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6 mai 2014 2 06 /05 /mai /2014 23:08

 

 

 

 par Laurent Correau RFI 6-05-2014 à 22:09

 

Le 20 janvier dernier, l’élection de Catherine Samba-Panza à la présidence de transition en Centrafrique avait créé dans le pays une vague d’espoir. Pour la première fois, une femme prenait la tête du pays et se posait en «maman» rassembleuse. Cent jours plus tard, le bilan a fait déchanter de nombreux Centrafricains : persistance de l’insécurité, violences contre les musulmans, absence de redémarrage économique… La présidente a pris acte ce mardi 6 mai des critiques qui lui sont adressées.

 

Et pour faire face aux défis qui se posent, elle promet un remaniement de l’exécutif. Cent jours. Et toujours la peur. Dans la sous-préfecture de Mala, dans le département de la Kémo, au centre du pays, les populations ont fui des combats entre Seleka et anti-balaka en allant se réfugier en brousse ou en cherchant à rejoindre Sibut, le chef-lieu. Dans l’Ouham, au Nord, d’anciens éléments de la Seleka et des éleveurs peuls ont semé le chaos sur leur route ces derniers jours, incendiant les villages, tuant des civils, poussant les populations à tout abandonner.

 

La force française Sangaris est intervenue ce lundi 5 mai à Boguila, où elle a pu intercepter l’un des groupes de rôdeurs qui a écumé le Nord-Ouest. Peut-être même celui qui avait attaqué l'hôpital de MSF à Boguila le 26 avril dernier et qui avait tué 16 personnes dont 3 personnels de l'ONG. Mais combien de groupes de ce genre reste-t-il encore dans le pays ? Toujours 160 000 déplacés à Bangui Le nombre de déplacés reste l’un des meilleurs indicateurs de la persistance de l’insécurité.

 

A Bangui, la coordination des affaires humanitaires de l’ONU (OCHA) les évalue actuellement à 160 000, répartis sur 43 sites. Un chiffre très en deçà de ceux de décembre et janvier (400 à 500 000 personnes). Mais les enquêtes qui sont réalisées mensuellement par l'Organisation internationale des migrations montrent que beaucoup de ces déplacés n’envisagent pas de retour chez eux à court terme. Dans l'enquête d'avril, ils sont 57% seulement à dire qu'ils envisagent de revenir à leur domicile.

 

L'insécurité continue à être invoquée comme un des principaux motifs, même s’il n'est pas le seul - ou pas le principal. Ainsi, 80% des déplacés interrogés disent qu'ils ne peuvent pas rentrer parce que leurs biens ont été volés et 68% disent que c'est parce qu'ils n'ont pas les moyens de le faire. L'Histoire, elle, retiendra sans doute de ces cent premiers jours de Catherine Samba-Panza la vague de violence qui a frappé la communauté musulmane en dépit de ses appels au calme et à la réconciliation. Le long exode de ces populations musulmanes vers le Tchad et le Cameroun.

 

Ceux qui ont fait le choix de rester sont assiégés, comme les musulmans qui sont dans le quartier du kilomètre 5 à Bangui. Réaménagement de l’exécutif Cent jours, toujours la peur. Pour Catherine Samba-Panza, la tâche n'est à vrai dire pas simple : l’Etat centrafricain est sans moyens, complètement désorganisé à l'intérieur du pays, avec des forces de sécurité en cours de reconstruction et la présidente de transition fait face à des groupes armés complètement éclatés. On l'a vu à Bria, où deux tendances de la Seleka étaient en désaccord sur la conduite à tenir face aux forces internationales.

 

A Bangui, deux figures de l'ex-rébellion, l'un de ses fondateurs et l'ancien chef d'état-major se disputent le leadership du mouvement. Les anti-balaka eux-mêmes sont divisés. Cette multiplication des interlocuteurs ne facilite pas, bien évidemment, les choses. Dans le discours qu’elle a prononcé ce mardi dans l’enceinte du CNT (Conseil national de transition), Catherine Samba-Panza a pris acte de tous les reproches faits à son bilan. Elle les a patiemment énumérés : situation sécuritaire, prolifération des armes, risque de partition du pays, impunité, non reprise économique, poursuite des trafics...

