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  • : informations générales sur la république centrafricaine et l'Afrique centrale
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14 mai 2014 3 14 /05 /mai /2014 12:17

 

 

 

 

 

14/05/14 (Xinhua)

 

Un haut responsable du Fonds des Nations Unies pour l'enfance (UNICEF) a appelé mardi la communauté internationale à "se lever" et à contribuer à mettre fin aussi tôt que possible à la crise en République centrafricaine (RCA), où les enfants sont en proie à une terrible vague de violence. "La situation des enfants en RCA est très fragile et imprévisible", a indiqué Souleymane Diabate, représentant de l'UNICEF en RCA, devant les journalistes au siège de l'ONU à New York.

 

"Vous regardez dans leurs yeux et ils sont tout simplement perdus. Mais ce n'est pas seulement à cause de la violence, c'est de la pure brutalité, des coups et de la mutilation". Selon les données de l'UNICEF, 194 enfants en Centrafrique ont été blessés et tués depuis décembre dernier, dont certains par décapitation.

 

Les combats en RCA ont pris de plus en plus une dimension interconfessionnelle à l'issue d'un coup d'Etat fomenté par la rébellion en 2012 et sont devenus plus féroces, avec du nombre croissant d'informations sur les violations des droits de l'Homme ainsi que des affrontements entre les milices anti-balaka à majorité chrétienne et les rebelles de la Séléka à majorité musulmane.

 

Des centaines de milliers de personnes ont été forcées de se déplacer au sein du pays ou de s'enfuir vers l'étranger, et 2,2 millions d'autres ont besoin d'assistance humanitaire. "L'ensemble de la population de la RCA est directement ou indirectement touché par la crise, dont les enfants", a déploré le représentant, avant d'ajouter : "C'est un cauchemar, mais c'est malheureusement bien réel".

L'UNICEF met en relief les difficultés qui tourmentent les enfants en RCA
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14 mai 2014 3 14 /05 /mai /2014 12:15

 

 

 

 

APA-Bangui (Centrafrique) 14/05/14 - La Banque mondiale, par le truchement des trois agences du système des Nations Unies (Unicef, Unfpa et Oms) a octroyé mardi au gouvernement centrafricain un financement de 7 700 000 000 CFA (sept milliards sept cent millions de francs Cfa). Ces conventions s'inscrivent dans le cadre des soins d'urgence en vue d'une assistance accrue aux populations affectées par la crise qui sévit dans le pays depuis plus d'un an.

 

Selon une source onusienne, ces accords signés seront exécutés dans différentes zones de la RCA. Ainsi l'OMS va réhabiliter les hôpitaux de Bouar, de Damara,de Bria et fournir des kits d'urgence pour tout le pays. Cependant l'Unfpa interviendra dans les préfectures de Nana Gribizi, de l'Ouham, Ouaka et Bangui. Elle procédera à l'achat des kits destinés à la santé de la reproduction.

 

L'Unicef, quant à elle, réhabilitera 50 formations sanitaires dans le pays tout en les approvisionnant avec des kits obstétricaux, de nutrition ainsi que des moustiquaires imprégnées. « Le gouvernement a demandé et obtenu de la Banque mondiale la restructuration du projet d'appui au système de santé en vue d'intégrer la dimension urgence. La Banque mondiale, consciente des désastres humanitaires vécus par la population centrafricaine, a alloué environ 15 millions de dollars américains » s'est félicité le Premier ministre, parrain de la cérémonie de signatures de ces trois contrats.

 

« Chaque accord a été élaboré selon le mandant respectif de chaque agence du système des Nations unies laquelle va sous-traiter avec les ONG opérant sur le terrain », a précisé le chef du gouvernement. M. Nzapayéké a interpellé la conscience de tout un chacun expliquant que « le pays étant vaste et les besoins immenses, il faut veiller à éviter le doublon ».

 

Les trois conventions ont été signées par la ministre de la Santé Dr Marguerite Samba-Maliavo avec l'Unicef représentée par Judith Leveillé, l'OMS par Dr Mamadou Lamine Koné et l'Unfpa par Boni Ouattara Edith.

La Banque mondiale relance le projet d'appui au système de santé en Centrafrique
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14 mai 2014 3 14 /05 /mai /2014 12:13

 

 

 

 

Insuffisance réelle, incompétence notoire, incohérence exacerbée, tribalisme avéré, un peu plus de trois mois à la tête de la Centrafrique, dame Samba-Panza et son Premier ministre ont, comme il fallait s’y attendre, étalé à la face du monde et de leurs compatriotes leur incapacité à diriger le pays. Mais pouvait-il en être autrement? 

 

Rien n’est moins sûr. D’autant l'élection de Catherine Samba-Panza, en plus d’être entachée  de manoeuvres d’exclusion et de nombreuses irrégularités a été étrange : les membres du pseudo parlement de Transition qui ne représentent pas grand monde si ce n’est leurs intérêts égoïstes, se sont laissé persuader de choisir comme présidente de la Transition, sur une promesse de maternité supposée (comme si gouverner avait pour synonyme accoucher), celle qui était la moins capable de gouverner. 

