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28 juillet 2009 2 28 /07 /juillet /2009 16:20




Le Président centrafricaine invite ses compatriotes à lutter contre la déforestation

Le président de la République centrafricaine François Bozizé, a invité, à l'occasion de la journée nationale de l'arbre, samedi dernier, chacun de ses compatriotes, à planter un arbre pour marquer son adhésion à la politique nationale de conservation et de gestion durable des ressources forestières.

"Nous devons toujours mettre à l'évidence que cette richesse en couvert forestier dont dispose notre pays est confrontée au problème de déforestation anarchique qui est une véritable endémie dans la région", a déclaré François Bozizé dans la commune de Galafondo, localité situé dans la préfecture de Kémo à 156 km au nord-est de Bangui, a rapporté ce lundi l'Agence presse Centrafrique.

"La désertification, la surexploitation des ressources naturelles, la démographie galopante et une consommation effrénée sont encore aggravées par le changement climatique, qui nous invite tous à agir dans le sens de la responsabilité en impliquant le patrimoine mondial dans les activités humaines par le respect de l'environnement", a ajouté François Bozizé.

"Certes, il est vrai que l'économie centrafricaine est confrontée à des multiples difficultés, notamment à la crise financière internationale actuelle depuis un certain temps", a-t- il également affirmé, avant de rappeler qu' « un important effort salutaire a été déployé pour élaborer des stratégies de conservation et valorisation des ressources de bio-diversité".

Selon le ministère centrafricain des Eaux, Forêts, Chasses et Pêches, l'arbre occupe une place prépondérante dans le Produit Intérieur Brut (PIB) à travers les différentes activités d'exploitation forestière, des maillons très importants contribuant à la balance de paiement. Au plan social, le secteur forestier est l'un des secteurs qui offrent le plus d'emplois en milieu rural.

L'objectif de la journée nationale de l'arbre est de sensibiliser l'opinion sur la nécessité de préserver l'arbre en tant que meilleur compagnon de l'homme.

La forêt centrafricaine est l'une des plus riches en essences de valeur actuellement au monde. Elle couvre environ 2 715 000 hectares.

L'exploitation de la forêt centrafricaine a commencé en 1946. Le principal objectif était le sciage pour alimenter le commerce local en bois. A partir de 1952, les exploitants cherchent à faire connaître leurs produits à l'extérieur et exportent des grumes et des sciages.

A partir de 1966, le gouvernement autorise l'exploitation de la forêt de la Haute-Sangha afin d'augmenter le revenu national mais aussi de créer de nouveaux emplois. Ainsi, plusieurs sociétés s'y installent pour l'exploitation de la forêt centrafricaine.

Jusqu'en 1994, aucune loi en Centrafrique ne mentionnait la déforestation. Celle-ci a été prise au sérieux et combattue depuis les dix dernières années. Beaucoup de moyens ont été mis en place pour lutter contre ce phénomène par des différentes organisations non gouvernementales par exemple, Solidarité Protestante en Centrafrique, l'ECOFAC avec l'aide des organisations internationales tels que le PNUD, l'Union européenne, selon GRAP, une association française créée en 1998 pour apporter sa contribution au développement de la République Centrafricaine.

Selon les dispositions gouvernementales, les sociétés doivent planter un arbre contre un abattu, à défaut celles-ci sont redevables d'une amende. Finalement, elles solutionnent la deuxième option.

Source: xinhua 28/7/2009

 

NDLR :  Bozizé oublie comme par hasard, de mentionner la déforestation illégale et illicite des entreprises pilleuses de bois dont lui-même, son fils Francis et Franck Biya sont les plus grands complices. En réalité, il a profité de la journée de l’arbre pour faire sa campagne électorale, ce qui est de bonne guerre. Seulement s’il s’autorise à saisir toutes les moindres occasions qui s’offrent à lui pour battre campagne, il doit accepter que les autres fassent autant. Il n’y a aucune raison qu’il donne des ordres à son bras armé de Bossembélé le capitaine Semndiro, pour entraver la liberté de circulation de ses challengers. Aux dernières nouvelles, après moult tractations et toute honte bue, le sous-préfet de Bossembélé a pris ses responsabilités et la délégation du MLPC devrait poursuivre normalement son déplacement jusqu’à Yaloké.

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Centrafrique-Presse.com - dans Economie
28 juillet 2009 2 28 /07 /juillet /2009 02:46




(L'Inter 27/07/2009)

 Drapé dans son beau boubou amidonné, Mamadou Tandja ne comprend pas ce qui lui arrive. Pourquoi tant d’injustice à son endroit ? Qu’a-t-il fait pour susciter tant de haine et de jalousie. Car pour lui, seules la haine et la jalousie peuvent expliquer ce qu’il subit en ce moment. Jugez-en vous-même. Qu’a-t-il fait qui n’ait jamais été fait sur ce continent ? Il a tout juste voulu prolonger son mandat de trois ans.

 Juste trois petites années. Ben Ali en Tunisie a modifié sa constitution pour être président à vie. On l’a applaudi. En Egypte, Hosni Moubarak est au pouvoir depuis près de trente ans et on ne peut pas dire qu’il soit un grand démocrate. Et pourtant c’est dans son pays que Nicolas et Carla vont faire leurs galipettes et qu’Obama se rend pour s’adresser au monde arabe. Kadhafi, lui c’est plus simple : il n’a jamais organisé d’élection chez lui et il n’a aucune intention d’en organiser un jour. Et chez lui, personne ne peut se lever pour dire qu’il est opposant. Il n’empêche qu’il est reçu avec tous les honneurs à Paris, Madrid, Rome et préside l’Union africaine. Bongo a modifié sa constitution et est mort au pouvoir.

