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20 août 2009 4 20 /08 /août /2009 23:47




                                 Bernard Bonda



SIMULACRES D’ELECTIONS ET LA MANGEOCRATIE

 

Il y’a quelques jours le Chargé de mission de la Diaspora OUAMBO Maurice et ses lieutenants nous gavaient de communiqués de presse et ses rectificatifs sur l’arrivée imminente des hautes personnalités de la CMP KNK pour la mise en place des nouvelles structures de KNK PUR de France. Trois grandes villes ont été choisies dont Bordeaux, Toulouse et Lyon à laquelle s’ajoutent Paris et l’Ile de France.

 

Les hautes personnalités en mission ne sont autres que (comme par hasard) les anciens ministres des Edifices Publics dont Abraham NGOTO qui fut le premier à occuper ce poste dans le gouvernement GAOUMBALET et qui n’a pas été reconduit à l’issue des élections de 2005 pour les innombrables malversations commises par celui-ci. Viré du FODEM par Charles MASSI son mentor, il a intégré le KNK pour devenir député Indépendant KNK. Le second est Bernard BONDA qui l’a remplacé à ce ministère au sein du gouvernement DOTE I mais a perdu son portefeuille à l’issue du contrôle paiement qui a mis à jour les salaires fictifs perçus par ce dernier alors cadre des Affaires étrangères. Il est actuellement le Directeur de cabinet de ce même ministère

 

Les émissaires avaient pour mission de mettre en œuvre les basses manœuvres conçues et planifiées par Kockcis OUILIBONA, Sylvain NDOUNTIGAY et Francis BOZIZE, les éminents juristes rédacteurs des textes de base du nouveau KNK. NGOTO et BONDA avaient en poche depuis Bangui les noms des différentes têtes de liste puisqu’il fallait 3 têtes de listes par ville soit un total de 93 personnes dont les 12 têtes de liste devaient bénéficier d’un billet d’avion avec per diem pour aller faire la claque lors de l’assemblée constitutive et le congrès du futur parti prévus à partir du 20/08 à Bangui.

 

A quoi a-t-on assisté? De véritables simulacres d’élections. Dans chaque ville, NGOTO le maître d’œuvre nominait les têtes de liste (président) qu’il faisait approuver par les militants dans la salle sans que ceux-ci n’aient leur mot à dire. En regardant de près, ces têtes de liste ont des liens directs soit avec BOZIZE lui-même soit avec NDOUTINGAY soit avec Elie OUEFIO qui a assumé une mission précurseur avant les deux autres.

 

Pour le reste des postes à pourvoir, NGOTO en a profité pour les monnayer. Le cas le plus flagrant fut le poste du Secrétariat Général des jeunes de Paris où l’impétrant n’est autre que le fumeux Bienvenu GUINON chassé du FODEM mais très connu du milieu centrafricain comme repris de justice et trafiquant en tout genre. Celui-ci est allé accueillir NGOTO à la gare à son arrivée à Paris en provenance de Toulouse. Le marché étant conclu par téléphone quelques jours auparavant, NGOTO a trainé GUINON dans un magasin de luxe dont il avait l’adresse depuis Bangui. GUINON lui a fait ses emplettes par l’achat de costumes, accessoires et autres babioles. Par contre monsieur BONDA en apprenant les transactions de NGOTO était très embarrassé. Il n’a pas souhaité s’exprimer.

 

Le samedi 15/08 à Paris, selon des témoignages concordants et dignes de sources. NGOTO a sorti de son chapeau les noms des personnes qu’il prétend avoir consultées et qui ont accepté les postes proposés, ce qui est totalement incohérent au principe même d’une élection démocratique. Les militants assis en rang d’oignons dans la salle ont acquiescé sans moufter les listes déjà préparées à l’avance. C’est pour cela qu’on a pu voir les gros IDIOTS comme GUINON qui ne peut pas écrire deux mots de français sans faire de fautes de grammaire au poste de SG des jeunes, Jean-Charles BANDIO, Fabrice WALLOT, Gertrude WADDOS alias ex madame REHOTE, ex madame DEBAT dont les encéphalogrammes sont plats figurent parmi les braves transhumants politiques et futures responsables du KNK Paris Ile de France. Jean Charles BANDIO, tout honneur bu, a avalé l’acte de naissance de son parti en gestation pour se fondre dans le KNK Paris Ile de France. On signale même qu’un prétendu avocat sans papier à Bordeaux en déliquescences avec l’ordre des avocats de Bordeaux est le président KNK de Bordeaux, un certain Emmanuel Mango. Celui-ci se dit dans le civil qu’il est avocat alors qu’il ne l’est pas (il ne restait plus que ça pour compléter le tableau des nouveaux amis de BOZIZE).

 

Par pur respect, je ne parlerai pas des trois comités des femmes. C’est RIDICULE sinon un groupie, un ramassis de femmes qui rappellent l’époque des ‘’REVO du MESAN’’ en un mot des MANGEOCRATES.

