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  • : informations générales sur la république centrafricaine et l'Afrique centrale
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11 mai 2014 7 11 /05 /mai /2014 06:57

 

 

 

BANGUI, 7 mai 2014 (IRIN) - Des milliers de jeunes de Bangui, la capitale de la République centrafricaine (RCA), devraient se voir offrir un emploi dans le cadre d'un programme de travaux publics financé par les bailleurs de fonds qui se donne pour objectif, outre la restructuration des infrastructures des base, de réduire le niveau des violences qui ont fait des centaines de victimes ces derniers mois, ont poussé le gros de la population musulmane de Bangui à fuir la ville, et ont engendré le pillage et la destruction de biens à grande échelle.

 

[ « Il est clair que la crise ici est en grande partie due au manque de travail chez les jeunes. S'il y avait davantage de possibilités d'emploi, il y aurait moins de gangs et de criminalité à Bangui », a dit Éric Levron, expert en moyens de subsistance auprès du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), qui finance le programme en quatre ans, d'un montant de 31 millions de dollars US, en collaboration avec l'Agence française de développement (AFD), la Banque mondiale et l'Union européenne.

 

Un porte-parole de l'Agence d'exécution des travaux d'intérêt public (AGETIP) en République centrafricaine, Lucien Gon, a dit que l'objectif était d'employer autant de jeunes que possible « afin qu'ils soient fatigués et qu'ils dorment bien la nuit au lieu de faire des choses stupides ». Bangui, en particulier, a été le théâtre de violences sans précédent depuis décembre 2013, avec des attaques visant la population musulmane de la ville, suivies de représailles. Bon nombre de musulmans, notamment les milices connues sous le nom d'anti-balaka, tenues collectivement pour responsable des atrocités commises à travers tout le pays plus tôt cette année, lorsque la République centrafricaine était sous contrôle d'une alliance majoritairement musulmane de groupes rebelles qui s'était emparée du pouvoir en mars.

 

Afin qu'un maximum de personnes participent au dégagement des rigoles de drainage et des canalisations d'égout ainsi qu'à l'amélioration des routes, les entreprises privées auxquelles l'AGETIP a confié les travaux devront limiter les contrats des employés non qualifiés à une durée de 45 jours. « C'est la première fois, à ma connaissance, que des bailleurs de fonds fixent ce type de condition à des entreprises privées soumissionnant pour ce genre de travaux », a-t-il dit. Cette condition inhabituelle est révélatrice de la détermination des bailleurs de fonds à répartir les opportunités d'emploi et les revenus, en particulier parmi des fauteurs de troubles. Il est prévu que des milliers de personnes obtiennent un emploi par le biais de ce programme.

 

Les bailleurs de fonds exigeront également des entreprises prenant part au programme qu'elles augmentent leur barème de rémunération pour les employés non qualifiés, de 1 300 francs CFA (2,75 dollars US) en moyenne à 2 500 francs CFA (5,28 dollars US) par jour pour les contrats de moins de 15 jours ou 2 000 francs CFA pour les contrats d'une durée allant de 15 à 45 jours.

 

Le projet pourrait aider à relancer les moyens de subsistance Un mois de travail à ce taux de rémunération pourrait suffire à aider de nombreux jeunes à continuer de gagner leur vie, a dit Frédéric Linardon, directeur pays de l'ONG ACTED (Agence d'aide à la coopération technique et au développement), qui supervise un projet de travaux publics à Bangui. « Notre expérience en matière de programmes "travail contre rémunération" nous a enseigné que les jeunes sont capable d'économiser suffisamment d'argent, avec un contrat d'un mois seulement, pour relancer le type d'activité qu'ils avaient avant la crise - comme marchand ambulant, par exemple », a-t-il dit.

 

Un ouvrier agricole employé dans le cadre d'un projet similaire avec l'ONG Solidarités International à Bangui s'est félicité de l'annonce par les bailleurs de fonds du lancement de nombreux travaux à Bangui. « C'est une excellente nouvelle », a dit Cédric Ondukala à IRIN, en s'arrêtant un instant de creuser une rigole de drainage dans le district de Pétévo. « Lorsqu'ils fournissent du travail comme ça, les gens se sentent bien, ils ne vont pas se mettre à piller ou s'introduire chez les autres ». Un autre travailleur a objecté que 2 500 francs CFA par jour, c'était peu. Un superviseur, Anguerran Bongi, a confirmé que le taux de rémunération habituel des entreprises privées pour ce type de travaux était de 1 500 CFA.

 

Les équipes sont constituées par un chef de quartier, ont dit les travailleurs. M. Gon de l'AGETIP a dit qu'il serait judicieux d'engager certains travailleurs par arrondissement (l'unité administrative supérieure), de façon à offrir des emplois aux jeunes de Bangui venus des provinces. Nombre d'entre eux sont arrivés à la capitale avec les anti-balaka en décembre, et rentrent donc dans la cible de ces programmes, mais courent le risque d'être exclus par les chefs de quartier.

