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  • : informations générales sur la république centrafricaine et l'Afrique centrale
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20 mai 2014 2 20 /05 /mai /2014 13:44

 

 

 

 

 

Togo  5/20/2014 12:06:38 PM - L’expérience « difficile » de la mutation démocratique au Togo peut servir à sortir la République Centrafricaine de la crise qui la secoue aujourd’hui. Ces propos sont ceux de l’ancien premier ministre centrafricain, Martin Ziguélé sur la télévision LCF lundi dernier.

 

Après avoir salué l’intervention qu’a faite le chef de l’Etat togolais, Faure Gnassingbé lors de son dernier déplacement en France en exhortant François Hollande, le président français à « mettre tout son poids militaire, diplomatique et financier pour aider la Centrafrique à se relever », le président du parti Mouvement de Libération du Peuple Centrafricain (MLPC) a dit en quoi le Togo peut contribuer au retour de la paix dans son pays.

 

« J’ai vécu cette période difficile de mutation démocratique et le rôle que les forces de défense et de sécurité ont joué pour que le Togo puisse rester debout. Je pense que c’est une expérience qui peut servir à la République centrafricaine pour ne pas continuer à s’effondrer », a-t-il déclaré.

 

L’effondrement d’un Etat, a-t-il rappelé, a des conséquences, « pas seulement dans la sous-région mais dans toute la région africaine ».

 

En témoigne, selon lui, l’effondrement de la Libye qui est directement à la base de ce qui est vécu au Mali, au Nigéria avec Boko Haram, en Centrafrique et ailleurs.Au nom de cette solidarité et au nom de l’expérience du Togo, il peut beaucoup apporter en matière de conseil et d’appui à la République Centrafricaine », a-t-il martelé.

 

Entre 1988 et 2000, Martin Ziguélé a résidé au Togo.

 

Telli K. 

 

Source : | AfreePress  

L’expérience du Togo peut profiter à la République centrafricaine, selon Martin Ziguélé
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20 mai 2014 2 20 /05 /mai /2014 12:35

 

 

 

 

20/05/14 (AFP)

 

Une soixantaine de personnes ont rendu hommage mardi matin sur le parvis de l’Hôtel de Ville, à Paris, à la photojournaliste Camille Lepage, tuée la semaine dernière lors d’un reportage en Centrafrique, au moment où ses obsèques se déroulaient à Angers.

 

Vers 10 heures, les participants, parmi lesquels de nombreux journalistes et photographes, sont venus saluer la mémoire de la jeune femme devant une petite estrade et une photo de la reporter de 26 ans. Lorenzo Virgili, de l’agence Hans Lucas qui diffusait les photos de Camille Lepage et qui était à l’origine de ce rassemblement, a appelé les participants à respecter une minute de silence et à signer un livre d’or qui sera envoyé à la famille de la journaliste.

 

C’est un «hommage qui peut sembler dérisoire, mais qui est essentiel: c’est rendre justice à ce qu’a été sa vie, sa vocation de photoreporter», a expliqué à l’AFP Christophe Deloire, secrétaire général de Reporters sans frontières (RSF), qui participait à cette cérémonie. Edith Bouvier, grand reporter grièvement blessée en Syrie en 2012 et rapatriée en France, a loué le «courage et la volonté» de Camille Lepage. «Etre là aujourd’hui, c’est se rappeler qu’elle était ce que nous devons tous être», a-t-elle souligné, regrettant d’avoir à se rendre trop souvent à ce genre de cérémonie «pour des potes».

 

D’autres anonymes, comme Nicolas, photographe amateur qui a eu connaissance de l’évènement par Facebook, sont venus «par solidarité» : «J’admire ce qu’ils font. [...] Les gens sont vraiment contents d’avoir des images mais ils ne veulent pas payer pour. C’est triste de finir comme ça».

 

Camille Lepage, photographe indépendante, a été tuée dans une embuscade dans la région de Bouar (ouest), près du Cameroun et du Tchad, l’une des plus touchées par les affrontements entre groupes armés qui font rage en Centrafrique. Sa mort a été annoncée le 13 mai par l’Elysée. Les obsèques de la journaliste devaient être célébrées mardi matin en la cathédrale d’Angers, ville dont elle était originaire. 