 

A la lecture de la liste complète des 93 futures responsables du KNK France on s’aperçoit que décidément BOZIZE n’attire que des IDIOTS, MAFIEUX et FAUSSAIRES ou vice versa. Ce n’est autre qu’une auberge espagnole.

 

Ces personnes ont signé des deux mains pour appartenir à un parti politique dont ils ne connaissent pas encore les textes de bases (MANIFESTE/DECLARATION DE PRINCIPE/STATUTS/REGLEMENT INTERIEUR). C’est quand même centrafricain et c’est une grande première.

 

Ainsi va la République Centrafricaine de BOZIZE et ses TRANSHUMANTS MANGEOCRATES. Mais le centrafricain n’est pas dupe.

 

Juste NGAZOU BALANGBA


Militant des Droits de l’Homme et de la Démocratie

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Centrafrique-Presse.com - dans Politique
20 août 2009 4 20 /08 /août /2009 22:35




Le député MLPC de Paoua 1, Joseph Zoukétia Boykota, revient dans cette interview qu'il a accordée à notre confrère du quotidien Le Confident du 20 août, sur l'incroyable imposture et le détournement par le pouvoir KNK de Bozizé, de la fête nationale du 13 août 2009 qui s'est déroulée cette année dans la ville martyre de Paoua. 



« A PAOUA CE N’ETAIT PAS UNE FETE NATIONALE, MAIS C’ETAIT LA FETE DU KNK», DIXIT L’HONORABLE J. BOYKOTA ZOUKETIA


Le Confident : Vous avez participé aux festivités marquant le 49e anniversaire de l’indépendance de la RCA à Paoua, votre région d’origine. Comment avez-vous trouvé cette ville?


Joseph Boykota Zouketia


 Le processus du Désarmement Démobilisation Reconversion (DDR) a été lancé par le président de la République à Paoua. Quel est votre sentiment ?


 Le sentiment que je ressens est celui du parti auquel j’appartiens, le Mouvement de Libération du Peuple Centrafricain (MLPC). Il faut donc cesser avec des effets d’annonce. Donc, ce que la population, c’est la mise en œuvre immédiate du processus du DDR. Toute la région demande également des élections justes et transparentes en 2010. Voilà le sentiment qui habite la population de l’Ouham-Pendé en général et de Paoua en particulier

Croyez vous en l’aboutissement du DDR avant les élections de 2010 ?


Vous conviendrez avec moi que nous avons fini le DPI depuis le 20 décembre 2008. Nous sommes aujourd’hui en août 2009. Il a fallu beaucoup de pressions pour que l’on nous présente un bout de toile à Paoua qui a circulé devant la foule pour nous dire que c’est cela le lancement du DDR.


 Et si cela n’aboutissait pas ?


 Moi, je suis à la limite comme saint Thomas. Pour que les rebelles déposent les armes, il faut mettre en œuvre immédiatement le processus DDR et cela sans à-coups. Au rythme où l’on est en train d’aller, j’ai l’impression que l’on veut traîner les pas pour les raisons que personne ne sait.


 En tant que Député, quelle sera votre contribution au DDR ?


 Nous avons en son temps pris nos responsabilités, les députés de Paoua et également les autres députés des zones qui ont connu des rebellions. Sous l’initiative des députés de Paoua, nous avons écrit, fin avril, au Pnud pour lui demander de faire impliquer absolument les députés des zones de troubles dans ce processus pour que la paix revienne effectivement dans notre pays. Nous étions une trentaine de députés à entreprendre ces démarches.


Nous avons constaté que le KNK est en train de gagner considérablement du terrain dans l’Ouham-Pendé, votre bastion. Êtes-vous inquiété ?


 Pendant le défilé qui a duré pratiquement deux heures, c’était vraiment à rire ou à pleurer. Parce que comment comprendre que des banderoles de 12 mètres soient traînées par des enfants de 8 à 12 ans quand on sait qu’il a plu ce jour là. Et vous avez vu la peine que ces enfants ont eu à traîner lesdites banderoles. Ce qui a écœuré les invités, ce sont nos mamans que je respecte d’ailleurs beaucoup qui ont été transportées dans des camions entiers de Bangui à Paoua pour le besoin de la cause. Pour revenir sur les banderoles, il y avait derrière celles-ci quatre à six personnes et cela a duré des heures. Même les compatriotes de la majorité présidentielle en sont agacés. Celui qui a trouvé le plaisir à applaudir, c’était le président Bozizé lui-même. La population a vite compris. La foule qui était devant les tribunes n’avait pas applaudi, parce que le 13 août est la date de proclamation de l’indépendance de notre pays et non la fête du KNK. La population centrafricaine comprend pourquoi, à chaque occasion, le président Bozizé demandait à la foule d’acclamer comme si celle-ci avait les yeux fermés. A Paoua, ce n’était pas une fête nationale, mais c’était la fête du KNK. La confusion était grande.


