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13 octobre 2010 3 13 /10 /octobre /2010 23:29

 

 

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Radio Ndéké Luka Mercredi, 13 Octobre 2010 15:16

 

Le président centrafricain François Bozizé a procédé mercredi 13 octobre à l’ouverture d’une rencontre internationale dont le seul point à l’ordre du jour porte sur les moyens à mettre en œuvre pour neutraliser la LRA (Armée de résistance du Seigneur) et mettre fin à ses exactions en Centrafrique et en RDC.

 

La rencontre est organisée par l’Union Africaine, le gouvernement centrafricain et ses partenaires. Les travaux se tiennent au palais de l’Assemblé nationale à Bangui. On signale notamment la participation de délégations venues des pays de la sous-région, et du commissaire chargé de la Paix et de la Sécurité de l’Union Africaine. Ce dernier est arrivé  la veille à Bangui pour la circonstance.

Depuis 2008, plus de 200 personnes ont été tuées et au moins 400 autres enlevées par la LRA dans l'est du pays, selon une association centrafricaine des ressortissants de ces régions. Dirigée par Joseph Kony - recherché par la Cour pénale internationale pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité - la LRA est considérée comme l'une des guérillas les plus brutales au monde.

Elle est entrée en activité en 1988 dans le nord de l'Ouganda, avant d'étendre ses actions dans l'extrême nord-est de la RDC, en Province orientale depuis une dizaine d'années, puis en 2008 en Centrafrique. Elle sévit au Sud-Soudan également.

 

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13 octobre 2010 3 13 /10 /octobre /2010 23:24

 

 

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Source: Missionary International Service News Agency (MISNA) 13 Oct 2010


Certains organes de presse citant des sources de l'armée font état d'une nouvelle attaque advenue dimanche dernier à Birao (Nord-est), actuellement accessible par avion seulement : les rebelles ougandais de l'Armée de résistance du seigneur (Lra) auraient pillé des magasins de la ville et pris plusieurs habitants en otages. L'intervention tardive des militaires en garnison à Birao aurait néanmoins abouti à la fuite des agresseurs.

Les sources de la MISNA contactées à Bangassou et à Bangui précisent que les attaques imputées à la LRA ont augmenté depuis plusieurs mois, faisant un nombre indéterminé de victimes et de disparus civils, surtout chez les jeunes, presque systématiquement pris en otages par les rebelles pour gonfler leurs rangs.

Les sources de la MISNA confirment la progressive extension de la zone d'action des rebelles ougandais. La semaine dernière, cinq personnes ont péri dans des combats armés survenus dans le Nord-est du pays entre la LRA et les anciens rebelles centrafricains de l'UFDR, désormais ralliés au gouvernement.

 

Les rebelles LRA attaquent une ville centrafricaine et enlèvent des filles


BANGUI 12 octobre 2010 (AFP) - Les rebelles de la Lord's Resistance Army (LRA) ont enlevé un certain nombre de jeunes filles lors d'une attaque sur la ville de la République centrafricaine de Birao, a déclaré mardi un haut responsable militaire.

Au cours de l'attaque de dimanche soir, les rebelles de la LRA "ont pillé des magasins et pris en otages plusieurs civils, en particulier des filles", a déclaré sous couvert d'anonymat sans préciser le nombre exact d'otages un haut responsable de l'armée centrafricaine.

Un membre de la police de la ville a dit au moins cinq personnes ont été prises par les rebelles, qui se sont retirés lorsque les troupes gouvernementales sont arrivées sur les lieux.

Les rebelles de la LRA, un groupe originaire de l'Ouganda, ont enlevé au moins 700 personnes en République centrafricaine depuis Février l'année dernière, selon Human Rights Watch.

Ses dirigeants sont accusés de massacres, de mutilations, d'enrôlement de force des garçons comme enfants soldats, tout en prenant les filles comme esclaves sexuelles.

Birao est une ville de garnison près de la frontière avec le Tchad et le Soudan dans une région où les attaques des groupes rebelles, dont la LRA, se produisent régulièrement.

 

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13 octobre 2010 3 13 /10 /octobre /2010 14:57

 

 

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Bangui 13/10/2010 (Xinhua) - Le président de la Commission électorale indépendante (CEI) de la République centrafricaine, le pasteur Joseph Binguimalé, a mis en garde les différents acteurs du processus électoral dans le 8ème arrondissement de Bangui contre le non-respect du code électoral, selon un communiqué publié lundi.

