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11 décembre 2012 2 11 /12 /décembre /2012 19:00

 

 

 

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jeunes Centrafricains sur une barge arrivant à Brzzaville

 

Les images récentes qui suivent se passent de commentaires. Brazzaville est devenu depuis peu l’eldorado des jeunes centrafricaines et centrafricains à bout souffle. Les plus téméraires sont ceux qui sont restés à Bangui. Ils fuient le chômage, la pauvreté en terme clair, l’incurie de Bozizé. Ils mènent une vie précaire durant les navigations et sont à la merci des intempéries.


A Brazzaville, ces jeunes filles centrafricaines se livrent pour la plupart à la prostitution à tous les prix si ce ne sont pas des filles de maison. Tandis que les garçons sont recrutés par les Mairies pour le balayage des rues et avenues. D’autres sont dans les chantiers avec les entreprises chinoises de construction ou bien embauchés par des commerçants ouest-africains et chinois. Dans certains cas, quelques uns viennent écouler leurs marchandises mais déplorent aussi la misère vécue par la population centrafricaine. Malheureusement, d’autres se lancent dans le braquage, le vol et l’escroquerie et la délation de leurs compatriotes par mauvaise foi. Ces jeunes sont pour la plupart âgés de 14 à 34 ans. En majorité sans qualification et bacheliers ainsi que de professionnels. Les ¾ décident à leur arrivée à Brazzaville de ne plus mettre pieds à Bangui qu’après le départ de Bozizé.


Mais les difficultés et les contrôles de la police qu’ils rencontrent à Brazzaville finissent par leur faire changer de décision. Au premier bateau centrafricain qui arrive, ils sont pleins à dire à Dieu à Brazzaville pour retourner à Bangui mais font finalement un aller et retour compte tenu de la situation de Bangui qui demeure toujours inchangée. Ainsi certains se résignent et préfèrent souffrir à Brazzaville qu’à Bangui. « A Brazzaville, au moins je gagne mieux comme manœuvre dans les chantiers de chinois que les vacations que je fais à Bangui dans les établissements privés où j’accumulent arriérés sur arriérés», argue Gérard, professeur de Philosophie au Lycée, titulaire d’un Certificat d’Aptitude Professionnelle de l’Enseignement Secondaire (CAPES) en quête d’emploi à Brazzaville. Ils viennent donc augmenter le nombre de chômeur en République du Congo. « A Bangui, il est même difficile de trouver un travail de gardiennage. C’est facile à Brazzaville d’en trouver pourquoi rester souffrir à Bangui » déclarent tout furieux Gatien et Guy respectivement manœuvre travaillant pour le curage de caniveau dans une entreprise de construction et agent de sécurité privée.


A la dernière nouvelle, le capitaine du bateau Mbomou de la SOCATRAF aurait chassé et abandonné des jeunes centrafricains sur une île à quelques kilomètres loin de Mongoumba, une ville centrafricaine frontalière avec la République du Congo. Pour la simple raison qu’ils étaient nombreux à se rendre à Brazzaville. On comprend par là que leur devise est : « Brazzaville ou la mort » puisque Bangui devient invivable. Le rêve du jeune centrafricain aujourd’hui avec le régime de Bozizé est de vivre à Brazzaville et non Bangui qu’ils chérissent en dépit de la précarité car ces jeunes passent leur temps à écouter et à danser aux rythmes centrafricains des derniers albums.


A suivre...

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Centrafrique-Presse.com - dans Opinion
11 décembre 2012 2 11 /12 /décembre /2012 18:45

 

 

 

Boz serment

 

http://www.afrique7.com Philippe Omotundo / 11/12/2012 3:47


Le bruit court que le président centrafricain organiserait déjà ses troupes pour préparer sa prochaine réélection en 2016. Après environ une décennie à la tête de la république centrafricaine, François Bozizé compte bien renouveler sa candidature pour la présidence de son pays. Le mois passé, il avait organisé une séance de travail avec les députés de son obédience politique, le KNK, parti au pouvoir. Il s’agissait de réfléchir sur son éventuelle candidature aux prochaines présidentielles dans 4 ans. L’homme fort de Bangui envisagerait donc de briguer un troisième mandat et serait prêt à lancer une révision de la constitution pour arriver à ses fins. En effet pour réussir ce coup de force, le président sera obligé de faire revoir les articles 24 et 108 de l’actuelle constitution.


