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14 janvier 2011 5 14 /01 /janvier /2011 12:00

 

 

GRANDE RENCONTRE DE LA DIRECTION FEDERALE DE CAMPAGNE  ET DU COMITE DE SOUTIEN DU CANDIDAT MARTIN ZIGUELE AVEC LA DISAPORA CENTRAFRICAINE A PARIS

 

 

Martin Ziguélé affiche

 

 

 

QUAND ?  Le dimanche 16/01/2011 à partir de 13 H 30

Où ? A L’HOTEL CAMPANILE DE BOBIGNY

304, avenue Paul Vaillant Couturier
93000 Bobigny Tél : 01 48 31 37 55

Métro : Ligne 5- Station : Bobigny + Bus 615-303-134-146-234 (1 arrêt au départ de Bobigny Préfecture) : Lamartine.
Tram de Saint- Denis- arrêt : Jean Rostand en face

En voiture (Provenance de Bagnolet)- sortie Bobigny : 2è feu à gauche.
De Saint- Denis ou Stade de France- sortie n° 14 au feu tout droit  après la  Station BP Ex-Shell à droite.

Bienvenue à tous

 

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Centrafrique-Presse.com - dans Politique
14 janvier 2011 5 14 /01 /janvier /2011 00:54

 

 

vote d'une femme en Afrique

 

 

A 10 jours de l'organisation des élections générales centrafricaines, prévues pour le 23 janvier 2011, le contexte politico-sécuritaire du Centrafrique, particulièrement volatile, fait craindre un nouveau report du processus électoral. Dans ce contexte, le risque d'une forte dégradation de l'environnement sécuritaire centrafricain, couplé à une situation régionale sous haute tension, n'est pas négligé par l'ensemble des observateurs internationaux.

Le 29 avril 2010, la commission électorale indépendante -CEI- avait annoncé qu'elle ne pouvait plus techniquement respecter le délai d’organisation des élections générales du 16 mai 2010. Ce report du processus électoral était vivement souhaité par l’opposition centrafricaine afin de permettre une stabilisation de la situation sécuritaire du pays. En effet, de graves irrégularités ainsi que d’importants retards dans la conduite du processus électoral, au regard du chronogramme établi, avaient été constatées tant par les partis d’opposition que par les observateurs internationaux.

Le report de l’élection présidentielle avait, par conséquent, été réclamé par l’ensemble de la classe politique et recommandé par le comité des bailleurs de fonds du processus électoral -ONU, Union européenne, France et Etats-Unis. Le parti présidentiel avait présenté un projet de loi afin d’amender l’article 24 de la constitution. L’amendement constitutionnel stipule que lorsque le processus électoral ne peut aboutir avant la fin du mandat présidentiel, le président de la république est en droit de saisir la cour constitutionnelle afin d’autoriser le pouvoir en place à conserver ses prérogatives pour un délai indéterminé, jusqu’à l’organisation de nouvelles élections.

Cependant, l’organisation le 23 janvier 2011 des élections législatives et présidentielles centrafricaines semblerait une nouvelle fois menacée par l’instabilité endémique qui caractérise le pays depuis de nombreuses années. Malgré les multiples annonces du président François Bozizé et de son gouvernement, l’environnement sécuritaire du Centafrique se serait singulièrement dégradé ces derniers mois en raison de la récurrence d’affrontements entre groupes de rébellion et forces armées centrafricaines -FACA-. Ces dernières pâtissent d’un manque d’encadrement institutionnel majeur, rendant illusoire toute perspective de sortie de crise rapide.

Par ailleurs, les multiples ingérences gouvernementales rapportées dans la campagne électorale, couplées aux menaces de boycott émanant de 4 des candidats d’opposition à l’élection présidentielle tendent à confirmer les hypothèses les plus pessimistes. De nombreux points d’achoppement auraient été soulevés ces dernières semaines dans l’organisation du processus électoral. D’importants trafics de distribution de fausses cartes électorales auraient été rapportés par les observateurs, faisant craindre un risque de fraudes à l’aune des scrutins. Dès lors, l’opposition centrafricaine avait appelé à de multiples reprises à un nouveau report électoral sans que l’appel ait été entendu par les autorités compétentes.

La campagne électorale a toutefois officiellement débuté lundi 10 janvier 2011 et s’achèvera le 21 janvier 2011 au soir. Le président de la commission électorale indépendante -CEI- aurait fait montre de son optimisme quant à la bonne tenue du chronogramme établi et appelé l’ensemble des candidats à un strict respect des lois dans l’objectif d’un processus libre, démocratique et transparent.

Dans ce contexte, il apparaît particulièrement difficile de se prononcer sur le maintien de la date des élections générales centrafricaines au 23 janvier 2011. Un nouveau report pourrait cependant engendrer une grave crise politico-sécuritaire dans le pays. A l’inverse, une confirmation du chronogramme officiel, sous la pression de François Bozizé, pourrait raviver les tensions existantes en Centrafrique.

