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  • : informations générales sur la république centrafricaine et l'Afrique centrale
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18 avril 2013 4 18 /04 /avril /2013 00:58

 

 

 

 

 

Face à la tragédie qui frappe actuellement la République Centrafricaine, les jeunes originaires de ce pays qui résident à Montpellier ont décidé de briser le silence des nouvelles  autorités . C’est ainsi qu’ils appellent les Centrafricains où ils se trouvent à venir les rejoindre ce samedi 20avril 2013. Baptisé « UNE HEURE POUR MA PATRIE » ces mots forts témoignent la volonté d’une jeunesse patriotique décidée à se mobiliser pour sauver son pays qui est en danger. Les centrafricains de France et d’Europe sont donc conviés à ce Grand rassemblement qui aura lieu samedi à Montpellier (34)

 

Centrafricaines, centrafricains, amis de la Centrafrique,

 

Un grand rassemblement des centrafricains baptisé « UNE HEURE POUR MA PATRIE » sera organisé le samedi 20 Avril 2013 à 15h30 rue du pont de lattes à Montpellier. Il aura pour but : d’alerter l’opinion internationale sur la situation qui prévaut en république centrafricaine, dénoncer des actes malsains de violations des droits de l’homme qui sont contraire à nos valeurs : les pillages, les règlements de comptes, viols, exécutions sommaires etc. Nous voulons être solidaires de nos frères et sœurs martyrisés et demandant que la justice s’installe et non le chaos.


Une petite collation sera prévu à 14h30, suivie d’un rassemblement silencieux en brandissant le drapeau blanc pour demander le cessez le feu et le drapeau centrafricain pour demander la restauration de notre chère patrieDes jets de ballons en hommage à tous nos frères et sœurs touchés injustement par ce drame.


Venons nombreux avec toutes nos familles observer ce moment pour que la dignité humaine soit la même partout sur cette planète.


Que Dieu bénisse notre pays!

 

Contacts : +33(0)668053381, +33 (0)608929981, dimnoa@yahoo.fr

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18 avril 2013 4 18 /04 /avril /2013 00:53

 

 

 


BANGUI AFP / 17 avril 2013 12h22 - Le Premier ministre centrafricain Nicolas Tiangaye a demandé l'aide de la France et de la Force multinationale de l'Afrique centrale (Fomac), pour sécuriser le pays après les violences survenues à Bangui depuis ce week-end, dans un message radiotélévisé mardi soir.


Face à cette situation grave, je sollicite l'appui de nos partenaires au premier rang desquels la Fomac et la France, en tant que forces impartiales, pour la conduite des opérations de sécurisation de la ville de Bangui et toutes les régions de notre pays, a déclaré M. Tiangaye, issu de l'ancienne opposition au président déchu François Bozizé.


Pendant le week-end, une vingtaine de personnes ont trouvé la mort dans des heurts entre anciens rebelles et habitants de deux quartiers de la capitale, selon des témoins.


De nombreuses familles ont été atteintes dans leur chair, en connaissant des pertes en vies humaines et des pillages de tous ordres. Ces faits affectent la cohésion sociale et tendent à rompre le pacte de l'unité nationale gravée dans notre devise, a déploré M. Tiangaye.


Le Premier ministre a également appelé tous les représentants des pouvoirs publics, ainsi que les présidents des délégations spéciales de Bangui, les chefs de quartiers, les chefs des villages, les leaders d'opinion à s'impliquer pour la sensibilisation de la population autour de la recherche des idéaux de paix, de sécurité et d'unité nationale.


Le Séléka peine à établir l'ordre dans Bangui depuis sa prise de la ville le 24 mars et la fuite de François Bozizé. De nombreux habitants y vivent dans la peur des pillages et de l'insécurité.

Mardi, le nouveau président de transition Michel Djotodia, chef du Séléka, a annoncé un renfort de 500 hommes à la police et 500 autres à la gendarmerie, ainsi que le casernement des combattants du Séléka.