Dans sa forme d’aujourd’hui, les textes stipulent que le nombre et la durée des mandats présidentiels ne sont pas révisables. Dès lors le président centrafricain devra violer une constitution qui jusque-là ne lui posait pas problème. Une stratégie ingénieuse a été élaborée par les matières grises de son entourage immédiat.  Il s’agirait de noyer le poisson dans d’autres formes de révisions constitutionnelles. Des sources proches du KNK parlent d’une révision qui proposera plusieurs nouvelles dispositions telles que la création d’un sénat, l’abolition de la peine de mort ou encore la réforme du code électorale.


Au regard de la classe politique du pays, une telle initiative pourrait aboutir avec succès. Ayant une influence certaine sur une bonne partie de l’assemblée et des moyens financiers considérables, la présidence pourrait bien réussir ce pari, accordant ainsi au défaiseur d’Ange Felix Patassé, un quinquennat de plus, voir une décennie ou plus. De plus après le fiasco des primaires de la droite française  les africains sont moins enclin à recevoir des leçons de la part des anciens colons. Les observateurs internationaux commencent déjà à poser les yeux sur l’annonce lointaine d’une élection en Afrique qui pourrait être plus agitée que prévu.

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Centrafrique-Presse.com - dans Politique
11 décembre 2012 2 11 /12 /décembre /2012 18:35

 

 

FACA à Dembia

 

11/12/2012 (AFP)

Le ministère centrafricain de la Défense a affirmé mardi que l'armée a pu "reprendre" le contrôle de Ndélé (nord) et "rétablir l'ordre" dans cette bourgade de 15 à 20.000 habitants, attaquée lundi par une faction et théâtre de violents combats.

"Les éléments nationaux et les forces régionales déployées dans la zone ont pu contenir l'assaut de l'aile dissidente de l'UFDR" (Union des forces démocratiques pour le rassemblement), a déclaré le porte-parole du ministère, le lieutenant-colonel Jean Ladawa, dans un communiqué lu à la radio nationale. Il n'a pas donné de bilan des affrontements.

Les forces gouvernementales "ainsi que les forces amies, ont promptement réagi pour reprendre dans les délais raisonnables le contrôle de la situation et rétablir l'ordre et la quiétude des citoyens", a ajouté le lieutenant-colonel Ladawa, faisant référence à l'ex-rébellion de la Convention des patriotes pour la justice et la paix (CPJP) qui occupe la ville en bonne intelligence avec l'armée depuis des accords de paix signés en 2011.

Lundi, une faction rebelle de l'UFDR, dirigée par Michel Djotodia, a pris d'assaut la ville de Ndélé ainsi que celles de Sam Ouandja et d'Ouaddan, situées dans le nord-est du pays (200 km de Ndélé), où l'armée n'est pas ou peu présente.

Une partie de la population de Ndélé a fui la ville, carrefour du Nord près de la frontière tchadienne et par où passent de nombreux convois entre le Soudan et le Cameroun.

Le +colonel+ Narkoyo, partisan du chef dissident de l'UFDR, qui remet en cause les accords de paix signés en avril 2007, a affirmé que "les FACA (forces armées centrafricaines) sont en débandade" et revendiqué l'attaque et le contrôle des trois villes. "Cela fait six ans aujourd'hui que nous avons signé des accords de paix. Mais rien n'a été fait pour nous sortir de la misère", a-t-il affirmé.

Le porte-parole de l'armée a lui, relevé "une querelle de leadership exacerbée au sein de l'UFDR, pouvant faire craindre une reprise des hostilités". Il a rappelé que le chef de l'UFDR Zakaria Damane "avait valablement représenté le mouvement à toutes les assises de paix, notamment à l'accord global de paix de Libreville et aux conclusions du dialogue politique inclusif de décembre 2008. L'UFDR a adhéré à l'accord de paix global qui suit normalement son cours", a-t-il dit.

Copyright © 2012 AFP. Tous droits réservés.

 


NDLR : Les communiqués triomphalistes du porte-parole du ministère de défense ne peut tromper personne en Centrafrique aujourd’hui. C’est un secret de polichinelle que les détachements de Faca basés dans certaines localités de l’arrière-pays ne sont pas en mesure de faire face avec efficacité aux attaques des diverses forces rebelles qui elles sont bien lourdement et mieux équipées.

Ils sont sacrifiés par leur état-major qui est totalement incapable de leur assurer un minimum de moyens ^pour l'exercice d eleur mission. Le nombre de dépouilles de soldats des Faca inhumées sur les lieux mêmes où ils ont trouvé la mort ou rendues à leurs familles dépasse l'entendement. Il faut arrêter les frais.

S’ils ne se font pas purement et simplement tuer, les soldats des Faca sont généralement réduits à lancer seulement des poursuites une fois leur base attaquée. Il est donc inutile que les Faca sur le terrain et au front se fassent tuer pour le régime de Bozizé qui est désormais à l’agonie mais qui continue de nommer des généraux budgétivores qui peuplent inutilement la ville de Bangui.

