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  • : informations générales sur la république centrafricaine et l'Afrique centrale
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14 août 2011 7 14 /08 /août /2011 02:36

 

 

 

patasse

 

 

Radio Ndéké Luka Samedi, 13 Août 2011 14:48

Rien ne va plus entre les membres de la mouvance du défunt président centrafricain Ange Félix Patassé. L’aile dirigée par Béngué Bossin sort ce vendredi 12 aout 2011, de la vision de l’opposition centrafricaine et s’est érigée en médiateur entre le pouvoir et l’opposition. Une position contestée ce samedi par Simplice Kodégué, chef de file de la mouvance Patassé.

Qui des deux camps est habilité à représenter la mouvance en question ?

Au cours d’une conférence de presse tenue à Bangui, Béngué Bossin a déclaré que « pour éviter au peuple déjà tant meurtri par les effets multiples et divers des mutineries et coups d’Etat qui continuent de secouer le pays, le bureau provisoire de cette mouvance a décidé à l’unanimité de proposer lui-même des solutions qui s’imposent et servir de médiateur entre le pouvoir et l’ensemble de l’opposition, comme l’avait fait Patassé.  En guise de solutions en mars dernier, l’ancien président burundais Pierre Buyoya et Bozizé avaient proposé à Patassé la reprise des seules législatives. Une position à laquelle adhère la mouvance Patassé avec responsabilité historique, morale et politique. En conséquence, la mouvance Patassé n’est donc plus de fait membre du Front pour l’Annulation et la Reprise des Elections (FARE-2011), qui demande quant à lui l’annulation globale du scrutin. Toutefois, elle exhorte le FARE-2011 à  lui emboiter le pas ».

De son côté, Simplice Kodégué indique que « c’est absolument faux. Le groupe Bossin ne représente rien du tout et n’est pas habilité à parler au nom de Patassé jusqu’à preuve du contraire. Cette déclaration n’engage que Bossin. Si ces compatriotes veulent avoir des postes de responsabilité, ils devraient adresser une correspondance à Bozizé pour appréciation, ce qui n’est pas le vœu du FARE-2011, et ce n’est qu’une diversion. Le FARE-2011 exige toujours l’annulation de ces élections qui sont sujettes à caution. Béngué Bossin n’a pas été désigné comme médiateur entre le pouvoir et l’opposition ».

Cette mésentente intervient au lendemain de la convocation par un décret présidentiel des législatives annulées dans 13 circonscriptions du pays. Des élections d’ailleurs rejetées  en bloc par l’opposition pour, selon elle, fraudes massives. Elle s’était déjà retirée du processus lors du second tour en mars 2011.

 

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13 août 2011 6 13 /08 /août /2011 03:04

 

 

 

Fidele-NGouandjika.jpg

 

 

Maléyombo

 

 

 

Bangui, 13 août (C.A.P) – Selon nos informations, l’ancien ministre des Télécommunications Fidèle Ngouandjika aurait eu le mercredi 10 août un entretien d’environ deux heures d’horloge avec son successeur, le ministre d’Etat Karim Meckassoua dans le cabinet de ce dernier. Rien n’a filtré de cet entretien entre les deux personnalités mais on peut aisément deviner que cela aurait pu porter sur la faillite de la Société Centrafricaine de Télécommunications (SOCATEL) et particulièrement des responsabilités personnelles de Fidèle Ngouandjika dans cette calamiteuse situation.

On se souvient que peu après sa prise de fonction, le  ministre d’Etat Karim Meckassoua avait clairement laissé entendre à l’issue de la rencontre qu’il avait eue avec l’ensemble du personnel de son département et des syndicats de SOCATEL qu’il voulait un audit sur la gestion de ses deux prédécesseurs à la tête du département des Télécommunications, à savoir Fidèle Ngouandjika et Thierry Maléyombo.

