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  • : informations générales sur la république centrafricaine et l'Afrique centrale
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26 décembre 2010 7 26 /12 /décembre /2010 01:03

 

 

Laurent Gbagbo

 

 

ABIDJAN - AFP / 25 décembre 2010 19h13Le gouvernement de Laurent Gbagbo a jugé samedi "inacceptable" la menace brandie par les pays de l'organisation ouest-africaine Cédéao de recourir à la force pour obtenir son départ de la présidence ivoirienne.

Cette menace est "inacceptable", a déclaré à l'AFP le porte-parole du gouvernement, Ahoua Don Mello, dénonçant "un complot du bloc occidental dirigé par la France", l'ancienne puissance coloniale.

Une mission de la Cédéao, composée des présidents béninois Boni Yayi, cap-verdien Pedro Pires et sierra-léonais Ernest Koroma, est attendue mardi à Abidjan.

Assurant ne pas croire "du tout" à un usage de la force par la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao), qui en a brandi la menace à son sommet de vendredi à Abuja (Nigeria), M. Don Mello a évoqué un risque de "guerre civile" si ce projet était mis à exécution.

"La Côte d'Ivoire est une terre d'immigration", a-t-il souligné. "Tous les pays (d'Afrique de l'Ouest) ont des ressortissants en Côte d'Ivoire, ils savent que s'ils attaquent la Côte d'Ivoire de l'extérieur, ça va se transformer en guerre civile à l'intérieur", a-t-il averti.

"Est-ce que le Burkina Faso est prêt à accepter trois millions de Burkinabè de retour" de Côte d'Ivoire dans leur pays d'origine?, a-t-il interrogé. Les pays de la Cédéao "ne s'attaqueront pas eux-mêmes", a-t-il prédit.

La Cédéao a exigé une nouvelle fois vendredi le retrait de M. Gbagbo au profit d'Alassane Ouattara, reconnu vainqueur de la présidentielle du 28 novembre par la communauté internationale.

"Le peuple de Côte d'Ivoire va se mobiliser", a promis le porte-parole du gouvernement de M. Gbagbo. "Ca excite son patriotisme, ça renforce la foi dans le nationalisme ivoirien".

"Cette volonté de recolonisation du continent africain va prendre fin en Côte d'Ivoire, à moins d'exterminer tous les Ivoiriens", a-t-il prévenu.

"Nous sommes toujours ouverts au dialogue mais dans le respect strict des lois et règles de la République de Côte d'Ivoire", a également assuré Ahoua Don Mello.

L`un des avocats les plus enflammés de Gbagbo, Charles Blé Goudé, chef des "Jeunes patriotes", a mobilisé ces derniers jours ses partisans à Abidjan en vue du "combat" pour la "souveraineté" ivoirienne. Il prévoit une grande manifestation mercredi dans la capitale économique.

En plus d`un recours à la force, l`organisation régionale a également menacé de poursuites internationales les responsables des violences récentes, qui ont fait 173 morts selon l`ONU entre le 16 et le 21 décembre.

Le ministre de l`Intérieur de Gbagbo, Emile Guiriéoulou, a démenti samedi ce chiffre.

"Le bilan, nous l`avons donné, il est connu. Il n`est pas bon d`exagérer des choses parce qu`on cherche un but politique à atteindre", a-t-il dit. Le 20 décembre, il avait indiqué que 25 personnes avaient été tuées, dont 14 parmi les forces de l`ordre.

 Le pape Benoît XVI a appelé samedi, lors de son message traditionnel de Noël, à "une paix durable" en Côte d`Ivoire, où la fête avait un goût amer.

Le pays avait pourtant espéré, à la faveur de la présidentielle, clore une décennie de crises précisément ouverte le jour de Noël 1999, avec le premier coup d`Etat de l`histoire du pays.

Coincé dans un hôtel de luxe d`Abidjan soumis à un blocus des forces fidèles à Gbagbo, Ouattara était sorti vendredi d`un silence de plusieurs semaines pour appeler solennellement les militaires pro-Gbagbo à lui obéir et à protéger la population contre les "atrocités" commises notamment par "des mercenaires et des miliciens étrangers".

La Cédéao a annoncé "un dernier geste" avec l'envoi prochain d'"une délégation spéciale de haut niveau", dont on ignorait samedi la composition et la date d'arrivée à Abidjan.

Si l`armée lui fait toujours défaut, Ouattara a marqué un point jeudi quand
l`Union économique et monétaire ouest-africaine (Uémoa) a décidé de lui accorder le contrôle des comptes ivoiriens à la Banque centrale des Etats de l`Afrique de l`Ouest (BCEAO).

Le gouvernement Gbagbo a rejeté une décision "illégale" qui pourrait s`avérer lourde de conséquences pour lui, même si les salaires des fonctionnaires de décembre ont commencé à être payés cette semaine.

