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14 août 2009 5 14 /08 /août /2009 21:29





LA HAYE (AFP) - 14.08.2009 10:26 - La Cour pénale internationale (CPI) a ordonné vendredi la "mise en liberté provisoire" de Jean-Pierre Bemba, ancien vice-président de la République démocratique du Congo (RDC), mais doit encore décider quel Etat pourra l'accueillir dans l'attente de son procès.

Un soldat fidèle à Jean-Pierre Bemba au nord de Bangui, en Centrafrique, le 8 novembre 2002
Jean-Pierre Bemba, 46 ans, avait comparu devant la CPI du 12 au 15 janvier lors d'audiences de confirmations de charges concernant des exactions commises par sa milice, le Mouvement de libération du Congo (MLC), en Centrafrique entre octobre 2002 et mars 2003.

La Cour pénale internationale (CPI) a ordonné vendredi la "mise en liberté provisoire" de Jean-Pierre Bemba, ancien vice-président de la République démocratique du Congo (RDC), mais doit encore décider quel Etat pourra l'accueillir dans l'attente de son procès.

"Aujourd'hui 14 août 2009, la Chambre préliminaire II de la Cour pénale internationale a décidé de faire droit, sous condition, à la demande de mise en liberté provisoire de Jean-Pierre Bemba Gombo", a indiqué la CPI dans un communiqué.

"L'exécution de cette décision est reportée dans l?attente de la détermination de l?Etat sur le territoire duquel Jean-Pierre Bemba Gombo sera libéré et de la détermination des conditions qui lui seront imposées", précise la Cour.

La CPI va tenir entre le 7 et le 14 septembre des audiences pour entendre les observations des Etats susceptibles d'accueillir l'accusé, à savoir la Belgique, la France, le Portugal, l'Afrique du sud, l'Italie et l'Allemagne, selon cette source.

Son avocat Me Aimé Kilolo avait réclamé la remise en liberté de M. Bemba lors d'une audience devant la CPI le 29 juin. L'accusé possède notamment des propriétés et des comptes bancaires en Belgique où ses enfants sont scolarisés et a des "liens sociaux importants" en France, avait expliqué Me Kilolo.

M. Bemba est accusé de meurtre, viol et pillage notamment, des crimes de guerre et crimes contre l'humanité, selon le procureur de la Cour pénale internationale. La date de son procès n'a pas encore été fixée.

Jean-Pierre Bemba, 46 ans, avait comparu devant la CPI du 12 au 15 janvier lors d'audiences de confirmations de charges concernant des exactions commises par sa milice, le Mouvement de libération du Congo (MLC), en Centrafrique entre octobre 2002 et mars 2003.

Après avoir estimé que les allégations comportaient "suffisamment d'éléments de preuves" pour justifier la tenue d'un procès, la CPI avait ordonné le 15 juin de renvoyer M. Bemba en jugement en sa qualité de "chef militaire" du MLC.

La CPI estime qu'il n'y a pas de risque que M. Bemba fasse obstacle à l'enquête ou commette à nouveau les mêmes crimes s'il attend le début de son procès en liberté, selon le communiqué.

Jean-Pierre Bemba, qui avait quitté la RDC en avril 2007 après avoir perdu les élections présidentielles de 2006 face à Joseph Kabila, avait été arrêté en mai 2008 à Bruxelles. Il avait été transféré puis placé en détention à La Haye, où siège la CPI, début juillet 2008.

© 2009 AFP
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Centrafrique-Presse.com - dans Dossiers
12 août 2009 3 12 /08 /août /2009 14:16




12.08.2009Le Messager


"Trafic de carburant : la Centrafrique fait la police au Cameroun", titre le quotidien de Yaoundé. L'Agence de stabilisation et de régulation des prix des produits pétroliers, basée en Centrafrique, a décidé d'établir une antenne à Douala pour mieux lutter contre le trafic de produits pétroliers frelatés. C'est "une manière subtile de juguler l'inertie dont font montre les pouvoirs publics camerounais, englués dans un laxisme sans nom", juge le journal. Le manque à gagner s'élève, pour les deux pays, à plusieurs milliards de francs CFA.

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Centrafrique-Presse.com - dans Economie
11 août 2009 2 11 /08 /août /2009 21:54



 

 
(Cameroon-Tribune 11/08/2009)


 Le nouveau commandant de la force sous-régionale de maintien de la paix en Rca a pris ses fonctions hier, lors d’une cérémonie présidée par François Bozizé.