 

De sorte que nous avons aujourd’hui à la tête du pays une petite dame n’ayant pas les moyens et la stature d’un chef d’État digne d’un pays en crise, que son impopularité et son incapacité face aux défis qui se posent devraient conduire - si elle avait le sens de l’honneur et de l’intérêt public - à démissionner. Elle est entourée d’une équipe à son image : l’incompétence de celle-ci à réaliser le redressement sécuritaire et social dont notre pays a besoin n’a d’égale que son aptitude amorale à s’accrocher au pouvoir. Après plus de cent jours de gouvernance, l’échec est total et sans excuse. 

 

Pourtant, et c’est le comble de l’indécence, elle et son équipe d’apprentis sorciers s’accrochent à leurs privilèges et, par dessus le marché, prennent les Centrafricains pour des demeurés. La dernière illustration en date est l’interview qu’elle a accordée au quotidien français Le Monde. À la question, « allez-vous garder votre premier ministre avec qui les relations sont difficiles », elle a prétendu qu’en « vertu de la charte de transition », elle ne peut pas remplacer le premier ministre. « Je travaille en symbiose avec M. Nzapayéké. C’est le technocrate que je voulais à la tête du gouvernement », a-t-elle encore poursuivi.

 

Franchement, de qui se moque-t-on? 

 

D’abord, malgré ses dénégations qui ne convainquent personne, dame Samba-Panza a la possibilité de changer de Premier ministre. Pour la simple et la bonne raison qu’elle avait choisi au lendemain de son élection d’ignorer les Accords de Libreville qui attribuent le poste de « Premier ministre à une personnalité de l’opposition démocratique ». C’est seulement ce membre de l’opposition démocratique qui ne pouvait être démis de ses fonctions comme le dispose la charte constitutionnelle de transition. Autrement dit, son argument ne pouvait tenir la route que si son technocrate à la sauce éthylique (André Nzapayéké est réputé être un grand consommateur d’alcool) était membre de l’ancienne opposition à Bozizé, c’est-à-dire, issu de l’AFDT (Alliance des forces démocratiques de la Transition). Or, jusqu’à preuve du contraire, André Nzapayéké ne se réclame d’aucune formation politique. Et  justement, l’un des arguments qu’elle avait utilisé pour écarter les Accords de Libreville, c’est d’avoir les mains libres pour relancer le pays. Elle ne voulait pas se retrouver dans la situation de ses prédécesseurs. D’où viennent alors ses arguties servies au journaliste du quotidien Le Monde ? 

 

Ensuite, devant l’échec cuisant du gouvernement Nzapayéké et l’incapacité de ses membres à relever le pays, une seule alternative s’impose : choisir un nouveau Premier ministre expérimenté et capable de faire fonctionner normalement un gouvernement. Ne pas conserver un homme incolore, inodore, sans saveur parce que ressemblant à l’eau. On s’en doute, l’eau est un liquide dangereux parce qu’elle peut noyer les hommes. C’est comme cela qu’André Nzapayéké a grandement contribué à l’échec de dame Samba-Panza. Elle n’a pas le droit de conserver un homme qui ne s’intéresse qu’à son avenir : il s’est gardé bien au chaud son fauteuil de vice-président de la Banque de développement des États de l’Afrique centrale, faisant désigner un simple intérimaire. Comme s’il était le seul Centrafricain.  

 

Enfin, l’ancienne opposition à Bozizé devait quitter ses oripeaux et sa léthargie  pour jouer enfin son rôle. Le rôle que le peuple centrafricain attend d’elle. Dans un pays normal où faire de la politique a un sens, cette opposition n’allait pas accepter ni même reconnaitre l’élection de dame Samba-Panza. Elle allait plutôt exiger et obtenir des parrains internationaux de la Centrafrique que le pouvoir, en dépit ou parce que Michel Djotodia a démissionné, soit confié aux vrais protagonistes de la crise centrafricaine. Ce n’est que comme cela que l’on pouvait amorcer le règlement de la crise centrafricaine qui est avant tout une crise politique, donc de la gestion des institutions. Car, n’étant pas l’un des protagonistes du conflit, Catherine Samba-Panza aura du mal avec ses tailleurs et des bijoux, à les faire désarmer. Il aurait fallu les associer plus amplement à la gestion du pays. 

 

Tournons donc, pendant qu’il encore temps, la page de la technocratie à la sauce éthylique et familiale, avant l’explosion populaire incontrôlée qui couve. Sinon, ce sera la fin de la Centrafrique.      