Dénonçant "des agissements pernicieux de nature à annihiler la bonne marche des préparations des élections", le communiqué appelle les membres de la CEI et les candidats potentiels ou déclarés de cet arrondissement "de se ressaisir en respectant les dispositions du code électoral, faute de quoi il sera dans le regret de prendre ses responsabilités".


Le rappel à l’ordre du président de la CEI intervient 48 heures après que le ministre par intérim de l’Intérieur, le général Jules Bernard Ouandé, eût demandé la démission du président de la CEI du 8ème arrondissement.


Le général Ouandé, qui s’est déclaré candidat indépendant aux législatives dans le 8ème arrondissement de Bangui, accuse ce dernier d’être au coeur d’un réseau de fraudeurs dont certains ont été arrêtés par la police.


Quant au comité d’arrondissement de la CEI, les accusations du général Ouandé cacherait le fait qu’il soupçonne ses membres de rouler pour Mme Marie Justine Mamba, candidate du Kwa Na Kwa (KNK, parti du président François Bozizé).


A l’issue d’une plénière, lundi en milieu d’après-midi, les membres du comité d’arrondissement ont menacé de se mettre en grève si rien n’était fait par le gouvernement pour dissiper ce malentendu.


Prévu pour s’effectuer du 22 septembre au 21 octobre, le recensement des électeurs a démarré avec une semaine de retard et enregistre quelques dysfonctionnements ainsi qu’un manque d’enthousiasme qui ont contraint la CEI à lancer, samedi 9 octobre dernier, une caravane de sensibilisation, censée remobiliser les électeurs de la capitale centrafricaine.

 

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13 octobre 2010 3 13 /10 /octobre /2010 02:58

 

 

Bozize KNK

 

 

 

Selon des informations de sources dignes de foi qui nous sont parvenues, l’ancien mercenaire belge Jean Louis Thirion aurait obtenu un poste de conseiller sécurité auprès de la présidence centrafricaine. Il aurait été recruté par Jean Paul Samnick, un des nombreux conseillers spéciaux du président Bozize pour remplacer Richard Gouandja, actuellement patron du Bureau National de Documentation (BND) et créateur de l’association politique criminelle de prédation dénommée Bozizé doit rester (BDR)

De nationalité belge, Jean Louis Thirion est considéré dans certains milieux bien informés comme n’étant pas inconnu des milieux des trafiquants d’armes. Il aurait été mêlé au coup d’Etat survenu à Haïti en 1991. Son nom est aussi cité dans des manœuvres dites de déstabilisation qui ont eu cours au Togo en 2006.

Beaucoup d’observateurs des questions centrafricaines croient savoir que le recrutement de ce mercenaire belge permet à Bozizé de s’affranchir des conseils du conseiller défense, c’est généralement un officier général de l’armée française (comme le général Henri Alain Guillou, dernier en date), habituellement mis à la disposition de la présidence centrafricaine par le gouvernement français.

Interrogé par Centrafrique-Presse, un diplomate à Bangui ayant requis l’anonymat  a même comparé la situation du mercenaire belge qui vient d’être recruté, comme très semblable à celle du capitaine Paul Barril coûteusement embauché vers la fin de son régime par l’ex président Ange-Félix Patassé. Pourtant ce dernier a quand été renversé par un certain François Bozizé. Faut-il croire que l’histoire bégaie ou se répète en Centrafrique et que le compte à rebours du régime Bozizé a-t-il commencé ?

 

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13 octobre 2010 3 13 /10 /octobre /2010 02:06

 

 

Ouandet.jpg

 

 

Radio Ndéké Luka Mardi, 12 Octobre 2010 14:44

Le recensement électoral, est-il devenu une partie de ping-pong dans le 8e arrondissement de Bangui ?

Cette interrogation a été  le lundi 11 octobre 2010, au centre d’une conférence de presse animée par le ministre de l’intérieur Jules Bernard Ouandé.

Au cours de cette conférence, il est monté au créneau pour fustiger le président du comité local de la Commission Electorale Indépendante (CEI), dudit arrondissement, au sujet des présumés  cas de fraudes. Il s’agite de monsieur José Malo.

Dans les propos liminaires recueillis par Radio Ndeke Luka, le ministre de l’intérieur a évoqué un autre cas de fraudes enregistré dans le 3ème arrondissement de Bangui.

Il a cité en exemple 2 membres du comité de la CEI locale gardés à vue, qui auraient favorisé  certains électeurs à s’inscrire plusieurs fois sur différentes listes. En réponse à cette accusation, José Malo, président du comité de la CEI locale a réfuté toutes ces accusations et a déclaré que les propos du ministre sont de nature à semer un trouble dans les opérations du recensement électoral en cours.

