électorales, que malgré les imperfections du système, le scrutin était juste et transparent et que les résultats étaient conformes au choix des électeurs : «ma volonté de voir se poursuivre le processus démocratique dans lequel notre pays s’est engagé en 1990, a prévalu sur toute autre considération. Je reste un homme de paix et je reste un démocrate de conviction. Et encore une fois mes convictions ont été forgées dans les épreuves, et non dans le confort douillet des bureaux climatisés ou dans l’opportunité des alliances matrimoniales» conclu le candidat unique de l’Union fait la Nation.


Sékodo, correspondant de Koaci.com à Cotonou

 

Bénin: l'opposant Houngbédji rejette les résultats validés

COTONOU (AFP) - 21.03.2011 16:33

Adrien Houngbédji, principal opposant béninois, a jugé lundi "nuls et non avenus" les résultats de la présidentielle du 13 mars.

Adrien Houngbédji, principal opposant béninois, a jugé lundi "nuls et non avenus" les résultats de la présidentielle du 13 mars validés plus tôt dans la journée par la Cour constitutionnelle, et a revendiqué de nouveau la victoire, dans une déclaration à la presse.

"Jamais je n’accepterai ces résultats. Je les rejette comme nuls et non avenus", a-t-il affirmé quelques heures après l'annonce de la validation par la Cour constitutionnelle de la réélection du sortant Boni Yayi avec environ 53% des suffrages, annoncée vendredi par la commission électorale.

"J’ai gagné cette élection. Je suis le président élu des Béninois", a déclaré Adrien Houngbédji, opposant historique âgé de 69 ans, qui s'est présenté aux cinq présidentielles depuis l'avènement de la démocratie au Bénin en 1990.

Dénonçant un "scrutin injuste" et un "complot", l'opposant appelle les Béninois à mener un "combat (...) contre la liquidation programmée de la démocratie".

© 2011 AFP

 

Houngbédji se déclare vainqueur de la présidentielle béninoise 

APA-Cotonou (Bénin) 2011-03-21 18:43:19 - Le candidat de l’Union fait la nation (UN, opposition), Me Adrien Houngbédji, a déclaré lundi après-midi à Cotonou avoir remporté la présidentielle de dimanche dernier au Bénin, récusant du coup la réélection de Yayi Boni annoncé lundi matin par le président de la Cour constitutionnelle, Robert Dossou.

 « J’ai gagné la présidentielle béninoise du 13 mars dernier, je suis le président élu des Béninois », a déclaré le candidat unique de l’opposition, dénonçant au passage les nombreuses irrégularités qui ont émaillé le scrutin.

« J’invite tous les partis politiques et alliances de partis, tous les candidats, tous les syndicats, toutes les organisations de la société civile, tous les électeurs, tous les Béninois à s’opposer par tous les moyens à leur portée, à la liquidation des acquis de la Conférence Nationale », a-t-il indiqué.

« Le scrutin présidentiel du 13 mars dernier a été un scrutin injuste dans toutes ses phases, depuis la constitution de la liste électorale jusqu’à la proclamation des résultats. Il a dénoncé à ce propos l’exclusion de plusieurs centaines de milliers de Béninois du vote amenant le chef de l’Etat à « présenter des plates et inutiles excuses ».

Parlant des fraudes, il a dénoncé « les faux bulletins, les bureaux de vote fictifs et la livraison de camions d’enveloppes de dépouillement hors délai et non scellés ».

Pour lui, les résultats proclamés lundi matin par la Cour constitutionnelle donnant la victoire à Yayi Boni ne sont qu’un « véritable complot contre la démocratie béninoise ».

Selon les résultats provisoires du premier tour du scrutin présidentiel du Bénin, proclamés ce lundi par la Cour Constitutionnelle du pays, le président sortant, Yayi Boni, a été réélu avec 1.579.550 voix contre 1.059.396 voix pour son principal challenger, Adrien Houngbédji.