Chantal Nganafei

libre opinion : Centrafrique: tourner la page Samba-Panza-Nzapayéké pour sauver ce qui reste du pays par Chantal Nganafei
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14 mai 2014 3 14 /05 /mai /2014 12:08

 

 

 

 

 

14/05/14 (AFP)

 

Dans une petite ville du centre de la Grèce, 130 militaires de 17 pays européens gardent 24 heures sur 24 les yeux rivés sur ... Bangui, où monte en puissance l'opération militaire européenne qu'ils supervisent à plus de 5.000 km de distance. A Larissa, capitale de la Thessalie, il faut s'enfoncer dans le dédale d'une base de l'armée grecque pour découvrir le Quartier général opérationnel d'Eufor-RCA, la mission que l'Union européenne a lancée au début de l'année.

 

En pénétrant dans le bâtiment à deux étages, la douce torpeur de la cité grecque s'évanouit. Sur les murs ou les écrans d'ordinateurs, ne s'affichent que des cartes de Bangui et de la Centrafrique, ce pays d'Afrique centrale plongée dans la violence depuis le début 2013. Même si cela peut paraître incongru, suivre au jour le jour cette crise depuis le centre de la Grèce ne pose "aucun problème" au général Philippe Pontiès, le commandant français d'Eufor-RCA.

 

"Dans la tradition militaire, les quartiers généraux sont rarement situés sur les lieux d'opération", souligne-t-il. En rappelant que la mission internationale en Afghanistan est pilotée depuis Washington ou que la guerre en Libye de 2011 a été commandée par l'Otan depuis Naples, dans le sud de l'Italie. La décision de baser la mission centrafricaine à Larissa a été prise par les 28 pays européens en janvier. Car la ville grecque abrite l'un des cinq QG dont s'est dotée l'UE pour gérer les opérations militaires de gestion de crise qu'elle mène depuis une vingtaine d'années.

 

"Ce choix s'est fait naturellement parce que la Grèce préside actuellement l'UE", indique le général grec Christos Drivas, le chef d'état-major d'Eufor-RCA. Le QG de Larissa n'avait jusqu'à présent jamais été activé, contrairement à ceux du Mont-Valérien, près de Paris (opération au Tchad en 2008) ou de Northwood, au nord-ouest de Londres, qui commande la mission Atalante de lutte contre la piraterie dans l'océan Indien.

 

Les deux autres sont situés à Rome et à Postdam (Allemagne). - "Nous parlons le même langage" - A Larissa, le général Pontiès commande une équipe cosmopolite d'officiers et sous-officiers dépêchés par 17 des 28 pays de l'UE. Chacun porte l'uniforme de son armée nationale mais arbore au bras l'écusson de la mission européenne. "Depuis une vingtaine d'années, la plupart d'entre nous ont pris l'habitude de travailler en anglais avec des militaires d'autres nationalités", témoigne le colonel Marko Ekström, qui a déjà participé aux missions de l'UE dans les Balkans.

 

Ce Finlandais dirige le service de la collecte des informations sensibles, où travaillent des experts autrichiens, grecs et français. "Nous parlons le même langage, celui du renseignement, et chacun apporte la sensibilité de son pays", souligne le colonel. Le coeur névralgique du QG de Larissa est la salle de liaison où les militaires communiquent avec les interlocuteurs politiques de Bruxelles d'une part et les officiers d'Eufor-RCA basés en Centrafrique de l'autre.

 

"Ces derniers ont la responsabilité tactique des opérations tandis que nous nous consacrons sur la stratégie et la coopération politico-militaire", explique le général Pontiès. Le gradé français se rend toutes les six semaines à Bangui, un très long voyage depuis Larissa. Se qualifiant de "VRP de la mission", il a aussi parcouru l'Europe pendant des semaines pour réunir les moyens humains et matériels auprès d'États très réticents à la perspective d'intervenir dans un conflit africain lointain, jugé peu stratégique, alors qu'éclatait la crise en Ukraine.

 

La France, "nation-cadre" d'Eufor-RCA, a de ce fait accru son implication et une centaine de soldats de la mission Sangaris ont rejoint celle de l'UE chargée d'assurer la sécurité de l'aéroport de Bangui avec des soldats estoniens. Ces derniers vont être rejoints d'ici la fin juin par les contingents finlandais, espagnols et géorgiens. 

Dans le QG grec de l'opération de l'UE en Centrafrique
Dans le QG grec de l'opération de l'UE en Centrafrique
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14 mai 2014 3 14 /05 /mai /2014 02:10

 

 

 

 

Centrafrique: Obama sanctionne Bozizé, Djotodia et trois autres responsables


Washington - AFP / 14 mai 2014 01h57 - Le président des Etats-Unis Barack Obama a décrété mardi des sanctions contre les anciens dirigeants centrafricains François Bozizé et Michel Djotodia ainsi que trois autres responsables, accusés par la Maison Blanche de contribuer aux violences en Centrafrique.