Josée Malo a affirmé en outre que son équipe ne cesse de subir depuis fort longtemps, les intimidations du ministre Ouandé qui, a-t-il précisé, est lui aussi candidat présumé à la députation dans cet arrondissement.

Le président de la CEI locale a martelé que ces 2 présumés fraudeurs sont accusés à tort par ce ministre qui, conclut-il est d’ailleurs, auteur de fraudes massives.

Par ailleurs, les agents recenseurs de Mbaïki (sud du pays), boudent leurs rémunérations octroyées par Programme des Nations Unies pour le Développement. Ils projettent, d’après le correspondant de Radio Ndeke Luka, d’entrer bientôt en grève.

Une plainte qui, poursuit ce correspondant, a été prise en compte par le révérend pasteur Joseph Binguimalé président de la CEI, en mission dans cette localité et qui a rassuré que le gouvernement qui s’emploiera à tout mettre en œuvre pour la bonne marche de cette phase du scrutin.

Signalons que le dépôt des candidatures aux élections en Centrafrique, initialement prévu pour le 10 octobre 2010,  est reporté au 8 novembre .

Les élections sont toujours prévues pour le 23 janvier 2011.

 

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13 octobre 2010 3 13 /10 /octobre /2010 02:02

 

 

A.Diouf.jpg

 


(Politico 12/10/2010)



Ce n’est pas un coup de Trafalgar mais un coup de massue asséné avec violence, foi et conviction sur la tête de ceux qui nous dirigent. Mal surtout. La Francophonie version française prend la couleur jaune-rougeâtre ou brunâtre, avec la mise en cause flagrante et véridique d’Amnesty International qui épingle l’actuel secrétaire général de la Francophonie, Abdou Diouf, candidat à sa propre succession.

 

Une situation intenable pour la France, pays des droits de l’homme, qui ne peut laisser faire face à la bronca qui gagne le monde francophone, alors que l’élection au Secrétariat général de la Francophonie, aura lieu les 22 et 24 octobre prochains, à Montreux, en Suisse.

 La France va-t-elle imposer à la tête du Secrétariat général de la Francophonie, Abdou Diouf ? Probablement, malgré le refus de la plupart des pays francophones qui n’en veulent plus. Une voltige osée du suzerain françafricain Nicolas Sarkozy, qui risque de se retourner contre lui-même. Amnesty International, dans un rapport très documenté que nous nous sommes procuré, accuse explicitement l’ancien président sénégalais d’avoir ordonné implicitement le massacre de nombreuses personnes par l’armée sénégalaise en Casamance. Femmes, enfants, hommes, sans exclusive, passaient à la moulinette.

Comme l’indique le rapport que récuse Abdou Diouf arguant que ce n’est qu’un tissu de mensonges et de contrevérités, les témoignages pourtant, sont sans équivoque. Le nombre de disparus dans cette guerre asymétrique en Casamance se compte par centaines de milliers. Ainsi, indique le rapport, de nombreuses personnes, des villageois surtout, étaient enlevées et jusqu’à aujourd’hui, personne ne sait où elles sont passées. On parle même de charniers. On peut se demander aujourd’hui pourquoi l’Etat sénégalais n’est jamais arrivé à bout de la rébellion puisque la guerre est presque relancée d’où la mise à jour à nouveau, du document d’Amnesty International. Un livre sur ce conflit vient d’être publié aux éditions Khartala intitulé "Le conflit de Casamance : ce que disent les armes" dans lequel, l’auteur, Jean-Claude Marut décrypte les mécanismes de cette guerre sans fin...

Jean-Claude Marut revient sur un épisode triste, celui de 1995 où, les militaires d’Abdou Diouf se sont illustrés négativement. En Casamance, ils pillent, violent et tuent impunément, et reconnaissent en privé « s’amuser comme des fous ». Alors, que fait et dit le président ? Rien. Selon l’auteur, ce laisser-faire était simplement dans le but de se maintenir à la présidence de la République sénégalaise, de peur qu’il ne soit victime d’un coup d’état. Pour lui donc, mieux valait son pouvoir que la vie de pauvres villageois. L’homme ne change donc pas. A la tête de la Francophonie depuis déjà 8 années, sans résultat signifiant, il sollicite un nouveau mandat alors qu’il a déjà été épinglé pour mauvaise gestion. Du moins, tous les amis de Sarkozy sont dans la même dynamique et bénéficient d’une impunité sans limite. N’est-ce pas Eric W. ?

