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22 décembre 2010 3 22 /12 /décembre /2010 15:46

 

 

urne

 

 

Radio Ndéké Luka Mercredi, 22 Décembre 2010 13:51

Certains habitants de la circonscription de Nola 2 (ouest de Centrafrique), revendiquent encore ce mercredi 22 décembre 2010, leurs cartes d’électeurs. Ils remettent ainsi en cause les dernières opérations du recensement électoral. Une revendication qui intervient à 31 jours de la tenue des élections en Centrafrique.

D’après ces derniers, ils ne « disposent pas de ces cartes bien qu’ils aient été recensés par la Commission Electorale Indépendante (CEI) locale. D’autres exigent de la CEI, le renouvellement desdites opérations.

Pour un des responsables de la CEI locale, « ce sont ceux qui ont attendu la fin des opérations qui manquent l’embarquement, donc, les cartes d’électeurs ». Il précise que face à une telle situation, « seules les instances suprêmes peuvent décanter la situation ».

Ce mécontentement vient au moment où la CEI achemine les matériels électoraux lourds sur toute l’étendue du territoire centrafricain.

Signalons que les opérations du recensement électoral ont pris fin le 21 novembre et a duré un mois. Les élections groupées se tiendront le 23 janvier 2011.

 

NDLR : Il n’y a pas que les citoyens de Nola qui n’ont pas de cartes d’électeurs. C’est tous les électeurs qui n’en ont pas encore reçu puisque les cartes provisoires remises lors du recensement sont censées être reprises et échangées contre de vraies cartes d’électeurs définitives. En être encore là à un mois du scrutin est totalement surréaliste et interdit le vote du 23 janvier 2011. Un report s’impose plus que jamais.

 

 

Le personnel des finances interdit de réunion

Radio Ndéké Luka Mercredi, 22 Décembre 2010 13:53

Le Collectif du personnel des régies financières a été empêché de se réunir ce mercredi 22 décembre 2010, à la bourse de travail à Bangui par des policiers.

Ils devraient se rencontrer pour discuter de nouvelles directives à prendre par rapport à leur mouvement de grève qui se poursuit.

Les grévistes réclament le paiement de trois mois de leurs quottes part. Dans un Communiqué de presse, le collectif des syndicats de base des Finances dénonce le comportement du Gouvernement qui, « au lieu de prendre des mesures d’apaisement, sollicite plutôt l’intervention des forces de défense comme résolution des conflits ».

 

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22 décembre 2010 3 22 /12 /décembre /2010 15:14

 

 

Binguis 

 

 

Bangui, 22 décembre 2010 (C.A.P) - Sur ordre du dictateur sanguinaire de Bangui François Bozizé, tous les membres de coordination nationale de la Commission électorale (CEI) sont séquestrés depuis hier au siège de ladite commission où ils planchent sur les listes électorales. L’enceinte de l’Assemblée nationale où se trouve le siège de la CEI, est sévèrement gardée par les éléments de la garde présidentielle fortement armés qui leur interdisent toute sortie. Les membres de la CEI ont passé la nuit qui dans sa voiture, qui sur des chaises.

 Motif : le dictateur est vraiment pressé d’aller aux élections à la date prévue du 23 janvier 2011 et leur impose de travailler d'arrache-pied pour achever les listes électorales.

Cela en dit long sur les conditions de liberté de travail de la CEI, de la transparence du processus électoral et augure bien de ce qui pourrait advenir à cette CEI si elle s’avisait à proclamer la victoire d’un autre candidat à la présidentielle que sieur François Bozizé.Le spectre ivoirien guette de plus en plus la République centrafricaine. Ce qui est vraiment surprenant est le mutisme et l'indifférence de la communauté internationale et ses représentants sur place à Bangui devant les foucades et comportements dictatoriaux du soudard Bozizé.

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22 décembre 2010 3 22 /12 /décembre /2010 02:17

 

 

sida malade

 

 

Jeudi dernier, les auditeurs de Radio France Internationale ont dû suivre avec effarement  l’émission de la journaliste Claire Hedon « Priorité Santé » consacrée à la lutte contre le Sida en Centrafrique. Aux questions précises posées par la journaliste, plusieurs médecins et responsables nationaux dont le ministre de la santé,  ont tenté d’avancer des explications plus ou moins maladroites et en tout cas très embarrassées devant le véritable fléau de la corruption et des malversations financières qui gangrènent particulièrement le Comité national de Lutte contre le Sida (CNLS) dont enfin la tristement célèbre coordinatrice vient seulement d’être limogée.

Cette corruption structurelle au CNLS est malheureusement à l’origine de nombreuses ruptures intempestives des précieuses molécules d’ARV dont ne doivent pourtant pas manquer les nombreux malades du SIDA pour lesquels le Fonds Mondial de lutte contre le Sida, la tuberculose et le paludisme a dégagé une enveloppe de 40 millions de dollars US sur cinq ans. Les interlocuteurs de Claire Hedon ont fait semblant de ne pas comprendre pourquoi le Fonds mondial décide parfois de suspendre ses décaissements, occasionnant ainsi de dommageables ruptures d’ARV aux malades. Ils ont même poussé le ridicule jusqu’à évoquer le cas de certains pays africains où des malversations auraient aussi été commises sans qu’ils aient pu subir le même sort que le Centrafrique.