 

(©)

 

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26 décembre 2010 7 26 /12 /décembre /2010 00:35

 

 

Touad-ra-A-F.jpg

 

La sécurité au centre des débats

Radio Ndéké Luka Samedi, 25 Décembre 2010 13:36

La phase de vérification des ex combattants dans le processus du Désarmement Démobilisation et Réinsertion (DDR) s’est achevée dans le nord-ouest malgré quelques réticences de certains groupes rebelles qui tarde à rejoindre le processus de la paix.

Cette déclaration a été faite vendredi par Faustin Archange Touadéra, premier ministre centrafricain au cours d’une conférence de presse tenue  à Bangui, sur le bilan du quinquennat du règne du Président François Bozizé.

Selon le premier ministre, cette situation « retarde le lancement du même processus dans le nord-est qui, affirme-t-il, sera bientôt améliorée ». Il a ajouté que sur le plan sécuritaire, « qui est un secteur clé, des reformes apportées suivent leurs cours pour la pacification du pays ».

Faustin Archange Touadéra a reconnu que les forces de défense du pays sont peu formées et moins équipées, ce qui entraine de régulières incursions rebelles.

Il a précisé que le cas de la rébellion de l’Armée de Résistance pour le Seigneur, qui, depuis 2008, pille, tue et déporte la population dans le nord-est en est un exemple illustrateur. Toutefois conclut-il, le gouvernement s’emploiera à tout mettre en œuvre pour restaurer la paix sur l’ensemble du pays.

 

NDLR : Tous ces propos du Premier Ministre centrafricain sur la sécurité du pays sonnent faux. Ce monsieur a jusqu’ici été tenu à l’écart de ces questions de sécurité dont Bozizé et son fils Francis ont toujours fait leur chasse gardée exclusive. Touadéra n’y connaît donc rien et il en a toujours été ainsi. Pourquoi subitement c’est lui qui monte aujourd’hui au créneau pour gloser sur les problèmes de sécurité. Cela fait très bizarre et ôte tout crédit à ses affirmations. En tout état de cause, ce n’est pas en quinze jours que ces questions de DDR et de sécurité seront résolues pour permettre la tenue des élections dans de bonnes conditions le 23 janvier 2011 comme prévue.

 

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25 décembre 2010 6 25 /12 /décembre /2010 03:56

 

 

Tim Malendoma

 

 

TEMOIGNAGE A L’OCCASION DU DECES

DU GENERAL TIMOTHEE MALENDOMA

J’ai connu le général en juin 1990, alors qu’il avait signé la lettre ouverte adressée au Chef d‘Etat de l’époque, pour demander la tenue d’une conférence nationale pour d’instauration de la démocratie dans notre pays. A ce moment, il occupait un poste de Chef de département à l’UDEAC (Actuelle CEMAC), brisant ainsi le devoir de réserve exigé pour ce poste. Il avait ainsi privilégié l’intérêt national et fut limogé par la suite.

En tant que secrétaire général des 4 CN, J’ai mesuré la pertinence de ses interventions et sa grande culture. Il ne laissait passer aucune faute de français dans nos textes. Il faisait des interprétations rigoureuses dans le domaine du droit.

Quand nous fûmes arrêtés en septembre 1990 lors d’une réunion chez  Aristide SOKAMBI, Président des 4CN, le général MALENDOMA était absent de Bangui. A son retour, il avait pris la tête des 4cn avec les autres membres et  organisé une manifestation monstre pour exiger notre libération. Il fut arrêté avec quatre autres membres et mis en prison pendant six mois au camp Kassaï.  Il fut torturé et obligé de dormir à même le sol, menotté pendant plusieurs jours. A la sortie de la prison, sa détermination était encore plus grande.

 Nommé  Premier Ministre de transition, il avait refusé de se conformer aux décisions du Président de la République, défendant avec conviction ses idées. Il fut limogé, mais avec honneur et applaudi par les démocrates. Il regagna aussitôt la lutte jusqu’au changement où il fut élu député aux premières élections démocratiques. Il était un député pertinent.

Le général MALENDOMA était un démocrate sincère et fut de toutes les luttes. Il était même surnommé « bulldozer » pour ses interventions mobilisatrices pendant les meetings.

Un jour, à ma demande, il m’avait raconté sa vie de militaire pendant la guerre d’Indochine. Fin tacticien, il a su échapper au piège des révolutionnaires Vietnamiens qui a été la cause de la débâcle de l’armée Française.  

Sa disparition est une perte immense pour sa famille, à qui je présente mes condoléances et souhaite beaucoup de courage et aussi pour notre pays. Il avait entamé cette dernière année, une lutte pour les élections libres et transparentes. Mais malheureusement il ne verra pas l’issue.

Je souhaite qu’il repose en paix.

