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  • : centrafrique-presse
  • : informations générales sur la république centrafricaine et l'Afrique centrale
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4 janvier 2011 2 04 /01 /janvier /2011 01:25

 

 

bonne-annee

 

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Bien que toutes les conditions minimales prévues par le Code électoral et le chronogramme adopté par consensus par les différents protagonistes ne soient pas réunies pour que les élections présidentielles et législatives centrafricaines puissent bien se dérouler à la date prévue du 23 janvier 2011, Bozizé, seul contre tous et toute évidence, tient à ce que les Centrafricains aillent quand même aux urnes. C’est probablement sur l’insistance des gourous de sa secte et autres marabouts qu’il aime tant consulter, qu’il tient tant à ce que le scrutin ait lieu absolument à cette date du 23 janvier qu’ils ont dû sans doute lui prédire qu’elle lui serait favorable.  

Selon des informations d’une source proche du régime et désirant conserver l’anonymat, lors du dernier conseil de ministre de l’année 2010, Jean Willibyro Sacko l’ex ambassadeur en France et tout nouveau ministre d’Etat chargé de l’Administration du territoire donc chargé des élections, avait voulu faire une communication sur le niveau insuffisant de préparation des élections mais s’était vu opposer un refus catégorique de Bozizé de prendre la parole à ce sujet.

Le nullissime président de la CEI, le vrai faux pasteur Binguimalé dont l’opposition n’a jamais réussi à obtenir la tête malgré son incompétence crasse et son rejet par toutes les parties, est toujours à Dubaï pour les bulletins de vote. Le 8 janvier, la campagne électorale devrait démarrer si les élections doivent effectivement se tenir le 23 janvier or rien n’est sûr et la CEI elle-même n’est nullement prête malgré la fuite en avant permanente de son rapporteur général, l’inénarrable Rigobert Vondo. Qu’en est-t-il du dénouement de l’affaire ubuesque du chèque en bois du sixième candidat à la présidentielle, Justin Innocent Willité à qui Bozizé a pourtant remis de l’argent pour la caution de  la candidature mais dont l’intéressé a bouffé une bonne partie ?

Comme au début du processus, Bozizé tient à demeurer jusqu’au bout maître du jeu électoral. Pour quelqu’un dont le mandat constitutionnel a expiré depuis le 11 juin dernier et a par conséquent perdu toute légitimité, on ne peut comprendre un tel comportement qui ne peut s’expliquer que par sa soif de dictature et sa volonté politique de réussir un hold-up électoral afin de garder le fauteuil présidentiel dont seule la conservation pourra lui assurer cette impunité, pour ne pas parler d’immunité, dont il continue encore de bénéficier malgré les nombreux crimes de guerre, crimes contre l’humanité et autres assassinats (comme celui de Charles Massi et sans doute aussi celui probable de Hassan Ousman du MNSP dont on est toujours sans nouvelle à ce jour et dont personne ne parle du sort), et violations massives de droits de l’homme dont il s’est rendu coupable.

Dans la capitale Bangui, si on doit en juger par le peu d’enthousiasme qu’ont manifesté les citoyens pour se faire recenser sur les listes électorales, cela ne présage pas d’un taux de participation époustouflant lors du scrutin, la population étant convaincue et résignée d’avance à l’idée que de toute façon Bozizé va frauder et bourrer les urnes pour s’autoproclamer vainqueur de ces élections. Est-ce une raison pour le laisser faire ?  Une telle situation prévaut également au sein des magistrats du Conseil d’Etat. Contre obscurantisme et le véritable changement qu'attendent les Centrafricains, aucune lutte n'est perdue d'avance.

En nommant à la tête du Conseil d’Etat l’éthylique chronique François Nanaré et des magistrats moins gradés pour commander d’autres plus gradés, il règne dans cette institution une indescriptible pagaille qui indigne plus d’uns. Une audience du Conseil d’Etat qui a eu lieu ce lundi 3 janvier sur cette catastrophique situation du Conseil d’Etat et la requête de l’opposition sur le découpage électoral a été l’occasion pour son tout nouveau président de déclarer sans rire que celui qui n’est pas content n’a qu’à aller voir Bozizé.