 

Des programmes concentrés à Bangui Jusqu'à présent, tous les travaux nécessitant une main-d'ouvre importante ont été programmés à Bangui, mais M. Gon a précisé que d'autres projets seraient lancés en dehors de la capitale - dans le sud-ouest du pays dans un premier temps - lorsque les conditions de sécurité le permettront. « Bangui a été la plus touchée par les violences, il est donc légitime que les travaux commencent ici », a-t-il dit. Traditionnellement, les gouvernements de République centrafricaine ont concentré leur attention et leurs ressources sur la capitale au détriment du reste du pays, et la plupart des collaborateurs clés des agences humanitaires et des ONG internationales se trouvent actuellement dans la capitale, autant de facteurs susceptibles de contribuer à faire converger les dépenses en développement vers Bangui.

 

Bien que l'insécurité persiste, l'accès routier à la plupart des régions du pays est aujourd'hui plus simple qu'il y a deux mois, a dit Jacques Terrenoire, un porte-parole de la communauté des ONG en République centrafricaine, la semaine dernière. Les ONG et les soldats de maintien de la paix internationaux sont présents dans la plupart des grandes villes de l'ouest de la République centrafricaine, où la population est concentrée. Frédéric Linardon d'ACTED a dit à IRIN que ces deux derniers mois, les bailleurs de fonds avaient évoqué la possibilité d'entreprendre des programmes nécessitant une main-d'ouvre importante dans des régions rurales de la République centrafricaine, pour améliorer les routes et développer l'agriculture. Le manque de ressources pour rémunérer le travail est le principal obstacle à l'expansion de l'agriculture en République centrafricaine, dont des régions entières pâtissent des violences depuis plus d'un an.

 

L'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) et ses partenaires tentent de distribuer des graines et des outils à 75 000 foyers, mais l'idée consistant à aider financièrement les villageois pour qu'ils engagent de la main-d'ouvre et qu'ils labourent des zones plus étendues a été jugée « trop conventionnelle », a dit M. Linardon. Les bailleurs de fonds et les ONG sont mal à l'aise à l'idée d'investir de l'argent dans des projets susceptibles de profiter aux propriétaires fonciers de façon disproportionnée, a dit un autre travailleur d'une ONG.

 

Néanmoins, le responsable des bureaux de l'AFD à Bangui, Julien Boglietto, a dit à IRIN que l'agence souhaitait apporter son soutien à l'agriculture et à la réhabilitation des routes rurales en République centrafricaine par le biais de programmes « travail contre rémunération » nécessitant une main d'oeuvre importante. Il a suggéré que l'AFD pourrait tenter de lancer des projets pilotes dans ces régions « pour montrer aux autres bailleurs de fonds que c'est possible ».

 

http://www.irinnews.org/report/99776/new-irin-film-bangui-s-ghettos

Programme « travail contre paix » en RCA
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11 mai 2014 7 11 /05 /mai /2014 06:25

 

 

 

 

 

BANGUI 10-05-2014 à 22h10 (Reuters) - La Séléka, alliance rebelle au pouvoir l'an dernier en République centrafricaine, a nommé un nouveau commandant pour son armée et envisage de regrouper ses combattants dispersés, a déclaré samedi un porte-parole.

 

Le général Joseph Zindeko a été nommé chef de l'armée par un congrès de la coalition qui a rassemblé vendredi plus de 500 officiers et responsables à Ndele, environ 650 km au nord de Bangui, la capitale, a précisé le colonel Djouma Narkoyo, joint par Reuters au téléphone.

 

"L'objectif de l'état-major de la Séléka est de rassembler tous les combattants de la Séléka et de les restructurer parce que pour l'instant, ils sont éparpillés", a dit le porte-parole. "Nous voulons aussi mieux sécuriser notre région et protéger la population dans les huit districts que nous contrôlons", a-t-il ajouté.

 

La Séléka, majoritairement musulmane, s'est emparée du pouvoir en RCA en mars 2013 avant de le quitter sous la pression de la communauté internationale en janvier dernier. Les exactions commises par la coalition ont déclenché ces derniers mois des représailles des milices chrétiennes "anti-balaka" et la fuite de centaines de combattants et civils musulmans de Bangui et du sud du pays vers le nord et les pays voisins.

