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1 octobre 2009 4 01 /10 /octobre /2009 23:13


Source: Johanniter-Unfall-Hilfe e.V.

Date: 30 septembre 2009

Le Johanniter étend ses activités pour englober le Salamat, le Logone Oriental, le Moyen Chari au sud du Tchad et du sud.

Avec le lancement de son nouveau projet, le Johanniter fournir un accès aux soins de santé de base aux réfugiés centrafricains dans six camps ainsi que pour les populations locales les plus vulnérables dans le sud du Tchad. Au total, 6000 personnes sont prévues pour l'enquête mensuelle dans six postes de santé.

Le Johanniter permettra aux institutions médicales avec l'aide sous forme de médicaments, en plus de consommables médicaux, l'équipement et les instruments. Les compléments alimentaires seront distribués aux enfants réfugiés ainsi que des tentes et des moustiquaires. Deux des six postes de santé seront améliorés, nouvellement équipés et ensuite enrichis avec l'ajout d'un personnel infirmier qualifié.

Plus d'un million de personnes en République centrafricaine (RCA) sont touchées par les troubles et violences en cours. Maintes et maintes fois la tourmente de la guerre doit être évitée. En 2008, près de 125.000 personnes ont été soit chassées de leurs villages ou ont dû quitter en raison d'une action militaire soutenue. Depuis 2003, environ 74.000 réfugiés  centrafricains se sont envolés vers le Tchad. Les soins élémentaires de santé des réfugiés eux-mêmes ainsi que ceux de la population résidente du sud du Tchad, est alarmante. Actuellement dans la région de 70.000 réfugiés centrafricains sont enregistrés dans six camps situés le long de la frontière centrafricaine. En outre, environ 4000 réfugiés résident dans des familles hôtes. Le projet a reçu un financement total de € 370.000 et sera co-financé par l'Office fédéral allemand des Affaires étrangères.

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1 octobre 2009 4 01 /10 /octobre /2009 23:08




 

Source: European Commission Humanitarian Aid department (ECHO)
IP/09/1392

Bruxelles, le 30 septembre 2009

Karel De Gucht, Commissaire européen chargé du développement et de l'aide humanitaire signe aujourd'hui à Bruxelles le Document de Stratégie Régionale / Programme Indicatif Régional (DSR/PIR) doté de 165 millions d'euros au profit de l'Afrique centrale. Antoine Ntsimi, Président de la Commission de la Communauté Economique et Monétaire de l'Afrique Centrale (CEMAC) et Louis Sylvain-Goma, Secrétaire Général de la Communauté Economique des Etats de l'Afrique centrale (CEEAC) représentent l'Afrique Centrale. Ce programme permettra notamment de soutenir l'intégration économique et régionale dans cette région d'Afrique.

Karel De Gucht, Commissaire au Développement et à l'aide humanitaire, déclare: "Par la signature du présent programme, je me réjouis de mettre l'Afrique Centrale à l'ordre du jour de notre agenda. Ce programme est d'une importance primordiale pour le futur de cette région encore très vulnérable sur les plans politique et économique. La dimension régionale liée à l'intégration économique, à la paix et la sécurité ainsi qu'à la coopération vers une gestion intégrées des ressources forestières sont des composantes essentielles qui permettront aux pays partenaires de bénéficier de l'aide dans des domaines où ils n'en bénéficient pas nécessairement au niveau national".

Le PIR, partie du 10ème FED, est doté d'une enveloppe indicative de € 165 millions. Les montants indicatifs qui leur sont alloués s'articulent autour de l'intégration économique et commerciale et accompagnement de l'APE (97 millions d'euros), la gestion des ressources naturelles renouvelables (30 millions d'euros) et l'intégration politique ainsi que la paix et la sécurité (15 millions d'euros) €. En outre, 15 M€ sont prévus pour la Communauté économique des Pays des Grands Lacs (CEPGL)

Informations complémentaires:

La signature du DSP PIR est intervenue dans le contexte du séminaire régional "Afrique centrale" organisé par la Commission européenne avec les deux organisations régionales de l'Afrique centrale, la CEMAC et la CEEAC en présence des Ministres, Ordonnateurs nationaux du Gabon, RCA, Guinée équatoriale, Congo, Sao Tomé e Principe, Tchad, RDC et Cameroun.

Le séminaire régional a comme objectif principal la discussion sur les enjeux de l'agenda d'intégration régionale et sur la feuille de route de ce processus. Il va permettre de préciser les actions concrètes et prioritaires pour les 5 années à venir, en vue de soutenir les étapes du processus d'intégration régionale via la mise en œuvre de feuilles de route et la création d'interfaces entre programmes nationaux et programme régional.