Mais, il y a pire. En 1997, l’actuel secrétaire général de la Francophonie a vraiment « lâché la bride ». En effet, lorsque le point de vue des tristement célèbres dits « éradicateurs », adeptes de la liquidation de tous les êtres vivants de la Casamance l’emporte à Dakar, capitale sénégalaise, l’armée obtient un blanc-seing. Les militaires, avec la complicité du président, allait se donner à coeur joie, « se défouler » sans risque d’être inquiétée par le pouvoir politique. C’est de cette répression aveugle qu’est tiré le rapport d’Amnesty International. Les villageois et les rebelles sont mis dans le même panier. Il fallait les éliminer par tous les moyens. C’est ainsi qu’en Casamance, on ne compte plus le nombre de mutilés, de personnes victimes de traumatismes physiques et psychiques de tous ordres. On compte même, pour l’année 1997, près de 12 000 cas de troubles psychiatriques.

 Avec un pedigree haut en couleurs de la sorte, on se demande bien comment Abdou Diouf a pu passer entre les mailles du filet et se retrouver à la Francophonie. Pour une personne dont les suspicions sont aussi fortes, la souffrance du peuple casamançais importe peu au président français Nicolas Sarkozy, qui lui renouvelle sa confiance. Quand on voit dans nos murs, une personne qui vit grâce à nos impôts, se pavaner dans nos palais et dans les ors de la République, il y a de quoi être choqué. L’Empereur Bokassa avait été contraint de quitter la France pour retourner en Centrafrique où il fut jugé. Le Général Noriega, ancien homme fort du Panamá, extradé des Etats-Unis, peuple nos prisons, accusé de blanchiment. Et Abdou Diouf l’ami du roitelet élyséen dans tout ça ? Il jacte rue de Bourgogne. Mais où est le peuple de France ?

Vive la Françafrique.... Quelle ironie !

Helne Monnier

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13 octobre 2010 3 13 /10 /octobre /2010 01:32

 

 

logo MLPC

 

 

 

Mouvement de Libération du Peuple Centrafricain

 

 

Membre de l'Internationale Socialiste

 

 

 

 

Bureau Politique

Secrétariat Général

N°_______MLPC/BP/SG/010

 

 

 

 

APPEL

 

à l’aide nationale et internationale en faveur des victimes des inondations

des villes de Kabo (Ouham) et Kouango (Ouaka)

 

 

 

 

          Le Bureau Politique du Mouvement de Libération du Peuple Centrafricain (MLPC) a appris avec beaucoup de peine la grande inondation des villes de Kabo et Kouango, suite aux dernières pluies torrentielles et diluviennes qui ont occasionné la destruction de plusieurs maisons d’habitation et laissé de milliers de personnes sans abris.

 

        Cette catastrophe qui vient, une fois de plus, alourdir les souffrances de la populations de Kabo et de Kouango, interpelle la conscience de tout centrafricain quant au sort de nos populations démunies, meurtries et abandonnées à elles-mêmes.

 

        Le Bureau Politique du Mouvement de Libération du Peuple Centrafricain (MLPC), résolument engagé aux côtés des populations centrafricaines, ne peut rester insensible à cette catastrophe qui vient s’ajouter à celle de la ville de Bossangoa.

 

       C’est pourquoi, conscient de l’urgence et la nécessité d’apporter une aide nationale et internationale aux victimes des inondations des villes de Kabo et de Kouango , le Bureau Politique du MLPC :

-         Appelle le Gouvernement Centrafricain à porter  très rapidement secours aux populations sinistrées de Kabo et de Kouango;

-         Exhorte la Communauté Internationale en général et les partenaires au développement en particulier à soutenir le Gouvernement Centrafricain à travers un  programme d’assistance immédiate à ces populations en détresse ;

-         Exprime toute sa compassion et sa disponibilité à s’impliquer en vue d’une assistance humanitaire à la population de Kabo et de Kouango ;

-         Demande aux organes de base du Parti et plus particulièrement ceux de l’Ouham et de la Ouaka à venir en aide aux populations éprouvées de Kabo et de Kouango.

 

    Fait à Bangui, le 12 octobre 2010

 

 

Pour le Bureau Politique

      Le Président

 

 

Martin   ZIGUELE

 

 

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12 octobre 2010 2 12 /10 /octobre /2010 03:15

 

 

Goungaye-Wanfiyo-Nganatouwa.jpg

 

        feu Me Goungaye Nganatoua

 

Après plusieurs mois d’intense préparation, nous voilà donc enfin prêt !