Ce qui est très étonnant, c'est l'indifférence des représentants sur place de la fameuse communauté internationale qui ne cesse pourtant de donner chaque jour de la voix en Côte d'Ivoire et qui en Centrafrique, sont totalement aphones et laissent faire Bozizé tout ce qu'il veut. Alors que les conditions minimales d'une élection crédible ne sont pas réunies, avec un pays dont huit préfectures sur seize sont sous occupation de rebelles armés, ils encouragent Bozizé à tenir le calendrier qu'il a fixé sans le moindre début de commencement du désarmement de ces rebelles. C'est un scandale !  

 

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4 janvier 2011 2 04 /01 /janvier /2011 01:20

 

 

bonne-annee

 

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Rigobert Vondo

 

 

La CEI sur la dernière ligne droite des élections

Radio Ndéké Luka

Lundi, 03 Janvier 2011 15:27 - Les commissaires et experts de la Commission Electorale indépendante (CEI), sont depuis le 03 janvier 2011 en atelier de formation au PK 10, sur la route de Mbaïki.

Selon Rigobert Vondo, porte-parole et rapporteur général de la CEI, cette formation consiste à outiller les coordonnateurs de la CEI, avec les connaissances nécessaires avant leur départ dans les provinces, où ils auront la mission de former les commissaires locaux.

Au sujet du retard de la publication partielle des bureaux de vote et de dépouillement de la Lobaye et de l’Ombella Mpoko, le porte-parole de la CEI a déclaré que tout est déjà prêt, mais cela est dû à la programmation faite par Radio Centrafrique.

Pour Vondo, la CEI travaille en fonction de son tableau de bord, de ce point de vue d’ici le 07 janvier, les commissaires de la CEI seront déployés dans les provinces.

S’agissant du report de la date du 23 janvier 2011, Rigobert Vondo a déclaré que « le problème de report, nous faisons tout à la CEI, pour qu’on en parle plus,  ce mot là n’existe pas pour la Commission Electorale Indépendante ».

Alors qu’à Bouar dans la Nana Mambéré (Nord-ouest), l’acheminement et la sécurisation du matériel électoral dans les différentes circonscriptions électorales de Bouar (ouest du pays) posent problème.

Lors d’une réunion organisée à cet effet le 29 décembre, les membres de la CEI locale ont réfléchi sur la possibilité d’une implication des Maires dans l’acheminement de ce matériel lourd.

Depuis l’arrivée du matériel dans la ville le 26 décembre dernier, il n’a pas encore été redéployé dans toutes les circonscriptions et communes.

 

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4 janvier 2011 2 04 /01 /janvier /2011 01:14

 

 

 

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Bangui-la-coquete.jpg

 

Radio Ndéké Luka Lundi, 03 Janvier 2011 15:26

Un garçon de 10 ans est atteint d’une balle perdue à 0heure 07 minutes dans son lit au quartier Kaïmba à Boy Rabé dans le 4e arrondissement de Bangui le 1er janvier 2011. Cette balle non encore extraite, a percé le toit de la maison, avant de pénétrer dans la jambe gauche du garçon pour se loger finalement dans sa cuisse. Il est admis depuis le 1er janvier 2011 au complexe pédiatrique de Bangui.

C’est pour la 2e année consécutive que cette famille a reçu des balles perdues dans sa demeure et dans la même chambre, a expliqué la mère du jeune garçon.

Docteur Valère NDOMA, chirurgien pédiatre au complexe pédiatrique de Bangui, en interprétant les résultats des examens radiologiques de la jambe de la victime affirme que « le garçon ne court pas le risque de paralysie, mais il faut vite extraire la balle pour éviter le pire ».