Source : www.centrafriqueledefi.com  

 

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13 janvier 2011 4 13 /01 /janvier /2011 23:40

 

 

A-Sabone-et-A-Miskine.jpg

 

Zakaria-Damane.jpg

 

 

 

BANGUI 13 janv 2011(AFP)  Six importants ex-chefs rebelles centrafricains ayant intégré le processus de paix, dont Zakaria Damane et Abdoulaye Miskine, ont été nommés "conseillers à la Présidence chargés du Désarmement, Démobilisation et Réinsertion" (DDR), selon un décret présidentiel jeudi.

En vertu de ce décret lu à la radio nationale, les chefs nommés sont Zakaria Damane chef de l'Union des forces démocratiques pour le rassemblement (UFDR), Martin Koumta Madji dit "général Abdoulaye Miskine" du Front démocratique du peuple centrafricain (FDPC) ainsi que Henri Wafio Tchebo et Maradas Lakoye, de l'Armée populaire pour la restauration de la démocratie (APRD), la rébellion qui soutient l'ancien ministre à la Défense Jean-Jacques Demafouth à la présidentielle.

Ces trois rébellions étaient les trois plus importantes du pays.

Les autres conseillers sont le "capitaine" Abakar Sabone du Mouvement des libérateurs centrafricains pour la justice (MLCJ) et Ascain Nzengué Landa de l'Union des forces républicaines (UFR).

Selon la presse présidentielle, "la veille au soir de la signature de ce décret, le président François Bozizé a reçu au palais présidentiel, les responsables des mouvements politico-militaires pour évoquer le processus de désarmement démobilisation et réinsertion (DDR)".

Selon la même source, "lors de cette rencontre, les mouvements politico-militaires se sont engagés à garantir le bon déroulement du processus électoral".

Ces mouvements politico-militaires sont signataires de l'accord de paix de Birao d'avril 2008, de Syrte de février 2008, de l'accord de paix de Libreville de mai 2008, ou de l'accord de paix global de Libreville de juin 2008.

Le MLCJ et l'UFR ont signé en décembre 2008 ces accords en marge du Dialogue politique inclusif (DPI), forum pour la paix réunissant le pouvoir, l'opposition, la société civile ainsi que les mouvements rebelles.

Le FDPC avait signé l'accord de Syrte et le général Abdoulaye Miskine avait été nommé Conseiller spécial à la Présidence de la République dans la foulée Mais, la même année, il avait dénoncé l'accord et était reparti en exil en Libye. Son mouvement s'était ensuite allié au MLCJ d'Abakar Sabone et brièvement repris les armes en 2009.

Copyright © 2011 AFP. Tous droits réservés

 

Centrafrique -Elections 2011 : les chefs des groupes politico-militaires chez Bozizé

Ai- Rca- Vendredi, 14 Janvier 2011 09:32 - Les chefs et leaders des groupes politico-militaires conduite par le Ministre délégué à la Présidence en charge du Désarmement démobilisation et Réinsertion (DDR) , le général Paul Raymond Ndougou ont été reçus en audience le 12 janvier  par le président de la république  François Bozize au palais de la renaissance.

 Selon une source proche du palais, il s'agissait au cours de cette rencontre de faire le point sur le processus du DDR qui en réalité est une des recommandations du dialogue politique inclusif de décembre 2008.

Selon cette même source, tous les responsables présents à cette rencontre ont pris l'engagement de tout faire pour que les élections puissent se dérouler sans entraves aucune dans l'arrière-pays.

"Nous avons ensemble fait le point  et nous avons convenu de ce que chaque responsable devrait donner le mot d'ordre à ses éléments pour qu'il y ait libre circulation pendant cette campagne électorale. Les élections doivent  se dérouler dans de très bonnes conditions",  a déclaré  au sortir de l’audience Jean Jacques Démafouth, Président et porte-parole de l'Armée pour la Restauration de la Démocratie (APRD),  candidat à l’élection présidentielle du 23  Janvier  sous la bannière de la Nouvelle Alliance pour le Progrès (NAP). http://jj.demafouth.free.fr

"Le chef de l'Etat a accepté de payer les PGA (Prime Globale d'Alimentation) des combattants", a-t-il poursuivi, ajoutant que  la PGA ainsi versée permettra aux combattants de se sentir à l’aise  et de pouvoir participer pleinement au processus électoral en sécurisant de près aux côtés de leurs frères d'armes les FACA (Forces des Armées Centrafricaines) les centres de votes, les matériels de votes.

Selon le candidat Démafouth, l’une des conclusions décisives de cette rencontre est le fait que toutes les parties prenantes se  sont engagées à encourager "les éléments des mouvements politico-militaires signataires des accords de paix de Libreville à collaborer avec les FACA ».

