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13 janvier 2011 4 13 /01 /janvier /2011 04:02

 

 

Feindiro

 

 

Bangui, 12 janv. 2011 (C.A.P) - Un ancien légionnaire et citoyen français  répondant au nom de Guy-Jean Le Foll Yamandé a été nuitamment  été abattu  par des inconnus il y a trois ou quatre jours non loin du stade de Boganda à Bangui où il avait été convié au téléphone de se rendre, selon des informations concordantes émanant de sources crédibles souhaitant conserver l’anonymat.

Sans doute très embarrassées par ce meurtre, les autorités de Bangui aussi bien politiques que judiciaires qui sont actuellement en pleine campagne électorale, n’ont toujours pas officiellement réagi. La victime, fort de son passé de légionnaire, aurait une réputation assez sulfureuse et aurait longtemps collaboré dans les services de renseignement de Bozizé et était dit-on très impliqué dans des affaires de trafic d’armes pour le dépeceur centrafricain.

Après avoir quitté la légion étrangère, il vivait à Albert dans la Somme et en épousant une Centrafricaine du nom de Léa Yamandé, il aurait décidé d’adjoindre le patronyme de jeune fille de son épouse au sien. Sa dernière résidence connue était la ville de Lunel près de Montpellier  dans l’Hérault.

Il avait décidé de s’installer momentanément à Bangui pour se livrer à des activités suffisamment louches qui pourraient vraisemblablement expliquer les circonstances dans lesquelles il a fini par trouver la mort. Celles-ci font penser à un règlement de comptes. La gendarmerie centrafricaine aurait, toujours selon nos informations, récupérer à son domicile banguissois, son ordinateur portable et ses clés USB pour sans doute les nécessités d’enquête.

Le régime de Bozizé ne s’est jamais spécialement distingué par son efficacité dans l’éclaircissement de nombreux crimes de sang qui ont endeuillé plusieurs familles dans le pays. Les auteurs de ces assassinats, pourtant bien identifiés et connus du public, ont toujours étrangement bénéficié d’une totale impunité des plus hautes autorités tant politiques que judiciaires du pays et continuent de jouir à ce jour de leur parfaite liberté d’aller et venir tout en narguant ouvertement les familles de leurs victimes.

Le cas du commissaire de police Hervé Trépassé, abattu aussi en pleine nuit près de son domicile au quartier des Castors à Bangui n’a jamais pu être élucidé jusqu’ici. Le lieutenant Olivier Koudémon alias Gbangouma de la garde présidentielle, l’auteur du meurtre en plein jour au quartier Miskine  du commissaire Daniel Sama en 2009 est en liberté et a même commis d’autres assassinats et exactions après cet homicide.

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