 Certaines langues disent que vous vous êtes levé à la tribune pour ovationner le KNK. Est-ce un fair-play politique ?


C’est le griot de la Radio Centrafrique qui animait le défilé, un certain Zama du KNK qui a lancé cette contrevérité. Je profite également de cette occasion pour m’élever contre les images de la cérémonie qui ont été totalement falsifiées et tronquées à la télévision nationale.

Hormis le KNK et le MLPC, d’autres partis politiques, pourtant présents à Paoua, n’ont pas pu défiler ?


J’ai vu la représentante du FPP et les représentants d’autres partis mobiliser leurs militants. Et ils étaient assez nombreux. Des vrais militants qui étaient vénus célébrer l’anniversaire de l’Indépendance aux côtés de leurs compatriotes de Paoua, ville martyre. Ils étaient bien vêtus et voulaient manifester aux côtés de leurs compatriotes. On les en a empêchés. Il n’y a que les organisateurs pour nous donner des explications à ce sujet.


 Le Chef de l’Etat François Bozize a accusé la population de l’Ouham-Pendé d’être l’auteur des destructions des infrastructures de cette région. Votre commentaire.


Mon commentaire reste le même. Nous avons connu des rebellions sur la partie Nord de notre pays d’Octobre 2002 à aujourd’hui. Et nous savons par qui les rebellions sont arrivées chez nous. Celui là nous a amené des zaghawas tchadiens. Ils ont détruit les projets Drop, Acadop, les usines de Pendé, de N’Dim et l’hôpital de Paoua. On a remué le couteau dans la plaie. Et la population a vite compris et personne n’a applaudi. Tout le monde était furieux.

Le président Bozizé vous a reproché de ne pas être aux côtés de la population de Paoua aux moments douloureux.
 

Le président Bozizé n’a jamais été député. Moi qui vous parle, je ne pouvais pas rentrer à Paoua pendant les crises politico-militaires. Nous avons réussi grâce à nos luttes multiformes engagées avec l’UFVN à imposer le DPI. C’est après le dialogue que la tension a baissé quelque peu et immédiatement nous nous sommes rendus dans nos circonscriptions électorales. Ce n’est pas parce qu’on envoie deux ou trois camions des vivres, fruits d’une coopération internationale aux populations d’une région que l’on doit traiter les élus locaux d’irresponsables.

Comment cela ?


 Écoutez, la population de l’Ouham-Pendé avait besoin des vivres en urgence en 2006 lorsque la guerre faisait rage. Mais le gouvernement s’était désengagé. Et pourtant, le président avait un avion Hercule C130. Cette population s’est battue avec l’aide des organisations internationales pour refaire sa vie. Et aujourd’hui, pour besoin de campagne, le président Bozizé envoie du riz, fruit de la coopération internationale et des pagnes à son effigie comme pour narguer la population de l’Ouham-Pendé. D’ailleurs, cette population consomme plus de mil que de riz. Et elle est connue pour être le grenier de la RCA. Paoua n’a pas besoin de poisson mais plutôt de la canne et des filets pour pêcher lui-même.


La population de Paoua et ses environs se plaignent des exactions, vols et rackets qu’elle subit de la part de certains éléments de l’APRD, notamment la bande à Doumro. En tant que député, êtes-vous rapproché de l’APRD pour en discuter ?


 Nous travaillons à cela depuis la fin du dialogue politique inclusif pour la recherche des solutions mais tout dépendra du processus DDR. Dans ce processus, d’aucuns cherchent les intérêts égoïstes et personnels au détriment de la population qui souffre.

Qu’entendez-vous par ses intérêts personnels ?


 Mais d’autres veulent maintenir la région dans les troubles pour dit-on, tirer profit lors des échéances futures.


Votre mot de la fin.


Je suis très heureux de ce que les militants du MLPC n’ont pas raté l’occasion. Ils ont exigé sur plusieurs banderoles la mise en œuvre du DDR, contrairement à la petite toile qu’on a présentée aux gens comme si le processus du DDR avait besoin de ce spectacle nauséabond. La population attend les élections libres, transparentes, justes et équitables en 2010. Un adage de chez nous dit et je cite: « le pire des traitements qu’on peut infliger à un homme, c’est de l’empêcher de se mettre en colère ». La population qui nous suit, qui nous observe et qui souffre aujourd’hui en avisera.