Hommage à la journaliste tuée en Centrafrique à Paris
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20 mai 2014 2 20 /05 /mai /2014 11:09

 

 

 

 

La Suisse sanctionne l'ex-président centrafricain

 

http://www.swissinfo.ch/fre/nouvelles_agence/international/La_Suisse_sanctionne_lex-president_centrafricain.html?cid=38619800

 

20 mai 2014 - 09:30

 

La Suisse a décrété des sanctions contre l'ancien président centrafricain François Bozizé, renversé en mars 2013, et deux chefs de milices responsables des violences dans ce pays. Les sanctions consistent en un gel des avoirs et une interdiction de voyager.

 

La Confédération s'aligne ainsi sur l'ONU, qui a inscrit le 10 mai ces trois personnes sur sa liste noire. Les sanctions helvétiques prennent effet ce mardi, a indiqué le Secrétariat d'Etat à l'économie (SECO). Il s'agit des trois premiers noms de responsables centrafricains visés par des sanctions.

 

Outre François Bozizé, cette liste comprend Nourredine Adam, un des chefs de l'alliance majoritairement musulmane Séléka, qui avait pris le pouvoir en mars 2013, et Lévy Yakété, un proche du président déchu qui dirige les miliciens chrétiens "anti-balaka", coupables de nombreux actes de violence contre la population musulmane.

 

Obstacles à la paix

 

L'ONU accuse les trois hommes "d'avoir commis ou soutenu des actes qui vont à l'encontre de la paix, de la stabilité et de la sécurité" en Centrafrique. Selon les Nations unies, depuis le coup d'Etat de mars 2013, M. Bozizé "a fourni un soutien matériel et financier à des miliciens (...) qui cherchent à le ramener au pouvoir", c'est-à-dire des anti-balaka et d'anciens membres de l'armée.

 

Levy Yakété (ou Yakité) est quant à lui accusé d'avoir ordonné l'arrestation de personnes liées à la Séléka et d'avoir organisé la distribution de machettes à de jeunes chrétiens au chômage pour attaquer les musulmans.

 

Nourredine Adam, l'un des principaux dirigeants de la Séléka, avait pris après le coup d'Etat la tête des services de renseignements du nouveau régime. Il s'est rendu coupable, selon l'ONU, d'arrestations arbitraires, de tortures et d'exécutions sommaires. Il "dirige activement" les anciens rebelles et supervise les attaques contre les quartiers chrétiens, selon le comité.

 

Pas d'exportations d'armes

 

L'ordonnance prise par le SECO interdit également de fournir des biens d'équipement militaires en République centrafricaine. Selon le Conseil fédéral, cet embargo n'aura pas de conséquences pratiques: la Suisse n'a pas fourni de matériel de guerre à cet Etat depuis plus de dix ans. 

Centrafrique : Après l'Onu et les USA, la Suisse décrète des sanctions contre François Bozizé
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20 mai 2014 2 20 /05 /mai /2014 11:06

 

 

 

 

20/05/14 (Agence d'information d'Afrique centrale)

 

À Bangui, le mouvement anti-balaka qui règne en maître et en horreur depuis la chute de l’ancien président de transition, Michel Djotodia, ne parle plus le même langage. Le nouveau nom qui vient d’apparaître à l’issue d’une réunion qui a eu lieu la semaine dernière, rend furieux l’ancien dirigeant, Patrice Édouard Ngaissona, qui parle de mascarade Ce nouveau nom, c’est celui de Sébastien Wénezoui, un anti-balaka basé au camp de déplacés de Mpoko qui dit avoir été porté à la tête du mouvement. Il a affirmé que Ngaissona, qui devient désormais son adversaire, n’est plus le coordonnateur général des anti-balaka.

 

« On l’a pris au début comme un responsable politique mais il y a un problème : nous ne voulons pas que notre mouvement prenne une tournure politique. Notre mouvement avait un but, qui était de faire partir Djotodia du pouvoir, et cet objectif a été atteint. Nous voulons garder notre crédibilité, nous ne sommes pas des politiciens. La première chose que nous envisageons de faire, c’est de chercher à réconcilier le milieu musulman et le milieu chrétien », a-t-il déclaré.