"Tout  s'est très bien passé. Et nous en avons profité pour  aplanir quelques  incompréhensions survenues ces derniers jours. Et c'est cela le point fort  du Centrafricain.  Nous parvenons toujours à établir le dialogue entre nous",  a conclu le candidat de la  NAP. http://jj.demafouth.free.fr

Les mouvements politico-militaires signataires des accords de paix de Libreville sont le MLCJ, l'APRD, UFDR et L'UFR.

Kabongo, Ai Bangui

 

 

NDLR : Tout cela qui n’est pas dénué d’arrière-pensée électoraliste est franchement ubuesque et consacre le cuisant échec de la politique de Bozizé en matière de solution de sortie de crise. Comme l’est la CEI avec le nullissime vrai faux pasteur Binguimalé, le pilotage du DDR est aussi un cuisant échec bozizéen. Cela engloutit des centaines des millions qui profitent à une poignée de personnes qui construisent des villas pour elles et rien d’autre. Est-il besoin de rappeler que par exemple le chef du FDPC Abdoulaye Miskine et Zakaria Damane avaient déjà été nommés chargés de mission à la présidence par décret par le même Bozizé suite à différents accords dont celui de Syrte que Miskine a dénoncés par la suite tout en en rejetant la responsabilité de l’échec sur Bozizé. Depuis lors Miskine a quitté Tripoli et est injoignable.

Quant aux chefs rebelles notamment ceux de l’APRD, la plupart sont des instructeurs Tchadiens qui font de la rébellion une sinécure et une source d’enrichissement personnel. S’agissant d’Abakar Sabone, quelle est la réalité de sa représentativité ? Cette politique de nominations à quelques strapontins de quelques leaders de mouvements politico-militaires ne peut rien régler dans le fond. Les problèmes politiques qui sont à l'origine des rébellions armées sont autrement plus sérieux et exigent de véritables négociations que visiblement Bozizé n'est pas capables ou ne veut pas organiser, ce qui fera perdurer l'insécurité dans le pays et impose son départ du fauteuil présidentiel pour incompétence.  

 

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13 janvier 2011 4 13 /01 /janvier /2011 22:34

 

 

Bozize-KNK.jpg

 

 

            Analyse de la vie politique en Centrafrique !

 

Chers compatriotes, camarades étudiants, à la veille des échéances électorales :

Devrons-nous  voter pour des personnes qui nous offrent des salaires faibles pour ainsi nous maintenir dans la pauvreté ?

Devrons-nous voter pour un régime qui nous exclut dans la répartition des bourses aux ayants droit en optant pour des ressortissants de la région qui lui est favorable, à travers un directeur de Bourse du nom de FEIKERE qui ne retienne que des ressortissants Gbaya même si ces derniers ont été ajournés ou autorisés à reprendre l’année à cause des notes insuffisantes à l’admission en classe supérieure ?

Demander au ministre de l’enseignement supérieur de vérifier auprès des établissements ou fréquentent DEFEIBONA- FABRICE , SANDO -ARSONE, ANICET-WEFIO(au Mali), Guéréfio Alban(France), Seréfio Clément(Bourkina Faso), Hervé Barafio, Philémon  Kitikoua au Benin, Gervais Ndilifio au Cameroun.., pour ne citer que ceux-là pour se rassurer des combines de FEIKERE ,qui oblige ces étudiants de lui faire parvenir des relevés de notes falsifiés  et truqués afin de renouveler à ces derniers la bourse de l’Etat Centrafricain pour un partage équitable après l’attribution desdites bourses.

Comment pouvons-nous penser que Féikéré, un homme de basse moralité peut transmettre  une connaissance, et c’est à lui qu’on a autorisé la création des centres de formation ?

Devrons-nous voter pour un régime qui impose aux étudiants d’avoir comme responsable des associations estudiantines, quelqu’un qui est à la fois président sous régional du parti KNK et de l’association des étudiants ?Si c’est pas en Centrafrique ou une association estudiantine est à la fois politique ? Vérifier le cas de l’association des étudiants Centrafricains du Mali.

Devrons –nous voter pour un président qui a passé sept années sans bitumer un mètre de route ?

Devrons-nous voter pour un régime qui ne vérifie pas si des Centrafricains salariés dans des sociétés privées de la place ne sont pas déclarés à l’office pour prétendre en cas d’accident  de travail à un dédommagement ?

Devrons-nous voter pour un régime qui laisse à chaque commerçant de fixer les prix des marchandises, pourtant dans un Etat de droit seul le ministère de commerce est habileté à fixer des prix  sur l’étendue du territoire ? Il suffit de faire un  tour dans l’arrière pays pour s’en rassurer.  

Devrons-nous voter pour une opposition qui ne promet pas aux fonctionnaires l’augmentation de salaire pour ainsi garantir l’amélioration des conditions de vie à la grande majorité des Centrafricains.