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1 octobre 2009 4 01 /10 /octobre /2009 22:59




                Les rebelles de la LRA

Source:
Resolve l'Ouganda

Date: 29 septembre 2009

Comme la pression sur les combattants de l'Armée de résistance du Seigneur de Joseph Kony au Sud-Soudan et le nord-RD Congo s'est intensifiée au cours de l'année écoulée, souvent le groupe rebelle a migré au-delà de la frontière vers la République centrafricaine.

La semaine dernière, une attaque de la LRA contre un convoi humanitaire en République centrafricaine a tué trois travailleurs humanitaires de l'organisation italienne COOPI, impliquée dans les efforts visant à renforcer le système éducatif local.

En raison de l'incroyable difficulté d'accès aux zones du sud-est de la République centrafricaine où la LRA terrorise les civils, est maintenant (nous avons entendu le seul moyen d'y arriver nécessite quatre jours de route de la capitale du pays de Bangui), peu de sources internationales ont rapport sur l'escalade de la violence. Toutefois cette semaine, un journaliste de la BBC a fait et a enregistré un court reportage audio sur la situation. Des sources sécuritaires ont indiqué que la LRA pourrait se cacher dans la région du Bahr el Gazal du Sud-Soudan - une zone jamais affectée par la LRA dans le passé - ou même au Tchad.

 

La LRA – « pas encore fini »

OBO, 1 Octobre 2009 (IRIN) - Tandis que trois camions chargés de soldats fraîchement arrivés des Forces armées centrafricaines (FACA), a mené à travers Obo, les résidents locaux parlent avec amertume et résignation des problèmes de sécurité persistants et l'incapacité de l'une des forces locales ou de leurs alliés de la meilleure équipe de défense du peuple ougandais (UPDF) pour débusquer les combattants de l'Armée de résistance du Seigneur (LRA).

Un porte-parole de l'UPDF a dit récemment dans la capitale ougandaise de «voir la fin de la LRA. Nous continuons de leur récolte comme des mangues, a-t-il ajouté, rappelant à l'assassinat et la capture de plusieurs figures clés dans les rangs de la LRA. L'UPDF est dans la région sud-est du Haut-Mbomou avec la bénédiction du gouvernement centrafricain du président François Bozizé, dont les propres FACA n'ont pas réussi à s'attaquer à la menace posée par les rebelles ougandais.

La LRA a commencé à sévir en Centrafrique en Février 2008, par une série de raids, poussant à l'ouest de Bambouti, à la frontière avec le Soudan. Les associations locales de défense des droits civiques et d'autres groupes ont donné l'alarme, soutenues par l'ONU, appelant une réponse militaire beaucoup plus ferme.

Après une accalmie d’une année, les attaques de la LRA ont repris avec une intensité beaucoup plus grande à la mi-2009. De petits groupes de combattants ont frappé des villages dans un rayon de 20 km d’Obo: Ligoua, Kourouko, Gassimbala, Koubou, Gougbéré, Dindiri, Kamou et Ndigba et autres.

Plus de 3000 villageois déplacés ont fui vers Obo. Installés d'abord dans les écoles et bâtiments d'église, certains ont cherché refuge auprès de familles d'accueil, mais la plupart sont dans des cabanes et des abris construits à la hâte, montés par les villageois.

Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) tente de localiser les sources d'eau potable, de construire des puits et de fournir des latrines. Obo est également l'hôte de plusieurs centaines de réfugiés qui ont traversé la frontière de la République démocratique du Congo, qui tombent sous la responsabilité de l'Agence des Nations unies pour les réfugiés, HCR. Ils sont en fuite devant la LRA.

Des patrouilles ougandaises

L'UPDF a une forte présence dans et autour de Obo, ses troupes patrouillent le centre-ville et les villages environnants, appuyées par des hélicoptères. Parmi les villages maintenant rendus «sûr» par l'UPDF, il y a Ligoua, à 20km au sud d’Obo.

«Les Ougandais nous ont apporté la tête d'un combattant de la LRA pour montrer qu'ils sont dans la brousse à la poursuite de l'ennemi», a déclaré à IRIN le chef de Ligoua, Elie Bitimoyo. Mais Bitimoyo et les chefs des autres communautés déplacées disent que leurs champs et les maisons sont hors limites. Il y a une vive inquiétude dans Obo au sujet de la perte des cultures et du bétail à cause de la LRA. Ils ciblent les zones les plus fertiles et prospères, avec des conséquences potentiellement désastreuses pour la population locale.

"Le gouvernement doit sécuriser les villages et remettre les gens sur le terrain," a déclaré à IRIN le pasteur local René Zaningba. "Il y a des villages qui fournissent OBO en nourriture, et s’ils restent vides, nous allons mourir de faim."