 
Le cœur de la République centrafricaine battait hier au poste de commandement de M’pocko, situé à quelques encablures de l’aéroport international de Bangui. C’est en effet là que le nouveau responsable de la Force multinationale de l’Afrique centrale (Fomac) pour le maintien de la paix en République centrafricaine, a pris officiellement le commandement, lors d’une cérémonie présidée par François Bozizé, président de la Rca. Le Général de brigade camerounais Hector Marie Tchemo prenait ainsi la tête de cette force mise en place par le Conseil de paix et de sécurité des Etats de l’Afrique centrale, en remplacement du vice-amiral Hilaire Moko du Congo, premier commandant de cette unité depuis le 12 juillet 2008. C’est d’ailleurs par « l’ordre du jour » du commandant sortant de la Fomac, que la cérémonie s’est ouverte. L’occasion pour le vice-amiral Moko, de faire un état des lieux de la situation de la RCA, 13 mois après la mise en place de la Fomac.

 
Mandaté de quatre missions par la conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de la CEEAC, la Force multilatérale de l’Afrique centrale a été créée pour ramener et consolider le climat de paix et de stabilité en Rca, favoriser le développement du processus politique, aider au respect des droits de l’homme, et enfin coordonner l’aide humanitaire tout en participant à la lutte contre des pandémies comme le Vih / Sida. Et si aujourd’hui, la Rca continue à faire face à des tensions sensibles, ce processus de retour à la stabilité a pu être résolument enclenché, au point de voir le commandant sortant de la Fomac se réjouir de ce que « certains belligérants d’hier sont aujourd’hui assis côte à côte, comme des frères ». Pour le vice-amiral Moko, « la solution de paix en Rca est déjà trouvée, il ne reste plus qu’à la mettre en œuvre ».

Fort de cela, le président François Bozizé a réaffirmé l’importance centrale de la Fomac dans le long processus de paix et de développement de la Rca, lors de son allocution de circonstance. Et pour cela, remercié ses pairs de la sous-région pour cet appui au relèvement de la Rca « préalable au développement de toute la sous-région ». L’occasion pour le président centrafricain de rendre hommage à la mémoire de El Hadj Omar Bongo Ondima, qui était le chef d’Etat responsable de la mission de paix du Copax en Afrique centrale (Micropax – 1), au moment de sa mort. Vis-à-vis du nouveau commandant de la Fomac le Général de brigade Hector Marie Tchémo, le président Bozizé n’a pas caché ses énormes attentes, compte tenu notamment des échéances décisives qui se profilent.


Le processus de démobilisation, désarmement et rapatriement sera en effet bientôt enclenché, avec en amont une réforme du secteur sécuritaire en Rca. Une esquisse de feuille de route donc, qui devrait marquer un nouveau pas décisif dans le redressement de la situation socio-économique et le retour de la stabilité en Rca.


Eric ELOUGA


© Copyright Cameroon-Tribune

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11 août 2009 2 11 /08 /août /2009 21:41




APA-Yaoundé 2009-08-11 17:05:43 (Cameroun) L’Agence de régulation des télécommunications (ART) vient d’infliger une pénalité de 250.000 millions FCFA assortie d’une obligation d’investir un montant de 2,1 milliards FCFA pour la couverture du réseau à l’opérateur de téléphonie mobile Orange, a appris APA mardi de source officielle.


Il lui est reproché le non-respect des exigences de couverture réseaux et de qualité de service sur l’ensemble des 14 axes et des 26 villes contrôlés par une équipe de l’organisme de régulation.

Orange est aussi accusée de n’avoir pas payé ses contributions au titre des frais de gestion et de régulation en 2006 et 2007, mais également l’utilisation de fréquences sans accord d’assignation.

Les conclusions d’une enquête effectuée entre le 28 avril et le 21 juillet 2008 par l’ART dans 26 villes de plus de 50.000 habitants et 14 axes routiers, en présence de représentants de l’opérateur, font état d’une moyenne nationale de couverture réseaux de 92,5 pour cent.

Orange-Cameroun se targue pourtant d’être «numéro 1 en couverture et en qualité réseau dans les 10 régions, soit plus de 450 localités et plus de 90 pour cent de la population couverte».

C’est la première fois, dans l’histoire de la téléphonie mobile au Cameroun, apparue en 2000 qu’une pénalité est si lourdement infligée à un opérateur pour la qualité du service.


NDLR : Qu'en-est-il de l'opérateur ORANGE CENTRAFRIQUE ?