 

La présidente de transition n’a pas cherché à y répondre. « Sur l’ensemble de ces critiques, s’est-elle contentée de dire, des réponses appropriées seront apportées, je vous l’assure ». Deux annonces, toutefois, pour les critiques les plus directes, celles qui concernent la constitution de l'exécutif, gouvernement et cabinet. La présidente de transition était accusée d’avoir privilégié des proches, ou des natifs de sa région, et plus généralement d’avoir accumulé les erreurs de recrutement. Catherine Samba-Panza a annoncé qu'elle procéderait à une refonte du cabinet présidentiel et que le gouvernement serait réaménagé pour être « plus inclusif et plus représentatif ».

 

 

La présidente centrafricaine condamne les meurtres d'humanitaires

 

06/05/14 (AFP) La présidente de transition centrafricaine Catherine Samba Panza a condamné mardi à Bangui, lors d'un discours pour les 100 jours de sa présidence, les récentes attaques contre des humanitaires perpétrées par des groupes armés. "La mort, il y a quelques jours dans des conditions atroces (...) de trois employés de Médecins sans frontières (MSF) (...) m'amène à condamner fermement cet acte particulièrement odieux et à présenter mes condoléances les plus émues aux familles des différentes victimes", a déclaré Mme Samba Panza, lors d'une cérémonie organisée pour marquer symboliquement les 100 jours de son accession à la présidence.

 

"Nous continuerons sans relâche à dialoguer avec les forces internationales pour que la population soit mieux sécurisée", a martelé la présidente. La semaine dernière, un groupe d'hommes armés assimilés à l'ex-rébellion Séléka a attaqué un hôpital de MSF dans la région de Nanga Boguila (nord), tuant au moins 22 personnes dont trois employés centrafricains de l'ONG. Mercredi, ce sont trois autres personnes accompagnant un convoi de l'ONG Aide médicale internationale (AMI) qui ont été tuées à Ndélé (nord-est). MSF a réagi lundi, en indiquant dans un communiqué vouloir "limiter, en signe de protestation et pendant une semaine, ses activités médicales en RCA et dans les pays limitrophes au seul maintien de ses services d'urgence".

 

Dans son communiqué, l'ONG se disait notamment "consternée que le gouvernement de transition de la RCA et les représentants des groupes armés n'aient pas largement et fermement condamné le massacre de Boguila" et les exactions commises quotidiennement dans le reste du pays, leur rôle étant de "prendre position face à de tels actes".

 

Depuis la prise de pouvoir de la rébellion Séléka en mars 2013, renversée en janvier 2014, la Centrafrique vit une crise sans précédent, rythmée par les exactions de l'ex-rébellion de la majorité musulmane en déroute, et celles des milices majoritairement chrétiennes anti-balaka. Depuis le début de la crise, les ONG ont régulièrement été des cibles privilégiées de pillages.

 

 

 

La présidente centrafricaine promet un remaniement gouvernemental

 

BANGUI 6 mai 2014 (Reuters) - La présidente centrafricaine par intérim, Catherine Samba-Panza, s'est engagée mardi à remanier son gouvernement afin de le rendre plus représentatif, cent jours après sa nomination qui n'a pas réussi à mettre fin aux affrontements entre chrétiens et musulmans.

 

Elle a reconnu que l'absence de progrès politiques ne pouvait qu'entretenir la colère de la population, tout comme la présence dans le gouvernement d'une majorité de ministres originaires comme elle de l'est du pays.

 

Les membres de la puissante milice chrétienne anti-balaka se plaignent de ne pas être représentés au sein du gouvernement de transition et refusent de coopérer avec lui. "Le gouvernement va être remanié pour être plus large et plus représentatif", a promis la présidente devant le Conseil national de transition (CNT), reconnaissant l'urgente nécessité d'un dialogue politique ouvert à tous.

 

Catherine Samba-Panza a reconnu que certaines critiques contre son gouvernement étaient "légitimes" mais a demandé plus de temps pour répondre aux terribles défis posés à la République centrafricaine, face à une violence qui suscite "la haine et la colère dans les coeurs de la grande majorité de la population".