                                                                                                                                                                                          

Clément BELIBANGA,

Ancien Ministre

 

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25 décembre 2010 6 25 /12 /décembre /2010 03:44

 

 

Binguis

 

 

Centrafrique : l’ancien président Patassé condamne l’action militaire contre la CEI

Par RFI 24 décembre 2010

Les militaires qui étaient postés depuis mardi 21 décembre 2010 au soir autour du siège de la commission nationale indépendante, empêchant les commissaires de la CEI de rentrer chez eux, ont finalement levé le camp ce jeudi après-midi. A un mois des élections législatives et présidentielle prévues le 23 janvier 2011, la CEI tente de donner un coup d'accélérateur à la confection du fichier électoral et des listes d'émargement alors qu'au regard de la loi, les listes devraient déjà être affichées depuis un mois.

Mercredi dernier, Le porte-parole du gouvernement, Fidèle Ngouandjika a expliqué que cette mesure avait été décidée à la demande du président de la CEI pour envoyer un message aux commissaires accusés de ne pas faire leur travail : « Les commissaires seront libérés quand le travail sera fini. Après tout ils sont payés pour cela », avait-il lancé.

Ce jeudi, l'ancien président Patassé qui est candidat à la présidentielle, sort de son silence, pour une interview exclusive à RFI dans laquelle il condamne cette action de force.

« Je condamne toute action de force avec fermeté »

NDLR : Ange Felix Patassé a stigmatisé l'incompétence de la CEI "incapable" selon lui d'organiser les élections dans de bonnes conditions et imputé la responsabilité à Bozizé qui toujours, d'après lui, "ne fait que prendre des décisions unilatérales au lieu d'agir dans le consensus". Il a également dénoncé les préparatifs de trucage électoral.

 

 

ELECTIONS EN CENTRAFRIQUE : chronique d’un échec annoncé

(Le Pays 24/12/2010)


Des militaires ont encerclé le siège de la Commission électorale indépendante (CEI) de la République centrafricaine, logée au sein de l’Assemblée nationale, et ce, depuis la nuit du 22 au 23 décembre 2010. Ils ont pour mission d’empêcher les commissaires de ladite institution de rentrer chez eux tant qu’ils n’auront pas fini le travail de confection des listes d’émargement en vue des élections législatives et présidentielle prévues pour se tenir le 23 janvier 2011.

 
Fidèle Ngouandjika
, porte-parole du gouvernement centrafricain, a indiqué que "les personnes ne seront libérées que lorsque le travail sera fini". De son côté, le premier vice-président de la CEI, Gabriel Jean-Edouard Koyambounou, membre de l’opposition, a marqué sa surprise et dénoncé cet "état de siège". La situation relève de l’inédit. Le fait d’assiéger un organe indépendant pour l’obliger à travailler plus vite, ne relève vraiment pas de l’ordinaire. Cette pression, il faut l’avouer, fait un peu désordre. S’il faut de telles mesures pour bien préparer des élections, on se demande quelle fiabilité on peut en attendre.

Aujourd’hui, les gens sont "pris en otage" pour travailler vite. Quelle garantie y a-t-il que demain, ils ne le seront pas pour donner de "bons résultats", c’est-à-dire des résultats favorables à ceux qui disposent de la force publique ? En tout cas, tout laisse subodorer que les autorités de Bangui sont décidées à tenir ces scrutins à la date prévue, qu’il pleuve ou qu’il neige. En effet, on peut déceler à travers cet acte, la volonté, maintes fois affichée, de Bozizé, d’aller rapidement aux élections. Pourtant, cette institution, au regard de son caractère indépendant, devait pouvoir s’organiser, pour trouver, sans aucune contrainte extérieure, des mécanismes pour avancer dans son travail.

Cette volonté de faire avancer, au forceps, le travail de la structure en charge de l’organisation des élections en Centrafrique, n’est pas un signe qui rassure quant à l’issue des consultations électorales à venir. Cela, d’autant plus que cette "prise d’otage" intervient au moment où certaines décisions du chef de l’Etat dont celle de réhabiliter Bokassa, créent d’énormes polémiques dans le pays, et après la tentative d’empêcher la candidature d’un de ses opposants, Martin Ziguélé. En d’autres termes, elle intervient à un moment où il y a de fortes dissensions politiques dans le pays.

 C’est la chronique d’un échec annoncé. Tous les ingrédients d’un scrutin à qualité douteuse, sont réunis. Au regard du climat délétère dans lequel les prochaines élections sont préparées, leur fiabilité est sujette à caution. Comme le dit une sagesse de chez nous, "la beauté d’une fête à venir se sent dans la qualité de ses préparatifs". Les mauvaises conditions qui entourent la préparation de ces élections, laissent penser qu’il y a très peu de chances qu’elles soient fiables. On se dirige ainsi vers des élections dont les résultats risquent d’être contestés. Ainsi, on court le danger que les législatives et la présidentielle débouchent sur une crise politique.
Dans ce cas, elles échoueraient dans leur objectif de faire évoluer les choses dans le bon sens. Les perspectives, pour l’heure, ne sont donc pas belles. Autant le dire. Pour un pays déjà instable, qui cherche désespérément ses repères, ce serait du gâchis. Ce serait une occasion ratée pour l’instauration d’une démocratie apaisée à même de mettre la République centrafricaine sur les rails du développement.