 

 

Bénin : Adrien Houngbédji s'autoproclame "président élu"

21/03/2011 à 19h:50 Par Margot Chevance, avec Philippe Perdrix Jeune Afrique

Adrien Houngbédji a rejeté, lundi 21 mars, les résultats de l’élection présidentielle validés par la Cour constitutionnelle. Lors d'une conférence de presse, le candidat de l’opposition a déclaré qu'il se considérait comme le "président élu".

L’opposition béninoise opte pour la confrontation directe. Sa figure de proue, Adrien Houngbédji, a jugé « nuls et non avenus » les résultats de la présidentielle du 13 mars, validés plus tôt par la Cour constitutionnelle. Le candidat, arrivé en deuxième position avec 35,6 % des voix, conteste la victoire au premier tour du président sortant Boni Yayi avec 53 % des suffrages.

Adrien Houngbédji, qui s’était déclaré en tête du premier tour, avec 47 % des voix, avant la proclamation des résultats officiels, se pose désormais comme le « président élu des Béninois ».

Dans une conférence de presse, donnée lundi 21 mars après-midi, l’opposant historique, âgé de 69 ans, a qualifié le scrutin « d’injuste dans toutes ses phases, depuis la constitution de la liste électorale jusqu’à la proclamation des résultats ».

"Liquidation de la démocratie"

Il a multiplié, sans demi-mesure, les accusations contre le président réélu. « Exclusion de plusieurs centaines de milliers de Béninois du droit de vote, organisation de fraudes massives allant des faux bulletins jusqu’aux bureaux de vote fictifs ».

Dénonçant un « scrutin injuste » et « un complot », le leader de l’opposition a appelé les Béninois à mener un « combat (…) contre la liquidation programmée de la démocratie ».

Joint par jeuneafrique.com, l’adversaire de Boni Yayi n’a pas donné de précision sur la riposte que son camp préparait après cette déclaration fracassante, mais affirme vouloir, avec ses alliés, « tirer toutes les conséquences » de cette situation.

Anéantie par la victoire par K.O du président sortant, deux possibilités restent envisageables pour l’opposition. La première consisterait à saisir, par voix juridictionnelle, la Cour constitutionnelle, qui se dit prête à étudier tous les recours.

La contestation ne prend pas

La seconde pourrait être la mobilisation de la rue. Mais le calme règne dans les bastions de l’Union fait la Nation (UN) où la contestation ne prend pas. « Les Béninois ont déjà tourné la page et vaquent à leurs occupations, malgré les protestations énergiques des leaders politiques de l’opposition », constate un membre de l’état major de campagne d’Adrien Houngbédji, encore abasourdi par la proclamation des résultats officiels.

Du côté du pouvoir, les réactions sont plus sereines. « Boni Yayi a fait la différence car il est populaire. Nous n’allons pas donner suite à la déclaration d’Adrien Houngbédji, nous n’en avons pas le temps », explique à jeuneafrique.com l’un des principaux conseillers du président réélu. Le camp du vainqueur insiste sur l’écart de 500 000 voix entre les deux candidats.

Malgré des problèmes d’organisations, notamment des retards, le secrétaire général des Nations Unis, Ban Ki-moon, avait salué « le déroulement dans le calme et de façon ordonnée » du premier tour, et l'Union africaine avait qualifié l'élection de « libre et transparente ».

 

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21 mars 2011 1 21 /03 /mars /2011 21:40

 

 

 

Boz et Monica-copie-1

 

 

(Courrier d'Afrique 21/03/2011)

Au premier tour, le parti Kwa na kwa de François Bozizé a aligné vingt six députés contre un seul du Mlpc de Martin Ziguélé et huit indépendants. Au deuxième tour, ce parti est en passe de faire le plein des sièges dans l’hémicycle.

 La cinquième mandature de l’Assemblée nationale ne sera pas seulement aux couleurs orange du parti au pouvoir, mais elle verra siéger en son sein plusieurs membres de la famille Bozizé et assimilés. Revue de la troupe.

