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23 septembre 2010 4 23 /09 /septembre /2010 15:41

 

 

Ngoupand--MAE.jpg

 

La mise en place du Conseil Transitoire d’Orientation du PUN

Bangui, 19 sept. (ACAP) – Les militants du Parti de l’Unité Nationale (PUN) réunis en Assemblée Générale Extraordinaire ont décidé de la mise en place d’un Conseil Transitoire d’Orientation (CTO) en vue de redynamiser le parti pour les prochaines échéances électorales, samedi 18 sept. 2010, à Bangui.

Le Conseil Transitoire d’Orientation a pour mission de restructurer les organes de base, rétablir la confiance entre les militants et les cadres du parti afin de convoquer dans un délai d’un an un congrès extraordinaire aux fins d’élire les nouveaux membres des organes du parti.

La Présidente du Conseil Transitoire d’Orientation, Léa Koya Soum Doumta a expliqué qu’en l’absence du Président fondateur du parti, Jean Paul Ngoupandé, pour des raisons de santé, le PUN est inopérationnel sur l’échiquier national et international à cause des dissensions au sein du parti.


Elle a réitéré que « le Parti de l’Unité Nationale soutient la candidature du président François Bozizé, allié traditionnel, pour l’élection présidentielle du 23 janvier 2011 ».


Il convient de rappeler que le Parti de l’Unité Nationale est créé le 4 mai 1997, à Bangui, dont le président fondateur est Jean Paul Ngoupandé et dispose de quatre députés à l’Assemblée nationale.

 

Source : http://www.wmaker.net/acap 

 

NDLR : Il y a quelque chose de profondément indécent et insupportable dans la démarche de ce genre de parti qui entre littéralement en hibernation, une fois les lampions d’une élection présidentielle précédente éteints, pour ne réapparaître en surface que la veille d’une autre, avec de telles gesticulations et seulement pour déclarer son soutien à un dictateur sanguinaire. Comment et pourquoi la vie de tout un parti doit être tributaire de l’état de santé de son leader principal ? En quoi le rappel de l’alliance traditionnelle entre le PUN et Bozizé peut-elle constituer un programme de développement susceptible d’intéresser les Centrafricains, à la veille d’une élection censée désigner l’homme à même d’apporter le changement véritable qu’ils souhaitent ? Les dissensions au sein du PUN dont il est ici question ne portent en réalité que sur des questions de part du gâteau et de place au bord de la mangeoire de Bozizé pour deux ou trois leaders les plus en vue de ce parti. C’est d’une tristesse déconcertante pour ce parti qui ne dispose même pas d’un groupe parlementaire à l’assemblée nationale et qui, au lieu de s’employer à le constituer à la prochaine législature, est en train de prendre le risque de disparaître de la scène politique si les dispositions de l’ordonnance sur les partis politiques lui sont appliquées. Apparemment ce ne semble pas être la préoccupation des leaders de ce parti.  

 

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23 septembre 2010 4 23 /09 /septembre /2010 15:39

 

 

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Bangui 23/09/2010 (Xinhuanet)  Le démarrage des opérations de recensement des électeurs, prévu pour le 22 septembre, a été différé pour les 8 arrondissements de Bangui, la capitale de la République Centrafricaine, où se poursuit jusqu’au 24 septembre la formation des membres des comités d’arrondissement et des agents recenseurs.

Ce retard provient de la lenteur dans l’élaboration des documents de recensement, a expliqué le rapporteur général de la Commission électorale indépendante (CEI), M. Rigobert Vondo, précisant que "les prestataires de service nationaux retenus n’ont pas été à la hauteur de la tâche".

Sous réserve d’une validation au cours d’une concertation entre le président de la CEI, le révérend pasteur Joseph Binguimalé, et les superviseurs de Bangui, le début des opérations de recensement à Bangui est envisagé pour le lundi 27 septembre.

M. Vondo a toutefois relevé que ce retard au démarrage ne devrait pas entraîner une modification du chronogramme de la CEI car 15 jours devraient suffire à réaliser les opérations prévues.

Pour l’arrière-pays, la Mambéré-Kadéï (Ouest) prévoit de démarrer le 27 septembre, tandis que la Bamingui-Bangoran (Nord-est) a commencé les inscriptions dès ce mercredi 22 septembre.