Obo lui-même a souffert des années d'isolement. Plus de 1200 km à l'est de la capitale Bangui, OBO est la capitale de la préfecture du Haut-Mbomou, à la frontière du Soudan et de la RDC. Dans le passé, il y a eu de graves affrontements entre la population locale et les combattants entrants de l'Armée de libération populaire du Soudan (SPLA).

Les attaques contre les agences

Les points de repère dans OBO sont la Mission catholique et le complexe des protestants évangéliques African Inland Mission, dont les missionnaires ont d'abord été établis dans les années 1920. Tous deux ont accueilli d'importantes communautés déplacées ces dernières années.

La récente attaque de la LRA sur un camion appartenant à l'ONG italienne COOPI Relief Organisation a soulevé des craintes concernant la sécurité dans le sud-est. Deux employés locaux de COOPI ont été tués dans une embuscade le 21 Septembre, à 45km à l'ouest d’Obo. COOPI, qui a travaillé en RCA depuis 1974, a suspendu ses activités dans le sud-est, tout en appelant à l'impartialité des organismes d'aide qui doivent être respectés par toutes les parties. Le camion transportait des matériaux pour la reconstruction d'une école à Obo.

Alors que les nouvelles cassé de l'attaque, les résidents locaux se plaignent de nouveau du seuil de peur et d'insécurité. «Cette région a désespérément besoin d'aide pour les écoles: nous disposons de 80 pour cent d'analphabétisme», a déclaré un homme à IRIN, s'exprimant sous le couvert de l'anonymat. «Mais comment pouvez-vous attendre que  les ONG à travaillent ici quand ils mettent la vie des gens en danger?"

 

Source: Office des Nations Unies pour la coordination des affaires humanitaires - Integrated Regional Information Networks (IRIN)

 [FIN] Une sélection de rapports d'IRIN sont publiés sur ReliefWeb. Trouver plus de nouvelles IRIN et d'analyse au http://www.irinnews.org
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1 octobre 2009 4 01 /10 /octobre /2009 18:29




(Le Nouveau Réveil 01/10/2009)

Ce qui vient de se passer en Guinée n'est pas propre à ce pays. Ce sont des pratiques militaires spécifiques à certaines armées. Ces phénomènes qui se répètent nécessitent un véritable débat public sur la question militaire en Afrique. Du Soudan au Zimbabwe en passant par la Côte d'Ivoire, on note des dérives militaires qui appellent de sérieuses réflexions. L'acte qui vient d'être posé en Guinée devient malheureusement une spécialité militaire africaine. Quels que soient le pays, le régime, le gouvernement, la nationalité; la composition ethnique de l'armée, l'acte politique de barbarie contre la population civile est la même. Pourquoi les armées africaines quelles qu'elles soient posent des actes infractionnels aussi semblables d'un pays à un autre. Le mépris démesuré de la personne humaine, le mépris de ses droits les plus élémentaires. Les armées africaines produisent une forme de violence qui a pour caractéristique essentielle d'être méthodique et organisée contre les personnes quant il s'agit d'une certaine action. Et cette violence à la particularité d'être très sanglante et dirigée contre ceux-là mêmes pour lesquels elles ont été conçues, instruites et équipées.

L'armée est créée pour protéger la population nationale et non pour la supprimer.

A moins que nos armées africaines n'aient pas les mêmes vocations que les autres armées du monde. Sans faire une littérature scientifique qui serait ennuyeuse pour le lecteur moyen, ce qu'il faut retenir c'est l'échec des politiques de construction de nos armées nationales africaines. En Afrique, nous n'avons pas réussi à installer une armée nationale (je précise bien nationale) qui se distingue par son organisation juridictionnelle, structurelle, procédurale, éthique etc. Même sur le plan esthétique elle est la plus lamentable. Dans la littérature scientifique militaire très abondante, les armées africaines sont analysées comme des forces publiques de maintien de l'ordre très peu structurées dans lesquelles on dénote une inobservation frappante du règlement de service et de la discipline, un déficit de scrupules et de valeurs morales, des chaines de commandements ou des organigrammes sans cohérence, des recrutements anarchiques sans rapport avec les critères physiques, intellectuels, moraux ou spécifiques liés au métier des armes. Le recrutement est très souvent tribal, claniques. Les notions de mérite et de compétence fortement liées aux métiers des armes sont ignorées etc.....

Encore plus intéressant, la force publique n'est pas au service de la Loi ou du bien commun mais au profit personnel de ceux qui la détiennent. Si l'armée n'a pas formé le gouvernement qu'elle contrôle (c'est le monde en envers), elle prête main forte généralement à un gouvernement civil souvent illégitime qui s'éternise au pouvoir. Ces gouvernements, d'ailleurs, ne se gênent pas à la maintenir dans des conditions de travail inhumaine afin de refuser son émancipation nécessaire et utile à la nation. Très souvent, les ressources générées sont redistribuées vers des activités paramilitaires de pérennisation du pouvoir et occasionnant par ailleurs des frustrations structurelles au sein du système militaire ainsi qu'une insécurisation à la fois criminogène et victimogène. Les premières victimes sont les populations civiles une fois l'impôt payé. Les populations guinéennes ne seront pas hélas les dernières victimes sur un continent qui refuse la modernité. Des Etats se sont passé d'armées nationales, ils n'ont pas disparus de la carte des Nations unies pour autant. Pourquoi donc conserver des armées nationales coûteuses qui ont du mal à offrir une paix positive et durable aux populations?