 

Plus d'un an après le début de la crise en Centrafrique, les violences restent quotidiennes dans le pays malgré la présence de près de 6.000 soldats de la force africaine Misca déployés aux côtés des 2.000 soldats français de l'opération Sangaris. La force européenne Eufor-RCA, qui a été déclarée opérationnelle la semaine dernière, doit quant à elle progressivement monter en puissance pour atteindre 800 hommes en juin.

 

(Hubert-Mary Djamany, Guy Kerivel pour le service français)

Centrafrique: cent jours de transition, bilan amer(RFI)
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6 mai 2014 2 06 /05 /mai /2014 22:59

 

 

 

                                                              COMMUNIQUE

 

Le Directoire Politique de la Convention Républicaine pour le Progrès Social (CRPS) adresse ses condoléances les plus émues au Parti de l’Unité Nationale (PUN) pour le décès de son Président Fondateur Jean-Paul NGOUPANDE survenu le 4 mai 2014 à Paris.

 

Cette disparition prématurée est une grande perte pour notre pays au service duquel il a consacré toute sa vie.

 

                                                          Fait à Paris le 05 mai 2014

 

 

                                                      Le Président Me Nicolas TIANGAYE

Communiqué nécrologique de la CRPS
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6 mai 2014 2 06 /05 /mai /2014 17:30

 

 

 

 APA – Douala (Cameroun) 2014-05-06 14:18:31 - L’Union européenne vient de débloquer près de 400 millions de francs CFA d’aide urgente pour la prise en charge des réfugiés centrafricains vivant au Cameroun, au Congo en République démocratique du Congo et au Tchad. Ce financement vient s'ajouter à l'aide de 260 millions de francs CFA déjà accordée par la Commission aux réfugiés centrafricains depuis que la crise a gagné en intensité dans ce pays, en décembre dernier.

 

L'aide de l'UE contribuera à « répondre aux besoins humanitaires de base comme le logement, la nourriture, la santé, la protection, l'eau, l'assainissement et l'hygiène, et sera réparti à parts égales entre le Cameroun et le Tchad, les pays voisins qui font face aux plus gros afflux de réfugiés », précise un communiqué de la Commission de l'UE. De passage au Cameroun,

 

Mme Kristalina Georgieva, commissaire européenne chargée de la coopération internationale, de l'aide humanitaire et de la réaction aux crises, a déclaré que «la situation effroyable en République centrafricaine provoque une crise dans toute la région, et comme le nombre de réfugiés continue d'augmenter, il y a peu de chances que ceux-ci puissent rentrer chez eux. Ils sont tous dépendants de notre aide humanitaire rapide pour survivre».

 

« L'arrivée de la saison des pluies va inexorablement encore aggraver la situation humanitaire, à moins que la communauté internationale ne renforce son soutien dès à présent. Il est absolument essentiel que tous les Centrafricains forcés de fuir leur foyer se voient offrir une chance de le regagner en toute sécurité, en particulier les nombreux musulmans qui ont dû fuir la violence interreligieuse des derniers mois.», a-t-elle insisté.

 

Selon les estimations, la crise actuelle en République centrafricaine (RCA) aurait déjà contraint près de 200 000 personnes depuis décembre à se réfugier au Cameroun, au Tchad, en République démocratique du Congo (RDC) et en République du Congo, ce qui porte le nombre de réfugiés centrafricains dans les pays voisins à près de 350 000.

 

http://apanews.net/news/fr/article.php?id=602980#sthash.YrNWL5cE.dpuf

Près de 400 millions de FCFA de l ' UE pour la prise en charge des réfugiés centrafricains
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6 mai 2014 2 06 /05 /mai /2014 17:11

 

 

 

 

 APA-Bangui (Centrafrique) - 2014-05-06 14:39:47 La Banque mondiale a signé avec la Centrafrique un accord de financement d’un montant de quinze milliards de FCFA destiné au projet d’urgence de restauration des services publics (PURSeP). Le PURSeP axé sur la reprise du fonctionnement de l'administration publique, est une étape majeure dans la sortie de crise qui vise à doter le gouvernement des financements nécessaires pour la restauration des services publics à travers le paiement des salaires.

 

L'accord de financement a été signé lundi par la ministre du Plan, Florence Limbio, et le représentant-résident de la banque mondiale pour la République Centrafricaine (RCA), Maidou Ibrahima. L'enveloppe est repartie en don de 12 milliards et en crédit de trois milliards de FCFA.

