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6 avril 2008 7 06 /04 /avril /2008 00:50

  

 

 

Being policymakers, practising politics, enacting  rules requires more wisdom in order to set order in State and trust among citizens on security, economy and growth issues. Yet, the purpose of politicians  is to guarantee the national interests by implementing policy which should reduce poverty, enhance Human Rights respect, and then get the country's economy at the international row the global economy. Regarding the state of Central African Republic, such thinking is not making part of political lines of  Bozizé regime. Regarding how it acts to organise the  National Inclusive Dialogue and subjects which must be discussed, it appears that the now regime on Power of State in Central African Republic rejects fundamental question  in base of this National Dialogue : Does Bozizé get legitimacy to govern this country? This is the legal question which should be challenged during the Dialogue.

Avoiding this, means that  there is no National Inclusive Dialogue. The consequence is that insecurity wiil still be rampant. Political crises will continue. Instability will be accentuated. Finally, this Dialogue is void. It is a failure for Central  African Republic. The question is not to assert on the next national consultation having to take place in 2010. The question is not that of transparency in 2010 election.  It is a severe blow to democracy to behave like Bozizé has decided to wipe out the question of its legitimacy. Democrats have to be prudent. They know deeply that  the reason of  national forum is Bozizé illegitimacy. He took Power of State by coup d'Etat. Having National Dialogue, or participating into without treating this question casts a serious doubt on the real will of Bozizé to put end to the country's crises. 

The opposition must require Bozizé illegitimacy. Doing so gives sense to this forum. Here, it is a duty to the opposition members to impose this issue. By the way, inviting Bozizé to stepdown  This is the meaning of "Prudence". He could not abide on the Power of State. He is a cause of severe damages to Central African Republic. If this country faces bottleneck today : it is because of its greed. No one could trust Bozizé. When he qualifies its National Inclusive Dialogue as hope ; to be true its a despair for citizens of Central African Republic. Because he scathed this dialogue by quashing the sense of this National Forum. Pain is not to end soon in Central African Republic. For that citizens, opposition members elites and civil society have to keep "Prudence."  

 
 

La sagesse est une vertu très précieuse en politique. Ceux des politiques qui usent de dialogue pour aplanir des divergences d'opinion ou des crises de leur société sont sages. C'est aussi une vertu de la démocratie que de dialoguer sur des sujets importants dont dépend la survie de l'Etat. Bozizé a-t-il compris cet axiome? L'on ne croit pas. Parce que lui, Bozizé n'a pas cette culture de dialogue. L'on dispose de la preuve. Celle-ci se trouve dans sa volonté manifeste d'exclure la question fondamentale  portant sur sa légitimité.  La sécurité, la transparence dans les consultations nationales de 2010 sont les sujets à discuter. L'on occulte la vraie question qui sous-tend la sécurité : Bozizé, est-il légitime?

En écartant cette interrogation, il a vidé le Dialogue Inclusif National. de sa substance. Il ignore que c'est son coup d'Etat qui est à la base de l'insécurité. Il ignore qu'il n'a pas de légitimité. Il sait une chose : c'est la peur de lui même. Bozizé a peur de lui-même. Ainsi de facto il esquive la question de la légalité constitutionnelle. Il croit bien faire ; faux parce que son Dialogue National Inclusif n'aura servi à rien. Et la Centrafrique : retour à la case départ, c'est-à-dire l'insécurité, l'instabilité et l'immobilisme économique délétère qui décime les citoyens, pas lui Bozizé. C'est pourquoi, l'opposition politique doit être" Prudent". Bozizé est vide dans son cahier de Dialogue National Inclusif.. Il est aride. Ainsi, ce n'est plus un dialogue mais une entrevue avec aucun résultat probant pour la résolution de la crise de la Centrafrique. L'on dit vrai aussi parce qu'en évitant la question de sa légitimité, son  Dialogue National Inclusif a perdu toute pertinence utile à la société. Mais, ce qui est sûr, l'opposition politique doit mettre en question Bozizé et sa légitimité. C'est un devoir, un devoir pour la bonne cause : celle de la démocratie. L'opposition politique dont le rôle est de participer à la vie politique et de conquérir le Pouvoir de l'Etat doit exiger cette question de légitimité.

Elle est fondamentale. Elle est au coeur de la dérive actuelle de la Centrafrique. C'est le but des démocrates. Aussi, il est de leur devoir de dire à Bozizé qu'il est l'objet du dialogue. Sans son coup d'Etat la Centrafrique serait parmi les démocraties les plus raisonnables. L'on ne trouve pas d'intérêt dans l'échec de ce dialogue. Mais déjà l'échec est là.. Et la guigne s'acharne sur la Centrafrique. La "Prudence" doit gouverner l'opposition, la société civile et les élites dans ce dialogue. Il faut demander le départ de Bozizé. C'est cela la "Prudence." C'est la sagesse.

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Centrafrique-Presse.com - dans Opinion
6 avril 2008 7 06 /04 /avril /2008 00:30

 

Par Julien Martin | Rue89 | 05/04/2008 | 12H02

Dans une interview à Rue89, l'ex-ministre de la Culture répond à la polémique sur sa visite en Côte-d'Ivoire et s'en prend au PS

Certains affirment que Jack Lang est inquiet, mais lui assume parfaitement. Interrogé par Rue89 sur sa virée du week-end dernier avec le président Laurent Gbagbo en Côte d'Ivoire, le député socialiste considère qu'elle était même "très intéressante", nullement gêné par le reportage de la télévision ivoirienne RTI diffusé en France par Bakchich:

Au cours de notre entretien, Jack Lang a répété qu'il considérait Laurent Gbagbo comme "un humaniste", se fiant à son "intuition". Il en a également profité pour tacler les dirigeants socialistes, notamment le Premier secrétaire du PS François Hollande, qui auraient participé à la "diabolisation" du président ivoirien. Interview.