Ils faisaient clairement au Mali et à la Mauritanie où le Fonds mondial, suite à ses contrôles périodiques, avait constaté des malversations financières portant sur plusieurs millions de dollars. Mais dans le cas de ces deux pays, les auteurs de ces détournements ont été identifié, épinglés et mis en prison. Or en Centrafrique, force est de constater malheureusement que les auteurs et coupables de corruption et autres détournements, non seulement ne sont nullement inquiétés mais continuent d’être protégés et d’exercer tranquillement leurs fonctions comme si de rien n’était. C’est cela qui est totalement inadmissible et que le Fonds mondial ne saurait tolérer, d’où les sanctions. L’impunité des auteurs de malversation, c’est bien connu en République centrafricaine, non seulement ne risquent rien du tout mais narguent tout le monde et se prévalent ouvertement de la couverture des dignitaires du pouvoir bozizéen.   

Durant l’émission, on a malheureusement suivi avec émotion les différents témoignages de certains malades qui décrivaient et parlaient de leur pitoyable sort dans des termes saisissants, et des conséquences des ruptures d’ARV à la suite des sanctions prises par le Fonds mondial pour protester contre les malversations et détournements criminels au CNLS. Le mal de l’impunité est la caractéristique principale de ce régime dictatorial et sanguinaire de Bozizé où des assassins bien connus dans son proche entourage tels que le capitaine Eugène Ngaikoisset alias le « boucher de Paoua » et autres Olivier Koudémon alias Gbangouma, malgré leur multiples forfaits, continuent de jouir de leur totale liberté et de narguer les familles de leurs victimes et commettre d'autres crimes.

Rédaction C.A.P 

 

La lutte contre le Sida en Centrafrique

  claire-Hedon.jpg

Par Claire Hédon RFI jeudi 16 décembre 2010

Emission enregistrée à Bangui par Claire Hédon

Un peu plus d’un mois avant les élections présidentielles en République Centrafricaine, où en est-on des objectifs du Millénaire pour le développement ? La République centrafricaine, un des pays les plus pauvres du monde, est durement touchée par l'épidémie de VIH. Le taux de prévalence dans la population adulte, c'est-à-dire le pourcentage de personnes touchées par le VIH, est de 6, 2%, il serait descendu à 4,7% d’après un dernier rapport de l’UNICEF, un chiffre qui demande à être confirmé par d’autres études. La République centrafricaine est le dixième pays au monde le plus infecté, le premier d’Afrique centrale ! Seulement 25% ont accès à un traitement antirétroviral. Cette année un réseau de corruption a détourné pendant des mois les crédits et les médicaments destinés aux malades du sida. Où en est-on aujourd’hui ? Comment se passe l’accès aux traitements ; 

Nous faisons le point avec:

Dr Lucien Baté, coordinateur nationale par intérim du CNLS, le comité national de lutte contre le sida

Dr Henri Diemer, coordinateur du programme national d’accès aux ARV

Dr Lala, président du CCM. 

Gaston Kossimatchi, membre de la coordination RECAPEV, réseau centrafricain de personnes vivant avec le VIH sida.

Gilbert Grémalé, de l’association « Vivre et laisser vivre ».

André Nalké Dorogo, Ministre de la Santé de Centrafrique.

Dr Marcel Mbeko, directeur du centre de référence des IST et de la thérapie ARV

Une émission enregistrée au centre de référence des IST et de la thérapie ARV à Bangui.

 

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22 décembre 2010 3 22 /12 /décembre /2010 00:49

 

 

Al Condé

 

 

Par Myriam Berber RFI mardi 21 décembre 2010

Un vaste chantier économique attend le nouveau président de la Guinée, Alpha Condé. Malgré ses ressources en matières premières, or, fer, bauxite et diamant, la Guinée reste l’un des pays les plus pauvres d’Afrique.

Alpha Condé, le premier président démocratiquement élu en Guinée, hérite d’une économie en faillite. Avec un marasme social et une croissance négative à moins 0,3% en 2009, le pays occupe la 170e place sur 182 au dernier indice publié par les Nations unies sur les conditions de vie dans le monde. La dette extérieure est estimée à près de trois milliards de dollars et le pays est miné par la corruption.

Dans ce pays de 10 millions d’habitants, 50% de la population vit actuellement sous le seuil de pauvreté, avec moins de 1,25 dollar par jour. Et les hausses des prix du pétrole, du riz et du blé, ont encore accentué la pauvreté dans le pays. Et pourtant, la Guinée dispose de vastes étendues cultivables qui devraient lui permettre d’être un grand pays producteur, voire exportateur de vivres, surtout de riz, aliment de base du pays.

Fabuleux potentiel minier

Son sous-sol contient également d’immenses ressources énergétiques, mais aussi et surtout un exceptionnel capital minier. La Guinée possède les deux tiers des réserves mondiales de bauxite, un minerai servant à fabriquer l’aluminium. La Guinée possède aussi des réserves considérables d’or, de diamant, de fer, de nickel et d’uranium. Le secteur minier contribue pour plus de 60% aux exportations du pays, et pourtant il n’assure que 25% des recettes intérieures de l’Etat.

Les contrats miniers signés sous l’ère du président Lansana Conté, et par ses successeurs sont, en effet, jugés trop favorables aux multinationales. Selon le Programme des Nations unies pour le développement (Pnud), l’apport annuel des entreprises minières aux finances publiques était estimé seulement à 120 millions de dollars en 2007 alors qu’il pourrait être au moins dix fois supérieur.