 

Jeudi 20 Août 2009


Propos recueillis par Chantal Bangui

 

Source : http://www.leconfident.net

 

: Les festivités se sont déroulées dans la ville de Paoua. La ville qui a été martyrisée par la plupart des régimes qui se sont succédé et surtout par le régime du président Bozizé. Et donc, j’ai trouvé Paoua martyrisée depuis le 15 mars 2003 et tous ceux qui y ont été ont pu constater avec moi ce que la population a fait comme effort pour le déroulement de ces festivités pendant deux jours.
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Centrafrique-Presse.com - dans Nation
20 août 2009 4 20 /08 /août /2009 22:31




 

APA - Bangui 2009-08-20 03:35:17 (Centrafrique) La Représentante Spécial du Secrétaire Général des Nation-Unies à Bangui, Mme Sahlé Work Zewdé, a déclaré qu’en République Centrafricaine, la réponse humanitaire est de redonner espoir à beaucoup des personnes en détresse qui vivent dans un environnement dangereux.


Elle a fait cette déclaration à l’occasion de la Journée humanitaire Mondiale, célébrée ce mercredi 19 Août 2009, à Bangui, en présence du Premier ministre Faustin Archange Touadéra.

« Les donateurs ont augmenté leur soutien passant de dix millions de dollars en 2005 à plus de 100 millions l’année dernière », a t-elle relevé.


Cependant elle a également souligné qu’une aide plus consistante est nécessaire. Selon la fonctionnaire de l’ONU, « Le programme d’aide coordonnée pour 2009, qui comprend les agences des Nations-Unies et la plupart des ONG internationales, est seulement financé à 58%. 41 millions de dollars restent encore à mobiliser », a-t-elle déclaré.


 « Les acteurs humanitaires ont déjà fait montre d’un engagement extraordinaire vis-à-vis de la République Centrafricaine, comme ils ont fait dans le monde entier »,
a conclu Sahlé Work Zewdé, Représentante Spécial du Secrétaire Général des Nation-Unies.


Le Premier Ministre, Faustin Archange Touadéra, a réitéré l’engagement de son gouvernement de travailler ensemble avec les humanitaires pour apporter le secours et l’assistance aux personnes en détresse.

« Nous travaillons avec les partenaires pour protéger les personnes vulnérables et reconstruire les communautés qui ont souffert de la violence et de l’insécurité. Ce travail et beaucoup d’autres actions sont accomplis chaque jour dans toutes les régions du pays », a précisé le Premier Ministre Faustin Archange Touadéra.


Il est à noter que la célébration de cette journée a pour but de rendre hommage à tous les acteurs humanitaires qui ont perdu leurs vies et aussi de faire connaître au public, les difficultés auxquelles sont confrontés ces derniers dans leur mission.

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Centrafrique-Presse.com - dans Humanitaire
20 août 2009 4 20 /08 /août /2009 22:19




 

APA-Ndjamena 2009-08-20 12:51:19 (Tchad) L’ancien président tchadien Goukouni Weddeye, rentré au pays mercredi après 27 ans d’exil en Algérie, se rend ce jeudi à Bardaï, sa ville natale, dans le Nord-est du Tchad, a appris APA de sources concordantes.


Le Président Goukouni Weddeye dit rentrer pour apporter sa contribution au retour de la paix au Tchad.

 Après une rencontre il y a deux ans avec feu Omar Bongo Ondimba, le Président Goukouni Weddeye et une vingtaine de personnalités tchadiennes exilées à l’étranger se sont donné la tâche de réunir autour d’une table de réconciliation les différents belligérants de la crise tchadienne.


 Le Président Goukouni dit être venu discuter avec le Président Déby Itno de son initiative et surtout requérir son soutien.


Fils du Derdei du Tibesti, chef spirituel et traditionnel des Toubou, peuple à cheval entre le Tchad, le Niger et la Libye, Goukouni Weddeye est un ancien rebelle qui a guerroyé longtemps contre les troupes du premier président tchadien François Tombalbaye et de son successeur Félix Malloum.


 En 1979, à l’issue de la guerre civile, Goukouni Weddeye est porté à la tête du Tchad. Il présidera alors le GUNT (Gouvernement d’union nationale du Tchad), né des accords de Kano I et Kano II au Nigeria.

En juin 1982, son bras droit et ministre de la Défense, Hissein Habré le chasse du pouvoir avant d’être lui-même démis par son bras droit Idriss Déby Itno en 1990.


 Réfugié en Algérie, Goukouni Weddeye, à la tête du Front national de libération du Tchad, a oscillé entre la lutte armée et l’appel à la paix.


En 1993, il regagne le pays pour assister à la conférence nationale souveraine, en brûlant symboliquement des armes pour signifier la fin de la guerre au Tchad. Mais quelques mois après la fin de la conférence nationale, il regagna son pays d’exil, à cause d’incompréhensions avec le régime d’Idriss Déby Itno.


Des sources officielles confirment que le Président Goukouni Weddeye est rentré définitivement au Tchad pour s’atteler au retour de la paix.



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19 août 2009 3 19 /08 /août /2009 00:03




 
APA-Niamey 2009-08-18 20:30:43 (Niger) Le Président Mamadou Tandja a promulgué mardi la nouvelle constitution, qui lui accorde un bonus de trois ans à la tête du pays, alors que son deuxième quinquennat s’achève en décembre prochain, a appris APA de source officielle.
La promulgation de la nouvelle loi fondamentale consacre également l’entrée dans une sixième république, marquée par la non limitation des mandats présidentiels.