Ce décret, dans la foulée de sanctions annoncées vendredi par le Conseil de sécurité de l'ONU contre trois de ces cinq responsables, veut faire passer le message fort que l'impunité ne sera pas tolérée et que ceux qui menacent la stabilité de la République centrafricaine devront faire face à des conséquences, a affirmé le porte-parole de la Maison Blanche, Jay Carney.


Outre MM. Bozizé et Djotodia, tous deux anciens présidents de Centrafrique, le décret de M. Obama concerne le coordinateur des milices anti-balaka Levy Yakété et deux dirigeants de l'ex-coalition rebelle Séléka, Nourredine Adam et Abdoulaye Miskine.

Aux termes du décret, ces cinq responsables verront leurs éventuels biens aux Etats-Unis gelés. L'entrée sur le territoire américain leur sera refusée.


M. Obama a en outre décidé de mettre en place un cadre de sanctions potentiellement plus étendues, en constatant que la situation en Centrafrique constitue une menace (...) contre la sécurité et la politique étrangère des Etats-Unis.


Nous exhortons toutes les parties à mettre fin aux violences, à faire en sorte que justice soit rendue et que ceux qui ont commis des violations des droits de l'homme rendent des comptes, a ajouté M. Carney dans un communiqué.


De même source, les Etats-Unis continuent à travailler avec la communauté internationale (...) et les autorités de transition de la République centrafricaine pour mettre le pays sur la voie d'une amélioration de la situation.


Nous sommes solidaires des personnes courageuses qui continuent à appeler à la paix et à la réconciliation, a ajouté le porte-parole.


MM. Bozizé, Yakété et Adam étaient déjà visés par des sanctions prises vendredi par le Comité des sanctions, qui dépend du Conseil de sécurité de l'ONU.


La République centrafricaine (RCA) est depuis plus d'un an en proie au chaos et à des violences entre communautés, attisées par des éléments de l'ex-coalition Séléka, majoritairement musulmane, et par des milices en grande partie chrétiennes, dites anti-balaka.


Le Comité accuse les trois hommes d'avoir commis ou soutenu des actes qui vont à l'encontre de la paix, de la stabilité et de la sécurité en République centrafricaine.


Selon le Comité, M. Bozizé, renversé par la Séléka en mars 2013, fournit un soutien matériel et financier à des miliciens (...) qui cherchent à le ramener au pouvoir, c'est-à-dire des anti-balaka et d'anciens membres de l'armée centrafricaine.


Ces forces loyales à M. Bozizé mènent des représailles contre la population musulmane.

Proche de Bozizé avant le coup d'Etat, Levy Yakété est accusé d'avoir ordonné l'arrestation de personnes liées à la Séléka et d'avoir organisé la distribution de machettes à de jeunes chrétiens au chômage pour attaquer les musulmans.


M. Adam avait pris après le coup d'Etat la tête des services de renseignement du nouveau régime, se rendant coupable selon l'ONU d'arrestations arbitraires, de tortures et d'exécutions sommaires. Il dirige activement les anciens rebelles et supervise les attaques contre les quartiers chrétiens, selon le Comité qui l'accuse aussi d'avoir participé à un trafic de diamants entre la RCA et le Tchad.


Dans une résolution adoptée le 28 janvier, le Conseil de sécurité avait menacé de sanctions les fauteurs de troubles et les responsables d'exactions en RCA, mais en laissant le soin au Comité de les désigner ultérieurement.



(©) http://s.romandie.com/news/nbread.php?news=477411

Après les sanctions onusiennes,  Bozizé, Nourredine, Djotodia et Lévi Yakété et Miskine sont aussi sanctionnés par Barack Obama
Après les sanctions onusiennes,  Bozizé, Nourredine, Djotodia et Lévi Yakété et Miskine sont aussi sanctionnés par Barack Obama
Après les sanctions onusiennes,  Bozizé, Nourredine, Djotodia et Lévi Yakété et Miskine sont aussi sanctionnés par Barack Obama
Après les sanctions onusiennes,  Bozizé, Nourredine, Djotodia et Lévi Yakété et Miskine sont aussi sanctionnés par Barack Obama
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14 mai 2014 3 14 /05 /mai /2014 02:08

 

 

 

 

French.china.org.cn | Mis à jour le 14-05-2014

 

Après avoir désigné un nouveau chef d'état-major pour remobiliser leurs troupes, en la personne du général Joseph Zindeko, samedi à Ndélé, une ville du Nord de la Centrafrique, les ex-rebelles de la Séléka annoncent la mise en place d'une "administration autonome" dans cette région, a confié mardi à Xinhua leur porte-parole, le colonel Djouma Narkoyo.

 

"On est tous dans le Nord. Les fonctionnaires qui sont aujourd'hui à Bangui ne peuvent pas venir travailler dans notre région. En attendant que les choses se normalisent, on veut mettre en place une structure pour assurer des soins de santé à nos enfants et s'occuper de leur éducation", a fait savoir le chef militaire qui a déclaré huit préfectures de la région sous contrôle de l'ex-rébellion.