 

Selon une source proche de la Banque mondiale, le financement du PUReSP constitue le quatrième pilier de la réponse de l'institution financière internationale à la crise centrafricaine. ‘'L'objectif ultime du PURSeP n'est pas seulement le paiement des salaires mais plutôt la reprise de la fourniture des services publics aux populations'', a souligné Maidou Ibrahima.

 

Il a par ailleurs lancé un appel aux fonctionnaires de rejoindre leurs postes là où la sécurité le permet. ‘'Cette enveloppe financière permettra au gouvernement de commencer à payer le salaire des fonctionnaires et agents de l'Etat à partir du mois de mai'', s'est félicitée la ministre Florence Limbio.

 

Elle en a profité pour interpeller la conscience professionnelle des fonctionnaires et agents de l'Etat, leur rappelant le ‘'respect des horaires de travail'' qui exigent que l'on soit à son bureau de 7h30 à 15h30. Le 17 mars dernier, il y a eu signature de la convention de financement du projet d'urgence en réponse à la crise alimentaire et à la relance de l'agriculture d'un montant de 10 milliards.

 

http://apanews.net/news/fr/article.php?id=602985#sthash.Z7XeRNZB.dpuf

15 milliards de la Banque mondiale pour l'administration centrafricaine
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6 mai 2014 2 06 /05 /mai /2014 16:55

 

 

 

 

 

APA-Bangui (Centrafrique) 06/05/14- La présidente de la transition en Centrafrique, Catherine Samba-Panza, a promis, mardi à Bangui, de poursuivre l’œuvre de réconciliation nationale entreprise sous son magistère, en encourageant le retour des déplacés internes et surtout en mettant en place un nouveau ‘’Gouvernement inclusif’’, capable de faire face aux ’’grands défis’’ auxquels est confronté son pays.

 

Le nouveau Gouvernement qu'attend beaucoup de Centrafricains sera ‘'inclusif et représentatif. Il comprendra des femmes et des hommes capables de relever par des actions concrètes les grands défis'', a notamment dit Samba Panza dans un discours prononcé à l'occasion de ses 100 jours passés à la tête du pays. Elle s'exprimait devant les forces vives de la nation, notamment le gouvernement, les conseillers nationaux, le corps diplomatique, réunis dans l'hémicycle de l'assemblée nationale.

 

''Trois mois d'exercice de pouvoir peut paraître insuffisants pour porter un jugement sur l'action gouvernementale pour relever tous les défis auxquels la RCA est confrontée'', a relevé Catherine Samba-Panza, avant de souligner : ‘'bien qu'il reste beaucoup à faire, la vie reprend petit à petit en Centrafrique''. Au sujet du retour des personnes déplacées internes dans leurs foyers, elle a déclaré : ‘' à notre arrivée aux affaires l'on comptait presque un million six cent mille déplaces internes.

 

Elles n'avaient ni accès aux soins ni à l'eau potable ni à l'assistance humanitaire. Face à cette situation humanitaire catastrophique, nous avons œuvré pour le retour des milliers dans leurs foyers''. Elle s'est félicitée de la mobilisation de la communauté internationale pour aider la RCA à sortir de cette crise, promettant une bonne collaboration entre les institutions de la république. ' 'Je privilégie, a-t-elle affirmé, la concertation avec les forces vives de la nation et entre les instances dirigeantes de transition''.

RCA : vers un nouveau ''Gouvernement inclusif'' pour relever les ''grands défis'' (Samba-Panza)
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6 mai 2014 2 06 /05 /mai /2014 16:48

 

 

 

 06/05/14 (La Voix du Nord)

 

Des éléments du GTIA Dragon de la force Sangaris, progressant sur la RN1, l'axe majeur entre le Cameroun et Bangui, ont été accrochés lundi 5 mai par une colonne adverse à hauteur de la localité de Boguila à 450 km au nord-ouest de la capitale (photo de l'accrochage, ministère de la Défense). Pas de blessé du côté français qui a dû riposter sévèrement, aux missiles MILAN et Eryx, au mortier de 81 mm, pour disperser cette bande d'une quarantaine d'hommes lourdement armée qu'on soupçonne de perpétrer des exactions et des pillages depuis une dizaine de jours dans la région.