Il devrait en être de même pour le Mbomou (Sud-est) et la Haute-Kotto (Centre-est), qui ont achevé leurs formations dans les temps impartis par le chronogramme, indique-t-on à la CEI.

Prévu du 22 septembre au 21 octobre 2010, le recensement des électeurs devrait permettre la tenue des élections législatives et présidentielles prévues pour le 23 janvier 2011 en vue du renouvellement de l’Assemblée nationale et du président de la République en fin de mandat depuis juin 2010.

© Copyright Xinhuanet

 

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23 septembre 2010 4 23 /09 /septembre /2010 15:35

 

 

BVMAC.jpg

 

Avec la révocation de son dernier Directeur Général l’intrigant gabonais Willy Giscard ONTSIA qui n’a pas hésité à agresser à coups de poing le responsable de l’inspection de la Commission de Surveillance du Marché Financier (COSUMAF) venu l’inspecter dans le cadre de ses attributions, on aurait pu penser que cette Institution financière de la CEMAC connaitrait un nouveau départ. Force est malheureusement de constater que la volonté de maintenir la BVMAC dans le giron du Gabon perdure.

Pour rappel, la BVMAC est une Institution créée en 2003. Elle est présidée par Henri-Claude OYIMA, gabonais, Administrateur Directeur Général de la banque BGFI. Dans nos précédents articles, nous vous faisions état de la volonté manifeste de ce PCA, assisté par son compatriote Willy Giscard ONTSIA également administrateur de la BVMAC, de contrôler au profit de leur pays d’origine cette Institution. Cette volonté s’est traduite par de multiples tracasseries et obstacles qu’ont dû rencontrer les précédents DG tous deux Centrafricains, à qui on a reproché à tort de prétendu « manque de résultats ». En dépit de ces entraves et pièges, l’Institution a tant bien que mal pu démarrer ses activités en 2008, soit cinq années après sa création.

Tant de retard et d’intrigues ont conduit notre sous région dans l’impasse en la privant d’un véritable marché financier tel que l’avaient souhaité à l’origine les Chefs d’Etats. Le bon sens aurait alors commandé que face à un tel échec industriel, la Présidence de cette Institution prenne ses responsabilités en démissionnant de la fonction, permettant ainsi à ceux qui, animés par une véritable volonté de construire un marché financier actif et crédible en Afrique centrale, mettent tout en œuvre pour y parvenir.

Le Conseil d’Administration qui a révoqué Willy Giscard ONTSIA à la suite de la scandaleuse agression physique dont il s’est rendu coupable, a désigné comme Directeur Général intérimaire un autre gabonais Claude AYO, Directeur Général de la BICIG une banque de la place à Libreville. Nous apprenons par ailleurs de source bien informée, que Henri-Claude OYIMA a démissionné de la Présidence de l’Institution tout en prenant soin d’y placer un cadre gabonais issu de BGFI, la banque qu’il dirige. Aujourd’hui, l’Institution rencontre des difficultés financières sévères se traduisant par des arriérés dans le paiement des salaires des agents. En dépit d’autant de turpides, l’honneur semble sauf. La direction de l’Institution reste toujours dans le giron du Gabon.

Cependant, le grand perdant est la région CEMAC dans son ensemble. Elle ne dispose toujours pas d’un marché financier, ces tristes évènements ont engendré un déficit en termes de crédibilité et ont encore profondément terni l’image d’une sous-région qui pâtit déjà énormément des conséquences de scandales à répétition survenus à la BEAC et dont les responsabilités sont précisément ciblées. Elles ont une origine géographique commune. S’agit-il de pratiques récurrentes dans ce pays ? On est en droit de s’interroger.  

Un constat doit néanmoins être fait. La région CEMAC ne dispose toujours pas d’un marché financier crédible et actif. Les pays composant cette sous région ne se reconnaissent plus dans cette Institution financière, ce qui génère autant d’inquiétudes sur son devenir officiel. L’édifice financier intégré bâti au fil des années est-il appelé à disparaitre ? Cela est une question fondamentale qui mérite d’être posée.  