S’agissant de ce dernier, nous avons fait état dans une de nos récentes parutions que dès son départ du gouvernement, sur instruction de Bozizé en personne, des éléments de la garde présidentielle et des gendarmes avaient effectué une descente sur le chantier de construction de sa villa à Ouango pour récupérer quatre véhicules dont un 4 x 4 tout neuf acheté pour la SOCATEL et qui a échoué directement sur le chantier privé et personnel du ministre Thierry Maléyombo. « Me récupérer tous ces véhicules qui constituent un cas de détournement » avait écrit Bozizé sur une fiche concernant Maléyombo  dont un des hommes à tout faire, Abdéramane Baron, a été repris et remis en geôle à la SRI malgré une brève mise ne liberté sur intervention de Ngouandjika.

Fidèle Ngouandjika quant à lui, est aujourd’hui un multimilliardaire avec des comptes bancaires bien garnis en France et en Roumanie notamment et gros propriétaire immobilier à Bangui. C’est un secret de polichinelle que sa fortune subite provient des opérations de prédation et grosses commissions et autres dessous de table versés par les sociétés de téléphonie mobile de la place à savoir ORANGE, TELECEL, MOOV et NATION LINK devenue AZUR.

En dépit de la petitesse du marché de la téléphonie mobile centrafricain et banguissois surtout, il n’y a pas place à disposer de quatre sociétés mais suite aux fortes pressions de deux de ses amis français Jean-Pierre Camoin et Francis Castagnède, grand ponte de la Grande loge nationale de France (GLNF), missionnés par France Télécom, ORANGE a pu obtenir une licence pour être quatrième opérateur de téléphonie mobile en Centrafrique pour un investissement de plus de 6 milliards de F CFA dont seuls Fidèle Ngouandjika, Elie Doté premier ministre d’alors et Bozizé, savent où est parti ce pactole.

Une autre source d’enrichissement sans cause de Fidèle Ngouandjika est la perception d’une taxe avec la mise en place d’un gateway pour les communications internationales. C’est un véritable fromage qui lui a été suggéré par son duo d’amis français. Une entreprise, TELSOFT, a été chargée de l’instituer concrètement. On apprend que dans le dossier TELSOFT, deux Français seraient depuis quelques jours en détention à la prison de Ngaragba à la suite des investigations effectuées par l’Inspection Générale d’Etat et la gendarmerie. Deux pré-rapports auraient déjà été remis à Bozizé qui doit décider de l’orientation judiciaire ou non de ce dossier. La justice devrait en principe demander quelques comptes à Ngouandjika et Maléyombo. Depuis plusieurs semaines, plusieurs employés de ORANGE CENTRAFRIQUE sont également dans les geôles de la SRI sans qu'on ne sache trop pourquoi. 

  

La fortune subitement acquise par ces deux anciens chefs du juteux département des télécommunications est évidemment insolite et suspecte. Selon nos informations, se sentant tellement riche, Fidèle Ngouandjika avait même poussé son sens grandguignolesque pour vouloir se porter aussi acquéreur du Chateau d'Hardricourt dans les Yvelines en France de l'ex-empereur Jean Bedel Bokassa qui avait entre temps été mis en vente à plus de 900 000 euros par le Tribunal de Versailles mais le montage financier qu'il a tenté de faire a paru tellement suspect qu'il a dû renoncer au projet, craignant de voir ses avoirs en France gelés. 

 

     

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13 août 2011 6 13 /08 /août /2011 01:52

 

 

auto-d-fense-RCA-nord.jpg

 

Radio Ndéké Luka Vendredi, 12 Août 2011 12:51

3500 ex-combattants de l’Armée Populaire pour la Restauration de la Démocratie (APRD) œuvrant dans l’Ouham-Pende, viennent de déposer en début de cette semaine leurs armes de guerre. Ils sont ainsi désarmés dans le cadre du programme de Désarmement, Démobilisation et Réinsertion (DDR) en cours dans cette préfecture.

L’information est confirmée  ce jeudi 11 août 2011, par le Ministre délégué au DDR, le général Xavier Sylvestre Yangongo, à l’issue d’une mission effectuée dans la région.

