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16 janvier 2010 6 16 /01 /janvier /2010 01:28


bonne-annee

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Le texte intégral de l'accord conclu ce 15 janvier 2010 à Ouagadougou par Blaise Compaoré, le médiateur dans la crise guinéenne, Sékouba Konaté, président par intérim de la junte au pouvoir en Guinée, et Dadis Camara, le chef de la junte.



- Considérant la désignation de Son Excellence Monsieur Blaise Compaoré, président du Burkina Faso, comme médiateur dans la crise en République de Guinée ;

- Résolus à favoriser la réconciliation des Guinéens avec eux-mêmes et à rétablir la confiance entre gouvernants et gouvernés, par le respect, la confiance et la reconnaissance mutuelle ;

- Déterminés à rétablir en République de Guinée un Etat de droit démocratique, respectueux des libertés individuelles et collectives et des principes de la bonne gouvernance ;

- Ayant à l’esprit les différents entretiens organisés par le Médiateur aux fins de rétablir le dialogue politique entre les différentes composantes de la société guinéenne ;

- Engagés à œuvrer solidairement pour créer en République de Guinée les conditions d’un retour à l’ordre constitutionnel normal et d’une transition démocratique consensuelle et apaisée ;

- Se référant aux délibérations et résolutions de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), de l’Union africaine (UA), de l’Organisation des Nations unies (ONU) et du Groupe International de Contact sur la Guinée (GIC-G) ;

- Après des consultations menées à Ouagadougou, les 13 et 14 janvier 2010 ;

Le capitaine Moussa Dadis Camara, président du Conseil National pour la Démocratie et le Développement (CNDD) et président de la République de Guinée, le général Sékouba Konaté, vice-président du CNDD, ministre de la Défense, président de la République par intérim, et Son Excellence Monsieur Blaise Compaoré, président du Burkina Faso et médiateur dans la crise en République de Guinée, se sont accordés sur les mesures suivantes en vue d’une transition pacifique en Guinée :

1. Le respect des libertés publiques, y compris de la liberté de presse et d’opinion ;

2. La garantie de la sécurité des personnes et des biens ;

3. La réorganisation et la réforme des Forces de Défense et de Sécurité ;

4. La création d’un Conseil National de Transition (CNT), organe politique délibérant, dirigé par une personnalité religieuse et composé de 101 membres représentant toutes les composantes de la société guinéenne ;

5. La nomination d’un Premier ministre, président du Conseil des ministres, issu du Forum des Forces Vives de Guinée ;

6. La formation d’un gouvernement d’Union nationale ;

7. La révision des listes électorales ;

8. L’organisation, dans un délai de 6 mois, de l’élection présidentielle à laquelle ne participeront pas les membres du Conseil National de Transition, le chef de l’Etat de Transition, les membres du CNDD, le Premier ministre, les membres du gouvernement d’Union nationale et les membres des Forces de Défense et de Sécurité en activité ;

9. Le recours à des observateurs civils et militaires de la CEDEAO ;

10. La mise en place d’un organe de suivi, d’évaluation et d’accompagnement ;

11. Les signataires de la présente déclaration appellent instamment la communauté internationale à apporter son concours politique, financier et technique pour la mise en œuvre des mesures ci-dessus arrêtées ;

12. Son Excellence Monsieur Blaise Compaoré, président du Burkina Faso et médiateur dans la crise guinéenne, désignera un représentant spécial auprès des autorités de la transition de la République de Guinée.

Clôturant leurs fructueuses concertations, Son Excellence Monsieur Blaise Compaoré, président du Burkina Faso et le président de la République de Guinée par intérim, le général Sékouba Konaté, se sont réjouis de l’évolution satisfaisante de l’état de santé du président du CNDD, le capitaine Moussa Dadis Camara.

Ils lui ont exprimé leur totale solidarité et leur compassion pour la dure épreuve qu’il a subie, tout en lui souhaitant un prompt rétablissement.

Le président du CNDD, le capitaine Moussa Dadis Camara, en retour, leur a exprimé sa profonde gratitude pour les précieux soutiens en tous genres dont il a bénéficié de leur part. Il a par ailleurs, dit avec force qu’il prend librement un temps de convalescence, tout en restant disponible pour apporter sa contribution aux acteurs de la transition.

Enfin, Son Excellence Monsieur Blaise Compaoré, président du Burkina Faso et médiateur dans la crise guinéenne, Monsieur le président du CNDD, Président de la République de Guinée et Monsieur le vice-président du CNDD, président de la République de Guinée par intérim, adressent leurs chaleureux remerciements à sa Majesté, le Roi Mohammed VI, ainsi qu’à toutes les autorités marocaines, y compris le corps médical, pour avoir accueilli, avec beaucoup de générosité, et soigné avec beaucoup de professionnalisme et d’affection, le capitaine Moussa Dadis Camara.

Fait à Ouagadougou, le 15 janvier 2010

Le président du CNDD, président de la République de Guinée :

Capitaine Moussa Dadis Camara

Le vice-président du CNDD, président de la République de Guinée par intérim :

Général Sékouba Konaté

Le médiateur dans la crise en Guinée :

Blaise Compaoré





Accord pour la Guinée: "étape décisive" ouvrant la voie à une coopération

PARIS - L'accord pour la Guinée signé vendredi à Ouagadougou, prévoyant un maintien à l'étranger de Moussa Dadis Camara et une présidentielle dans "six mois", est "une étape décisive" ouvrant la voie à une coopération, a dit samedi le chef de la diplomatie française, Bernard Kouchner.

"Grâce aux engagements pris (...), la Guinée vient de franchir une étape décisive dans la sortie de la crise qu'elle traverse depuis un an et sur le chemin de l'Etat de droit et de la justice", souligne-t-il dans un communiqué.

"La France appuiera résolument la mise en oeuvre de cette Déclaration (de Ouagadougou) et, dans ce cadre, pourra reprendre prochainement sa coopération. Elle s'efforcera de mobiliser en ce sens les partenaires de la Guinée afin qu'ils puissent accompagner ce processus vers des élections", ajoute-t-il.

"La France assure de son soutien le général Sekouba Konaté (numéro deux guinéen) dans la mise en oeuvre des dispositions de cette Déclaration", précise Bernard Kouchner, qui ne mentionne pas le sort réservé au chef de la junte.

Le ministre français avait estimé récemment qu'un éventuel retour en Guinée, ex-colonie française, de Dadis Camara, pouvait provoquer une "guerre civile";

"La France encourage les Forces vives à apporter une participation active à la transition et salue, dans ce cadre, leur proposition de candidats au poste de Premier ministre", poursuit-il.

"La désignation rapide par le général Konaté d'un Premier ministre civil devrait concrétiser le lancement de cette phase décisive de la transition à laquelle tous les Guinéens aspirent depuis de si longs mois. Ce Premier ministre et son gouvernement d'union nationale devront relever un défi historique: permettre au peuple guinéen d'élire, de façon libre et transparente ses dirigeants".

Le ministre félicite enfin le président burkinabé Blaise Compaoré pour sa médiation.