L'opposition, qui a boycotté le référendum constitutionnel du 4 août dernier, a affirmé rejeter la nouvelle Constitution qui doit permettre au président Tandja « d’instaurer la dictature dans le pays ».

« Nous allons continuer à défendre la Constitution du 9 août 1999 parce que le peuple nigérien en a manifesté son attachement en rejetant la nouvelle que lui a proposée le président Tandja », avait indiqué Elhadj Mahamadou Issoufou, le chef de file de l’opposition réunie au sein de la Coordination des forces démocratiques de la république (CFDR).

Les Nigériens ont approuvé l'adoption d'une nouvelle Constitution par 92,50% des votes lors d'un référendum décrié par la Communauté internationale, parce que plusieurs fois jugé illégal par la Cour constitutionnelle du Niger.

Cette nouvelle loi fondamentale accorde davantage de pouvoirs au chef de l’Etat, en même temps qu’elle permet au Président Tandja de se maintenir au pouvoir jusqu’en 2012, à la fin de son mandat en décembre prochain.

Certains des 160 articles du nouveau texte s'inspirent quasiment de la précédente constitution, adoptée en août 1999, à la seule différence que celle-ci institue entre autre un régime de type semi-présidentiel contrairement à la nouvelle qui dispose d’un régime présidentiel.

De même, la nouvelle constitution du Niger accorde au Président de la république, déjà chef de l'Etat, chef du gouvernement et chef suprême des armées et de la magistrature, plusieurs prérogatives dans la nomination des membres dans les plus hautes institutions du pays.

Parmi ces institutions, figurent le Sénat où le Président nomme le tiers de ses membres tout comme il désigne les cinq des neuf membres de la Cour constitutionnelle. S’ajoutent le Conseil supérieur de la Communication et la Haute cour de justice.

Dans ce nouveau régime, le gouvernement ne pourra être démis par motion de censure et le chef de l'Etat ne pourra pas non plus dissoudre l'Assemblée nationale, qui sera désormais suivie par un Sénat dont la loi désignera le nombre des membres.

A l’instar du précèdent, le nouveau texte constitutionnel comporte des articles verrouillés. Il s’agit notamment de la disposition qui prévoit une prolongation de 3 ans du mandat actuel de M. Tandja, visé en filigrane par l’article 154 qui dit : « le président de la République en exercice reste en fonction jusqu'à l'élection présidentielle qui aura lieu en décembre 2012. Cet article ne peut faire l'objet d'aucune révision ».

Déjà verrouillé dans la présente constitution sous le numéro 141, l’article qui consacre l'amnistie aux auteurs des coups d'Etat de 1996 et 1999, revient tout fermé, sous le numéro 159.


 Tandja met fin à ses pouvoirs exceptionnels pris pour organiser le référendum constitutionnel
 

APA-Niamey 2009-08-18 20:30:43 (Niger) Le Président Mamadou Tandja a mis fin mardi soir à la mise en œuvre des pouvoirs exceptionnels qu’il s’est adjugés fin juin dernier pour diriger le pays par décrets et ordonnances devant le refus de la Cour constitutionnelle et du Conseil de la république d’entériner son projet de référendum ainsi que son droit à prendre des ordonnances, en l’absence du parlement dissous.
Au terme d’une ordonnance signée ce mardi, le chef de l’Etat nigérien a décidé de mettre fin à la mise en œuvre de l’article 53, qui permet au Président de la république de s’accorder des pouvoirs exceptionnels.

Ces mesures, désapprouvées par l’opposition et plusieurs juristes, ont été prises au lendemain du refus, le 19 juin dernier, par le Conseil de la république, d’ordonner au Président Tandja la possibilité de légiférer par ordonnance pour prolonger le mandat des élus municipaux, qui expire le 30 juin prochain ainsi que la faculté de ratifier les accords de financements entre le Niger et les bailleurs de fonds.

Ce conseil avait regroupé autour de lui, le Premier ministre, le chef de file de l'opposition, les présidents des institutions nationales, à l'exception du président de l'Assemblée nationale qui a été dissoute et du président de la Haute cour de justice décédé le 14 juin dernier.

En vertu de l’article 53, le Président Tandja a dissous la Cour constitutionnelle et modifié la loi électorale, pour convoquer un référendum, qui a adopté le projet d’une nouvelle constitution, qui lui permettra de rester au pouvoir jusqu’en 2012, au terme de son deuxième quinquennat.