Un déficit en infrastructures

C’est pourquoi depuis 2008, le gouvernement a mis en place une commission interministérielle chargée de renégocier les contrats miniers. Cette situation n’inquiète pas les géants miniers qui continuent à investir. Le conglomérat anglo-australien Rio Tinto, associé au groupe chinois Chinalco a ainsi promis des investissements à hauteur de 2,9 milliards de dollars pour exploiter Simandou, une importante mine de fer dans le sud-est du pays.

A terme, l’objectif pour le gouvernement guinéen est de cogérer l’exploitation des ressources minières au lieu de se contenter uniquement d’encaisser les recettes. Ces nouveaux revenus devraient servir notamment à rembourser la dette extérieure et à financer des programmes d’infrastructures du pays.

Tout manque : routes, rails, ports…L’électricité et l’eau manquent aussi, en dépit d’un potentiel hydro-électrique très prometteur. Les Guinéens espèrent que l’arrivée de la Chine dans ce secteur permettra de renverser la tendance. Dernier exemple en date : la société China Hyway Group s’est engagé en septembre dernier à construire des barrages hydrauliques contre l’exploitation de sites de bauxite et de fer.

 

 

A la Une : un grand jour pour la Guinée

mardi 21 décembre 2010

Par Frédéric Couteau RFI

A l’heure où Laurent Gbagbo et Alassane Ouattara continuent de se déchirer pour le pouvoir, en Guinée voisine, le processus électoral arrive à son aboutissement avec l’intronisation ce mardi d’Alpha Condé. « Le jour de gloire est arrivé », s’exclame le site d’information Guinée Conakry Infos. « Ce mardi 21 décembre 2010, tous les projecteurs de par le monde entier seront braqués sur la salle des congrès du Palais du Peuple, épicentre de cet évènement historique pour tous les Guinéens. (…) Ils seront plus d’une centaine de personnalités, venant des quatre coins du monde, qui rallieront la capitale de Guinée, Conakry. Dont plus d’une dizaine de présidents des pays frontaliers et amis de la Guinée ».

Alors hier, Alpha Condé a été aperçu en ville, à Kaloum, l’une des cinq communes de Conakry. Le site Tam-tam Guinée raconte la scène : « il est 15h45 quand le cortège du président élu, le Pr Alpha Condé, s’immobilise contre toute attente devant le siège d’une banque. (…) Les curieux ont déjà envahi les lieux. Subitement, Alpha Condé sort de sa Hummer jaune et lève sa main pour saluer les dizaines de curieux. (…) "Prési ! Prési !", entendait-on de ces jeunes, se bousculant pour serrer la main du premier président démocratiquement élu en Guinée depuis 52 années de libération du joug colonial ».

Au travail !

Voilà, une scène qui augure bien de la liesse populaire attendue aujourd’hui dans les rues de Conakry. Toutefois, la fête sera de courte durée pour le nouveau président guinéen qui va devoir se mettre rapidement à la tâche. « Les défis vont commencer pour Alpha Condé à la minute précise où il aura fini de jurer dévouement à son pays et à sa constitution, relève le Républicain à Bamako. (…) La Guinée des paradoxes, qu’il le sache, ne lui réservera que des servitudes. L’eau courante et l’électricité manquent encore à ce château d’eau du continent à l’incroyable potentiel hydroélectrique. Les ressources minières dont son sous-sol regorge n’ont pas permis le décollage économique d’un pays qui a tout pour être une des locomotives de la sous-région. Ses perspectives agro-industrielles sont décapantes tout comme son potentiel touristique ».

En effet, renchérit le site d’information Fasozine, « pour le président Alpha Condé qui prend les rênes de la République en ce mardi historique, il s’agira moins de jouir d’un pouvoir pour lequel il s’est battu pendant plusieurs années que de construire un véritable Etat. (…) Parce qu’il hérite d’un pays où tout est à faire ou à refaire, le nouveau président n’a plus droit à l’errance ».

« Premier chantier incontournable, remarque pour sa part L’Observateur au Burkina, la réconciliation des cœurs. Au-delà de la Commission vérité et réconciliation que le nouveau président veut installer, il lui faudra rassembler large, car, au vu du verdict des urnes, un Guinéen sur deux ne se reconnaît pas en lui ; sans occulter le fait que, depuis des années, des familles meurtries et endeuillées attendent des réparations auxquelles l’avènement d’une justice impartiale devra s’atteler tout en évitant la chasse aux sorcières. Autrement dit, l’impunité doit cesser en Guinée ».

Autre grand chantier prioritaire pour L’Observateur : la réforme de l’armée qui « n’a d’armée que le nom, relève le journal, et est plus putschiste que républicaine ».
Enfin, note L’Observateur, « l’équipe de combat que devra mettre en place Alpha Condé doit immédiatement se mettre à labour. Ce gouvernement "d’union nationale" (…) doit poser rapidement des actes à même de remettre en marche ce pays sur cale depuis des lustres ».

Des solutions !

La Côte d’Ivoire à présent… Le bras de fer se poursuit sur le plan intérieur et sur le plan extérieur, avec l’ONU qui a prolongé le mandat de sa force sur place. Mais, la question qui agite les commentateurs ivoiriens ce matin, c’est comment en sortir ? Quelles solutions trouver à la crise... « L'enjeu de cette bataille pour chacun des protagonistes, c'est de vaincre à tout prix », constate Soir Infos. Alors, la seule solution, estime-t-il, est la discussion : « dans ce duel entre les deux protagonistes qui risque de faire de nombreuses victimes, il est préférable pour ces deux frères d'engager le dialogue », affirme le journal.