Nos armées sont souvent impliquées dans des missions illégales

Nos armées sont impliquées dans tous les conflits inutiles. Si elles ne sont pas dressées contre l'opposition démocratique, elles sont dirigées contre un groupe ethnique ou une partie de la population nationale ou contre des élections démocratiques ou l'Etat de droit. Combien sont-ils les militaires africains qui connaissent le contenu des textes juridiques qui fixent la création, l'organisation, le fonctionnement, les missions de leurs armées ? Combien sont-ils les militaires africains qui maîtrisent encore les droits et obligations des responsables d'application des lois ou encore les principes de base relatifs au recours à la force et à l'utilisation des armes à feu? Dans ces conditions, il serait difficile d'éviter des actes de barbaries militaires tels que la Guinée vient d’en connaître. Ce drame vient s'ajouter aux drames soudanais, congolais, rwandais, togolais, kenyan, ivoirien, zimbabwéen, pour ne citer que les cas les plus actuels.


Dr Kouassi-Lenoir Emmanuel

Secrétaire national chargé des questions militaires Pdci-Rda

© Copyright Le Nouveau Réveil

 

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1 octobre 2009 4 01 /10 /octobre /2009 18:14




François Lonseny Fall ici avec Colin Powell

PAR YANN LIBESSART Libération 01/10/2009 à 17h46

François Fall, ancien Premier ministre de Guinée, fait partie des favoris pour la prochaine présidentielle. Il livre son témoignage sur le massacre de Conakry, auquel il a assisté.

François Lonsény Fall, 60 ans, fut ministre des affaires étrangères puis Premier Ministre de Guinée en 2004. En désaccord avec le Président Lansana Conté sur les réformes à mener, il démissionna au bout de 2 mois avant d'entamer une carrière de diplomate. Représentant spécial de l'ONU en Somalie, puis en République Centrafricaine, il est revenu à Conakry en mars 2009 pour mener son parti, le Front uni pour la démocratie et le changement (FUDEC), vers les élections présidentielles.

Qu'avez-vous observé lundi à Conakry ?

Notre manifestation, tout à fait pacifique, est rentrée dans le stade. Quant tout le monde était coincé à l'intérieur, les bérets rouges, la garde présidentielle de Dadis Camara, ont commencé à frapper tout le monde avec leurs armes et des matraques. J'ai moi même été blessé à la tête et à la main. La majorité des femmes présentes ont été agressées sexuellement. Les militaires les ont violées avec le canon de leur fusil. Presque toutes sont sorties nues du stade, humiliées.

Le chef de la junte, le capitaine Moussa Dadis Camara, a déclaré ne pas contrôler ses troupes. Qu'en dites-vous ?

Il ment. L'ordre de sévir est venu de la présidence. Son ministre de la sécurité était présent et c'est son propre aide de camp, le lieutenant Toumba, qui commandait les bérets rouges. Ces derniers, recrutés en Guinée Forestière, sont des anciens miliciens de l'ULIMO, le groupe rebelle impliqué dans la guerre civile au Liberia. On reconnaît leur méthode : se droguer, boire, et violer les femmes.

Qu'attendez-vous de la communauté internationale ?

Après les condamnations officielles, nous attendons maintenant la mise en place d'une commission d'enquête internationale pour faire toute la lumière sur les assassinats et les viols collectifs perpétrés lundi. Nous demandons également le déploiement d'une force d'interposition de l'Union Africaine, comme au Burundi, pour assurer la sécurité civile jusqu'à la tenue des élections. Le Nigéria pourrait par exemple jouer ce rôle.

L'opposition refuse d'intégrer un gouvernement d'union nationale, tel que proposé hier par Dadis Camara, car nous ne voulons rien avoir à faire avec lui. Evidemment, nous continuons d'exiger qu'il ne soit pas candidat à ces élections.