S’agissant de Zakaria Damane, ce n’est pour rien que la bozizie vante ses mérites. Il est en réalité devenu un grand homme d’affaires et fournisseur-vendeur de diamant à Bozizé. 

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Centrafrique-Presse.com - dans Annonces et divers
11 décembre 2012 2 11 /12 /décembre /2012 13:07

 

 

Bozizé en galante compagnie KNK

 

BANGUI - 11 décembre 2012 12h47 (AFP) - L'attaque lundi de Ndélé, grosse ville du nord de la Centrafrique dont une partie de la population a fui les combats, est l'oeuvre d'une faction dissidente de l'Union des forces démocratiques pour le rassemblement (UFDR), a appris l'AFP mardi de sources concordantes.

De sources concordantes, les hommes de l'UFDR ont aussi attaqué les villes de Sam Ouandja et Ouadda, deux villes situées au nord-est du pays (200 km de Ndélé), où l'armée n'est pas ou peu présente.

Les liaisons téléphoniques avec la région sont coupées, seuls les téléphones satellitaires permettant de communiquer avec Ndélé, ville de 15 à 20.000 habitants. Aucun bilan officiel n'a été donné, mais une source militaire proche du Haut commandement a indiqué que "les FACA (Forces armées centrafricaines) ont perdu (au moins) un homme à Ndélé".

Le +colonel+ Naokoro, partisan du chef dissident de l'UFDR, Michel Djotodia, qui remet en cause les accords de paix signés en avril 2007, a revendiqué les attaques: "Je confirme que les villes de Ndélé, Sam Ouandja et Ouadda, sont sous contrôle (de la faction) de l'UFDR du président Djotodia".

"Nos forces ont fait prisonniers des éléments des FACA à Sam Ouandja. Nous avons récupéré un véhicule équipé d'une mitrailleuse lourde. Les FACA sont en débandade", a-t-il ajouté

"Cela fait six ans aujourd'hui que nous avons signé des accords de paix avec le gouvernement. Mais rien n'a été fait pour pour nous sortir de la misère. Nous voulons que le gouvernement nous dise où nous en sommes avec ces accords de paix", s'est insurgé le colonel Naokoro.

La source militaire proche du Haut commandement a affirmé à l'AFP que "l'armée était en train de procéder à la relève du détachement de Ndélé. Malheureusement, le convoi est tombé en panne à 7 km de Ndélé la veille de l'attaque. Il est obligé de reculer de 45 km pour attendre les instructions en vue d'une contre-attaque".

"Seule une quinzaine d'éléments du précédent détachement était restée à Ndélé en attente de la relève quand l'attaque a été lancée", a poursuivi cette la source.

"D'après les informations recueillies sur place, les FACA se sont retirées de la ville au moment de l'attaque", a encore affirmé la source.

Les FACA étaient soutenues par les hommes de l'ex-rébellion de la Convention des patriotes pour le justice et la paix (CPJP) qui occupent la ville en bonne intelligence avec l'armée depuis les accords de paix signés en 2011.

"Les éléments de la CPJP ont opposé une résistance, mais ils ont été mis en déroute par nos hommes et obligés de fuir", a assuré le "colonel" Naokoro.

Joint mardi par l'AFP, un dirigeant de l'ex-rébellion de l'UFDR, proche de de son chef Zakaria Damane qui a signé les accords de paix avec le pouvoir, assure que "depuis lundi matin les hommes de Michel Djotodia ont surpris et désarmé les éléments des FACA à Sam Ouandja et à Ouadda, avant de lancer l'attaque contre Ndélé où il n'y avait que quelques dizaines d'éléments de l'armée qui ont tous fui. D'après nos informations, ils ont mis en déroute les éléments des forces armées centrafricaines (FACA)".

Lundi, une source militaire avait précisé: "Des hommes armés sont entrés dans la ville en tirant à l'arme automatique. Puis de fortes détonations ont commencé à se faire entendre, provoquant la débandade parmi les habitants qui ont fui en direction des villes voisines, ou encore de la brousse".

Ndélé, carrefour du nord près de la frontière tchadienne et par où passent de nombreux convois entre le Soudan et le Cameroun, avait été le théâtre d'affrontements violents entre différentes rébellions et l'armée entre 2007 et 2010.

L'attaque de lundi survient alors que l'armée centrafricaine est confrontée depuis septembre au nord de Bangui, à une série d'attaques attribuées à une faction rebelle de la CPJP refusant elle aussi les accords de paix signés par leur mouvement.