(©AFP / 16 janvier 2010 00h54)



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16 janvier 2010 6 16 /01 /janvier /2010 01:05


bonne-annee

Mme-Hawa-Ahmed-Youssouf.jpg

Hawa Ahmed Youssouf nommée représentante spéciale de l’Union Africaine en Centrafrique


(Agence Djiboutienne d'information 15/01/2010)

L’ex ministre déléguée à la Coopération internationale, Mme Hawa Ahmed Youssouf, vient d’être nommée par le président de la Commission de l’Union Africaine, Jean Ping, comme sa nouvelle représentante spéciale à Bangui, en République Centrafricaine.

La nomination de Mme Hawa Ahmed à ce poste, où elle sera chargée notamment de poursuivre le processus de stabilisation en cours dans ce pays, ouvre un nouvel horizon aux femmes africaines puisque c’est la toute première fois qu’elles accèdent à un tel poste au sein de l’UA.

L’ex ministre a exprimé sa fierté et sa reconnaissance au président de la République, M. Ismaïl Omar Guelleh, qui œuvre en faveur de la promotion des compétences djiboutiennes à des postes importants dans les instances régionales et internationales.

Titulaire d’une maîtrise en Droit, option relations internationales, obtenue en 1991 à l’Université de Reims en France, Mme Hawa Ahmed Youssouf a été en 1999 la première femme à occuper des fonctions ministérielles à Djibouti.

Ministre déléguée chargée de la Promotion de la Femme et des Affaires sociales jusqu’en 2005, elle est nommée ensuite au poste de ministre déléguée à la Coopération internationale.

Hawa Ahmed Youssouf quitte le gouvernement en 2008, pour redevenir simple Conseillère technique à la Primature, et professeure de relations internationales à l’Université de Djibouti.


YHB

© Copyright Agence Djiboutienne d'information

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15 janvier 2010 5 15 /01 /janvier /2010 23:04


bonne-annee

ACF-4_pics_809.jpg

 

Le Président Bozizé croit à l’idée reçue et répandue selon laquelle : « le Centrafricain est naïf ; il n’est pas compliqué ; il suffit de lui payer régulièrement son salaire pour lui permettre de s’acheter sa bière et il te foutra la paix ». En plus, il est convaincu que payer doublement le salaire à la veille d’une échéance électorale accroîtra sa courbe de popularité et doublera sa chance de conserver le pouvoir. Fort de cette conviction, le régime a payé 4 mois de salaire en deux  mois consécutifs, Novembre  et Décembre 2009 aux fonctionnaires.  Il ignore que le salaire est le fruit d’un travail fourni, un droit et non une faveur que le gouvernement est obligé d’honorer.

 

 Cependant, utiliser le salaire comme carotte pour gagner des voix aux élections relève d’un manque de respect total du peuple centrafricain et constitue de la démagogie. Patience, nous savons tous que la maison du démagogue s’écroulera sur lui tôt ou tard.

 

En novembre 2009, le gouvernement a reçu du FMI une manne financière d’une valeur nette de 26 milliards de F CFA soit l’équivalent de 10 mois de salaire des fonctionnaires de l’Etat.

De cette somme, 10 milliards de F CFA  ont été utilisés pour payer les salaires des fonctionnaires, il reste donc 16 milliards de F CFA. Où est donc passé le reste de l’argent? Servira t-il encore à acheter des armes ou de réserve pour monnayer des voix lors des prochaines élections ?

  

Aussi, depuis le 15 mars 2003, le régime a reçu plus de 110 milliards de FCFA d’appui budgétaire hors projet, soit 5 fois plus que ce que les régimes précédents réunis ont reçu. A titre d’exemple, pour la seule période du 15 mars  au 18 novembre 2003, le régime a reçu 11,8 milliards d’appui budgétaire hors projet (BEAC : 3,4 milliards ; CEMAC : 5 milliards ; Chine : 2,7 milliards ; France : 0,7 milliard).

 

Le régime a accumulé 5 mois d’arriérés de salaires de Mars 2003  à fin Octobre 2009. Sur la même période, la position nette du gouvernement s’est considérablement dégradée : l’endettement de l’Etat  vis-à-vis des banques primaires s’élève aujourd’hui  à près de 21 milliards de F CFA contre 1,8 milliard de F CFA à fin février 2003.  Cette somme (21 milliards de F CFA) rapportée à la masse salariale mensuelle donne 9 mois de salaires financés par emprunt bancaire.  Ce qui revient à déduire qu’en réalité, les arriérés du régime s’élèvent à 14 mois en 6 ans contre les 22 mois d’arriérés des régimes précédents réunis. La dette de la Banque Centrale sur l’Etat s’élève à plus de 50 milliards de F CFA à fin 2009 contre 17 milliards de F CFA à fin février 2003. L’Etat centrafricain avait reçu à deux reprises en 2004 et 2005 respectivement 12,5 milliards soit un total de 25 milliards de F CFA à titre d’emprunts. Qu’à t-il fait de toutes ces ressources (ressources propres, emprunts bancaires et concours extérieurs) ? 

 

Dans l’esprit de continuité de service de l’Etat, ces ressources seront remboursées par toute la collectivité, nos enfants et nos petits enfants alors que le Président Bozizé se mettra à l’abri avec toute sa nombreuse progéniture. C’est au nom du peuple que le gouvernement a emprunté ces ressources ; peut-il simplement en rendre compte au peuple ?

Même si le gouvernement a utilisé 10 milliards de F CFA pour les salaires des fonctionnaires, pourquoi ne pense t-il pas à rembourser les banques locales à qui il doit plus de 21 milliards de F CFA et qui manquent cruellement de liquidités ?  Pourquoi ne rembourse t-il pas les entreprises locales à qui il doit plus de 9 milliards de F CFA, elles qui manquent cruellement de fonds de roulement et ne peuvent payer leurs fournisseurs ?

 

Les dommages sur l’économie centrafricaine dus au non remboursement des prêts contractés par l’Etat auprès des banques et des entreprises locales seront considérables.

Comment réussira t-il à payer les salaires quand il aura épuisé les 26 milliards du FMI ?

 

Il faut noter néanmoins que le paiement de salaires aux fonctionnaires est une bonne chose en soit quelque soit les moyens utilisés. Mais le fonctionnaire qui est payé, souhaiterait avoir en face des structures sanitaires viables pour se soigner lorsqu’il tombe malade, une école publique digne d’accueillir ses enfants, des produits alimentaires et des biens de première nécessité à la portée de sa bourse, la sécurité de ses biens assurée.

 

Il existe d’autres situations sérieuses sur lesquelles le régime s’efforce de fermer les yeux. La pauvreté augmente, le pays est confronté à des pénuries de tout genre (alimentaires, eau potable, électricité…) et des tracasseries de toutes sortes. Les Centrafricains vivent dans une société grise et terne.