Un fonctionnaire qui touche moins de cent mille francs peut garantir quel développement à ses enfants, pourra-t-il payer un poste téléviseur pour l’éducation de ses rejetons ? Dans un Centrafrique ou le kilo de sucre est, je ne sais à 1000FCFA.

Devrons-nous voter pour une opposition qui ne promet pas d’améliorer la qualité de l’eau de la SODECA, source de multiples maladies ?

Devrons-nous voter pour une opposition qui ne se rassure pas des conditions de travail des Centrafricains du secteur privé ?

Devrons-nous voter pour une opposition qui ne se rassure pas si ces salariés Centrafricains sont déclarés à l’office ou sont souvent dédommagés à la suite des accidents du travail ?

Devrons –nous voter pour une opposition qui ne critique pas FEIKERE dans sa manigance au nom du directeur de bourses en faisant humilier la Centrafrique de la mauvaise réputation que donnent ses parents Gbaya  dans des établissements des pays étrangers ?

Devrons-nous voter pour une opposition  qui ne cherche pas à mettre en exergue les conditions de vie déplorables  de Centrafricains dans l’exercice de leurs fonctions ?

Devrons-nous voter pour un régime qui ne cherche pas à encourager les éleveurs Centrafricains dans des coopératives afin de promouvoir un élevage prospère pour ainsi donner aux centrafricains un pouvoir d’achat pour la viande de bétail à moindre prix ?

Devrons-nous voter pour une opposition qui ne garantit pas aux centrafricains le rétablissement de l’électricité dans le pays. Même les pays frappés par des catastrophes naturelles ,arrivent à rétablir l’électricité chez eux, or en Centrafrique nous avons soutenu pendant cinq années un régime qui ne peut même pas répondre aux problèmes énergétiques en Centrafrique.

Pour la classe politique d’opposition qui a illustré devant tout le monde un certain nombre d’irrégularités liées au code électoral, nous vous demandons de ne pas demain contester les résultats desdites élections car vous vous êtes engagés à briguer un mandat en dépit du fait de la mascarade préméditée par Bozizé.

 

La coordination,

E-mail :tongadouka@yahoo.fr/grjeune@yahoo.fr

Tél :+1647500368

 

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Centrafrique-Presse.com - dans Opinion
13 janvier 2011 4 13 /01 /janvier /2011 22:27

 

 

Boz-et-Hu-Jin-Tao.jpg

 

 

C’est donc bien aux Chinois que Bozizé a décidé de d’accorder le permis d’exploration  et d’exploitation du pétrole objet du litige entre son pouvoir et l’homme d’affaire américain patron de RSM Petroleum, Jack Grynberg. Nous apprenons d’une source digne de foi que Bozizé se rendra le mardi 18 janvier 2011 à Gordil avec une importante délégation officielle chinoise pour lancer les opérations de forage pétrolier sur le permis naguère octroyé à Jack Grynberg par Patassé mais dont la validité a expiré le 23 novembre 2004.

Voici pourtant ce qu’écrivait récemment Me Zarambaud en commentant le jugement du CIRDI du 7 décembre dernier : « Le CIRDI a déclaré le Permis expiré uniquement parce que la société a omis d’en demander le renouvellement. La RCA a pu donc soutenir qu’elle a gagné le procès, quoique ce soit en quelque sorte « à l’insu de son plein gré » : elle devrait cependant attendre de connaître le montant des remboursements et des dommages-intérêts qui seront mis à sa charge avant de crier victoire. Il est en effet à craindre que les montants soient si élevés qu’ils absorbent ou dépassent tout ce qui sera payé par le prochain repreneur. »

A Gordil sur les lieux, désormais lourdement sécurisés par la logistique militaire de l’armée tchadienne, plusieurs dizaines de véhicules de techniciens de la China National Petroleum Corporation et officiels Chinois sont déjà présents à pour apprêter la cérémonie de mardi prochain. Lorsqu’on sait que les Chinois sont déjà dans l’exploitation du pétrole du Soudan et qu’ils sont aussi présents au Tchad, on peut comprendre aussi les enjeux géostratégiques et pétro-diplomatico-militaires dans la sous-région.   

On a aussi l’explication des étroites relations entre Bozizé et les Chinois qui sont ses principaux pourvoyeurs d’armes de guerre et qui lui apportent un soutien matériel inestimable pour sa campagne électorale du moment (dons de bicyclettes et motos, t-shirts, pin’s, casquettes) ainsi que de fréquents échanges au niveau de leurs partis politiques  (PCC et KNK). Pourtant peu après son coup d’Etat du 15 mars 2003, Bozizé voulait plutôt renouer les relations de la RCA avec Taiwan. Ce sont les président Bongo Ondimba et Denis Sassou Nguesso qui l’en avaient dissuadé.