Tout d’abord le patriarche du clan Bozizé. A 67 ans, Jean Roger Ouéfio, est le grand frère du président, maire de Bézambé (leur village) ; il est aussi chargé de mission à la présidence. L’homme s’est fait élire à Bossangoa III avec 86,36 % des voix. Ensuite, il y a François Bozizé, le chef de famille.

Pour barrer la route à son intime adversaire politique, Me Nicolas Tiangaye, il s’est inscrit aux législatives dans le quatrième arrondissement de Bangui et l’a remporté sur le fil de rasoir avec un taux à peine supérieur à la moitié requise. (51%) Son suppléant, l’ancien Premier ministre Elie Doté siégera à l’Assemblée nationale.

Puis, Monique Bozizé, Première dame de Centrafrique, qui la deuxième fois consécutive, obtiendra également son siège de député. Elle est élue dans l’arrondissement de Bimbo II avec 66,29% des voix.

Son fils Francis, le gardien du temple, ministre délégué à la présidence chargé de la Défense remporte au premier tour avec 52,50% à Kabo dans le nord du pays. Le jeune Socrate, un autre fils, dynamique et prospère homme d’affaires, rafle la mise (53,36%) à Gambo à l’Est du pays. Il s’est inscrit en candidat indépendant.

Joséphine Kéléfio, la petite sœur du chef sauve l’honneur familial à Bossangoa II avec un score à la soviétique (83,21%). Le président de la Fédération centrafricaine de football, Patrice Edouard Ngaïssona, lui aussi allié du clan, a gagné avec 77,62% à Nana-Bakassa au nord.

Il y a le neveu ; le redoutable et très puissant ministre d’Etat Sylvain N’doutingai. Directeur national de campagne de son oncle François, il a terrassé l’éléphant (l’ancien président Ange Félix Patassé) et Emile Gros Nakombo sur leur terre (Berbérati I) avec 56,30% des suffrages.

Enfin, totalement inconnue sur la scène politique mais alliée sûre du président Bozizé, Renée Madeleine Bafatoro, a remporté le scrutin à Carnot I avec 57,71% des voix. Sa victoire en a surpris plus d’un à Bangui parce qu’elle n’était pas comptée parmi les grosses pointures et a réussi à battre à plates coutures Aoudou Ibrahim Paco, un poids lourd du coin.

Edgard Kaho Envoyé spécial à Bangui

 

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21 mars 2011 1 21 /03 /mars /2011 21:37

 

 

 

RADIO ND K LUKA

 

 

Les PVVIH de Bossangoa menacent d’observer une grève de faim

Radio Ndéké Luka Lundi, 21 Mars 2011 15:34

Les personnes vivant avec le VIH Sida (PVVIH)  de Bossangoa manquent de médicaments ! Elles se disent prêtes à manifester leur mécontentement par rapport à la rupture des Anti Rétro Viraux dans leur localité depuis un peu plus de deux mois. Ces personnes demandent au gouvernement de vite réagir, sinon ils descendront dans la rue.

C’est depuis le début de l’année que ces médicaments manquent dans le service de prise en charge de ces personnes dans la ville de Bossangoa. Selon le gestionnaire du service de distribution de ces médicaments contacté par Radio Ndeke Luka, plusieurs commandes ont été faites depuis le mois de janvier mais sans suite favorable de la part des autorités de Bangui.

Depuis cette rupture, 2 de ces PVVIH sont décédées selon des sources hospitalières de Bossangoa. Les survivants menacent d’entamer une grève de faim et de descendre dans la rue si les médicaments ne sont pas acheminés dans la ville dans les meilleurs délais.

Le centre de traitement des PVVIH de la ville de Bossangoa est géré par l’UCM (Unité de cession des médicaments) et le Centre national de lutte contre le Sida (CNLS). 471 personnes sont menacées par cette rupture de médicament.