Pourquoi vous êtes-vous rendu en Côte d'Ivoire?

Ce sont des amis qui m'ont approché. Jean-Marie Le Guen [vice-président de l'Assemblée nationale, ndlr], qui est un ami, m'a parlé il y a quelques semaines de la situation en Côte d'Ivoire et m'a dit: "Voilà, Gbagbo aimerait te rencontrer. Il a été très blessé par la façon dont Hollande l'a traité au moment de la guerre civile. Il a confiance en toi." C'est vrai que j'ai acquis là-bas une sorte de sympathie pour différentes raisons: mon anticolonialisme ancien, mon attirance pour l'art traditionnel, mon amitié avec les musiciens comme Youssou N'Dour et d'autres...

Pourquoi Laurent Gbagbo souhaitait-il vous voir vous?

Gbagbo souhaitait que quelqu'un comme moi vienne se rendre compte sur place de la situation et aide à une forme de réconciliation. Une réconciliation intérieure. Il m'a demandé de rencontrer les différents leaders qui naguère se sont affrontés physiquement: Soro qui est devenu Premier ministre, Bédié l'ancien Président qui a été chassé par un coup d'Etat, Ouattara qui vient du Nord et qui n'était pas là mais que j'ai appelé...

Une réconciliation avec les socialistes français également, mais je crois que je n'arriverai pas à les convaincre, Hollande a prononcé des propos définitifs. C'était un travail de contact, une visite d'amitié, une visite très intéressante. J'étais mon propre envoyé, si j'ose dire.

N'avez-vous pas eu peur de créer la polémique?

Gbagbo est un homme de gauche, un humaniste. Il connaît l'histoire du mouvement socialiste français mieux que certains socialistes d'aujourd'hui. C'est un patriote qui a été élu démocratiquement, autant que la démocratie fonctionne en Côte d'Ivoire. C'est un président légitime et légal. Il s'est trouvé confronté à une situation de rébellion et d'invasion de la part de troupes venant du Nord et notamment du Burkina Faso. On ne va pas reprocher à un président en fonction de se battre pour préserver l'unité de son pays.

Après, un affrontement c'est un affrontement, on ne fait pas dans la dentelle. Ce qui n'est pas normal, c'est que l'agressé -Laurent Gbagbo et son gouvernement- ait été présenté dans les médias européens ou américains comme l'agresseur.

Je ne suis pas enquêteur, je ne suis pas chargé de dire le bien et le mal, mais mon intuition et le témoignage de gens en qui j'ai confiance me permettent de dire que cet homme a été injustement calomnié, maltraité par le gouvernement français de l'époque. Et certains dirigeants socialistes français manipulés ou mal informés ont participé à cette diabolisation.

Aviez-vous besoin d'aller en boîte de nuit pour vous en rendre compte?

J'ai dit à Laurent: "Si tu es si populaire, allons donc se promener dans les quartiers populaires." Et on a descendu cette magnifique rue, en toute décontraction, avec un dispositif de sécurité très léger. Il y avait une sorte d'enthousiasme et de respect dans les regards des Ivoiriens qu'on a croisés. On est ensuite allés en boîte, elle s'appelle le Queen's [qui appartient au footballeur Didier Drogba, ndlr]. Vous savez, la Côte d'Ivoire est un des pays où la musique bouge le plus.

Faites-vous encore de nombreux voyages de la sorte?

J'ai eu dans ma vie ce privilège, par l'action que j'ai menée, de voyager. Mais la plupart de mes voyages sont motivés par des envies personnelles. J'ai une attirance particulière pour les pays du Sud, l'Afrique et l'Amérique du Sud. J'ai beaucoup voyagé au Vénézuela chez mon ami Hugo Chavez. Aujourd'hui, les hommes politiques, Hollande notamment, ne voyagent pas, et c'est très regrettable.

 

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Centrafrique-Presse.com - dans Interview
6 avril 2008 7 06 /04 /avril /2008 00:27

 

YAOUNDE, Samedi 5 avril, 17h08 (Reuters) - L'opposition camerounaise ainsi que certains membres du parti au pouvoir ont vivement critiqué samedi un projet de réforme constitutionnelle visant à supprimer la limite du nombre de mandats présidentiels pour le président Paul Biya, au pouvoir depuis 26 ans.

Le gouvernement a présenté vendredi soir devant le parlement ce projet qui permettrait à Biya de se maintenir au pouvoir à l'expiration de son mandat de sept ans, en 2011.

Le pouvoir contrôlant 153 sièges sur 180 au parlement, le projet devrait être facilement adopté mais certains membres du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC) estiment que cette initiative étouffera la vie politique.

"Cette idée d'un seul homme se maintenant au pouvoir n'est pas bonne pour notre pays. Ce n'est pas démocratique", a déclaré Paul Abine Ayah, un député du RDPC. "Si le projet est adopté, cela nous ramènera 200 ans en arrière."

Il a affirmé que depuis deux mois, le gouvernement distribuait de grosses sommes d'argent aux membres du parti au pouvoir pour qu'ils votent en faveur de la réforme.