 

Par ailleurs, il a annoncé qu’il souhaitait travailler avec les séléka et les représentants de la communauté musulmane en vue de publier une déclaration conjointe appelant à la fin des affrontements. « Chaque chef doit contrôler ses éléments sur le terrain. Je les appelle à se comporter de manière responsable. Un élément des anti-balaka qui agresse un musulman, nous serons obligés de le remettre à la gendarmerie », a-t-il précisé.

 

De son côté, Patrice Édouard Ngaissona a répliqué en balayant d’un revers de la main la déclaration qui nomme son rival, et dit avoir gardé sa place de coordonnateur du mouvement. Il a insisté sur les risques de conflit interne que cette situation fait peser. Sur le plan diplomatique, le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a effectué dimanche une visite de quelques heures, la quatrième du genre à Bangui, où il s’est entretenu avec la présidente de transition Catherine Samba Panza.

 

Il s’est rendu ensuite au Camp M’poko où est basée la force de l’opération militaire française Sangaris. La visite du ministre français intervient quelques jours après le meurtre de Camille Lepage. La journaliste reporter française a été assassinée alors qu’elle effectuait un reportage dans l’ouest de la Centrafrique, en compagnie des anti-balaka.

 

 Yvette Reine Nzaba 

RCA : les anti-balaka se disputent le rôle de coordonnateur général
RCA : les anti-balaka se disputent le rôle de coordonnateur général
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20 mai 2014 2 20 /05 /mai /2014 11:03

 

 

 

 

19/05/14 (Rue89)

 

Enfin des lueurs d’espoir dans les ténèbres centrafricaines ? En avril dernier, la crise centrafricaine a connu une nouvelle accélération et s’était rapprochée, encore un peu plus, des crises devenues hors de contrôle, comme celle de Somalie.

 

Les assassinats de religieux, d’humanitaires et de journalistes, les affrontements de type militaire avec un appui aérien aux commandos Sangaris, le retrait temporaire d’ONG humanitaires et l’effacement du pouvoir exécutif, de plus en plus contesté par les nationaux et de moins en moins écouté par les partenaires étrangers, ne permettaient pas d’être optimiste.

 

Même si des massacres sont encore signalés, ici et là, et que les assassinats n’ont guère cessé comme en témoigne celui de la jeune journaliste française Camille Lepage, on peut néanmoins s’interroger. A la mi-mai, les premières lueurs d’espoir ne commencent-elles pas à poindre ?

 

Faits encourageants

 

Plusieurs faits nous paraissent encourageants et peuvent être de nature à briser l’interminable descente aux enfers :

 

Même si la situation dans l’arrière-pays est toujours hors de contrôle, une amélioration de la situation sécuritaire est constatée à Bangui, grâce à l’action déterminée de la Misca et de Sangaris. L’arrivée des précurseurs de l’Opération EUFOR-RCA annonce une consolidation de cette situation. Il est vrai aussi que les nombreux départs de musulmans ne sont pas étrangers à cette amélioration. La mise en place d’une Mission intégrée multidimensionnelle des Nations Unies pour la stabilisation en République Centrafricaine (MINUSCA), pour le mois de septembre 2014, avec des opérations de Désarmement, Démobilisation et Réinsertion des combattants, annonce le démarrage prochain du processus de sécurisation du pays. Encore faudra-t-il éviter les échecs des précédents DDR en se gardant des détournements massifs des financements extérieurs dédiés à un tel programme.
 

A l’occasion des cent jours de sa présidence, la Présidente de la Transition a reconnu que son bilan était très mince et que des erreurs avaient été commises. Elle a annoncé un réaménagement du gouvernement et une meilleure gouvernance. Une feuille de route devrait être prochainement adoptée. Espérons que le népotisme et le clientélisme ne présideront plus aux nominations et que les compétences soient, enfin, prises en compte. Il faudra aussi revoir la composition des cabinets présidentiels et du Premier ministre, pléthoriques et sources d’inaction et de gaspillage. Ce réaménagement gouvernemental devra être accompagné d’un remodelage du CNT afin de mieux tenir compte des réalités socio-politiques et d’éviter une sur-représentation de certains groupes.