 

 

Le programme de vaccination en RCA fléchit

Radio Ndéké Luka Dimanche, 20 Mars 2011 13:05

Les objectifs contenus dans le plan pluri annuel complet du Programme Élargi de Vaccination (PEV) sont en dessous des indicateurs fixés. C'est la conclusion sur laquelle se sont accordés vendredi 19 mars 2011, les experts en santé publique de Centrafrique. Ils l’ont fait à la clôture de leurs travaux sur l’évaluation à mi-parcours sur le PEV à Boali (95 kilomètres nord de Bangui).

Le but des assises selon docteur Rock Ouambita Mabo, Directeur du PEV, a été « de porter un regard critique sur les activités réalisées ou non, pour identifier les forces et faiblesses dans la lutte contre les maladies infanto-juvéniles ».

« Au cours de notre évaluation à mis parcours du février », déclare Dr Ouambita Mabo, « le programme s’est confronté à de sérieux problèmes de mobilisation, ce qui n’a pas favorisé la mise en œuvre de certaines activités prévues ». Le directeur du PEV affirme que « le gouvernement centrafricain, qui se trouve être le premier bailleur dans ce programme, n’a pas honoré ses engagements ».

Il ajoute que « ces insuffisances qui  ont un impact direct sur le programme, se font encore ressenties lors des évaluations des mois suivants ». Toutefois, les experts « les ont corrigées, intégrées et planifiées pour les prochaines phases », indique-t-il.

Le plan a été élaboré pour une période de 5 ans, conformément aux Objectifs du millénaire pour le développement. Les fréquentes maladies dont souffrent les enfants centrafricains sont entre autres le paludisme, les fièvres jaunes ou typhoïde, la diarrhée, la rougeole, la diphtérie, le tétanos et la poliomyélite.

 

 

Centrafrique : Elections législatives : la campagne pour le second tour démarre sur fond de crise

Ai- Rca- Lundi, 21 Mars 2011 09:57 «  Il  est impérativement demandé à tous les commissaires locaux des huit (08) arrondissements de Bangui et ceux des comités sous préfectoraux dont leurs circonscriptions sont admises au second tour  et aux commissaires qui appuient la coordination nationale pour la photocopie et le colisage des listes électorales de cesser toutes activités allant dans le sens des préparatifs  du scrutin législatif du 27 mars prochain ».

 C’est en tout cas la quintessence d’un communiqué de presse rendu public par le collectif des commissaires locaux de la coordination électorale (CEI) et parvenu le  18 mars au desk central de l’agence Ai.

A cause de  six (06) mois d’arriérés d’indemnités impayés, « le collectif ordonne  aux membres des bureaux desdits comités locaux de suspendre tous contacts avec les coordonnateurs affectés dans leurs circonscriptions jusqu’à la satisfaction totale de nos revendications ».

Selon le communiqué de presse, le collectif a invité  tous les concernés à une assemblée générale qui s’est tenu le  19 mars  au Jardin du Cinquantenaire en face du Lycée Boganda de Bangui.

Ai – Douala

 

Centrafrique : Le Premier ministre démissionne

Ai- Rca- Lundi, 21 Mars 2011 09:44  Le Premier ministre Archange Touadera a remis le 18 mars au Président réélu  sa lettre de démission et  celle de son gouvernement au président réélu et investi.

"Suivant les principes républicains. Il est de mon devoir de rendre  la  démission du gouvernement pour permettre justement au président de la république élu et investi , en fonction  des nouvelles missions, en fonction des engagements pris dans sa profession de foi pour reconstituer   une équipe qui pourrait pour les 5 prochaines années l'accompagner dans sa mission, dans la mission que le peuple centrafricain  lui a confiée", a déclaré M Touadera pour qui l'exploit qu'a fait son gouvernement a été rendu possible grâce aux directives claires et précises du chef de l'Etat qui selon lui,  a su mettre à la disposition du gouvernement les moyens de sa politique.

Quant à  son éventuelle reconduction à la tête du prochain gouvernement,  M Archange Touadera a dit tout  confier au président investi.

Le premier ministre Touadera a été nommé en  janvier 2008 et a été reconduit en  janvier 2009.

 

Kabongo, Ai Bangui

 

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