 

(Crispin Dembassa-Kette; Jean-Stéphane Brosse pour le service français)

En Centrafrique, la Séléka se nomme un chef et veut se regrouper
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10 mai 2014 6 10 /05 /mai /2014 20:11

 

 

 

                                           ********************************************

 

C’est avec soulagement que le Directoire Politique de la Convention Républicaine pour le Progrès Social (CRPS) vient d’apprendre que le Conseil de Sécurité de l’Organisation des Nations Unies a adopté des sanctions à l’encontre du Général François BOZIZE, du Général Noureildine ADAM et de Monsieur Lévy YAKITE identifiés comme principaux commanditaires de crimes de guerre et de crimes contre l'humanité commis contre les populations civiles sur le territoire centrafricain. Ces sanctions se traduisent par l’interdiction de voyager et le gel des avoirs financiers des sus- nommés.

 

Le Directoire Politique de la Convention Républicaine pour le Progrès Social qui a toujours demandé aux instances nationales et internationales de prendre des sanctions appropriées à l’égard des principaux responsables de la tragédie que vit le peuple centrafricain, se félicite de l’opiniâtreté et de la lucidité du Conseil de Sécurité et de la France qui ont réussi à faire passer ces sanctions.

 

Tout en approuvant cette démarche qui constitue un pas important et décisif dans la recherche de solution durable à la crise qui secoue la RCA, le Directoire Politique de la Convention Républicaine pour le Progrès Social demande au Conseil de Sécurité de l’ONU de prendre aussi en compte le volet pénal pour que les autres auteurs, coauteurs et complices (non expressément cités) des crimes odieux commis sur le territoire centrafricain puissent répondre de leurs actes et que les victimes soient soulagées par les sentences des juridictions nationales et internationales compétentes.

 

La justice, la paix et la réconciliation nationale ne seront possibles qu’à ce prix. Le Directoire Politique de la Convention Républicaine pour le Progrès Social demande à tous les Etats membres de l’Organisation des Nations Unies d’appliquer sans ambigüité les sanctions ainsi prononcées afin de contribuer à la restauration de la paix et de la sécurité en Centrafrique. Enfin, le Directoire Politique de la Convention Républicaine pour le Progrès Social exhorte les autorités de la transition à prendre toutes les dispositions en vue de la stricte application de ces sanctions.

 

Fait à Bangui, le 10 mai 2014

 

Pour le Président du Directoire Politique

 

P.O. Le Secrétaire National chargé des Relations avec les Organisations

 

Maurice LENGA

COMMUNIQUE DE PRESSE DE LA CRPS RELATIF AUX SANCTIONS DU CONSEIL DE SECURITE CONTRE BOZIZE ET AUTRES
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10 mai 2014 6 10 /05 /mai /2014 15:44

 

 

 

  

PARTI POUR LA RENAISSANCE CENTRAFRICAINE

 

Patrie - Paix - Progrès

 

COMMUNIQUE DE PRESSE

 

DON DE MATERIEL MEDICAL ET DE MEDICAMENTS A L'HÔPITAL DE L'AMITIE

 

Réf. 10-05-2014/COM/PARC/VP/ 008

 

Un important lot de matériel médical et des médicaments vient d'être offert à l'Hôpital de l'Amitié par le Pr Gaston MANDATA N'GUEREKATA. Ce geste de générosité fait suite aux deux précédents à savoir la remise de cartons de médicaments au Complexe Pédiatrique et l'installation d'un système Wifi à l'Université de Bangui. A travers de telles actions, le Pr Gaston MANDATA N'GUEREKATA démontre à souhait qu'une autre politique allant dans le sens du bien être des populations et de leur devenir est possible. L'heure n'est plus aux discours sans intérêt. Le Pr Gaston MANDATA N'GUEREKATA est au chevet de ce peuple en détresse et il est seul à l'avoir compris. Le Parti pour la Renaissance Centrafricaine (PARC) pour sa part tient une fois de plus, au nom des sans voix, à adresser ses vifs remerciements au Pr Gaston MANDATA N'GUEREKATA pour cet acte supplémentaire posé en faveur des plus démunis.

 

Fait à Bangui, le 10 mai 2014

 

Le Vice - Président du PARC

 

Dr François MBOLIDI

Communiqué de presse du PARC
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10 mai 2014 6 10 /05 /mai /2014 15:31

 

 

La Standard Bank envisage de s'appuyer sur sa présence en Côte d'Ivoire pour élargir son offre au reste de l'Afrique francophone ABIDJAN, Côte d’Ivoire, 9 mai 2014/ --

 

La Standard Bank (http://www.standardbank.com) envisage de s'appuyer sur sa présence en Côte d'Ivoire pour élargir son offre au reste de l'Afrique francophone. D'après les responsables de l'établissement bancaire de prêt, cette zone est en effet appelée à connaître un boom des investissements dû à l'attractivité exercée sur les entreprises étrangères par les richesses minières et la croissance économique de la région. Le plus important établissement prêteur d'Afrique a ouvert en novembre dernier son bureau de représentation à Abidjan, capitale de la Côte d'Ivoire, en vue de servir ses 145 clients implantés en Afrique francophone dans des secteurs d'activité tels que l'exploitation minière, le pétrole et le gaz, les infrastructures, l'électricité et l'énergie, ou encore les biens de consommation à croissance rapide.