Pour les habitants de cette localité, « il est inadmissible que les porteurs d’armes en font usage simplement pour exprimer leur joie, pendant la fête de fin d’année, tout en sachant que celles-ci perturbent la quiétude de la population.

La ville de Bangui a été à la veille du nouvel an, théâtre de tirs d’armes lourdes et légères en guise de liesse populaire, orchestrée par les forces de défense.

 

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Centrafrique-Presse.com - dans Nation
3 janvier 2011 1 03 /01 /janvier /2011 18:27

 

 

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campagne2005-JJ_DEMAFOUTH.jpg

 

 

Démafouth dément Bozizé

Radio Ndéké Luka Lundi, 03 Janvier 2011 15:17

« Je n’ai jamais été reçu par le Chef de l’Etat avec une enveloppe, ou quoique ce soit. Il ne m’a rien donné et je peux le dire devant le peuple centrafricain ».

Ces propos sont tenus ce lundi 3 janvier 2011, par Jean Jacques Démafouth, vice-président du comité de pilotage du programme du Désarmement Démobilisation et Réinsertion (DDR).

Il a démenti ainsi le président François Bozizé qui a pointé du doigt dimanche, les responsables des politico-militaires à qui il remet 16 millions de francs cfa par mois, sans rendre compte fidèlement à leurs troupes qui souffrent en brousse. Une entrave selon Bozizé, au processus DDR.

D’après Démafouth, le chef de l’Etat paye à l’ensemble des représentants centrafricains présents au comité de pilotage une indemnité mensuelle, dont le montant varie en fonction des responsabilités.

Cette indemnité, précise Jean Jacques Démafouth, va de 250 000 à 1 000 000 de francs CFA, et n’est jamais versée uniquement aux groupes rebelles.

Il conclut qu’il n’a jamais été question d’un chèque de 36 000 000 de francs CFA, comme l’a souligné Bozizé, versés aux membres du comité, si ce ne sont que des indemnités prévues.

Le 31 décembre 2010, le Chef de l’Etat François Bozizé s’est adressé à la nation pour le nouvel an. Dans sa déclaration, il a fait savoir que si aujourd’hui le DDR n’avance pas, c’est de la responsabilité des chefs des mouvements politico-militaires.

 

NDLR : Bozizé doit dire à qui exactement il remet seize millions de F CFA chaque semaine pour le DDR comme il l'a claironné sinon c’est lui le menteur dans cette affaire car il est aisé de proférer des accusations à la cantonade sans donner des noms précis. Si le DDR a échoué dans sa réalisation puisqu’il n’a pas jusqu’ici permis de désarmer les rebelles tout mouvement confondu, c’est in fine de la responsabilité de Bozizé. S’il s’avère à un moment donné que les responsables du comité de pilotage du DDR commettaient des détournements ou des malversations, on aurait dû les changer depuis. Or rien n’a été fait dans ce sens hormis Cyriaque Gonda qui a quitté le gouvernement et ipso facto le comité de pilotage. C’est depuis plus d’un an que Bozizé lance des accusations contre Jean Jacques Demafouth sans en apporter la moindre preuve. Cela ne doit plus durer.    

 

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Centrafrique-Presse.com - dans Politique
3 janvier 2011 1 03 /01 /janvier /2011 02:12

 

 

bonne-annee 

 

fleur d'Hibiscus

 

2011-2-1.JPG

 

L’année 2010 s’en est allée avec ses cortèges de malheurs divers et variés, de pauvreté, de  misère et de violences pour les Centrafricains vivant tant sur le sol national qu’à l’étranger. 2011 démarre à peine mais on peut parier qu’elle sera une année d’espoir de changement et d’alternance au pouvoir dans ce pays tant meurtri que plusieurs années de mal gouvernance Bozizé dans presque tous les domaines ont précipité au fond du gouffre.