 

Le GTIA (groupement tactique interarmes) Dragon est installé à Bossangoa au nord-ouest de la Centrafrique depuis quelques semaines, remplaçant les troupes tchadiennes de la MISCA parties le 10 avril. C'est un axe stratégique, la RN1, Main Supply Road, la route principale d'approvisionnement entre le Cameroun et Bangui tout au sud de la Centrafrique.

 

La patrouille du GTIA Dragon, armé à Bossangoa par le RMT (régiment de marche du Tchad) de Meyenheim (deux sections d'infanterie) et le 12e RC (cuirassiers) d'Olivet (l'état-major tactique et un peloton blindé), tentait de prendre contact avec un détachement camerounais de la MISCA, en position à Paoua au nord de la Centrafrique, quand un renseignement fit état de la progression rapide d'une colonne d'une quarantaine d'adversaires, composée de pick-up et de motos en provenance de Bémal à la frontière tchadienne (d'où la suspicion sur d'anciens miliciens de la Séléka).

 

Le détachement Sangaris se déploya pour protéger le village et barrer la route à cette bande " lourdement armée, avec de l'armement de combat, pas ancestral ", souligne le colonel Gilles Jaron, porte-parole de l'état-major des armées. "Nos adversaires ont immédiatement engagé le combat, visiblement décidés à s'emparer de la position ", constate le colonel Jaron. Le contact, établi après 16 h, dura pendant trois heures jusqu'à la nuit. Les soldats de Sangaris ont fait usage de missiles MILAN et Eryx (antichars) et de mortiers de 81 mm. Une frappe aérienne d'une patrouille d'avions de chasse, venant de N'Djamena, a apporté son concours.

 

Saluons au passage le travail du photographe et militaire anonyme (crédit photo EMA). Les combats ont cessé avec la nuit. Les adversaires en profitant pour s'enfuir de la zone. Pas de bilan précis officiel pour l'heure. " On pense avoir détruit une partie de la colonne adverse ", commente-t-on. Détruire signifiant à la fois : tuer, blesser ou anéantir des véhicules. Ce " TIC " (troops in contact) est assez notable. Depuis décembre, Sangaris a plutôt eu affaire, dans Bangui et ailleurs à des contacts sporadiques, voire individuels. Là, il s'agissait d'une quarantaine d'hommes entrant résolument dans une logique de combat. Une affaire sérieuse à surveiller de près.

 

Une manœuvre de Sangaris (pas de détails opérationnels donc) a actuellement lieu pour sécuriser la zone et rétablir la sécurité. L'hôpital de Boguila avait été ainsi attaqué le 26 avril par d'anciens de la Séléka. Seize personnes avaient été tuées, dont trois membres de l'ONG Médecins sans frontières qui s'est retirée de la RCA depuis.

 

http://defense.blogs.lavoixdunord.fr/archive/2014/05/06/la-f...

 

 

RCA: violent accrochage entre Sangaris et des rebelles à Boguila

 

RFI - 06/05/14 - Un accrochage s'est produit, lundi 5 mai, entre les forces françaises et un groupe armé à Boguila, dans le nord-ouest de la Centrafrique, a-t-on appris ce mardi auprès de l'état-major des forces françaises.

 

Une région théâtre, il y a une dizaine de jours, d'une attaque meurtrière contre un hôpital. Depuis l'attaque du 26 avril contre l'hôpital de Boguila, les autorités locales, la préfète de l'Ouham, la représentante du département au sein de Parlement de transition, réclamaient une intervention dans la région. C'est certainement ce qui a poussé l'opération Sangaris à lancer une mission de reconnaissance entre Bossangoa et Paoua, dans des zones où la force française n'était pas déployée. « Un nouveau raid meurtrier était en préparation », assure une source militaire.

 

Avant même d'arriver à Paoua, où les hommes de Sangaris devaient rejoindre la Misca, les Français ont été alertés. Une quarantaine de miliciens circulant en Pick-up et en motos, lourdement armés, ont été repérés descendant depuis la localité de Bémal à l'extrême Nord-Ouest, près de la frontière avec le Tchad. Bémal, c'est là où s'étaient repliés les éléments identifiés comme étant des Seleka responsables de l'attaque de Boguila, il y a 10 jours. Ce qui a fait dire à l'état-major que le groupe repéré lundi était peut-être « la bande » à l'origine des exactions rapportées ces derniers jours.