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11 août 2009 2 11 /08 /août /2009 21:29


APA-Niamey 2009-08-11 18:04:20 (Niger) L'activiste Marou Amadou remis en liberté par une décision de justice mardi après-midi, a été « enlevé » par des éléments de la garde républicaine, quelques heures après, à la Maison d’arrêt de Niamey alors qu'il remplissait les formalités pour sa sortie de prison, a appris APA auprès de sources associatives.


Selon Inoussa Maiga, un responsable du Front uni pour la sauvegarde des acquis démocratiques (FUSAD), présidé par Marou Amadou, ce dernier a été « enlevé et embarqué par la garde républicaine venue à bord de deux véhicules 4x4 à la maison d’arrêt de Niamey où il était en train de remplir les formalités pour sa sortie de prison ».

Il serait « déporté » vers Tillabery, une localité situé à 113 km, à l’ouest de Niamey, a affirmé M. Maiga.

Mardi, en début d’après-midi, un juge du tribunal de Niamey a prononcé un non-lieu et ordonné la libération immédiate de l’activiste anti-référendum inculpé pour « provocation, discrimination raciale et appel à la désobéissance des forces armées ».


 Le procès, qui s’est tenu sous haute surveillance policière, a été longuement interrompue en raison des violentes échauffourées qui ont éclaté entre forces de l’ordre et une foule de militants venus soutenir le prévenu, également porte-parole du Front anti-référendum.

Interpellé tôt dans la matinée du lundi à son domicile, Marou Amadou a été aussitôt conduit à la police judiciaire avant d’être présenté le même jour à un juge qui l’a d’abord inculpé « d’atteinte à la sûreté de l’Etat », avant que l’infraction ne soit requalifiée mardi en « provocation, discrimination raciale et appel à la désobéissance des forces armées ».

Dimanche, le FUSAD a indiqué, dans une déclaration, que la Cour constitutionnelle et le parlement successivement dissous par le Président Tandja, en raison de leur opposition au projet référendaire « restent et demeurent », ce qui selon lui requiert le lancement d’un « état de mobilisation générale et permanente » pour se « désolidariser » du pouvoir de Niamey.

Le référendum controversé, tenu le 4 août dernier, a recueilli à 92,5 pour cent de « oui » en faveur de l’adoption d’un projet de constitution devant permettre la prolongation du mandat du chef de l’Etat qui pourra ainsi rester dans ses fonctions présidentielles jusqu’en 2012, alors qu’il devait se retirer du pouvoir au terme de son deuxième quinquennat qui expire le 22 décembre, selon la Constitution actuelle.


NDLR : Dictature bananière sans frontières. Des méthodes qui ressemblent à s'y méprendre à celles de la garde présidentielle de Bozizé en Centrafrique. On se rappelle de l'affaire Mamadou Raikina et ses camarades, enlevés de la prison de Ngaragba et déportés à celle de Bossembélé après avoir été relaxés au bénéfice du doute par la justice.



Référendum: le Canada va "reconsidérer" ses relations avec le Niger



OTTAWA, 11 août 2009 (AFP) -

mardi 11 août 2009 - 21h57 - Le Canada va reconsidérer "les modalités de ses relations" avec les autorités du Niger, suite à la tenue du référendum destiné à maintenir au pouvoir le président Mamadou Tandja, a annoncé mardi le ministre canadien des Affaires étrangères, Lawrence Cannon.

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Centrafrique-Presse.com - dans AFRIQUE
11 août 2009 2 11 /08 /août /2009 20:51





  BRAVO LES FAUVES DU BAS-OUBANGUI !!!



NDLR : Après s'être offert le Rwanda qui avait eu raison du Sénégal qui les craignait mais les avait pourtant hélas battus, les Fauves ont désormais un moral de conquérants et une meilleure forme physique. Souhaitons leur d'aller ainsi crescendo et de ramener Yassitoungou au bercail !!!



  Basket-ball – Afrobasket 2009 (2e tour - 3e journée)


En route pour les quarts
par Christophe Carmarans  le 11/08/2009  à 22:26 TU


La dernière journée a rendu son verdict: l'Angola et le Sénégal terminent en tête de leur groupe. Les quintuples tenants du titre ont néanmoins été accrochés par le Nigeria dans le groupe E. La Centrafrique se qualifie d'extrême justesse dans le groupe F.


On connait désormais le tableau des quarts de finale après une troisième journée encore fertile en rebondissements. La rencontre au sommet dans le groupe E entre l'Angola et le Nigeria a tenu toutes ses promesses même si les deux équipes étaient déjà assurées de la qualification. Et si les Angolais ont fini par s'imposer 93-85, les Nigerians leur ont tenu la dragée haute durant toute la rencontre, emmenés par le journeyman Gabe Muoneke, auteur de 33 pts . Tête de série N.1, l'Angola - qui a shooté à 49,3 pour cent dans cette partie - affrontera en quarts la Centrafrique.
  