 

La Standard Bank avait alors déclaré que ces investissements étaient le signe d'une intention délibérée de s'engager en Afrique francophone occidentale en raison de l'adhésion de la Côte d'Ivoire à l'union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA), qui comprend également le Bénin, le Burkina Faso, la Guinée-Bissau, le Mali, la Mauritanie, le Niger, le Sénégal et le Togo. « Nous pouvons dire à juste titre que notre bureau de Côte d'Ivoire va servir de tremplin au reste de la région. L'Afrique de l'ouest francophone est moins connue des Sud-Africains, mais elle ne peut être ignorée compte tenu de son potentiel économique », a déclaré Greg Goeller, responsable Afrique de l'unité corporative et d'investissement de la Standard Bank. « Cette région possède tous les atouts pour bénéficier du prochain boom mondial dans le secteur des mines et des infrastructures, qui favorisera à son tour la croissance économique des autres branches. Nos clients renforcent leur présence et leur exposition en Afrique de l'ouest francophone et notre intention est de les y accompagner ».

 

La Côte d'Ivoire a émergé au terme de deux décennies de guerre civile comme l'une des économies d'Afrique à plus forte croissance, grâce aux investissements publics consentis dans le domaine des infrastructures, à ses ressources naturelles, à la commercialisation de son secteur agricole et à son marché de consommation qui émerge rapidement. Ce pays demeure l'économie africaine francophone la plus vaste et la plus diversifiée. C'est également le neuvième plus grand pays de toute l'Afrique subsaharienne. « L'histoire de l'Afrique francophone est réellement en phase avec celle de la redécouverte des richesses minières de la région, après des années d'instabilité politique et de conflits », a confié M. Goeller. « La Côte d'Ivoire est un parfait exemple de la manière dont le potentiel de croissance économique des pays d'Afrique francophone a pris le pas sur les défis politiques internes », a-t-il ajouté.

 

Outre les pays constitutifs de l'UEMOA, la Standard Bank prévoit également d'étendre ses opérations aux six nations qui composent la Communauté économique et monétaire de l'Afrique centrale (CEMAC), à savoir le Cameroun, la République centrafricaine, le Tchad, la République du Congo, la Guinée équatoriale et le Gabon. À elles deux, ces unions monétaires (CEMAC et UEMOA) regroupent quelque 148 millions d'individus et un produit intérieur brut nominal cumulé de 167 milliards de dollars. Pour Greg Goeller, l'avantage de ces nations réside dans le fait que leur monnaie (le franc CFA) est garantie par le Trésor public français, tandis que les devises en cours dans les deux unions monétaires, à savoir les francs CFA d'Afrique de l'ouest et centrale, sont adossées à l'euro. « Cela offre beaucoup plus de stabilité aux investisseurs du point de vue du risque monétaire », explique M. Goeller. « Bien que la langue puisse parfois être un léger obstacle, on ne rencontre quasiment jamais de situation dans laquelle au moins l'une des personnes présentes est entièrement bilingue.

 

Dans ces pays, non seulement la conduite des affaires est beaucoup plus facile qu'on ne le pense, mais elle devient aussi plus facile chaque jour ». M. Goeller précise que bien que les investissements étrangers directs (IED) en Afrique Francophone aient jusqu'à présent été largement liés au secteur des mines et des ressources, qui compte pour 83,9 % de la valeur totale des transactions réalisées au Gabon, en Côte d'Ivoire, au Cameroun, en Guinée, au Sénégal, en Sierra Leone et en République du Congo entre 2008 et 2012, cette situation est appelée à évoluer.

 

La Standard Bank estime que d'autres secteurs, dont le pétrole et le gaz, les infrastructures, les télécommunications, les biens de consommation à croissance rapide et l'agriculture, vont attirer de plus en plus d'investisseurs étrangers directs à mesure que les économies de l'Afrique francophone vont se développer. À titre d'exemple, une grande partie de l'Afrique francophone représente un terrain d'investissement idéal pour la production d'énergie électrique en raison de la topographie et de l'abondance de fleuves à débit élevé dans la région. La Guinée a entamé des négociations avec la China International Water and Electric Corporation en août 2011 pour la construction d'une usine hydroélectrique de 240 mégawatts (MW) à Kaleta, à environ 150 km au nord-est de Conakry. Le coût de ce projet est estimé à 526 millions de dollars.