 

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23 septembre 2010 4 23 /09 /septembre /2010 03:04

 

 

Bozize KNK

 

Source: United Nations Radio 22 Sep 2010


A la troisième et dernière journée à New York du sommet des Nations unies consacré aux OMD, le Chef d'Etat centrafricain a plaidé pour l'établissement d'un programme spécial de partenariat pour les Etats fragiles afin que 2015 ne soit pas un autre rendez-vous manqué pour la Centrafrique.

En attendant, le Président François Bozizé a reconnu que la réalisation des OMD en République centrafricaine est une gageure et qu'il serait très difficile d'atteindre les objectifs de réduction de la pauvreté malgré quelques résultats encourageants sur l'accès à l'eau potable ou la scolarisation des filles.

« La RCA entrait dans le troisième millénaire avec un lourd handicap. Elle portait déjà les traces d'un grave traumatisme et était en train de s'enfoncer dans la spirale d'un réel chaos », fait remarquer François Bozizé.

Bangui pointe ainsi du doigt la situation politique, sécuritaire et économique pour justifier son retard par rapport aux autres pays du monde.

Toutefois, le Président Bozizé note que « la situation en République Centrafricaine n'est pas désespérée » même si la longueur de la période de relèvement post-conflit expose inévitablement à une plus grande vulnérabilité. « Cette situation est propice à des périls imprévisibles qui sont très pesants sur les maigres acquis, et accroissent les risques de recul ».

D'ici à 2015, Bangui entend se mobiliser sur la sécurisation et la consolidation de la paix, le renforcement de l'Etat de droit, mais aussi sur la reconstruction économique.

 

 

NDLR : Le plaidoyer de Bozizé à la tribune des Nations Unies n’est rien de plus que l’aveu de son échec dans la conduite des affaires d’un Etat qu’il a entrepris méthodiquement à faire « s'enfoncer dans la spirale d'un réel chaos » comme il reconnaît lui-même. Oublie-t-il qu’il a fait rater à la République Centrafricaine plusieurs rendez-vous avec son développement ? A bien des égards, l’attitude Bozizé s’apparente à celui du pompier pyromane qui, après avoir mis le feu à la baraque, téléphone aux sapeurs-pompiers pour intervenir.

La longueur de la période post-conflit qu’il joue à faire trainer le plus possible, résulte de son fait et constitue pour lui un prétexte de mendicité en direction de la communauté internationale qui en définitive, doit se rappeler aux bons souvenirs de ce qui est advenu des 8 milliards de la CEMAC destinés à financer le DDR depuis et dont les rebelles n’ont toujours pas vu la couleur à ce jour.

 

En reconnaissant que « cette situation est propice à des périls imprévisibles qui sont très pesants sur les maigres acquis, et accroissent les risques de recul » Bozizé cherche manifestement à faire s’apitoyer la communauté internationale sur le sort de la République Centrafricaine dont il oublie qu’il constitue à la fois le problème et la solution.

 

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23 septembre 2010 4 23 /09 /septembre /2010 01:53

 

 

recensement CEI

 

BANGUI (AFP) - 22.09.2010 18:45 - Le recensement en vue des élections présidentielle et législatives de janvier 2011 en Centrafrique a démarré mercredi, a annoncé la Commission électorale indépendante (CEI), faisant toutefois état d'un "léger décalage ça et là" dans le début des opérations.

"Officiellement, le recensement a démarré sur toute l'étendue du territoire", a déclaré à l'AFP le porte-parole de la CEI, Rigobert Vondo.

Il n'était pas en mesure de fournir d'estimations chiffrées, les opérations étant tributaires des réalités du "terrain" dans certaines zones, selon lui.

"Tant à Bangui (...) qu'en province, la formation des agents recenseurs n'est pas terminée. Et cette situation fait que les opérations seront lancées avec un léger décalage ça et là", a expliqué M. Vondo.

Dans la perspective du recensement, la CEI avait déployé des commissaires (responsables électoraux) dans le pays pour la sélection et la formation des agents recenseurs.

"Il nous faut des agents recenseurs capables de lire et écrire, cela n'a pas du tout été facile. Par ailleurs, il s'est posé à nous quelques difficultés financières qui commencent à trouver des solutions", a indiqué M. Vondo, sans autres précisions. Il a assuré que "la date du 21 octobre qui est fixée pour la fin du recensement sera respectée".