Agé de 71 ans, le dirigeant nigérien, élu en 1999 puis réélu en novembre 2004, ne pouvait plus se représenter après deux quinquennats successifs, selon les dispositions de la constitution du Niger. Mais le nouveau texte qu’il a promulgué ce mardi ne comporte pas de limitations de mandats.
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18 août 2009 2 18 /08 /août /2009 23:53




(Misna) 18/8/2009 - L'Afrique n'est pas vouée à dépérir "si elle se prend résolument en mains dès à présent", a déclaré Denis Sassou Nguesso, président de la République du Congo, dans le cadre de son discours d'investiture à un nouveau mandat de chef de l'État.

Devant les présidents du Mali, du Bénin, de Cap-Vert, du Burkina Faso, de la Namibie, de la Guinée Équatoriale, du Burundi, de l'Angola, de Sao-Tomé-et-Prince, de la République Démocratique du Congo, de la République Centrafricaine et du Tchad, M Sassou Nguesso a affirmé que l'intégration physique et économique de l'Afrique dépendait largement de la détermination des gouvernements et de ses millions d'habitants à changer les destinées du continent.

"Mieux nous serons organisés pour subvenir efficacement à tous nos besoins, moins nous serons vilipendés par quelques moralisateurs et autres donneurs de leçons", a ajouté le président congolais, réélu le 12 juillet dernier par 78,61% des voix pour un nouveau septennat, avant de préciser qu'"il dépend de nous de changer complètement le sort de notre continent". M Sassou Nguesso a conclu son discours en se déclarant "optimiste" quant à l'avenir de l'Afrique.
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18 août 2009 2 18 /08 /août /2009 23:48




(Misna) 18/8/2009 - Un calendrier de 36 mois pour le désarmement et la réintégration des anciens rebelles a été annoncé par le gouvernement, soucieux de porter à terme dans les trois prochaines années le programme de démobilisation des combattants, prescrit par l'accord de paix conclu avec les ex-dissidents de l'Armée populaire pour la restauration de la démocratie (Aprd).

Cyriaque Gonda, ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement, a en outre précisé que tous les hommes des groupes rebelles bénéficieraient d'une formation mise en place par les autorités, avant d'ajouter que de 6000 à 10.000 combattants étaient inscrits au programme de désarmement, qui concerne cinq des 14 districts du pays.

L'Aprd, une des principales formations dissidentes essentiellement actives dans le Nord du pays, a conclu un accord de paix avec le gouvernement en juin 2008, avant de participer en décembre dernier au forum élargi à plusieurs mouvements de l'opposition et à la société civile. Ces rencontres ont donné lieu à la formation d'un gouvernement de coalition, chargé de diriger le pays jusqu'aux élections générales fixées en 2010.

Une des conditions posées pour la tenue du scrutin réside précisément dans la mise en place du programme de désarmement des anciens rebelles et de leur réinsertion au sein de la société.
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18 août 2009 2 18 /08 /août /2009 23:42





NAIROBI, 18 août 2009 (IRIN) - Des conflits ethniques dans le nord-est de la République centrafricaine (RCA) et les activités des rebelles ougandais dans le sud-est du pays ont entraîné le déplacement interne de milliers de personnes qui se retrouvent sans nourriture, protection ou abri, selon un responsable des Nations Unies.

  « [Il y a eu] une recrudescence des violences ethniques dans la région de Vakaga, dans le nord-est du pays, en particulier entre les Goulah et les Karah. Ces affrontements ont poussé d'autres personnes à quitter la région, et pour certains, à se réfugier au Tchad », a indiqué Nick Imboden, chargé de la gestion de l'information auprès du Bureau des Nations Unies pour la coordination des affaires humanitaires (OCHA) en République centrafricaine.

  « La situation se détériore depuis plusieurs mois, avec de fréquents affrontements, des victimes et des maisons incendiées », a-t-il ajouté.

 Depuis le début de l'année, environ 18 000 personnes se sont réfugiées au Tchad. Certains fuient les affrontements entre les forces du gouvernement et les rebelles, d'autres tentent d'échapper aux accrochages interethniques.

  Récemment, Catherine Bragg, Coordonnatrice adjointe des secours d'urgence des Nations Unies, a qualifié la situation humanitaire en République centrafricaine d'« unique ». Le pays est le deuxième sur la liste des pays les plus pauvres du monde après la Sierra Leone.

  Les institutions gouvernementales sont « quasi absentes » à l'extérieur de Bangui, la capitale, les forces de sécurité, très faibles, l'insécurité, permanente, et les groupes rebelles semblent se satisfaire de la situation et n'avoir aucun agenda spécifique, a ajouté Mme Bragg, qui est également Sous-secrétaire générale aux Affaires humanitaires, en s'adressant à des journalistes à New York.

  En juin, plus de 600 foyers ont été brûlés et 3 700 personnes ont été déplacées à la suite de violences ethniques à Birao (également dans la région de Vakaga), quelque 1 200 kilomètres au nord-est de Bangui.