Il faut rappeler que c’est l’ex président Patassé et le régime MLPC qui avait courageusement décidé de rompre avec Taiwan introduit en Centrafrique par le président André Kolingba et de rétablir les relations diplomatiques et de coopération avec Pékin. Depuis le putsch de Bozizé et son accession au pouvoir, la Chine a résolument tourné le dos au MLPC et resserrer ses liens avec le putschiste Bozizé, lui fournissant régulièrement d’importantes quantités d’armes de guerre en échange de diamants.

On se souvient que Bozizé avait lancé sa campagne électorale lundi dernier en promettant aux Centrafricains pour bientôt l’exploitation du pétrole centrafricain après l’uranium de Bakouma par AREVA en 2012. Personne n’aurait rien à dire si l’exploitation des richesses naturelles du sous-sol dont regorge la RCA, (diamant, or, uranium, pétrole et autres …) si elle pouvait réellement profiter au pays et aux Centrafricains.

Malheureusement force est de constater qu’avec Bozizé et son complice Sylvain Ndoutingaï, l’exploitation de ses ressources sur lesquelles ils se goulument jetés dès leur coup d’Etat se fait dans une telle opacité que le pays ne bénéficie d’aucune retombée. Ils négocient et perçoivent dans le plus grand secret les dessous de table et autres bonus qui prennent non pas la direction des caisses du trésor national mais plutôt celle de leurs comptes bancaires dans les paradis fiscaux qui sont actuellement remplis à ras bord.

Il est clair et surtout à craindre que les recettes du pétrole centrafricain ne soient essentiellement destinées à garnir leurs comptes bancaires et à acquérir des armes de guerre pour tuer les Centrafricains si par le plus grand des malheurs Bozizé et Ndoutingaï devraient encore demeurer au commandes du pays pour les cinq prochaines années où la RCA pourrait faire désormais partie des pays producteur de pétrole. Leur fébrilité à vite voir le pétrole centrafricain jaillir ne peut s’expliquer autrement que par leur cupidité et leur sens de la prédation.

Rédaction C.A.P

 

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Centrafrique-Presse.com - dans Relations Internationales
13 janvier 2011 4 13 /01 /janvier /2011 18:56

 

 

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Centrafrique : Les listes électorales toujours pas affichées à 10 jours des élections

Bangui,  jeudi 13 janvier 2011(Xinhua) -  Les listes électorales, qui devaient être affichées depuis le démarrage de la campagne électorale du lundi, ne sont affichées ni à Bangui ni dans les provinces de la République centrafricaine à 10 jours des élections (le 23 janvier) présidentielles et législatives, a constaté vendredi Xinhua.

"La CEI (Commission électorale indépendante) a revu sa décision pour proposer que les listes électorales soient affichées au même moment dans toutes les circonscriptions électorales, le temps que tous les commissaires rejoignent leurs zones", a expliqué Christophe Mbrémaidou, le président de la sous-commission Liste électorale, Carte d’électeur et Information de la CEI.

Il ajoute que certains commissaires sont déjà sur le terrain et d’autres encore en route.

Sur le fait que tout le monde ne disposent pas de carte d’électeur, il a expliqué que les cartes sont avec les commissaires qui sont en route.

"Tout le monde va avoir sa carte pour lui permettre de voter le 23 janvier", a-t-il ajouté.

 

Premiers incidents dans la guerre des affiches

Radio Ndéké Luka Jeudi, 13 Janvier 2011 12:19

La guerre des affiches prend de l’ampleur dans cette campagne électorale en Centrafrique. Dans la journée du mercredi 12 janvier on a recensé plusieurs incidents à Bangui, la capitale. Des militants et sympathisants de différents camps politiques ont été victimes d’agressions. Ils avaient simplement le tort de circuler, comme dans toute campagne électorale normale, en brandissant des effigies de leur candidat dans la rue.

C’est ainsi qu’un sympathisant du candidat indépendant Ange Félix Patassé affirme avoir été battu par la garde présidentielle. La scène s’est déroulée au Stade Municipal dans le 1er Arrondissement de Bangui. Il relate les faits : « j’ai rencontré deux éléments de la garde présidentielle. L’un d'eux   m’a interpellé en me demandant qui m’a donné l’autorisation de porter un vêtement portant l’effigie de Patassé et de me rendre en ville avec. J’ai à peine eu le temps de répondre qu’il s’est mis à me rouer de coups. Je m’en suis sorti avec des blessures sur le corps. Je n’ai pas pu me défendre. Personne ne m’a porté secours. »

Des échauffourées qui auraient pu connaître une tournure encore plus dramatique ont été enregistrées. Elles ont opposé notamment des partisans du KNK (Kwa na kwa, le travail, rien que le travail), le parti au pouvoir et du candidat François Bozizé au chauffeur du candidat du MLPC (Mouvement pour la libération du peuple centrafricain), Martin Ziguélé. Un témoin oculaire de l’incident s’est confié à Radio Ndeke Luka : « Ca s’est passé dans le 4ème arrondissement, près de l’Hôpital de l’Amitié ; les partisans KNK ont demandé au chauffeur de Ziguélé de les autoriser à lui crever les yeux sur le T-shirt qu’il portait. Ils se sont aussitôt emparés du chauffeur pour mettre leur menace à exécution et quand ils l’ont relâché pour fuir, le pauvre chauffeur s’est retrouvé avec des blessures et ses habits déchirés. Heureusement que les blessures n’étaient pas tellement graves et il a pu reprendre la route ».