 

Aujourd’hui, on ne peut pas :

 

-          se soigner faute de médicaments et d’infrastructures sanitaires ; les hôpitaux préfectoraux sont démunis (il n’y a plus d’appareils de radiologie, de groupes électrogènes en provinces) ; les hôpitaux deviennent des mouroirs ;

-          inscrire les enfants dans les écoles publiques : niveau de l’enseignement très bas, près de 300 élèves par classe pour 3 heures de cours par jour ; certains élèves prennent les cours debout ;

-          s’inscrire à l’Université de Bangui. Construite à l’origine en 1972  pour accueillir 1500 étudiants, elle en accueille  aujourd’hui plus de 7000. Même la faculté de droit ne dispose pas encore d’amphi théâtre. La bibliothèque universitaire n’est que de nom. Les professeurs sont rares, on peut compter seulement 4 professeurs agrégés en médecine.

-          circuler librement sur l’ensemble du territoire à cause des tracasseries administratives, des barrières des forces de sécurité et des rebelles. L’état défectueux des routes et des pistes rurales limite sérieusement les déplacements des véhicules. Les routes ne sont plus que des nids de poule en saison sèche, et de fondrières en saison de pluie ;

-       se nourrir décemment. Le Centrafricain ne mange plus qu’une  seule fois par jour en raison de la dégradation de son pouvoir d’achat. L’abattement de salaires qui est une mesure temporaire reste en vigueur et les prix des denrées de première nécessité sont multipliés par trois (3). Le gouvernement clame tout haut la maîtrise de l’inflation (2,5% chiffre officiel) mais les denrées alimentaires sont rares et coûteuses sur le marché. A titre d’exemple, la cuvette de manioc qui coûtait en 2003 1500 FCFA, coûte en 2009 4500 F CFA. La viande qui est un produit commun pour le Centrafricain n’est plus à la portée de sa bourse: le pied de bœuf coûte 1000 F CFA contre 250 F CFA la pièce en 2003 à Bangui et j’en passe.

-         

Aujourd’hui, plus que jamais, beaucoup de cadres compétents quittent le pays pour se réfugier à l’étranger. Il n’est pas étonnant de trouver des cadres de haut niveau qui pourtant aiment leur pays, s’installer en France, aux Etats-Unis, au Canada et dans d’autres pays du monde. Chez eux, ces cadres sont laissés pour compte pour la simple raison qu’ils ne sont pas de « l’ethnie appropriée » ou ne sont pas membres du parti KNK. 

  

Le désordre généralisé, la corruption et la violence, sont devenus les instruments politiques du pouvoir en place. Ils sont pratiqués par un groupuscule d’individus qui bénéficient de l’impunité. La loi et l’ordre devraient être les premières missions de tout gouvernement digne de ce nom.

 

 L’activité minière est devenue une exclusivité de la famille présidentielle avec un groupuscule d’opérateurs mafieux. Il s’en est suivi une famine dans le Sud Ouest (Nola, Carnot, Berbérati…). Les collecteurs de diamants et les ouvriers miniers privés d’activités et donc de ressources sont devenus des parias de la société.

 

Le  général Bozizé a imposé sa religion « le christianisme céleste en Afrique » au gouvernement et au pays. Il est lui-même membre du clergé pour devenir « un leader » spirituel voué à l’apostolat. En principe, un gouvernement doit rester laïc et doit reconnaître les citoyens quels que soient leur église, leur origine et leur parti. Mais depuis la prise de pouvoir de Bozizé, le temple ne désemplit pas et la secte gagne tous les jours de nouveaux adeptes à la recherche soit d’un emploi soit de faveur ou d’argent.

 

Sans être, comme l’affirme Sigmund Freud, «un métier impossible » la politique est certainement un métier difficile.

Alors qu’est ce qu’on a fait du reliquat de 16 milliards de F CFA ?

 

Le régime dispose de beaucoup de chiffres qui ne sont pas des chiffres réels mais seulement des chiffres magiques (taux d’inflation de 2 ,5% en 2010 ; taux de croissance 3,5% en 2010 et qu’est ce qui va tirer cette croissance ?…etc) pour satisfaire la demande des institutions internationales. Pour le président Bozizé, la question du  développement est du ressort exclusif de la communauté internationale. Il a d’autres  priorités : son maintien au pouvoir ou la préparation de son départ en exil.

 

Si le régime était conscient, responsable, il aurait mis en place un programme d’urgence dans les domaines de la santé, de l’éducation et de la restauration de  l’autorité de l’Etat, financé avec ce pactole afin de soulager la souffrance des uns et des autres:

 

-       le domaine de la santé : recruter du personnel contractuel en l’occurrence ceux qui sont en instance d’intégration ; améliorer les infrastructures sanitaires à savoir équiper les hôpitaux d’appareils de radiologie et les blocs obligatoires, fournir suffisamment de produits pharmaceutiques et de l’oxygène pour éviter les ruptures d’approvisionnement sur une certaine période (4 milliards de F CFA) ;

-       le domaine de l’éducation : recruter du personnel contractuel en l’occurrence ceux qui sont en instance d’intégration ; améliorer les infrastructures scolaires fournir des tables bancs (5000), matériels didactiques, mettre à disposition un budget pour la formation de professeurs agrégés toutes disciplines confondues, construire ou commencer un amphithéâtre pour la faculté de droit et Sciences économiques (un hangar existe à cet effet) (5 milliards de F CFA) ; 

-       La restauration de l’autorité de l’Etat : réhabiliter les édifices publiques tant à Bangui qu’en provinces (2 milliards de F CFA).

 

Gandhi a dit « si un temps on peut croire que les méchants vont l’emporter, car avec la violence et le mensonge ils prennent rapidement l’avantage, il faut savoir qu’à la fin ce sont quand même les bons qui gagnent ».

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15 janvier 2010 5 15 /01 /janvier /2010 23:01


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Dadis-nouveau.jpg

 

OUAGADOUGOU - Le chef de la junte guinéenne, le capitaine Moussa Dadis Camara, est apparu amaigri vendredi à Ouagadougou avec une longue cicatrice sur le coté droit du crâne, lors de sa première sortie publique depuis une tentative d'assassinat le 3 décembre, a constaté l'AFP.

Il était en tenue civile, avec un blouson beige sur un pantalon de toile vert, avec des lunettes de vue. Cette tenue contrastait avec celles de commando parachutiste, larges lunettes de soleil et béret rouge, qu'il affectionnait en public avant le 3 décembre.

Il marchait seul, sans aide, mais lentement. Le visage figé, il n'a pas parlé durant la cérémonie, se contentant de signer le document de sortie de crise pour la Guinée.

Le capitaine Camara, 44 ans, est arrivé d'une manière inopinée mardi soir dans la capitale burkinabè, après plus d'un mois d'hospitalisation au Maroc à la suite d'une blessure par balle à la tête lors d'une tentative d'assassinat par son aide de camp.

Lors de son arrivée mardi soir, sur une base militaire de Ouagadougou, par un vol spécial en provenance du Maroc, il était "soutenu par deux personnes" à la sortie de l'avion, marchait "difficilement", était habillé en civil et portait des lunettes de vue, selon un témoin.

"Il est lucide, il parle", avait alors indiqué à l'AFP une source à la présidence burkinabè. Les rumeurs les plus alarmistes avaient circulé ces dernières semaines sur son état de santé. Avant son arrivée au Burkina, il n'avait fait aucune apparition publique.