L’Intelligent, lui, n’y croit pas : « engager une médiation ? Cela n’est pas à l’ordre du jour, aux dires du Président Alassane Ouattara, affirme-t-il, qui n’envisage pas de discuter avec son adversaire pour l’instant ».

Alors, pour L’Inter, autre quotidien abidjanais, « il ne reste plus qu’un schéma pour sortir de l’imbroglio dans lequel est plongé la Côte d’Ivoire : la reprise totale du 2e tour du scrutin présidentiel. (…) Cette solution, estime le journal, a le mérite de ne favoriser aucun des deux camps, comme celle du partage du pouvoir qui n’emballe pas les protagonistes ou la reprise partielle du scrutin dans les zones litigieuses du nord également balayée du revers de la main ».

Et pour L’Inter, il faudrait écarter la CEI et le Conseil constitutionnel, « deux organes, qui n’inspirent plus confiance ni à Laurent Gbagbo ni à Alassane Ouattara ». Et installer en lieu et place, un autre organe consensuel, comme en Guinée, justement, où les « candidats, rappelle L’Inter, étaient tombés d’accord sur le choix du général malien Siaka Sangaré pour conduire la Commission électorale nationale indépendante ».

 

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22 décembre 2010 3 22 /12 /décembre /2010 00:36

 

 

carte Côte d'Ivoire

 

INVITATION A UNE CONFERENCE DE PRESSE SUR LA COTE D’IVOIRE

Mercredi 22 déc. 2010 /12H30 – 13H30 / 155 rue de la loi ; 1040 Bruxelles

Centre International de Presse – Résidence Palace

 

La situation ivoirienne qui cristallise aujourd’hui la communauté internationale contre le président Laurent Gbagbo part d’un postulat de départ : « Alassane Ouattara a gagné l’élection présidentielle ». Cette affirmation, qui ne semble s’embarrasser d’aucun doute dans les médias et dans l’esprit des hommes politiques européens, d’Amérique du nord et de certains africains, n’est pourtant pas aussi incontestable qu’elle le paraît.

De nombreux éléments d’information, y compris fournis même par la Commission Electorale Indépendante (CEI) dont les résultats provisoires ont été décrétés définitifs par la communauté internationale, démontrent des irrégularités dont les conséquences ne sont pas à négliger dans le résultat provisoire de cette CEI.

En outre, d’autres éléments d’information mis bout à bout depuis la mort de Félix Houphouët Boigny en 1993, et singulièrement depuis le second tour de l’élection présidentielle actuelle, indiquent clairement qu’un subtil scénario a été mis en place pour attribuer les rênes de la Côte d’Ivoire à Alassane Ouattara, avec ou sans une victoire électorale.

En Irak, des postulats de base avaient été volontairement mensongers pour justifier l’intervention américaine. Pour éviter à la Côte d’Ivoire, une situation similaire, les Amis de la Côte d’Ivoire et du peuple ivoirien sans distinction (du Nord comme du Sud), tiennent à mettre à la disposition de tout média objectif et impartial, qui pourra en faire la vérification à loisir, les éléments d’information qui semblent leur manquer pour apprécier à leur juste valeur les événements et les enjeux de la situation en Côte d’Ivoire.

Il serait en effet dommageable pour la crédibilité des institutions internationales que toute cette crise soit fondée sur une affirmation véritablement erronée.

A cet effet, une conférence de presse aura lieu le mercredi 22 décembre 2010 de 12H30 à 13H30 au Centre International de Presse – résidence Palace, sise au n° 155 rue de la loi à 1050 Bruxelles.

La presse y est cordialement invitée. Une collation sera offerte après la conférence de presse.

Pour les Amis de la Côte d’Ivoire – Belgique (association de fait) ;

Ernest Ruben AFANA, secrétaire.

Contacts :

Email : amisdelaci@yahoo.fr

Tél : 0493.27.19.85

 

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22 décembre 2010 3 22 /12 /décembre /2010 00:18

 

 

vote d'une Africaine

 

 

RCA – Elections : CEI : mutisme et retards dans la publication des listes électorales

Source : www. journal-des-élections.net 19 décembre 2010

 

Editorial

Le regain d’activité de la Commission électorale indépendante (CEI) contraste avec la discrétion observée par ses principaux responsables au sujet de certaines questions jugées sensibles, vis-à-vis des journalistes en particulier.

Alors que ces derniers sont régulièrement conviés à « couvrir » l’arrivée des urnes empruntées au Togo, la répartition de celles-ci dans les arrondissements de Bangui, la réception d’un don du PNUD ou encore les ateliers de remise à niveau qui se suivent au palais de l’Assemblée nationale, ils sont en revanche systématiquement priés de repasser dès lors qu’ils s’aventurent à évoquer les questions relatives aux listes électorales, au nombre de bureaux de vote ou encore aux difficultés financières de la CEI.

Ce mutisme susceptible d’intriguer les esprits chagrins qui ont les yeux rivés sur le calendrier électoral, pourrait donner à penser que le révérend pasteur Binguimalé et ses collègues réservent aux électeurs centrafricains un cadeau de Noël, dont l’annonce devrait se faire par surprise.

En attendant ce moment palpitant, le Journal des élections souhaite, d’ores et déjà, un joyeux Noël et une heureuse année 2011 à tous ses lecteurs

 

Le chiffre du jour: 4573 bureaux de vote et de centres de dépouillement prévus par la CEI

La CEI a prévu 4573 bureaux de vote et de centres de dépouillement pour les élections générales de janvier 2011.