© Copyright Le Pays

 

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25 décembre 2010 6 25 /12 /décembre /2010 03:34

 

 

Bozizé toudjoubé

 

 

Centrafrique : le Président Bozizé déplore le comportement de la Communauté Tchadienne


(Journal de Bangui 24/12/2010)

Il est allé à la rencontre de la communauté ce jeudi 23 décembre

 Le Président de la République, François Bozizé a déploré le comportement incivique caractérisé par la recherche effrénée de l’argent, de l’intérêt égoïste et partisan, la manifestation du tribalisme et de l’ethnicisme et de l’intégrisme au sein de nos communautés respectives. Cette déclaration est faite jeudi 23 décembre 2010, lors de sa rencontre avec la communauté tchadienne résidante en République Centrafricaine et les hauts cadres Centrafricains au sujet des différentes crises qui affectent les bonnes relations entre les deux peuples.

Cependant, le Président François Bozizé a regretté que malgré les efforts de concertation permanente, je constate avec amertume et pincement au cœur les fautes de certains Centrafricains et Tchadiens caractérisées par des vols des bétails, des assassinats crapuleux, des bagarres meurtrières entre les ethnies d’éleveurs. A cela viennent s’ajouter les coupeurs de route et les rebelles. Ces maux constituent les conséquences de longue période de crises militaro-politique qui ont secoué nos deux peuples et qui ont laissé des séquelles encore présentes aux esprits et dans les cœurs. Nous devons combattre ensemble avec force, a expliqué le Président François Bozizé.

Le Président François Bozizé a rappelé que la République Centrafricaine et la république du Tchad ont toujours partagé et partageront ensemble les relations séculaires de solidarité et de fraternité. C’est pourquoi ma préoccupation de tous les jours est de veiller à ce que les services de l’Etat assurent à chacun et à tous la possibilité de circuler librement sur l’ensemble du territoire, a ajouté le Président François Bozizé. Je souhaite m’entretenir avec vous les Hauts représentants de la communauté Tchadienne et les Hauts cadres Centrafricains pour jeter les bases d’une réflexion concertée en vue de trouver des solutions durables aux diverses crises qui affectent ces derniers temps les bonnes relations de fraternité entre les peuples Tchadiens Centrafricains, a-t-il poursuivi. Le rôle de l’Etat face à tous ces problèmes est d’assurer aux peuples la paix et la sécurité individuelle et collective, a-t-il conclu.

Par Sebastien Lamba - 23/12/2010

© Copyright Journal de Bangui

 

 

 

 

Ange Félix Patassé, un ange en politique ?

 

PhotoPatasse.png

(Journal de Bangui 24/12/2010)

Il a connu deux exils politiques et une condamnation. Cependant, il pense avoir été envoyé par Dieu pour accomplir son programme pour la Centrafrique

Les joutes politiques, il les connaît, puis qu’il a affronté les urnes pour la première fois sans succès il y a près d’une trentaine d’années. Las de jouer les seconds rôles et d’assumer les fonctions ministérielles, le natifs de Paoua dans la région de Ouham Pende se présente pour son galop d’essai à une présidentielle face à David Dako. L’on est en 1981. Il perd dans les urnes et l’ange qu’il est doit s’exiler pour le Togo pendant une dizaine d’année à la suite du coup d’Etat manqué du général Bozizé contre le président André Kolingba. L’ingénieur agronome zootechnicien qu’il est ne perd pas le nord et continue de cultiver ses stratégies pour revenir aux affaires.

Il retente des urnes en 1993. Sous la bannière du Mouvement de libération du peuple centrafricain (MLPC) il remporte les suffrages et s’installe à la tête de la Centrafrique. Son premier mandant très chaotique est marqué par un cycle de mutineries qui lui ôteront le sommeil. Mais, il est quand même réélu en 1999. Signe des temps, il sauve sa peau d’un coup d’Etat organisé par André Kolingba en mai 2001. Dix ans après son premier mandat présidentiel, il sera éjecté de son fauteuil par celui à cause duquel il avait connu son premier exil politique. En 2003, il reprend le chemin de l’exil pour la seconde fois au Togo.

Le retour de l’ange?