 

Depuis la démission de la présidence le 10 janvier sous la pression des dirigeants d'Afrique centrale et de la France, de Michel Djotodia, leur leader qu'ils avaient porté au pouvoir le 24 mars 2013 après trois de conflit avec le régime de François Bozizé, les ex-hommes forts de Bangui se sont redéployés dans cette partie du territoire centrafricain riche en diamants et d'autres ressources minières importantes.

 

Les premiers à être désignés pour subir une opération controversée de désarmement menée par la force française Sangaris, déployée début décembre 2013 dans la capitale centrafricaine, les ex-rebelles, à dominante musulmane, étaient devenus, comme les populations de même obédience religieuse, la cible des attaques des milices d'autodéfense chrétiennes anti-Balakas (anti-machettes) fidèles à Bozizé.

 

Depuis lors, près d'un million de personnes, des Centrafricains et des étrangers, ont perdu la vie dans les heurts entre les deux protagonistes et pratiquement le nombre a fui les violences pour se trouver refuge dans des abris de fortune des sites de déplacés internes ou dans des camps de réfugiés dans des pays voisins, selon les Nations Unies pour qui presque la moitié de la population (4,6 millions d'habitants) a besoin d'une assistance immédiate.

 

Les populations musulmanes ont effectivement payé un lourd tribut de ces violences. "Nos frères musulmans ont quitté Bangui, parce que toutes nos maisons ont été détruites. Nos parents ont été brûlés et mangés même par les Banguissois. En réaction, nous avons décidé de rentrer chez nous, dans le Nord", rapporte le colonel Narkoyo qui, jusqu'à son repli à Bouar en février, était chargé de conduire les activités de la gendarmerie mobile centrafricaine à Bangui.

 

L'ex-alliance Séléka avait été elle-même aussi rendue coupable de pillages et de pires exactions à l'égard des populations civiles après sa prise du pouvoir de 2013. C'est ce qui vaut au général Nourredine Adam, un de ses dirigeants, d'être cité sur une liste de sanctions publiée par les Nations Unies et qui vise en outre François Bozizé et Levy Yakité, coordonnateur des miliciens anti-Balakas.

 

De la préfecture Nana-Gribizi à celle de la Vakaga, les ex- rebelles étendent à présent, quatre mois après la démission et le départ pour l'exil au Bénin de leur leader Djotodia, leur contrôle sur une large partie du territoire centrafricain comprenant aussi les préfectures de Ouaka, Basse-Kotto, Mbomou, Haut-Mbomou, Haute- Kotto et Bamingui-Bangoro, révèle Narkoyo.

 

Avec plus de 4.000 déclarés dans ses rangs, soit le même effectif en dehors d'environ 15 à 20.000 mercenaires tchadiens et soudanais et bandits de grand chemin venus gonfler les troupes après la chute du régime de Bozizé, cette organisation hétéroclite constituée à l'origine de plusieurs mouvements rebelles affirme installer son état-major à Bambari, à quelque 400 km au Nord de Bangui.

 

'Nous voulons mettre fin aux exactions qui ont lieu dans les régions. Ceux qui les commettent, ce ne sont pas des éléments de la Séléka. Ce sont des voleurs, des petits bandits. Ils profitent du désordre qui règne dans le pays pour commettre ces exactions. C'est la raison qui nous a poussés à mettre en place une chaîne de commandement", se défend toutefois le colonel Narkoyo.

 

L'ex-gendarme de deuxième classe promu colonel dans la rébellion a beau rejeter les soupçons de mise à exécution de la menace de partition de la Centrafrique en deux Etats distincts, dont un musulman au Nord et l'autre chrétien au Sud, pourtant brandie par eux-mêmes dès fin 2013, il n'empêche que la réorganisation annoncée en a tout l'air.

 

Pour le financement des services de son "administration", l'ex- alliance rebelle affirme n'avoir pas de souci majeur à se faire, eu égard à la richesse du sous-sol de la région sous contrôle. " Tout dépend de Dieu. Mais nous sommes dans une zone minière, la richesse du pays. Donc, on sait comment s'organiser pour avoir ces ressources. Depuis les événements du 5 décembre (attaque des anti- Balakas à Bangui, NDLR), on est toujours debout", soutient Narkoyo.

 

Il nie aussi tout rapprochement avec le Soudan voisin et le chantage vis-à-vis des autorités en place à Bangui qui, en l'absence d'une armée nationale, assistent impuissantes à ces développements inquiétants de la situation sociopolitique. "Il n'est plus question de mouvement politico-militaire", assure-t-il.

 

Mais une liste de revendications est égrenée. D'abord, "nous voulons le départ de tous les musulmans qui sont resté à Bangui pour qu'ils viennent nous rejoindre dans notre région. Parce que leurs vies ne sont plus en sécurité là-bas. Les enfants ne peuvent pas aller à l'école, les familles ne peuvent pas vaquer à leurs occupations", énonce le chef militaire.