Le porte-parole du gouvernement, Crépin Mboli-Goumba, a demandé aux pays d'Afrique centrale d'envoyer 1.000 soldats pour aider au rétablissement de l'ordre dans le pays. Le sujet devrait être débattu au sommet extraordinaire de N'Djamena jeudi consacré à la Centrafrique.


(©) 

 

·          

Centrafrique: situation "tendue" (Fabius)

 

Lefigaro.fr avec l'AFP  17/04/2013 à 17:11

 

La situation en Centrafrique, où des rebelles ont pris le pouvoir le mois dernier, est "extrêmement tendue et inquiétante", a déclaré aujourd'hui Laurent Fabius.

 

Des combats meurtriers se déroulent à Bangui entre les forces du chef rebelle Michel Djotodia et les partisans du président déchu François Bozizé. La France a envoyé sur place deux compagnies qui tiennent l'aéroport, assurent la sécurité des points de ravitaillement et protègent son ambassade, a rappelé Laurent Fabius lors des questions au gouvernement à l'Assemblée nationale.

 
"Il y a actuellement, d'après les renseignements fournis par notre ambassadeur, beaucoup de pillages, beaucoup de morts et beaucoup, beaucoup d'inquiétude", a ajouté le chef de la diplomatie française. "La France est disponible pour appuyer tout effort pour revenir vers la stabilité mais il faut mettre en place des autorités légitimement reconnues, ce qui n'est pas le cas du président actuel". 

 

 

Centrafrique: le Premier ministre en appelle à la France pour sécuriser Bangui

 

Par RFI mercredi 17 avril 2013 à 17:20

 

 

Le Premier ministre de la République centrafricaine, Nicolas Tiangaye, a demandé mardi 16 avril l'aide de la France et de la Fomac, la Force multinationale de l'Afrique centrale, pour sécuriser le pays après les violences survenues à Bangui depuis ce week-end qui ont fait une vingtaine de victimes.

 

Certains attendaient avec impatience une déclaration du chef du gouvernement, qui était silencieux depuis les troubles de ce week-end. Les pillages et les tirs ont fait une vingtaine de morts et mardi il y a eu le lynchage d'éléments de la Seleka.

 

Nicolas Tiangaye s'est donc exprimé, mardi soir, dans un message radio télévisé. Il a lancé un appel à la France et à la Fomac.

 

Pour la Fomac, ce n'est pas nouveau. Un bataillon de renfort de 1 000 éléments a été demandé officiellement. Le chef de la mission en a exprimé le besoin, mais pour l'heure, rien n'est confirmé. La question sera débattue jeudi 18 avril lors d'un sommet des chefs d'Etat de la Ceeac à Ndjamena.

 

L'armée française déjà présente à Bangui

 

Quant à la demande d'appui de la France, pour l'heure, ce n'est pas une demande formelle, explique le porte-parole du gouvernement. En fait, il y a déjà près de 600 éléments de l'armée française à Bangui. Mais leur mission est de sécuriser les ressortissants français et européens, pas d'aider à la sécurisation.

 

Le Premier ministre lance donc un appel pour que cette mission soit élargie. Une preuve que la Seleka peine décidément à rétablir l'ordre à Bangui et à l'intérieur du pays.

Centrafrique : le Premier ministre demande l'aide de la France pour sécuriser le pays
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18 avril 2013 4 18 /04 /avril /2013 00:44

 

 

 

 

 

Bureau Politique
      Secrétariat Général
     N°___023___MLPC/BP/SG/013

 

Communique  de presse

 

Le Dimanche  24  Mars  2013, la coalition SELEKA a opéré un Coup de force dans notre pays  et mis fin au régime impopulaire et sans partage  du Général François Bozizé.

 

Le Bureau Politique du Mouvement de Libération du Peuple Centrafricain (MLPC) a pris acte du changement intervenu et salué par une bonne partie des populations.

 

Force est malheureusement de constater que depuis plus de trois (3) semaines, les éléments incontrôlés de la SELEKA, de COAC, de COCORA continuent de commettre d’une manière dramatique, des exactions insoutenables et jamais égalées sur les populations de la ville de Bangui et celles de l’arrière –pays.