 

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1 octobre 2009 4 01 /10 /octobre /2009 17:24




 

ZF09100101 - 01-10-2009 Permalink: http://zenit.org/article-22135?l=french

 

Entretien avec Mgr Jude Thaddeus Okolo

ROME, Jeudi 1er octobre 2009 (ZENIT.org) - Comment lutter contre le sous-développement, la pauvreté, les maladies, comment mettre en œuvre la révolution verte, de quelle manière soutenir l'espérance et convaincre les jeunes à ne pas émigrer, comment se positionner par rapport à l'islam, quels sont les problèmes de l'Eglise en Afrique et la marche à suivre pour les résoudre : toutes ces questions seront débattues lors de la prochaine assemblée spéciale pour l'Afrique du synode des évêques, qui s'ouvrira au Vatican, le 4 octobre prochain à Rome.  

ZENIT a interrogé Mgr Jude Thaddeus Okolo, nonce apostolique au Tchad et en République centrafricaine. La première partie de cet entretien a été publiée hier mercredi. 

ZENIT - Beaucoup de scientifiques et agriculteurs africains réclament la possibilité d'étudier, de faire des recherches et d'utiliser les nouvelles biotechnologies végétales. Qu'en pensez-vous?

Mgr Okolo - En 1984, quand j'étais en Italie, un technocrate romain m'a dit : « La technologie ne s'exporte pas ». Je n'étais pas d'accord avec lui. Je crois que la technologie moderne devrait se mondialiser, de manière surtout à favoriser le développement dans les pays africains. Il serait bon que scientifiques et agriculteurs africains soient admis eux aussi à ces découvertes sur les biotechnologies végétales. D'autre part, il est vrai que certains d'entre nous n'ont pas confiance en ces organismes génétiquement modifiés (OGM), mais il serait quand même bon que la science soit ouverte aux bonnes possibilités.  

Dans beaucoup de régions d'Afrique la terre est si fertile et si abondante que ces modifications génétiques ne sont pas nécessaires. Pour les scientifiques africains les recherches et l'utilisation des nouvelles biotechnologies végétales ne constituent pas une urgence ; ils ont plutôt besoin de consolider l'amour réciproque, d'obtenir des matériaux appropriés pour travailler et des informations de base sur les produits. Les anciens disent : « Un enfant doit apprendre à faire ses premiers pas avant d'essayer de courir, sinon il tombe ». 

ZENIT - En octobre a lieu à Rome le deuxième synode pour l'Afrique. Quels sont, selon vous, les thèmes les plus saillants qui devront être affrontés? 

Mgr Okolo - Les thèmes de réflexion que doit aborder ce synode sont tous importants : la justice, la réconciliation et la paix ; ça dépend de l'endroit où l'on se trouve en Afrique, ou du contexte qui nous intéresse en particulier. Comme cette interview est centrée sur le développement agricole, je voudrais m'arrêter un instant sur les nn. 137-145 de l'Instrumentum laboris proposé pour la prochaine assemblée spéciale pour l'Afrique (du synode des évêques).

Lors de nos visites pastorales dans les coins les plus reculés et les plus cachés de ces pays, on se rend compte que les actions des fidèles contribuent, de façon éloquente, à créer des situations et des conditions pour faire valoir la justice, encourager la réconciliation, où ils se présentent comme des artisans de paix. Il n'est pas rare que les prêtres, les religieux et les chrétiens se retrouvent à négocier directement avec les rebelles, allant jusqu'à vivre avec eux. La confiance dont bénéficie l'Eglise est fruit du travail quotidien des fidèles guidés par l'Esprit de Dieu.  

Une famille chrétienne qui vit selon les valeurs de l'amour, du pardon, de la collaboration, s'achemine vers l'autosuffisance économique, devient un foyer de paix, de sérénité et d'harmonie ; elle devient un exemple pour les autres. Sur les différents points cités dans le document, que ce soit dans la politique, les forces armées, au niveau des initiatives économiques et dans les structures de formation, comme agents de santé, dans un contexte culturel, dans les médias ou dans les organismes nationaux et internationaux, les fidèles laïcs savent témoigner ce qu'ils vivent intérieurement, l'amour de Dieu et l'amour humain. Le développement humain passe par cette attitude d'amour, un amour véritable. C'est un message éloquent que l'on perçoit également chez beaucoup de chrétiens africains. Il est vrai que tout le monde n'atteint pas cet idéal, mais on ne peut nier les efforts et les réussites. 

ZENIT - Il y a des difficultés, des défis. Quelles solutions proposeriez-vous? 

Mgr Okolo - Plus haut j'évoquais certaines difficultés. Maintenant je voudrais proposer trois solutions principales : 1/ La formation dans la catéchèse. 2/ Plus d'investissement dans l'instruction publique, dans l'éducation formelle et informelle. 3/ La formation du personnel paramédical (junior medical cadres) et un investissement dans l'approvisionnement de moyens pour l'assistance sanitaire.  