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Centrafrique-Presse.com - dans Société
11 décembre 2012 2 11 /12 /décembre /2012 12:17

 

 

 

Christian-Touaboy.JPG

 

 

Dialogue par ci dialogue par là. Ces derniers temps, la presse dans son ensemble ne fait que relayer les cris d’orfraies de certains compatriotes réclamant a corps et  cri un dialogue dont la porte et la possibilité ont été entrouvertes par le président Tchadien Idriss Deby himself, mais très rapidement refermées par François  Bozizé.  Ce dernier certain de l’incapacité de ses adversaires à lui offrir un front commun  et surtout ayant une confiance aveugle en sa brutale et momentanée supériorité militaire continue de faire la sourde oreille. Soit.

Cependant  il existe un point sur lequel partisans et opposants au dialogue pouvoir-opposition ne pourront que s’accorder ; l’impératif unitaire. En effet, sans véritable regroupement, ou union sincère, l’issu du noble et juste combat politique contre l’ogre de Bangui semble être écrit d’avance dans du marbre. Or que nous enseignent les faits ?  Le dialogue réclamé par certains partis  de l’opposition a été superbement ignoré par d’autres  états-majors politiques, atténuant  ainsi d’un ton sa portée et affaiblissant du même coup  la stratégie (peu importe son véritable but) d’une partie de l’opposition,  faisant ainsi  le lit du Général. Cette situation de ni guerre ni paix entre certains leaders de l’opposition a donc favorisée (mais n’est pas la principale raison, il faut le dire) le désengagement, l’entêtement  et la virevolte  du pouvoir de Bangui.

A dire vrai, l’alternance en Centrafrique est fortement liée et repose sur  une troïka composée de MM. Martin Ziguelé, Nicolas Tiangaye et Gaston Nguerakata. Ces trois personnalités semblent réunir les éléments nécessaires  et indispensables (audience nationale et internationale,  carnets d’adresses) a même d’empêcher le général de dormir sur ses deux oreilles. Mais ne nous leurrons point, cette alternance politique tant souhaitée et qui devrait en toute logique apporter un début de solution aux maux qui gangrènent le pays ne pourra se réaliser que si et seulement si, ces trois personnalités décident de  former un « triumvirat », d’offrir un front commun  et de mettre en place un programme de gouvernance  partagée.

Or que constatons nous ? Une opposition  qui devient subitement fébrile, fratricide et aphone lorsqu’il s’agit de se regarder dans les yeux, de se parler, d’avoir un dialogue interne, franc et constructif.  A ce jour, il n’existe (nous ne disons pas fermé ou bloqué)  aucune preuve ou prémices de dialogue entre deux pièces extrêmement importantes de cette troïka ; Martin Ziguelé et Gaston Nguerekata (nul doute que l’axe Tiangaye-Nguerekata est inexistant  lui aussi)  Cette situation ne saurait perdurer. Il est à préciser que nous parlons ici de communication politique au plus haut niveau a même de déboucher sur une opposition s’exprimant d’une seule et unique voix.

Ceci dit, il est pourtant clair et évident que sans dialogue interne, sans  réorganisation, et sans une plateforme  commune, l’opposition n’ira nulle part. L’alternance à ce point ne serait qu’un vain mot  ressassé de manière  futile et protocolaire. Il ne nous suffit pas de dire que nous allons battre Bozizé en 2016, nous devons en montrer la volonté et le brulant désir par des actes politiques profonds et concrets. Un rapprochement Ziguelé-Nguerekata serait non seulement un acte politique profond et concret, il serait un signal fort lancé non seulement au pouvoir fouetteur  en place à  Bangui mais aussi un signe d’espoir à tous les Centrafricains. 

Ziguelé et Nguerekata sont tous deux des patriotes hautement intelligents et qualifiés, animés par le désir de voir  leur pays sortir de la situation dans laquelle elle patauge depuis des décennies maintenant. Nul doute qu’ils ont saisi la hauteur  et le caractère historique de la tâche qui s’étale devant eux pour ne pas laisser leur « Je » ou leur « Moi » entraver la victoire attendue par tout un peuple en 2016.  Ils se doivent  de faire les sacrifices utiles et les ajustements nécessaires afin de recadrer la lutte, remotiver les Centrafricains, les unir afin de  les emmener à la victoire. Cela est possible. Cela est faisable.