 

De même, la Côte d'Ivoire a récemment conclu un emprunt de 20 500 millions de dollars auprès de la banque d'import-export chinoise Exim en vue de financer la construction d'une centrale hydroélectrique de 275 mégawatts à Soubré, tandis que l'entreprise privée américaine Joule Investments a accepté d'entamer la phase II du développement de la centrale BHP (Bumbuna Hydroelectric Plant), en partenariat avec le gouvernement de Sierra Leone. « Les entreprises sud-africaines et celles d'une grande partie du monde occidental, à l'exception évidente de la France, n'ont traditionnellement joué aucun rôle majeur en Afrique francophone », a déclaré M. Goeller. « Pourtant, le monde ne peut tout simplement plus se permettre de continuer à ignorer le potentiel de croissance économique de ces pays » . Distribué par APO (African Press Organization) pour Standard Bank.

La Standard Bank envisage d'étendre sa présence au Gabon, Cameroun, République Centrafricaine, Tchad, et République du Congo
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10 mai 2014 6 10 /05 /mai /2014 15:15

 

 

 

 10 mai (ACAP) - Le Premier Ministre André Nzapayéke a reconnu le déficit de communication de son gouvernement, source de malentendu entre les acteurs de la transition, lors de son interpellation, vendredi 9 mai 2014 à Bangui.

 

L’interpellation du Premier ministre André Nzapayéké a pour objectif de débattre de l’actualité dominée plus particulièrement par la recrudescence de l’insécurité Sur cette question précise, le Premier ministre André Nzapayéké a fait savoir que le gouvernement a mis en place un comité regroupant les responsables de la Mission Internationale de Soutien à la Centrafrique (MISCA) et ceux de la mission militaire française en Centrafrique ‘Sangaris’ de se retrouver momentanément en vue d’évaluer l’ensemble de la situation sécuritaire dans le pays.

 

Au sujet de la question du réarmement des Forces Armées centrafricaines (FACA), le Premier ministre a porté à la connaissance des conseillers nationaux que les négociations sont en cours avec la communauté internationale en vue de sa reconstruction. S’agissant du désarmement des forces non conventionnelles, M. André Nzapayéké a renvoyé les conseillers nationaux aux dispositions contenues les Résolutions 21/21 et 21/27 du Conseil de Sécurité des Nations-Unies.

 

Enfin, il a informé les conseillers nationaux de son intention de procéder à un léger remaniement technique de son gouvernement. Le Premier Ministre André Nzapayèke reviendra le lundi prochain devant cette même assemblée en vue de présenter la feuille de route de son gouvernement, feuille de route qu’il faut adapter au budget de l’année en cours.

Le Premier Ministre André Nzapayéké reconnait le déficit de communication de son gouvernement Bangui
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10 mai 2014 6 10 /05 /mai /2014 15:02

 

 

 

Depuis la démission de N’djaména le 10 janvier dernier de Michel Djotodia, celui-là même que la coalition Séléka a porté au pouvoir le 24 mars 2013, ladite coalition était comme sonnée dans un premier temps car visiblement non préparée, elle était très loin d’imaginer qu’une telle situation puisse survenir. Mais passé le temps de la surprise, plusieurs éléments de Séléka dont certains ténors, ont réussi bien avant l’arrivée des troupes Sangaris et même après, à s’exfiltrer de la capitale pour se regrouper dans certaines villes de l’arrière-pays (Kaga-Bandoro, Kabo, Batangafo, Sido, Dékoa, Grimari, Bambari et Bria notamment) et récemment réapparaître de la manière la plus criminelle qui soit à Bémal et surtout Nangha - Boguila.

 

Sur instigation de certains de leurs leaders va-t-en guerre et farouches partisans de la partition de la RCA comme Nourredine Adam, Abakar Sabone, Arda Hakouma, Mahamat Sallé, ces purs et durs de l’ex-Séléka tentent désespérément de formaliser leur funeste et inacceptable projet de fonder coûte que coûte une république du Nord centrafricain. C’est ainsi qu’on a commencé à entendre parler à nouveau de l’irruption des éléments Séléka dans les villes citées ci-dessus et à enregistrer des massacres de paisibles citoyens, des incendies de villages, exactions diverses et autres enlèvements de prélats avec comme conséquence la fuite en brousse des populations des dites localités. Force est donc de constater que ceux-là mêmes qui ont fait vivre aux Centrafricains les pires moments de leur existence (pillages d’anthologie, tueries gratuites, viols, crimes de guerre, humiliations de toutes sortes et exactions diverses) tout en faisant échouer la transition Djotodia - Tiangaye – Nguendet - au lieu de faire profil bas pour se faire éventuellement pardonner par le peuple centrafricain - récidivent et s’entêtent à persister dans l’erreur, ce qui est tout simplement diabolique !