Dadis éprouve du mal à marcher et à parler, mais il va nettement mieux, avait confirmé une source occidentale.

Le chef de la junte avait été évacué au Maroc à bord d'un avion burkinabè, avec un médecin sénégalais à bord, le 4 décembre, plus de 12 heures après sa blessure, refusant dans la soirée du 3 décembre un avion mis à sa disposition par la présidence sénégalaise.

Selon l'accord de Ouagadougou, signé vendredi, Dadis Camara "prend librement un temps de convalescence tout en restant disponible pour apporter sa contribution aux acteurs de la transition". Le texte ne précise pas s'il restera au Burkina. Il loge pour l'instant dans une villa à Ouagadougou.

La communauté internationale, France et Etats-Unis en tête, redoutait plus que tout un retour en Guinée du capitaine Camara, mis en cause avec d'autres par des enquêteurs de l'ONU pour sa participation au massacre de plus de 150 opposants le 28 septembre à Conakry.

(©AFP / 15 janvier 2010 22h07)



Le retour de Dadis Camara menace la paix civile en Guinée, par Christophe Châtelot

LE MONDE | 15.01.10 | 09h12  •  Mis à jour le 15.01.10 | 14h19

La brise d'optimisme a tourné. De nouveau, la Guinée s'inquiète. "Atmosphère électrique dans les casernes", "risque de guerre civile" : même les observateurs généralement modérés – à l'image d'un Oury Bah, numéro deux de l'Union des forces démocratiques de Guinée, l'un des principaux partis d'opposition – redoutent des scénarios funestes.

Cette dramatisation est alimentée par la réapparition inattendue, mardi 12 janvier, du capitaine Moussa Dadis Camara sur la scène guinéenne. Certes, il ne s'agit encore que d'un demi-retour. En provenance du Maroc où il était hospitalisé depuis cinq semaines, Dadis a été déposé, contre son gré, à 1200 kilomètres de chez lui, à Ouagadougou, la capitale du Burkina Faso.

"EN COLÈRE"

"Il pensait arriver à Conakry, il était très en colère. Le président [burkinabé] Blaise Compaoré a dû le calmer au téléphone", explique une bonne source à Ouagadougou. Mais, même à distance, Dadis Camara menace un fragile processus de transition démocratique, à peine amorcé.

La transmission du pouvoir des militaires aux civils avait pris forme avec l'éloignement de Conakry du capitaine putschiste. Avant son départ, Dadis, qui avait ramassé la mise, le 23 décembre 2008, au lendemain de la mort de Lansana Conté, s'était mis en tête de se présenter à l'élection présidentielle, prévue en janvier. Il avait juré auparavant de n'en rien faire.

Son ambition s'est brisée le 3 décembre 2009. Ce jour-là, le chef de la junte militaire tombait sous les balles de son aide de camp, Aboubacar "Toumba" Diakité. Cette tentative d'assassinat ressemblait à un règlement de comptes entre amis. Les deux hommes, que l'on disait inséparables, se rejetaient la responsabilité du massacre d'au moins 156 opposants, le 28 septembre 2009.

Une enquête de l'ONU sur ce massacre a recommandé à la Cour pénale internationale de les inculper tous les deux pour crimes contre l'humanité.

Faute d'informations fiables filtrant de l'hôpital militaire marocain de Rabat, où Dadis avait été transféré en urgence, tout a été dit sur son état de santé : mort sur le coup; légèrement blessé; réduit à l'état de "légume". La page Dadis semblait tournée.

Le général Sékouba Konaté, ministre de la défense, épargné par l'enquête sur une tuerie commise par les "bérets rouges" de la garde présidentielle, était devenu le porteur d'espoir d'une issue pacifique.

Certes, il a fallu pousser le président par intérim pour qu'il assume ses responsabilités. "La France et les Etats-Unis l'ont travaillé au corps lors d'une rencontre à Rabat [le 4 janvier]. Ils lui ont fait prendre des engagements fermes", explique un diplomate africain au fait du dossier.

Deux jours après ce rendez-vous, le général Konaté acceptait publiquement, à Conakry, "un premier ministre issu de l'opposition, nommé par elle-même" et chargé de conduire la transition jusqu'à une future élection présidentielle.

LES PARTISANS DE DADIS S'AGITENT

Mais, le 12 janvier, Dadis a réapparu. "Le Maroc voulant s'en débarrasser et la Centrafrique n'ayant pas voulu de lui malgré une demande française", selon le diplomate africain, Dadis a atterri à Ouagadougou.

Reçu, sans tapis rouge ni honneurs présidentiels, il est logé dans une villa, officiellement pour y poursuivre sa convalescence. "Car Dadis n'est pas, physiquement, en état de reprendre le pouvoir, nous affirme une très bonne source. Il a besoin d'encore au moins trois mois pour se relever de ses blessures et de l'embolie pulmonaire contractée au Maroc."

Mais rien ne dit que le Burkina Faso, présidé par l'ex-militaire putschiste Blaise Compaoré, que l'on dit proche de Dadis Camara, retiendra son hôte si celui-ci veut réellement partir. Malgré une forte pression internationale, de la France notamment, qui s'oppose fermement au retour du capitaine.

Déjà, plus Dadis se rapproche de la Guinée et plus ses partisans s'agitent. "Géographiquement, le Burkina Faso et la Guinée ne sont pas si éloignés, cela crée une dynamique pour déstabiliser notre pays", s'inquiète Oury Bah. Le 14 janvier, quelques centaines de "pro-Dadis", réunis devant l'aéroport de Conakry, réclamaient le retour de leur héros.

POUVOIR DE NUISANCE

Minoritaires dans le pays, ils disposent d'un réel pouvoir de nuisance. Notamment parce que les Forestiers (environ 7 % des 10 millions de Guinéens), l'ethnie du capitaine Dadis, tiennent des pans entiers de cette armée clanique, dont le contrôle et une profonde restructuration sont des éléments indispensables pour stabiliser un jour la Guinée.

Les soldats sont le principal facteur d'insécurité dans le pays et un certain nombre de casernes défient l'autorité du général Konaté. Celui-ci aura-t-il la poigne nécessaire pour contrecarrer le sursaut des pro-Dadis ? Ne sera-t-il pas tenté de jeter l'éponge, lui que l'on dit dépourvu d'ambitions politiques et qui porte comme un fardeau son intérim ?

Or, il n'est pas acquis que les "forces vives" lui facilitent le travail. Ce front anti-Dadis est aussi large que divisé. Aucun nom de premier ministre n'est sorti de ses discussions.

"Chacun veut placer son homme", regrette Mamadi Kaba, directeur de l'antenne guinéenne du Réseau africain de défense des droits de l'homme (Raddho). "Américains et Français finiront par imposer leur candidat", prédit-il. Avant que le "président" Dadis ne revienne à Conakry ? "Alors ce sera la guerre civile", annonce Mamadi Kaba.