 

Ces exactions sont caractérisées par des :

  • actes de terreur ;
  • pillages à grande échelle ;
  • destructions de biens meubles et immeubles ;
  • viols, tortures et exécutions sommaires ;
  • séquestrations et enrôlement  des enfants soldats ;
  • etc.………

 

créant  ainsi l’insécurité  généralisée, les déplacements massifs des populations, le blocage des activités économiques et la non-reprise de la vie publique nationale.

 

Malgré les engagements pris par les nouvelles autorités et plus particulièrement le Président de la République dans son adresse à la Nation, la situation va de mal en pis.

 

Les populations apeurées sont obligées de se déplacer ou de se terrer pour être à l’abri des balles perdues provenant des tirs  nourris, continus et  sporadiques  des éléments  incontrôlés de la coalition SELEKA, de COAC, de COCORA et d’autres forces occultes qui sévissent nuit et jour .

 

L’exemple en date, est le fameux désarmement des quartiers de Boy –Rabe,  la Cité Jean XXIII et du 7ème arrondissement qui s’est substitué à des pillages organisés et des affrontements meurtriers ayant coûté des pertes en vies humaines et plusieurs blessés.  Puis s’en est suivi des déplacements   massifs vers des quartiers vivant un calme  apparent.

 

Le Bureau Politique du MLPC, résolument engagé aux côtés des populations Centrafricaines y compris celles  des  4ème et   7ème arrondissements de  la ville  de Bangui qui  vivent  un drame sans précédant :

 

  • appelle  les  nouvelles  autorités à prendre  leurs  responsabilités  aux fins  d’arrêter  toutes  les exactions  commises  sur  les populations  civiles et d’assurer la  sécurité sur toute l’étendue du territoire  national ;
  • demande  expressément  que des dispositions concrètes soient prises pour le  désarmement effectif   des éléments de la SELEKA, la libre circulation des biens et des personnes, la reprise du travail et des classes afin  d’éviter  une année blanche ;
  • exige la traduction des éléments coupables d’exactions et d’exécutions sommaires en justice et le respect des droits de l’homme sous toutes ses formes ;
  • Compatit aux  souffrances  des populations sinistrées, et éprouvées ;
  • adresse ses condoléances les plus émues aux  familles de nombreuses victimes ;
  • Exhorte les nouvelles  autorités et la Communauté Internationale à multiplier des efforts en vue de ramener la sécurité, la paix et la cohésion nationale en République Centrafricaine
  •  
  • Fait à Bangui, le  16 Avril 2013

 

Communiqué de presse du Bureau Politique du MLPC
Communiqué de presse du Bureau Politique du MLPC
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18 avril 2013 4 18 /04 /avril /2013 00:36

 

 

 

 

 

ZONE AFRIQUE

 

CHERS COMPATRIOTES,

 

Je voudrais par la présente note vous témoigner ma profonde reconnaissance pour le choix porter sur ma personne afin de siéger au Conseil National de Transition( CNT).Cette lourde et délicate mission que vous aviez bien voulu me confier ,je l 'ai acceptée par esprit de patriotisme. Il était de mon devoir face aux profondes préoccupations de notre peuple, d'apporter ma modeste contribution en retour, à l'édification d'une nouvelle Centrafrique éprise de paix.

 

J'ai également sur la base ,de vos souhaits justifiés, en vue de mettre à la disposition de notre pays ,tout une démarche visant à apporter une assistance appuyée aux efforts nécessaires, pour répondre aux besoins humanitaires d'urgence découlant des dernières crises, un plaidoyer sur la situation trés critique des femmes et des enfants, préalable à la mise en oeuvre des mesures garantissant un retour crédible à l'ordre constitutionnel, en faisant acte de candidature à la présidence de la CNT.

 

La démocratie a triomphé et je suis d'autant plus émue et motivée de tout ce parcours dont vous en êtes les initiateurs. Aussi dans cette période délicate ,je suis d'autant plus attristée des pertes en vies humaines eu égard aux derniers événements qu'à connus la capitale ainsi que les autres dégâts collatéraux. Plus que jamais toutes les filles et les fils de Centrafrique doivent ensemble unir leur effort pour une sortie de crise durable dans l'intérêt supérieur de la Nation,

 

GRAND MERCI A TOUS !