Selon le Général Yangongo, « le programme est en entrain d’atteindre sa vitesse de croisière et se déroule dans de bonnes conditions en dépit de la pluie qui gène un peu. D’après la prévision en cours dudit programme, l’Ouham-Pendé risque d’être liquidée avant la fin de ce mois, afin d’achever l’ensemble du nord-ouest au mois de septembre 2011».

Au sujet de la réinsertion proprement dite, le ministre déclare qu’ « après Bocaranga (nord-ouest), une centaine d’ex-combattants ont déjà intégré la Jeunesse Pionnière Nationale (JPN). 50 autres qui avaient opté pour l’armée n’attendant qu’un véhicule pour être présentés à l’Etat-Major des forces nationales ».

Il a conclu que « ce même programme prendra la route de la Vakaga via la Haute-Kotto (nord-est) pour démarrer le ramassage des armes entre les mains des éléments de l’Union des Forces Démocratiques pour le Rassemblement (UFDR) en dépit de leur prise de position dans la ville de Sam- Ouandja ».

Ces hommes de l’APRD de Jean-Jacques Démafouth complètent la liste des 625 autres déjà désarmés en juin denier lors du lancement officiel du DDR par le président centrafricain François Bozizé à Bocaranga.

Il faut dire que la phase du DDR se déroule au moment où 65 éléments du général tchadien Baba Ladé du Front Populaire Républicain (FPR), ont investi la commune de Pladama-Ouaka à Bambari (centre-est) depuis plus de 10 jours. L’autre épine dans ce programme est l’occupation de Sam-Ouandja (nord-est), par l’ex rébellion de l’Union des Forces Démocratiques pour le Rassemblement (UFDR) de Damane Zakaria.

Ces 2 factions rebelles sont pourtant respectivement signataires d’accord de cessation d’hostilités entre les gouvernements tchadien et centrafricain en juin denier, et de l’accord de paix global de 2008 signé à Libreville au Gabon.

 

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13 août 2011 6 13 /08 /août /2011 01:25

 

 

 

 

Baba Laddé

 

 

Tchad - RCA : réaction de l’Alliance FPR suite aux accusations d’exactions

COMMUNIQUE DE PRESSE

 

Nous tenons clairement à porter à la connaissance de l’opinion nationale et internationale notre position sur des dernières manifestations troubles, confus dans le fond, de ces derniers jours, dans les villages au Nord de la République Centrafricain (RCA) non loin de la frontière commune avec le Tchad. Des informations rapportées par les autorités centrafricaines  faisaient état des actes de pillages qu’auraient perpétrés par les forces armées de l’Alliance Front Populaire pour le Redressement (AFPR) sur des villageois. Il mérite  de préciser des tels actes, s’ils s’avèrent réellement commis, sont regrettables tant la discipline et l’ordre entre autres concepts piliers de l’AFPR réprouvent durement de tels comportements.

Nos hommes en lutte contre le régime anti-démocratique, liberticide, répressif et, corrompu du Tchad cohabitent aux confins tchado-centrafricains depuis quelques années déjà, avec les populations des villages environnant en harmonie, sans en les avoir à inquiéter. Mieux, ils se sont employés à des périodes des temps difficiles, à les protéger contre les coupeurs de route et les bandits de grand chemin. L’Alliance Front Populaire pour le Redressement est un mouvement politico-militaire dont les principes fondateurs sont claires et procèdent par la lutte politique et armée afin de créer des conditions favorables à l’alternance au pouvoir, à un Etat de démocratique, à un Etat de droit et de justice, à une nation moderne et prospère. L’AFPR se veut, en outre, respectueux des droits de l’Homme et, est enclin à un environnement propice aux conditions de l’épanouissement de l’homme, du citoyen dans un Etat, dans une République. Elle réaffirme ses exigences et ses réelles motivations de voir le changement opéré au Tchad.