 

Ensuite, "il y a aussi les pertes de biens. Il faut qu'il y ait une solution, soit la reconstruction des maisons, soit le dédommagement des victimes. Enfin, nous exigeons l'application de l'accord de N'Djamena (du 10 janvier, NDLR). Le président Djotodia avait accepté de démissionner sous une condition : il y a des postes clés que les dirigeants de la Séléka devaient occuper. Cela n'a pas été fait. Donc, c'est une injustice quelque part".

 

Selon lui, l'ex-rébellion devait occuper dans le nouveau gouvernement dirigé par André Nzapayeké, mais dans lequel elle compte trois représentants, les postes de Premier ministre, de ministre de la Défense, de la Sécurité, des Finances et des Mines. Ce qui n'était pas pour rassurer les autres parties prenantes du processus de transition qui peine à avancer.

 

Source: Agence de presse Xinhua

 

 

Centrafrique : l'ex-rébellion de la Séléka annonce une "administration autonome" dans le Nord
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14 mai 2014 3 14 /05 /mai /2014 01:45

 

 

 

Reporters sans frontières (www.rsf.org)

 

Français (http://fr.rsf.org/rca-camille-lepage-fauchee-a-26-ans-en-13-05-2014,46276.html)

 

Communiqué de presse

 

13 mai 2014

 

REPUBLIQUE CENTRAFRICAINE

 

Camille Lepage, fauchée à 26 ans en plein reportage en Centrafrique La mort de la photographe freelance Camille Lepage, à l’âge de 26 ans est une tragédie pour le journalisme. Son corps a été retrouvé dans une voiture entre Bouar et Garoua Boulai, à l'ouest de la République centrafricaine sur la route menant au Cameroun. "La dépouille mortelle de Mme Lepage a été trouvée lors d'une patrouille de la force Sangaris, à l'occasion d'un contrôle effectué sur un véhicule conduit par des éléments anti-balaka, dans la région de Bouar" a dit l’Elysée.

 

"Nous sommes profondément choqués de cette tragique disparition d'une jeune journaliste qui faisait preuve d'un extraordinaire courage dans son travail quotidien, déclare Christophe Deloire secrétaire général de Reporters sans frontières. Nous avons eu la chance de la côtoyer entre deux reportages.

 

En décembre 2013 déjà elle nous faisait part du climat de tensions croissantes pour les journalistes en Centrafrique. Sa mort odieuse montre à quel point les journalistes sont exposés au danger dans leur recherche de l'information, en République centrafricaine comme sur d'autres terrains de conflit". Malgré son jeune âge, Camille Lepage avait déjà une riche expérience de reporter photographe. Après avoir sillonné l'Europe au début de sa carrière, elle avait couvert la Révolution égyptienne en 2011 avant de s'envoler vers l'Afrique où elle a capté les premiers pas du nouveau Soudan du Sud en 2012 et rappelé l'horreur des conflits des Monts Nuba au Soudan.

 

Passionnée par ce qu'elle appelait les "causes oubliées", elle était partie en Centrafrique avant même les débuts de l'opération Sangaris, pour témoigner du quotidien des populations victimes de cette guerre fratricide. Là, selon ses confrères, elle s'est illustrée par son courage, allant toujours au devant de l'action, au contact des ex-Seleka dans les quartiers de Bangui ou couvrant les opérations de désarmement. En septembre 2013, Reporters sans frontières lui avait prêté un gilet pare-balles pour un précédent reportage en République centrafricaine.

 

Le conflit en République centrafricaine, qui a débuté avec la prise de Bangui par la coalition rebelle des Seleka en mars 2013, a porté un grave coup à la liberté de l’information en Centrafrique. Les sièges de la majorité des radios et journaux ont alors été pillés par les rebelles des Seleka. Avec l’intensification du conflit en décembre 2013 et la montée des milices anti-balakas, les menaces se sont multipliées contre les journalistes, accusés par les deux bords de faire le jeu de l’une ou l’autre des factions.

 

Nombre d’entre eux ont été contraints de se cacher ou de quitter le pays après avoir fait l’objet de menaces de mort. Aujourd’hui encore, la majorité des journalistes centrafricains n’exerce plus et ceux qui l’osent se voient régulièrement menacés. La République centrafricaine a enregistré la plus grande chute au Classement de la liberté de la presse établi par Reporters sans frontières, avec une perte de 44 places.

 

Situé à la 65ème place en 2013, le pays figure à la 109ème place sur 180 pays dans l’édition 2014 du Classement. Selon le bilan établi par Reporters sans frontières, 75 journalistes sont morts dans le monde dans l’exercice de leur fonction en 2013. Depuis le début de 2014, 17 journalistes ont été tués dans l’exercice de leurs fonctions. Camille Lepage est la 18ème de cette liste funèbre.