 

Trois heures de combats sans perte côté français Le groupe a été intercepté à l'entrée de Boguila en fin d'après-midi. Immédiatement assure l'état-major, « les miliciens ont engagé le combat. Ils ont tenté une manœuvre de débordement ». En clair, ils ont essayé d'encercler les Français. Sangaris a alors riposté avec force : tirs de mortiers, tirs de missiles antichars Milan et une frappe aérienne réalisée à partir d'un avion venant de Ndjamena. Les combats ont duré jusqu'à la tombée de la nuit.

 

Selon un bilan donné par les militaires français il y a eu « plusieurs morts dans les rangs des assaillants et des véhicules détruits », sans plus de précision pour le moment. Toute la nuit, les patrouilles se sont poursuivies, mais une partie du groupe de miliciens serait parvenue à s'échapper.

 

http://www.rfi.fr/afrique/20140506-rca-violent-accrochage-en...

La force Sangaris accrochée dans le nord-ouest de la Centrafrique
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6 mai 2014 2 06 /05 /mai /2014 11:22

 

 

 

 

 

PARIS, 6 mai 2014 (AFP) - Plusieurs rebelles ont été tués en Centrafrique lors d'un affrontement avec des militaires français de la force Sangaris lundi dans le nord-ouest du pays, a annoncé mardi l'état-major français à Paris. Les affrontements se sont produits à environ 450 km au nord-ouest de Bangui et ont duré pendant environ trois heures, avec appui aérien d'avions de chasse français venus de N'Djamena (Tchad), selon cette source. Il n'y a pas eu de blessé français.

 

"Des éléments de Sangaris ont été attaqués par un groupe armé important, d'une quarantaine d'individus, engagés dans un raid sur une route provenant du nord de la RCA (République centrafricaine) et allant en direction du village de Boguila", a précisé à l'AFP le colonel Gilles Jaron, porte-parole de l'Etat-major. La colonne de rebelles était équipée de motos, de pick-up et lourdement armée, selon le colonel Jaron. Les rebelles ont immédiatement engagé le combat "pour s'emparer de notre position". "Face à l'agressivité de cet adversaire, la force française a eu recours à de l'armement lourd, mortiers, missiles anti-chars. Il y a eu un appui aérien d'avions de chasse venus de N'Djamena", selon le responsable militaire.

 

Les combats se sont interrompus à la tombée de la nuit, une partie de la colonne adversaire ayant été détruite et d'autres attaquants s'étant "exfiltrés". La nuit a été calme et les soldats de Sangaris procédaient à des patrouilles dans cette zone difficile d'accès, où la force africaine Misca était absente et où des exactions ont été rapportées, attribuées à l'ex-rébellion Séléka et à des Peuls armés. L'opération française en Centrafrique a débuté le 5 décembre

 

 

 

Accrochage entre forces françaises et un groupe armé en RCA

 

PARIS 06/05/14 (Reuters) - Un accrochage s'est produit lundi entre les forces françaises et un groupe armé à Boguila, dans le nord-ouest de la Centrafrique, théâtre il y a une dizaine de jours d'une attaque meurtrière contre un hôpital, a-t-on appris mardi auprès de l'état-major des forces françaises. Lundi, en fin d'après-midi, des éléments de la force Sangaris ont été attaqués par un groupe "d'une quarantaine d'individus lourdement armés" à hauteur de la localité de Boguila, située à 450km au nord de la capitale Bangui, a indiqué le colonel Gilles Jaron, porte-parole des armées françaises, à Reuters.

 

"Quand nous sommes arrivés à hauteur de cette localité, dans le cadre d'une mission de reconnaissance de Bossangoa à Paoua, nous avons eu des informations sur la progression rapide d’éléments lourdement armés qui se dirigeaient vers Boguila. Nous nous sommes déployés pour protéger la ville et barrer la route de cette colonne." "Les éléments armés ont immédiatement engagé le combat. Les combats ont duré trois heures et une partie de la colonne a été détruite, les autres se sont exfiltrés", a-t-il ajouté, précisant qu'aucun soldat français n'avait été blessé au cours de ces affrontements.