 Sarkozy est venu à ses obsèques. Eyadema avait changé sa constitution, après avoir promis à Chirac qu’il ne le ferait pas. Et quand il est mort au pouvoir, le même Chirac a dit qu’il était son ami. Lansana Conté a modifié sa constitution et est mort au pouvoir. Paul Biya l’a fait et il vient d’être reçu par Sarkozy à Paris. Idriss Déby l’a fait, et Sarkozy a volé à son secours quand des rebelles ont voulu lui piquer son pouvoir. Alors, pourquoi, à lui Tandja, qui ne veut rempiler que pour trois ans, trois petites années, pourquoi lui crée-t-on tous ces problèmes ? Mais enfin ! Qu’est-ce que les autres ont de plus que lui ? Du pétrole ? La Libye en a, d’accord. Le Gabon et le Tchad aussi. Mais le Togo n’en avait pas et on lui a toléré les caprices de son chef. La Guinée a de la bauxite. Mais lui, Tandja, a quand même de l’uranium.

Qu’est-ce que la bauxite à côté de l’uranium ? Et la plus grande mine d’uranium se trouve chez lui. Alors ? Mamadou Tandja a envie de pleurer. Non, il ne comprend pas. Vous ne comprenez pas, Monsieur Tandja ? Je vais essayer de vous expliquer. Votre drame, M. Tandja, c’est que vous n’avez pas compris que votre pays avait commencé à se mettre sur la voix de la démocratie. Certes, avec des hauts et des bas, comme le coup d’Etat de Maïnassara, et son assassinat. Mais globalement le Niger était en train de se démocratiser. La démocratie, ce n’est pas seulement une constitution, un président et des institutions qui existent nominalement. Ce sont des institutions solides, une société civile forte, des femmes et des hommes véritablement imprégnés des principes démocratiques et qui ne tiennent pas à les brader sur une simple lubie de leurs chefs. Les autres pays qui ont changé leurs constitutions avant vous n’ont jamais été démocratiques.

Qui a jamais cru en la démocratie d’un Bongo, d’un Biya, d’un Lansana Conté, d’un Eyadema, d’un Déby ? Dans ces pays, les chefs ont réussi, soit par la terreur, soit par la corruption, soit par les deux, à mettre toutes les institutions et la société civile à leurs bottes. Et les opposants ne sont souvent que des opposants de pacotille. Comme en Côte d’Ivoire par exemple. Chez eux, les vrais démocrates n’avaient plus que le choix entre se taire ou se faire tuer. Mais il arrive parfois que dans certains pays en voie de démocratisation, des forces arrivent à s’opposer aux désirs d’un chef. Souvenez-vous M. Tandja. A la fin de ses deux mandats, Mathieu Kérékou avait cherché des artifices pour se maintenir au pouvoir au Benin. La société civile béninoise s’est mobilisée à tel point que Kérékou a compris que ça ne pouvait pas marcher. Et il a eu la sagesse de laisser tomber. Et son honneur est resté sauf. C’est la même chose qui s’est passée au Nigeria. Obasanjo n’avait aucune envie de partir à la fin de ses deux mandats.

Mais les institutions du Nigeria lui ont dit « non » et il a compris et s’est plié. Et lui aussi, son honneur est demeuré sauf. Chez vous au Niger, votre société était aussi en voie de démocratisation. Vos institutions ont fonctionné normalement, et vous ont donné la réponse qu’il fallait à vos velléités de dictature. Et vous n’avez pas trouvé d’autre solution que de les dissoudre. Vous avez dissous l’Assemblée nationale, la Cour constitutionnelle, aboli la liberté de la presse. Vous rendez-vous compte que vous étiez en train d’anéantir l’élan de démocratisation de votre pays ? C’est cela que personne ne peut vous pardonner. Obama l’a dit à Accra : les pays n’ont pas besoin d’hommes forts ; ils ont besoin d’institutions fortes. Et ces institutions fortes qui fondent les démocraties sont l’Assemblée nationale, l’opposition, la presse, la justice. Les Ivoiriens feraient mieux de méditer cela.

Tant que leurs députés se contenteront de percevoir leurs indemnités et laisseront le chef de l’Etat faire tout ce qu’il veut, tant que leur opposition continuera de se laisser mener par le bout du nez, tant que les médias publics seront à la botte du pouvoir, et tant que leur société civile se contentera de gesticuler, leur pays ira à la dérive. Et ils auront mérité ce qui leur arrivera. Dites-moi M. Tandja, que ferez-vous si le peuple ne vote pas « oui » à votre référendum ?

 Le dissoudrez-vous ? Vous en serez bien capable. Vous êtes tellement convaincu que c’est le peuple qui vous a demandé de rester au pouvoir que celui qui vous dira le contraire ne sera pas le vrai peuple. Le vrai peuple, finalement, c’est vous, n’est-ce pas ?

© Copyright L'Inter

 

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28 juillet 2009 2 28 /07 /juillet /2009 00:34


 

Un haut responsable humanitaire des Nations unies se rendra ce week-end en République centrafricaine pour une visite de cinq jours destinée à évaluer la situation humanitaire dans ce pays et à attirer l' attention sur les dangers auxquels sont confrontés les civils de ce pays pauvre, ont déclaré vendredi à New York des responsables des Nations unies.

Catherine Bragg, sous-secrétaire générale de l'ONU aux affaires humanitaires et coordinatrice adjointe des secours d'urgence, devra arriver dimanche dans la capitale centrafricaine de Bangui, et se rendre également dans les villes de Birao, de Kabo et de Paoua, ont indiqué ces responsables.