 

Premier incident de sécurité dans la campagne

Radio Ndéké Luka Mercredi, 12 Janvier 2011 19:43

Deux candidats aux élections législatives du Mouvement de Libération du Peuple Centrafricain (MLPC), dans la Vakaga (préfecture du Nord-est de la RCA) sont tombés mardi 11 janvier 2011, dans une embuscade tendue par les éléments de la Convention des Patriotes pour la Justice et la Paix (CPJP), à 90 kilomètres de Bria (est du pays).

Il s’agit des candidats de Birao 2 et Ouadda-Djallé (extrême nord de Centrafrique). Ils avaient quitté Bangui pour aller battre campagne dans leurs fiefs respectifs. Selon Le correspondant de Radio Ndeke Luka dans la région, leur véhicule a été intercepté par des éléments armés de la CPJP, en pleine nuit.

Après avoir fouillé le véhicule, les rebelles l’ont systématiquement pillé. Ils se sont emparés des documents et matériels de campagne et les ont brulés. Une importante somme d’argent dont le montant n’est pas indiqué a été également saisie et emportée.

Le correspondant a précisé qu’avant de se retirer dans la forêt, les rebelles ont molesté les candidats à la députation en les passant à tabac.

Cet incident, le premier du genre, intervient après 3 jours de campagne électorale. Il faut dire qu’à Birao (nord du pays), aucun candidat n’est encore arrivé dans cette ville, en dépit de quelques mouvements dans les états-majors des candidats. La ville avait été attaquée en novembre dernier par des éléments de la CPJP, lesquels étaient parvenus à s’en emparer et à la contrôler pendant plusieurs jours, avant que l’armée centrafricaine, soutenue par le Tchad, réussisse à les mettre en déroute.

La campagne prend fin dans 10 jours, et les élections sont prévues pour le 23 janvier 2011.

 

Patassé demande l'annulation des scrutins à J-10

Jeudi, 13 Janvier 2011 11:28

A 10 jours de la tenue des élections présidentielle et législatives en République Centrafricaine, le Candidat indépendant Ange-Félix Patassé introduit un recours en annulation de ces scrutins auprès de la Cour Constitutionnelle. Ce dernier estime que l’organisation des élections en date du 23 janvier 2011 se fait en violation des Art. 29, 62 et 63 du Code électoral. Un groupe de 4 Avocats est constitué pour suivre l’affaire.

Le candidat Patassé réagit ainsi en solo. Il s’était en effet abstenu de cosigner avec 4 autres candidats à l’élection présidentielle, la déclaration en date du 4 janvier 2011. Dans cette déclaration, ceux-ci menaçaient de boycotter les élections estimant que le processus est mené en violation des dispositions de la Loi.

Dans sa requête adressée à la Cour Constitutionnelle, le candidat met en cause trois dispositions du Code électoral :

Premièrement, l’art. 29. Il stipule que les listes électorales doivent être permanentes, révisées et informatisées ; Patassé souligne que ces listes sont aujourd’hui manuscrites et non encore rendues publiques à ce jour.

Deuxièmement, l’art. 62 qui indique que le nombre et la localisation des bureaux de vote doivent être publiés 60 jours au moins avant le délai de la campagne électorale. Ce n’est pas le cas pour tous les bureaux de vote à l’heure actuelle, fait encore remarquer le candidat.

Et enfin, l’art. 63 du code électoral. Cet article établi que la composition du bureau de vote doit être fixée 45 jours avant le démarrage de la campagne. Selon Patassé,  cette disposition n’est respectée.

Du côté de la Cour constitutionnelle que Radio Ndeke Luka a contactée, le Greffe confirme l’enregistrement de la requête en date du 12 janvier. Pour rendre une décision, la Cour peut employer soit la procédure de traitement d’urgence qui dure 8 jours, soit la procédure normale qui met 30 jours.

Seulement, on ignore si le requérant conditionne ou non, son maintien dans la course à la décision de la Cour Constitutionnelle.

 

Centrafrique : Elections 2011, revendications sociales à Mbaïki

Ai- Rca- Jeudi, 13 Janvier 2011 13:53 - Des barricades ont été érigées le 12 janvier  à Mbaïki, chef-lieu de la Lobaye, par les agents recenseurs de la Commission Electorale Indépendante qui réclamaient le paiement des arriérés de leurs indemnités.

"Nous sommes très mécontents en ce moment du fait que les opérations électorales sont en train de se terminer alors que nos indemnités ne nous sont pas versées" a déclaré Romaric Gonda, le responsable du collectif des agents recenseurs.