 

Il est inopportun au moment où des contacts sont établis par le gouvernement tchadien pour des pourparlers que des actes de pillages puissent être perpétrés sur des villageois. Nous rappelons à monsieur le médiateur centrafricain aux pourparlers avec le gouvernement tchadien, à monsieur le représentant du gouvernement centrafricain de reconsidérer leurs positions, leurs propos et, leurs jugements en rapport avec ce qu’il est convenu d’appeler les actes de pillages sur des villageois. La RCA et le Tchad sont des pays frères ayant une longue histoire de fraternité. Nos osons croire qu’ils sont conscients de l’instabilité politique et militaire du Tchad qui ont accouché des insurrections ou des mouvements politico-militaires perlés. Les centrafricains et les tchadiens cohabitent de longue date de part et d’autre de la frontière commune. Il est mal aisé d’entendre de genre de certain propos sur les ondes des radios internationales et/ou nationales sur nos hommes sur le terrain et, sur le mouvement. Nous serons déçu de savoir que de tels propos, des manœuvres soient commandités, téléguidés en vue de jeter des discrédits sur nos idéaux de luttes et, sur les motivations du mouvement. Ils constitueront des précédents dangereux s’ils venaient à faire valoir le principe d’intégrité territoriale pour livrer nos hommes au régime actuel du Tchad.

Nous attirons l’attention de la communauté internationale, des nations unies, de l’union africaine, de l’union européenne, du gouvernement centrafricain pour que nos hommes présents actuellement s dans les villages aux confins des territoires tchado-centrafricains dans le cas des prochains pourparlers avec le gouvernement tchadien, soient traités avec égards et dignités. Il y va dans le sens d’un dialogue franc, serein et, constructif.

Nous réitérons notre demande à la participation aux prochains pourparlers des représentants des nations unies, de l’union africaine, de l’union européenne, de la France, des Etats Unies, de l’Allemagne, de l’Italie, des pays africains frères et amis dont la République Centrafricaine et, des organisations nationales et internationales de défense des droits de l’homme.

Nous exigeons des mesures optimales de sécurité pour permettre le bon déroulement des pourparlers.

Fait le 13 Août 2011

Le Représentant en exil de l’Alliance Front Populaire pour le Redressement   

 Chargé des affaires politiques et des relations extérieures

 

Jean-Didier Kamnadji

 

NDLR : Quel culot ! C’est tout de même très gonflé de la part de ce mouvement qui n’est pas un mouvement de rébellion politico-militaire mais plutôt de véritables bandits, oser demander que ses racketteurs de bétail et autres pillards qui écument les villages de la RCA qui n’est pas leur pays, « soient traités avec égard et dignité ». C'est demander à la victime de traiter avec égards son voleur ! Du jamais vu ! Voilà des voyous avec lesquels Mgr Pomodimo va discuter ! 

 

 

Baba Ladé se rendra à N’djamena prochainement pour discuter

Vendredi, 12 Août 2011 12:52

C’est Mgr Paulin Pomodimo, médiateur de la République qui l’annonce mercredi 10 août. Le Général Baba Ladé se rendra la semaine prochaine à N’Djamena pour discuter avec les autorités.  Mgr Pomodimo, vous le savez, travaille sur l'occupation de villages centrafricains par des rebelles tchadiens. Il dit avoir convaincu leur chef de se rendre à N'Djamena pour discuter avec les autorités.

Le médiateur de la République a révélé à la presse que la rencontre qu’il a eue avec Baba Ladé s'est achevée sur une décision assez importante pour la population centrafricaine. « Dans une semaine, a-t-il dit, nous tous: Baba Ladé, le Médiateur, et quelques représentants de la communauté internationale, nous nous rendrons à N'Djaména pour que les Tchadiens se parlent entre eux.  Nous avons réussi à convaincre notre ami de nous accompagner à N'Djamena d'ici une semaine. Il faudrait que le Tchad prenne ses responsabilités, puisqu'en fait si on voit bien, c'est un Tchadien qui s'est installé chez nous, et il est tout à fait normal que ses problèmes se règlent au Tchad ».


Mgr Pomodimo est rentré mercredi 10 août d'une mission entamée samedi à Kaga Bandoro pour rencontrer le chef rebelle tchadien. Il a encore déclaré que « Baba Ladé commence à devenir un problème réel sur notre territoire », a-t-il ajouté.