 

La remise du prix Moumié aura lieu le 13 novembre 2010 à Genève, à la Salle Calvin de l’Hôtel Ramada-Encore.

 

Nous commémorerons ainsi à la même occasion le cinquantenaire de l’assassinat à Genève de Félix Moumié. Pour mémoire, c’est le 3 novembre 1960 que l’illustre nationaliste camerounais est empoisonné au thallium, lors d’une soirée au Restaurant le Plat d’Argent au cœur de la Vieille-ville de Genève, par un agent secret français qui se disait journaliste.

 

La journée du 13 novembre commencera donc par un hommage vibrant au patriote Félix Moumié au bas des marches du lieu où ce trouvait le Plat d’Argent, à la Grand-Rue 4. Nous nous assurons déjà de la présence de notre cher et regretté Pius Njawé, qui était avec nous en 2009 dans les mêmes circonstances, et qui avait si bien fait le lien entre la lutte de Moumié en 1960 avec celle qui doit se pérenniser jusqu’à la véritable libération de l’Afrique.

 

En passant par une visite d’hommage au Pavillon de l’Hôpital cantonal qui vit les dernières heures de Félix Moumié, nous nous retrouverons à 17h00 à la salle qui nous accueillera pour ces cérémonies de remise du Prix Moumié.

 

A travers la qualité des personnes qui ont répondu à notre invitation, autant les lauréats, les représentants des lauréats à titre posthume, ainsi que les orateurs dans le cadre de la Conférence internationale, nous comptons marquer cet événement de manière mémorable.

 

C’est ainsi que nous accueillons le Roi traditionnel bamiléké Na-Tche-Ma - Tchendjou II Sokoudjou Rameau Jean Philippe, Fo’o de Bamendjou, intronisé en 1953, 15ème chef de la dynastie et doyen des chefs traditionnels de la région de l'Ouest, qui sera accompagné de sa cour, avec la collaboration logistique des communautés bamendjou de Suisse et de France. En tant que témoin et victime de la répression coloniale et post-coloniale, il a notamment assisté à l’exécution d’Ernest Ouandié le 15 janvier 1971 à Bafoussam. Elevé en pays béti jusqu’à son intronisation, victime en tant que chef traditionnel de tentatives incessantes de corruption et de persécutions de représailles par le pouvoir, ce vétéran de la lutte contre le tribalisme, instrument politique de division monté de toute pièce, a toujours prôné la neutralité pour symboliser l’unité et la réconciliation pour un Cameroun souverain.  

 

Mme Feu Albert Mukong,  nous fait le grand honneur de répondre à notre invitation pour recevoir le Prix attribué à son époux Albert Mukong qui s’est éteint en 1984 à Bamenda. Résistant farouche sa vie durant aux violations étatiques des droits de l’homme en tout genre, il fut militant nationaliste de sa jeunesse jusqu’à sa mort. Sa lutte sans relâche pour la protection des droits de la minorité anglophone, lui a valu vers la fin de sa vie de se ranger finalement aux côtés des sécessionnistes, pour un Cameroun anglophone indépendant. Les Camerounais se rappelleront toujours de sa ténacité et son courage à toute épreuve. La présence de Mme Mukong à la même table que le Roi Sokoudjou symbolise donc une véritable réconciliation nationale dans le sens camerounais et traditionnel du terme.

 

Nous accueillons également le journaliste camerounais Jean-Bosco Talla, Directeur de l’hebdomadaire « Germinal », symbole vivant de la lutte contre les violations du droit d’expression au Cameroun et en Afrique. Dans la perspective des élections dans différents pays en 2011, dont le Cameroun, le Centrafrique et le Tchad, les journalistes africains subissent de manière exponentielle les assauts soutenus de leurs gouvernements respectifs qui veulent les empêcher de témoigner des exactions socio-économiques contre leurs peuples qui les ont « librement et démocratiquement » élus. C’est ainsi que M. Talla, comme ses collègues des pays environnant notamment, continuent à travailler dans des conditions de plus en plus périlleuses et sous une menace perpétuelle.