 

MARIE NOELLE KOYARA

LETTRE DE REMERCIEMENT AUX COMPATRIOTES DE LA DIASPORA
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18 avril 2013 4 18 /04 /avril /2013 00:30
Annonce de l'Association des Ressortissants et Amis de la Nana Mambéré
Annonce de l'Association des Ressortissants et Amis de la Nana Mambéré
Annonce de l'Association des Ressortissants et Amis de la Nana Mambéré
Annonce de l'Association des Ressortissants et Amis de la Nana Mambéré
Annonce de l'Association des Ressortissants et Amis de la Nana Mambéré
Annonce de l'Association des Ressortissants et Amis de la Nana Mambéré
Annonce de l'Association des Ressortissants et Amis de la Nana Mambéré
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18 avril 2013 4 18 /04 /avril /2013 00:23

 

 

 

 

 

-*-*-*-*-*-*-*-*

 

Suite au changement de pouvoir intervenu dans notre pays le 24 Mars 2013, nous condamnons fermement la prise de pouvoir par les armes. Nous partageons les valeurs d’une société moderne et libre ainsi qu’un état libre et démocratique attaché aux valeurs universelles des droit de l’homme et garantes de la liberté et de la justice sociale.

 

Redonnez nous la RCA, notre patrie. Nous demandons au Président Michel DJOTODIA de rétablir la paix. Notre peuple a trop souffert. En Mars 2003, les institutions démocratiques ont connu un coup d’état orchestré par Bozizé. Nous pouvons constater que le mode de règlement de conflit qui s’en est suivi n’a pas été à la hauteur qui convenait pour apaiser les tensions. Après les élections de 2011, le souverain ou patriarche Bozizé était censé apporter la paix. Ce rêve s'est transformé en cauchemar pour les Centrafricains. Mais le plus grave, c’est la modification de la constitution, des ingérences à l’extrême. Le Président déchu Bozizé, président de tous les conseils d’administration, a gouverné en maitre au mépris des intérêts légitimes des Centrafricains, de toutes les entreprises d'États. La population innocente, certaine abusée par des rhétoriques clientélistes, d’autres victimes d’effets collatéraux souffrant en martyre à des degrés divers.

 

C’est pourquoi, la Diaspora de Nantes demande une conférence nationale souveraine seule issue d'un retour de la paix, et le respect des droits de l’homme. Nous devons prendre conscience du drame qui afflige notre culture et des problèmes de notre société: exclusions, ethnicismes, tribalismes,régionalismes ,risques religieux, politique de gérance toujours dans l’intérêt personnel....L'intérêt supérieur de la Nation nous commande, il est temps d’aider ce pays, notre pays ,la Centrafrique à se relever, en laissant nos divergences de côté.

 

Si nous étions unis comme les autres pays voisins en voie de développement, nous pourrions apporter des grandes valeurs à notre pays car la Diaspora centrafricaine

compte beaucoup de talents.

 

Levons nous devant cette amertume ...., il n’est jamais trop tard. Agrégés, ingénieurs, avocats, chercheurs, entrepreneurs, étudiants, professionnels de médias,il est temps que nous apportions des idées communes pour le développement de notre pays, dire non à cette manoeuvre, toujours dans la paix.

Rassemblons-nous, car le Père fondateur de notre patrie a dit :nous citons « ZO

KWE ZO ».

 

 

INVITATION A UNE REUNION DE LA DIASPORA DE NANTES

 

Chers compatriotes,

 

Vous avez été nombreux à témoigner votre attachement à la résolution pacifique de la crise qui secoue notre pays notamment :le changement de régime à Bangui ,les questions de sécurité et la situation socio-économique ,lors de notre dernière réunion et nous vous en remercions.