__________________________________________________

 

REPORTERS SANS FRONTIÈRES | REPORTERS WITHOUT BORDERS

Cléa Kahn-Sriber Responsable du Bureau Afrique / Head of Africa Desk __________________________________________________

47 rue Vivienne, 75002 Paris - France

 

Tel : (33) 1 44 83 84 76 Fax : (33) 1 45 23 11 51

 

 

Hollande: la journaliste tuée en Centrafrique sans doute tombée dans un guet-apens


Tbilissi - AFP / 13 mai 2014 22h06 - La photojournaliste française, Camille Lepage, tuée lors d'un reportage en République centrafricaine (RCA), est sans doute tombée dans un guet-apens, a déclaré le président français François Hollande à la presse mardi soir à Tbilissi.

Elle faisait des photos, elle pensait faire son devoir et elle est sans doute tombée dans un guet-apens, a indiqué le chef de l'Etat, soulignant que son assassinat ne resterait pas impuni.

Je demande aux journalistes de faire leur travail et en, même temps de prendre d'infinies précautions, a également dit le président, estimant que Camille Lepage évoluait dans des conditions extrêmement difficiles en République centrafricaine.

La presse est libre y compris de faire des reportages en zones de conflits et il n'est pas question de les empêcher, simplement de prévenir quand il y a des risques et il y en avait là où cette journaliste a été trouvée, a-t-il insisté.

Il y a une très grande violence dans ce pays, a mis en avant François Hollande. Heureusement que les Français sont là. Sinon, c'eût été un carnage, un massacre en Centrafrique, a encore estimé le chef de l'Etat à propos de l'intervention militaire française en RCA.

Nous devons continuer notre travail parce que c'est très important que ces bandes, ces milices armées soient mises hors de la Centrafrique, afin que la population civile puisse vivre en paix.

Au moment où nous apprenions la mort de cette jeune femme, nous avions aussi des informations sur d'autres massacres qui se sont produits en Centrafrique. Donc, plus que jamais nous avons besoin d'être présents avec les Africains, avec les Européens, en attendant l'opération de maintien de la paix, a aussi dit François Hollande, dans une allusion à un massacre de 13 personnes brûlées vives dans le centre du pays.


(©) http://s.romandie.com/news/nbread.php?news=477398

 

 

French journalist killed in Central African Republic

 

Tue May 13, 2014 8:25pm GMT

 

By John Irish and Crispin Dembasse-Kette

 

PARIS/BANGUI (Reuters) - A French journalist has been killed in Central African Republic, the office of President Francois Hollande said on Tuesday, the first death of a Western reporter in the country since France sent troops there in December.

 

French soldiers found the body of freelance photojournalist Camille Lepage, 26, in a vehicle they had stopped that was being driven by "anti-balaka" militia fighters, Hollande's office said in a statement.

 

The mainly Christian "anti-balaka" militias were created to combat the mostly Muslim Seleka rebels who seized power in March last year, since when the former French colony has descended into chaos and sectarian violence.

 

Lepage, who had worked for a range of media including Reuters, Le Monde, New York Times and the BBC, said on social media on May 6 that she was travelling with anti-balaka fighters to Amada Gaza in the west of the country near the border with Cameroon - where her body was discovered.

 

"She was probably ambushed," Hollande told reporters during a visit to Georgia. "We must do everything to find out why she was in this region, who captured her, how she died and make sure that her murderers do not go unpunished."

 

It was not clear who had killed the reporter but an aid worker in the region said that on Tuesday morning Christian militia were attacked by a group of armed Fulani herdsman.

 

Tit-for-tat violence between the two groups is frequent, he added, and is often provoked by the theft of the Fulanis' herds.

 

Father Jean Maruis Zoumaldé, director of Radio Siriri in Bouar, said: "It was the anti-balaka that recovered her body."

 

VAST

 

French and African forces have failed to stop intercommunal violence in Central African Republic, which has seen little but political instability and conflict since independence from France in 1960.

 

Troops have fanned out north and westwards from the capital Bangui in recent weeks in an attempt to control remote areas of the vast country, and to secure the main road from Bangui to Cameroon to where tens of thousands of locals have fled to escape the violence.

 

In an interview with photo blog PetaPixel in October, Lepage, who had been based in South Sudan since July 2012, said she had always wanted to live in places where nobody else wanted to go, and to cover conflicts.

 

"I want the viewers to feel what the people are going through, I'd like them to empathise with them as human beings, rather than seeing them as another bunch of Africans suffering from war somewhere in this dark continent," she said.

 

French army spokesman Gilles Jaron said bodies of four local villagers were also found with Lepage's in the vehicle, along with 10 gunmen who were now being questioned, he said.

 

In the nearby eastern region of Cameroon, suspected rebels from Central African Republic released 10 hostages seized last week, state radio said on Tuesday. Earlier this month, 18 Cameroon hostages were freed from rebels in the same region.