Et d'ajouter "l'équipe qui était venue pour le paiement des indemnités n'avait payé que celles des commissaires de la Commission Electorale Indépendante locale"

Et les protestataires avaient cru qu’il ne s’agissait que d’une erreur qui allait être corrigée rapidement. Mais les jours qui ont suivi n’ayant rien apporté de nouveau, ils ont choisi la méthode bruyante pour faire entendre leurs voix.

A en croire M. Gonda, le siège ne sera levé qu'à la satisfaction de leurs revendications.

C’est le rond-point de la ville de Mbaïki qui a servi de cadre aux manifestations de revendication. Et pour l’instant, la réaction des autorités gouvernementales est attendue.

Kabongo, Ai Bangui

 

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13 janvier 2011 4 13 /01 /janvier /2011 18:52

 

 

Baba-Ladd---1-.jpg

 

 

LIBREVILLE 13 janv 2011 (AFP) Le général Baba Laddé, chef d'un groupuscule rebelle tchadien, disparu depuis quelques semaines, a affirmé jeudi à l'AFP à Libreville, avoir rejoint ses hommes en Centrafrique et être prêt à négocier avec les autorités tchadiennes.

"Je suis à nouveau dans la zone de Kaga Bandoro (300 km au nord de Bangui). J'ai averti les autorités centrafricaines", a déclaré Baba Laddé, chef du Front populaire pour le redressement (FPR), qui a joint l'AFP par téléphone satellitaire. Le FPR dispose de ses bases arrières en Centrafrique.

"Nous sommes prêts à négocier avec N'Djamena mais avant toute chose, nous voulons rencontrer un représentant de la Bonuca (Bureau d'appui des Nations unies pour la consolidation de la paix en République centrafricaine) pour lui remettre notre feuille de route", a-t-il ajouté.

Baba Laddé avait disparu d'octobre 2009 à août 2010, date à laquelle il était réapparu au Cameroun. Il affirmait avoir été détenu dix mois à N'Djamena et soutenait s'être évadé dans le courant du mois d'août 2010, sans que toutes ses affirmations puissent être confirmées par les autorités de N'Djamena.

S'estimant insuffisamment soutenu par le Haut-commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) au Cameroun, il avait à nouveau disparu en novembre.

"Le HCR ne me loge pas. Il n'assure pas ma sécurité. Je suis abandonné à mon triste sort", s'était-il plaint en septembre avouant n'avoir eu que des contacts téléphoniques avec le HCR. Le HCR à Yaoundé n'avait pas souhaité faire de commentaire.

Copyright © 2011 AFP. Tous droits réservés

 

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13 janvier 2011 4 13 /01 /janvier /2011 10:51

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13 janvier 2011 4 13 /01 /janvier /2011 04:02

 

 

Feindiro

 

 

Bangui, 12 janv. 2011 (C.A.P) - Un ancien légionnaire et citoyen français  répondant au nom de Guy-Jean Le Foll Yamandé a été nuitamment  été abattu  par des inconnus il y a trois ou quatre jours non loin du stade de Boganda à Bangui où il avait été convié au téléphone de se rendre, selon des informations concordantes émanant de sources crédibles souhaitant conserver l’anonymat.

Sans doute très embarrassées par ce meurtre, les autorités de Bangui aussi bien politiques que judiciaires qui sont actuellement en pleine campagne électorale, n’ont toujours pas officiellement réagi. La victime, fort de son passé de légionnaire, aurait une réputation assez sulfureuse et aurait longtemps collaboré dans les services de renseignement de Bozizé et était dit-on très impliqué dans des affaires de trafic d’armes pour le dépeceur centrafricain.

Après avoir quitté la légion étrangère, il vivait à Albert dans la Somme et en épousant une Centrafricaine du nom de Léa Yamandé, il aurait décidé d’adjoindre le patronyme de jeune fille de son épouse au sien. Sa dernière résidence connue était la ville de Lunel près de Montpellier  dans l’Hérault.

Il avait décidé de s’installer momentanément à Bangui pour se livrer à des activités suffisamment louches qui pourraient vraisemblablement expliquer les circonstances dans lesquelles il a fini par trouver la mort. Celles-ci font penser à un règlement de comptes. La gendarmerie centrafricaine aurait, toujours selon nos informations, récupérer à son domicile banguissois, son ordinateur portable et ses clés USB pour sans doute les nécessités d’enquête.

Le régime de Bozizé ne s’est jamais spécialement distingué par son efficacité dans l’éclaircissement de nombreux crimes de sang qui ont endeuillé plusieurs familles dans le pays. Les auteurs de ces assassinats, pourtant bien identifiés et connus du public, ont toujours étrangement bénéficié d’une totale impunité des plus hautes autorités tant politiques que judiciaires du pays et continuent de jouir à ce jour de leur parfaite liberté d’aller et venir tout en narguant ouvertement les familles de leurs victimes.