 

C’est pourquoi, nous avons l’honneur de vous inviter à participer à la prochaine réunion de la DIASPORA de Nantes qui se tiendra le 20 avril 2013 salle Podium, tram ligne 2, direction Orvault, arrêt La Boissière.

 

Parmi les principales questions inscrites à l’ordre du jour : la mise en place du bureau, les actions à venir ...

 

Nous vous attendons, chers compatriotes de la génération sacrifiée et divisée, pour l’intérêt de notre Pays, la RCA.

 

Fait à NANTES LE 17.04.2013

 

Pour le Comité AD'HOC

 

DIMY DOUNGOUS

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18 avril 2013 4 18 /04 /avril /2013 00:07

 

 

 

 

Un compatriote écrit au président Michel Djotodia et au PM Tiangaye
Un compatriote écrit au président Michel Djotodia et au PM Tiangaye
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18 avril 2013 4 18 /04 /avril /2013 00:03

 

 

 

 

 

Pour un observateur avisé de la vie politique CENTRAFRICAINE, sans remonter à une époque où ce pays mua bizarrement en un empire, nul n'est besoin de faire une profonde analyse pour comprendre pourquoi, un pays si riche de ressources naturelles et d'une population très jeune, peut se cantonner dans les profondeurs du palmarès de la misère la plus inqualifiable des pays qui composent ce monde.

 

L'explication de cet enlisement socio-économique est toute simple. Ce pays est malade de ses élites dirigeantes. A croire que ce sont des gens qui n'ont pas fait les mêmes études, suivi les mêmes parcours de formation que beaucoup d'autres ressortissants du continent. Des ressortissants, camarades et collègues qui, tant bien que mal, arrivent à faire avancer leur pays, en dépit des contingences économiques mondiales qui peuvent être des freins posés par le système de la globalisation.

 

La personnalisation du pouvoir a tué ce pays et continue de le tuer.

 

Qui peut comprendre qu'un Chef d’État s'aventure tout seul dans l'idée de ne pas mettre en place une armée bien équipée avec des hommes bien formés pour défendre son territoire, pour ensuite faire partager cette vision aberrante à tous les hommes qui l'entourent sans qu'un seul d'entre eux lui montre son erreur ? Tout ça parce qu'il craint un coup d’État que pourrait réussir cette armée ? Et ceux qui l'entourent, ne sont-ils pas assez intelligents pour comprendre qu'un coup d’État ne s'adresse pas uniquement à un seul homme ? Ne sont-ils pas assez intelligents pour comprendre que s'embarquer dans une affaire qui finit dans un bain de sang, disons plutôt dans la violence, est tout ce qu'il faut éviter ? IL n'y a qu'en CENTRAFRIQUE que les hommes politiques n'ont plus peur des coups d’État, tellement la chose est devenue monnaie courante, une affaire où personne n'a de monnaie à rendre, de compte à rendre après chaque changement.

 

Tout le monde sait que dans un bateau, il y a un capitaine et quand le capitaine ne peut assumer ses fonctions, c'est son second qui prend la barre. De même dans un avion, il y a le pilote et son copilote qui, en cas d'indisposition du pilote, le remplace pour conduire l'avion à bon port.

 

La SELEKA a fait presque à la fin du mois de Mars dernier, une entrée fracassante dans BANGUI, faisant détaler le prince de la ville et du pays.

 

Dans une organisation humaine normale et « moderne », il appartenait au second de la hiérarchie politique, de prendre le gouvernail immédiatement pour rassurer le peuple et lui inspirer le sentiment qu'il est gouverné, protégé en dépit des événements en cours. Les accords de LIBREVILLE étaient là pour lui donner les coudées franches pour lui permettre de prendre les responsabilités qui s'imposaient. Malheureusement, le PREMIER MINISTRE n'a pas saisi cette occasion pour s'affirmer et rassurer les partenaires africains et occidentaux. Ce qui peut paraître comme l'aveu d'une certaine impuissance. Par ailleurs, un PREMIER MINISTRE qui ignore les origines et les compétences de ceux qui sont chargés de conduire le pays pendant la période de transition montre bien les limites de ce à quoi on peut s'attendre de lui. Le silence entretenu face aux exactions des éléments armés incontrôlés, même si en matière de politique il faut parfois beaucoup de retenue de tempérance et de perspicacité quant à la prise de décision, a été un poids que le malheureux peuple de CENTRAFRIQUE a eu beaucoup de mal à supporter et à comprendre.