Source : Journal des élections 19 décembre 2010

 

Le chiffre du jour: 1 842 160 électeurs recensés

18 décembre 2010

La CEI a recensé 1 842 160 électeurs. La population de la République Centrafricaine est estimée à 4 millions d’habitants

Source : Journal des élections 19 décembre 2010

 

CEI: début de la mission de vérification et de validation des listes des membres des bureaux de vote proposés par les différents partis politiques

18 décembre 2010

 

Huit commissaires de la Commission électorale indépendante (CEI) sont partis de Bangui ce samedi 18 décembre 2010 pour une mission de  vérification et de validation des listes des membres des bureaux de vote proposés par les différents partis politiques du processus électoral dans les provinces. Cette mission durera six jours

 

Visite inopinée du président Bozizé à la CEI

Source : Journal des élections 19 décembre 2010

 

17 décembre 2010

Le mercredi 14 décembre, à 14 heures 30, le président François Bozizé a  effectué une visite impromptue au siège de la CEI à l’Assemblée nationale, selon une source. C’était la deuxième du genre. Il voulait s’enquérir de l’état d’avancement des travaux de préparation matérielle des élections. Nombre de Commissaires nationaux et de cadres n’étaient pas sur place, exceptés l’Assistant en communication et les agents de la Sous-commission Listes électorales. Le président de la République a posé des questions : « Qu’est-ce que vous avez fait concrètement aujourd’hui ? » « Quels sont vos problèmes ? »…

 

La nécessité d’un Code de bonne conduite en période électorale

Source : www. journal-des-élections.net 19 décembre 2010

 

Le manque de confiance entre les principaux acteurs, les difficultés financières de la  Commission électorale indépendante (CEI) auxquelles il faut ajouter l’insécurité qui       persiste dans plusieurs localités des provinces du pays préoccupent  toujours les protagonistes politiques nationaux. Par précaution, ils ont décidé d’actualiser le Code de bonne conduite de 2005.

L’actualisation du Code de bonne conduite de 2005 vient à point nommé car la RCA est à la veille des élections. Etant   prévoyant et pour éviter ce qui s’est passé en Guinée ou en Côte d’Ivoire, le Conseil national de Médiation (CNM) a réuni les jeudi 9 et 16 décembre dernier, les     acteurs nationaux du processus électoral (les candidats à la présidentielle ou leurs représentants, les différentes tendances politiques, la Société civile, les représentants des médias) pour réfléchir ensemble sur la forme et le contenu d’un nouveau Code de bonne conduite devant régir la vie politique avant, pendant et après les élections en cours.

C’est un pas important qui vient d’être franchi avec la présence effective et la contribution des partis politiques de la majorité et de l’opposition aux réunions organisées par le CNM pour sortir un document consensuel pouvant permettre un climat serein pour la tenue effective dans un esprit de démocratie et de     patriotisme les consultations populaires.

Pour Mme Catherine Samba-Panza, Conseillère au CNM, le Code de bonne conduite actualisé doit offrir une garantie  pour des élections crédibles à tout point de vue puisque ce sont les principaux acteurs du processus qui ont demandé ce travail, fait des amendements et signé ce nouveau Code de bonne conduite. Ils sont donc responsables et seront sans excuse si leurs actes s’éloignent des engagements contenus dans le texte.

A son tour, M. Louis-Pierre Gamba, président du parti RDC, juge bon le travail et l’esprit qui a prévalu tout le long des débats. Seulement, note-t-il, «le principal problème repose sur l’application de ce document de bonne foi, par toutes les parties signataires».

 

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22 décembre 2010 3 22 /12 /décembre /2010 00:15

 

 

Maletombo-et-Willibyro-Sacko.jpg

 

 

Bangui, 17déc (ACAP)-Le ministre d’Etat chargé de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation, Jean Willibiro Sacko, a posé la 1ière pierre du siège social de l’Agence de Régulation des Télécommunications (ART), vendredi, 17 décembre 2010, à Bangui.

Le ministre des Postes et Télécommunication chargé des Nouvelles Technologies, Thierry Savonarole MALEYOMBO a indiqué que «les réformes engagées dans le domaine des Télécommunications ont payé. Car, la création du centre de lutte contre la fraude dans ces secteurs, a amélioré les recettes du trésor public, à hauteur de 100 à 200 millions mensuel ».

« Ces réformes engagées depuis janvier 2009, dans le secteur, ont également amélioré le cadre juridique au profit des opérateurs, des consommateurs, et du trésor public. Au cours de ce quinquennat, les services de Télécommunications, de Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication, ont connu un accroissement remarquable en République Centrafricaine », a-t-il conclu.

Il convient de signaler que, l’Agence de Régulation des Télécommunication (ART), a été créée en 1996, et a débuté ces activités en Avril 2009.

 

NDLR : Encore une pose de première pierre de plus mais toujours jamais d’inauguration. On remarque que l’ex-ambassadeur Jean Willibyro-Sacko qui vient d’arriver est déjà dans le bain. On l’attend sur les problèmes électoraux mais le voilà plutôt aux côtés du zélé prédateur Thierry Maléyombo avec ses magouilles dans les télécommunications, sa vache à lait. Selon nos informations, l’architecte à qui a été attribuée la réalisation de l’immeuble de l’ART s’appelle David Fiozoïna et l’entreprise qui le construira est comme par hasard celle du tristement célèbre escroc et voleur Patrice Edouard Ngaissona, un des argentiers du régime en place et complice de Bozizé.