 

Le Congrès de l’ex Séléka, tenu récemment à Ndélé devrait mettre fin à l’anarchie qui régnait dans cet ancien cartel, surtout depuis la démission de Michel Djotodia, le 10 janvier 2014. Cette réorganisation, même si elle ne concerne dans un premier temps que la branche militaire, devrait permettre au Gouvernement et aux Forces internationales d’avoir des interlocuteurs représentatifs et d’instaurer un dialogue constructif. Les exactions imputées parfois hâtivement aux ex Séléka pourront être attribuées aux véritables criminels. Pour les mêmes raisons, une clarification est aussi attendue des nombreux groupes se réclamant des anti-balaka. Trop de crimes et d’exactions sont imputés, de manière aléatoire, aux uns ou aux autres, alors qu’ils ont pour auteurs des éléments incontrôlés des ex mouvements rebelles comme l’APRD, la CPJP ou le FPR de Baba Laddé.

 

La décision du Conseil de Sécurité de geler les avoirs et d’interdire les voyages de François Bozizé, de Nourredine Adam et de Levy Yakété est encourageante. L’extension des sanctions à Michel Djotodia et à Abdoulaye Miskine, décrétées unilatéralement par le Président Obama, traduit la prise en compte de la gravité de la situation qui « …menace la sécurité et la politique des affaires étrangères des Etats Unis … ». L’impunité dont jouissaient les principaux protagonistes de la crise et les innombrables criminels de droit commun a été l’une des causes du développement de la sauvagerie. La première mission d’enquête de la Cour Pénale Internationale est également un signe que l’heure des sanctions arrivera prochainement.

 

La décision du Président tchadien Idriss Déby, du 9 mai, de fermer hermétiquement la frontière avec la Centrafrique, même si cette décision fait peu de cas de l’obligation de libre circulation entres les Etats de la Communauté Economique et Monétaire des Etats d’Afrique Centrale (CEMAC), devrait avoir un impact positif sur la sécurisation du territoire centrafricain. Les bandes armées, les trafiquants et les pillards vont voir restreindre leur liberté de circulation et rendre plus difficile leur ravitaillement. Cette décision du Président tchadien vient à la suite de celle qu’il avait prise, début avril, en retirant promptement le contingent tchadien de la MISCA, contribuant ainsi à mettre un terme à certaines accusations centrafricaines.

 

Les Agences de développement, en particulier l’Agence française de développement, viennent de lancer des programmes de développement à haute intensité de main-d’oeuvre. Ces actions de Paix contre Travail donneront des perspectives d’espoir à la jeunesse, en améliorant notablement leurs conditions de vie et, pour les combattants de tous bords, en leur faisant quitter l’univers de barbarie dans lequel ils sont enfermés et revenir aux préceptes de la morale. La paix arrivera plus par ces actions de développement économique et social que par la force des armes et le renforcement incessant des Forces internationales.

 

Oublier les Accords de Libreville ?

 

Ces légères avancées devront être consolidées et être confortées par d’autres décisions de nature politique et juridique. Ne conviendrait-t-il pas de ne plus faire référence aux Accords de Libreville du 11 janvier 2013, alors que les motivations de l’époque ont totalement disparu, que les principaux protagonistes de l’époque ont tous piteusement quitté la scène et que la répartition des pouvoirs a sensiblement évolué.

 

Faut-il encore conserver en l’état la Charte constitutionnelle du 18 juillet 2013, alors qu’une nouvelle ère politique a débuté le 10 janvier 2014, que la nature du bicéphalisme de l’exécutif a changé, que le Conseil National de la Transition, dans sa composition actuelle, ne peut exprimer la souveraineté nationale et que l’inéligibilité des principaux responsables actuels de l’exécutif et du législatif ne se justifie plus.

 

Il serait bon que les hommes et femmes politiques de premier plan puissent se consacrer pleinement à la réussite de la Transition plutôt que mettre toute leur énergie à la préparation des futures élections présidentielles et législatives qui pourront difficilement se tenir début 2015.