Le temps est donc venu pour tous nos leaders, en particulier ceux susmentionnés (et les plus jeunes aussi) de cesser la danse ridicule et macabre de l’ego. Le temps est venu de cesser de faire de « l’opposition épistolaire », voici venu le temps de l’action et de l’unité, ce temps est celui du changement ; changement dans nos pratiques politiques ; cultivons l’art du compromis afin d’éluder ces querelles politiques de bas étages qui ont longtemps paralysé l’opposition.  Nous appelons donc Martin Ziguelé et Gaston Nguerekata à embrasser cette vision nouvelle et jeter des aujourd’hui les jalons, les bases d’une opposition crédible, unie et puissante qui ira à l’assaut de la forteresse KNK.

Déclarons  le haut et fort : en l’état actuel des choses même une modification constitutionnelle  ne garantirait nullement une victoire du General-Président lors des échéances prochaines, de cela il en est plus que conscient. Seule une déstructuration de l’opposition pourrait permettre une éventuelle  catastrophique réélection de ce dernier. Grattons du bois.

Le devenir de millions de femmes et d’enfants abandonnés à eux-mêmes sans écoles, sans maternités, sans eau potable, vivant dans l’obscurité et l’insécurité totale ou encore servant d’esclaves sexuels a une bande d’étrangers faisant la loi chez nous devrait nous convertir à l’humilité et nous emmener à prendre conscience de l’importance des élections prochaines.  Nous avons besoins de sacrifices, nous avons besoin d’abnégation…Les différentes frontières ; ethniques, idéologiques, matériels, mais aussi vénales et mercantiles peuvent et devraient être aplanies afin d’édifier une nation nouvelle, juste et prospère que seule pourra ériger une  opposition unie et marchant main dans la main.

Martin Ziguelé dont le credo est : « Tous unis nous vaincront »  et  Gaston Nguerekata dont la volonté affichée est de réunir tous les Centrafricains autour d’un projet commun (et qui vivant aux Etats-Unis connait les vertus du dialogue et du compromis) doivent s’asseoir, discuter et établir au plus vite un contact politique direct et ininterrompu. Il n’y a pas d’autres voies que celle-là pour une victoire en 2016.

Le Haut représentant de L’U.E en Centrafrique vient de dénoncer de manière on ne peut plus claire le lugubre projet de modification constitutionnelle des Bozizé. Une opposition unie pourrait donc gagner cette bataille…

Le peuple lui attend, guette et revendique un signe de ses leaders. Alors nous leur disons : Messieurs, Commencez par vous entendre et le peuple suivra !

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Centrafrique-Presse.com - dans Opinion
11 décembre 2012 2 11 /12 /décembre /2012 12:11

 

 

 

Boz rêvant

 

BBC Afrique 11 décembre, 2012 - 01:07 GMT

Le président Bozizé peine à trouver des solutions contre les attaques récurrentes de rebelles dans son pays.

En dehors de Ndélé, les rebelles revendiquent la prise de 2 autres villes, des mains des Forces Armées centrafricaines (FACA).

Les villes qu'ils disent contrôler sont celles de Sam-Ouandja et de Ouadda, également situées au nord de la RCA.

Le colonel Narkoyo qui se présente comme le Porte-parole de cette faction dissidente de l'UFDR, explique au téléphone que leur objectif est d'inviter le gouvernement centrafricain au respect de l'Accord de Paix Global signé en 2008 à Libreville.

Du côté des Forces Armées Centrafricaines, la prise de Ndélé est confirmée mais sans d'avantages de détails. Ni les rebelles, ni l'armée ne donnent un bilan précis.

Toutefois, les rebelles annoncent la prise en otage de tous les éléments des FACA basés à Sam-Ouandja. Un élément des soldats gouvernementaux a été tué à Ndélé, selon la Croix Rouge locale.

Les soldats de la MICOPAX (mission de consolidation de la paix) de la CEEAC (Communauté Economique des Etats de l'Afrique Centrale) stationnés à Ndélé ne sont pas intervenus. Les éléments de la Convention des Patriotes pour la Justice et la Paix(une ex-rébellion en attente du désarmement) ont essayé d'arrêter les assaillants, mais sans succès.

Michel Djotodia, un des leaders fondateurs de l'UFDR, rentré d'exil du Benin depuis plus de 6 mois, est la tête de cette nouvelle faction. Pendant son absence, le Mouvement était dirigé par Damane Zacharia qui a signé un accord de paix avec le gouvernement et qui a été nommé conseiller à la présidence par le président François Bozize.

 

Source::http://www.bbc.co.uk/afrique/region/2012/12/121211_cartowns.shtml?utm_source=twitterfeed

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Centrafrique-Presse.com - dans Nation
11 décembre 2012 2 11 /12 /décembre /2012 12:08

 

 

 

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BAMAKO (AFP) - 11.12.2012 05:29 - Par Serge DANIEL

Le Premier ministre malien Cheik Modibo Diarra a annoncé mardi matin à la télévision nationale sa démission et celle de son gouvernement quelques heures après avoir été arrêté par d'ex-militaires putschistes ayant renversé le 22 mars le président Amadou Toumani Touré.