Mme Bragg rencontrera le Premier ministre centrafricain Faustin-Archange Touadera et d'autres hauts responsables gouvernementaux, ainsi que des représentants du bureau de l'ONU et d'organisations non-gouvernementales (ONG) dans ce pays, des diplomates, des membres de la société civile et des personnes vulnérables victimes des déplacements de population.

Source: xinhua 27 juil 09

 

NDLR : La dramatique situation de la République centrafricaine résulte d’une certaine politique dont l’acteur principal aux commandes du pays est un certain général François Bozizé. Les responsables des agences du système des Nations Unies qui se rendent en RCA doivent en être conscient et également se préoccuper des causes qui génèrent cette désastreuse situation humanitaire ainsi que des conditions d’un Etat de droit que Bozizé n’arrête pas de fouler au pied. Il fait ce qu’il veut avec ses sbires comme le  capitaine Semndiro et autres. Il faut exercer de fortes pressions sur eux pour que cessent leur comportement arbitraire.Le premier ministre Faustin Touadéra est un véritable figurant qui n'a absolument aucun pouvoir de gestion des questions de sécurité qui relèvent exclusivement de Bozizé et son fils, le ministre délégué à la défense Francis Bozizé.  

 

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28 juillet 2009 2 28 /07 /juillet /2009 00:08




Le préfet de la préfecture du Bamingui-Bangoran chef lieu Ndélé, le général André Mazi se trouve depuis quelque temps à Bangui et pose certaines conditions avant de regagner son poste. Précédemment préfet de la Ouaka à Bambari, le général André Mazi a été muté à Ndélé conformément au principe de Bozizé qui affectionne de nommer des militaires comme préfet des zones chaudes en proie aux activités des rébellions. Seulement on a beau être général mais sans grands moyens, on ne peut faire des miracles.

C’est le cas du général Mazi qui, après avoir pris son service à Ndélé, a jugé la situation sur le plan sécuritaire dans cette ville bien difficile à vivre pour les populations mais aussi pour lui-même, en raison des activités des hommes armés et autres mouvements rebelles dont celle de la CPJP de Charles Massi qui y est basée.

Il a donc décidé de revenir à Bangui en parler avec le ministre délégué à la défense qui n’est autre que Francis Bozizé, fils de son père. Seulement ce dernier le fait tourner en bourrique  et ne veut point le recevoir. Le général Mazi se tourne vers Bozizé lui-même mais celui-ci également est inaccessible pour lui. Fatigué, il confie à ses proches que tant qu’on ne mettra pas à sa disposition un minimum d’armement et des éléments afin de lui permettre de desserrer quelque peu l’étau autour de la ville de Ndélé, il n’y retournera pas. Voilà qui a le mérite de la clarté mais en même temps, traduit la vérité de la situation de vacuité du pouvoir de Bozizé.

Cela donne une idée précise sur la situation sécuritaire à Ndélé et sa région qui, malgré la saison des pluies actuellement, fait capituler un général. C’est dire...! Récemment encore, lors d’un déplacement qu’il a été contraint d’effectuer dans cette ville, le ministre de l’administration du territoire Elie Ouéfio, en a entendu des vertes et pas mûres de la part d’une population exaspérée des exactions des militaires de la garde présidentielle qui pillent et volent leurs maigres biens.

Comment pourront se dérouler les élections de 2010 dans cette ville si les choses restent en l’état et surtout si les autorités administratives capitulent les unes après les autres ?  Il y a une quinzaine de jours, le même Elie Ouéfio, tout ministre de l’administration qu’il est, avait été interdit par un ultimatum de l’APRD de mettre pieds à Paoua. On voit ainsi clairement apparaître les limites du pouvoir de Bozizé à qui échappe complètement le contrôle d’une bonne partie du territoire national.  

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27 juillet 2009 1 27 /07 /juillet /2009 22:31




Source: Bureau des Nations Unies pour la coordination des affaires humanitaires (OCHA)
 
(Bangui / New York, 27 Juillet 2009): Mme Catherine Bragg, adjoint des Nations Unies et Coordonnateur des secours d'urgence Sous-Secrétaire général aux affaires humanitaires, s'est rendue dans le nord de Birao en République centrafricaine (RCA) au début d'une mission de cinq jours à le pays. Au cours de sa visite, Mme Bragg projette d'évaluer la situation humanitaire dans le pays et faire en sorte que l'assistance humanitaire soit apportée aux personnes dans le besoin.

 ''Je commencé ma visite ici, pour la compassion et la solidarité avec les personnes de cette ville qui ont souffert des effets des récentes violences à motivation ethnique et pour voir par moi-même le champ d'application de la situation humanitaire. Je suis profondément préoccupée par le manque de protection des populations qui a entraîné le déplacement de nombreuses familles et de l'insécurité qui entrave le travail des organisations humanitaires », a dit Mme Bragg à Birao, le 26 Juillet.

Le mois dernier, la violence interethnique à Birao, qui a entraîné l’incendie de plus de 600 maisons, a occasionné le déplacement de quelque 3.700 personnes qui sont maintenant dispersées dans toute la ville et dans les environs des zones de brousse.

 Au cours de sa visite, Mme Bragg, accompagné de Mme Rimah Salah, Représentant spécial adjoint du Secrétaire général pour la Mission des Nations Unies en République centrafricaine et au Tchad (MINURCAT), se sont réunis avec les autorités locales, les personnes déplacées, les acteurs humanitaires et la force de la MINURCAT pour mieux comprendre les besoins des civils.

Birao est situé à environ 1.200 km à l'est de Bangui, la capitale du pays, et est effectivement coupée pendant six mois de la saison des pluies (Mai-Octobre), en raison de l'état des routes impraticables. L'imprévisibilité de la situation sécuritaire va de paire avec le manque d'infrastructures et affecte également l'accès humanitaire.