D'après des responsables électoraux, les opérations tardaient mercredi soir à démarrer dans des zones de la capitale et des provinces.

"A Bangui, au moins trois arrondissements sur huit organisent encore la formation des agents recenseurs jusqu'à jeudi ou vendredi prochain. (...) Dans certaines villes de province comme Berbérati (ouest), la formation des agents recenseurs a commencé mercredi et doit s'achever jeudi", a dit l'un d'eux.

Après deux reports et plusieurs tergiversations, le premier tour des élections a été fixé par décret présidentiel au 23 janvier, et l'éventuel second tour au 20 mars.

Parmi les préalables à la tenue des scrutins, l'opposition avait notamment réclamé un recensement électoral au lieu d'une simple révision des listes électorales organisée en avril par la CEI -sans grand engouement auprès de la population- sur la base d'un recensement électoral de 2005.

 

© 2010 AFP

 

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23 septembre 2010 4 23 /09 /septembre /2010 01:37

Jean Pierre Bemba Gombo

 

 

22/09/2010 à 12h:00 Jeune Afrique

La défense de Jean-Pierre Bemba, le leader du Mouvement de libération du Congo, espère obtenir de nouveaux financements et que le procès pourra s'ouvrir avant la fin de l'année.

Le 23 septembre, plusieurs questions en suspens de­vraient être réglées dans l’affaire Bemba (à moins d’un report de l’audience, pratique fréquente à la Cour pénale internationale). La défense, composée de cinq conseils, saura si elle obtient une rallonge de 12 000 euros afin de se renforcer (le patron du Mouvement de libération du Congo, dont les avoirs ont été gelés, bénéficie d’un prêt de 30 000 euros par mois pour payer ses avocats).

Autre requête : la mise à disposition d’un « fonds d’enquête » de 70 000 euros destiné à financer de nouvelles investigations, en Centrafrique et en RD Congo notamment. Mais la question centrale reste la date de l’ouverture du procès. La défense espère qu’elle sera fixée le 23 septembre ; et que le procès s’ouvrira avant la fin de l’année. Selon un proche, « après une période d’abattement, Bemba a retrouvé la forme ». Bref, il est « prêt à y aller ».

 

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22 septembre 2010 3 22 /09 /septembre /2010 15:15

 

 

Ban Ki moon

 

 

New York 21 septembre 2010 – Après avoir appelé la communauté internationale à soutenir la République Centrafricaine (RCA) lors d'une réunion lundi sur la situation du pays, le Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a rencontré mardi le Président centrafricain, François Bozizé, en marge du Sommet de l'ONU sur les Objectifs du Millénaire pour le développement à New York.

Ban Ki-moon a salué « les progrès effectués en matière de consolidation de la paix par la RCA, en particulier, l'adoption consensuelle d'un calendrier électoral », a fait savoir mardi le bureau du porte-parole du Secrétaire général.

Le Secrétaire général a également noté les progrès accomplis dans le processus de Désarmement, démobilisation et réintégration (DDR) de combattants au nord-ouest du pays. Les deux hommes ont aussi abordé les enjeux de sécurité notamment après que la Mission des Nations Unies en République centrafricaine et au Tchad (MINURCAT) se sera retirée totalement du nord - est du pays.

Ban Ki-moon a réitéré le soutien des Nations Unies à la RCA. Le Bureau intégré des Nations Unies pour la consolidation de la paix en République centrafricaine (BINUCA) et le Représentant spécial de l'ONU pour le pays, Shale-Work Zewde, vont continuer de travailler avec les autorités centrafricaines « afin de facilité la mise en œuvre des recommandations du Dialogue politique ouvert à tous de décembre 2008 » notamment par des programmes de « consolidation de la paix et les projets de DDR ».