"Moi Cheik Modibo Diarra, je démissionne avec mon gouvernement", a déclaré M. Diarra lors d'une brève allocution à l'Office de radio-télévision du Mali (ORTM) sans donner d'explication à sa décision.

L'air grave et les traits tirés, M. Diarra, vêtu d'un costume et d'une cravate sombres, a simplement remercié ses collaborateurs et souhaité que "la nouvelle équipe" qui lui succédera réussisse sa mission dans un pays dont le nord du territoire est totalement occupé par des islamistes armés liés à Al-Qaïda.

Son allocution est intervenue quelques heures après son arrestation à son domicile de Bamako par une vingtaine de militaires sur ordre du capitaine Amadou Haya Sanogo, ancien chef des putschistes qui avaient renversé le président Amadou Toumani Touré le 22 mars, précipitant la chute du Nord aux mains des islamistes.

Cheick Modibo Diarra avait prévu de partir lundi soir pour Paris afin d'y passer un contrôle médical, selon son entourage. Il s'apprêtait à se rendre à l'aéroport quand il a appris que ses bagages avaient été débarqués de l'avion qui devait l'emmener en France et il est resté à son domicile où il a été arrêté.

Cette arrestation soulève de nombreuses interrogations pour l'avenir du Mali, qui traverse depuis près d'un an une crise sans précédent ayant abouti à la division du pays: une intervention militaire étrangère à l'étude pour en chasser les islamistes armés liés à Al-Qaïda qui occupent sa partie nord, y est contestée, en particulier par le capitaine Sanogo.

"Le Premier ministre a été arrêté par une vingtaine de militaires venus de Kati", ville garnison proche de Bamako et base des ex-militaires putschistes, a déclaré à l'AFP un membre de l'entourage du Premier ministre. "Ils lui ont dit que c'est le capitaine Sanogo qui leur a demandé de l'arrêter", a-t-il ajouté.

Cette information a été confirmée de source sécuritaire.

Les militaires "ont carrément défoncé la porte de la résidence du Premier ministre et l'ont emmené un peu brutalement", a ajouté, sous couvert de l'anonymat, le membre de l'entourage de M. Diarra qui a assisté à l'arrestation.

Les militaires sont passés par une entrée de la résidence privée de M. Diarra qui n'était apparemment pas surveillée par les gardes chargés de la protéger.

Cheick Modibo Diarra avait prévu de partir lundi soir pour Paris afin d'y passer un contrôle médical, selon ce témoin. Il s'apprêtait à se rendre à l'aéroport quand il a appris que ses bagages avaient été débarqués de l'avion qui devait l'emmener en France et il est resté à son domicile.

Après cette arrestation, la situation était calme à Bamako, a constaté un journaliste de l'AFP.

M. Diarra s'est prononcé à plusieurs reprises en faveur de l'intervention rapide d'une force militaire internationale dans le nord du Mali entièrement occupé depuis fin juin par des groupes islamistes armés liés à Al Qaïda, intervention à laquelle est farouchement opposé le capitaine Sanogo.

Ce capitaine jusqu'alors inconnu avait renversé le 22 mars le régime du président Amadou Toumani Touré (ATT), précipitant la chute du Mali aux mains des islamistes armés.

Ex-putschistes toujours influents

Il avait été contraint de rendre le pouvoir à des civils deux semaines plus tard, mais lui et ses hommes sont restés très influents à Bamako où ils ont été accusés d'avoir commis de nombreuses exactions contre des partisans de l'ancien président renversé.

Le capitaine Sanogo avait fin avril réussi à enrayer une tentative de contre coup d'Etat des militaires restés fidèles au président ATT à l'issue de violents combats meurtriers à Bamako.

Ce militaire, qui aime à se comparer au général Charles de Gaulle en résistance contre l'occupant allemand et ses collaborateurs français pendant la seconde guerre mondiale (1939-1945), été nommé par le président malien par intérim, Dioncouda Traoré, à la tête d'une structure chargée de réformer l'armée malienne, sous-équipée et démoralisée.

L'arrestation de M. Modibo Diarra, ancien astrophysicien de renommée internationale âgé de 60 ans, est survenue après le report de "concertations nationales" convoquées par le gouvernement de transition qui devaient se tenir pendant trois jours à partir de mardi.