Egalement membre de la délégation, Jean-Francis Bozizé, le ministre de la Défense a souligné la présence d'éléments incontrôlés chez les rebelles qui ont dit-il, « déraillé ». Il a ajouté que les forces de sécurité avaient reçu des instructions de réagir. « Ces derniers temps, il y a eu beaucoup d'exactions des hommes de Baba Ladé dans certains de nos villages ».

Il faut rappeler qu’au moins 65 hommes du Front populaire pour le redressement (FPR) du général Abdel Kader Baba Ladé occupent depuis une dizaine de jours la commune de Pladama Ouaka située entre les villes de Bambari et Kouango.

Baba Ladé a annoncé le mois dernier que l'accord de paix qu'il avait signé en juin était remis en cause à la suite de l'arrestation de deux de ses hommes au Tchad, le 16 juillet, au Tchad.

 

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13 août 2011 6 13 /08 /août /2011 01:12

 

 

 

mbailemdana1.jpg

 

Peter Kum, AfricaInfo Ndjamena 12 Août 2011

La tchado-camerounaise première femme maire de Ndjamena a été arrêtée par la police tchadienne et conduite à la maison d'arrêt de Ndjamena le Mardi 02 août 2011 en début d'après-midi.

Le maire de N'Djamena Mme Marie-Thérèse Mbaïlemdana et ses deux autres collègues (donc un de ses adjoints) ont été inculpés pour "faux et usage de faux" et incarcérés mardi, au lendemain de leur interpellation suite à une plainte sur des malversations présumées, a annoncé une source judiciaire tchadienne. Beaucoup ne s'imaginaient pas que les choses iraient aussi vite après les menaces de poursuites judiciaires, adressées, le jeudi 28 juillet dernier, lors de la restitution publique des conclusions de la dernière mission de contrôle à la mairie de N'Djamena, par le ministre de l'Assainissement Public, Monsieur Ahmadaye Alhassane, à des responsables municipaux accusés de malversations financières.

Avant elle, dans la même journée, Abdramane Khalifa Mohammad et Assane Abakar, respectivement receveur municipal, et directeur administratif et financier de la mairie, avaient été arrêtés.

Après 48 heures d'interrogatoire en compagnie de son directeur administratif et financier et du receveur de la commune, Marie-Thérèse Mbailemdana a vu sa garde à vue prolongée, le temps pour les enquêteurs de vérifier la consistance de ses arguments.

Certaines sources affirment que certaines hautes autorités, très proche de la présidence tchadienne, ne souhaitaient pas que ce contrôle se fasse afin d'éclairer la lanterne des contribuables Tchadiens sur les milliards des recettes de la commune mais aussi sur la gestion de l'argent du cinquantenaire dont rien n'a été fait. Pour sa part, la Mairie de Ndjaména aurait reçu plusieurs centaines de millions de F CFA pour l'organisation du cinquantenaire.

Le budget devrait servir à l'organisation de ces festivités a été viré sur un compte bancaire domicilié à ECOBANK à Mme le Maire de la ville dont la seule signature permettait de transférer des millions! Cette gestion nébuleuse avait provoqué la démission du Directeur de la coopération M. ALNAYIM et le secrétaire général de la mairie qui ne comprenaient pas bien cette pratique scandaleuse dans la gestion de la chose publique et le soutien multiforme affiché par certaines autorités de la République à Madame Mbailemdana.

Et pour cause, le 28 juillet dernier, une enquête diligentée par le ministère d'Assainissement public et de la Promotion de la bonne gouvernance a révélé un « trou » de 1,2 milliard de francs CFA dans les caisses de la municipalité.

Un rapport du ministère du Contrôle d'Etat, publié après un contrôle sur les comptes de la municipalité, a dénoncé des manques criants dans la gestion de la ville. Le rapport indique qu'1,2 milliards de francs CFA n'ont pas été justifiés dans les comptes de la municipalité. « La mairie de Ndjamena ne respecte pas les dispositions de la loi qui réglemente le circuit des recettes », écrivent les enquêteurs dans leur rapport.