 

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22 septembre 2010 3 22 /09 /septembre /2010 15:05

 

 

Zigu-l--Martin.jpg

 

 

 

DEUX POIDS DEUX MESURES: UNE ADMINISTRATION TERRITORIALE PARTIALE ET INFEODEE AU POUVOIR KNK

 

Notre pays est à quatre mois des élections législatives et présidentielles groupées, pour la seconde fois depuis le coup d'Etat du 15 mars 2003 qui avait interrompu le processus démocratique engagé en 1993. Il reviendra aux historiens de dire, lorsque les passions se seront apaisées et que le temps aura fait son effet, si ce retour en arrière a été bénéfique ou non pour notre pays. Là n'est pas l'objet de mon propos aujourd'hui.

L'essentiel pour notre pays, à mon sens, est que les élections prévues en janvier et mars 2011  constituent une étape décisive dans la "normalisation" de la situation politique de notre pays, en restaurant l'autorité effective  de l'Etat sur l'ensemble du territoire national-condition sine qua non de toute relance économique conséquente et de lutte réelle contre la pauvreté-, et en rendant irréversible la démocratie pluraliste.

Le processus électoral, on s'en souvient, avait très mal démarré, suscitant des appréhensions légitimes. Cependant, grâce au combat opiniâtre menée par l'opposition démocratique- et grâce aussi à la résistance passive du peuple centrafricain et au soutien objectif des personnes physiques et morales de bonne volonté- face à un pouvoir autiste qui voulait, en dépit du bon sens, organiser des élections "à la nord-coréenne" en avril puis en mai 2010, les élections ont été reportées in extremis à l'année prochaine. Ce report obtenu au forceps a permis de remettre le processus électoral "on the trucks" comme disent les anglais , c'est-à-dire sur les rails.

Mais attention, la vigilance doit être de rigueur : la recomposition des comités locaux de la CEI, les opérations de recensement des électeurs , le déroulement des opérations de vote, le dépouillement des suffrages, la transmission des résultats et leur centralisation, doivent se faire de manière transparente.

Mais bien avant cela, l'administration territoriale, civile et militaire,  doit être neutre et républicaine , ce qui n'est pas le cas aujourd'hui: le pouvoir central-via le Ministre de la sécurité publique et de l'Administration du Territoire-  exerce d'intolérables pressions sur les préfets, les sous-préfets, les maires, les chefs de groupe et de quartier, les chefs de village, et enfin les commissaires de police, pour qu'ils empêchent les partis politiques de l'opposition de circuler librement sur le territoire national et de mobiliser leurs militants. Ces responsables sont menacés des pires sanctions si l'opposition venait à tenir des meetings dans leurs localités respectives, et pis encore, ils sont préventivement menacés de destitution si l'opposition dépassait le KNK lors des élections dans leurs zones. En résumé, seuls le KNK , le BDR et les ministres KNK ont le droit de sillonner librement le territoire national et de tenir des meetings sur des lieux publics, avec mégaphones et animations publiques, relayées par la radio et la télévision d'Etat. En province, c'est la loi "des deux poids, deux mesures ", loin des regards de l'opinion nationale et internationale.

Cette situation est  inacceptable et nous ramène de fait à un parti unique et à un Parti-Etat KNK dans l'arrière-pays. Elle  rend le jeu politique inéquitable au profit du seul KNK. Il est impératif que l'opposition démocratique et toutes les parties prenantes au processus électoral prennent conscience de cette situation de dictature et de partialité flagrantes de l'administration du territoire, dans l'intention délibérée de favoriser par l'ostracisme et les menaces le seul KNK. Cette situation voulue, pensée, planifiée et exécutée par le cœur du pouvoir depuis Bangui,  doit  être non seulement dénoncée, mais combattue par les armes du droit et de la politique. C'est à ce prix que les compétitions électorales à venir seront équitables et pourraient avoir un sens, sinon l'opposition y servira seulement de lièvre du pouvoir. La seule adoption d'un code de bonne conduite ne suffira pas fin à cette violation flagrante des principes démocratiques et républicains.

A bon entendeur, salut,

Martin ZIGUELE

Bangui 22 septembre 2010

 

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22 septembre 2010 3 22 /09 /septembre /2010 14:59

 

 

recensement-CEI.jpg

 

 

Recensement électoral, décalage des opérations dans certaines villes de Centrafrique

Radio Ndéké Luka Mercredi, 22 Septembre 2010 13:22

 

Le recensement électoral dont le démarrage est annoncé ce 22 septembre 2010 par la Commission Electorale Indépendante  (CEI) n’est pas encore effectif à Bangui, capitale du pays et dans certaines villes de la Centrafrique.