Accusé d'avoir détourné 70 milliards de francs CFA, «Patassé» a été condamné par contumace le 30 août 2006 par la cour criminelle de Bangui à 20 ans de travaux forcés. Amnistié par la suite, l’ange déchu revient au pays en 2008, cinq années après son second exil. Le premier ministre de Jean Bebel Bokassa (76-78) aura attendu son heure. Pour ces élections couplées de janvier 2011, il se présente comme candidat indépendant à la présidentielle et comme député pour la circonscription de Berberati 1. Il sait compter sur la machine de son parti de cœur le MLPC, donc les destinées sont conduites par Martin Ziguelé, son adversaire pour la présidentielle.

A presque 73 ans, Ange Félix Patassé déclare être le «petit frère de Jésus». Il aurait été envoyé par Dieu pour exécuter son programme pour la RCA. Une conception peu angélique de la démocratie et de ce qu'est un opposant politique. C’est peut-être la raison pour laquelle, histoire de gommer son côté Ange anonyme l’ancien président se fait toujours appeler Ange-Félix Patassé. Il est candidat aux élections présidentielles et législatives (Berberati 1) de 2011.

Par Lucie Nkouka - 23/12/2010

© Copyright Journal de Bangui

 

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25 décembre 2010 6 25 /12 /décembre /2010 03:25

 

 

RCA découpage électoral

 

Le verdict du procès en diffamation de Bozizé contre Grynberg mis en délibéré

Bangui (C.A.P) 24 déc 2010 - Le procès pour « menaces et diffamation » intenté par Bozizé et Ndoutingaï contre le pétrolier américain Jack Grynberg qui s’était ouvert le 16 décembre dernier s’est poursuivi ce 24 décembre devant le tribunal de Grande Instance de Bangui et son verdict mis en délibéré pour les cinq premiers jours de janvier 2011.

Après les réquisitions du Procureur de la République en service commandé Firmin Feindiro qui a réclamé pour Jack Grynberg une condamnation de dix ans de prison ferme contre le pétrolier américain du Colorado ainsi que la bagatelle de 30 milliards de F CFA pour Bozizé et 20 milliards de F CFA pour Ndoutingaï  et une amende de 4 millions de F CFA, Me Zarambaud Assingambi, conseil de Grynberg s’est attiré les foudres du Procureur Firmin Feindiro lorsqu’il a affirmé que son réquisitoire était destiné « à plaire » à Bozizé.

Me Zarambaud, après le développement d’une longue argumentation juridique sur les concepts de « menace » et de « diffamation », a démontré clairement que son client n’avait absolument commis aucune faute ni menacé en quoi que ce soit les deux plaignants  a conclu sa plaidoirie en exigeant la relaxe pure et simple de Jack Grynberg.

 

Les députés boycottent le vote du budget 2011

Radio Ndéké Luka Vendredi, 24 Décembre 2010 12:57

Les élus de la Nation ont décidé de boycotter le vote du budget 2011 le 23 décembre 2010. Les parlementaires centrafricains posent comme condition avant le vote de ce budget, le payement de leurs frais de cession des mois d’octobre, de novembre et de décembre.

C’est le comité de trésorerie dirigée par François Bozizé, président de la République qui s’occupe du dossier.

Selon les informations recueillies auprès de l’Assemblée Nationale centrafricaine, la plénière destinée à ce vote est reportée pour le mardi 28 décembre prochain.

Cependant, interrogés sur cette question de boycotte par radio Ndeke-Luka, certains Parlementaires réfutent toute affirmation de boycotte révélant qu’il s’agit plutôt d’un simple report convenu en date du 28 décembre à cause de la non disponibilité du président de l’assemblée nationale, appelé à d’autres obligations.  Selon ces Députés, sa présence est indispensable au vote de ce budget.

 

Le matériel électoral lourd est arrivé à Boali

Radio Ndéké Luka Vendredi, 24 Décembre 2010 12:55

68 urnes, 68 isoloirs et des lots de contre-plaqués sont arrivés le 22 décembre 2010 dans la ville de Boali située à 95 km au nord-ouest de la ville de Bangui.

Ce lot de matériel a été transporté par les éléments des Forces armées centrafricaines et est déposé dans les locaux de la CEI local de la ville. La sécurité est assurée par une force mixte composée des éléments de la gendarmerie, des eaux et forêts et de la police municipale de la ville de Boali.

Selon le vice-président de la CEI locale de Boali, ce matériel sera dispatché dans les autres centres périphériques de la ville quand le top sera donné par la coordination nationale de la CEI.

Pour l’instant, 34 centres ou bureaux de vote ont été recensés dans la ville de Boali. Ces bureaux ne sont pas encore validés. Une mission de validation de la CEI partira de Bangui dans les jours à venir en vue d’accomplir ce travail.

 

L’Observatoire demande l’égalité entre les candidats

Radio Ndéké Luka Vendredi, 24 Décembre 2010 11:43

Le coordinateur de l’Observatoire national des élections (ONE) de la République centrafricaine au gouvernement de prendre des dispositions nécessaires à l’équité et à l’égalité  des candidats aux élections législatives, compte tenu du nombre important des ministres candidats. Fulgence Zeneth donnait une conférence de presse jeudi 23 décembre 2010 à Bangui.