Le Mali sans trembler

 

Plus tôt dans la journée, le Mali avait composté son billet en triomphant de la Libye 95-73, un résultat qui garantissait à Amara Sy et à ses coéquipiers la 3e place du groupe en même temps qu'il ôtait tout espoir aux Libyens de participer aux quarts. Auteur d'un 6/11 à trois points, l'arrière Waly Coulibaly, qui joue en lycée aux Etats-Unis, a terminé avec 25 pts . Les Maliens affronteront les Tunisiens pour une place en demi-finale.
 

Dernière qualifiée dans ce groupe E: la Côte d'Ivoire qui a rempli son contrat en battant l'Egypte, seule équipe des douze encore en course à avoir enregistré trois défaites dans ce 2e tour. Les Ivoiriens n'ont cependant fait la décision que dans le quatrième quart-temps face à des Pharaons victimes de leur inefficacité aux tirs à 3 pts (2/16) et dominés au rebond. L'Ivoirien Mohamed Koné a signé un double-double avec 13 pts et 13 rbds.

 

Encore dernière du groupe F dimanche soir, la Centrafrique a complètement renversé la vapeur dans le groupe F. Les Fauves ont assuré leur qualification en battant le Maroc 81-73, rencontre durant laquelle l'arrière-ailier de Sienne (Italie) Romain Sato a encore fait des étincelles avec 25 pts et 17 rbds en 37 min de jeu. Grâce à lui, la République Centrafricaine  termine quatrième mais devra se surpasser jeudi contre les Angolais.


Trop tard pour le Rwanda

Battu par les Centrafricains lundi, le Rwanda s'est ressaisi en triomphant du Cameroun 82-69. Menés de 3 pts à la mi-temps, les Amavubis ont donné la parole à leur défense dans le 3e quart-temps avant d'exploser offensivement dans le 4e: 35 pts marqués lors des 10 dernières minutes. Ils terminent avec deux joueurs à plus de 20 pts: Robert Thomson ( 24 pts ) et Kenny Gasana ( 22 pts ). Malgré cette victoire, les Rwandais finissent quand même derniers du groupe derrière le Maroc qui les avait battus 85-84 lors de la 1ère journée du tour préliminaire. Dommage, on aurait bien aimé voir Thomson et Gasana plus longtemps.

 

Cinq équipes comptant à ce moment-là 9 pts , la première place du groupe F allait se décider entre la Tunisie et le Sénégal. Seule certitude avant la rencontre, les Tunisiens - sûrs de compter au minimum 10 pts (1) - avaient déjà en poche leur billet pour les quarts de finale. C'est peut-être ce qui les a démotivés inconsciemment car ils ont cédé 73-65 face aux Sénégalais. Ils terminent deuxièmes du groupe, la première place échouant à leurs vainqueurs du jour.



Quarts de finale (13 août)


A Tripoli:

Angola - Centrafrique (12h00 TU)
Mali - Tunisie (14h30 TU)
Nigeria - Cameroun (17h00 TU)
Côte d'Ivoire - Sénégal (19h30 TU)


(1) Dans les tournois internationaux, la victoire vaut 2 points et la défaite 1 point.

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Centrafrique-Presse.com - dans Sports
11 août 2009 2 11 /08 /août /2009 20:31






LEMONDE.FR avec AFP | 11.08.09 | 19h56  •  Mis à jour le 11.08.09 | 20h30


Le Fonds des Nations unies pour l'enfance (Unicef) s'est inquiété, mardi 11 août, de l'ampleur de la malnutrition sévère dont souffrent les enfants en Centrafrique. Selon les chiffres de l'agence onusienne, près de 700 000 enfants de moins de 5 ans "vivent au-dessous des seuils acceptables, et beaucoup sont maintenant à la limite de la survie".

 

Le taux de malnutrition aiguë atteint ainsi 16 % des enfants de moins de 5 ans dans trois provinces du sud du pays, celui de malnutrition sévère aiguë touche 6,6 % de la même classe d'âge. "C'est loin au-dessus des seuils d'urgence de 15 % pour une malnutrition sévère et de 2 % pour une malnutrition sévère aiguë", s'alarme l'Unicef.