La République centrafricaine est connue comme un « failed state », un « Etat fantôme », un pays toujours  situé dans les pelotons de queue et détenteur des plus mauvais scores dans les indicateurs socio-économiques. A-t-on seulement l’idée qu’il n’y a actuellement pas de passeport dans ce pays pour les citoyens qui veulent se déplacer à l’étranger ! Cette situation est pourtant loin d’être une fatalité pour peu que les Centrafricains puissent  prendre conscience de la force dont ils disposent pour pouvoir changer le cours des choses en sachant faire bon usage de leur bulletin de vote.

Tôt ou tard les élections finiront bien par avoir lieu. Bozizé qui a piteusement échoué à faire des élections crédibles à l’expiration de son mandat en juin dernier est en passe de bénéficier d’un mandat entier d’une année  qu’il a réussi à s’octroyer à la suite d’un coup d’Etat constitutionnel, ne demeurera pas éternellement au pouvoir.

Déjà, ses réels ennuis de santé qu’il s’emploie à nier sans convaincre personne cependant, continuent de susciter de sérieuses inquiétudes pour ses proches et certains observateurs avisés des affaires centrafricaines qui n’excluent plus l’hypothèse de sa brutale disparition qui entrouvrirait des perspectives de guerre de succession entre son fils Francis, ministre délégué à la défense et son argentier et son directeur de campagne électorale et non moins ministre des mines, le sulfureux Sylvain Ndoutingaï.

Tous les Centrafricains conviennent majoritairement que l’hypothèse du victoire électorale de Bozizé serait synonyme d’une véritable descente aux enfers pour les citoyens de ce pays qui n’en peuvent plus de végéter, de souffrir des affres du bozizisme et d’endurer les éternelles coupures de courant et d’eau potable. Un autre mandat pour Bozizé à la tête du pays signifiera davantage de pauvreté pour le plus grand nombre en raison de la prédation des maigres moyens de l’Etat et des ressources naturelles qui va s’accentuer.

C’est un secret de polichinelle que les fruits des nombreux rackets des diamantaires et autres dessous de tables et bonus résultant des permis miniers ne prennent pas la direction des caisses du trésor national mais plutôt des comptes bancaires de Bozizé, Ndoutingaï et leurs familles. L’entêtement de Bozizé à ne pas vouloir quitter le pouvoir même dans l’hypothèse de sa défaite électorale, donnera raison à tous ceux qui pensent que face à ce prétendu général d’armée, seule l’usage de la force armée est la solution.

Malheureusement, la plupart des rébellions armées qui ont vu le jour jusqu’ici en Centrafrique et continuer d’écumer l’arrière-pays, ont beaucoup de mal à s’approcher du centre du pouvoir bozizéen et ne constituent pas un réel danger pour lui. Opérant à plusieurs centaines de kilomètres de la capitale, ces mouvements armés finissent même par lui donner l’illusion qu’il est invincible ce qui le renforce dans son refus de dialoguer et de négocier réellement avec eux pour que la paix et la sécurité reviennent durablement dans le pays.

Au crépuscule de cette année nouvelle, toute la rédaction de Centrafrique-Presse adresse à ses chers et fidèles lecteurs ses vœux les meilleurs d’une bonne et heureuse année. Elle continuera d’œuvrer de son mieux comme elle l’a toujours fait, pour mettre à leur disposition les informations qu’ils sont en mesure d’attendre d’elle sur la République centrafricaine, afin de continuer à mériter la confiance qu’ils lui ont toujours accordée.

 

La Rédaction  

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Centrafrique-Presse.com - dans Editorial
3 janvier 2011 1 03 /01 /janvier /2011 01:51

 

 

Bozizé Y

 

 

Bozizé contre l’insécurité et la mal gouvernance

Radio Ndéké Luka Samedi, 01 Janvier 2011 12:44

Le Chef de l’Etat centrafricain François Bozizé, appelle ses compatriotes au respect des droits de l’Homme et à la construction d’une République Centrafricaine sans violences et tournée vers l’avenir. Il l’a dit vendredi 31 décembre 2010, dans son message de fin d’année à la nation.