 Après une période de renforcement de la stabilité en RCA en 2008, cette année a vu une recrudescence de la violence et les déplacements dans les régions septentrionales du pays. Il y a eu des affrontements entre groupes armés et l'augmentation des déplacements dans certaines zones.

 Mme Bragg tiendra des réunions dans la ville de Bangui avec des hauts fonctionnaires gouvernementaux, le Représentant spécial du Secrétaire général, les membres du corps diplomatique et des donateurs les 28 et 29 Juillet avant de se rendre à Paoua et Kabo dans le nord et l'ouest de la RCA. La mission se termine le 30 Juillet.

 
Pour de plus amples renseignements, s'il vous plaît appeler: Katy Thiam, OCHA-Tchad, +235 620 15 42, thiamk@un.org; Boris Ngouagouni OCHA-CAR, + 236 70 18 80 61, ngouagouni@un.org; Nicholas Reader, OCHA - New York, +1 212 963 4961, mobile +1 646 752 3117, reader@un.org; Elisabeth Byrs, OCHA-Genève, +41 22 917 2653, mobile, +41 79 473 4570, byrs@un.org. Communiqués de presse d'OCHA sont disponibles sur http://ochaonline.un.org ou www.reliefweb.int. Pour plus d'informations sur le Fonds, s'il vous plaît voir http://cerf.un.org

 

 

 

 

 

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Centrafrique-Presse.com - dans Humanitaire
27 juillet 2009 1 27 /07 /juillet /2009 22:29




Source: Humanitarian and Development Partnership Team - Central African Republic (HDPT CAR)

Date: 20 Juil 2009


Points saillants

- Attaque des éléments de la LRA au village Ligoua

- Réponses des humanitaires aux inondations

- Visite de la Sous-secrétaire Générale des Nations Unies pour les Affaires Humanitaires en RCA

Contexte et sécurité

Attaque des éléments de la LRA au village Ligoua

Les éléments de la Lord's Resistance Army (LRA) ont attaqués la population au village Ligoua à une vingtaine de kilomètre au Sud-est de la ville d'Obo à l'extrême Est de la Centrafrique. Les faits se seraient déroulés le mardi 21 juillet. Lors de cette attaque, 2 villageois qui ont pu s'échapper ont informé les forces ougandaises du Uganda People's Defence Forces (UPDF) se trouvant à Obo dans la préfecture du Haut Mbomou.

Ces forces se sont déployées sur les lieux et auraient pourchassé en tuant certains d'entre ces assaillants.

La dernière attaque des hommes armés à Ligoua remonte au 20 juin quand les hommes de la LRA ont fait 1 mort et un blessé grave encore sous traitement à Obo.

Retrait de l'UFDR de la ville de Birao et de Sam Ouandja

A la demande de la délégation de la communauté Kara (ethnie majoritaire à Birao) lors de l'approche de médiation menée par le Ministre de l'Administration du Territoire, M. Elie Ouéfio les 2 et 3 juillet, les éléments de l'Union des Forces Démocratiques pour le Rassemblement (UFDR, à majorité Goula) se sont retirés de la ville de Birao et celui de Sam Ouandja est en cours.

Cette médiation du Ministre Elie Ouéfio est intervenue suite aux deux attaques dont a fait l'objet la ville de Birao aux dates du 6 et 21 juin et qui a fait plus de 3.000 victimes (personnes déplacées et autres sinistrées) et plusieurs maisons brulées.

Pendant ce processus de médiation, les représentants de la communauté Kara avaient exprimé le voeu du transfert du camp de regroupement des éléments de l'UFDR (regroupement dans le cadre du processus de Désarmement, Démobilisation et Réinsertion) de Birao à Tiringoulou (zone d'influence de l'UFDR).

Actualités

Réponses humanitaires aux inondations à Bangui

Suite aux diverses inondations qui ont affecté la ville de Bangui principalement celle de la nuit du 3 au 4 juillet sur les 2ème, 4èmes, 5èmes et 6 ème arrondissements avec plus de 10.813 victimes, les secours et aides humanitaires ont permis d'améliorer les conditions de ces personnes sinistrées.

En guise de réponse, les humanitaires ont apportés des aides : HCR (1.524 kits de cuisine, 2.500 couvertures, 2 balles de vêtements, 750 bâches, …), l'UNICEF (750 bâches, 1.500 moustiquaires, 1.500 nattes de couchages, …), UNFPA (3.000 savons, 6 kits antibiotiques, 1.500 pagnes pour femmes, 1 kit de 8 pour la prise en charge des avortements spontanés et complications d'avortement, …), OMS (1 kit de médicaments de base pour une prise en charge de 1.000 personnes pendant 3 mois, …), PAM (56 tonnes de vivres composés de légumineuses, céréales, huile, sucre et sel pour 3.400 personnes pendant un mois).

Le MSF aide les victimes par la construction des latrines provisoires, par les soins et médicaments gratuits. La croix Rouge Centrafricaine soutenue par la Croix Rouge Internationale assiste les victimes par ses volontaires.

Le chargé d'affaires de l'Ambassade de Chine, M. GU à fait don au nom de son pays de 14 millions de FCFA et l'Ambassadeur de France, M. Vidon a de son coté fait un don de plus de 16 millions de FCFA en faveur des personnes sinistrées.

Le 15 juillet, le Président de la République Centrafricaine, M. Bozizé à procéder au siège de la Croix Rouge Centrafricaine au lancement de la distribution des dons d'une valeur de plus de 12 millions de FCFA constitués de 12 tonnes de riz et manioc, 150 kgs de sel, 450 kgs de sucre, 900 litres d'huile, 10.000 pains et 10.000 sardines.