 

Par ailleurs, il semblerait que le Conseil National de Transition serait composé de 105 membres. Ce qui signifierait que pour être élu Président de ce Conseil, il fallait réunir 53 voix. Nous apprenons que l'élu n'aurait recueilli que 48 voix, ce qui laisse supposer qu'il n'y a pas eu de deuxième tour pouvant clarifier les choses (abstention ne pouvant pas se faire comprendre). Et si le mode d'élection était différent, il fallait le préciser au peuple. Tout comme l'élection du Président de la République s'est faite à la hussarde, on se laisse à croire qu'il ne fallait pas admettre une autre candidature, le PREMIER MINISTRE ayant lui-même annoncé l'élection du PRESIDENT avant même que ce dernier ne déclare sa candidature et ne soit finalement élu.

 

Peut-on avoir du crédit pour des hommes qui font usage de telles pratiques ?

 

Si les ministres de la CEEAC se réunissent pour décharger BANGUI des assises de la conférence des chefs d’État de leur organisation, ceci est bien justifié car comment faire confiance à un pays dont les dirigeants sont incapables d'assurer la sécurité pour leur population, pour ne pas parler de leur propre famille ? Comment faire confiance à des gens à qui on donne des consignes et qui sont incapables de comprendre ces consignes pour les appliquer comme il se doit ?

 

Nous écoutions une radio émettant de BANGUI, à travers laquelle il était dit que même les chiens avaient peur du climat qui régnait à BANGUI, au point de se blottir sous les jambes de leurs maîtres pour y trouver refuge. Pauvres bêtes qui ne savaient pas que leurs maîtres étaient aussi dans la même mauvaise posture qu'elles.

 

Ceux qui sont vraiment centrafricains, hommes politiques, sont-ils conscients de la situation pour ne pas savoir quelle attitude prendre ? De tout ce qui s'est passé jusqu'ici en Afrique, on n'a rien vu de tel. Le CENTRAFIQUE s'illustre une fois de plus dans la caricature grand format de ce que personne ne souhaite.

 

Certains de ceux qui ne partageront pas notre point de vue, et qui sont aussi aveuglés par l'intérêt, ne comprendront pas que ce coup de cœur est l'expression d'une détresse face à l'insupportable.

 

Les CENTRAFRICAINS ne sont pas aussi bêtes que le pensent beaucoup de nos voisins. A nous de leur prouver le contraire.

 

Vive le CENTRAFRIQUE, pour que vivent l’UNITE et la DIGNITE prônées par BOGANDA.

 

Adolphe PAKOUA

CENTRAFRIQUE : UN VIDE POLITIQUE QUI EXPLIQUE TOUT par Adolphe Pakoua
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17 avril 2013 3 17 /04 /avril /2013 23:59

 

 

 

 

Le bureau exécutif du Mouvement Citoyen Fini Kodé a l’immense et profonde douleur d’annoncer aux parents, amis, membres et sympathisants du décès de Pierre ZAWELE, 55 ans, avocat au barreau de Bangui, membre fondateur et vice-président de Fini Kodé.

Décès survenu le 17 avril 2013 à Bossembélé dans la préfecture de l’Ombella-M’Poko suite à une courte maladie.

 

La veillée funèbre est  fixée au domicile du défunt dans le 8è arrondissement de Bangui au quartier Gobongo « N’ginda ».

 

Un communiqué sera diffusé ultérieurement pour donner des précisions sur le déroulement des funérailles.