La concertation avait pour but de tenter d'établir une "feuille de route" pour les mois à venir entre tous les acteurs - politiques, militaires, sociaux, organisations de la société civile - face à la crise sans précédent que traverse le Mali.

Le nord du Mali est contrôlé depuis fin juin par trois groupes islamistes armés: Ansar Dine, mouvement essentiellement composé de Touareg maliens, et les jihadistes surtout étrangers d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) et du Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest (Mujao).

Ils y appliquent la charia (loi islamique) avec une extrême rigueur qui se traduit par des lapidations, amputations, coups de fouets aux "déviants" (voleurs présumés, couples adultères, fumeurs, buveurs d'alcool).

Le gouvernement malien et la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao) ont soumis à l'ONU des plans pour l'envoi d'une force internationale de 3.300 hommes dans le nord du Mali et demandent au Conseil de sécurité de l'ONU d'autoriser son déploiement rapidement.

La volonté des Africains, soutenus par la France, d'obtenir au plus vite le feu vert de l'ONU à une intervention armée se heurte au scepticisme de Washington, qui doute de la capacité de Bamako et de ses voisins à mener à bien l'opération.

© 2012 AFP

 

 

Le Premier ministre malien Cheick Modibo Diarra arrêté à Bamako 

Bamako (Mali) 2012-12-11 02:45:06 (APA)-Le Premier ministre malien, Cheick Modibo Diarra, a été arrêté dans la nuit de lundi à Bamako par des militaires disant agir sur ordre du capitaine Amadou Haya Sanogo, président du comité militaire de suivi des réformes des forces de défense et de sécurité, a appris APA dans la capitale malienne.

Le chef du gouvernement malien qui prévoyait de se rendre à Paris pour des raisons médicales, a été arrêté par des militaires venus du camp de Kati, selon une source.

Cheick Modibo Diarra, favorable à une intervention militaire pour chasser les rebelles qui occupent le nord Mali, alors que le capitaine Sanogo a exprimé à maintes reprises sa réticence pour cette option, s'était rendu dans la capitale française en fin novembre à la suite d’une rencontre officielle entre les autorités françaises et une délégation d’indépendantistes touaregs du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA), rappelle-t-on.

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Centrafrique-Presse.com - dans AFRIQUE
11 décembre 2012 2 11 /12 /décembre /2012 00:59

 

 

 

justice (balance)

 

Rebondissement dans l’affaire que nous avons précédemment relatée dans nos colonnes. Nous vous annoncions les travers de la justice à travers les micmacs du propriétaire de Renault Scar, société de distribution de voitures, ayant décidé de faire main basse sur toutes les richesses du pays. Nous apprenons qu’il est désormais propriétaire de l’hôtel Oubangui, anciennement Safari Hotel, en brandissant ses relations avec Bozizé.


Il a décidé de récupérer sans bourse déliée la société SCD. Constatant que toutes les voies de droit sont épuisées, en dehors d’un recours auprès de la Cour de Justice d’Abidjan, la dernière trouvaille de Fadoul, c’est de brandir que les fonds qui ont été prêtés à la société SCD sont d’origine douteuse.  Très rapidement, le Procureur de la République, le très serviable Alain Tolmo, celui qui tremble devant les truands de tout bord, est mis à contribution.


Nous vous mettons en copie un message porté du Directeur des Affaires de Pénale et de Grâce, supérieur hiérarchique de Tolmo et Patron du Parquet, qui ordonne tout simplement à ce Tolmo l’exécution de la décision de justice.


Mais coup de théâtre, faisant fi de cet ordre, Tolmo envoie à son tour un message porté à Apatio, Huissier de Justice pour lui demander de suspendre l’exécution de la décision. Tout cela le même jour.

Selon des indiscrétions, Fadoul et sa bande seraient rendus au Ministère de la justice menacer le Directeur des Affaires de Grâces Pénales, avec la complicité de Maître Opalegna, celui qui était chargé d’espionner sous Patassé.


Le Ministre de la Justice lui-même aurait ordonné au même Directeur d’annuler son message porté et de violer la loi. A titre de rappel, le Ministre de la Justice était Vice-Président de la Cour Commune Il est Chargé de la Moralisation.


Donc désormais, le Ministre est dans le coup.


En fait, en guise d’enquête sur des prétendues fonds mafieux, renseignement pris, ceux qui sont sensés portés l’accusation de blanchiment d’argent sont les 3 Avocats de la partie adverse, Maitres Tengue, Opalegna et Nana. Alors qu’ils sont sensés allés déposer leurs preuves, personne ne s’est présenté à la brigade territoriale, à la grande colère de l’enquêteur qui s’impatiente. Maitre Nana, interrogée, a fui, en disant qu’elle ne connait rien de tout ça et n’a rien à y voir. C’est tout à son honneur. En dehors de l’espion Opalegna, Tengue est un récidiviste ayant préalablement été chassé de la banque CBCA pour malversation financière, avant d’échouer au barreau de Bangui. A se demander si l’organisation mafieuse ce n’est pas eux.