Ainsi des centaines de millions de francs CFA ont été décaissés au simple vu d'une décharge manuscrite. « On ne prend même pas la peine de vérifier si ces dépenses sont budgétisées ou non ». Les enquêteurs ajoutent qu'il n'y a même pas de système comptable, ni de registre d'inventaires des biens de la municipalité. « On commande un matériel, on le livre, sans même laisser de trace écrite, c'est une situation inadmissible qu'il faut absolument corriger. Mais d'ores et déjà, il faut sanctionner les coupables », demandent les enquêteurs.

Madame le maire et ses deux collègues ont été sommés de restituer l'écart financier non justifié, ainsi qu'une somme de 1,1 milliards représentant les retenues des charges sociales et des impôts que la mairie n'a pas versées depuis une dizaine d'années.

A l'origine de ces malversations, la mission a constaté une défaillance notoire au niveau de la comptabilité et des recettes municipales, le non-respect des normes de passation des marchés publics, le non-respect du circuit des recettes et dépenses, l'inexistence d'un registre d'inventaire des biens de la mairie, etc.

Mme Marie-Thérèse Mbaïlemdana a été arrêtée sur la base de la loi n°004/PR/2000 du 16 février 2000 portant répression des détournements des biens et deniers publics, qui proscrit la mise en liberté provisoire. En 2010, son prédécesseur, Mahamat Zen Bada, a été emprisonné, à la suite d'un scandale financier. Suite à cet évènement, le président Idriss Deby Itno avait signé en janvier 2010, le décret de nomination de Mme Marie-Thérèse Mbailemdana comme maire de N'Djamena.

 

NDLR : Parler d'élue pour cette dame est un abus de langage. Tout comme Jean Barkès Ngombé-Ketté pour la ville de Bangui, Mme Mbailemdana était présidente de la délégation spéciale de la ville de N'djaména. Si au Tchad, pour un montant de détournement nettement inférieur à celui de Ngombé-Ketté Mme Mbailemdana se retrouve actuellement sous les verrous, son homologue centrafricain dont le cas a suffisamment défrayé récement la chronique est lui en liberté totale et coule même présentement des jours de vacances bien méritées en France pour claquer son fric, lui qui pense que c'est par simple  jalousie qu'on lui en veut. En RCA, la norme c'est l'impunité.     

 

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13 août 2011 6 13 /08 /août /2011 01:10

 

 

 

Abou-Moussa.jpg 

Vendredi, 12 Août 2011 15:47

Ai-Rca- Le représentant spécial régional pour l’Afrique Centrale du Secrétaire Général de l’ONU Abou Moussa a entamé le  09 Août  par Bangui, une visite de travail de cinq (05) jours en République Centrafricaine.

Le but de cette visite était  de prendre contact avec les autorités nationales du pays, et de nouer le dialogue avec le Gouvernement de la RCA ainsi qu’avec les autres partenaires, parties prenantes dans le processus de consolidation de la paix en Afrique centrale.

D’autres structures de l’ONU en Centrafrique, sous la tutelle de son homologue, Mme Margaret VOGT, Représentante Spéciale du Secrétaire Général (RSSG) des Nations Unies en Centrafrique  et Chef du Bureau Intégré des Nations Unies en RCA, soutiennent les efforts nationaux en vue de la mise en œuvre des recommandations issues du dialogue et des orientations définies autour de la réforme du secteur de sécurité (RSS), le désarmement, la démobilisation et la réintégration (DDR), la bonne gouvernance et un état de droit respectueux des droits de l’Homme.

Ce cadre, ainsi défini, est le résultat d’un processus concerté permettant de mener une action plus cohérente, plus coordonnée et mieux ciblée en matière de consolidation de la paix en République Centrafricaine.

Les priorités en matière de paix et de développement dans la région d’Afrique Centrale sont au centre des préoccupations du diplomate Onusien.

Son agenda à Bangui prévoit, en partenariat avec le RSSG et Chef du Bureau Régional pour l’Afrique centrale, une série de rencontres de haut niveau avec  les autorités centrafricaines, le corps diplomatique et le Système des Nations Unies en Centrafrique.

Mis en place le 1er janvier 2011, l’UNOCA a été inauguré le 2 mars de cette même année.