 

Aucune raison ni prétexte, fussent-ils les agissements tout aussi inadmissibles des anti-balaka, ne saurait justifier un tel comportement. A cet égard, il faut déplorer le fait que la salutaire opération de désarmement des éléments ex-Séléka vigoureusement déclenchée dans les premiers moments par la force Sangaris dès son arrivée en décembre 2013, n’ait pas été poursuivie avec la même détermination pour débarrasser le territoire centrafricain de ces engins de mort. On s’est par la suite contenté d’escorter et « cantonner » sur deux sites différents dans la capitale tout en les laissant avec leurs armes, ceux des éléments ex-Séléka restés au camp de Roux et au camp Béal après le départ de Djotodia. Pour des raisons sur lesquelles il y a tout lieu de s’interroger et sans doute de politique intérieure, la France a reculé et renoncé devant la campagne anti-française et les accusations de « partialité » orchestrée et proférées par les dirigeants de l’ex-Séléka.

 

De même, il y a lieu de s’interroger sur la pertinence et la présence de trois ministres Séléka, dont ceux-là mêmes qui portent une grande responsabilité dans le naufrage de la transition Djotodia-Tiangaye-Nguendet, à savoir Herbert Gontran Djono – Ahaba, Arnaud Djoubaye - Abazène et Abdallah Kadre Hassan, dans le gouvernement André Nzapayéké. Mettant en avant leurs liens familiaux avec Michel Djotodia, Djono Ahaba, Arnaud Djoubaye en particulier, passaient le plus clair de leur temps à voyager et à squatter chez Djotodia au camp de Roux avec leur compère et complice Crépin Mboli-Goumba. Au lieu d’être dans leurs cabinets ministériels, ces messieurs ne s’occupaient qu’en créant et attisant des conflits artificiels entre Tiangaye, Djotodia et Nguendet et à mettre systématiquement le bâton dans les roues du PM Nicolas Tiangaye et torpiller son action.

 

Dès lors, la reconduction de ces fossoyeurs de la première partie de la transition dans le gouvernement Catherine Samba-Panza et André Nzapayéké de la seconde transition apparaît comme une prime à la bêtise et quelque chose de totalement contre-productif. Ce sont toutes ces ambiguïtés qui font que l’actuel gouvernement ne peut bénéficier d’un soutien franc et massif. On est encore plus atterré d’apprendre de la bouche des mêmes depuis leur retour de N’djaména que les chefs d’état présents au sommet de la CEEAC auraient promis que la fonction de PM revienne à l’ex-Séléka, en l’occurrence à Djona Ahaba dont le nom aurait même été indiqué à N’djaména !

 

Si l’ex-coalition Séléka s’était distinguée par une bonne gouvernance et avait su vivre en bonne harmonie avec le peuple centrafricain, on ne verrait aucun inconvénient à ce qu’un des siens puisse diriger le gouvernement. Mais après toutes les exactions, tueries et pillages à grande échelle, bref, les affres que l’ex-Séléka a fait subir aux Centrafricains et dont les chefs portent inévitablement la lourde responsabilité, la présence des ministres ex- Séléka dans un quelconque gouvernement est non seulement inconcevable mais insupportable.

 

Cela d’autant plus que ces trois ministres actuellement en poste n’ont visiblement aucune influence - ils sont d’ailleurs très muets sur les exactions que continuent de commettre des éléments ex-Séléka dans certaines villes de provinces - sur l’aile militaire de l’ex-Séléka et ses leaders purs et durs qui tiennent absolument à fonder leur république du Nord et diviser la RCA. Ce n’est pas par hasard qu’on assiste à une réaction automatique de refus et d’hostilité de la population dès qu’on envisage toute délocalisation et l’installation des éléments ex-Séléka dans telle ou telle ville. Cela doit interroger les responsables de cette coalition.

 

Samson Feigodozoui (Bangui)

 

 

Lu pour vous :

 

Centrafrique : Rencontre des généraux de l'ex-rébellion séléka au nord RCA

 

 le 09 mai 2014 © koaci.com – Les généraux de l’ex-rébellion séléka, qui a mené le coup de force de mars 2013 contre le président Bozizé, se sont rencontrés lors d’une importante réunion pour décider de l’avenir politique du mouvement suite à l’annonce du remaniement par la présidente Catherine Samba-Panza, vendredi dans la localité de Birao dans le nord de la Centrafrique.

 

Les principaux généraux de la coalition séléka étaient réunis ce vendredi 09 mai à Ndélé dans le nord de la Centrafrique pour une réunion afin de mettre en place un nouveau bureau national après la démission en janvier dernier de leur ancien chef et ex-président de la transition centrafricaine, Michel Djotodia. Cependant l’actuel président intérimaire de la Séléka, le général Mohamed Daffane et plusieurs proches en route pour Birao ont été arrêtés jeudi à l'aéroport Bangui M'poko par les troupes françaises de la Sangaris.