"Ils sont venus me vois plusieurs fois, même tard dans la soirée, mais j'ai refusé de prendre l'argent", a-t-il assuré. "Je ne vendrai pas ma conscience et mon pays pour de l'argent."

D'autres membres du parti ont refusé de commenter ces allégations.

Dans un discours de Nouvel An, Biya avait confirmé son intention de briguer à nouveau la présidence, expliquant qu'il répondait ainsi à des appels à son maintien au pouvoir et que la limitation du nombre de mandats est selon lui antidémocratique.

La colère suscitée par ce projet avait toutefois été une des causes des cinq jours d'émeutes qui ont fait une centaine de morts dans le pays en février, selon un bilan des défenseurs des droits civiques.

"Il n'a pas de coeur. Il est insensible aux sentiments et aux pensées des Camerounais", a estimé John Fru Ndi, chef de file du principal parti d'opposition, le Front social démocratique. "Seul le pouvoir lui importe."

Après avoir exercé le pouvoir pendant quatorze ans, Biya a fait réviser la Constitution en 1996, faisant passer la durée du mandat de cinq à sept ans, renouvelable une seule fois.

Il a obtenu un premier mandat de sept ans en 1997 et a été réélu en 2004.

 

Tansa Musa, version française Jean-Stéphane Brosse

 

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Centrafrique-Presse.com - dans AFRIQUE
6 avril 2008 7 06 /04 /avril /2008 00:15

 

 

APA Bangui 05-04-2008 (Centrafrique) La Croix-Rouge française va créer en Centrafrique une école de formation paramédicale, pour répondre à l’une des missions de la Croix-Rouge qui concerne la couverture sanitaire, la lutte contre la mortalité infantile, maternelle et la lutte contre le SIDA, a annoncé son président le Pr. Jean François Mattéi, au cours d’une conférence de presse, samedi à Bangui, à l’issue d’une mission en RCA.

Après une formation générale, cette école va former des spécialistes et assurer aussi la formation continue, afin de permettre à la Croix-Rouge centrafricaine de disposer d’un personnel qualifié capable de mener à bien son travail, a indiqué M. Mattéi.

L’Agence française de développement (AFD) va supporter le coût de la formation estimée à 700 millions d’Euros, a-t-il ajouté.

Concernant la lutte contre le SIDA, M. Mattéi a indiqué que la Croix-Rouge française, en partenariat avec celle de la Centrafrique, va commencer la décentralisation des centres de traitement ambulatoire (CTA) du SIDA, en commençant par les préfectures de la Lobaye et de la Kémo.

Cette initiative devrait permettre à toutes les populations d’avoir des structures de dépistage et de traitement surplace, a-t-il expliqué, soulignant que «le SIDA reste malheureusement le premier tueur en Afrique».

C’est pourquoi les actions de la Croix-Rouge orientées vers les Objectifs du millénaire pour le développement dans le domaine de la santé, préconisent une lutte acharnée contre ce fléau, a-t-il conclu.

La Croix-Rouge française conduit de nombreux projets en Centrafrique dans les domaines de la santé communautaire, de la lutte contre le SIDA, de l’eau et de l’assainissement.

Le président de la Croix-Rouge française a été invité en Centrafrique pour assister à l’inauguration du centre de santé de la Croix-rouge centrafricaine.

La construction de ce centre, baptisé Henri Dunant, a été financée par la Croix-Rouge française à hauteur de 150.000 Euros.

  Inauguration à Bangui d'un centre de santé Henri Dunant

Bangui, 03 avril (ACAP)- Le premier ministre centrafricain, M. Faustin Archange Touadéra, a procédé jeudi 3 avril 2008 à l'inauguration de l'hôpital de la Croix Rouge centrafricaine dans le troisième arrondissement de Bangui, baptisé Centre de santé Henri Dunant, du nom du père fondateur de la Croix Rouge internationale, en présence du président de la Croix Rouge Française, le Professeur Jean François Mattéi, ancien ministre de la santé et président de la Croix Rouge française.

Construit sur une période de six mois, le centre Henri Dunant est entièrement financé par la Croix Rouge française à hauteur de 150 mille euros, soit 100 millions de Fcfa.
Le professeur Mattéi a expliqué que ce centre a trois objectifs, à savoir la lutte contre la mortalité infantile, la lutte contre la mortalité maternelle et la lutte contre le sida et le paludisme.

Selon lui, la construction du centre Henri Dunant se situe dans le cadre de la philosophie du président fondateur de la Croix Rouge internationale fondée sur la solidarité et la fraternité en vue de donner la santé à tout le monde sans discrimination. Pour lui, la santé est le « nerf » du développement. « Il n'y a pas de développement sans la santé », a-t-il précisé.

Il faut souligner que le centre de santé Henri Dunant est un hôpital de jour avec des possibilités d'évacuation sur des centres de référence en cas de gravité. Des consultations générales et prénatales y sont prévues ainsi que des vaccinations liées à la vie de la mère et de l'enfant, en attendant la construction d'une maternité.