 « Vu le nombre considérable des membres du gouvernement candidats (15 sur 32), l’ONE prie instamment le gouvernement de prendre les mesures appropriées afin de préserver l’égalité de chance de tous les candidats, au moment de la campagne électorale dans l’utilisation des moyens de l’Etat et d’assurer le fonctionnement régulier des services publics pendant cette période délicate », a déclaré le coordinateur de l’ONE.

 Fulgence Zeneth a également attiré l’attention des formations politiques sur la conduite pacifique de la campagne électorale à venir. « L’ONE exhorte les partis politiques à conduire dans les prochains jours, une campagne électorale apaisée, axée sur les programmes politiques », a-t-il déclaré demandant, dans cette optique, aux leaders politiques de recruter et former efficacement leurs représentants devant siéger dans les bureaux de vote et de dépouillement. Pour ce qui concerne la CEI, l’ONE a demandé que des mécanismes efficaces de transparence prévus par le Code électoral soient mis en place, que les agents électoraux soient bien formés en vue des scrutins crédibles. En outre, l’ONE a déploré la faible participation des femmes aux élections législatives. Sur 889 candidatures retenues, il y a seulement 80 femmes, soit 8,99%. Les candidatures féminines sont notamment dans 50 circonscriptions électorales sur 105 que compte le pays, soit 47%.

 Par ailleurs il a exprimé la satisfaction de son organisation pour la « sérénité » dans laquelle se sont déroulées les opérations de recensement électoral, de dépôt, d’enregistrement et de la validation des candidatures à la présidentielle et aux législatives, en dépit de quelques difficultés. Il s’est également félicité du fait que les acteurs politiques « ont privilégié la voie de la justice pour résoudre les différends », et que la Commission électorale indépendante (CEI) a appliqué rigoureusement toutes les décisions de justice.

 L’Observatoire national des élections est une organisation de la société civile centrafricaine. Il participe à l’observation des différentes étapes du processus électoral en République Centrafricaine. Il a été créé avec l’appui du National Democratic Institute (NDI), une ONG américaine qui, accompagner le processus électoral, a ouvert depuis plus d’un an, un bureau à Bangui.

 

Nécrologie :

Les obsèques du général Timothée Malendoma prévues pour se tenir le lundi 27 décembre 2010 à Bangui. Il devrait être inhumé au PK 22 route de Damara.

 

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Centrafrique-Presse.com - dans Nation
25 décembre 2010 6 25 /12 /décembre /2010 03:05

 

 

Alpha Condé Pdt

 

 

CONAKRY - AFP / 24 décembre 2010 23h15 - Le président guinéen Alpha Condé a nommé vendredi soir l'économiste Mohamed Said Fofana au poste de Premier ministre, selon un décret présidentiel lu à la télévision publique.

"Mohamed Said Fofana, économiste, est nommé Premier ministre chef du gouvernement", a indiqué le décret présidentiel.

M. Fofana, âgé d'une cinquantaine d'années, était jusque-là inconnu du grand public. Il occupait le poste de directeur de la coordination et du suivi des projets au ministère du Commerce, de l'Industrie et de la promotion du secteur privé dans le gouvernement de transition guinéen dirigé par Jean-Marie Doré.

Natif de Forécariah (Basse-Guinée), le nouveau Premier ministre guinéen a longtemps évolué dans le milieu des affaires guinéen et a été secrétaire général de la Chambre de Commerce de Guinée pendant une quinzaine d'années.

La nomination de M. Fofana intervient après celles jeudi de l'ex-Premier ministre François Lonsény Fall au poste de secrétaire général à la présidence et de Mohamed Diané comme directeur de cabinet du président Condé.

Mohamed Diané était le secrétaire administratif et la cheville ouvrière du parti d'Alpha Condé, le Rassemblement du peuple guinéen (RPG).

François Lonsény Fall avait été porte-parole de la coalition Arc-en-ciel qui soutenait M. Condé, durant la campagne pour la présidentielle

Sous le régime du défunt "général-président" Lansana Conté (1984-2008), M. Fall avait été ministre des Affaires étrangères de 2002 à 2004 puis avait dirigé très brièvement le gouvernement (février-avril 2004). Il avait démissionné de ce poste de Premier ministre au bout de deux mois seulement, lors d'une rencontre internationale, à Paris.

M. Fall a également été représentant spécial de la Guinée auprès des Nations unies à New York et représentant spécial du secrétaire général de l'ONU en Somalie puis en République Centrafricaine.

En 2010, il était devenu porte-parole du Forum des Forces vives, qui regroupait les partis d'opposition, syndicats et représentants de la société civile. Puis il s'était présenté au premier tour de la présidentielle, le 27 juin, recueillant 0,46% des voix, avant de se rallier à Alpha Condé.