  D'après Sitta Kai-Kai, représentante du Programme alimentaire mondial (PAM) des Nations Unies en RCA, le nombre de déplacés à Birao a plus que triplé depuis les récentes attaques. En août, le PAM a distribué ce qui lui restait de vivres prépositionnés à 14 000 personnes, incluant des personnes déplacées et des populations locales.

  « La saison des pluies rend les routes pour accéder à Birao difficiles, voire impraticables », a-t-elle ajouté. « Le PAM cherche d'urgence 500 000 dollars pour organiser un pont aérien afin de répondre aux besoins de ces populations en septembre et reconstituer les stocks épuisés qui ne peuvent être acheminés par la route ».

  Attaques de la LRA

  Dans le sud-est du pays, plus de 1 000 habitants des régions voisines se sont temporairement installés à Obo, dans l'extrême est de la RCA, suite à des attaques des rebelles ougandais de l'Armée de résistance du seigneur (LRA) sur Goubéré (cinq kilomètres au nord-ouest d'Obo) et Ligoua (20 kilomètres au sud-est d'Obo), selon les autorités locales.

  On rapporte que 100 autres villageois de Ligoua sont accueillis dans des familles à Obo.

  « Les attaques de la LRA sont incessantes. On rapporte chaque semaine de nouveaux incidents. Ils ne sont pas majeurs, mais fréquents », a indiqué M. Imboden.

  Environ 2 000 personnes déplacées et réfugiés de la RDC vivent dans la région d'Obo, mais il est probable que d'autres vont y affluer. « Le problème [à Obo], c'est qu'il n'y a pas beaucoup d'organisations humanitaires. C'est pourquoi nous n'avons pas pu mener une évaluation adéquate de la situation », a-t-il poursuivi.

  Les Nations Unies planifient la mise sur pied d'une mission inter-agence de deux semaines afin de distribuer de l'aide et d'évaluer la situation, a-t-il ajouté. A l'heure actuelle, COOPI et ACTED sont les seules ONG internationales présentes sur place.

  Les rebelles de la LRA ont fui leurs bases en RDC pour la RCA et le sud du Soudan après avoir été la cible d'interventions militaires.

  Déplacement de population dans le nord-ouest

  En 2007, les combats, en particulier autour de Paoua, dans le nord-ouest du pays, ont entraîné un déplacement de population à grande échelle. Plus de 100 000 réfugiés ont fui au Tchad et au Cameroun et 100 000 autres personnes se sont installées dans la brousse.

  Pour l'instant, la paix se maintient dans cette région et il n'y a pas eu d'attaques majeures récemment. Les habitants craignent toujours de retourner chez eux malgré la signature, en 2008, d'un accord de paix entre les rebelles qui contrôlent la région et le gouvernement, puis la formation, en janvier, d'un gouvernement d'union nationale.

  D'une manière générale, la situation en RCA a été aggravée par le déclin économique des zones minières du sud-ouest du pays. Selon le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), la RCA a été plus rapidement et plus fortement affectée par la crise économique mondiale que la plupart des autres pays africains.

  « Outre les rebelles dans le nord du pays, l'agitation sociale potentielle dans le sud pourrait définitivement freiner les fragiles progrès que le pays a faits depuis l'élection démocratique de 2005 », a indiqué le 12 août la Humanitarian and development partnership team (HDPT) en RCA.

  Selon M. Imboden, les élections prévues pour 2010 risquent d'aggraver les tensions existantes. « [L'an dernier], nous étions plutôt optimistes, mais 2009 nous a démontré que nous avions tort : il y a eu des tensions entre les rebelles et la population dans le nord-ouest, de plus en plus d'affrontements interethniques dans le nord-est et l'apparition d'un nouveau groupe rebelle ».

  Le nouveau groupe, la Convention des patriotes pour la justice et la paix (CPJP), a été créé début 2009 et a installé son quartier général sur la route entre Ndele et Ngarba [le long de la frontière tchadienne], dans le nord-est.

  Plus tôt cette année, la CPJP a affronté les forces du gouvernement, obligeant des civils à quitter la région et même, pour certains, à se réfugier de l'autre côté de la frontière à Daha, dans le sud du Tchad. Depuis, c'est l'impasse, et les premières tentatives de médiation du gouvernement doivent encore être acceptées par la CPJP.



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18 août 2009 2 18 /08 /août /2009 16:42






(Le Figaro 18/08/2009)

Les Gabonais redoutent que la succession d'Omar Bongo, en théorie très ouverte, se fasse dans la violence le 30 août prochain.

Les gabonais sont circonspects. Trois jours après le début officiel de la campagne électorale pour désigner un successeur à Omar Bongo, mort début juin, le pays demeure étrangement calme. «Il y a une psychose qui se répand dans la population, une vraie peur que tout le processus tourne au désastre et à la violence», explique un observateur local.