Nos premiers missionnaires avaient œuvré en se servant de ces trois moyens : éducation morale, instruction et santé. Pour s'engager dans le développement il faut être sain de corps et d'esprit. Pour développer et améliorer les conditions d'un peuple, il faut l'éduquer moralement par le biais de la catéchèse, le former dans les écoles et soigner son corps. Pour élargir les horizons il est absolument nécessaire d'ouvrir les yeux face aux développements mondiaux ; pour prendre le modèle chrétien, la catéchèse est fondamentale. 

ZENIT - Quelle est la situation des catholiques en République centrafricaine et au Tchad? 

Mgr Okolo - L'Eglise en Centrafrique connaît des problèmes importants, mais des mesures concrètes sont prises pour trouver une issue à la crise, et ce avec le concours de l'Eglise locale. 

Au Tchad, les catholiques se réjouissent de leurs progrès, tant quantitativement que qualitativement. Même si l'Eglise constitue une grande minorité, on remarque que la société apprécie la contribution des fidèles pour obtenir la paix et l'unité. Un nouveau vicariat vient d'être érigé, avec un jésuite français comme premier Vicaire apostolique. Le territoire est limitrophe avec le Darfour, et c'est une région qu connaît des turbulences. Il y aussi d'autres initiatives concrètes dans d'autres diocèses. Ce sont de petits pas, mais qui vont dans la bonne direction. Il existe des problèmes qui sont ceux d'une Eglise jeune, mais ces défis sont affrontés avec discrétion, détermination et dans un esprit d'église. 

ZENIT - Et les rapports avec l'islam? 

Mgr Okolo - Je m'étonne parfois que la presse étrangère ne fasse pas cas du bon développement des relations entre chrétiens et musulmans dans beaucoup de pays africains. Les publications que l'on trouve relèvent plutôt ce qui oppose les personnes. Je dois dire qu'au Tchad et en République centrafricaine les relations entre musulmans et chrétiens sont bonnes. L'insécurité politique ou les problèmes sociaux ne touchent pas essentiellement la religion, mais dérivent d'autres causes, de causes par exemple culturelles et ethniques qui, parfois, se répercutent aussi sur la religion. Je voudrais néanmoins dire que dans les deux pays mentionnés, les conflits entre fidèles de religions différentes sont rares. D'autre part, la ligne de démarcation religieuse suit souvent les origines ethniques et les appartenances culturelles, et cette séparation est généralement respectée. 

Sur le versant positif, on relève qu'il y a divers aspects de collaboration interreligieuse, de nature informelle, dans les contextes de la vie populaire. Les fêtes sont célébrées ensemble; des gestes de charité et de soutien sont échangés. 

Pour conclure, je pense que beaucoup de pays africains en difficulté apprécient le soutien qu'ils reçoivent des pays plus développés. On ne saurait penser que les africains sont tous paresseux, fainéants, toujours dans l'attente d'être aidés. D'autre part, il y a encore beaucoup à faire pour faire grandir cet amour fraternel qui aiderait tant de pays africains à partager tranquillement les ressources que Dieu leur a données, parfois en abondance. Il y a de quoi faire pour inspirer la sagesse à exploiter avec responsabilité les ressources naturelles et les énergies qui, au lieu de cela, sont gaspillées dans les luttes de pouvoir. L'éducation religieuse et la formation culturelle seraient le bon chemin à suivre pour trouver, à plus ou moins brève échéance, une issue. 

Antonio Gaspari

 

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1 octobre 2009 4 01 /10 /octobre /2009 01:26





 

LIBREVILLE - Le nouveau comptage des voix de l'élection présidentielle du 30 août au Gabon, entamé mercredi matin par la Cour constitutionnelle, a été interrompu peu après minuit et reprendra jeudi à 09H30 (08H30 GMT), a appris l'AFP auprès de la Cour.

La Cour, saisie de recours par plusieurs candidats contestant l'élection d'Ali Bongo, avait commencé le recomptage mercredi dans la matinée mais n'a pu terminer son travail en soirée.

La présidente de la Cour, Marie-Madeleine Mborantsuo, avait averti qu'il s'agissait d'un travail "fastidieux": "On peut aller jusqu'à 23H00-minuit et reprendre demain (jeudi), ça dépendra de la difficulté".

Ce nouveau comptage des voix, réclamé par plusieurs candidats battus, devait initialement commencer mardi après-midi mais n'avait pu débuter en raison de différends entre la Cour et l'opposition sur la procédure.

La Cour estimait que les auteurs de recours - neuf candidats battus et une citoyenne - devaient désigner des huissiers qui soient à la fois auxiliaires de justice et représentants du requérant.

La plupart des requérants réclamaient la présence à la fois d'un huissier et d'un représentant de chaque candidat dans la salle de comptage.

Parmi les auteurs de recours, figurent l'ex-ministre de l'Intérieur André Mba Obame, officiellement classé 2e, et l'opposant historique Pierre Mamboundou (officiellement 3e), qui revendiquent tous les deux la victoire

Dans la matinée, Mme Mborantsuo a indiqué que le nouveau décompte ne consistait pas en une confrontation des résultats des procès-verbaux (PV) de chaque bureau avec ceux de l'opposition.