Il convient également de souligner que la Croix rouge française a contribué a beaucoup de réalisations en Centrafrique entre autre le centre de traitement ambulatoire construit en 2005 dans l'enceinte de l'hôpital communautaire de Bangui. Elle mène actuellement des projets d'eau et d'assainissement à l'intérieur du pays.
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Centrafrique-Presse.com - dans Nation
5 avril 2008 6 05 /04 /avril /2008 12:00

 

 

PARIS (AFP) - samedi 05 avril 2008 - 11h10 - Une molécule utilisée contre l'hypertension artérielle pulmonaire pourrait aider à traiter la drépanocytose, maladie de l'hémoglobine la plus fréquente, surtout en Afrique sub-saharienne et en Inde, selon des travaux conduits par des chercheurs de l'Institut national français de la santé et de la recherche médicale (Inserm).

La drépanocytose, également appelée anémie falciforme, touche des millions de personnes en Afrique noire, ainsi que des régions françaises comme l'Ile-de-France, la Guyane ou les Antilles, frappant surtout des populations originaires de zones où le paludisme est endémique.

 

A défaut d'une prise en charge rapide, la drépanocytose due à une malformation des globules rouges peut s'avérer mortelle, en raison de crises douloureuses et répétées d'obstruction des petits vaisseaux. Elle est dépistée à la naissance dans les pays industrialisés.

Malgré des progrès, l'espérance de vie des patients des pays riches est raccourcie par cette maladie -environ 42 ans chez les hommes et 48 ans chez les femmes- et elle est encore plus faible en Afrique.

 

Des chercheurs du Centre de recherche cardiovasculaire Inserm Lariboisière (Paris) ont, avec l'université de Vérone (Italie), mis en évidence le mécanisme contribuant à la survenue de ces crises et démontré sur des souris le potentiel thérapeutique d'une molécule utilisée contre l'hypertension artérielle pulmonaire, le bosentan. Leurs travaux viennent d'être publiés en ligne dans le "Journal of Clinical Investigation".

 

La drépanocytose ("sickle-cell disease" en anglais) résulte d'une malformation des globules rouges, due à une unique mutation dans un gène de l'hémoglobine (HbS) qui transporte l'oxygène dans le sang. Les globules rouges s'agglutinent dans les micro-vaisseaux et se fragilisent. Certains d'entre eux se brisent, provoquant une anémie. La répétition de crises d'obstruction des petits vaisseaux, dites vaso-occlusives (CVO), associée à l'anémie, est responsable de sévères lésions des reins, des poumons, des os, du système nerveux central...

 

Selon les chercheurs, la crise vaso-occlusive n'est pas seulement due à la rétention des globules rouges mais aussi à un trouble de la réactivité des vaisseaux induisant leur constriction, ce qui joue un rôle aggravant considérable. Ils ont établi que cette vasoconstriction était due à l'activation des récepteurs de l'endothéline, un peptide provenant de la couche la plus interne des vaisseaux sanguins et sécrété en quantité accrue chez les souris malades et les patients, en particulier dans les reins et les poumons.

Chez les rongeurs, ils ont pu prévenir cette vasoconstriction, ainsi que les lésions rénales et pulmonaires et la mortalité associées, par un inhibiteur des récepteurs de l'endothéline, le bosentan. Ils espèrent contribuer à la mise en route d'études cliniques de ce médicament.

 

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Centrafrique-Presse.com - dans Sciences
4 avril 2008 5 04 /04 /avril /2008 21:04


(Cameroon-Tribune 03/04/2008)

 

L’union africaine déterminée à gérer les crises qui minent le continent. Mais aura-t-elle les moyens de sa politique ?

Longtemps accusée, et pas seulement par ses détracteurs, d’être incapable de régler, encore moins de prévenir les divers conflits qui naissent et se propagent sur le continent avec la rapidité d’un feu de brousse, l’Union africaine semble désormais décidée à passer à l’offensive. Il en était temps. Trêve donc de tergiversations et de volte-faces : charbonnier est enfin maître chez soi, pourrait-on dire à la fin l’intervention militaire de l’Union africaine dans l’île d’Anjouan le 25 mars dernier. Pour la toute première fois dans son histoire, l’organisation panafricaine a pris la grave décision de rétablir la légalité par la force, son honneur et sa crédibilité étaient en jeu. Elle a réussi, prouvant ainsi à ses détracteurs qu’elle peut finalement résoudre elle-même ses propres problèmes sans ingérence extérieure, une ingérence qui masque souvent une sournoise néo-colonisation. C’est tout un symbole.

A présent qu'elle s'est engagée dans cette voie, elle devrait poursuivre sa logique jusqu'au bout. Mais, au fait en a t-elle les moyens ? C’est là tout le problème ; car, il serait ridicule de crier haro sur le baudet, de tirer à boulets rouges sur les anciens colonisateurs pour en fin de compte se tourner vers eux et leur demander de l’aide. C’est presque ce qui s’est passé à Anjouan il y seulement une semaine : de la logistique au matériel employé par les forces de l’UA, en passant par leur transport, tout a été assuré par une ancienne puissance coloniale. D’où la nécessité pour les Etats membres de s’acquitter régulièrement de leurs cotisations : l’un des péchés mignons de l’ancienne Oua. Qu’on se rappelle, c’est le non-paiement de leurs cotisations par la majorité des Etats membres (50 millions de dollars d’arriérés en 2001) qui avait privé l’OUA de sa première source de financement, et l’avait finalement contrainte à la mendicité et aux incantations stériles.