Dans certains arrondissements de Bangui comme le 1er, le 2e et le 5e arrondissement, les membres des comités locaux participent encore à leur dernière séance de formation présidée au centre culturel BE OKO par le révérend pasteur Joseph BINGUIMALE, président de la commission électorale indépendante.

Même situation à Berberati dans le sud-ouest du pays où les membres de la CEI locale sont en train d’être formés avant qu’ils puissent aller former les agents recenseurs.

Mais le président de la CEI locale de Berberati Sylvain LIMA a affirmé que les opérations du recensement électoral démarrent le lundi 27 septembre.

Par contre à Ndélé dans le nord-est, 31 superviseurs et 66 agents recenseurs ont déjà débuté ces opérations depuis ce matin dans les 36 bureaux ou centres de recensement mis en place par les comités locaux.

Selon le rapporteur de la CEI Rigobert VONDO interrogé par Radio Ndeke Luka, ce petit décalage ne va pas jouer sur le calendrier électoral puisque le délai imparti pour ce recensement est de 30 jours.

Il a ajouté que, c’est probablement le 23 ou le 24 septembre 2010 que ces opérations devraient démarrer à Bangui. Le recensement se fait sur présentation d’une copie certifiée d’acte de naissance, d’une carte nationale d’identité, d’un permis de conduire, d’un passeport ou d’un document administratif délivré par le procureur de la République.

 

Hausse du prix de la viande de bœuf à Birao, la population mécontente.

 

Radio Ndéké Luka Mercredi, 22 Septembre 2010 13:27

L’augmentation du prix  de vente de la viande de bœuf est passée de 1500 à 2000 francs CFA ce 22 septembre 2010 à Birao, situé au Nord de Centrafrique. Cette augmentation a mis en colère  la population de Birao.

Selon les responsables du marché de Birao, interrogés par Radio Ndeke Luka la hausse du prix de la viande bovine est due à sa carence sur le marché.  Ces bœufs viennent le plus souvent des pays voisins (Tchad et du Cameroun).

Le chômage s’annonce déjà pour certains bouchers qui n’arrivent pas en ce moment à se procurer des viandes de bœufs.

 

Un groupe de personnes tente d'incendier la résidence du Procureur de Berbérati

Radio Ndéké Luka Mardi, 21 Septembre 2010 14:00

Un groupe de personnes a décidé le 20 septembre 2010 d’incendier la résidence du procureur de la République de Berberati, suite à un mandat d’arrêt émis depuis Bangui à l’encontre des parents de ces manifestants.

Les personnes arrêtées ont été condamnées depuis Bangui après un acte d’escroquerie.

C’est en application des articles 277 du code de procédure pénale et de l’article 462 du code de procédure civile que ces arrestations ont eu lieu. Cette tentative d’incendier la résidence du procureur  n’a pas abouti grâce à l’intervention des éléments des forces de l’ordre, présents dans la ville. Les deux condamnés sont encore détenus à la maison d’arrêt de Berberati

 

 

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Centrafrique-Presse.com - dans Nation
22 septembre 2010 3 22 /09 /septembre /2010 01:08

 

 

Abel-Goumba-Nguend-.jpg

 

 

Suite à la décision du Tribunal administratif du 02 août 2010 reconnaissant la légitimité de la tendance du Front patriotique pour le progrès (FPP) dirigée par Alexandre Philippe Goumba, ce dernier a été reçu par le président de la République François Bozizé. Il livre dans cette interview, l’objet de cette rencontre avec le Chef de l’Etat.

Vous avez été reçu par le président de la République. Quel était l’objet de cette rencontre ?

L’objet de cette rencontre était d’une part, de présenter au président de la République , au nom de la famille Goumba, tous nos remerciements pour sa présence à nos côtés qui nous a aidée à surmonter la peine que la brusque disparition de Feu notre Père, le Professeur Abel Goumba, Président Fondateur du Front Patriotique pour le Progrès et Médiateur de la République a causée, en rendant un vibrant hommage à notre Père à travers des obsèques nationales. Sa présence et son charisme nous ont grandement réconfortés. Nous nous devions de lui présenter nos remerciements chaleureux. Ensuite il s’agissait d’assurer le Président de la République que le FPP est mobilisé derrière lui et lui apportera son soutien plein et entier, et appellera à voter pour lui lors de élection présidentielle de 2011 et témoigner également au Président de la République que le FPP, apportera son soutien fraternel au KNK, et l’aidera à obtenir la majorité parlementaire à l’Assemblée Nationale.