Ce n’est pas un discours bilan que François Bozizé a fait aux Centrafricains comme il l’a dit lui-même, « mais un réveil de conscience patriotique ». Il appelle ses compatriotes « à s’inscrire activement dans le contexte de la mondialisation ».

Selon François Bozizé, « il appartient au peuple de faire preuve de maturité et capacité à relever avec intelligence les défis de la mondialisation », où précise-t-il, « la contemplation n’a pas sa place, et encore moins en cette période de crises ».

Il ajoute que « si des performances ont été réalisées, de gros chantiers demeurent ». Lesquels chantiers, indique Bozizé devraient passer par le respect de la démocratie qui existe aussi en Centrafrique.

« Il faut l’enraciner » déclare-t-il, « malgré qu’elle n’est pas parfaite ailleurs ». Car, assure le Chef de l’Etat, « la démocratie est aussi le droit d’aller, venir et recourir à la justice et non le contraire.

Il affirme aussi que « certains compatriotes tentent par des voies détournées de faire obstacle à ce principe, et ils attisent le feu de la violence ».

Le Chef de l’Etat décline sa responsabilité et celle du gouvernement en ce qui concerne le blocage du Désarmement Démobilisation et Réinsertion (DDR).

L’autre point inévitable est l’invitation du peuple à aller voter. Le Chef de l’Etat met tout de même la réussite des opérations sur le compte de la Commission Electorale Indépendante.

Il faut souligner que dans son adresse en langue nationale, le Président de la République est resté longtemps sur le processus de Démobilisation Désarmement et Réinsertion (DDR).

Selon lui, le blocage ne vient ni de lui, ni du gouvernement mais des responsables politico-militaires. Dans ses propos, François Bozizé a fait savoir qu’il verse seize millions de francs CFA par mois aux responsables des mouvements politico-militaires.

Mais ce sont ceux-là qui ne vont pas dire la vérité à leurs hommes en brousse. Du coup, selon lui, ils font ainsi souffrir les jeunes en brousse et s’enrichissent sur leur dos, sur leurs souffrances.

 

NDLR : A quand le bilan du pouvoir Bozizé par lui-même ? Qui mieux que lui devrait dresser le bilan de son régime ? Si Bozizé éprouve tant de mal à présenter lui-même son bilan de plus de sept années aux commandes des affaires centrafricaines, c’est qu’il a lui-même honte de son propre bilan. Ce bilan est tellement catastrophique qu’il a peur de le revendiquer. Son arrivée à la tête du pays est un véritable accident de l’histoire de la RCA. Il y a en effet rien de noble et de particulièrement enthousiasmant à revendiquer un bilan fait de de dictature sanguinaire, de prédations diverses et variées, d’assassinats de tes compatriotes, d’abaissement de ton pays ! Pourquoi a-t-il tenu seulement maintenant à s’expliquer et se justifier sur l’échec du DDR ? Où sont partis les huit (8) milliards de F CFA de la CEMAC ? S’il sait à qui il donnait régulièrement  cet argent. Il est le complice de ces personnes qui se sont engraissées avec les seize (16) millions de F CFA qu’il leur donnait hebdomadairement sans que le programme DDR ait pu avancer sur le terrain. Ils doivent s’expliquer un jour, tôt ou tard devant la justice, pour l’utilisation de ces huit milliards de F CFA de la CEMAC destinés au DDR. On voudrait se moquer des Centrafricains, on ne s'y prendrait pas autrement. La mal gouvernance n’est pas autre chose.  Il est temps que Bozizé débarrasse le plancher de la RCA ! 

 

Centrafrique : 4.528 bureaux de vote et centres de dépouillement validés

Bangui lundi 3 janvier 2011 (Xinhua) - Les 4.528 bureaux de vote et centres de dépouillement des circonscriptions électorales sont validés pour les élections présidentielles et législatives de la République Centrafrique prévues au 23 janvier, a annoncé samedi la radio nationale.