 

Aujourd’hui plus encore qu’hier, il ne suffit pas de tendre la sébile et de dresser des additions en centaines de millions d’euros, il faut aussi réhabiliter la vraie politique, celle qui est au service de toutes les composantes du peuple centrafricain et du développement de toutes les régions du pays.

 

http://rue89.nouvelobs.com/2014/05/18/centrafrique-elements-...

 

Centrafrique : des éléments encourageants pour éviter la « somalisation »
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19 mai 2014 1 19 /05 /mai /2014 18:35

 

 

 

 

19/05/14 (AFP)

 

Le Premier ministre centrafricain André Nzapayéké a condamné lundi dans une allocution les "velléités sécessionnistes" de l'ex-rébellion Séléka, chassée du pouvoir en janvier, et en pleine restructuration. "Le gouvernement de la transition condamne avec force les velléités sécessionnistes des aventuriers qui placent leurs intérêts égoïstes au-dessus de l'intérêt national", a déclaré le Premier ministre, quelques jours après la nomination d'un nouveau chef à la tête de la Séléka et l'installation à Bambari (centre) de son état-major.

 

La Séléka, coalition rebelle hétéroclite à dominante musulmane, avait pris le pouvoir en mars 2013, puis été mise en déroute début 2014 après la démission forcée de son chef Michel Djotodia de la présidence de la République. Désormais, les combattants du mouvement, sans réelle ligne de commandement, écument la province, se rendant coupables de nombreuses exactions.

 

Mi-mai, plusieurs cadres du mouvement avaient affirmé vouloir restructurer la Séléka, à l'issue d'une rencontre à Ndélé (nord). "Nous avons suivi le communiqué de Ndélé qui crée une armée parallèle, met en place un état-major militaire, une gendarmerie et une police. Aujourd'hui on nous parle de l'installation à Bambari d'un état-major et de l'occupation des services de l'Etat par des forces irrégulières. Ces actes ne sont rien d'autre qu'une tentative de division du pays afin de faire main basse sur ses richesses", a réagi lundi le Premier ministre.

 

"Aucune existence physique d'un état-major militaire ou d'une administration parallèle quelconque ne sera tolérée sur les 623.000 km2 qui constituent le territoire centrafricain", a poursuivi le chef du gouvernement, appelant l'armée française et la force de l'Union africaine (Misca) à "prendre toutes les dispositions pour mettre fin à ces dérives".

 

La crise centrafricaine a pris un tournant interconfessionnel depuis plusieurs mois, opposant les hommes de la Séléka, majoritairement musulmans, aux milices anti-balaka, essentiellement chrétiennes. Ces violences ont fait de nombreuses victimes et forcé les musulmans (minoritaires, moins de 20% de la population avant la crise) à fuir vers le Nord et le Centre, alimentant les craintes d'une partition du pays, à laquelle s'est toujours opposé le gouvernement de transition. 

Centrafrique: le gouvernement accuse la Séléka de "velléités sécessionnistes"
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19 mai 2014 1 19 /05 /mai /2014 18:07

 

 

 

 

 

par RFI 19-05-2014 à 17:05

 

Alors que les chefs d’Etat présents au sommet de Paris ont déclaré la guerre au groupe islamiste Boko Haram, l’Afrique du Sud relance l’idée d’une force de réaction rapide sur le continent. Ce lundi 19 mai, le président sud-africain Jacob Zuma a exprimé son inquiétude face à la résurgence des groupes armés en Afrique et a appelé l’Union africaine à restaurer la stabilité sur le continent.

 

Nigeria, Kenya, Centrafrique, pour l’Afrique du Sud, une force africaine de réaction rapide est plus que jamais urgente. Ce lundi matin, Jacob Zuma s’est inquiété de la résurgence de violence au Kenya et en République centrafricaine. Il a notamment condamné l’enlèvement de plus de 250 lycéennes par la secte Boko Haram au Nigeria. Pour le président sud-africain, ces différentes crises sont la preuve qu’une force africaine qui peut intervenir sans délai est nécessaire.

 

L’idée n’est pas nouvelle. Pretoria en parle depuis longtemps, mais le projet avance lentement. Certains membres de l’Union africaine estiment qu’une telle force serait une perte d’énergie, de temps, et surtout de ressources.