 Pourquoi avez-vous accepté de soutenir le Chef de l’Etat ?

 Le président de la République, Son Excellence le Général d’Armée François Bozizé Yangouvonda a, d’une part, ramené la paix, condition incontournable pour assurer le développement et à la stabilité. D’autre part, il a négocié avec succès la mise en place d’un programme post-conflit pour notre pays meurtri. La tenue des assises du Dialogue Politique Inclusif a été un évènement majeur dans l’exécution de ce programme et la preuve objective de cette évolution. Même s’il reste des zones d’insécurité, on est loin de la situation antérieure qui était marquée par des périls. Le retour de la paix est le Sésame qui a ouvert la porte à la reconstruction nationale, au déploiement des missions humanitaires qui ont fait et font encore un travail remarquable dans des conditions difficiles et qu’il faut saluer. La paix a également permis le lancement d’actions de lutte contre la pauvreté. Notamment la signature d’accords avec les Institutions internationales spécialisées dans le financement du développement, dans l’aide aux pays confrontés à des difficultés de balance de paiements qui ne permettaient plus à la RCA d’obtenir des prêts était dans ce cas. Le moteur RCA était grippé, faute d’huile pour fonctionner. La RCA était concrètement et objectivement exposée à des risques de troubles sociaux, pouvant déboucher sur la fragilisation de la cohésion sociale et, par effet induit la menace de l’unité nationale que l’Etat a le devoir et l’obligation de préserver. Les Institutions de Bretton Woods, l’Union Européenne, le PNUD, la CEMAC , la CENSAD ,etc.., les pays avec lesquels nous entretenons des relations diplomatiques nous ont aidés car nous méritions d’être aidés. Ces aides qui pour la plupart avaient pour objectif d’asseoir progressivement la bonne gouvernance ont nécessité des efforts et des sacrifices de la part des populations. L’atteinte de l’initiative PPTE, (Pays Pauvres Très Endettés) est une preuve de cette avancée dans la lutte contre la pauvreté et le rétablissement de la stabilité. Bien entendu, il reste beaucoup à faire, vu le rang que nous occupons dans les tableaux des indicateurs de développement humain. Pour cela, il faut la stabilité qui ne peut se maintenir que dans l’unité nationale. Le FPP, dans cette œuvre de paix et de reconstruction nationale a apporté sa contribution en participant au Gouvernement qui avait la lourde tâche de mener le combat contre la pauvreté. Feu le Pr Abel GOUMBA, Ancien Premier Ministre, puis Vice Président de la République et enfin Médiateur de la République, l’une des grandes figures emblématiques de la République Centrafricaine nous a ouvert la voie. Pour le FPP, le seul thème pouvant permettre au peuple Centrafricain un et indivisible d’avoir une vision commune et unitaire lui permettant d’aller au-delà de ses différences ne peut-être que la lutte contre la pauvreté et la promotion du panafricanisme par l’utilisation des instruments de coopération communautaires dans tous les domaines: politique, économique, social, culturel, défense. (Cemac, Beac ,Bdeac, etc.). C’est une tâche longue, difficile, semée d’embûches, de risques tels que celui de s’éloigner du peuple centrafricain qui nous observe et pour lequel nous luttons contre la pauvreté. Cette lutte ne peut se faire qu’autour de l’unité nationale, de la stabilité qu’assure le Père de la Nation. C’est pourquoi nous apportons notre soutien au Président de la République et à son Gouvernement, dans l’intérêt des populations centrafricaines et la consolidation des acquis. Nous sommes tous Centrafricains et voulons le développement de notre pays.

 Dans quelles conditions avez-vous accepté de le soutenir ? Est-ce la volonté du Parti, est-ce une alliance politique ?