En guise de prévention, la Banque Mondiale a alloué une enveloppe de 86 millions de FCFA pour le Projet d'Urgence de Réhabilitation des Infrastructures et Services Urbains (PURISU) dans la ville de Bangui.

Validation de l'analyse d'alphabétisation en RCA

Le vendredi 17 juillet s'est tenue à Bangui la cérémonie de clôture de « l'atelier de validation du document de l'analyse de la situation de l'alphabétisation en RCA et l'élaboration des axes stratégiques de la politique d'alphabétisation ». Cet atelier a été organisé par le « projet de renforcement des capacités du Ministère de l'Education Nationale » mis en oeuvre par l'Organisation des Nations Unies pour l'Education, la Science et la Culture (UNESCO) en Centrafrique.

Cet atelier qui a eu lieu du 16 au 17 juillet a regroupé plus d'une trentaine de participants venus de l'Université de Bangui, de l'Institut de Linguistique Appliqué (ILA), des différents Ministères du Développement Rural, du Plan, des Finances, des Affaires Sociales et de l'Education Nationale (MEN).

Ont également pris part aux travaux de l'atelier l'Association Centrafricaine pour la Traduction de la Bible (ACATBA), l'Association des Femmes Centrafricaines pour la Lutte contre l'Analphabétisme (AFCLA), la Fédération Nationale des Eleveurs Centrafricains (FNEC) et les centres d'alphabétisation de Bouar, Yaloké et Kaga-Bandoro.

La prochaine étape de cet atelier sera axée sur la politique d'alphabétisation.

Pour plus d'informations : Mahamat Ahmed Alhabo, UNESCO, (236) 70 98 50 02, ma.alhabo@unesco.org

Education

Plus de 1.000 personnes pour le retour à l'école

Plus de 1000 enseignants et parents d'élèves participent du 6 juillet au 4 août aux séminaires de formation pour la relance de l'éducation dans les préfectures de l'Ouham-Pendé et de la Nana Mambéré.

Repartis sur 6 sites (204 à Bocaranga, 213 à Ngaoundaye, 176 à Bozoum, 518 à Bouar), ces acteurs de l'éducation ont pendant 19 jours par site acquis les compétences nécessaires pour redynamiser les écoles dans leurs préfectures.

Ces séminaires sont organisés par la Caritas Centrafrique dans le cadre du projet de relance de l'éducation et la protection des enfants vulnérables financé par le Fonds des Nations Unies pour l'Enfance (UNICEF). Il regroupe les différents acteurs du système éducatif (enseignants, directeurs d'écoles, et l'association des parents d'élèves).

L'objectif de ces séminaires est la relance de l'éducation et le retour à l'école des milliers d'enfants dans ces deux préfectures victimes de crises militaro-politiques où beaucoup d'enfants ont du abandonné l'école suite aux attaques armées.

Un autre volet de ce séminaire de formation a été conçu pour les cadres du Ministère de l'Education Nationale (les conseillers pédagogiques, les chefs de secteurs scolaires et les inspecteurs) affectés par le gouvernement dans ces préfectures. Pour ces derniers, la formation a été axée sur les sciences, la psychologie et la pédagogie.

Pour plus d'informations : Aurelio Gazzera, Caritas Centrafrique, (236) 72 72 24 24, gazzera.aurelio@gmail.com

Coordination

Visite de la Sous-secrétaire Générale des Nations Unies pour les Affaires Humanitaires en RCA

Du 26 au 30 juillet aura lieu la visite de la Coordonatrice Adjointe des Secours d'Urgence et Sous-secrétaire Générale des Nations Unies pour les Affaires humanitaires, Mme Catherine Bragg en RCA.

Durant son séjour, Mme Catherine Bragg rencontrera les hautes autorités centrafricaines, les corps diplomatiques, les Représentants des agences du Système des Nations Unies en Centrafrique, des Organisations Non Gouvernementales (ONGs) et la société civile. La mission visitera les personnes déplacées et retournées de l'intérieur du pays à Birao (Nord-est), à Kabo (Nord) et à Paoua.

Pour toutes informations, veuillez contacter:

UN OCHA RCA Boris Ngouagouni ngouagouni@un.org
+236 70.18.80.61 Find more information on http://www.hdptcar.net/blog/

 

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27 juillet 2009 1 27 /07 /juillet /2009 22:26




APA-Bangui 2009-07-27 14:16:39 (Centrafrique) La chargée de programme au Comité inter africain sur les pratiques traditionnelles néfastes ayant effet sur la santé des femmes et des enfants (CI-AF), Mme Diariata Kourouma, a déploré lundi la continuation en cachette de la pratique de l'excision en Centrafrique.

S’exprimant à la sortie d'une audience avec le Premier ministre Faustin Archange Touadéra, Mme Kourouma, a rappelé les différentes activités de sensibilisation menées en Afrique de l’Ouest où cette pratique a considérablement baissé.

Elle a donné l’exemple des femmes exciseuses de la Sierra Léone et du Cameroun qui ont pris l'engagement d'abandonner cette pratique nuisible à la santé des jeunes filles.

La visite de Mme Kourouma a pour objectif de renforcer la qualité des relations avec la Centrafrique et de faire la revue de certains programmes aux fins de prendre d’autres dispositions pour lutter plus efficacement contre les pratiques traditionnelles néfastes.

Le Comité inter-africain (CIAF) est une organisation non gouvernementale africaine créée à Dakar en 1984 par 28 pays du continent avec pour objectif principal l’élimination de toutes les pratiques traditionnelles néfastes notamment les Mutilations génitales féminines (MGF), les mariages forcés et précoces, les tabous nutritionnels, le trafic des enfants et l’exclusion sexuelle des femmes ménopausées.