 

Face à un "groupe armé agressif qui cherchait à s'emparer de la position française", Sangaris a fait appel à deux avions de chasse venus de N'Djamena et a eu recours à des mortiers et des missiles anti-chars. L'hôpital de Boguila a été le théâtre d'une attaque meurtrière le 26 avril dernier qui a fait 22 morts, dont trois employés de Médecins sans Frontières (MSF). Face à la dégradation de la situation sur le terrain, l'ONG a annoncé lundi qu'elle suspendait pendant une semaine ses activités en RCA, au Tchad, au Cameroun et en République démocratique du Congo (RDC).

 

"Il pourrait s’agir de la bande armée à l’origine des exactions" rapportées ces derniers jours, a indiqué le colonel Jaron. Plus d'un an après le début de la crise en Centrafrique, les violences restent quotidiennes dans le pays malgré la présence de près de 6.000 soldats de la force africaine Misca déployés aux côtés des 2.000 soldats français de l'opération Sangaris. La force européenne Eufor-RCA, qui a été déclarée opérationnelle la semaine dernière, doit quant à elle progressivement monter en puissance pour atteindre 800 hommes en juin.

 

(Marine Pennetier, édité par Yves Clarisse)

Attaque contre des militaires français en Centrafrique: plusieurs rebelles tués (Etat-major français)
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6 mai 2014 2 06 /05 /mai /2014 11:17

 

 

 

 RFI - 06/05/14

 

La présidente de la transition centrafricaine Catherine Samba-Panza doit prononcer ce mardi matin une allocution dans l'hémicycle du Conseil national de transition pour présenter le « bilan des cent jours de la transition ». 100 jours après son élection, la persistance de l'insécurité a refroidi les espoirs que beaucoup avaient placés en elle. Les activités reprennent à Bangui, certains déplacés sont rentrés chez eux. Mais 100 jours après l'accession au pouvoir de Catherine Samba-Panza – le 20 janvier dernier –, de nombreux Centrafricains font un constat amer : la sécurité qui était le premier objectif de la transition n'est toujours pas revenue.

 

« Nous avons toujours de la violence à Bangui, regrette Joseph Bindoumi, le président de la Ligue centrafricaine des droits de l'homme, et elle s'est accrue dans l'arrière-pays ». En 100 jours, les autorités de transition ont noué des contacts avec certains groupes Seleka et anti-balaka. Mais d'autres continuent à semer la terreur dans le pays. Ces dix derniers jours, une centaine de personnes sont mortes dans le Nord-Ouest et au Centre lors d'attaques impliquant anti-balaka, Seleka et éleveurs peuls.

 

Le principal échec de ces 100 jours restera sans doute l'incapacité des forces internationales et des autorités de transition à stopper les violences contre les musulmans. Des violences qui ont conduit la plus grande partie de la communauté à l'exode. « Je dis personnellement que le bilan de cette dame est négatif, se lamente l'un des derniers musulmans de Bangui restés au kilomètre 5. Rien n'a avancé pour notre sécurité. Nous ne sommes plus qu'un tout petit nombre, sur un petit périmètre et les menaces se poursuivent continuellement ».

 

http://www.rfi.fr/afrique/20140506-centrafrique-100-jours-ca...

100 jours de Samba-Panza: le souffle d’espoir étouffé par la violence (RFI)
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6 mai 2014 2 06 /05 /mai /2014 11:14

 

 

 

 05/05/14 (AFP) Le secrétaire d'Etat américain John Kerry a salué lundi l'engagement de l'Angola pour stabiliser la Centrafrique, se félicitant à l'avance des initiatives de la diplomatie angolaise et de l'"assistance supplémentaire" que Luanda doit apporter au pays. "Le président (angolais Eduardo) dos Santos nous a assuré qu'il entendait rester très mobilisé sur la Centrafrique et qu'il organiserait bientôt des rencontres afin d'obtenir des avancées sur ce dossier", a déclaré le secrétaire d'Etat américain avant de quitter Luanda, dernière étape de sa tournée africaine.