C’est justement dans le but de remédier à ces insuffisances que l’Union africaine a été créée, en juillet 2001, pour remplacer l’OUA avec de nouvelles institutions. Mais, apparemment, la course d’obstacles ne fait que commencer. Cependant, pardessus tout, une véritable stratégie de prévention et de règlement des conflits doit être instituée, une stratégie dépassant de loin le cadre du « mécanisme » qu’avait instauré l’OUA en 1993. A ce propos certains observateurs qu’en fonction des menaces potentielles, l’Union devrait élaborer une nouvelle stratégie de localisation des forces de paix : chaque armée nationale, ou, à défaut, l’armée nationale d’un « Etat leader » dans chaque sous-région, devrait être prêt à mettre à la disposition du mécanisme sous-régional de prévention et de gestion des conflits, un contingent de soldats formés et équipés pour les opérations de maintien ou de rétablissement de la paix, ainsi que les moyens d’agir pour un état-major sous-régional restreint. L’objectif poursuivi étant de minimiser les coûts inhérents à la projection des forces.

Quoi qu’il en soit, on peut tout de même déjà se réjouir que l’Ua se soit déjà ilpliquée en moins d’une demi-douzaine d’années d’existence dans cinq grandes opérations de maintien de la paix qui ont l’air de tenir la route.

NDZINGA AMOUGOU


Les forces africaines sur plusieurs fronts

Cartographie des grandes opérations de maintien de la paix actuellement en cours.

AMIS : dans le chaudron darfouri

Les Nations Unies au sud, l’Union africaine à l’ouest, au Darfour. En anglais AMIS et en français MUAS, la Mision de l’Union africaine au Soudan est la plus grande opération de maintien de la paix jamais décidée par l’organisation panafricaine. Sa création fait suite à la signature, le 28 mai 2004, de l’Accord sur les modalités de la mise en place de la Commission de cessez-le-feu et le déploiement d’observateurs dans la vaste province occidentale soudanaise en proie à une guerre civile. Dans ses effectifs, figurent des policiers camerounais. En raison des écueils, dont principalement l’insuffisance de moyens financiers et matériels, l’efficacité de la MUAS s’est trouvée limitée. Elle devra céder sa place à une force multinationale hybride, la Mission des Nations Unies et de l’Union au Darfour (MINUAD), créée par une résolution du Conseil de sécurité de l’ONU le 31 juillet 2007. Celle-ci comportera 17.300 soldats et 3.300 policiers. Il été décidé une reconduction de la MUAS et une augmentation de ses troupes, actuellement 7.000, à 11000 hommes

FOMUC : la CEMAC au chevet de la RCA

La Force multinationale de la CEMAC en Centrafrique (FOMUC) a été mise sur pied le 2 octobre 2002, à l’issue d’un sommet des chefs d’Etat et de gouvernement de l’organisation sous-régionale. Deux ans après la fin du mandat de la Mission des Nations Unies en République centrafricaine (MINURCA). Initialement, cette force était destinée à assurer la sécurité du président Ange-Félix Patassé, la restructuration des forces armées et de surveiller le travail des patrouilles mixtes le long de la frontière avec le Tchad. Mais, son mandat a été prorogé et adapté après l’éviction de Patassé par François Bozizé en mars 2003. La FOMUC a désormais pour mission de contribuer à la sécurité de la RCA et à la restructuration des Forces armées centrafricaines et d’accompagner le processus de transition pour la réconciliation nationale, le retour rapide à l’ordre constitutionnel et la restauration d’une paix durable en RCA. Elle peut se targuer d’avoir procédé à l’arrestation et au désarmement à Bangui de plusieurs chefs de guerre. Son rôle a également été déterminant dans la mise en place d’un niveau approprié de sécurité pour le référendum constitutionnel de novembre 2004 et les élections législatives et présidentielles de 2005. Le Cameroun vient de décider d’y envoyer un contingent de près de 120 soldats et parachutistes commandos.

AMISOM : l’équation « islamiste » somalienne

Le déploiement de la force de maintien de la paix de l’Union Africaine en Somalie fait suite à la guerre entre le gouvernement de transition somalien et les forces des tribunaux islamiques en décembre 2006. Le mandat de l’AMISOM est d’appuyer le dialogue, assurer la protection des institutions de transition et leurs infrastructures. Officiellement, c’est le 19 février 2007 que l’Union africaine s’était prononcée pour le déploiement d’une force de paix en Somalie, plongée dans le chaos après la chute du régime de Mohammed Siad Barré en 1991. Le pays était devenu ingouvernable depuis lors. En exil à Nairobi au Kenya, le pouvoir d’ Abdullah Yusuf Ahmed n’a regagné Mogadiscio que l’année dernière. Face à la résistance des milices, l’opération de l’AMISOM évolue bon an mal an.

MAES : le sapeur pompier comorien

C’est le 9 mai 2007, lors d’un sommet du Conseil de paix et de sécurité (CPS) de l’UA, que la Mission d’assistance et de sécurité aux Comores (MAES) voit le jour, en prévision en prévision des élections organisées les 10 et 24 juin. L’objectif est de créer un environnement stable et sécuritaire pour la tenue des scrutins. La mission sera déployée entre le 13 mai et le 31 juillet 2007. Le 2 février dernier, l’UA a demandé à tous ses membres d’« apporter tout l’appui nécessaire aux autorités de l’Union des Comores, présidée par Ahmed Abdallah Sambi, dans leurs efforts visant à rétablir au plus vite (son) autorité à Anjouan et préserver l’unité et l’intégrité de l’Union ». Progressivement, l’opération destinée à bouter dehors le régime « illégal » de Mohamed Bacar se met en place. L’île rebelle d’Anjouan avait déjà fait sécession en 1997 avant de réintégrer les Comores en 2001.