 

 

 

 

Contact :  

 

 

En France : 06 03 03 30 14  / 06 85 42 80 32 / 06 27 35 98 24

A Bangui    : 75 50 23 19 / 75 50 36 32

 

 

                    

 Le Bureau  

exécutif

 

 

Franck SARAGBA

 

 

Nécrologie : Décès de Pierre ZAWELE, membre fondateur et vice-président de FINI KODE.
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17 avril 2013 3 17 /04 /avril /2013 03:22

 

 

 

 

BANGUI 16 avril (AFP)  - Le nouveau président centrafricain et ex-chef rebelle Michel Djotodia a annoncé mardi des mesures pour lutter contre l'insécurité à Bangui, du fait notamment d'éléments incontrôlés de l'ex-rébellion du Séléka, et évoqué la possibilité de demander de l'aide au Tchad voisin.

 

"Nous devons débarrasser la ville des intrus, de ceux de Bozizé (le président déchu) et du Séléka", a déclaré M. Djotodia, annonçant un renfort de 500 hommes à la police et 500 autres à la gendarmerie, ainsi que le casernement des combattants du Séléka, dont certains sont accusés de participer aux pillages qui se poursuivent dans certains quartiers de Bangui.

 

"Nous sommes en train de voir la possibilité de demander à nos frères tchadiens de nous aider avec des éléments pour nous appuyer", a ajouté le nouveau chef de l'Etat, désigné samedi par un Conseil de transition pour diriger le pays pendant 18 mois.

 

A Bangui, "1.000 hommes" (du Séléka) seront casernés, "et ceux là n'auront pas droit de faire ce qu'ils veulent. Ils seront surveillés, et seront là pour des opérations ponctuelles", a souligné M. Djotodia.

 

Les hommes du Séléka seront également cantonnés dans 15 des 16 préfectures que compte le pays "pour assurer la sécurité des biens et des personnes".

 

La préfecture du Haut Mbomou (est) déjà protégée par "des forces ougandaises, des forces américaines et les éléments de l'Union africaine", en opération de lutte contre l'Armée de résistance du Seigneur (LRA, rébellion ougandaise), a-t-il précisé à ce propos.

 

Pendant le week-end, une vingtaine de personnes ont trouvé la mort dans des heurts entre anciens rebelles du Séléka et des habitants de deux quartiers de la capitale, selon des témoins. Un combattant du Séléka accusé de pillages a également été lynché par la foule.

 

Boy-Rabé, quartier populaire au nord de la ville et ancien fief électoral du président Bozizé, a été presque entièrement pillé par des hommes du Séléka ou des bandits se faisant passer pour des rebelles, obligeant de nombreux habitants à fuir.

 

Le Séléka peine à établir l'ordre dans Bangui depuis sa prise de la ville le 24 mars et la fuite de François Bozizé. De nombreux habitants y vivent dans la peur des pillages et de l'insécurité.

 

Mardi, le porte-parole du gouvernement, Crépin Mboli-Goumba a demandé aux pays d'Afrique centrale d'envoyer 1.000 soldats pour aider au rétablissement de l'ordre dans le pays. Le sujet devrait être débattu au sommet extraordinaire de N'Djamena jeudi consacré à la Centrafrique.

 

Copyright © 2013 AFP. Tous droits réservés.

 

 

 

 

« Tous les quartiers de Bangui doivent être désarmés », dixit Crépin Mboli- Goumba

 

Radio Ndéké Luka Mardi, 16 Avril 2013 15:20

 

Le Gouvernement d’Union Nationale (GUN) est sortie de sa tanière pour dénoncer les auteurs de la crise de ces derniers jours à Bangui. Cette crise qui, selon la Croix Rouge centrafricaine, a fait 13 morts, et 21 blessés dans les 4e et 7earrondissements de Bangui.

 

Le ministre d’Etat aux Travaux publics et porte-parole du gouvernement,  Maître Crépin Mboli-Goumba a déclaré, lors  d’une conférence de presse qu’il a animée le 15 avril dernier à Bangui, que « les milices créées par la Coalition Citoyenne d’Opposition aux Rebellions Armées (COCORA)  et la Coalition des Actions citoyennes (COAC), ainsi que  les éléments incontrôlés  de Séléka sont à l’origine  des affrontements qui ont émaillé certains quartiers de Bangui le weekend dernier ».