 

Last but not least, Mme Feu Goungaye Wanfiyo, nous fait également l’honneur infini de venir recevoir le Prix décerné à son époux, dont la brutale disparition en décembre 2007 à Bangui ressemble à tous points de vue à une élimination politique. En effet, Maitre Goungaye travaillait activement avec la Cour Pénale Internationale pour la réhabilitation de milliers de victimes de sévices et massacres en République Centrafricaine dans les années 2002 et 2003. Mme Goungaye sera accompagnée d’une délégation centrafricaine, et ne pourra manquer de nous parler de la Commission Vérité et Justice, association créée en France à la suite de la mort de son mari, afin de pérenniser l’œuvre et la mémoire de ce patriote centrafricain mort sur le champ de bataille, dans sa défense des Sans Voix. Ce prix Moumié attribué à Maître Goungaye se doit aussi de rappeler au monde, qu’aujourd’hui, autant qu’en 1960, l’assassinat politique reste une arme des fourbes qui cherchent à s’accrocher au pouvoir par tous les moyens.

 

La Conférence internationale qui suivra la remise du Prix, évoluera autour du thème du Déficit démocratique en Afrique centrale et le risque d’implosion sociale. Nous aurons donc l’immense plaisir d’accueillir le Professeur Rigobert Bwemba-Bong, géopolitologue camerounais, Anatole Malu, d’origine congolaise et Président de l’Université africaine de Genève, Acheikh Ibn Oumar, tchadien, ancien ministre des Affaires Etrangères et dans l’opposition depuis plusieurs années, ainsi que le Professeur Betina Begong-Bodoli, homme de lettres centrafricain et fondateur du Mouvement Panafricain – MPA. Ces quatre illustres intervenants nous brosseront de manière très complémentaire, un tableau de la situation actuelle en Afrique centrale particulièrement, soutenant la nécessité de s’unir dans un esprit de dénominateur commun panafricaniste en ce cinquantième anniversaire de ce que les prédateurs de l’Afrique appellent les « indépendances africaines ». 

 

C’est donc dans le panache et à travers une immersion complète dans des questions brûlantes d’actualité, que nous comptons écrire une page de l’histoire du Cameroun et de l’Afrique. Nous nous réjouissons de partager cette immense joie avec tous les Camerounais, Africains et amis de l’Afrique, animés par un désir irrépressible de retrouver une Afrique véritablement émancipée et maîtresse de son destin.

 

 

Rebecca Tickle

Secrétaire-générale

Fondation Moumié

 

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12 octobre 2010 2 12 /10 /octobre /2010 02:35

 

 

101010fauves

 

CAN 2012 Eliminatoires  

RFI lundi 11 octobre 2010

 

Par Christophe Carmarans / Safir Jalal

La défaite des Fennecs 2-0 en Centrafrique a été vécue comme un affront en Algérie. La presse locale s’est déchaînée contre l’équipe nationale et d’anciens internationaux ont critiqué les joueurs. A peine arrivé, le sélectionneur Benchikha est prêt à démissionner.

C’était à prévoir après une telle déconfiture, la presse algérienne n’a pas été tendre avec l’équipe nationale, battue 2-0 par la Centrafrique à Bangui lors de la 2e journée des éliminatoires de la CAN 2012. « La Honte » titrait à la une le quotidien Le Temps avant d'ajouter : « l’équipe nationale touche le fond ». Le journal appartenant à l’industriel Ali Haddad, propriétaire de l’USM Alger, donne la parole à l’ex-international Moustapha Kouissi qui déplore le fait que les joueurs aient été méconnaissables. « Certains d’entre eux se permettaient même de marcher sur le terrain » accuse-t-il.

Rolland Courbis contacté ?

El Watan non plus n’y est pas allé avec le dos de la cuillère et déplore l’attitude passive « stupéfiante » des internationaux. Achourouk, le journal arabophone publie la photo d’un Fennec abattu et annonce en titre « La plus faible équipe au monde a battu un Mondialiste ». Liberté abonde dans le même sens tout en reprochant au nouveau sélectionneur, Abdelhak Benchikha, d’avoir reconduit le même groupe que celui dirigé par Rabah Saâdane, démissionnaire il y a cinq semaines après le nul concédé à domicile face à la Tanzanie. Le quotidien sportif Le Buteur enfonce le clou en citant Kaci Saïd, un autre ancien international, qui affirme que des joueurs ont levé le pied volontairement pour écarter leur nouveau coach.

Il est vrai que celui qui annonçait vouloir changer les mentalités et imposer sa discipline, lors de sa première conférence de presse le 15 septembre dernier, essuie un échec retentissant pour son baptême du feu. L’ancien entraîneur des Espoirs et de l’équipe A’ aurait même présenté sa démission au président de la Fédération, Mohamed Raouraoua mais ce dernier lui aurait demandé de réfléchir. Lundi, à Paris, lors d’une émission de télévision, l’entraîneur français Rolland Courbis a pour sa part laissé entendre qu’il avait été contacté par la Fédération algérienne, sans plus entrer dans les détails. 