Courriel : chatelot@lemonde.fr. Christophe Châtelot (Service international)



Szpiner au rapport

15 janvier 2010 par Billets d’Afrique et d’ailleurs...(Source :www. survie.org)



Après Balkany qui estimait, quelques jours avant le massacre du 28 septembre à Conakry, que la candidature à la présidentielle du chef de la junte guinéenne, le capitaine Camara « n’était pas un problème » (Billets d’Afrique octobre 2009), Le canard Enchaîné (23 décembre 2009) nous apprenait que Camara avait confié à l’avocat Francis Szpiner une mission d’enquête sur le massacre dont il est le principal responsable.


Szpiner
n’aura pas eu le temps de rendre son rapport après que Camara eut été victime d’une tentative d’assassinat de son aide de camp. « Lequel aurait forcément été accablant » conclut ironiquement Le Canard. Ce « consultant » a eu d’autres clients dans le passé : Bokassa en Centrafrique, par exemple, Ismaël Omar Guelleh, le dictateur et tortionnaire djiboutien ; ou Robert Montoya, fournisseur de « services de sécurité » au tyran togolais Eyadema ; et nombre de figures françafricaines.


Avec douze autres bons apôtres, Szpiner s’est rendu au Gabon en 1998 pour y enterrer la démocratie, en « observant » et avalisant la réélection frauduleuse d’Omar Bongo. Question subsidiaire : l’ancien avocat de Jacques Chirac a t-il accepté la rédaction de ce rapport à titre gracieux ou pas ?

 

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15 janvier 2010 5 15 /01 /janvier /2010 19:37


bonne-annee

Cemac siège

 

Centrafrique : quatre chefs d'Etat d'Afrique Centrale arrivent à Bangui pour le sommet de la CEMAC

Bangui, 15 jan. (Acap)-Le chef de l’Etat centrafricain, le général François Bozizé, a accueilli, vendredi 15 janvier à l’aéroport Bangui M’poko, ses pairs de la Communauté économique et monétaires d’Afrique Centrale (CEMAC), venus participer à la 10ème conférence des chefs d’Etat de cette organisation.

Accompagnés de leurs épouses, Theodoro Obiang Nguema de la Guinée Equatoriale, Paul Biya du Cameroun, Idriss Déby Itno du Tchad et Denis Sassou Nguesso du Congo Brazzaville ont débarqué tour à tour à Bangui M’poko à partir de 16 heures (heure locale).

Le président gabonais, Ali Bongo, arrivera, quant à lui, dans la matinée du samedi 16 janvier, peu avant l’ouverture de la conférence, prévue en milieu de matinée.



APA-Douala
15-01-2010 (Cameroun) Le dixième sommet des chefs d’Etat de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC) s’ouvre samedi à Bangui, la capitale centrafricaine, ont confirmé vendredi à APA, les autorités centrafricaines.

Le ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement Cyriaque Gonda, qui a qualifié ce sommet « d’historique », a déclaré que toutes les dispositions ont été prises pour la réussite de ladite rencontre.

Il a indiqué que les six chefs d’Etat Cameroun, Centrafrique, Congo, Gabon, Guinée équatoriale et Tchad - ont confirmé leur participation.

Des invités de marque parmi lesquels le président malien Amadou Toumani Touré, qui fut un temps commandant de la MINURCA (la Mission des Nations unies pour la République centrafricaine) et le président de Sao Tomé et Principe Fredique Melo De Menezes, prendront également part à la rencontre.

A ces deux chefs d’Etat invités devraient s’ajouter le secrétaire général de la Francophonie, le Sénégalais Abdou Diouf et le président de la Banque africaine de développement (BAD), le Rwandais Donald Kaberuka.

Les enjeux de ce sommet sont multiples au regard des efforts à fournir pur la réalisation d’une intégration sous régionale dans cet espace économique, indique-t-on.

Selon des sources proches de la Commission de la CEMAC, les chefs de l’Etat tableront prioritairement sur la réforme des institutions, le passeport CEMAC dont l’entrée en vigueur était prévu pour le 1er janvier 2010, la création d’une compagnie aérienne sous régionale dénommée AIR CEMAC, sans oublier la situation au sein de la Banque des Etats de l’Afrique Centrale (BEAC) qui devrait avoir un nouveau gouverneur au sortir du sommet de Bangui.


NDLR : Les efforts des autorités de Bangui pour transformer ce sommet tournant, au demeurant ordinaire des chefs d'Etat de la CEMAC, en une réunion prétendument historique visant à cautionner ou légitimer leur mal gouvernance seront vains. Les chefs d'Etat de la CEMAC   roulés dans la farine en janvier 2009 par Bozizé pour leur extorquer 8 milliards soi-disant pour financer le DDR dans son pays, doivent lui exiger quelques explication puisqu'il a bloqué jusqu'ici cet argent, on ne sait pour quelle raison, mettant ainsi complètement en panne le DDR. Le processus électoral également est en panne du fait des agissements malhonnêtes d'un vrai faux pasteur qu'il a bombardé à la tête de la CEI. L'opposition vient de s'en retirer. Les plus vives inquiétudes existent sur le sort d'un chef rebelle, le colonel Charles Massi arresté dans l'espace CEMAC et dont l'épouse vient de faire l'objet d'une arbitraire et dictatoriale expulsion de Bangui. Cette mal gouvernance de Bozizé doit être stigmatisée.

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15 janvier 2010 5 15 /01 /janvier /2010 19:16


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OUAGADOUGOU - Un accord de sortie de crise en Guinée a été signé vendredi à Ouagadougou, prévoyant un maintien "en convalescence" du chef de la junte, le capitaine Moussa Dadis Camara, et l'organisation d'élections dans "six mois", selon un communiqué officiel.

L'accord a été signé par le capitaine Camara, le président intérimaire le général Sékouba Konaté et le médiateur dans la crise guinéenne, le président burkinabè Blaise Compaoré, a constaté l'AFP.

Le chef de la junte, blessé à la tête par balle lors d'une tentative d'assassinat le 3 décembre, "prend librement un temps de convalescence tout en restant disponible pour apporter sa contribution aux acteurs de la transition", selon le texte.

L'accord prévoit la création d'un "conseil national de transition", la mise en place d'un "gouvernement d'union" dirigé par un "Premier ministre, président du conseil des ministres, issu du Forces vives" (opposition, syndicats et société civile), et l'organisation d'élections "dans six mois".

(©AFP / 15 janvier 2010 18h49)

 

L'accord prévoit également que "les membres du Conseil national de transition, le chef d'Etat de transition, les membres du CNDD (Conseil national pour la démocratie et le développement, junte), le Premier ministre, les membres du gouvernement d'union nationale et les membres de forces de défense et de sécurité en activité" ne participeront pas à ce scrutin

Il prévoit aussi "le recours à des observateurs civils et militaires de la Cédéao", la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest.

Cet accord intervient après de difficiles tractations de haut niveau, entamées mercredi soir à Ouagadougou sur le sort du capitaine Camara, une question capitale pour une sortie de crise de ce pays instable d'Afrique de l'Ouest.

Ce dernier est arrivé d'une manière inopinée mardi soir dans la capitale burkinabè, après plus d'un mois d'hospitalisation au Maroc à la suite d'une blessure par balle à la tête lors d'une tentative d'assassinat le 3 décembre par son aide de camp.