 

La coalition séléka qui est en déroute depuis la démission de leur chef souhaite restructurer et donner une nouvelle vision politique au mouvement. Une réunion qui intervient au lendemain de l’annonce, mardi d’un remaniement au sein du rgouvernement centrafricain par la présidente de la transition Catherine Samba-Panza.

 

La séléka qui fonde l’espoir d’intégrer ce nouveau gouvernement a toutefois menacé les autorités centrafricaines de "marcher une fois de plus sur Bangui ou de mettre en action la menace de la partition du pays," en cas de leur non-intégration au sein de la nouvelle équipe rgouvernementale.

 

L’ex-rébellion séléka responsable du coup de force de mars 2013 qui a plongé la Centrafrique dans le chaos continue les exactions envers la population particulièrement dans le nord du pays et est régulièrement impliquée dans les attaques notamment contre les miliciens anti-balaka et les forces internationales.

 

Koaci.com

Tribune libre -  Que veulent faire de la RCA certains éléments de l'ex-Séléka ?
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10 mai 2014 6 10 /05 /mai /2014 14:49

 

 

 

 Jeuneafrique.com 09/05/2014 à 15:05

 

Par Benjamin Roger Environ 50 jeunes femmes anglophones auraient été aperçues à Birao, dans le nord de la République centrafricaine, la semaine dernière. Escortées par des hommes armés, elles auraient quitté la ville dans la nuit de dimanche à lundi. Certaines lycéennes nigérianes enlevées par Boko Haram ont-elles transité par le nord de la Centrafrique ?

 

D'après un notable local, qui s'appuie sur plusieurs témoignages d'habitants, une cinquantaine de jeunes femmes anglophones sont arrivées mercredi 30 avril à bord d'un camion à Birao, petite ville de l'extrême-nord de la Centrafrique. Une information qui reste à confirmer. Elles étaient encadrées par des hommes lourdement armés qui parlaient aussi anglais et des membres de l'ex-rébellion de la Séléka.

 

Selon notre source, proche des anti-balaka, le convoi, composé de deux camions et d'un pick-up, avait auparavant été aperçu à Tiroungoulou (environ 170 kilomètres au sud-ouest de Birao) et venait peut-être du Tchad. Une information démentie dans l'après-midi par l'ambassade du Tchad à Paris. Une maison étroitement surveillée "À leur arrivée, certaines étaient apeurées, pleuraient et étaient violemment réprimandés en anglais", précise notre source.

 

Les adolescentes et leurs gardiens auraient ensuite logé plusieurs jours dans une maison de Birao dont les habitants ne pouvaient approcher. Le groupe aurait quitté les lieux dans la nuit du dimanche 4 au lundi 5 mai sans laisser de traces.

 

Les autorités nigérianes, désormais épaulées par des experts de plusieurs pays occidentaux, sont toujours sans nouvelles des plus de 200 lycéennes enlevées par des islamistes armés dans leur établissement de Chibok (nord-est du Nigeria) dans la nuit du 14 avril. Abubakar Shekau, chef de l'organisation terroriste Boko Haram, a revendiqué dans une vidéo la responsabilité de l'enlèvement et a affirmé que les jeunes filles seraient vendues et réduites en esclavage. 

 

Benjamin Roger

Lu pour vous : Nigeria-Centrafrique | Une cinquantaine de lycéennes nigérianes repérées en Centrafrique ?
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Centrafrique-Presse.com
10 mai 2014 6 10 /05 /mai /2014 14:13

 

 

 

 http://www.unicef.fr/contenu/actualite-humanitaire-unicef/2014/05/09/alerte-la-malnutrition-en-centrafrique-21859

 

vendredi 09 mai 2014

 

Après avoir été contraints de fuir les violences, les enfants centrafricains font face à un nouveau danger : la malnutrition. À l'hôpital de Bangui, le plus grand centre médical du pays, trois fois plus d'enfants sont traités pour malnutrition sévère par rapport à l'année dernière à la même époque.

 

C’est un signal d’alerte ! « Ici en Centrafrique, les enfants vont plus mourir de malnutrition et de maladies connexes que par des balles ». Souleymane Diabaté, le représentant de l’UNICEF en République centrafricaine, tient des propos alarmistes, et pour cause. Les professionnels de santé, travaillant sur la nutrition en Centrafrique, estiment que 28 000 enfants souffriront de malnutrition sévère cette année dans le pays, menaçant ainsi la vie de ces enfants.

 

Depuis le début de l’année, l'UNICEF et ses partenaires ont traité plus de 6 800 enfants pour malnutrition aigüe sévère à l'échelle nationale mais le chemin est encore long. Au vu des estimations d’enfants en proie au danger de la malnutrition cette année, il devient de plus en plus important de soutenir les actions de l’UNICEF. Pas plus d’un repas par jour… Les conditions de vie des enfants déplacés dans les camps sont très précaires, et s’alimenter devient un défi quotidien.