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27 juillet 2009 1 27 /07 /juillet /2009 22:23




 

Kinshasa  25/07/2009 / Politique

 
Il ne reste plus que l’Afrique du Sud pour que le sénateur congolais Jean-Pierre Bemba, en détention à La Haye bénéficie d’une libération conditionnelle, les trois pays occidentaux sollicités à cet effet lui ayant refusé cette faveur.

 En détention depuis un an et deux mois à La Haye au siège de la Cour pénale internationale – Cpi en sigle – pour crimes et autres faits de guerre commis par ses miliciens en République Centrafricaine en 2003 à l’appel de l’ancien président de ce pays Ange-Félix Patassé dont le fauteuil était menacé par ses rebelles internes, le leader du Mouvement de libération du Congo et sénateur de son état Jean-Pierre Bemba Gombo avait la ferme conviction que les pays occidentaux, dont la France, la Belgique, le Portugal, l’Allemagne et la Grande-Bretagne auprès desquels le Cpi s’était adressée pour qu’ils se prononcent le 24 juillet 2009 pour l’accueillir sur leur territoire au cas où la Cour déciderait de lui accorder une liberté provisoire le 8 août prochain ont défavorablement répondu à cette encombrante requête.

En effet, alors que ces quatre pays avaient jusqu’au vendredi 24 juillet pour se prononcer, leurs gouvernements ont, comme mus par un  mimétisme dicté par un élan de solidarité réservé à la date échue une fin de non-recevoir à cette requête. Et, même si les raisons qu’invoquent Bruxelles, Berlin, Londres et Lisbonne pour refuser l’hospitalité au leader du Mlc sur leur sol ne traduisent aucun signe de ressentiment particulier à son endroit, on serait mal inspiré de ne pas penser que les contingences liées à ce refus poli ne sont pas moins suspectes de l’embarras manifeste exprimé par leurs polices respectives quant  aux conséquences politiques et sécuritaires possibles pouvant éventuellement découler de cette décision.

Bruxelles d’abord.

Capitale de l’Europe et terre d’accueil de plusieurs milliers de Congolais dont un très grand nombre sont composés de laissés pour compte, certains y sont entrés avec des visas délivrés sous des prétextes en invoquant des motifs sécuritaires pour la plupart.

Ce sont ces pseudos réfugiés politiques qui se sont facilement laissé atteindre par la démence politique d’un Honoré Ngbanda qui fait du kabilisme le bouc émissaire de ses errances européennes depuis1997. Son ombre erre tellement dans les rues de Bruxelles que les aiguilles de la sécurité belge s’affolent constamment à chaque passage dans la capitale belge de personnalités politiques proches du pouvoir de Kinshasa.

La cohue orchestrée par les têtes brûlées de la diaspora congolaise instrumentalisée par  la manipulation « ngbandienne » sur les partisans de Jean-Pierre Bemba le 8 juillet dernier dans la capitale belge lorsque le « chairman » est allé saluer à la cathédrale Ste Gudule la dépouille mortelle de son père décédé une semaine plus tôt n’est pas innocente du refus du gouvernement belge sur la requête de la Cour de La Haye. C’était donc prévisible. Mais tous ceux qui ont commandité ce grabuge doivent avoir ce refus sur leur conscience.

La position de Paris est toute simple. Elle est en contradiction avec ceux qui prétendaient que le gouvernement français ne verrait aucun inconvénient à autoriser le séjour de JP. Bemba en France pour passer la période de liberté provisoire qui pourrait lui être accordée et qui, rappelons-le à l’intention de nos lecteurs, n’est pas encore une certitude formellement acquise au jour d’aujourd’hui.

Paris a fait savoir vendredi soir24 juillet à la Cpi qu’il n’existe aucun lien affectif entre son gouvernement et le concerné, et qu’il ne voit pas l’opportunité à lui accorder ce privilège.

Lisbonne ensuite.

Le jet privé de Jean-Pierre Bemba est toujours cloué au sol à l’aéroport de Faro, dans la banlieue de la capitale portugaise depuis son arrestation le 24 mai 2008 à Bruxelles en exécution d’un mandat d’arrêt délivré par le procurer argentin Luiz Moreno d’Ocampo.

Le leader du Mlc dispose de plus de quelques autres gages, dont des biens meubles et immobiliers, une résidence cossue, de comptes en banque et de quelques autres affaires. A priori, les Portugais n’auraient pas dû lui refuser le privilège de passer sa période de liberté provisoire sur leur territoire. Hélas, les choses se sont passées autrement. « Notre système pénal ne prévoit pas de liberté provisoire », ont-ils répondu à La Haye.. Et on imagine la suite !

Il ne reste donc plus maintenant que Berlin, Rome et Pretoria pour se prononcer avant le 7 août. Ces trois pays avaient été aussi proposés par les avocats du « chairman » de concert avec ce dernier.

On peut émettre des réserves quant à la position des Allemands dans cette affaire, de même qu’on peut se perdre en conjectures sur celle des Italiens.

Pour ce qui est des Sud-africains par contre, on peut se demander si la proximité territoriale de ce pays avec la République démocratique du Congo ne pourrait pas dissuader Pretoria à tourner le dos à la requête la Cpi. Surtout que, parrain du processus démocratique qui a doté la Rdc de ses institutions actuelles, le gouvernement sud-africain ne saurait, sans en endosser a posteriori la responsabilité, le fait d’accueillir sur son territoire un « colis » aussi encombrant politiquement qu’est le leader du Mlc.