Les causes de cette "malnutrition chronique" sont multiples, selon l'agence onusienne. L'extrême pauvreté de la Centrafrique, où plus de six personnes sur dix vivent avec moins de 1,25 dollar par jour, y contribue grandement. "La crise financière mondiale et le déplacement des populations en raison du conflit en cours pèsent sur l'économie", a ajouté la porte-parole de l'Unicef à Genève, Véronique Taveau. Ainsi, les revenus du secteur minier ont été sévèrement affectés par le ralentissement économique.


A cela il faut ajouter l'instabilité chronique du pays. Depuis 2005, les conflits internes se multiplient, notamment dans le Nord, où plusieurs dizaines de milliers de personnes ont été déplacées. Affirmant que beaucoup des 700 000 enfants affectés "sont maintenant à la limite de la survie", l'Unicef a lancé un appel de fonds de 1,5 million de dollars pour "l'achat et la distribution d'aliments thérapeutiques" et de médicaments.




Centrafrique: 700.000 enfants souffrent de malnutrition sévère



GENÈVE (AFP) - 11.08.2009 19:07 - Près de 700.000 enfants de moins de cinq ans souffrent de malnutrition sévère, voire aiguë, en Centrafrique, dont beaucoup se trouvent "à la limite de la survie", s'est inquiété mardi le Fonds des Nations unies pour l'enfance (Unicef).

"Entre le nord du pays affecté par le conflit et la région du sud plus stable, on compte près de 700.000 enfants de moins de cinq ans vivant au-dessous des seuils acceptables, et beaucoup sont maintenant à la limite de la survie", a expliqué le représentant par intérim de l'Unicef en République Centrafricaine, Jeremy Hopkins, cité dans un communiqué.

 

Le taux de malnutrition "dépasse les seuils d'urgence" à un moment où "la crise financière mondiale et le déplacement des populations en raison du conflit en cours pèsent sur l'économie", a souligné la porte-parole de l'Unicef à Genève, Véronique Taveau.

 

Des évaluations préliminaires, conduites récemment par l'agence onusienne dans trois provinces du sud du pays, révèlent que 16% des enfants de moins de cinq ans souffrent de malnutrition aiguë et 6,6% de malnutrition sévère aiguë.

 

"C'est loin au-dessus des seuils d'urgence de 15% pour une malnutrition sévère et de 2% pour une malnutrition sévère aiguë", insiste l'organisation qui rappelle que les "enfants sévèrement malnutris ont neuf fois plus de risques de décéder".

 

Selon l'Unicef, cette "malnutrition chronique" découle de l'extrême pauvreté du pays où plus de six personnes sur dix vivent avec moins de 1,25 dollar par jour, de l'insécurité grandissante ainsi que de la baisse des revenus du secteur minier affecté par la crise économique mondiale.

Face à cette situation, l'Unicef a lancé mardi un appel de fonds de 1,5 million de dollars pour "l'achat et la distribution d'aliments thérapeutiques" et de médicaments, a expliqué Mme Taveau.

 

La Centrafrique est le théâtre de conflits internes depuis 2005, qui ont affecté plus d'un millions de personnes dans le nord du pays, dont 125.000 déplacés, selon l'ONU.

 

© 2009 AFP



Centrafrique: L'UNICEF réclame 1,5 million de dollars pour lutter contre la malnutrition


11 Août 2009


Le Fonds des Nations Unies pour l'enfance (UNICEF) a lancé mardi un appel aux donateurs de 1,5 million de dollars pour lutter contre la malnutrition chez les enfants dans le sud de la République centrafricaine où les taux de malnutrition dépassent les seuils d'urgence.


« Entre le Nord du pays affecté par le conflit et la région Sud plus stable, on compte près de 700.000 enfants de moins de cinq ans vivant au-dessous des seuils acceptables, et beaucoup sont maintenant à la limite extérieure de la survie, » a déclaré Jeremy Hopkins, représentant par intérim de l'UNICEF en République centrafricaine. « La situation des enfants au sud est particulièrement inquiétante, en raison de leur état nutritionnel qui se dégrade rapidement alors que dans le même temps les perspectives de financement sont de plus en plus rares. »


L'argent demandé est destiné à l'achat et la distribution d'aliments thérapeutiques de survie, de médicaments et autres intrants ; à la conduite d'une enquête nutritive nationale et à la formation d'agents de santé communautaire à la détection précoce des enfants dont l'état nutritionnel est compromis.


Les évaluations préliminaires conduites récemment dans trois provinces - Mambéré Kadéi, Sangha Mbaéré et Lobaye - ont révélé que 16% des enfants de moins de cinq ans souffrent de malnutrition aiguë et 6,6% de malnutrition sévère aiguë. C'est bien au-dessus des seuils d'urgence de 2% pour une malnutrition sévère aiguë et de 15% pour une malnutrition aiguë. Les enfants souffrant d'une malnutrition sévère aiguë ont de grandes chances de mourir, comparé à des enfants bien nourris.