Les détails de ces bureaux de vote et centres de dépouillement, arrêtés par la commission électorale indépendante (CEI), seront publiés et affichés dans toutes les circonscriptions électorales.

Dans son discours à la nation à l’occasion du nouvel an, le président de la République François Bozizé a demandé à la CEI de travailler davantage pour que les élections se tiennent effectivement le 23 janvier.

Si le calendrier est respecté, la campagne électorale devrait démarrer le 9 janvier.

 

NDLR : Et quid des listes électorales et des cartes d'électeurs ?

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Centrafrique-Presse.com - dans Politique
3 janvier 2011 1 03 /01 /janvier /2011 01:47

 

 

Dédicace de Livre et remerciements aux organisateurs de la soirée du 31 décembre et aux compatriotes de Lyon

 

Livre F Saragba

 

A l’occasion de la soirée dansante organisée le 31 décembre par la communauté centrafricaine de Lyon pour la célébration de la nouvelle année 2011. Les maisons d’éditions BEAFRICA, représentées par son fondateur, le journaliste/consultant Adrien Poussou  et moi-même, étions  invités en première partie de soirée  pour la présentation et la dédicace de mon livre « éducation populaire à la compétition politique »

Un accueil Chaleureux et enthousiaste nous ont été réservé aussi bien par les organisateurs de cette soirée que par nos compatriotes de Lyon.

C’est avec beaucoup de plaisir que j’ai pu discuter longuement avec de nombreux compatriotes très curieux, sensibles et très intéressés par les thèmes du livre et du concept « Fini kodé »

Ces nombreux échanges et autres encouragements  m’ont permis de mesurer désormais la portée  du message véhiculé par le livre « éducation populaire à la compétition politique » mais également les attentes suscitées par le concept « Fini Kodé ». Ils m’ont réconforté plus que jamais dans la justesse de la lutte que je mène.

Je tiens à remercier vivement les maisons d’éditions BEAFRICA, les organisateurs de cette soirée et notamment Messieurs Benjamin Belloum et Narcisse sans oublier de nombreux centrafricains anonymes qui ont eu la gentillesse de m’aborder  pour donner sans détour leur point de vue.

Franck SARAGBA

Fini Kodé

La troisième voie

 

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3 janvier 2011 1 03 /01 /janvier /2011 01:45

 

 

andre-mba-obame-.jpg

 

 

 

Ai-Gabon- Dimanche, 02 Janvier 2011 11:52 - Après 5 mois d’absence, André Mba Obame, le secrétaire exécutif du néo parti de l’opposition, l’Union Nationale, a été accueilli triomphalement, le 31 décembre  à l’aéroport  Léon Mba par des milliers de militants et sympathisants massés le long de la route.

 Ce retour s’effectue au cœur des âpres échanges discourtois entre le premier ministre, Paul Biyoghe Mba et le président de l’Union Nationale, Zacharie Myboto.

Ce dernier, à la suite de la diffusion d’un documentaire sur  France2 dévoilant  les réels résultats  de l’élection présidentielle d’août 2009, avait demandé à l’actuel président de la République, Ali Bongo Ondimba de démissionner, pour laisser libre cours au vainqueur de cette élection, André Mba Obame, avec 42%.

C’est au siège du parti que le secrétaire exécutif de l’UN, André Mba Obame, affectueusement appelé AMO  est venu à préciser : ‘’c’est un responsable politique serein qui rentre après plusieurs mois passés au service de son pays à l’étranger ».

Se présentant désormais comme le vainqueur du 30 août 2009, AMO a eu cette phrase à multiples connotations : ’toutes les hypothèses sont désormais sur la table. »

Partant de là, il a réclamé la légalité puisqu’ayant déjà la légitimité du peuple, tout en s’indignant de l’acte posé par la cour constitutionnelle gabonaise pour avoir élu un président illégitime. Ce qu’il a qualifié de  jeu de ‘’qui perd gagne’’.

Très engagé à la prise du pouvoir, pour lui, l’année 2011 doit être celle de la grande mobilisation des militants pour la victoire de son parti aux élections législatives annoncées pour  la fin de l’année.