Reflétant la position de la communauté internationale, les Etats-Unis ont souhaité jeudi que le président Compaoré "persuade" le chef de la junte de ne pas retourner en Guinée.

(©AFP / 15 janvier 2010 19h09)



Guinée: Paris souhaite un PM rapidement

AFP 15/01/2010 | Mise à jour : 15:54

La France a appelé aujourd'hui les Forces vives guinéennes "à désigner rapidement un premier ministre" alors que la question se pose d'un maintien en exil ou d'un retour en Guinée du chef de la junte, le capitaine Moussa Dadis Camara, actuellement au Burkina Faso.

"La France, avec tous ses partenaires, Africains en particulier, ne ménagera aucun effort pour que la Guinée puisse mener à son terme et réussir la transition en cours", a déclaré lors d'un point de presse le porte-parole du ministère français des Affaires étrangères, Bernard Valero. Il a précisé que la France "était en contact régulier avec le président (burkinabè) Blaise Compaoré.

"Le rétablissement de la démocratie en Guinée demeure la priorité de la France et de la communauté internationale". Une solution à la crise "doit permettre la tenue d'élections libres et transparentes afin que la Guinée puisse se doter d'un pouvoir légitime", a ajouté le porte-parole.

Selon la présidence burkinabè, un "protocole d'accord sur le dossier guinéen", portant sur un maintien en exil ou un retour en Guinée de Dadis, devait être signé à Ouagadougou à 16h00 heure locale.

Les Etats-Unis ont souhaité jeudi que le président Compaoré "persuade" le chef de la junte de ne pas retourner en Guinée. Le ministre des Affaires étrangères, Bernard Kouchner, avait récemment estimé qu'un tel retour pouvait entraîner "une guerre civile" en Guinée.




Guinée le chef par intérim de la junte a menacé de démissionner

DAKAR - Le dirigeant intérimaire de Guinée, le général Sékouba Konaté, a menacé jeudi soir de démissionner devant l'insistance de membres de la junte à vouloir ramener à Conakry leur chef, le capitaine Moussa Dadis Camara, a affirmé vendredi un membre de la junte.

Des responsables de la junte, dont le colonel Moussa Kéita, arrivés jeudi soir à Ouagadougou, ont "voulu coûte que coûte" ramener à Conakry le capitaine Camara, selon cette source jointe au téléphone par l'AFP dans la capitale burkinabè depuis Dakar et qui a été témoin de cette discussion entre les deux parties.

"Puisqu'il en est ainsi, je vous offre ma démission et vous allez voir comment vous allez rentrer en Guinée", leur a répondu le général Sékouba Konaté, selon la même source s'exprimant sous couvert de l'anonymat.

Après ces vifs échanges traduisant de profondes divisions au sein du pouvoir militaire, les deux parties ont convenu de revoir vendredi le médiateur, le président burkinabè Blaise Compaoré, et d'arrêter une position commune, a-t-on ajouté.

Des discussions de haut niveau se déroulent depuis mercredi soir à Ouagadougou sur le maintien en exil ou le retour en Guinée du chef de la junte.

Ce dernier est arrivé par surprise mardi soir dans la capitale burkinabè, après plus d'un mois d'hospitalisation au Maroc à la suite d'une blessure par balle à la tête lors d'une tentative d'assassinat le 3 décembre par son aide de camp.

Jeudi soir, les partisans du capitaine Camara ont fait monter la pression: un "collectif" composé des membres de la junte et "des chefs d'Etat-major des armées" a "exigé le retour en Guinée du président de la République", le capitaine Camara, selon un communiqué lu à la télévision publique guinéenne.

Ce "collectif" a envoyé à Conakry une délégation menée par le ministre-secrétaire permanent du Conseil national pour la démocratie et le développement (CNDD, junte) Moussa Kéita, proche du capitaine Camara.

"A son arrivée à Ouagadougou, la délégation guinéenne a été reçue par le président Compaoré avant qu'il ne la conduise à la villa du capitaine Camara", a expliqué à l'AFP le même membre de la junte.

"Elle a eu un entretien de plusieurs heures avec le président de la junte" puis s'est rendue "à l'hôtel du général Konaté qui, dans un premier temps, a refusé de les recevoir", a-t-il poursuivi.

"Après de longues et interminables tractations, Konaté se résoud à recevoir cette délégation" et entame la discussion en lançant au chef de la délégation: "toi Moussa, tu veux la guerre en Guinée? tu l'auras". "Non, mon général, non", aurait alors répliqué le colonel Kéita.

Selon le même récit, le général Konaté, soutenu par la communauté internationale, répond alors: "oui, tu veux que le pays brûle, tu sais que Dadis nous a trahi, il a trompé tout le peuple, arrêtons de faire croire à l'étranger que nous sommes populaires, c'est faux, le peuple est fatigué de nous".

(©AFP / 15 janvier 2010 11h51)

 

Sékouba Konaté : "Dadis nous a trahi"

Linternationalmagazine.com le 15/01/2010

Devant l’insistance de membres de la junte à vouloir ramener à Conakry leur chef, le capitaine Moussa Dadis Camara, le dirigeant intérimaire de Guinée, le général Sékouba Konaté, a menacé jeudi soir de démissionner.


Des responsables de la junte, dont le colonel Moussa Kéita, arrivés jeudi soir à Ouagadougou, ont "voulu coûte que coûte" ramener à Conakry le capitaine Camara, selon cette source jointe au téléphone par l’AFP dans la capitale burkinabè depuis Dakar et qui a été témoin de cette discussion entre les deux parties. "Puisqu’il en est ainsi, je vous offre ma démission et vous allez voir comment vous allez rentrer en Guinée", leur a répondu le général Sékouba Konaté, selon la même source s’exprimant sous couvert de l’anonymat.

Jeudi soir, les partisans du capitaine Camara ont fait monter la pression : un "collectif" composé des membres de la junte et "des chefs d’Etat-major des armées" a "exigé le retour en Guinée du président de la République", le capitaine Camara, selon un communiqué lu à la télévision publique guinéenne.

Ce "collectif" a envoyé à Conakry une délégation menée par le ministre-secrétaire permanent du Conseil national pour la démocratie et le développement (CNDD, junte) Moussa Kéita, proche du capitaine Camara. "A son arrivée à Ouagadougou, la délégation guinéenne a été reçue par le président Compaoré avant qu’il ne la conduise à la villa du capitaine Camara", a expliqué à l’AFP le même membre de la junte.

"Elle a eu un entretien de plusieurs heures avec le président de la junte" puis s’est rendue "à l’hôtel du général Konaté qui, dans un premier temps, a refusé de les recevoir", a-t-il poursuivi. "Après de longues et interminables tractations, Konaté se résoud à recevoir cette délégation" et entame la discussion en lançant au chef de la délégation : "toi Moussa, tu veux la guerre en Guinée ? Tu l’auras". "Non, mon général, non", aurait alors répliqué le colonel Kéita.

Selon le même récit, le général Konaté, soutenu par la communauté internationale, répond alors : "oui, tu veux que le pays brûle, tu sais que Dadis nous a trahi, il a trompé tout le peuple, arrêtons de faire croire à l’étranger que nous sommes populaires, c’est faux, le peuple est fatigué de nous".