"Le Code électoral prévoit que les pièces utiles doivent être jointes à la requête (...) Les PV auraient pu être remis au greffier ou au magistrat rapporteur au moment des auditions. Ces PV n'ont pas encore été déposés. La Cour ne dispose pas de ces PV dont ils (requérants) font état à l'extérieur", a-t-elle affirmé.

L'opposition a affirmé à plusieurs reprises qu'elle comptait notamment sur la confrontation des PV des 2.815 bureaux de vote utilisés pour le comptage et ceux remis à chaque parti dans chaque bureau, pour établir les preuves de fraude électorale.

Le nouveau comptage, qualifié de travail "fastidieux" par Mme Mborantsuo, pourrait durer. "On peut aller jusqu'à 23H00-minuit et reprendre demain (jeudi), ça dépendra de la difficulté".

Les principaux candidats de l'opposition, dont MM. Mba Obame et Mamboundou, espèrent que ce nouveau comptage va conduire la Cour à annuler l'élection d'Ali Bongo (41,73%), fils du président Omar Bongo décédé en juin après 41 ans au pouvoir.

(©AFP / 01 octobre 2009 01h44)

 

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30 septembre 2009 3 30 /09 /septembre /2009 16:08




PARIS (AFP) - mercredi 30 septembre 2009 - 11h36 - Le ministre français de la Défense Hervé Morin a annoncé mercredi que la France allait maintenir ses deux bases militaires permanentes de Libreville et Dakar, sur la façade atlantique de l'Afrique.

"L'idée est que nous maintenions Libreville et Dakar", a déclaré M. Morin devant la presse, indiquant que "dans l'état actuel des choses, nos forces restent au Gabon".

Selon le Livre blanc sur la Défense, signé du président Nicolas Sarkozy et publié au printemps 2008, la France devait réduire les implantations permanentes françaises en Afrique à "deux pôles (...), un pour chaque façade, atlantique et orientale".

Un choix devait ainsi être opéré entre les bases de Libreville et Dakar.

"J'ai toujours indiqué qu'il y aurait une (base permanente) sur l'océan Indien et une sur la façade atlantique avec un cas particulier qui serait le Gabon", a cependant assuré M. Morin mercredi.

"On avait toujours dit qu'on maintiendrait Libreville", a-t-il insisté.

"Dans l'état actuel des choses, il est prévu que les forces (françaises) présentes au Gabon y restent", a poursuivi le ministre de la Défense.

Toutefois, a-t-il noté, "si le président de la République (Nicolas Sarkozy) dans un, deux ou trois ans estimait que ce n'était plus nécessaire de les maintenir et que les discussions avec les autorités politiques gabonaises faisaient qu'on peut les retirer, on verra bien...".

La France compte un millier de militaires déployés au sein des Forces françaises au Gabon (FFG), pour la plupart à Libreville, en vertu d'accords de défense conclus le jour même de la proclamation d'indépendance de l'ancienne colonie française, le 17 août 1960.

Quelques dizaines d'entre eux avaient été déployés début septembre à Port-Gentil, la capitale pétrolière du Gabon, pour protéger le consulat de France incendié lors d'émeutes après l'élection controversée du nouveau président gabonais Ali Bongo.

Au Sénégal, les Forces françaises du Cap-Vert (FFCV) comptent quelque 1.200 militaires présents au titre d'accords de défense datant de mars 1974.

Dakar et Libreville figurent parmi les quatre bases militaires françaises permanentes en Afrique, avec Djibouti et La Réunion.

 

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30 septembre 2009 3 30 /09 /septembre /2009 13:43




 

  Après avoir bataillé l'année dernière pour signer le coûteux avenant à la convention minière de sa filiale centrafricaine UraMin CAR Ltd (AMI nº187), Areva devrait bientôt décaisser de nouveaux fonds pour son projet dans ce pays. Le groupe nucléaire français y détient le gisement d'uranium de Bakouma, mais cherche à augmenter ses ressources et ses réserves avant de s'engager dans la phase de développement.

Areva souhaite en particulier sécuriser un certain nombre de blocs autour de son permis qui couvrent les extensions du prospect. Ceux-ci (Ndenguiro, Bakouma North, etc.) sont détenus par Uranio AG, la société enregistrée à Bâle de l'homme d'affaires Richard Ondoko. Or, selon nos informations, George Forrest, le célèbre entrepreneur minier du Katanga au Congo-K, aurait récupéré sept de ces titres en vue de les céder à Areva. Pour combien ? Les discussions sont en cours…

Anne Lauvergeon, la patronne du groupe français, s'est entretenue avec le président centrafricain François Bozizé le 29 septembre à Paris. Celui-ci était accompagné de son neveu et ministre des mines, Sylvain Ndoutingaï, et surtout de son conseiller particulier Fabien Singaye. Ce dernier, ainsi que Forrest avaient servi d'intermédiaires à Areva pour la signature, en août 2008, de l'avenant d'UraMin CAR Ltd. Cet accord prévoyait notamment le versement par le groupe français de 40 millions $ sur cinq ans à Bangui.