Le cas du commissaire de police Hervé Trépassé, abattu aussi en pleine nuit près de son domicile au quartier des Castors à Bangui n’a jamais pu être élucidé jusqu’ici. Le lieutenant Olivier Koudémon alias Gbangouma de la garde présidentielle, l’auteur du meurtre en plein jour au quartier Miskine  du commissaire Daniel Sama en 2009 est en liberté et a même commis d’autres assassinats et exactions après cet homicide.

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13 janvier 2011 4 13 /01 /janvier /2011 02:14

 

 

Zig Mart

 

 

Bangui mercredi 12 janvier 2011 (Xinhua) - Le Président du Mouvement de libération du peuple centrafricain (MLPC), Martin Ziguélé, candidat à l’élection présidentielle du 23 janvier, a déclaré lundi que sa priorité est la libre circulation des biens et des personnes à travers toute la République Centrafricaine.

"Je prends dores et déjà l’engagement solennel auprès des Centrafricains que si je suis élu Président de la République : le démantèlement des barrières illégales de racket sera une des premières mesures que mon gouvernement va initier afin de rétablir la liberté d’aller et de venir de nos compatriotes sur la totalité du territoire national", a promis Martin Ziguélé au cours d’une conférence de presse à l’ouverture de la campagne électorale.

Il propose un programme de société basé sur la restauration de la sécurité et de l’autorité de l’Etat, la relance de l’économie et la protection du capital humain, c’est-à-dire l’accès de la population aux services sociaux de base, notamment l’eau potable, la santé et la lutte contre le Vih/Sida et la réforme du système éducatif et la réadaptation de l’enseignement supérieur.

Martin Ziguélé promet de former un gouvernement d’union nationale qui permettrait de parachever le programme de désarmement, démobilisation et réinsertion des ex-combattants (DDR), processus qui selon lui a été bloqué par le manque de volonté politique en vue de faciliter le retour définitif de la paix.

La relance de l’économie selon lui consistera à doter le pays de structures et d’infrastructures nécessaire à la relance effective de l’agriculture. "On ne peut pas parler de développement si un pays ne dispose d’aucun système de commercialisation des produits agricole", a déclaré Martin Ziguélé, annonçant la création des organes de conseils auprès des agriculteurs.

Le président du MLPC affirme avoir pris le temps d’observer et de constater la situation sociale des Centrafricains depuis les élections de 2005, caractérisée par "l’inqualifiable pauvreté et la misère des concitoyens du monde rural", qui n’est rien d’autre qu’"une descente aux enfers".

Il a expliqué que cette situation catastrophique de la population s’explique par l’insécurité créée par les différentes rébellions à l’intérieur du pays. Selon lui, plusieurs régions du pays sont "littéralement délaissées" par le pouvoir central, d’où l’état dégradant des routes qui ne facilitent pas la circulation.

Martin Ziguélé affirme également être de ceux qui croient fermement que cette descente aux enfers n’est pas une fatalité et que "tous unis, nous pourrons stopper cet engrenage infernal et modifier positivement le cours des choses."

"C’est pourquoi je m’engage, sans démagogie et sans prétention aucune, je m’engage à mettre un terme à notre descente aux enfers en changeant qualitativement la gestion de notre pays, afin de briser ce cercle vicieux du non-développement et de la souffrance, et redonner enfin espoir aux Centrafricains et à notre pays", a déclaré Martin Ziguélé.

Il a conclu en expliquant que sa seule ambition était de "transformer la République Centrafricaine de sa situation de sinistré en un pays où il fait bon vivre et travailler".

Candidat malheureux en 2005, Martin Ziguélé, ancien premier ministre d’Ange Félix Patassé, a été battu au second tour par le président sortant François Bozizé. C’est pour la deuxième fois consécutive qu’il se présente à l’élection présidentielle.

 

NDLR : Les promesses de Martin Ziguélé sont parfaitement réalistes et ne puent pas la démagogie qui se dégage des allégations de Bozizé et ses représentants comme Fidèle Ngouandjika et Sylvain Ndoutingaï. Tous les Centrafricains savent que les barrières routières illégales sont implantées avec la bénédiction de Bozizé par les militaires de la garde présidentielle, les éléments de la gendarmerie et les flics, juste pour rançonner la population. Les démanteler ne coûtera presque rien à l'Etat. Le changement devrait en effet commencer par cela. Bravo Ziguélé !

Nous avons également appris de sources proches de la direction du MLPC que ses candidats qui se rendaient à Birao pour battre campagne et qui avaient été enlevés peu après Bria par des rebelles vraisemblablement de la CPJP, ont été relâchés mais les rebelles ne veulent pas entendre parler d'élections dans les zones sous leur contrôle selon des informations crédibles émanant d'une source qui leur est proche.   

 

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