 

La plupart des enfants déplacés ne se nourrissent qu’une fois par jour. La sous-alimentation les rend particulièrement vulnérables aux maladies et aux infections telles que le paludisme. En plus de la peur permanente, du traumatisme du conflit, du manque d’eau potable et de soins de santé, s’ajoute donc le danger de la malnutrition. Les 1 000 premiers jours d’un enfant, de sa conception jusqu’aux deux premières années de sa vie, sont décisifs pour son développement cognitif, émotionnel et physique.

 

Toute complication risquerait de compromettre sérieusement sa santé. La malnutrition est bien une menace supplémentaire sur la vie déjà traumatisée de ces enfants. Des civils et des humanitaires attaqués Pour venir en aide aux enfants malnutris, les professionnels de l’UNICEF arpentent les camps de déplacés, auscultent les enfants, et les prennent en charge sur place dans des centres de santé aménagés.

 

Pour les cas les plus sévères, l’UNICEF emmène directement les enfants à l’hôpital de Bangui, la capitale étant dans une instabilité sécuritaire permanente. Jusqu’ici, le travail des humanitaires était déjà compliqué, à cause de l’entrave de l’aide humanitaire dans certains quartiers de Bangui et dans quelques zones rurales de Centrafrique.

 

Mais le 26 avril dernier, la violence a franchi un cap tragique et inacceptable : l’attaque d’un centre médical à Boguila, une ville du nord du pays, a causé la mort de 22 civils dont 3 employés de l’organisation médicale humanitaire Médecins Sans Frontières (MSF). Un acte odieux et inqualifiable. L’attaque menée contre le personnel de notre partenaire MSF est une attaque contre tous les travailleurs humanitaires qui, par leur courage et leur détermination jusque dans les situations les plus dangereuses, sauvent des enfants et améliorent leur vie en République centrafricaine et dans le reste du monde.

Alerte à la malnutrition en Centrafrique ! (UNICEF)
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Centrafrique-Presse.com
10 mai 2014 6 10 /05 /mai /2014 14:02

 

 

 

 09/05/14 (AFP)

 

La présidente de transition centrafricaine Catherine Samba Panza a estimé que le désarmement des groupes armés, incombant aux forces internationales intervenant en Centrafrique, n'avait pas été "correctement fait", en raison du contexte de violences incessantes. "L'insécurité perdure d'abord parce que le désarmement n'a pas été correctement fait. Il était difficile pour les forces internationales, dans ce contexte de violences, d'effectuer un désarmement intensif", a déclaré Mme Samba Panza dans un entretien au quotidien Le Monde.

 

Quelque 5.000 hommes de la force africaine Misca et 2.000 soldats français engagés dans l'opération "Sangaris" interviennent sur mandat de l'Onu pour tenter de rétablir l'ordre et la sécurité dans le pays, plongé depuis plus d'un an dans le chaos et la violence. "Je pense aussi que les groupes armés essaient de se positionner pour pouvoir faire pression demain en vue de négocier", a estimé la présidente de transition. "Cela entraîne un regain d'activités d'ex-Séléka qui manifestent leur volonté de partition du pays", a-t-elle ajouté, alors que l'on assiste à une recrudescence d'attaques meurtrières dans le Nord, imputées aux anciens rebelles Seleka (au pouvoir de mars 2013 à janvier 2014).

 

Arrivée au pouvoir en janvier 2014, Mme Samba Panza a reconnu que le bilan de ses 100 premiers jours était "mitigé". "Sur le plan sécuritaire, il y a moins de pression à Bangui, mais à l'intérieur du pays la situation est toujours préoccupante", a-t-elle reconnu. "Il faut restaurer l'autorité de l'Etat (...) il faut que l'administration revienne. Ensuite, un processus de réconciliation doit reprendre à la base, il faut que les communautés réapprennent à se fréquenter", a-t-elle déclaré.

 

Les tueries entre chrétiens et musulmans ravagent la Centrafrique depuis plus d'un an. Le pays a sombré dans le chaos lorsque l'ex-rébellion Séléka, à majorité musulmane, a pris le pouvoir dans un pays composé à 80% de chrétiens, et multiplié les exactions. En réaction, des milices chrétiennes "anti-balaka", hostiles aux Séléka et plus généralement aux musulmans, se sont formées, semant elles aussi la terreur parmi les civils.

 

Le conflit a fait des milliers de morts et près d'1,5 million de déplacés. Interrogée sur la possibilité d'organiser comme prévu des élections d'ici à février 2015 dans ce contexte, Mme Samba Panza a répondu: "nous ferons en sorte de tenir ce délai, mais s'il apparaît que la tenue des élections à la date prévue apporte plus de problèmes que de solutions, nous aviserons »

Centrafrique: "le désarmement n'a pas été correctement fait" (Samba Panza)
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