Mais, nonobstant les réponses attendues de ces trois dernières capitales, tous les espoirs de Jean-Pierre Bemba ne devraient pas sombrer dans le pessimisme. Because. En effet, selon des précisions fournies par le Bureau kinois de la Cpi, ce n’est pas à la date du 7 août que la Chambre préliminaire II statuera. Il faudra encore du temps avant qu’on en entrevoit l’épilogue. Ce qui laisse encore la voie ouverte à toutes les hypothèses de presse et des officines politiques kinois. Des plus objectifs aux plus saugrenus.



(DN/CV/Yes)

Clément Vidibio/MMC


Justice  Qui voudra de Jean Pierre Bemba ?

La Belgique a décliné le 24 juillet la requête de la Cour pénale internationale (CPI) pour accueillir sur son territoire l’ex vice-président congolais, Jean Pierre Bemba, en liberté provisoire. Bruxelles a brandit l'argument du coût trop élevé du dispositif sécuritaire nécessaire, alors que Paris et Lisbonne ont également refusé d'accueillir l'ancien chef rebelle du Mouvement de libération du Congo (MLC).

Les trois premiers pays sollicités par la Cour pénale internationale (CPI) sur proposition de la défense pour accueillir l'ancien vice-président congolais, Jean Pierre Bemba, en liberté provisoire sur leur territoire national, ont décliné la requête.

Après les refus de Paris et Lisbonne, Bruxelles a à son tour sorti sa parade pour refuser d'accueillir sur son territoire l'ancien chef rebelle du Mouvement de libération du Congo (MLC), dont la récente révision par la CPI des chefs d'accusation permet aujourd'hui sa liberté provisoire.

La Belgique a justifié sa décision par le coût trop élevé du dispositif sécuritaire qui devra être mis en place pour «héberger» Jean Pierre Bemba. Elle rappelle à cet effet le désordre provoqué le 4 juillet dernier par la diaspora congolaise lors des funérailles du père de l'ex vice-président de RDC, Jeannot Bemba Saolona.

Cette décision tombe comme un couperet après un délai supplémentaire de deux semaines, qui avait suscité l’espoir dans les rangs de la défense de Jean Pierre Bemba, poursuivi par la CPI pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité commis en République Centrafricaine par les hommes du MLC entre octobre 2002 et mars 2003.

D'abord inculpé comme un criminel, les choses ont évolué et d’après le dernier arrêt de la CPI au début du mois de juillet, les charges de Bemba ont été significativement réduites. Il serait désormais reconnu coupable de n'avoir pu prendre plus de mesures pour empêcher des crimes commis par des tiers. Dès lors, plus rien ne peut plus justifier sa détention.

La Belgique, la France et le Portugal avaient été saisis pour accueillir Jean Pierre Bemba, détenu à La Haye depuis la fin du mois de mai dernier.

Pour Paris, l’ex-chef rebelle n’aurait pas d’attache ou de lien particulier avec la France, remettant ainsi en cause les propos de son avocat, maître Aimé Kilolo Musamba, qui avait déclaré que l’ex vice-président de la RDC «aurait également des liens sociaux influents en France».

Lisbonne, quant à elle, aurait eu à faire valoir l’absence de pratique de liberté provisoire dans sa législation nationale et la Hollande aurait seulement opté pour le transfert dans le pays qui accepterait éventuellement d’accueillir Jean Pierre Bemba.

Trois autres États sollicités, l’Italie, l'Allemagne et l'Afrique du Sud, doivent donner leur réponse d'ici le 7 août prochain.

Mais même en cas de réponse positive de l'un des trois pays, ce sera à la CPI de décider le 14 août prochain si elle accepte le principe d'une mise en liberté provisoire de Jean-Pierre Bemba.




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27 juillet 2009 1 27 /07 /juillet /2009 22:21



MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES            REPUBLIQUE CENTRAFRICAINE

 DE L'INTEGRATION REGIONALE ET DE                          Unité- Dignité- Travail

 

LA FRANCOPHONIE                                                        ********

 

*********

N° 0238/MAEIRF/DIRCAB/DGAJA/DAJC/SC

 

            Le Ministère des Affaires Etrangères, de l'Intégration Régionale et de la Francophonie présente ses compliments à la Représentation du Haut Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (HCR) à Bangui, et a l'honneur de relancer sa note verbale n00062/MAEIRF/DIRCAB/ DGAJA/DAJC du 11 Février 2008, relative à une plainte portée par Monsieur OKIMBA KOLASSON Sidney Max contre Madame ROSFORT RIDUNG Charlotte, chargée de Protection au HCR pour licenciement abusif.

            Le plaignant invoque que sans motif valable, son contrat de travail a été résilié le 30 Novembre 2007. Pour être dédommagé des préjudices subis, il a sollicité l'intervention du Ministère afin que son Ex-employeur lui règle ses droits légaux.

            Le Ministère voudrait demander au HCR de lui faire connaître la suite  réservée à ce contentieux qui a assez perduré.

            Le Ministère des Affaires Etrangères, de l'Intégration Régionale et de la Francophonie saisit cette occasion pour renouveler à la Représentation du Haut Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés les assurances de sa haute considération.

 

Bangui, le l4 JUIL 2009

 

 

REPRESENTATION DU HAUT

COMMISSARIAT DES NATIONS

UNIES POUR LES REFUGIES (HCR)

                -BANGUI-

 

 

NDLR : Voici la preuve s’il en était besoin, que le directeur de cabinet de ce ministre des affaires étrangères n’a rien d’autre à faire que de se ridiculiser en pondant une note verbale de ce type dans un dossier dont il n’a même pas dû chercher à en maîtriser les contours. Selon nos informations, le prétendu licenciement abusif ici évoqué n’en était pas un dans la mesure où la dame qui avait embauché ce monsieur l’avait fait à titre personnel et privé et non pour le compte du HCR. Ensuite, elle a déjà quitté le pays parce qu’elle était tout simplement mutée dans un autre pays hors d’Afrique. Elle n’allait tout de même pas amener avec elle à son nouveau poste d’affectation, ce monsieur qui ferait mieux de chercher un autre job au lieu de se faire parrainer par un directeur de cabinet de ministère en mal d’occupation.