Kabongo, Ai Bangui

 

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13 août 2011 6 13 /08 /août /2011 01:04

 

 

 

 éléments pro-Ouattara

 

(L'Express 12/08/2011)  

Les forces ivoiriennes ont procédé à 26 exécutions extrajudiciaires le mois dernier, a affirmé jeudi la mission de maintien de la paix de l'Onu. "Le département des droits de l'homme a enregistré 26 cas de meurtres extrajudiciaires, 85 arrestations arbitraires et 11 viols", a affirmé Guillaume Ngefa, représentant des droits de l'homme de la mission onusienne de maintien de la paix. Il a ajouté qu'un bébé de 17 mois figurait parmi les victimes.

Cette révélation devrait pousser le président Alassane Ouattara à faire revenir la discipline dans ses troupes et à présenter certains commandants devant la justice.

Guillaume Ngefa a affirmé que les abus avaient été commis par les forces pro-Ouattara entre le 11 juillet et le 10 août, soit longtemps après la fin supposée du conflit.

"La situation des droits de l'homme reste précaire malgré l'amélioration de l'environnement sécuritaire. Un certain nombre de violations des droits de l'homme ont été commises" par les forces rebelles qui ont aidé Alassane Ouattara à vaincre son rival Laurent Gbagbo, a-t-il dit.

Le scrutin présidentiel du 28 novembre 2010 avait été suivi par une guerre civile, le président sortant Laurent Gbagbo refusant de céder le pouvoir à son rival Alassane Ouattara, dont la communauté internationale avait reconnu la victoire électorale.

Laurent Gbagbo a été capturé en avril par les forces d'Alassane Ouattara aidées par les forces françaises.


Tim Cocks, Hélène Duvigneau pour le service français

 

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12 août 2011 5 12 /08 /août /2011 03:22

 

 

 

drapeau françafricain

 


(Le Nouvel Observateur 10/08/2011)


PARIS (AP) — François Hollande, candidat aux primaires socialistes, considère que le quinquennat de Nicolas Sarkozy n'a pas mis fin aux pratiques de la Françafrique.

"La volonté du président de gérer lui-même la relation avec l'Afrique et la persistance d'un certain nombre d'intermédiaires me confirment que les réseaux demeurent", déplore-t-il dans un entretien à l'hebdomadaire "Jeune Afrique".

Quant aux propos du Premier ministre François Fillon, selon qui la Françafrique n'a "plus aucune réalité", M. Hollande y voit "une volonté d'en terminer avec ce qu'a fait le président depuis bientôt cinq ans". Et d'ajouter: "Nous verrons bien si les réseaux et les connivences sont abolis".

S'il est élu à l'Elysée, le député de Corrèze promet d'en finir "avec ces rapports de domination, d'influence et d'affairisme pour les amis du pouvoir". Il s'engage à ne pas tenir "de discours comme ceux, profondément blessants, sur l'Homme africain de Nicolas Sarkozy".

Par ailleurs, François Hollande considère que "la France doit retirer ses troupes de Côte d'Ivoire. Sa présence n'y est plus nécessaire".

Quant à l'intervention en Libye, "c'est la politique du rattrapage", accuse-t-il. Selon lui, "l'empressement" de Nicolas Sarkozy visait à "occulter deux fautes qu'il avait commises: la visite grotesque du colonel (Moammar Kadhafi) à Paris (en 2007) et le silence des autorités françaises à l'égard de la Tunisie quand s'est déclenché le printemps arabe" en décembre 2010.

François Hollande prône une accélération de l'aide à la Tunisie post-Ben Ali. "Le G-8 a été trop frileux", estime-t-il. L'aide internationale de 40 milliards d'euros promise à l'Egypte et à la Tunisie "ne doit pas s'étaler sur cinq ans mais être immédiate".

Tandis que le régime de Bachar el-Assad continue d'écraser les manifestations populaires en Syrie, François Hollande considère que les sanctions contre Damas "n'ont pas été prises comme elles auraient dû l'être". "Je n'oublie pas les ambiguïtés et les connivences longtemps du parti de Nicolas Sarkozy à l'égard d'Assad père et fils", tance-t-il. "Je n'oublie pas davantage le fait que le seul pays représenté à haut niveau pour l'investiture de Bachar el-Assad fut la France".