On estime que 16.710 enfants dans les zones surveillées sont exposés au risque de malnutrition.

Selon l'UNICEF, cette situation préoccupante vient s'ajouter aux taux déjà élevés de la malnutrition aiguë dans le pays ou plus d'un enfant sur dix souffre de la malnutrition aiguë et 2,3%souffrent de malnutrition sévère aiguë.


La malnutrition chronique en République centrafricaine découle de plusieurs causes : l'extrême pauvreté - plus de 6 personnes sur 10 vivent avec moins de 1,25 dollar par jour - ; le conflit en cours et l'insécurité grandissante ; et la perte de revenus dans des provinces comme le Mambéré Kadéi où le secteur minier est affecté par le ralentissement de l'économie mondiale.


Le taux de prévalence du VIH du pays de 6.3% est le plus élevé de l'Afrique centrale et contribue également à la précarité de la situation nutritionnelle des enfants et de leurs familles.


La malnutrition sévère aiguë est l'une des trois causes de mortalité chez les enfants de moins de cinq ans, liées à la nutrition. Les enfants sévèrement malnutris ont neuf fois plus de risques de décéder. Le nombre de morts est très élevé même parmi les malnutris légers parce beaucoup d'enfants tombent dans cette catégorie. La malnutrition peut aussi empêcher les enfants d'atteindre leur plein potentiel physique et mental.




NDLR : Tous ces chiffres font froid au dos. Cela fera bientôt sept ans que Bozizé est à la tête de ce pays. A qui imputera-t-il un tel bilan ? A qui doit-on imputer si ce n’est à Bozizé et sa clique, la baisse de revenus des artisans miniers si ce n’est aux diverses opérations de racket des collecteurs de diamant et de fermeture arbitraire et désordonnée des bureaux d’achat dans les régions de Carnot, Berbérati, Bria et autres ? Cette malnutrition infantile n’est pas tombée du ciel comme une fatalité. C’est à l’évidence la conséquence d’une mauvaise politique. Il est plus que temps que cette agence du système des Nations s’en émeuve. Et dire que malgré ce bilan catastrophique, Bozizé veut briguer un second mandat, on se demande vraiment pourquoi ! Les Centrafricains vont-ils le laisser faire ? En principe et en toute logique, un bilan aussi mauvais doit le disqualifier à jamais et lui ôter toute prétention à vouloir encore gérer les affaires du pays.

 

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Centrafrique-Presse.com - dans Nation
11 août 2009 2 11 /08 /août /2009 17:03


Source: United Nations Department of Public Information (DPI)


Date: 10 Aug 2009


De retour de République centrafricaine, « le pays le plus pauvre du monde après la Sierra Leone », et où sévit une crise humanitaire sans précédent, la Sous-Secrétaire générale aux affaires humanitaires a expliqué cet après-midi, au cours d'une conférence de presse au Siège de l'ONU, que l'urgence était « au rétablissement de la sécurité et de l'état de droit » sur le territoire centrafricain.


Répondant à un journaliste, Mme Catherine Bragg a précisé que les besoins en matière d'assistance humanitaire et de développement étaient gigantesques, Mais, le plus important à présent, a-t-elle fait remarquer, est de rétablir la sécurité pour permettre à plus d'un million de personnes déplacées de réintégrer leur foyer. La particularité de cette situation humanitaire, a-t-elle ajouté, tient au fait que ces personnes se trouvent généralement à quelques kilomètres à peine de leur village, dans la brousse, où elles cherchent à échapper aux rebelles.


La reprise en juillet des hostilités entre forces gouvernementales et groupes armés, en particulier dans le centre-nord du pays, a en effet conduit à une aggravation de la situation humanitaire dans le pays, ainsi qu'à une augmentation du nombre de personnes délacées. L'accès à cette région est très réglementé en raison du conflit, mais aussi de l'absence presque totale d'infrastructures dignes de ce nom: « Il faut cinq jours pour rallier Bangui, la capitale, au nord-est du pays », a indiqué la Sous-Secrétaire générale.


« La République centrafricaine est parvenue à un tournant critique qui pourrait aussi bien se solder par la perte des gains modestes obtenus en 2008, que par la consolidation des progrès vers le dialogue national et des accords de paix avec les groupes rebelles »,


La Sous-Secrétaire générale s'est également rendue dans le nord-est et le nord-ouest du pays, où elle s'est entretenue avec des victimes du conflit et des membres de la communauté humanitaire. Elle a estimé à plus d'un million le nombre de personnes touchées par le conflit, principalement dans le nord, dont 125 000 personnes déplacées et 137 000 réfugiés dans des pays limitrophes, au Tchad et au Cameroun.