 

(Additional reporting by Elizabeth Pineau in Tblissi, Daniel Flynn in Bangui, Marine Pennetier and Natalie Huet in Paris and Emma Farge in Dakar; Editing by Natalie Huet and Robin Pomeroy)

RSF réagit à l'assassinat d'une photoreporter française en RCA
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Centrafrique-Presse.com
14 mai 2014 3 14 /05 /mai /2014 01:38

 

 

 

Communiqué de presse de l'AMMI confiant l'Ambassade Chrétienne de Bangui et Radio Néhémie à l'Etude de Me Christiane DORAZ SEREFESSENET DUSSEY

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Centrafrique-Presse.com
13 mai 2014 2 13 /05 /mai /2014 20:15

 

 

 

 

 

http://www.ouest-france.fr/sondage-centrafrique-un-francais-sur-deux-soutient-lintervention-2539044 

 

Selon un sondage Ifop pour l'édition du soir, 48% des Français soutiennent l'opération militaire en Centrafrique. C'est plus qu'en février.

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Sangaris n'a jamais eu la cote de Serval. L'opinion publique française préfère visiblement les actions militaires offensives et décisives, comme celle lancée au Mali en janvier 2013, plutôt que les interventions qui tournent à l'opération de police, à l'image de celle décidée en décembre 2013 pour éviter un bain de sang en RCA.

 

Lors du lancement de l'opération Sangaris et du déploiement des premiers soldats français à Bangui, seuls 51 % des sondés se disaient favorables. Ce (demi) soutien public s'est ensuite érodé : 44 % à la mi-décembre, 41 % début janvier, 42 % fin février…

 

Le dernier sondage Ifop, réalisé entre le 7 et le 13 mai pour l'édition du soir, révèle que désormais 48 % des Français soutiennent l'opération en RCA.

 

 

 

Sondage. Centrafrique : un Français sur deux soutient l’intervention
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Centrafrique-Presse.com
13 mai 2014 2 13 /05 /mai /2014 19:48

 

 

 

 

Tbilissi - AFP / 13 mai 2014 20h11 - Une photojournaliste française, Camille Lepage, a été tuée alors qu'elle effectuait un reportage en République centrafricaine (RCA), a annoncé mardi dans un communiqué le président français François Hollande.

 

La jeune femme était âgée de 26 ans et était représentée par le studio Hans Lucas, selon son site internet.

 

Le président de la République a appris avec une grande tristesse le décès de la journaliste Camille Lepage, qui effectuait un reportage en République centrafricaine, écrit la présidence dans un communiqué.

 

La dépouille mortelle de Mme Lepage a été trouvée lors d'une patrouille de la force Sangaris, à l'occasion d'un contrôle effectué sur un véhicule conduit par des éléments santi-balaka, dans la région de Bouar (Ouest), poursuit le texte.

 

Le chef de l'Etat a demandé l'envoi immédiat sur le site du drame d'une équipe française et de la police de la force africaine déployée en RCA et assure que tous les moyens nécessaires seront mis en oeuvre pour faire la lumière sur les circonstances de cet assassinat et retrouver les meurtriers de notre compatriote.

 

Le président Hollande a adressé ses plus sincères condoléances aux proches de la victime.

 

Le ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius a, de son côté, fait part de sa très vive émotion à l'annonce de ce décès. Il ne saurait y avoir d'impunité pour ceux qui, à travers les journalistes, s'en prennent à la liberté fondamentale d'informer et d'être informé, a-t-il fait savoir à l'AFP depuis les Etats-Unis.

 

 (©)  

 

 

Une journaliste française "assassinée" en Centrafrique

 

Une photojournaliste française, Camille Lepage, a été tuée alors qu'elle effectuait un reportage en République centrafricaine. Au moins treize personnes ont - elles été brûlées vives dans une maison d'un village de Centrafrique, a rapporté mardi une source de la gendarmerie à Bangui.

 

La jeune femme était âgée de 26 ans et était représentée par le studio Hans Lucas, selon son site internet.

 

"Le président de la République a appris avec une grande tristesse le décès de la journaliste Camille Lepage, qui effectuait un reportage en République centrafricaine", écrit la présidence dans un communiqué.

 

"La dépouille mortelle de Mme Lepage a été trouvée lors d'une patrouille de la force Sangaris, à l'occasion d'un contrôle effectué sur un véhicule conduit par des éléments anti-balaka, dans la région de Bouar" (Ouest), précise aussi le communiqué.

 

Dans le village où les personnes ont été brûlées, les victimes avaient été réunies de force, notamment par des combattants présumés de l'ex-rébellion Séléka, a expliqué la source de la gendarmerie.

 

Selon cette source, des hommes armés ont attaqué le village Dissikou dans la région de Kaga Bandoro samedi dernier. Ils ont pourchassé et capturé certains habitants.



(ats / 13.05.2014 20h23)

Une journaliste française assassinée en Centrafrique
Une journaliste française assassinée en Centrafrique
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