Aux grands maux, le coup de balai !

Par : Omar Ouali  

Source : Liberte-Algérie.com

Pendant quatre-vingt-dix minutes, les camarades du lamentable Belhadj (il symbolise le naufrage) ont été baladés, malmenés, écrasés puis enfin humiliés par les lutins de la Centrafrique qui n’en revenaient pas d’avoir la partie si facile face à une bande de cabotins, d’invalides comparables à des zombies sans âme et sans orgueil.

Les quarante millions d’Algériens, qui attendaient dimanche un sursaut de nif de la part des Verts, décidément pas mûrs, ont bu devant leur petit écran le calice de l’humiliation jusqu’à la lie. Leur rage et leur frustration, ô combien légitimes, sont à la mesure des espoirs nourris par les déclarations euphorisantes d’avant match de Benchikha et les engagements des joueurs à mouiller leur maillot pour revenir de Bangui avec les trois points de la victoire. Au final, que dalle, sinon la désillusion.
Non seulement on a perdu face à une équipe de Centrafrique classée 172e sur l’échelle Fifa, autant dire inexistante sur la planète foot, mais de quelle manière ! Car il y a des défaites acceptables, honorables. Mais pas celle de Bangui. Pendant quatre-vingt-dix minutes, les camarades du lamentable Belhadj (il symbolise le naufrage) ont été baladés, malmenés, écrasés puis enfin humiliés par les lutins de la Centrafrique qui n’en revenaient d’avoir la partie si facile face à une bande de cabotins, d’invalides comparables à des zombies sans âme et sans orgueil.

Pourtant, après notre qualification en coupe du monde, même si la participation était un gros bide, on croyait que le football algérien avait fini de manger son pain noir, que l’heure était au renouveau, à la renaissance, au retour des Verts sur la scène footballistique internationale. Visiblement, ce n’est qu’une illusion d’optique au point de se dire aujourd’hui est-ce que, objectivement, on avait notre place en Afrique du sud ? Est-ce que notre ticket n’était pas un accident de parcours ?

Mais au-delà de ces questions, qui sont l’expression de notre colère vis-à-vis de joueurs qu’on a aimés, adorés, et sublimés, c’est de se demander de quoi sera fait demain. Et demain, c’est dans cinq mois. Ce sera face au Maroc pour une double confrontation dont la portée ira au-delà du résultat technique. C’est une question de leadership dans la région.

Mais au regard de ce qu’on a vu dimanche et même des sorties précédentes des nôtres, nous avons la faiblesse de penser que les lions de l’Atlas ne feraient qu’une seule petite bouchée des Fennecs. En tout cas, Benchikha, Raouraoua et tous les autres responsables du football national sont avertis et surtout ils ont relativement assez de temps jusqu’au mois de mars pour faire le grand ménage et monter une équipe composée de joueurs qui se battront corps et âme sans se soucier des primes en euros.

 

Après l’humiliante défaite des verts à Bangui

L’heure du grand ménage a sonné

Par  SAMIR LAMARI

Source : Liberte-Algérie.com

C’est cette attitude, à la limite irresponsable, des joueurs retenus par Benchikha qui a laissé perplexes les Algériens.

Le fiasco de Bangui restera, sans doute, gravé dans les annales du football algérien comme l’une des plus faibles prestations des Verts. Il sonne le glas pour une génération de joueurs issue principalement de la communauté algérienne en Europe et qui avait pu qualifier le pays au Mondial 2010. En football, cela s’appelle la fin douloureuse d’un cycle pour une formation en quête de renouveau. Un constat que le nouveau coach des Verts, Abdelhak Benchikha, a dû faire à ses dépens, lui qui a choisi de maintenir sa confiance en un groupe qui avait laissé apparaître des signes d’épuisement depuis quelques mois déjà. À près de six mois du prochain match capital contre le Maroc à Alger, Benchikha est appelé vite à tirer les enseignements de ce terrible échec. La nécessité de revoir la composante des Verts est aujourd’hui une urgence si le coach national veut redonner un nouveau souffle à cette équipe. Certains joueurs donnaient l’impression d’errer sur le terrain, dimanche, à Bangui. Les conditions météorologiques ne peuvent expliquer à elles seules cette attitude passive des joueurs et l’absence de motivation. S’il est vrai que les temps sont beaucoup plus cléments sur le Vieux Continent pour nos pros, cela ne les dédouane pas pour autant de leurs incapacités à mouiller le maillot. D’ailleurs, c’est cette attitude, à la limite irresponsable, des joueurs retenus par Benchikha qui a laissé perplexes les Algériens. Certains n’ont, du reste, pas hésité à parler de complot contre Benchikha qui a tenté de faire régner la discipline au sein d’un groupe beaucoup plus habitué à voir ses caprices assouvis sous le règne de Saâdane. En tout cas, le comportement de certains joueurs, qui ont carrément refusé le combat face à des Centrafricains franchement limités, suscitent des interrogations de plus en plus pressantes dans la rue algérienne. “On dirait des fantômes sur le terrain, ce n’est pas normal ce qui se passe dans cette équipe. Franchement, si on avait voulu offrir la victoire à la Centrafrique, on n’aurait pas fait mieux”, nous dira un citoyen d’Alger.