Très poreuses, les frontières de la République centrafricaine ont contribué à l'armement de groupes rebelles, « qui semblent préférer la marginalité à un agenda politique clair », a poursuivi Mme Bragg. Outre les problèmes de sécurité, le personnel humanitaire est également confronté aux restrictions de mouvement que lui imposent les autorités centrafricaines, ce qui ne facilite pas sa tâche. La Sous-Secrétaire générale a rappelé qu'au cours de sa visite, elle n'avait pas été en mesure de se rendre dans le centre-nord du pays où les Nations Unies ne sont pas présentes.


Le nord-ouest n'est que partiellement couvert par la Mission des Nations Unies en République centrafricaine et au Tchad (MINURCAT) et seulement trois organisations non gouvernementales (ONG) se trouvent sur le terrain, a-t-elle précisé. Les zones couvertes par le mandat de la MINURCAT sont de toute façon difficilement accessibles, tandis que la population déplacée est très largement dispersée.


Le financement de l'assistance humanitaire, qui a sensiblement baissé en 2009, préoccupe gravement, a relevé la Sous-Secrétaire générale. L'appel humanitaire a été ramené de 106 à 97 millions de dollars, à cause d'un manque de ressources qui a contraint à sacrifier certains projets. Mme Bragg a appelé la communauté internationale à agir rapidement pour fournir les 48 millions de dollars nécessaires pour les mois à venir.

 

a estimé Mme Bragg, qui a rencontré au cours de son déplacement de cinq jours les dirigeants centrafricains, ainsi que des représentants des Nations Unies.
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Centrafrique-Presse.com - dans Humanitaire
11 août 2009 2 11 /08 /août /2009 16:36




LE MONDE | 10.08.09 | 14h26  •  Mis à jour le 10.08.09 | 14h31


Ne plus vivre la condition d'enfant illégitime de prêtre dans la honte, mais au vu et au su de l'opinion publique. Avec patronyme et droit à l'héritage. Le Vatican compte régulariser ses prêtres concubins et leurs enfants. La nouvelle n'est pas un canular d'été, ni un revirement subit sur le célibat des prêtres. Il s'agit tout bonnement d'une défense préventive de la part du Saint-Siège.


Avec la banalisation des tests ADN, l'Eglise n'est pas tranquille. Une multitude d'actions en justice pour reconnaissance de paternité venues d'Amérique latine ou de pays européens comme l'Autriche, terres de prêtres concubins notoires, pourrait lui tomber dessus. D'où l'échappatoire de reconnaître les faits. Sauf que, pour l'héritage, les biens personnels des prêtres seraient clairement distingués de ceux liés à leur fonction, qui, eux, resteraient, quoiqu'il arrive, propriété de l'Eglise.


CATASTROPHE FINANCIÈRE


Elle éviterait ainsi de se retrouver dans la même situation qu'aux Etats-Unis, où les procès pour abus sexuels de prêtres ont été une catastrophe financière pour les diocèses. La question aurait été étudiée, ces dernières semaines, à la congrégation pour le clergé dirigée par le cardinal brésilien Claudio Hummes.


La nouvelle, parue dans La Stampa, quotidien généralement bien informé sur ce qui se passe derrière les colonnades de Saint-Pierre, a été démentie par le porte-parole du Vatican. L'article, illustré par une photo du père Ralph, de la série télévisée "Les oiseaux se cachent pour mourir", symbole de ces passions en soutane, a probablement eu le tort de dévoiler ce qui devait encore rester secret.


Mais, tôt au tard, c'est cette solution qui va s'imposer selon Giancarlo Zizola, un expert des choses vaticanes, qui rappelle qu'"aussi bien le cardinal Ratzinger (le futur pape Benoît XVI) que le cardinal Hummes, se sont déjà exprimés en ce sens". Quant à l'auteur du scoop, Giacomo Galeazzi, il reconnaît juste une erreur de timing. L'expert sollicité par le Vatican pour donner son avis, Giovanni Franzoni, père conciliaire, ex-abbé bénédictin de la basilique romaine de Saint-Paul, "a parlé trop tôt".