 

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21 décembre 2010 2 21 /12 /décembre /2010 03:10

 

 

Alpha-Conde-Pdt.jpg

 

 

CONAKRY 20 déc 2010 (AFP) - Le président de la République de Guinée élu le 7 novembre, Alpha Condé, sera solennellement investi dans ses fonctions mardi à Conakry, en présence de plusieurs chefs d'Etat africains, après 26 ans de régimes militaires, a-t-on appris lundi de source gouvernementale.

Au moins huit présidents de pays du continent devraient participer à cette cérémonie: Abdoulaye Wade (Sénégal), Amadou Toumani Touré (Mali), Blaise Compaoré (Burkina Faso), Ernest Koroma (Sierra Leone), Ellen Johnson Sirleaf (Liberia), Ali Bongo (Gabon), José Eduardo Dos Santos (Angola) et Jacob Zuma (Afrique du Sud).

Le Nigérian Goodluck Jonathan, président en exercice de la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao), devrait être représenté par l’ancien président Olusegun Obasanjo, selon la même source gouvernementale.

La cérémonie d'investiture est prévue à partir de 11H00 (locales et GMT) au Palais du peuple, siège de l'Assemblée nationale dissoute au moment du coup d'Etat de 2008.

L'événement sera retransmis en direct par la radio et la télévision d'Etat, selon le ministère de l’Information.

A Conakry, les préparatifs allaient bon train ces derniers jours, avec entre autres des escouades de balayeuses mobilisées aux alentours du Palais du peuple.

Alpha Condé, 72 ans, d'ethnie malinké, s'était présenté comme le candidat du changement, lui qui s'est opposé à tous les régimes en place depuis l'indépendance de l'ex-colonie française. Condamné à mort sous le régime d'Ahmed Sékou Touré (1958-1984), il avait été emprisonné deux ans pendant le règne du général Lansana Conté (1984-2008).

L'opposant historique a remporté 52,5% des suffrages au second tour, contre 47,5% à l'ancien Premier ministre Cellou Dalein Diallo.

Il devient le premier président démocratiquement élu de ce pays qui, en un demi-siècle, n'a connu que des dictatures et régimes autoritaires.

Le président de la transition en Guinée, le général Sékouba Konaté, a fait ses adieux solennels à l'armée le 15 décembre, en demandant aux militaires "de soutenir et d'accompagner dans sa mission" le nouveau président élu et de rester "apolitiques".

La France, ex-puissance coloniale, sera représentée à cette cérémonie d'investiture par son ministre de la Coopération, Henri de Raincourt. Il devait rencontrer dès lundi soir le général Konaté puis s'entretenir mardi matin avec le président Condé.

Sa participation "sera l’occasion de réaffirmer les liens privilégiés entre la France et la Guinée et d’annoncer un renforcement de la coopération française en Guinée", a souligné lundi à Paris le porte-parole du ministère français des Affaires étrangères, Bernard Valero.

Copyright © 2010 AFP. Tous droits réservés

 

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21 décembre 2010 2 21 /12 /décembre /2010 02:39

 

 

Bozize KNK

 

 

Prétextant de l’incendie du supermarché RAYAN de son mafieux et complice, l’homme d’affaire libanais Ali El Akhrass, le dictateur sanguinaire Bozizé avait effectué personnellement une descente au parquet du tribunal de Bangui pour ordonner que soient arrêtées tous ceux qu’il a accusés sans la moindre preuve d’être les auteurs de l’incendie qui aurait fait partir en fumée pour 50 milliards de F CFA de marchandises selon lui.  

C’est ainsi que le 10 juin 2010, le cabinet de Me Symphorien Balemby, Bâtonnier de l'Ordre des Avocats de Centrafrique et l’entreprise d’informatique ADMN de Jean Daniel Dengou ont été investis et mis à sac par des éléments de la Gendarmerie nationale, sur instruction du Premier Substitut du Procureur de la République. Après avoir procédé, en l'absence de Me Balemby, à la perquisition de son cabinet, des éléments de la Gendarmerie nationale ont procédé à l'arrestation de trois membres du cabinet se trouvant sur les lieux. Mme Albertine Balemby, M. Bienvenu Nganro et M. Prosper Gbangba sont depuis lors détenus arbitrairement à la prison de Bossembélé.

Le 16 juin dernier, la FIDH s'inquiétait dans un communiqué de ce que « cette perquisition et ces arrestations, opérées en violation des dispositions du Code de procédure pénale centrafricain et du principe d'inviolabilité des Cabinets et domiciles des Avocats, soient la conséquence directe d'une intervention du Président de la République, M. François Bozizé, auprès du Parquet du Tribunal de Grande Instance de Bangui. L'ordre qui aurait été intimé par M. Bozizé de procéder à l'arrestation de Me Balemby, pour répondre de l'incendie d'un immeuble, mais sans qu'aucune charge ne soit retenue contre lui, est le signe inquiétant d'un manque d'indépendance des autorités judiciaires centrafricaines ». 

Depuis lors, paradoxalement, le truand homme d’affaire libanais Akhrass a non seulement refait son supermarché mais aussi obtenu curieusement de l’Etat centrafricain une exonération fiscale pendant cinq ans pour importer des matériaux de construction pour refaire son supermarché mais aussi pour importer ses marchandises.