Des discussions de haut niveau se déroulent depuis mercredi soir à Ouagadougou sur le maintien en exil ou le retour en Guinée du chef de la junte. Ce dernier est arrivé par surprise mardi soir dans la capitale burkinabè, après plus d’un mois d’hospitalisation au Maroc à la suite d’une blessure par balle à la tête lors d’une tentative d’assassinat le 3 décembre par son aide de camp.

Après ces vifs échanges traduisant de profondes divisions au sein du pouvoir militaire, les deux parties ont convenu de revoir vendredi le médiateur, le président burkinabè Blaise Compaoré, et d’arrêter une position commune.

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15 janvier 2010 5 15 /01 /janvier /2010 17:40


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BANGUI (AFP) - vendredi 15 janvier 2010 - 15h23 — L'opposition et les ex-rébellions centrafricaines ont annoncé vendredi qu'elles suspendaient leur participation à la Commission électorale indépendante (CEI), dont elles forment la moitié des membres, et ont exigé la démission du président de la CEI, jugé partial.

Le groupe des partis de l'opposition, celui des ex-rébellions et celui dit des "autres partis", représentés par 15 personnes au sein de la CEI qui compte en tout 30 membres, "suspendent leur participation à la CEI", a annoncé à l'AFP Jean-Jacques Demafouth, président de l'une des principales ex-rébellions.

Tous "exigent la démission immédiate" de Joseph Binguimalé, président de la CEI.

Cette structure, qui compte aussi des représentants de la majorité présidentielle, des pouvoirs publics et de la société civile, a été créée en août 2009 pour organiser et superviser les élections présidentielle et législatives prévues cette année à une date non encore fixée.

Les opposants et ex-rebelles reprochent à Joseph Binguimalé "la violation de son serment, une absence totale d'indépendance, une manipulation en vue de favoriser une fraude électorale massive, une moralité douteuse, une incompétence notoire", a ajouté M. Demafouth.

M. Binguimalé, censé être neutre, "a décidé de +marcher sur+ le Code électoral en mettant en place des comités locaux (de la CEI) monocolores KNK (Kwa na kwa, parti présidentiel)", a assuré Me Nicolas Tiangaye, président de la Convention républicaine pour le progrès social (CRPS), du groupe des "autres partis" (opposition modérée).

Selon Me Tiangaye, ces comités locaux ont été installés "au détriment des autres entités parties prenantes du Dialogue politique inclusif (DPI)", forum sur la paix ayant réuni fin 2008 pouvoir, opposition, mouvement rebelles et société civile pour tenter de sortir le pays de plusieurs années d'instabilité et de guerre civile.

Joint par l'AFP, le porte-parole de la CEI, Rigobert Vondo, a regretté la décision des opposants et ex-rebelles, tout en atténuant sa portée.

"Nous prenons acte de la décision de l'opposition. Mais la CEI continue de faire avancer le processus électoral avec ceux qui sont restés", a déclaré M. Vondo, un des représentants de la majorité présidentielle.

L'opposition a aussi suspendu sa participation au bureau de la CEI, dont le premier vice-président et deux des neuf membres sont ses représentants, selon M. Demafouth.

Outre la démission du président de la CEI, l'opposition, "exige la dissolution de tous les comités locaux, d'ambassade et de consulats illégalement nommés", selon M. Demafouth.

Elle demande aussi "un audit des finances de la CEI et l'application immédiate de la recommandation du DPI relative à la mise en place d'un cadre permanent de concertation en vue de prévenir de nouvelles crises politiques".

Les autorités centrafricaines n'ont annoncé aucune date pour les scrutins généraux de cette année. Selon l'ONU, ces élections "doivent se tenir avant la fin avril 2010 pour être constitutionnelles".

Copyright © 2010 AFP

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15 janvier 2010 5 15 /01 /janvier /2010 17:05


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REPUBLIQUE CENTRAFRICAINE                                UNITE-DIGNITE-TRAVAIL

 

COLLECTIF DES FORCES DU CHANGEMENT

(Composé des entités représentées au Dialogue Politique Inclusif)

 

DECLARATION LIMINAIRE


L'indépendance, l'impartialité et-la neutralité de La Commission Electorale indépendante (CEI) constituent la garantie essentielle pour des élections transparentes, justes et équitables.

Si tous les membres de cette institution sont désignés sur la base des critères de compétence, d'intégrité et de civisme, son Président doit jouir d'une autorité intellectuelle et morale qui le place au-dessus de tout soupçon.


Or, le Pasteur Joseph BINGUIMALE est loin de réunir toutes ces qualités pour conduire le processus électoral dans la paix et la concorde nationale.

En effet, il affiche publiquement son allégeance au Président Bozizé.


Dans un communiqué qu'il avait publié le 09 Novembre 2009 et s'adressant au Chef de l'Etat, il déclarait: « ... la CEI par ma voix souhaite très vivement que des moyens nécessaires au parfait accomplissement de cette noble et exaltante mission Nationale que votre Excellence a bien voulu nous confier soient disponibles ... » On s'interroge sur la mission que le Chef de l'Etat lui a confiée alors qu'il a été élu par les membres de la CEI pour conduire le processus électoral dans l'impartialité la plus totale en s'appuyant uniquement sur le Code électoral.


Depuis quelques jours, le Président BOZIZE a enclenché la première phase du processus du hold - up électoral avec la complicité du Président de la Commission Electorale Indépendante dont la compétence, la moralité et l'indépendance sont désormais sujettes à caution.


Le Collectif des Forces du Changement porte à la connaissance de l'opinion nationale et internationale que le Général BOZIZE soutenu par le Pasteur BINGUIMALE a décidé de marcher sur le code électoral en mettant en place des comités locaux monocolores KNK au détriment des autres entités parties prenantes au Dialogue Politique inclusif.


I)  Quotas et composition des entités


La loi est claire sur ce point, puisque l'article 12 alinéa 3 du code électoral précise que la « CEI est constituée des entités représentées au Dialogue Politique Inclusif (DPI) ».

Le 23 décembre 2009, le Pasteur BINGUIMALE a fait publier « les noms des Partis politiques et organisations des différentes entités faisant partie de la CEI ».


Alors que le décret portant mise en place de la CEI pris en application du code électoral avait prévu 5 représentants par entité, le Pasteur BINGUIMALE a réduit le nombre des représentants de certaines entités à 3 (Majorité Présidentielle) '3 (Pouvoirs publics) et 4 ( Société Civile).


A ) Entité: Majorité Présidentielle


Le Pasteur BINGUIMALET a exclu de la CEI des partis politiques de cette entité qui avaient apporté une contribution significative à la réussite du Dialogue Politique Inclusif (DPI), lesquels ont participé à toutes les phases du processus (Comité Préparatoire, Comité d' Organisation des Travaux du DPI, Comité ad hoc pour la relecture du Code électoral, Gouvernement post DPI, Comité de Suivi des Recommandations du Dialogue Politique 1nclusif).