Rappelons que Forrest et Singaye ont également joué un rôle actif dans les négociations ayant abouti à l'accord avec Areva sur l'exploitation de l'uranium au Congo-K conclu le 26 mars.

Singaye a par ailleurs profité de son séjour dans la capitale française le 29 septembre pour être reçu à Levallois-Perret par le maire Patrick Balkany, en compagnie de son bras droit Renaud Guillot Corail. Balkany, un intime du président Nicolas Sarkozy qu'il accompagnait lors de sa visite à Kinshasa le 26 mars, s'est considérablement rapproché de Forrest depuis plus d'un an. Richard Ondoko était injoignable au moment où nous éditions cet article.


AFRICA MINING INTELLIGENCE

 

- Edition française N°211 30/09/2009



NDLR : Il ne manquait plus que Saifee Durbar à ce bal parisien autour de Bozizé pour que la boucle soit bouclée. L'opacité avec laquelle Bozizé et Ndoutingai gèrent les ressources minières qui devraient assurer la prospérité économique et sociale de la RCA et des Centrafricains doit  interpeller tous les fils du pays. Bozizé et Ndoutingai se sont alliés à une bande de mafieux étrangers pour mettre en coupe réglée les mines d'uranium de Bakouma comme si c'était leur propriété personnelle alors qu'elles appartiennent bel et bien au patrimoine national. Personne en Centrafrique n'a idée sur ce que  Bozizé et Ndoutingai ont déjà engrangé sur le dos du pays avec la délivrance des permis et toutes les magouilles auxquelles ils se livrent lieu depuis qu'ils ont on découvert que Bakouma pouvait faire d'eux de nouveaux richissimes. Il est temps que cette prédation s'arrête. L'Assemblée nationale étant aux ordres, il n'y a aucun espoir que le moindre député de cette institution ne pose le problème du vol organisé des ressources naturelles du pays par Bozizé, Ndoutingai et leur bande de mafieux.   
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29 septembre 2009 2 29 /09 /septembre /2009 21:53



 

Radio Okapi (Equateur) Mardi 29 Septembre 2009 à 19:25:30

 

Des réfugiés centrafricains appartenant à la tribu Sango sont arrivés massivement, depuis le 26 septembre, dans la localité de Mobayi-Mbongo, à 25 kilomètres de Gbadolite sur la rivière Ubangi. Ils déclarent être victimes de la chasse à l’homme que pratiqueraient contre eux, des membres de la tribu Ngbubu. Leur afflux dans cette localité pose de sérieux problèmes humanitaires, rapporte radiookapi.net

 

Le nombre des Centrafricains qui ont fui les affrontements inter ethniques entre Ngbubu et Sango ne cesse d’augmenter à Mobayi-Mbongo, au Nord Ubangi. De 40 au premier jour de leur traversée, ils sont estimés actuellement de plus de 500 : des hommes et femmes avec enfants appartenant à la tribu Sango qui arrivent par vagues en terre congolaise en pirogue et dans des conditions pénibles, précisent les autorités locales. Tous accusent leurs compatriotes de la tribu Ngbubu de vouloir les exterminer.

 Jusqu’à mardi, près de 500 réfugiés centrafricains étaient entassés par la Croix-Rouge locale dans les pavillons de l’Hôpital Général de Référence de Mobayi- Mbongo, sans aide ni assistance. Il n’ y a pas de représentation du Haut commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) dans le coin. Les autorités du district se disent déjà confrontées aux difficultés de prise en charge de ces réfugiés. Elles craignent l’apparition des maladies hydriques à cause de la promiscuité et de mauvaises conditions d'hébergement.

 Entre-temps, un bataillon des Forces Armées de la Centrafrique FACA a été dépêché par Bangui à Mobayi-Banga, localité voisine se trouvant de l’autre côté de la frontière centrafricaine, pour tenter de rétablir l'ordre. Du côté congolais, des éléments des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) ont été déployés à 15 kilomètres de Mobayi-Mbongo pour encadrer les Ngbubu de la RDC afin de prévenir leur implication éventuelle dans le conflit.

 Les Ngbubu peuplent à la fois la RDC et la RCA, rappelle-t-on. Tandis que les Sango centrafricains constituent un même peuple que les Ngbandi congolais.

Copyright Radio Okapi

 


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