 AP


© Copyright Le Nouvel Observateur

 

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12 août 2011 5 12 /08 /août /2011 03:09

 

 

 

Baba Laddé

 

 

Bangui 11/08/2011 (AFP) Mgr Paulin Pomodimo, médiateur de la République centrafricaine qui travaille sur l'occupation d'un village centrafricain par des rebelles tchadiens, a dit mercredi avoir convaincu leur chef de se rendre à N'Djamena pour discuter avec les autorités.

Au moins 65 hommes du Front populaire pour le redressement (FPR) du général Abdel Kader Baba Laddé occupent depuis une dizaine de jours la commune de Pladama Ouaka située entre les villes de Bambari (centre-est) et Kouango (sud-est), selon la gendarmerie.

 La rencontre que nous avons eue avec Baba Laddé s'est achevée sur une décision assez importante pour la population de chez nous. Dans une semaine, nous tous: Baba Ladé, le Médiateur, et quelques représentants de la communauté internationale, nous nous rendrons à N'Djaména pour que les Tchadiens se parlent entre eux, a affirmé Mgr Pomodimo qui est rentré mercredi d'une mission entamée samedi à Kaga-Bandoro (nord) pour rencontre le chef rebelle.

Nous avons réussi à convaincre notre ami de nous accompagner à N'Djamena d'ici une semaine. Il faudrait que le Tchad prenne ses responsabilités, puisqu'en fait si on voit bien, c'est un Tchadien qui s'est installé chez nous, et il est tout à fait normal que ses problèmes se règlent au Tchad, a déclaré Mgr Pomodimo.

La patience des centrafricain est infinie pour qu'il puisse avoir de plus en plus de paix. Baba Laddé commence à devenir un problème réel sur notre territoire, a-t-il ajouté.

Egalement membre de la délégation, Jean-Francis Bozizé, le ministre centrafricain de la Défense, fils du président François Bozizé, a souligné la présence d'éléments incontrôlés chez les rebelles qui ont déraillé.

Néanmoins le plus important à retenir, c'est que d'ici une semaine, il y aura finalisation d'un accord pour le retour définitif de ces éléments dans leur pays.

Il a ajouté que les forces de sécurité avaient reçu des instructions de réagir. Ces derniers temps, il y'a eu beaucoup d'exactions des hommes de Baba Ladé dans certains de nos villages, a dit le ministre à la radio.

Baba Laddé a annoncé le mois dernier que l'accord de paix qu'il avait signé en juin était remis en cause à la suite de l'arrestation de deux de ses hommes au Tchad, le 16 juillet, au Tchad.

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12 août 2011 5 12 /08 /août /2011 02:55

 

 

 

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Paris, 12 août (C.A.P) - Selon des informations crédibles d’une source à Paris ayant requis l’anonymat, le sieur Amadou Danzoumi YALO,  un des prétendus « libérateurs »  qui avec son frère aîné Sani YALO ont conduit Bozizé au pouvoir le 15 mars 2003 qui se fait appeler « colonel DAZ » alors qu’il n’a jamais mis les pieds dans le moindre centre de formation militaire, aurait été interpellé par la police mercredi 10 août 2011 à l’aéroport Charles de Gaulle de Roissy en France où il devait embarquer sur le vol d’Air France pour Bangui.

Toujours d’après nos informations, c’est à la suite d’un chèque que celui-ci aurait remis à l’encaissement pour régler un excédent de bagages que de fil en aiguille, la police a dû intervenir pour mettre la main sur le sieur Danzoumi YALO. Même s’il s’agit d’un chèque sans provision, on ne peut s’expliquer qu’il ait été fait appel à la police pour appréhender ce monsieur qui est officiellement chargé de mission auprès du ministère de la défense à Bangui dont le ministre n’est autre que Jean Francis Bozizé fils de son présidentiel de père.  (affaire à suivre)

 

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