Et il a introduit dans la CEI le Parti du Général Bozizé dénommé KNK 'qui n'avait aucune existence légale lors des travaux du DPI et qui de surcroît ne figure dans aucun des organes susvisés crées par le DPI.


B ) Entité: Mouvements Politico-militaires


Le Pasteur BINGUIMALET a également introduit des mouvements politico ­militaires n'ayant pas pris part au DPI (JLC, FALC) et dont on a jamais entendu parler. Sont exclus de la CEI des mouvements politico-militaires ayant participé au DPI.


C) Entité: Société Civile


Les organisations des Droits de l'Homme et les syndicats qui ont pris une part active au DPI en sont exclus.

L'objectif recherché est de remplacer tous les partis et associations exclus de la CEI par des militants KNK déguisés pour permettre à ces derniers d'avoir une majorité mécanique en vue de faciliter le holp-up électoral qui est entré dans sa phase opérationnelle par le noyautage des structures de la CEI


II) Mise en place des Comités locaux


Le 24 décembre 2009 le Président de la CEI envoie aux « points focaux des différentes entités» une lettre dont aucun parti n'a accusé réception et ayant pour objet la « désignation de vos représentants dans les Comités locaux ».


Le même jour, il signe des ordres de mission pour les superviseurs de la CEI avec comme date de départ le 24 décembre 2009 alors que dans sa lettre du 24 décembre 2009, il demandait aux «différentes entités» de lui «faire parvenir dans un meilleur délai la liste de (leurs) représentants dans les Comités locaux» !


C'est dans ce contexte que des Comités locaux ont été nommés par des préfets, sous préfets et maires à la solde du pouvoir.

Des postes dans les bureaux revenant de droit à l'opposition, à la Société civile ou aux mouvements politico- militaires ont été occupés par les membres de KNK.


Dans les provinces, la composition des CEI s'est faite en violation du code électoral.

A Douala, le Consul a pris une circulaire accordant 10 places à la société civile, avec des organisations fictives dont celle « des enfants nés au Cameroun» c'est-à-dire des mineurs!


C'est le Consul qui propose deux candidats à la présidence du Comité alors que la loi prévoit que le bureau est dirigé par «un (1) Président, une personnalité Centrafricaine neutre élue par les membres des Comités sous ­préfectoraux, d'arrondissement, d'Ambassade ou de consulat sur proposition conjointe de chaque entité à raison d'un candidat par entité»

Cette règle a été bafouée tant en province qu'à l'étranger.


III) Gestion solitaire des fonds de la CEI


Il est de notoriété publique que les fonds de la CEI sont gérés dans l'opacité par son Président en dehors de toute règle d'orthodoxie financière.

De graves soupçons de corruption et de détournements de deniers publics pèsent sur lui.

Face à cette situation qui menace gravement la tenue d'élections libres, transparentes et équitable et pour ne pas apporter sa caution à une mascarade électorale, le Collectif des forces du Changement :


1) Suspend sa participation à la CEI


2) Exige la démission immédiate du Président de la Commission Electorale Indépendante pour violation de son serment, absence totale d'indépendance, manipulation en vue de favoriser une fraude électorale massive, moralité douteuse, incompétence notoire.


3) Exige la dissolution de tous les Comités locaux, d'Ambassade et de consulats illégalement nommés et l'installation de nouveaux Comités conformément au code électoral et au décret portant mise en place de la commission Electorale Indépendante (CEI).


4) Exige la dissolution des délégations spéciales nommées en violation des recommandations du Dialogue Politique Inclusif.


5) Exige un audit des finances de la CEI


Demande l'application immédiate de la recommandation du DPI relative à la mise en place d'un cadre permanent de concertation et de dialogue en vue de prévenir de nouvelles crises politiques.
 

Fait à Bangui, le 13 Janvier 2010


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14 janvier 2010 4 14 /01 /janvier /2010 23:09


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APA Bangui 14-01-2010 (Centrafrique) Les évêques de Centrafrique ont plaidé pour la transparence des élections de 2010 et invité les candidats à ce scrutin à respecter leurs adversaires politiques et le verdict des urnes, dans un message au peuple de Dieu et aux hommes de bonne volonté, remis mardi au président François Bozizé.

« Nous réitérons ce message et vous exhortons à ce que ces prochaines échéances électorales soient un véritable chemin de maturité politique et démocratique », souligne le message.

Les prélats mettent en garde contre les mauvais choix qui entraînent des regrets durables, la frustration voire des crises. « Vous êtes libres et vous devez voter en hommes libres, sans préjugés, sans peur et sans contraintes », ajoute le texte.

Selon les évêques centrafricains, l’impunité et la corruption sont à combattre dans toutes les institutions ecclésiastiques et étatiques, pour une vraie justice sociale.

« C’est de cette manière que nous avancerons ensemble vers une paix durable qui est un don de Dieu aussi fruit de nos efforts », poursuit le message, exhortant les hommes politiques à prendre conscience de leurs rôles combien déterminants dans le changement social, économique et politique de notre pays.



NDLR : Ces prélats feraient mieux de s'assurer que les élections vont effectivement se tenir et dans quelles conditions de préparation. On constate qu'ils n'ont rien dit lorsque Bozizé a scandaleusement propulsé à la tête de la CEI un vrai faux pasteur dont il s'est en secret attaché la complicité et dont l'opposition exige maintenant la démission. Ils n'ont rien dit non plus lorsque Bozizé a bloqué jusqu'ici l'argent de la CEMAC destiné au financement du DDR dont le bon déroulement devrait permettre la bonne tenue des élections. Il y a malheureusement lieu de reconnaître que l'écrasante majorité des évêques de Centrafrique sont des expatriés européens dont les préoccupations sont hélas assez éloignées de celles des Centrafricains.

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14 janvier 2010 4 14 /01 /janvier /2010 23:04


bonne-annee

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APA Bangui 14-01-2010 (Centrafrique) Le Comité international olympique (CIO) a décerné son trophée 2009 au président centrafricain François Bozizé, a appris APA.

Le trophée a été remis à titre exceptionnel au chef de l’Etat centrafricain, jeudi à Bangui, par le président de l’Association des comités olympique nationaux olympiques (ACNOA), M. Lansana Palenfo.

A cette occasion, François Bozizé a affirmé que le sport brille dans son pays à travers les différentes manifestations sportives organisées aux plans national et international.

Le sport unit le peuple et au seuil de cette nouvelle année, « nous devons nous inspirer de la charte olympique pour bâtir un Centrafrique dans la paix », a-t-il déclaré.

Le président de l’ACNOA a fait savoir que le CIO, conformément à la charte olympique, envisage de soutenir tout gouvernement qui s’implique dans le développement du sport, car le sport un vecteur de développement et de consolidation de la paix.

Le président Bozizé est le premier chef d’Etat à recevoir le trophée du CIO qui récompense généralement les personnalités défendant les valeurs olympiques.



NDLR : C'est vraiment étrange ! On ne peut que s'interroger sur les véritables raisons ou justifications de cette distinction qui a priori, ne correspond à rien du tout, l'heureux récipiendaire n'ayant fait preuve d'aucun mérite sportif particulier.

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