Seulement, des avertis de la chose politique se demandent jusqu’où ira AMO ?

Achille Moutsinga, Ai Libreville

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3 janvier 2011 1 03 /01 /janvier /2011 01:41

 

 

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KINSHASA -29/12/2010-(Xinhuanet)  Une dispute a opposé la semaine passée des pêcheurs congolais et centrafricains autour d'un banc de sable situé dans les eaux poissonneuses du milieu de la rivière Ubangi, au nord-ouest de la République démocratique du Congo (RDC), faisant des blessés et d'importants dégâts matériels, a indiqué mardi à la presse l'administrateur du territoire assistant de Mobay Mbongo, dans la province de l'Equateur (RDC), Dominique Edikoyama.

Pour M. Edikoyama, depuis longtemps, ce banc de sable, situé sur le sol congolais, dans la localité de Kpetene, est exploité conjointement par les pêcheurs de la Centrafrique et ceux de la RDC. Selon lui, les habitants congolais de ce coin avaient été surpris de l'attaque de leurs voisins de la localité de Mofunga en Centrafrique.

Ces derniers, munis d'armes blanches et d'armes à feu, avaient traversé la rivière Ubangi pour déloger les pécheurs congolais de cet endroit. On a dénombré quelques blessés, plusieurs huttes incendiées, des filets détruits et des poules, chèvres et pirogues des Congolais emportées.

Le préfet de Basse-Koto en Centrafrique avait dépêché une équipe des militaires sur le lieu où ils ont procédé à des arrestations parmi les présumés meneurs de ces troubles. Jusqu'ici, la plupart d'entre eux n'ont pas encore regagné leur localité.

© Copyright Xinhuanet

 

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31 décembre 2010 5 31 /12 /décembre /2010 18:09

 

 

Rigobert-Vondo-copie-1.jpg

 

 

Radio Ndéké Luka Vendredi, 31 Décembre 2010 15:38

 « Le peuple est fatigué et entend seulement aller voter le 23 janvier 2011, puisque  toutes les conditions liées à l’organisation des élections sont réunies ». C’est ce qu’a déclaré le 30 décembre 2010,  le rapporteur général, porte-parole de la Commission Electorale Indépendante (CEI), Rigobert Vondo.

Il l’a dit au cours d’un atelier organisé par la CEI en partenariat avec le Programme des Nations unies pour le Développement PNUD, à l’intention des représentants de la Société civile à Bangui.

Cette déclaration fait suite aux  rumeurs distillées à Bangui et dans les villes des provinces, tendant  à persuader la population sur les éventualités du report des élections groupées de janvier 2011

Selon Rigobert Vondo, « en avril et juin 2010,  la CEI a courageusement décidé du report des élections, alors qu’aujourd’hui la dernière ligne droite du processus électoral est amorcée ».

Avec la transcription des listes électorales qui est terminée, précise-t-il, celles-ci  sont prêtes à être utilisées ».

Rigobert Vondo affirme que le corps électoral est composé de 1 829 013 inscrits qui voteront dans 4548 bureaux de vote.

Au sujet du nombre des candidats à la députation, et ceux devant postuler pour la Présidence de la République, Rigobert Vondo a mentionné  que la Cour constitutionnelle dans ses arrêts, a retenu 6 candidats qui se présenteront à la présidentielle et 885 candidats pour l’élection  législative de janvier 2011.

 

NDLR : En voilà un qui prend ses désirs pour la réalité. Il cherche à masquer leur incapacité et incompétence, lui et son patron le nullissime Binguimalé par une tentative de fuite en avant. L’achèvement de la transcription des listes électorales est certes une étape très importante de la préparation des élections mais non suffisante. Bien d’autres conditions tout aussi essentielles doivent être également réunies ce qui est loin d’être le cas à ce jour. Les Centrafricains sont davantage fatigués par les turpitudes de la CEI.

 

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