Raphaël MVOGO


© Copyright Cameroon-Tribune

 

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Centrafrique-Presse.com - dans AFRIQUE
4 avril 2008 5 04 /04 /avril /2008 20:59


(Bakchich 03/04/2008)

Des investissements supérieurs aux sommes injectées par la Banque Mondiale, 800 000 Chinois installés sur place… L’Afrique est en passe d’être dévorée toute crue par l’Empire du milieu.

La croissance et même la survie économique de la Chine dépendent, paradoxalement et pour une part croissante, du continent le moins développé, l’Afrique. Pékin absorbe désormais 25 % de tout le cuivre consommé à travers le monde, 40 % du charbon, 35 % de l’acier, 10 % du pétrole et sa demande ne cesse de croître, et 90 % de tout l’aluminium. Une économie dévoreuse d’énergie, boulimique en matières premières qui s’est tout naturellement tournée vers la région qui en est le mieux pourvu.

Les Chinois ont lancé une véritable OPA sur l’Afrique en profitant à la fois de la perte d’influence occidentale, notamment française en Afrique de l’Ouest, et de la crise que traversent les institutions chargées de l’aide au développement : en 2007 Pékin a investi plus de 9 milliards de dollars en Afrique alors que la Banque Mondiale s’est révélée incapable d’y injecter plus de 2,5 milliards de dollars. L’organisation internationale basée à Washington tente désormais de convaincre la Chine de devenir son partenaire pour le financement des projets africains.

La Chine à l’assaut de l’Afrique© PieR GajewskiPlus de 800 000 Chinois travaillent déjà sur ce continent pour plus de 900 entreprises de toutes tailles. Ils extraient le cuivre et le cobalt en Zambie et au Congo, le platine et le chrome au Zimbabwe ; ils achètent d’énormes quantités de bois au Gabon, au Cameroun, au Mozambique, en Guinée équatoriale et au Libéria, ainsi que l’acier, l’or, le charbon, le nickel dans tous les pays de cette zone qui en détiennent ou en produisent. L’Angola fournit la moitié du pétrole importé d’Afrique par Pékin. En janvier 2005 le gouvernement de Luanda a bénéficié d’un prêt chinois de 2 milliards de dollars gagés sur le pétrole, qui a augmenté d’un milliard de dollars l’année suivante. Officiellement pour réparer les infrastructures déficientes.

Les Chinois détournent le regard


En réalité, la Chine sait qu’elle traite avec des régimes totalement corrompus qui détournent à leur profit une partie de ces sommes. En juillet 2005, la Chine et le Nigeria, autre exemple de corruption à tous les niveaux, ont signé un accord de 800 millions de dollars qui prévoit la livraison de 30 000 barils de pétrole quotidien à la Chine ; le régime nigérian a aussi octroyé à la Chine des licences de forage en échange de 4 milliards de dollars.

Pour les nombreux dictateurs qui peuplent cette région, Pékin constitue une manne et une bénédiction : le régime chinois offre une alternative au tête à tête de plus en plus pesant et tendu avec les occidentaux, ne manifeste aucune exigence en matière de démocratie ou de bonne gouvernance, et enfin, propose gratuitement des services que ces régimes ont toujours été incapables d’offrir à leur population. Plus de 15 000 médecins chinois ont ouvert des dispensaires dans 47 États africains.

La Chine : un généreux investisseur


Désormais, l’Afrique fournit 1/3 du pétrole importé par Pékin. Ce qui explique qu’en 2006-2007, le Président chinois Hu Jin Tao ait visité 17 pays du continent. En 2005, le flux commercial entre la Chine et l’Afrique s’élevait à 40 milliards de dollars, il dépassera les 100 milliards de dollars avant 2010. Les réserves financières de la Chine dépassent 1 500 milliards de dollars et Pékin joue de cette puissance financière pour séduire, contrôler. En juin 2006, le Sénégal a ainsi bénéficié d’un allègement de sa dette, qui atteignait alors 20 millions de dollars.

Par ailleurs, la Chine s’est engagée à investir 35 millions de dollars dans le dernier délire pharaonique du Président Wade, la construction du plus grand théâtre d’Afrique de l’Ouest. Aussi mauvais gestionnaire que grand mégalomane, le dirigeant sénégalais se montre très satisfait de la réactivité chinoise : « un contrat », confie-t-il, « qui était discuté et négocié pendant cinq ans avec la Banque Mondiale, est conclu en 3 mois avec les Chinois ».

Il est vrai que pour Pékin, le temps presse. Et l’ampleur des investissements est à la mesure de cette urgence. 15 milliards de dollars ont été investis au Soudan depuis 1996, essentiellement dans le pétrole, et 500 000 barils par jour sont extraits, en grande partie par la CNPC (China National Petroleum Corporation), autorisée à extraire directement les gisements. Pékin finance et arme également les rebelles tchadiens avec, comme objectif, le contrôle des zones pétrolifères du pays.

Vive les matières premières !


Étendre la présence chinoise en République du Congo est devenu une autre priorité. Le plus grand pays d’Afrique est aussi l’un des plus pauvres au monde, avec un revenu annuel par habitant de 714 dollars. C’est également potentiellement le plus riche : son sous-sol recèle les plus importantes réserves mondiales de cobalt et de tantalum, un métal rare, et d’énormes gisement de cuivre, d’or, de diamants, de manganèse, d’uranium et de zinc. Un accord signé en septembre 2007 prévoit que la Chine injectera 6,5 milliards de dollars dans la construction ou l’amélioration des infrastructures du pays, ainsi que 2 milliards de dollars supplémentaires pour ouvrir ou moderniser de nouvelles mines.