Complot ?

D’ailleurs, le président de la FAF avait fustigé la réaction des joueurs à la fin du match. Pis, consultant sur la chaîne Al-Jazeera Sports, l’ancien international algérien, Kamel Kaci-Saïd, a accusé carrément les joueurs d’avoir levé le pied pour pousser Benchikha à la sortie. La FAF serait bien inspirée du reste de faire toute la lumière sur cette affaire. Mais, en attendant, il est clair que pour Benchikha, le salut passe par un véritable coup dans la fourmilière dans l’effectif de l’EN. Sans citer de noms, Benchikha sait déjà que certains éléments de l’EN n’ont plus rien à donner à l’équipe. Les Algériens n’ont plus rien à espérer du onze national ; en tout cas, pas dans son ossature actuelle ! Dans la perspective de la qualification à la CAN-2012, il faut se rendre désormais à l’évidence que les Verts se sont largement compliqué la tâche avec cette défaite humiliante en République centrafricaine. Avec un seul point dans l’escarcelle, les Algériens sont devancés par les Marocains et les Centrafricains qui en comptent quatre. Pour espérer refaire leur retard, les coéquipiers de M’bolhi doivent en fait réaliser un véritable sans-faute, c'est-à-dire battre absolument à domicile le Maroc et la Centrafrique et ramener au moins quatre points des deux déplacements au Maroc et en Tanzanie. Certes, mathématiquement, les Verts ont encore des chances, mais d’un point de vue comptable et au vu de la prestation des Algériens dimanche à Bangui, il y a de quoi s’alarmer.

 

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12 octobre 2010 2 12 /10 /octobre /2010 01:07

 

 

Jean Pierre Bemba Gombo

Source: Cour pénale internationale (CPI)  le 8 octobre 2010


ICC-CPI-20101008-MA74

Situation: République centrafricaine

Affaire: Le Procureur c. Bemba Gombo Jean-Pierre

Le mardi 19 Octobre 2010, la Chambre d'appel de la Cour pénale internationale (CPI) rendra son arrêt dans l'appel de M. Jean-Pierre Bemba Gombo contre la décision de la Chambre préliminaire III intitulé "Décision sur la recevabilité et l'abus des difficultés liées au processus.

Le 24 Juin 2010, Chambre de première instance III avait rejeté la recevabilité et l'abus de difficultés liées au processus, soulevée par la Défense. Ce dernier a déposé un recours contre cette décision le 28 Juin.

L'arrêt sera rendu en audience publique, à partir de 10h00 (La Haye, heure locale). La session sera transmise sans délai via web streaming sur le site de la CCI:

Salle d'audience I (en anglais): http://livestream.xs4all.nl/icc1.asx

Salle d'audience I (en français): http://livestream.xs4all.nl/icc2.asx

Jean-Pierre Bemba Gombo est accusé d'être pénalement responsable pour avoir effectivement agi en tant que commandant militaire au sens de l'article 28 (a) du Statut de Rome de deux crimes contre l'humanité (d’assassinat et de viol) et de trois crimes de guerre (d’assassinat, de viol et pillage) qui auraient été commis sur le territoire de la République centrafricaine pendant la période d'environ entre 26 Octobre, 2002 et le 15 Mars 2003.

 

Pour de plus amples renseignements, s'il vous plaît contacter Sonia Robla, chef de l'information du public et de la documentation au +31 (0) 70 515-8089 ou sur +31 (0) 6 46 44 87 26 ou à sonia.robla @ icc-cpi.int

 

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