 

Pour Jacob Zuma, le sommet de Paris le week-end dernier et la promesse par plusieurs Etats occidentaux d’assistance pour lutter contre le groupe islamiste, est un affront. L’Afrique du Sud s’est toujours faite le chantre d’une solution africaine aux problèmes africains.

 

Le président Zuma attend la prochaine réunion du Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine pour relancer le projet. D’ici là, Pretoria doit envoyer une délégation au Nigeria à la fin de la semaine.

 

Insécurité en Afrique : Jacob Zuma pour une force de réaction rapide
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19 mai 2014 1 19 /05 /mai /2014 17:35

 

 

 

 

 

par Agence de Presse Africaine lundi 19 mai 2014   (© APA)

 

Le Premier ministre centrafricain, André Nzapayéké, a, dans une déclaration faite lundi à Bangui, demandé l’aide de la communauté internationale en vue de s’opposer au projet de partition de la RCA par la coalition Séléka et le mouvement anti-Balaka.

 

’’Comme vous le gouvernement a suivi un communiqué de Ndélé qui crée une armée parallèle, met en place un état-major, une gendarmerie et une police. Aujourd’hui on nous parle de l’installation de l’état-major à Bambari et de l’occupation des services de l’état par des forces irrégulières’’, a-t-il dénoncé avant de souligner que ces actes ne sont rien d’autre qu’une tentative de division du pays afin de faire main basse sur ses richesses.

 

Convoquant l’article de 20 de la charte constitutionnelle de transition, il a ajouté que ‘’l’usurpation de la souveraineté par coup d’Etat ou par tout moyen constitue un crime imprescriptible contre le peuple centrafricain. Toute personne ou Etat tiers qui accompli de tels actes sera considéré comme ayant déclaré la guerre au peuple centrafricain’’.

 

Ce faisant, Nzapayéké a dit qu’il compte sur la communauté internationale pour sauvegarder l’intégrité du territoire national. ‘’Au nom du peuple centrafricain je demande aux forces étrangères de prendre toutes les dispositions requises pour mettre fin à ces dérives’’.

 

Cette déclaration faite suite à la fermeture de la route menant sur de Bambari, chef-lieu de la préfecture de la Ouaka, pour une durée de 48 heures par l’état-major de la Séléka, qui a installé son état-major dans ce lieu. Le mouvement anti-Balaka a fait la même chose à Boeing dans la commune de Bimbo, vers la sortie Sud.

 

Ainsi, le Gouvernement semble pris en tenaille, d’où la réaction du Premier ministre qui a martelé que ‘’des mesures seront prises pour bannir certaines pratiques discriminatoires dans notre administration. Le virus de l’exclusion sera combattu et seront aussi combattus eux qui violent l’article 21 de la charte constitutionnelle’’.

 

Centrafrique : la communauté internationale invitée à s’opposer à la partition du pays
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19 mai 2014 1 19 /05 /mai /2014 16:54

 

 

 

 

19/05/14(AFP)

 

Le président de la République démocratique du Congo, Joseph Kabila, est attendu à Paris le 21 mai pour une rencontre avec son homologue français François Hollande consacrée à la crise centrafricaine mais où il sera aussi question de coopération économique et de politique congolaise.

 

Cette entrevue à l'Elysée était lundi le seul événement à l'agenda du chef de l'Etat congolais pour cette visite officielle éclair en France. MM. Hollande et Kabila doivent se rencontrer en présence de leurs ministres des Affaires étrangères respectifs, Laurent Fabius et Raymond Tshibanda.

 

Les autorités françaises et congolaises sont toutes deux préoccupées par la situation en Centrafrique, la France du fait de son engagement militaire sur place, et la RDC à cause des risques de déstabilisation provoqués par l'arrivée de réfugiés centrafricains sur son sol.

 

A l'heure actuelle, les pays européens ne montrent aucun empressement à envoyer des hommes soutenir le contingent français de l'opération Sangaris, qui soutient la Mission internationale de soutien à la Centrafrique (Misca) déployée sous l'égide de l'Union africaine.