 

"Il va s'engager avec les autres chefs d'Etat de la région et apporter une assistance supplémentaire, comme nous allons le faire", a ajouté le chef de la diplomatie américaine, sans mentionner si cette aide complémentaire inclurait l'envoi de troupes. "Je pense que l'Angola est prêt à (...) jouer un rôle de premier plan afin d'amener les dirigeants (centrafricains) à faire baisser le niveau de violence et protéger la population", a-t-il souligné, à l'issue d'un entretien dans la matinée avec le président angolais José Eduardo dos Santos.

 

En décembre, le président américain Barack Obama avait annoncé le déblocage de 60 millions de dollars supplémentaires d'aide militaire pour l'opération des forces étrangères en République centrafricaine, portant à 100 millions de dollars la contribution américaine. En mars, l'Angola a annoncé l'octroi d'une aide de 10 millions de dollars au pays pour soutenir le fonctionnement du gouvernement de transition et répondre à la crise humanitaire en cours, après une visite à Luanda de la présidente centrafricaine, Catherine Samba Panza. Mais jusqu'à présent l'Angola, sorti dévasté d'une violente guerre civile en 2002, a toujours catégoriquement refusé d'envoyer des effectifs militaires à l'étranger.

 

La Centrafrique est plongée dans le chaos et un engrenage de violences communautaires entre chrétiens et musulmans depuis le renversement en mars du président François Bozizé par une coalition hétéroclite à dominante musulmane, la Séléka. L'Union africaine a décidé de porter sa force en Centrafrique (Misca) à 6.000 hommes, contre 3.600 initialement prévus. Actuellement, la Misca compte quelque 5.000 hommes, soutenus par 2.000 soldats français.

Kerry salue la volonté de l'Angola d'aider à stabiliser la Centrafrique
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6 mai 2014 2 06 /05 /mai /2014 11:10

 

 

 

 

 05/05/14 (AFP) Près de 30 personnes ont été tuées et une dizaine blessées en Centrafrique dans des affrontements en cours depuis jeudi autour de la localité de Mala (200 km au nord-est de Bangui) entre combattants Séléka à des miliciens anti-balaka, a-t-on appris lundi de source militaire africaine. "Les informations en notre possession font état de violents affrontements en cours depuis jeudi dans la région de Mala entre anti-balaka et ex Séléka.

 

On déplore près d'une trentaine de morts, pour la plupart des civils, et plus d'une dizaine de blessés. Des centaines de personnes sont obligées de fuir en brousse", a déclaré à l'AFP sous couvert d'anonymat un officier de la force africaine en Centrafrique (Misca). D'autres ont trouvé refuge dans des localités voisines, selon la même source. Selon des habitants de Mala joints au téléphone par l'AFP depuis Bangui, le centre de la localité est désormais occupé par des combattants Séléka qui se livrent à des exactions contre les civils.

 

"Ils tuent, pillent, volent et violent impunément. Il n'y a personne pour protéger la population contre leurs exactions. Même l'église catholique de Mala a été saccagée, et ceux qui s'y étaient réfugiés ont essuyé des tirs et obligés de fuir", a raconté l'un d'eux Eric Kétégaza, ajoutant qu'il avait fui la localité. En dépit de la présence de forces internationales qui seront relayées en septembre par des Casques bleus, les violences restent quotidiennes en Centrafrique où la population et les organisations humanitaires sont la cible d'attaques de groupes armés, ex Séléka à dominante musulmane ou anti-balaka majoritairement chrétiens.

 

Médecins sans frontières (MSF) a ainsi annoncé lundi qu'elle allait réduire temporairement ses activités en Centrafrique après l'attaque fin avril d'un hôpital du nord-ouest du pays. "MSF a décidé de limiter, en signe de protestation et pendant une semaine, ses activités médicales en RCA et dans les pays limitrophes au seul maintien de ses services d'urgence", indique un communiqué de l'ONG. L'organisation humanitaire explique avoir pris cette décision suite à l'attaque le 26 avril de l'hôpital de la ville de Boguila (450 km au nord de Bangui), où 22 personnes dont 3 membres de son personnel humanitaire ont été tuées.

Centrafrique: près de 30 tués dans des affrontements en province
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