Force est malheureusement de constater que sept mois après qu’il ait été contraint par le dictateur Bozizé d’être en cavale, Me Symphorien Balemby est toujours activement recherché par l'ensemble des forces nationales de défense et de sécurité tant sur le territoire national qu’à l’étranger. Cette véritable chasse à l'homme Me Balemby est d’autant plus inadmissible que récemment encore, des agents des services de renseignements de Bozizé l’ont vainement guetté à la réunion des Bâtonniers africains qui s’est tenue à Kinshasa croyant qu’il y prendrait part. De même, chose inadmissible, selon nos informations, la fille du Bâtonnier a failli dernièrement être enlevée par des éléments de la garde présidentielle de Bozizé.

On est donc toujours inquiet pour la sécurité de Mme Albertine Balemby, MM Bienvenu Nganro et Prosper Gbangba et les autres personnes, notamment les parents et collaborateurs de Jean Daniel Dengou d’ADMN qui sont toujours détenues de façon arbitraire à la prison personnelle et spéciale de Bozizé à Bossembélé sans qu’aucune procédure judiciaire quelconque à leur encontre ne soit ouverte.

En dépit des actions diverses des Avocats centrafricains et des protestations venues du monde entier d’institutions respectables de défense des Avocats et des droits de l’homme comme la FIDH, AMNESTY INTERNATIONAL, Bozizé et son procureur de la république en service commandé, le tristement célèbre Firmin Feindiro, demeurent droit dans leurs bottes et obstinément autistes et sourds. Ils s’en foutent éperdument. Les diplomates occidentaux et autres représentants des institutions internationales accrédités en Centrafrique n’y trouvent rien à dire et observent étrangement un silence assourdissant qui ressemble fort à de la complicité. En quoi un dictateur aussi sanguinaire que Bozizé est-il respectable ? C’est cela le vrai scandale.   

Le sort du Bâtonnier Balemby et de toutes les personnes toujours arbitrairement détenues à ce jour à la prison spéciale de Bossembélé en violations de toutes les règles de procédure pénale s'inscrivent dans un climat de tyrannie du régime Bozizé faite de violations massives des droits de l'Homme et des tensions politiques de toutes sortes dans le pays, sans doute liées à la peur panique et à la paranoïa de ce dernier d’être battu à l’élection présidentielle et de perdre son fauteuil ou d’être renversé par un coup d’Etat.

La prison spéciale et personnelle de Bozizé à Bossembélé doit disparaître et les détenus qui s’y trouvent libérés. BOZIZE DOIT PARTIR !!!

 

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Centrafrique-Presse.com - dans Politique
21 décembre 2010 2 21 /12 /décembre /2010 01:28

 

 

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Conseil de sécurité

 

CS/10134

 

Département de l’information • Service des informations et des accréditations • New York

 

Conseil de sécurité

6460e séance – après-midi 20 décembre 2010 

 

L E CONSEIL RECONNAÎT LE RÔLE CRITIQUE QUE LE DÉTACHEMENT INTÉGRÉ DE SÉCURITÉ SERA APPELÉ À JOUER DANS L’AVENIR POUR PROTÉGER LES CIVILS AU TCHAD

 

Il exhorte les organisations régionales africaines à envisager, à la demande du Gouvernement centrafricain, des mesures contribuant à la sécurité en Centrafrique

 

À moins de deux semaines de la clôture la Mission des Nations Unies en République centrafricaine et au Tchad (MINURCAT), le Conseil de sécurité a adopté, cet après-midi, une déclaration présidentielle dans laquelle il « rend hommage à la MINURCAT pour la contribution qu’elle a apportée en « pourvoyant à la sécurité des réfugiés, des déplacés et des acteurs humanitaires dans l’est du Tchad, sans préjudice de la responsabilité première du Gouvernement tchadien » , ainsi que pour avoir « entrepris de renforcer la capacité du Détachement intégré de sécurité (DIS) ».  Le Conseil estime que le DIS sera appelé à jouer, « dans un avenir prévisible », « un rôle critique pour protéger les civils, salue l’engagement pris par le Gouvernement tchadien pour en assurer la pérennisation, lui demande instamment « d’assumer la pleine responsabilité de cette pérennisation dès que possible » et encourage les États Membres à faire en sorte que les fonds requis à cette fin soient versés au « panier de fonds » commun, géré par le PNUD.

Le Conseil, qui prend note du retrait total de la MINURCAT de la République centrafricaine le 15 novembre 2010, se dit « fortement préoccupé par les problèmes que les forces de sécurité du Gouvernement centrafricain rencontrent à Birao ». Tout en reconnaissant l’importance des activités bilatérales visant à améliorer la capacité des forces armées centrafricaines, il exhorte les organisations régionales et sous-régionales à « envisager, à la demande du Gouvernement centrafricain, de nouvelles mesures » contribuant à la sécurité du pays, « par exemple en renforçant la Mission de consolidation de la paix en Centrafrique (MICOPAX) ».

Par ailleurs, le Conseil prend note du rapport du Secrétaire général sur la MINURCAT qui lui a été présenté le 14 décembre, et des enseignements et recommandations qui en découlent, et déclare qu’il « entend les prendre en considération en continuant d’œuvrer à renforcer l’efficacité d’ensemble des opérations de maintien de la paix des Nations Unies ».

 

LA SITUATION AU TCHAD, EN RÉPUBLIQUE CENTRAFRICAINE ET DANS LA SOUS-RÉGION

Déclaration présidentielle

Le Conseil de sécurité prend note du rapport du Secrétaire général sur la Mission des Nations Unies en République centrafricaine et au Tchad (MINURCAT), daté du 1er décembre 2010 (S/2010/611), et des enseignements et recommandations qui en découlent, et entend les prendre en considération en continuant d’œuvrer à renforcer l’efficacité d’ensemble des opérations de paix des Nations Unies.