Les partenaires au développement, qui luttent pour l’indépendance de la justice et la transparence doivent se saisir de cette histoire.


En tous les cas, seule une décision de justice contraire peut empêcher l’exécution de cette décision. 

Affaire à suivre.


La rédaction

 


 

NDLR : Ci-dessous, voici les fac simile des messages portés, le premier émanant du Directeur des affaires pénales et des grâces de la Chancellerie vis à vis de qui le Procureur de la République manifestement manipulé et instrumentalisé, (voir second message porté), entre ouvertement en guerre en demandant qu'il soit sursis à ses ordres. Du jamais vu ! Où sommes-nous dans cette République centrafricaine de la bozizie ?

 


 


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11 décembre 2012 2 11 /12 /décembre /2012 00:19

 

 

 

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Bangui 10 déc (CAP) – L’ambassadeur de l’Union Européenne en République centrafricaine, Guy Samzun, a déclaré que l’institution qu’il représente l’a déjà dit et répété qu’elle ne souhaite pas, n’est pas favorable et  ne soutient pas une modification constitutionnelle par le président centrafricain en vue de pouvoir briguer sa propre succession en 2016.


C’est au cours d’une conférence de presse convoquée par le diplomate vendredi dernier à Bangui à l’occasion de la remise du Prix Nobel de la Paix décernée cette année à l’Union Européenne que Guy Samzun a tenu ces propos en répondant aux questions des journalistes de la presse centrafricaine curieux de connaître la position de l’UE sur les intentions attribuées à Bozizé de recourir à la voie parlementaire pour faire sauter le verrou constitutionnel qui l’empêche actuellement d’être à nouveau candidat au fauteuil présidentiel en 2016.


Bozizé a en effet déjà commencé les grandes manœuvres visant à sauter le verrou constitutionnel. C’est ainsi qu’il a convié les 24 et 25 novembre dernier les députés de son parti au pouvoir le KNK à un conclave à Boali pour qu’ils réfléchissent à l’éventualité de sa candidature en 2016 que plusieurs dispositions actuelles de la constitution empêchent.


Bozizé a chargé et remis beaucoup d’argent à un certain Steve Yambété numéro deux de sa secte de l’église du christianisme céleste qui joue les mécènes et distribue à tour de bras aux notables des quartiers de Bangui des téléphones portables, des enveloppes et sponsorise ici et là des artistes et des jeunes afin que le moment venu, ils votent comme un seul homme pour un troisième mandat de Yangouvonda.   

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10 décembre 2012 1 10 /12 /décembre /2012 22:24

 

 

 

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http://telematin.france2.fr   lundi 10 décembre 2012


Il y a 35 ans, le 4 décembre 1977, Jean-Bédel Bokassa s’autoproclame empereur de l’Empire Centrafricain.


La cérémonie du sacre s’inspire du couronnement de Napoléon Ier ; Bokassa a choisi la même date. Il se pare d’un manteau d’hermine, d’une couronne et d’un sceptre sertis de pierres précieuses, bien loin des traditions africaines. Les décors, le carrosse, la vaisselle, la tenue des cavaliers viennent de France. L’Afrique découvre un faste méconnu. 4000 invités assistent à ce couronnement de Bokassa 1er. Le coût de la cérémonie est évalué à 20 millions de dollars.


Bokassa arrive au pouvoir en 1965, à la suite d’un coup d’état militaire. Il se proclame président à vie de la République Centrafricaine en 1972. En décembre 1976, la République Centrafricaine devient l’Empire de Centrafrique. Sur le plan politique, Bokassa dirige avec une main de fer, faisant taire tous ses opposants."


 

Il est revenu plus d'une fois devant la scène ces derniers temps. La "bokassaphilie" soudaine des médias français ne nous prépare-t-elle pas à une nouvelle déclaration impériale avec cette fois-ci Yangouvonda 1er dans le rôle du psychopathe de Béréngo...une contre-vérité à la fin de la chronique, Kouzou n'est pas décédé à Hardricourt mais à Bangui, la ville de ses délits majeurs et clin d'oeil de l'histoire, il est décédé en pleine 3ème mutinerie,

 

http://telematin.france2.fr/?page=chronique&id_article=42328#.UMXJeqaGZI4.facebook

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