Dans ce pays, les Chinois concurrencent directement les grands groupes miniers occidentaux mais disposent d’un atout de poids : leurs firmes sont des entreprises publiques capables de surenchérir inlassablement pour s’adjuger les concessions. Un seul exemple : en 2006 Sinopec, l’une des 3 compagnies pétrolières chinoises, a accepté de payer 2 milliards de dollars pour exploiter le pétrole sur trois lots situés dans les eaux territoriales angolaises.

Cette stratégie rassure Pékin, quant à la stabilité de ses approvisionnements, et encourage les comportements les plus obscènes de certains dirigeants africains : depuis que du pétrole a été découvert dans la minuscule Guinée équatoriale, une ancienne colonie espagnole, la famille au pouvoir est courtisée par la Chine et les occidentaux. Malgré les gisements découverts, le niveau de vie de la population, déjà misérable, a encore chuté et le fils aîné du Président, et son successeur désigné, a pour principal préoccupation de négocier le rachat du yacht de Paul Allen, le co-fondateur de Microsoft.


jeudi 3 avril par Eric Laurent


Voir en ligne : in Bakchich n°74

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4 avril 2008 5 04 /04 /avril /2008 20:53

 


(BBC Afrique 03/04/2008)

Le gouvernement, les principaux partis politiques, les trois rébellions actives dans le nord et même la société civile centrafricaine étaient tous représentés à ces travaux préparatoires qui ont duré près de trois mois.
Les délégués se sont entendus sur une date, dans 45 jours, et sur un lieu, Bangui, pour la tenue d'un dialogue politique à proprement parlé.

Dans un communiqué, publié à l'issue des travaux, les membres du comité préparatoire indiquent que des consultations doivent avoir lieu dans les prochains jours afin de sensibiliser les acteurs régionaux.

Il s'agit notamment de trouver sur le continent un médiateur dans le futur dialogue.

On notera que traditionnellement, la République centrafricaine est sous les zones d'influences du président gabonais, Omar Bongo, et du président libyen, Muammar Khadafi.

Quant à l'ordre du jour du dialogue, il n'est pas très précis.

Tout juste on sait qu'il ne s'agit pas de remettre en cause l'ordre constitutionnel, ni encore les élections remportées en 2005 par le président François Bozizé.

Selon des sources proches de l'organisation des travaux préparatoires, le dialogue aura un volet sécuritaire avec notamment la question cruciale de l'intégration des combattants des différentes rébellions dans l'armée, un volet socio-économique et un volet relatif à la bonne gouvernance, avec notamment la question de la transparence dans l'organisation des prochaines élections en 2010.

A ce titre, on notera que la rébellion de l'APRD, qui a rejoint les travaux il y a une semaine seulement, a désigné Jean-Jacques Demafouth, ministre de la défense de l'ancien chef de l'Etat, Ange-Félix Patassé, et poids lourd de la politique centrafricaine, pour la représenter.

Demafouth avait eu maille à partir avec la justice centrafricaine.

Ce dialogue pourrait lui permettre de rentrer de son exil parisien et de peser sur le paysage politique centrafricain.

Le dialogue se tiendra donc à Bangui, à condition toutefois, précisent les délégués, que des dispositions sécuritaires soient prises et qu'une amnistie soit prononcée au préalable afin d'éviter aux représentants de toutes les parties d'être inquiétés par la justice centrafricaine.


Arnaud Zajtman
BBC Afrique, Bangui

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4 avril 2008 5 04 /04 /avril /2008 16:56

 

GABON - 3 avril 2008 – XINHUA

 

Les ministres des Affaires étrangères du Groupe de contact de l'accord de Dakar sur le Tchad et le Soudan, participeront le 10 avril prochain à Libreville à une réunion sur la crise tchado-soudanaise, a-t-on appris jeudi auprès du ministère gabonais des Affaires étrangères.

La rencontre de Libreville donnera l'occasion aux pays membres de ce groupe de contact de trouver des pistes de sortie de la crise tchado-soudanaise.

Les pays membres du groupe de contact sont : la Libye, le Congo, le Sénégal, le Gabon et l'Erythrée.

Lors du rendez-vous de Libreville, les représentants des Etats- Unis, de la France, de l'ONU, de l'Union européenne (UE) et de l'Union africaine (UA) seront également présents.

On rappelle que l'Accord de Dakar a été conclu en marge du dernier Sommet de l'Organisation de la conférence islamique (OCI) abrité par le Sénégal. Il a été paraphé le 13 mars dernier, en présence du secrétaire général des Nations-Unies Ban Ki Moon, par les présidents Idriss Déby Itno (Tchad), Omar El Béchir (Soudan), Omar Bongo Ondimba (Gabon), Me Abdoulaye Wade (Sénégal) et Alpha Oumar Konaré, président sortant de la Commission de l'Union africaine.

Selon cet accord, le group de contact susmentionné a été créé pour assurer la mise en oeuvre de bonne foi du présent accord.