L'opposant historique Alpha Condé, 72 ans, a prêté serment, mardi à Conakry, comme premier président librement élu de Guinée.

La cérémonie d'investiture a marqué la fin d'une année de "transition vers la démocratie" et d'un demi-siècle de régimes dictatoriaux ou autoritaires dans ce pays d'Afrique de l'Ouest de dix millions d'habitants.

(©)

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24 décembre 2010 5 24 /12 /décembre /2010 05:10

 

 

vote d'une femme en Afrique

 

  

Le fait de faire pression sur un organe censé en principe être indépendant, même si on ne se faisait déjà pas d’illusion sur l’indépendance de la CEI du nullissime vrai faux pasteur Binguimalé, est en soi grave et aggrave encore davantage le climat ambiant à Bangui qui était déjà délétère et fébrile. S’il faut en arriver là pour que les membres de la coordination nationale puissent travailler vite et bien dans la préparation des élections, on est en droit de se demander quelle garantie de fiabilité pourrait-t-on attendre d’une telle commission. Aujourd’hui on prend les gens en otage pour qu’ils travaillent vite.

Qui dit que les mêmes soldats de la garde présidentielle qu’on envoie aujourd’hui séquestrer les membres de la CEI ne seront pas demain ceux qui auront aussi pour mission de bourrer les urnes ou d’intimider et influencer le vote des citoyens ou même de modifier les résultats réellement sortis des urnes pour qu’ils soient favorables à celui-là même qui dispose de la force publique c'est-à-dire le sieur et candidat François Bozizé ?

Cette volonté dictatoriale clairement affichée par le pouvoir de Bozizé d’aller absolument aux élections le 23 janvier 2011 et pour cela d’obtenir aux forceps les résultats d’un travail que la CEI était censée s’organiser pour accomplir à son rythme et dans la sérénité est inadmissible et loin de rassurer sur les conditions de transparentes et de crédibilité de ces élections.

Cela est même plutôt inquiétant et devrait entraîner une forte réaction d’indignation et de réprobation des différents partenaires impliqués dans le processus électoral centrafricain mais malheureusement force est de constater que depuis l’annonce de ce scandale, cette communauté internationale reste désespérément muette, tellement elle paraît être plutôt absorbée par la situation ivoirienne.

A n’en point douter, tous les composants d’une élection présidentielle bâclée et douteuse en Centrafrique, pour ne pas dire une mascarade électorale, sont réunis. D’aucuns pourraient même parler de la chronique d’un échec électoral annoncé au regard des conditions dans lesquelles sont préparées actuellement ces élections à un mois jour pour jour du scrutin du 23 janvier 2011.

L’atmosphère volatile dans le pays dans l’ensemble et la détestable ambiance qui règne à la CEI depuis plusieurs mois déjà, tant au sein de la coordination nationale que dans les comités locaux en province autour des questions d’arriérés d’indemnités, faite d’arrestation de certains responsables et de prise en otage des agents électoraux qu’on contraint à travailler vite sous la pression des armes laissent présager qu’on aura à faire à une succédanée d’élection dont les résultats risquent d’être aussitôt contestés dès leur proclamation ce qui pourrait entraîner des troubles et donc une crise politique comme actuellement en Côte d’Ivoire.

S’il en est ainsi, on aura obtenu le résultat contraire à ce que l’on recherchait par la tenue de ces élections qui devraient être déterminantes pour remettre la République centrafricaine qui n’en finit pas avec ses crises politico-militaires récurrentes et ses innombrables rébellions armées sur les rails du redécollage. Visiblement, les choses ne sont pas prêtes pour que les Centrafricains aillent librement et sereinement aux urnes le 23 janvier 2011. Vouloir aller à tout prix à ces élections dans d’aussi mauvaises conditions serait un réel gâchis et une occasion manquée pour le rétablissement d’une démocratie que l’on voudrait apaisée. Le report s’impose et tous les protagonistes au processus électoral doivent avoir le courage de le décider promptement pour qu’on passe à autre chose.

 

Rédaction C.A.P 

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24 décembre 2010 5 24 /12 /décembre /2010 04:10

 

 

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Enquête exclusive

C’est la société SUCAF (Sucre de Centrafrique), filiale du PDG Michel Palu du groupe Castel,) qui a pris la suite de l’ex- Société de gestion des sucreries centrafricaine (Sogesca) après la privatisation de cette dernière lorsque Abel Goumba fut Premier Ministre après le coup d’Etat du 15 mars 2003 de Bozizé.  

La production annuelle sucrière de SUCAF se situe entre environ 9000 et 10.00 tonnes pour des besoins annuels de consommation de l’ensemble de la RCA qui est de l’ordre de 25.000 à 30.000 tonnes environs. Il faut donc nécessairement importer de l’extérieur la différence pour satisfaire le marché local. La commercialisation du sucre SUCAF est faite par une société qui s’appelle SODISCA (Société de Distribution de Sucre en Centrafrique) qui appartient également au groupe CASTEL.