 

Selon un diplomate français, M. Hollande devrait présenter à M. Kabila une demande de renforcement du contingent congolais (environ 850 hommes) au sein de la Misca, ou, à défaut, chercher à obtenir l'assurance que les effectifs congolais seront maintenus.

 

La rencontre devrait également être l'occasion d'aborder le rôle que pourraient jouer les entreprises françaises dans le programme de développement de la RDC, dans la perspective du nouveau partenariat avec l'Afrique prôné par M. Hollande. Mais pour cela, les autorités françaises souhaitent une amélioration du climat des affaires au Congo, qui, en dépit d'une certaine amélioration, reste très mauvais, au vu des classements internationaux sur le sujet.

 

La situation politique interne de la RDC devrait aussi être abordée. Après le message délivré par Washington à M. Kabila l'enjoignant à respecter la Constitution congolaise et de ne pas se représenter à la présidentielle prévue pour 2016, M. Kabila pourrait être intéressé de connaître la position de Paris. La France devrait passer un message à l'occasion de la rencontre, indique-t-on de source diplomatique.

 

Les relations entre Paris et la RDC s'étaient tendues fin 2012 lorsque le président français avait fait la leçon à M. Kabila sur les questions des droits de l'Homme et de la démocratie, à Kinshasa même, où se tenait le sommet de la Francophonie. Les relations se sont néanmoins améliorées après que la France eut porté au Conseil de sécurité de l'ONU des résolutions soutenant la RDC dans sa lutte contre les groupes armés. Compte tenu des objectifs français du moment en Afrique, le message de M. Hollande à M. Kabila pourrait être moins ferme que celui des Américains.

 

Arrivé au pouvoir en 2001 à la mort de son père, Laurent-Désiré Kabila, chef rebelle devenu président par la force des armes, M. Kabila a été reconduit à la tête de l'Etat pour cinq ans en 2011 à l'issue d'un scrutin à la régularité contestée par l'opposition et la communauté internationale.

 

La Constitution congolaise lui interdit de briguer un nouveau mandat en 2016. L'opposition soupçonne le clan présidentiel de vouloir modifier la loi fondamentale pour permettre à M. Kabila de se maintenir à son poste, mais celui-ci n'a pas encore fait part publiquement de ses intentions. 

RDC-France: Hollande reçoit Kabila pour parler d'abord de la Centrafrique
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19 mai 2014 1 19 /05 /mai /2014 16:40

 

 

 

 

APA-Bangui (Centrafrique) 19/05/14- La France est toujours aux côtés des autorités légitimes de la Centrafrique, a déclaré le ministre français de La Défense, Jean Yves Le Drian, soulignant que son pays fera tout son possible pour que la République Centrafrique retrouve la paix en gardant son intégrité territoriale.

 

‘'Je suis venu faire le point avec le général Soriano, commandant en chef de l'Opération Sangaris, sur l'état de la situation sécuritaire en Centrafrique'', a déclaré dimanche à Bangui Jean Yves Le Drian, qui effectuait une visite de travail dans la capitale centrafricaine.

 

Si la situation sécuritaire à Bangui s'est nettement s'est améliorée, il reste cependant ‘'beaucoup à faire'' dans les provinces, a-t-il dit, reconnaissant qu'''il y a des situations encore difficiles''. Dans tous les cas, a souligné le ministre, la position de son pays n'a pas varié d'un seul iota quant aux différentes manœuvres militaires de la coalition Séléka dans le nord et au centre de la RCA. ‘'La France a été toujours opposée à toute forme de partition. Il y a une RCA qui doit retrouver totalement son intégrité'' a –t-il martelé.

 

Mettant en garde tous ceux qui œuvrent dans le sens contraire, il a souligné qu'''il y aune seule administration, celle qui est sous l'autorité de Mme Samba-Panza''. Le ministre Yves Le Drian a, pendant son court séjour à Bangui, rencontré la présidente de la transition Catherine Samba-Panza, en présence du ministre centrafricain de la Défense, Théophile Tchimangoa, et du chef d'état-major des forces armées centrafricaines, Jérôme Bouba.

Paris est pour l'intégrité territoriale de la RCA, selon Yves Le Drian
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