La question est difficile à régler, et le terrain miné par les décisions du passé. "C'est une solution alambiquée. Juste envers les enfants, moins pour les épouses, qui auront peu de droits. Mais ce qui ne va pas, ce sont ces prêtres qui vont pouvoir continuer à exercer leur ministère alors, qu'ils ont sciemment menti à ces épouses et à ces enfants", lâche Gianni Gennari. Ce théologien et homme d'église s'est marié en 1984, après avoir été "dispensé" de sa fonction de prêtre. Ce qu'il faudrait, dit-il, c'est un peu plus de courage sur le modèle des prêtres mariés de rite oriental. Mais l'église romaine n'est pas à la veille de faire tomber le tabou.

 

S. A.(Rome, correspondance)


Article paru dans l'édition du 11.08.09


NDLR : Des enfants de prêtres, il y en a un paquet en Centrafrique. C'est même une des principales raisons de la récente et grave crise que traverse encore l'Eglise centrafricaine. Cette décision si elle est vraie, ne sera-t-telle pas un encouragement de ces prêtres qui ont déjà tourné le dos à leur voeu de célibat,  pour procréer davantage ?
 

 

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11 août 2009 2 11 /08 /août /2009 14:20




 


(Mutations 11/08/2009) - Initialement programmé à Yaoundé, il se tiendra en marge de l'investiture de Denis Sassou Nguesso et de la fête nationale du Congo. La transition politique au Gabon reste un sujet de préoccupation pour les chefs d'Etat des pays membres de la Communauté économique et monétaire de l'Afrique centrale (Cemac). A moins de trois semaines de l'échéance qui doit désigner le successeur d'Omar Bongo Ondimba, Paul Biya, le chef de l'Etat camerounais et ses pairs de la sous région doivent se retrouver cette semaine dans la capitale congolaise. Si le prétexte évoqué est la participation des présidents de la sous région aux cérémonies de prestation de serment et d'investiture de Denis Sassou Nguesso prévues le 14 août et des manifestations commémoratives de l'indépendance de ce pays le 15 août prochain, nos sources indiquent qu'il sera en autre question de la situation au Gabon, au moment où devra s'ouvrir officiellement ce même 15 août, la campagne électorale en vue de la présidentielle du 30 août 2009 au Gabon.

S'il n'est pas question de s'ingérer dans les affaires intérieures gabonaises, les chefs d'Etat de la sous région, qui devraient tous être à Brazzaville, ont néanmoins à cœur de voir le processus de succession engagé depuis la disparition du président gabonais aller à son terme sans heurts. Le rapport sur l’audit de la Banque des Etats de l’Afrique Centrale (Beac) devra en outre être présenté aux chefs d’Etat dans la capitale congolaise.


Brazzaville où se trouve d'ailleurs déjà une partie de la délégation qui devra accompagner le chef de l'Etat, de même qu'une partie du secrétariat technique de la Cemac qui a son siège à Bangui en République Centrafricaine. Il sera par ailleurs question de faire le point sur les réformes engagées au sein de cette organisation sous régionale, la Cemac étant à l'heure actuelle l'institution qui avance moins vite en matière d'intégration sous régionale, contrairement à ce qui se passe ailleurs, en Afrique de l'Ouest par exemple.


Les assises qui se tiendront dans la capitale congolaise étaient initialement programmées à Yaoundé en juin dernier. D'importants travaux de réfection avaient d'ailleurs été engagés à cet effet au palais des Congrès, lieu choisi pour abriter l'événement dans la capitale camerounaise. Un choix qui avait été porté sur le Cameroun en raison notamment du nouveau rôle du chef de l'Etat camerounais dans la sous région depuis la mort d'Omar Bongo Ondimba, et de l'impossibilité pour la République centrafricaine, dont le chef de l'Etat François Bozizé assure la présidence tournante de la Cemac, de disposer d'infrastructures adéquates pour l'accueil des différentes délégations prévues à cet effet. Un chef de l'Etat centrafricain qui est par ailleurs annoncé à Yaoundé après le sommet de Brazzaville, pour une rencontre avec son homologue camerounais qui devrait par la suite, d'après nos sources, quitter le Cameroun " pour un bref séjour privé en Europe "…


Le déplacement du chef de l’Etat Camerounais est une réponse à une invitation qui lui a été adressée par son homologue camerounais. Paul Biya dans une réponse que l’on peut retrouver sur le site internet personnel de Denis Sassou Nguesso, écrit: ”J’ai bien reçu votre aimable invitation à prendre part le 14 août 2009, à la cérémonie d’investiture du président élu de votre pays... Il me plaît en retour, de vous faire connaître que j’assisterai personnellement à cet important événement...”

Jean Francis Belibi


© Copyright Mutations

 

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