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27 juillet 2009 1 27 /07 /juillet /2009 04:21




 

Selon des informations dignes de foi glanées auprès de son entourage, on prête l’intention à Bozizé de créer un nouveau parti politique qui réunirait les éléments de sa Convergence KNK ainsi que certains « partis mangeoiristes » actuellement membres de la majorité présidentielle. Toujours d’après nos informations, il en ferait l’annonce le 13 août prochain dans la ville martyre de  Paoua où il compte se rendre à l’occasion des festivités de la commémoration de l’indépendance de la RCA.

On doit s’interroger sur la portée réelle de ces initiatives politiques quelque peu tardives de Bozizé. Elles semblent traduire un certain doute ou un doute certain dans son esprit quant à ses réelles chances de se succéder à lui-même par la voie des urnes lors des prochains scrutins. Le fait que son cortège soit systématiquement houspillé et chahuté par le public lorsqu’il emprunte les principaux axes routiers de Bangui aux cris de « voleurs ! voleur ! », en dit long sur son impopularité actuelle auprès de ses compatriotes, futurs électeurs qui ont vraiment hâte de le sanctionner.

Cela peut expliquer, sans le justifier cependant, son agacement voire son irritation, à voir le candidat du MLPC Martin Ziguélé se tailler un franc succès lors des meetings qu’il a commencé à tenir dans l’arrière-pays, en particulier dans certaines villes du Sud-Ouest, et dernièrement dans le Nord-Ouest. En choisissant de nommer son sbire le capitaine Vianney Semndiro commandant de la garnison de Bossembélé, on devine aisément son intention de multiplier les entraves et barrer la route à celui qui apparaît dores et déjà comme son vrai challenger car susceptible de l’empêcher réellement de conserver le fauteuil présidentiel en 2010, à savoir Martin Ziguélé, dont il a quelques raisons de penser à tort ou à raison, qu’il prendrait une certaine longueur d’avance sur lui dans la mobilisation des électeurs en province s’il lui laisse le loisir de multiplier ses tournées en dehors de la capitale. Ce faisant, il s’exposera à la condamnation et aux critiques tant de l’opposition politique nationale que de la communauté internationale qui y verront l’occasion de dénoncer une entrave à la liberté de circulation, d’expression et de tenir des activités politiques, caractéristiques par excellence de toute démocratie dans un Etat de droit.

Les agissements arbitraires du capitaine Semndiro à Bossembélé prouvent clairement qu’il a reçu ses ordres directement de Bozizé lui-même. Le ministre de l’administration du territoire Elie Ouéfio derrière lequel se cache Semndiro pour agir, a été mis en difficulté ce week-end à Lyon par un compatriote lors d’une réunion publique qu’il a tenue dans cette ville. Interrogé sur le comportement du capitaine Semndiro, le ministre Ouéfio a nié en être informé. Le compatriote a poursuivi son harcèlement du ministre jusqu’à lui apprendre que depuis samedi matin dernier, une délégation de membres du MLPC qui voulait se rendre à Yaloké dans la préfecture de l’Ombella-Mpoko, est arbitrairement bloquée à la tristement célèbre barrière de Bossembélé, toujours par le désormais illustre capitaine Semndiro.

Lorsque Ouéfio a encore nié être au courant de cet incident, son interlocuteur a carrément pu joindre le chef de la délégation du MLPC Luc Guéla qui a explique avec force détails les circonstances de leurs tracasseries à Bossembélé où il se trouvait toujours, confondant ainsi le ministre Elie Ouéfio qui ne savait plus où mettre la tête. Il a déclaré ne pas pouvoir maîtriser les soldats et leurs agissements. Il y a quinze jours, le même Elie Ouéfio, ministre de l’intérieur de son Etat,  a dû honteusement rebrousser chemin à Bozoum devant l’ultimatum de l’APRD qui l’a carrément dissuadé de se rendre à Paoua. Il a dû se contenter de faire venir à Bozoum le sous-préfet de Paoua pour s’entretenir avec lui et repartir à Bangui. Si le ministre de l’intérieur ne pas circuler librement sur l’étendue du territoire, on est en droit de se poser beaucoup de questions sur les conditions de sécurité et de tranquillité dans lesquelles le processus électoral pourrait se dérouler le moment venu.  

Dimanche matin, à l’édition de 7h 30 de Radio France Internationale, une brève interview de Luc Guéla lui-même a été diffusée faisant état de l’arbitraire dont lui et ses camarades étaient victimes à Bossembélé. L’affaire a pris une telle proportion que le BINUCA s’en est saisi et a décidé d’envoyer une mission à Bossembélé dès lundi pour voir ce qui s’y passe. Toutes les autorités de Bangui que le BINUCA a tenté de joindre au téléphone, sont aux abonnés absents. Bozizé est injoignable ; son directeur de cabinet Michel Gbézéra-Bria est absent du pays ; Francis Bozizé est en mission en Arabie Saoudite ; Elie Ouéfio se trouve en France comme on l’a évoqué plus haut ; son collègue du gouvernement assurant son intérim ainsi que celui de Francis Bozizé de la défense, le général Jules Bernard Ouandé ministre de la sécurité publique, refuse de gérer l’affaire de Bossembélé arguant que ce n’est pas son rayon. On tourne en rond. Il souffle donc comme un air de vacance de pouvoir à Bangui.    

 

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