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4 avril 2008 5 04 /04 /avril /2008 16:46




(S/2008/215)

 

Source: United Nations Security Council

Date: 01 Apr 2008


I. Introduction

 

1. Le présent rapport est soumis en application de la résolution 1778 (2007) du Conseil de sécurité, par laquelle le Conseil m'a prié de lui présenter, tous les trois mois, un rapport sur l'évolution de la situation sécuritaire et humanitaire dans l'est du Tchad, dans le nord-est de la République centrafricaine et dans la région, y compris les mouvements de réfugiés et de déplacés et les progrès accomplis en direction de l'objectif d'aider à créer les conditions favorables à leur retour volontaire. Il rend compte des principaux faits survenus depuis mon dernier rapport (S/2007/739) daté du 17 décembre 2007, y compris en ce qui concerne le déploiement de la Mission des Nations Unies en République centrafricaine et au Tchad (MINURCAT), la Force de l'Union européenne (EUFOR Tchad/République centrafricaine) et la Police tchadienne pour la protection humanitaire (PTPH).

 

II. Évolution récente de la situation

 

A. Évolution de la situation politique

 

2. La situation s'est nettement détériorée au Tchad en dépit de la signature à Syrte (Libye), le 25 octobre 2007, de l'accord de paix entre le Gouvernement et les principaux groupes d'opposition armés tchadiens. Dans cet accord, les parties ont convenu de respecter la Constitution, de mettre fin aux combats, d'accorder l'amnistie aux rebelles, de permettre aux groupes rebelles de participer à la gestion des affaires publiques, d'intégrer les forces rebelles dans l'Armée nationale tchadienne et d'organiser à Tripoli une nouvelle rencontre avec la participation de tous les partis politiques et des organisations concernées de la société civile, en vue de suivre la mise en œuvre de l'accord. Toutefois, les parties n'ont pas honoré l'accord. La Concorde nationale tchadienne (CNT) a été le seul groupe armé de l'opposition signataire de l'accord à respecter les termes de l'accord. Le 25 décembre 2007, 1 600 ex-combattants du CNT auraient été admis au Centre de formation militaire de Moussoro, au Tchad.

 

3. Le 12 décembre, trois des quatre principaux groupes de l'opposition armée tchadienne - l'Union des forces pour le développement et la démocratie (UFDD), le Rassemblement des forces pour le changement (RFC) et l'Union des forces pour la démocratie et le développement fondamental (UFDDF) - ont publié une déclaration annonçant la création d'une alliance dénommée la Résistance nationale. Cette alliance n'a pas entraîné une fusion des trois groupes armés en un mouvement unique mais plutôt la création d'un comité exécutif regroupant les dirigeants des trois groupes, à savoir M. Mahamat Nouri, de l'UFDD, M. Timane Erdimi, du RFC, et M. Abdelwahid Aboud Makaye, de l'UFDDF.

 

4. Le 26 décembre, le Premier Ministre tchadien, M. Nouradine Delwa Kassiré Coumakoye, a publié un communiqué dans lequel il a notamment accusé le Gouvernement soudanais d'accueillir, de former et d'équiper des groupes armés tchadiens dans le but de déstabiliser le Tchad et d'empêcher le déploiement de l'EUFOR Tchad/République centrafricaine et la mise en place de l'opération hybride ONU-Union africaine au Darfour (MINUAD). Dans un autre communiqué publié le même jour, le Premier Ministre a lancé un appel à l'Union africaine, à l'ONU et à l'Union européenne afin qu'elles aident à rétablir la paix et la sécurité dans la zone frontalière située entre le Tchad et le Soudan.

5. Dans une lettre du 28 décembre adressée au Conseil de sécurité, le Gouvernement soudanais s'est défendu de planifier une attaque contre le Gouvernement tchadien et a accusé le Tchad de soutenir un groupe armé soudanais, le Mouvement pour la justice et l'égalité (MJE), qui, disait-il, avait récemment tenu une réunion sur le territoire tchadien. Le Gouvernement soudanais a également accusé le Tchad d'effectuer des incursions terrestres et des bombardements aériens dans les régions de Rijl al-Harzaya et de Karmoula, dans le Darfour-Ouest, à quelque 56 kilomètres au sud-ouest de Geneina. Le 7 janvier 2008, le Secrétaire général de la Communauté des États sahélo-sahariens (CEN-SAD), M. Mohamed Madani al-Azhari, s'est rendu à Khartoum et à N'Djamena pour exhorter les parties à faire preuve de retenue, dans le souci d'éviter une aggravation des tensions.

 

6. En République centrafricaine, le Premier Ministre, M. Élie Doté, a démissionné le 18 janvier, en réaction à l'examen prévu d'une motion de censure déposée au Parlement et au moment où se déroulaient des mouvements de grève des travailleurs de la fonction publique, qui exigeaient le règlement d'arriérés de salaires. Le 22 janvier, le Président Bozizé a nommé comme nouveau Premier Ministre M. Faustin Archange Touadera, ancien professeur à l'Université de Bangui. M. Touadera, qui a d'abord été rejeté par la classe politique parce que le Chef de l'État n'avait pas consulté les partis politiques au sujet de sa nomination, est parvenu, avec les syndicats, à un accord qui a conduit à une cessation des mouvements de grève le 25 février. Le 28 janvier, le Président Bozizé a formé un nouveau Gouvernement dans lequel les principaux ministres ont conservé leur portefeuille. Par ailleurs, le Comité préparatoire du dialogue a poursuivi ses travaux et devrait mettre au point des propositions détaillées visant à organiser, à l'échéance du 31 mars, un dialogue politique ouvert à tous.

 

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