SODISCA commercialise également les boissons de la Société MOCAF et le sucre de la Société SUCAF. Des accords sont passés avec certains grossistes. Le seul problème, ce sont les importations frauduleuses du sucre venant d’extérieur.  En raison de la faiblesse des cours mondiaux du sucre, bien évidemment certains gros commerçants tels que certains Libanais se font le plaisir de faire rentrer frauduleusement du sucre.

Cette situation a incité SUCAF à recruter un ancien mercenaire, un certain Armand Ianarelli qui se trouve être un ami de Bozizé qui par le biais de la société qu’il a créée, la SODIF (Société de Détection Illégale et Frauduleuse) selon un contrat léonin tenu secret jusqu’à ce jour entre Armand Ianarelli et le gouvernement de Bozizé, prétend faire la guerre aux fraudeurs. Partie d’une bonne intention, la SODIF d’Armand Ianarelli s’est mue en un service douanier parallèle et concurrent de celui officiel de l’Etat. Les responsables des douanes centrafricaines n’arrêtent pas de s’en plaindre mais rien n’y fait. Les recettes colossales que collecte le mercenaire ne prennent pas le chemin des caisses du trésor national mais sont partagées en réalité entre lui et Bozizé.    

Plus grave, Bozizé, sa femme Monique et ses nombreuses maîtresses se livrent à du dumping dans la filière du sucre. Il les autorise à acheter en hors taxes, en réalité à prendre plusieurs milliers de  sacs de sucre de 50 kilos par semaine chez SUCAF à raison de 30.068 F CFA le sac qu’elles revendent à certains commerçants grossistes de nationalité tchadienne  au km5 et  libanaise au centre ville,  à 36.750 F CFA le sac empochant au passage les 19% de TVA qui devraient revenir à l’Etat. Rapporté sur une année seulement, ce trafic illicite procure un certain pactole de plusieurs centaines de millions de FCFA aux heureuses bénéficiaires, mais constitue autant de manque à gagner pour les impôts du pays.

Comme Bozizé et sa famille se croient au-dessus des lois, non seulement leur manège dure et perdure mais Bozizé l’a étendu à ses autres maîtresses. C’est ainsi que sa maîtresse, la dénommée Bahati qui vient de regagner le pays après une maternité en France, a profité pendant longtemps de son autorisation pour se livrer à ce juteux trafic sucrier avant de passer à présent le flambeau à une autre, la préférée d’entre toutes, Mme Renée Madeleine Bafatoro, candidate investie comme par hasard par Bozizé lui-même à la députation à Carnot 1 contre le député KNK sortant du coin, le sieur Ibrahim Aoudou Paco.  

C’est aussi un secret de polichinelle que tous les rejetons de Bozizé présents à Bangui se livrent régulièrement au dédouanement des véhicules et des marchandises de certains importateurs véreux qui choisissent de s’adresser aux enfants du président que d’avoir à faire aux douaniers officiels. Leurs camions en question sont interceptés en amont de leur arrivée au poste douanier à l’entrée de la capitale et conduit directement dans les quartiers. Les fils Bozizé empochent ainsi directement le montant qu’ils ont fixé eux-mêmes à l’importateur véreux et le tour est joué. C’est donc Bozizé et sa famille toute entière qui sont les principaux fossoyeurs de l’économie centrafricaine. Les Centrafricains doivent le savoir. Il y a longtemps que cela dure et on peut comprendre qu’il veuille demeurer ad vitam au pouvoir pour continuer à jouir de ces délices mais les Centrafricains ont aussi la possibilité de mettre un terme aux agissements de cette famille calamiteuse en sachant faire bon usage de leur bulletin de vote.

 

Rédaction C.A.P  

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24 décembre 2010 5 24 /12 /décembre /2010 04:05

 

 

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Le contentieux politiques - mais aussi frontaliers - entre le Congo-B et la Centrafrique devraient être évoqués, le 24 décembre à Bangui, à l’occasion de la commission mixte entre les deux pays. A la dernière minute, Denis Sassou Nguesso a décidé d’annuler la rencontre sans explication. Ce n’est pas la première fois que la partie congolaise rechigne à tenir cette réunion.

Selon nos sources, Brazzaville n’est pas très chaud pour que le différend, qui découle du non-respect de la délimitation de la frontière Sud de la Centrafrique, riche en ressources minières, soit ouvertement abordé. A Bangui, on songe à recourir à l’arbitrage international, les populations centrafricaines de la zone étant régulièrement brutalisées par les forces congolaises de sécurité jusqu'à plus de cinq kilomètres à l’intérieur du territoire centrafricain.

 

Source : La Lettre du Continent n° 602

 

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