Le scrutin prévu le 30 août prochain suscite encore de nombreuses interrogations. À commencer par la capacité pour le Gabon d'organiser une élection vraiment libre. La présence d'Ali Bongo dans la liste pléthorique des candidats - 23 en tout -, fils du défunt président et favori autoproclamé du vote, n'y est pas pour rien. Au Gabon, comme dans tant d'autres pays africains, la tentation d'une succession dynastique est bien réelle.

«Passage en force»

Peu populaire, Ali Bongo possède en revanche des moyens financiers sans rapport avec ceux de ses rivaux et de puissants leviers de pression sur les administrations et les médias locaux. Sa démission à contrecœur vendredi du poste de ministre de la Défense, sous la pression de ses opposants et de la présidente par intérim Rose Francine Rogombé, n'a pas vraiment rassuré. «On redoute un passage en force du clan Bongo», souligne l'observateur.

Les rumeurs de fraudes sont également nourries par le mode de scrutin à un seul tour et surtout par des listes électorales peu fiables - toujours pas arrêtées à deux semaines du vote. De l'aveu même du premier ministre, elles compteraient 120 000 doublons. Et on y trouverait au moins 700 000 électeurs, un chiffre étonnamment élevé pour un pays de 1,5 million d'habitants.

Les questions s'accumulent aussi sur la position de la France dans ces élections. La rue imagine volontiers l'ex-métropole, très présente au Gabon au cours des quatre décennies de règne d'Omar Bongo, accordant un soutien actif à Ali Bongo. Les dénégations de Nicolas Sarkozy lors de son passage à Libreville, affirmant que «la France n'avait pas de candidat», n'ont pas levé les soupçons. Ni surtout les déclarations de Robert Bourgi, un avocat franco-libanais très influent, conseiller officieux du président français, ayant assuré «qu'à titre personnel» il soutenait Ali Bongo.

Risque de troubles

Les grands rivaux du candidat du pouvoir, les anciens ministres Casimir Oye Mba et Jean Eyéghé Ndong, ou les opposants Pierre Mamboundou Zacharie Myboto et Paul Mba Abessole tirent depuis lors à boulets rouges sur Ali Bongo et sur cette Françafrique qui manipulerait le Gabon. Tous s'accordent aussi pour dénoncer le risque de troubles si l'élection devait laisser la place à la contestation. Un danger que personne ne sous-estime.

Le mode de scrutin à un tour semble en effet garantir un éparpillement des voix. L'élu, quel qu'il soit, sera-t-il mal élu ? L'absence de véritable passé politique à l'aune duquel juger les prétendants complique tout pronostic sur les lendemains de l'élection. «On peut redouter que certains n'acceptent pas la défaite, surtout si le vote est entaché de fraudes», souligne un diplomate.

Dans cette atmosphère de méfiance, la campagne pourrait devenir plus tendue. Lundi, lors d'un discours à l'occasion de la fête nationale, la présidente par intérim a tenté de calmer les esprits. Elle a prévenu que «les fauteurs de troubles, où qu'ils soient et quels qu'ils soient, seront punis conformément à la loi».

Tanguy Berthemet

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18 août 2009 2 18 /08 /août /2009 00:40






Communiqué

 

Suite aux inondations des 16 juin et 3 juillet 2009, qui ont touché les 2e, 4e, 5e et 6e arrondissements de Bangui,  le  gouvernement français a accordé une subvention exceptionnelle de 25.000 euros, soit 16.398.925 F CFA, afin de venir en aide aux populations sinistrées.

 

Annoncée par l'ambassadeur de France lors de la célébration de la fête nationale française, le 14 juillet dernier, cette aide s'est concrétisée rapidement. En effet, conformément à la demande de la Croix-Rouge centrafricaine, cette subvention a permis l'achat de matériels permettant, d'une part, la reconstruction ou la réhabilitation d'habitations endommagées et, d'autre part, le curage des canaux d'évacuation. Il s'agit de ciment, de tôles, de bois et d'outils, achetés sur place afin de mieux contribuer à la dynamisation du tissu économique local.

 

Ce mercredi 19 août, à 10 h 00, S. Exc. M. Jean-Pierre Vidon, ambassadeur, Haut représentant de la République française auprès de la République centrafricaine, procédera à la remise officielle de ces matériels à la Croix-Rouge centrafricaine. La cérémonie se déroulera dans les locaux de la Croix-Rouge centrafricaine de Bangui, dans l'enceinte du Centre Henri Dunand situé avenue Koudoukou (km 5).

 

 Matériels donnés par la France à la Croix-Rouge centrafricaine :

 

462

 

sacs de 50kg  de ciment

552

 

tôles 2 mètres

550

 

chevrons 8x8x400 BR

448

 

lattes 4x8x400 BR

100

 

paquets de 5 kg pointes 80 (5kg)

300

 

kg de pointes tôles

200

 

faîtières 2 mètres

62

 

brouettes

80

 

pelles (avec manches)

80

 

machettes

41

 

pioches  (avec manches)

40

 

fourches  (avec manches)

80

 

dossards



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