 

Selon Crépin Mboli-Goumba, « depuis l’invasion de Bangui le 24 mars dernier par la coalition Séléka, il y a eu beaucoup d’exactions. Face à cette situation, le gouvernement mettra tout en œuvre pour que justice soit faite ». Il affirme par ailleurs la volonté du GUN à faire régner la paix et la stabilité dans la capitale centrafricaine et que 1000 éléments de la Force Multinationale de l’Afrique Centrale (FOMAC) sont attendus dans les prochains  jours à Bangui.

 

« Les civils n’ont rien à faire avec les armes de guerre encore moins, les utiliser pour tuer d’autres civiles et parfois même des militaires. Tous les quartiers de Bangui doivent être désarmés en tout cas, tous les détenteurs d’armes doivent être désarmés. Ceux qui viennent pour prêter la main au gouvernement dans sa mission de sécurisation de la ville de Bangui n’ont pas l’intention de s’amuser. J’ai discuté avec le médecin-chef du Complexe pédiatrique de Bangui et il m’a fait savoir que 4 petits enfants avaient été amputés. Fort de ce constat, il n ya aucune espèce de tolérance vis-à-vis de ces actes » a-t-il souligné.

 

Par ailleurs, Martin Ziguélé, président du Mouvement de Libération du Peuple Centrafricain (MLPC), depuis l’extérieur de la RCA, a réagi le 15 avril dernier sur les ondes de Radio Ndeke Luka pour présenter ses condoléances à toutes les familles éprouvées par les  événements qui se sont produits le week-end dernier dans certains arrondissements de Bangui.

 

Pour faciliter le retour à la paix et la sécurité dans le pays,  le président du MLPC Martin Ziguélé  invite les autorités militaires et civiles de tout mettre en œuvre pour préserver les vies humaines et la propriété privée. Par ailleurs, il lance un appel patriotique à  toutes les personnes détentrices d’armes de guerre à les déposer aux autorités compétentes.

 

L’usage des armes  contre la population civile par les éléments de désarment a fait également  l’objet de dénonciation de part et d’autre.

 

Les responsables des Eglises  Protestantes en Centrafrique, regroupés dans l’Alliance des Evangéliques en Centrafrique (AEC), s’étaient réunis le 14 avril dernier  à Bangui  pour dénoncer  les événements du samedi 14 au dimanche 15 avril.

 

Selon le pasteur Nicolas Gueret Koyame, président de l’AEC, «  ces évènements ont affecté l’intégrité de l’église en occasionnant la perte en vies humaines et des dégâts matériels ».

 

L’Alliance des Evangéliques en Centrafrique exige des autorités centrafricaines, l’arrêt immédiat des exactions dans tous les quartiers de Bangui ; le désarmement et le cantonnement des éléments de Séléka pour un retour à la vie normale.

 

Quant à Florian François Bedaya Ndjadder, président de l’Union des Forces Républicains (UFR), dans un communiqué de presse parvenu à Radio Ndeke Luka ce 16 avril 2013,  il constate que « cette situation qui perdure depuis plus de trois semaines risque immanquablement d’amener la déchirure du pays et le plonger dans le chaos ».

 

Il précise par la suite que les partenaires au développement de la RCA sont entrain d’observer les centrafricains et demande aux nouvelles autorités de  Centrafrique de prendre toutes les mesures nécessaires pour que la cohésion nationale puisse revenir dans la capitale Bangui et toutes les villes de provinces.

 

Signalons que le sommet de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale (CEEAC), qui devait initialement se tenir le lundi  15 avril dernier à N’Djamena au Tchad sur la crise centrafricaine, a été reporté au 18 avril prochain. Cette nouvelle rencontre vise à procéder à une évaluation de la mise en place du processus de transition de dix huit mois en République centrafricaine, après l’élection de l’ex chef rebelle de la coalition Séléka, Michel Djotodia  par les 105 membres du Conseil National de Transition (CNT).

Centrafrique: le président Djotodia annonce des mesures contre l'insécurité
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