Je pense que la réponse à la question précédente vous éclaire sur la présente. J’ajouterai qu’il y a le passé. Le FPP a donné à la RCA d’aujourd’hui, un Premier Ministre, puis Vice -Président et enfin Médiateur de la République en la personne de Feu le Pr Abel GOUMBA qui a travaillé positivement avec le Président de la République. Leurs liens étaient étroits et ne datent pas d’aujourd’hui. Les militants du FPP ont demandé de pérenniser cette union au-delà de la disparition de l’homme d’Etat. Nous nous devons de respecter et pérenniser ces liens qui ont toujours été de nature à rassurer les populations. Il y a aussi le fait qu’un régime assurant la stabilité et la paix à son peuple, donc le développement, ne peut être qu’encouragé et soutenu. Ce que nous voulons, c’est que nos gouvernants ne s’éloignent pas des populations, restent en contact permanent avec elles pour connaître ses souffrances et les juguler. Le FPP, tout comme le KNK est persuadé qu’une union avec notre Parti frère le KNK est de nature à rassurer la population.

 Nous sommes en plein processus électoral, serez-vous candidat à la présidentielle ?

Non. Le président de la République a entamé une grande et longue tâche de reconstruction nationale. Nous ferions mieux en l’aidant, en étant à ses côtés plutôt qu’en l’affrontant.. Nous estimons que nous devons lui donner toutes les chances pour parachever cette œuvre avec un second mandat.

Avez-vous des candidats aux législatives ?

Oui. Pour le moment ils sont 25 pour Bangui et les Provinces. En ce qui me concerne, je ne suis pas candidat.

Quels sont vos projets pour le FPP, maintenant qu’il n’y a plus de dissidence ?

La paix étant revenue, préparer soigneusement, dans l’immédiat les échéances électorales de 2011. Ensuite, après la période électorale, reconstruire, relooker le FPP MABOKO A VURU,. C’est là un programme très vaste que je ne puis développer ici. Pérenniser la mémoire de Feu notre Président Fondateur du FPP MABOKO A VURU, le Pr Abel GOUMBA.

 

Lundi 20 Septembre 2010 Prospert YAKA MAÏDE

Source : http://www.wmaker.net/acap

 

NDLR : Ce rejeton est parfaitement dans le sillage de son défunt père le Pr Abel Goumba dont la carrière politique n’a été qu’un « océan de renoncements » selon l’expression d’un de ses anciens partisans et militant profondément déçu du FPP. C’est la couardise de Goumba qui ne lui a pas permis de succéder à Barthélemy Boganda à la mort de celui-ci. C’est aussi son manque d’envergure qui a obligé la France de Giscard d’Estaing à refaire appel à David Dacko pour remplacer Bokassa. Goumba a passé son temps à clamer son « maboko a vuru » mais lorsqu’il a dirigé le premier gouvernement post coup d’Etat de Bozizé du 15 mars 2003, il s’est révélé n’être qu’un vulgaire tribaliste, népotiste et régionaliste. Il a tourné le dos aux valeurs qu’il prétendait défendre et ne s’était entouré que de ses neveux, cousins et autres parents d’ethnie Banziri.

Il n’avait,  contrairement à ce que prétend son fils dans cette interview, aucune carrure d’homme d’Etat. Il n’a laissé aucun fait majeur et noble susceptible d’être retenu par la mémoire collective des Centrafricains dans l’exercice des fonctions de Vice-Président de la République et comme Médiateur de la République qu’il a occupées après son limogeage humiliant de la Primature par le dictateur sanguinaire Bozizé.

Il n’y a donc rien d’étonnant que son fils Alexandre qui est un cadre de banque et qui n’est pourtant pas un nécessiteux, puisse vendre ainsi son âme à Bozizé qui est loin d’être un démocrate et un patriote. On finit par s’interroger sur les véritables raisons qui sont à l’origine des querelles byzantines entre la fraction Alexandre Goumba du FPP et celle de Moïse Kotayé puisque ce dernier est devenu ministre de Bozizé et à présent Alexandre Goumba appelle à soutenir le même sanguinaire Bozizé, dans l’espoir sans doute de devenir demain ministre du dépeceur. Tout ça pour ça, serait-t-on tenté de dire ?

 

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