Son mandat venant à expiration le 31 décembre 2010, le Conseil rend hommage à la MINURCAT pour la contribution qu’elle a apportée en ce qu’elle a pourvu à la sécurité des réfugiés, des déplacés et des acteurs humanitaires dans l’est du Tchad, sans préjudice de la responsabilité première du Gouvernement tchadien, et entrepris de renforcer la capacité du Détachement intégré de sécurité (DIS).  Le Conseil note l’importance des mesures prises par le Gouvernement tchadien, appuyé selon que de besoin par l’équipe de pays des Nations Unies, dans les domaines de la justice, y compris le secteur pénitentiaire, de la violence sexuelle et sexiste, de la protection de l’enfance, des droits de l’homme, de la réconciliation locale et de la lutte antimines, à la suite du retrait de la MINURCAT.

Le Conseil rappelle que, comme il ressort de la lettre du 7 septembre 2010 adressée au Président du Conseil de sécurité (S/2010/470), le Gouvernement tchadien est déterminé à assumer l’entière responsabilité de la sécurité et de la protection de la population civile dans l’est du Tchad, y compris les réfugiés, les déplacés, les rapatriés et les collectivités d’accueil, en accordant une attention particulière aux femmes et aux enfants, ainsi qu’au personnel et aux biens des Nations Unies et des organismes humanitaires, conformément aux obligations mises à sa charge par le droit international humanitaire et le droit des droits de l’homme et des réfugiés.

Le Conseil encourage à mettre la dernière main à l’élaboration de la « Coordination nationale pour le soutien aux humanitaires et au DIS » afin que le Gouvernement tchadien puisse coopérer de façon efficace avec les partenaires humanitaires et les autres acteurs clefs.  Il se félicite de la mise en place des Bureaux de sécurisation et des mouvements (BSM) dans l’est du Tchad qui doivent assurer sur place la coordination avec les acteurs humanitaires en matière de sécurité, d’analyses conjointes et d’escortes.

Le Conseil reconnaît le rôle critique que le Détachement intégré de sécurité (DIS) sera appelé à jouer dans un avenir prévisible aux fins de la protection des civils.  Il prend note du plan national révisé pour la pérennisation du DIS (S/2010/536).  Il salue l’engagement pris par le Gouvernement tchadien d’assurer la pérennisation du DIS et l’annonce de contribution qu’il a faite. Il se félicite de l’action entreprise par le PNUD et le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés avec les autorités nationales tchadiennes compétentes en vue d’établir un mécanisme pour mobiliser et gérer l’appui des donateurs en faveur du DIS après le 1er janvier 2011.  Il se félicite tout particulièrement de la création d’un nouveau « panier de fonds » commun à l’appui du DIS géré par le PNUD.  Il demande aux États Membres de veiller à verser les fonds requis des donateurs pour permettre de doter le DIS des crédits nécessaires.  Il demande instamment au Gouvernement tchadien d’assumer la pleine responsabilité de la pérennisation du DIS dès que possible.  Le Conseil prie le Secrétaire général de lui rendre compte à l’achèvement de la phase de liquidation de la MINURCAT le 30 avril 2011 des progrès accomplis dans l’est du Tchad touchant la protection des civils, en particulier les femmes et les enfants, y compris i) la situation des réfugiés et déplacés, et les solutions durables à leur déplacement, ii) l’accès en toute sécurité, liberté et célérité des organisations humanitaires, notamment le mouvement et la sécurité du personnel humanitaire et l’acheminement de l’aide humanitaire, iii) les mesures prises face aux violations du droit humanitaire, du droit des droits de l’homme et du droit des réfugiés, et iv) l’état général de la sécurité en ce qu’il influe sur la situation humanitaire.

Le Conseil a pris note du retrait total de la MINURCAT de la République centrafricaine à la date du 15 novembre 2010.  Il demeure fortement préoccupé par les problèmes que les forces de sécurité du Gouvernement centrafricain rencontrent à Birao et souligne l’importance des activités bilatérales des partenaires pour ce qui est de renforcer la capacité des forces armées centrafricaines afin d’appuyer la réforme d’ensemble du secteur de la sécurité.  Le Conseil demeure aussi vivement préoccupé par les problèmes de sécurité en République centrafricaine.  Il condamne toutes les attaques commises par des groupes armés locaux et étrangers, y compris la LRA, qui menacent la population, ainsi que la paix et la stabilité dans le pays et la sous-région.  Le Conseil encourage les Gouvernements centrafricain, tchadien et soudanais à resserrer la coopération entre eux en vue de sécuriser leurs frontières communes.  Il salue la contribution que la Mission de consolidation de la paix en Centrafrique (MICOPAX) apporte au service d’une paix et d’une sécurité durables en Centrafrique et exhorte les organisations régionales et sous-régionales à envisager, à la demande du Gouvernement centrafricain, de nouvelles mesures de nature à concourir à la sécurité en Centrafrique, par exemple en renforçant la MICOPAX.

Le Conseil salue l’action menée par le Représentant spécial du Secrétaire général, M. Youssef Mahmoud, à la tête de la MINURCAT et le dévouement du personnel de la Mission, ainsi que la contribution des pays qui ont mis des contingents à la disposition de celle-ci.  Il engage le Gouvernement tchadien à continuer à faciliter pleinement le retrait du pays de tout le personnel et de tous les biens de la Mission qui s’y trouvent encore, jusqu’à ce que la liquidation ait été menée à son terme.

 

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